DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps: "Une vingtaine de noms dans la tête" Publié le 31 janvier 2014 à 08h22
Interrogé par Europe 1 vendredi matin, Didier Deschamps a expliqué avoir déjà une grosse idée des 23 joueurs qu’il emmènera au Brésil, pour la Coupe du monde. "J’ai une vingtaine de noms dans la tête. Ceux qui étaient là contre l’Ukraine ont répondu aux attentes. A partir du moment où ils n’ont pas de souci physique et qu’ils sont performants dans leur club, ils sont dans leur voyage", a expliqué le sélectionneur, dont le prochain rendez-vous, un match amical face aux Pays-Bas, est fixé le 5 mars prochain.
Interrogé par Europe 1 vendredi matin, Didier Deschamps a expliqué avoir déjà une grosse idée des 23 joueurs qu’il emmènera au Brésil, pour la Coupe du monde. "J’ai une vingtaine de noms dans la tête. Ceux qui étaient là contre l’Ukraine ont répondu aux attentes. A partir du moment où ils n’ont pas de souci physique et qu’ils sont performants dans leur club, ils sont dans leur voyage", a expliqué le sélectionneur, dont le prochain rendez-vous, un match amical face aux Pays-Bas, est fixé le 5 mars prochain.
internet34- Messages : 5458
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Le staff de l'Equipe de France de football à Saint-Cyr-sur-Mer
Publié le mardi 04 février 2014 à 08h37
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Didier Deschamps et ses hommes - ici Hugo Lloris - sont attendus à l'Allianz Riviera le 1er juin.
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Didier Deschamps et son staff se sont réunis dans le Var pour un séminaire de préparation en vue de la Coupe du Monde de football au Brésil.
Au total, 17 personnes se sont regroupées à Saint-Cyr-sur-Mer.
Au programme? Des réunions collectives, des entretiens individuels et des activités ludiques organisées par le sélectionneur.
Didier Deschamps, Guy Stéphan, son adjoint, et Eric Bedouet, le préparateur physique, ont accueilli le reste du staff qui s'est retrouvé, dès lundi, pour un déjeuner avec vue sur la mer.
La préparation pour la Coupe du Monde au Brésil est lancée. Les Bleus disputeront un premier match amical face au Pays-Bas, le 5 mars.
L'Allianz Riviera de Nice accueillera, le 1er juin, France-Paraguay.
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Didier Deschamps et ses hommes - ici Hugo Lloris - sont attendus à l'Allianz Riviera le 1er juin.
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Au total, 17 personnes se sont regroupées à Saint-Cyr-sur-Mer.
Au programme? Des réunions collectives, des entretiens individuels et des activités ludiques organisées par le sélectionneur.
Didier Deschamps, Guy Stéphan, son adjoint, et Eric Bedouet, le préparateur physique, ont accueilli le reste du staff qui s'est retrouvé, dès lundi, pour un déjeuner avec vue sur la mer.
La préparation pour la Coupe du Monde au Brésil est lancée. Les Bleus disputeront un premier match amical face au Pays-Bas, le 5 mars.
L'Allianz Riviera de Nice accueillera, le 1er juin, France-Paraguay.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Didier Deschamps : "L’excitation est déjà là"
A plus de cinq mois de la Coupe du monde, Didier Deschamps a réuni l’ensemble de son staff à Saint-Cyr-sur-Mer. Objectif : souder son "équipe" pour placer les Bleus dans des conditions idéales pour le Mondial.
Didier Deschamps, quel est le but de ce séminaire ?
C’est le troisième que l’on effectue. C’est bien pour le staff, qui est quand même composé d’une vingtaine de personnes. C’est bien de pouvoir se retrouver sans les joueurs, de pouvoir faire le point sur ce qui s’est passé et, bien évidemment, sur ce qui nous attend. Il y a l’incorporation de nouvelles personnes dans le staff aussi. C’est un séminaire de travail. Il y a pas mal de réunions collectives mais aussi des entretiens individuels.
Un mot sur Eric Bédouet, qui rejoint votre staff comme préparateur physique?
Compte tenu des échéances, j’avais besoin de quelqu’un dans le domaine de la préparation athlétique. Eric, je le connais. Il a l’expérience du haut niveau. Cela fait plus de 15 ans qu’il est aux Girondins de Bordeaux. Avec la compréhension du président Jean-Louis Triaud, de l’actionnaire (M6) et aussi de Francis Gillot, il sera détaché avec nous pour ce séminaire, le match amical du mois de mars (face aux Pays-Bas le 5) et puis durant toute la Coupe du monde. C’est une personne en plus pour être plus performant.
Sentez-vous déjà de l’excitation ?
Oui, l’excitation est là. Elle est chez beaucoup de personnes. La Coupe du monde est encore loin. La préparation ne commencera que le 20 mai. Mais ça va vite. On a un rendez-vous important au mois de mars, après une période de trois mois où on est un peu en sommeil depuis notre match contre l’Ukraine. On se projette sur ce qui va nous attendre. La période de préparation à la Coupe du monde est importante pour arriver dans les meilleures conditions pour le premier match, le 15 juin contre le Honduras
A plus de cinq mois de la Coupe du monde, Didier Deschamps a réuni l’ensemble de son staff à Saint-Cyr-sur-Mer. Objectif : souder son "équipe" pour placer les Bleus dans des conditions idéales pour le Mondial.
Didier Deschamps, quel est le but de ce séminaire ?
C’est le troisième que l’on effectue. C’est bien pour le staff, qui est quand même composé d’une vingtaine de personnes. C’est bien de pouvoir se retrouver sans les joueurs, de pouvoir faire le point sur ce qui s’est passé et, bien évidemment, sur ce qui nous attend. Il y a l’incorporation de nouvelles personnes dans le staff aussi. C’est un séminaire de travail. Il y a pas mal de réunions collectives mais aussi des entretiens individuels.
Un mot sur Eric Bédouet, qui rejoint votre staff comme préparateur physique?
Compte tenu des échéances, j’avais besoin de quelqu’un dans le domaine de la préparation athlétique. Eric, je le connais. Il a l’expérience du haut niveau. Cela fait plus de 15 ans qu’il est aux Girondins de Bordeaux. Avec la compréhension du président Jean-Louis Triaud, de l’actionnaire (M6) et aussi de Francis Gillot, il sera détaché avec nous pour ce séminaire, le match amical du mois de mars (face aux Pays-Bas le 5) et puis durant toute la Coupe du monde. C’est une personne en plus pour être plus performant.
Sentez-vous déjà de l’excitation ?
Oui, l’excitation est là. Elle est chez beaucoup de personnes. La Coupe du monde est encore loin. La préparation ne commencera que le 20 mai. Mais ça va vite. On a un rendez-vous important au mois de mars, après une période de trois mois où on est un peu en sommeil depuis notre match contre l’Ukraine. On se projette sur ce qui va nous attendre. La période de préparation à la Coupe du monde est importante pour arriver dans les meilleures conditions pour le premier match, le 15 juin contre le Honduras
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : "La France se doit d'avoir de l'ambition"
(FIFA.com) Mercredi 12 février 2014
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Pour consulter fifa.com, vérifiez que vous possédez Macromedia flash player 10 ou supérieur. Cliquez ici pour télécharger ce logiciel.
"Napoléon disait que pour gagner des batailles, il faut de bons soldats et de la chance. Didier en a toujours eu. Je me demande d’ailleurs si quand il est né, il n’est pas tombé dans un bénitier", disait Michel Platini en 2012, à propos de Didier Deschamps. S'il serait très réducteur d'expliquer les nombreux succès de l'actuel sélectionneur de la France par le seul facteur "chance", il semble que Deschamps soit bel et bien né sous une bonne étoile.
Car il faut bien le reconnaître : tout ce que touche le Bayonnais se transforme en or. Joueur, il a tout gagné ou presque, partout où il est passé. En 1993, Il a été le premier Français à soulever la Ligue des champions de l'UEFA avec un club de l'Hexagone, l'Olympique de Marseille. Trois ans plus tard, il triomphe une seconde fois dans cette compétition sous le maillot de la Juventus de Turin. La consécration arrive en 1998 : il devient le seul capitaine de la France à remporter la Coupe du Monde de la FIFA.
Entraîneur, la réussite est semblable. Deschamps est à l'origine de la dernière finale de Ligue des champions d'un club tricolore - l'AS Monaco en 2004 -, de six trophées avec l'Olympique de Marseille entre 2010 et 2012, et de la récente qualification des Bleus pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, après d'heureux barrages contre l'Ukraine (2:0 ; 3:0). FIFA.com l'a rencontré à Costa do Sauípe, en marge d'un Tirage au sort officiel où la chance lui a encore relativement souri. Ses Bleus rencontreront la Suisse, le Honduras et l’Équateur dans le Groupe E. Entretien.
Didier, avec le recul, quel regard portez-vous sur la campagne qualificative de l'équipe de France ?
C'était compliqué. Nous sommes tombés dans un groupe de cinq équipes où se trouvaient également les champions du monde espagnols. La logique sportive a été respectée puisqu'ils se sont qualifiés directement, tandis que nous avons dû passer par les barrages. Ces matches de barrage ne sont jamais évidents. Face à l'Ukraine, on a raté le match aller. Mais on a réussi à renverser la tendance au retour. Au final, c'est une grande satisfaction d'avoir atteint l'objectif et d'avoir vécu de belles émotions au Stade de France, en communion avec notre public. Cela fait très plaisir.
Ce genre d'exploit n'est-il pas très "français" ?
Beaucoup de Français étaient derrière nous. La presse peut écrire et dire beaucoup de choses, mais les gens, mon staff et moi croyions en les joueurs. C'était le plus important. C'est vrai que cette qualification s'inscrit un peu dans la tradition française. Quand il est dans la difficulté, le sportif français a plutôt tendance à réussir de belles performances. Au contraire, lorsqu'il est favori, il a du mal à répondre aux attentes. Là, nous étions dos au mur, nous avions perdu 2:0, et nous avons réussi à nous qualifier. L'émotion était d'autant plus intense.
Qu'avez-vous dit à vos joueurs ?
Avant le match, je leur ai dit qu'ils avaient l'occasion d'écrire leur histoire. Les acteurs, ce sont eux, les joueurs. Évidemment, le sélectionneur et son staff sont des personnes importantes, mais les acteurs ce sont les joueurs. Après le match, je les ai félicités. Ils avaient le droit d'être fiers d'eux. Il y avait leur amis, leur famille. Ils ont permis aux supporters de l'équipe de France, à beaucoup de gens, de vivre des émotions fortes. Ce n'était pas simple. Mais ils ont réussi ce pari et permis à l'équipe de France d'atteindre l'objectif.
La page Afrique du Sud 2010 est-elle définitivement tournée ?
Personne ne pourra effacer ce qui s'est passé en 2010. Cela fera partie de l'histoire. Mais il ne faut pas regarder derrière soi. L'important, c'est cette Coupe du Monde, et l'EURO 2016 organisé en France qui va suivre. L'équipe de France se doit d'avoir de l'ambition, d'être la plus compétitive possible. On ira au Brésil avec l'envie d'aller le plus loin possible.
Existe-t-il un stéréotype de joueur à amener impérativement à une compétition aussi difficile qu'une Coupe du Monde de la FIFA ?
C'est avant tout un esprit collectif. La notion de fraîcheur peut être une donnée importante. S'il y a des joueurs qui ont un peu moins joué les semaines précédant la Coupe du Monde, c'est mieux ! Ils arrivent un peu moins fatigués. Enfin, il y a évidemment le talent individuel. Mais le plus important, c'est l'esprit collectif et conquérant. On va vivre plusieurs semaines ensemble entre le début de la préparation et la fin de la compétition... La vie de groupe et l'état d'esprit sont essentiels. Ce n'est pas ça qui va faire gagner les matches, mais je ne pense pas qu'on puisse avoir des résultats sans cela non plus.
Le fait que cette compétition soit organisée au Brésil n'amène-t-il pas un supplément de magie ?
Oui, c'est la terre du football. A la base, joueurs, sélectionneurs, supporteurs : tout le monde rêve de Coupe du Monde ! Mais au Brésil, il y a ce côté festif. Mais une Coupe du Monde, qu'elle soit au Brésil ou ailleurs, il n'y a de toute façon rien de plus beau !
(FIFA.com) Mercredi 12 février 2014
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"Napoléon disait que pour gagner des batailles, il faut de bons soldats et de la chance. Didier en a toujours eu. Je me demande d’ailleurs si quand il est né, il n’est pas tombé dans un bénitier", disait Michel Platini en 2012, à propos de Didier Deschamps. S'il serait très réducteur d'expliquer les nombreux succès de l'actuel sélectionneur de la France par le seul facteur "chance", il semble que Deschamps soit bel et bien né sous une bonne étoile.
Car il faut bien le reconnaître : tout ce que touche le Bayonnais se transforme en or. Joueur, il a tout gagné ou presque, partout où il est passé. En 1993, Il a été le premier Français à soulever la Ligue des champions de l'UEFA avec un club de l'Hexagone, l'Olympique de Marseille. Trois ans plus tard, il triomphe une seconde fois dans cette compétition sous le maillot de la Juventus de Turin. La consécration arrive en 1998 : il devient le seul capitaine de la France à remporter la Coupe du Monde de la FIFA.
Entraîneur, la réussite est semblable. Deschamps est à l'origine de la dernière finale de Ligue des champions d'un club tricolore - l'AS Monaco en 2004 -, de six trophées avec l'Olympique de Marseille entre 2010 et 2012, et de la récente qualification des Bleus pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, après d'heureux barrages contre l'Ukraine (2:0 ; 3:0). FIFA.com l'a rencontré à Costa do Sauípe, en marge d'un Tirage au sort officiel où la chance lui a encore relativement souri. Ses Bleus rencontreront la Suisse, le Honduras et l’Équateur dans le Groupe E. Entretien.
Didier, avec le recul, quel regard portez-vous sur la campagne qualificative de l'équipe de France ?
C'était compliqué. Nous sommes tombés dans un groupe de cinq équipes où se trouvaient également les champions du monde espagnols. La logique sportive a été respectée puisqu'ils se sont qualifiés directement, tandis que nous avons dû passer par les barrages. Ces matches de barrage ne sont jamais évidents. Face à l'Ukraine, on a raté le match aller. Mais on a réussi à renverser la tendance au retour. Au final, c'est une grande satisfaction d'avoir atteint l'objectif et d'avoir vécu de belles émotions au Stade de France, en communion avec notre public. Cela fait très plaisir.
Ce genre d'exploit n'est-il pas très "français" ?
Beaucoup de Français étaient derrière nous. La presse peut écrire et dire beaucoup de choses, mais les gens, mon staff et moi croyions en les joueurs. C'était le plus important. C'est vrai que cette qualification s'inscrit un peu dans la tradition française. Quand il est dans la difficulté, le sportif français a plutôt tendance à réussir de belles performances. Au contraire, lorsqu'il est favori, il a du mal à répondre aux attentes. Là, nous étions dos au mur, nous avions perdu 2:0, et nous avons réussi à nous qualifier. L'émotion était d'autant plus intense.
Qu'avez-vous dit à vos joueurs ?
Avant le match, je leur ai dit qu'ils avaient l'occasion d'écrire leur histoire. Les acteurs, ce sont eux, les joueurs. Évidemment, le sélectionneur et son staff sont des personnes importantes, mais les acteurs ce sont les joueurs. Après le match, je les ai félicités. Ils avaient le droit d'être fiers d'eux. Il y avait leur amis, leur famille. Ils ont permis aux supporters de l'équipe de France, à beaucoup de gens, de vivre des émotions fortes. Ce n'était pas simple. Mais ils ont réussi ce pari et permis à l'équipe de France d'atteindre l'objectif.
La page Afrique du Sud 2010 est-elle définitivement tournée ?
Personne ne pourra effacer ce qui s'est passé en 2010. Cela fera partie de l'histoire. Mais il ne faut pas regarder derrière soi. L'important, c'est cette Coupe du Monde, et l'EURO 2016 organisé en France qui va suivre. L'équipe de France se doit d'avoir de l'ambition, d'être la plus compétitive possible. On ira au Brésil avec l'envie d'aller le plus loin possible.
Existe-t-il un stéréotype de joueur à amener impérativement à une compétition aussi difficile qu'une Coupe du Monde de la FIFA ?
C'est avant tout un esprit collectif. La notion de fraîcheur peut être une donnée importante. S'il y a des joueurs qui ont un peu moins joué les semaines précédant la Coupe du Monde, c'est mieux ! Ils arrivent un peu moins fatigués. Enfin, il y a évidemment le talent individuel. Mais le plus important, c'est l'esprit collectif et conquérant. On va vivre plusieurs semaines ensemble entre le début de la préparation et la fin de la compétition... La vie de groupe et l'état d'esprit sont essentiels. Ce n'est pas ça qui va faire gagner les matches, mais je ne pense pas qu'on puisse avoir des résultats sans cela non plus.
Le fait que cette compétition soit organisée au Brésil n'amène-t-il pas un supplément de magie ?
Oui, c'est la terre du football. A la base, joueurs, sélectionneurs, supporteurs : tout le monde rêve de Coupe du Monde ! Mais au Brésil, il y a ce côté festif. Mais une Coupe du Monde, qu'elle soit au Brésil ou ailleurs, il n'y a de toute façon rien de plus beau !
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps en séminaire au Brésil
Didier Deschamps regardera les quatre huitièmes de finale de la Ligue des champions programmés cette semaine à la télévision. Le sélectionneur des Bleus a rejoint, dans la nuit de lundi à mardi, Florianopolis (Brésil), pour un séminaire de préparation à la Coupe du monde (12 juin-13 juillet). A quatre mois de la compétition, les sélectionneurs sont invités pour des réunions organisées par la Fifa. "Ce sont toujours des moments intéressants, notamment pour échanger avec les autres entraîneurs car il n’y a pas la pression du match. On peut évoquer des sujets divers", a expliqué le coach des Bleus dans L’Equipe. Sur l'île touristique de Santa Catarina, le champion du monde 98 est parti avec les membres de son staff (le chef de presse Philippe Tournon, le team manager Erwan Le Prévost, le responsable administratif Frédéric Forestas, le responsable de la sécurité Mohamed Sanhadji, le médecin Franck Le Gall et le responsable de la billetterie de la FFF Sébastien Cretté). Seul Guy Stéphan n’est pas du voyage, puisqu’il supervisera Arsenal-Bayern, mercredi. La délégation sera de retour en fin de semaine pour le tirage au sort des groupes de l’Euro 2016, dimanche à Nice. Didier Deschamps donnera ensuite sa liste pour la rencontre amicale contre les Pays-Bas, jeudi prochain, cinq jours avant le match programmé au Stade de France.
Didier Deschamps regardera les quatre huitièmes de finale de la Ligue des champions programmés cette semaine à la télévision. Le sélectionneur des Bleus a rejoint, dans la nuit de lundi à mardi, Florianopolis (Brésil), pour un séminaire de préparation à la Coupe du monde (12 juin-13 juillet). A quatre mois de la compétition, les sélectionneurs sont invités pour des réunions organisées par la Fifa. "Ce sont toujours des moments intéressants, notamment pour échanger avec les autres entraîneurs car il n’y a pas la pression du match. On peut évoquer des sujets divers", a expliqué le coach des Bleus dans L’Equipe. Sur l'île touristique de Santa Catarina, le champion du monde 98 est parti avec les membres de son staff (le chef de presse Philippe Tournon, le team manager Erwan Le Prévost, le responsable administratif Frédéric Forestas, le responsable de la sécurité Mohamed Sanhadji, le médecin Franck Le Gall et le responsable de la billetterie de la FFF Sébastien Cretté). Seul Guy Stéphan n’est pas du voyage, puisqu’il supervisera Arsenal-Bayern, mercredi. La délégation sera de retour en fin de semaine pour le tirage au sort des groupes de l’Euro 2016, dimanche à Nice. Didier Deschamps donnera ensuite sa liste pour la rencontre amicale contre les Pays-Bas, jeudi prochain, cinq jours avant le match programmé au Stade de France.
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Équipe de France de Football
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Interview exclusive de Didier Deschamps
A moins d'une semaine de l'annonce de la liste pour le match amical France - Pays-Bas, qui se disputera le mercredi 5 mars (21h00, TF1) au Stade de France, notre sélectionneur Didier Deschamps s'est confié en exclusivité pour FFF TVhttps://www.facebook.com/photo.php?v=711977582176309&set=vb.112215632152510&type=2&theater¬if_t=notify_me
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : «Le Portugal ? Une bonne chose»
Le sélectionneur est globalement satisfait du tirage au sort des groupes de qualifications pour l'Euro 2016. Les Bleus, qualifiés d'office et donc promis à deux ans de matches amicaux, croiseront la route du Portugal, mais aussi du Danemark et de la Serbie, en plus de l'Arménie et l'Albanie. Un programme assez consistant pour se préparer pour la phase finale.
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Didier Deschamps est satisfait du tirage au sort pour l'Euro 2016. (L'Equipe)
«Didier Deschamps, que vous inspire la perspective de jouer contre le Portugal ?
Ça nous offre un match de prestige. Et puis, il y a Cristiano Ronaldo. Même s’il n’y a pas que lui, recevoir le Portugal en France avec un tel joueur, c’est une bonne chose. Les autres équipes sont des bons adversaires. Nous avons droit à deux déplacements plus lointains, en Albanie et en Arménie. Le Danemark et la Serbie pratiquent un bon football. Ça nous permet d’avoir de bons matches pendant cette période de qualification.
«On est dans un bon groupe avec un classement. On aura l'objectif de finir le plus haut possible.» La France est qualifiée, quels que soient ses résultats. Vous ne craignez pas que vos adversaires soient moins motivés contre vous que lorsqu’ils joueront les uns contre les autres ?
Nos adversaires sont libres de choisir leurs priorités. Ça nous permet d’avoir des matches, ce qui, vu notre position de qualifiés d’office, n’est pas facile, puisque les adversaires potentiels jouent. Il y a un classement et nous y serons intégrés même si ça n’aura aucune incidence à la fin. Il y a aussi des points pour le classement FIFA, puisque nos matches seront considérés comme des matches de compétition. C’est valable pour nous et nos adversaires. Même si c’est secondaire, ça peut avoir une influence.
Ce sont des matches amicaux décidés pour vous et à l’avance.
Nous n’avions pas le choix de toute façon. Nous sommes qualifiés d’office. On ne peut pas tout avoir. C’est difficile sur une période de deux ans de trouver des adversaires pour vingt matches sur deux ans. Nous serons amenés certainement à rencontrer des équipes d’autres continents. Là, on est dans un bon groupe avec un classement. On aura l’objectif de finir le plus haut possible.
Les Pays-Bas, «un match de prestige»
Jeudi, vous annoncez votre liste pour France - Pays-Bas (le 5 mars au Stade de France). Qu’attendez-vous de ce match ?
C’est la dernière répétition avant la période pré-Coupe du monde et les trois matches de préparation. Ça fait un petit moment qu’on ne s’est pas vus avec les joueurs, trois mois. C’est un match de prestige. Le stade est déjà à guichets fermés. C’est bien.
Vous rentrez d’un séminaire technique au Brésil. Qu’avez-vous appris ?
C’était une revue générale dans beaucoup de domaines. C’était plutôt agréable.»
Le sélectionneur est globalement satisfait du tirage au sort des groupes de qualifications pour l'Euro 2016. Les Bleus, qualifiés d'office et donc promis à deux ans de matches amicaux, croiseront la route du Portugal, mais aussi du Danemark et de la Serbie, en plus de l'Arménie et l'Albanie. Un programme assez consistant pour se préparer pour la phase finale.
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Didier Deschamps est satisfait du tirage au sort pour l'Euro 2016. (L'Equipe)
«Didier Deschamps, que vous inspire la perspective de jouer contre le Portugal ?
Ça nous offre un match de prestige. Et puis, il y a Cristiano Ronaldo. Même s’il n’y a pas que lui, recevoir le Portugal en France avec un tel joueur, c’est une bonne chose. Les autres équipes sont des bons adversaires. Nous avons droit à deux déplacements plus lointains, en Albanie et en Arménie. Le Danemark et la Serbie pratiquent un bon football. Ça nous permet d’avoir de bons matches pendant cette période de qualification.
«On est dans un bon groupe avec un classement. On aura l'objectif de finir le plus haut possible.» La France est qualifiée, quels que soient ses résultats. Vous ne craignez pas que vos adversaires soient moins motivés contre vous que lorsqu’ils joueront les uns contre les autres ?
Nos adversaires sont libres de choisir leurs priorités. Ça nous permet d’avoir des matches, ce qui, vu notre position de qualifiés d’office, n’est pas facile, puisque les adversaires potentiels jouent. Il y a un classement et nous y serons intégrés même si ça n’aura aucune incidence à la fin. Il y a aussi des points pour le classement FIFA, puisque nos matches seront considérés comme des matches de compétition. C’est valable pour nous et nos adversaires. Même si c’est secondaire, ça peut avoir une influence.
Ce sont des matches amicaux décidés pour vous et à l’avance.
Nous n’avions pas le choix de toute façon. Nous sommes qualifiés d’office. On ne peut pas tout avoir. C’est difficile sur une période de deux ans de trouver des adversaires pour vingt matches sur deux ans. Nous serons amenés certainement à rencontrer des équipes d’autres continents. Là, on est dans un bon groupe avec un classement. On aura l’objectif de finir le plus haut possible.
Les Pays-Bas, «un match de prestige»
Jeudi, vous annoncez votre liste pour France - Pays-Bas (le 5 mars au Stade de France). Qu’attendez-vous de ce match ?
C’est la dernière répétition avant la période pré-Coupe du monde et les trois matches de préparation. Ça fait un petit moment qu’on ne s’est pas vus avec les joueurs, trois mois. C’est un match de prestige. Le stade est déjà à guichets fermés. C’est bien.
Vous rentrez d’un séminaire technique au Brésil. Qu’avez-vous appris ?
C’était une revue générale dans beaucoup de domaines. C’était plutôt agréable.»
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
France - Pays-Bas : dernier test avant le Mondial pour les Bleus
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Publié le 26/02/2014 à 18h35 , modifié le 26/02/2014 à 18h55 par
SudOuest.fr, avec AFP
Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, doit dévoiler jeudi la liste des joueurs qui affronteront les Pays-Bas en match amical le 5 mars
Quels attaquants Deschamps va-t-il choisir pour le Mondial ? © Photo
archives AFP FRANCK FIFE
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Les Bleus affronteront les Pays-Bas en match amical le 5 mars. Une rencontre qui servira d'ultime revue d'effectif avant le début du stage de préparation pour le Mondial-2014, le 19 mai.
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Qui sera la surprise du groupe au Brésil ? Nasri et Abidal ont-ils encore du crédit auprès de Didier Deschamps ? Qui de Griezmann, Thauvin, Kurzawa ou Digne parviendra à prendre le bon wagon ? Autant de questions qui auront un début de réponse lorsque le sélectionneur des Bleus dévoilera sa liste jeudi, quelque jours avant la venue des vice-champions du monde au Stade de France.
Les choix de Deschamps seront scrutés et nul doute que les absents, hors pépins physiques, devront sérieusement se faire du souci. Selon le règlement de la Fifa, il faudra attendre le 2 juin pour connaître les 23, les sélectionneurs devant d'abord élaborer une liste de 30 noms le 13 mai. Mais les choix du sélectionneur pour le match contre les Pays-Bas seront déjà de solides indications pour la suite.
Qu'il le veuille ou non, le patron des Bleus devra peut-être opérer un petit élargissement puisqu'il est confronté aux blessures de deux de ses piliers, son arme maîtresse Franck Ribéry et le "sauveur de la nation" Mamadou Sakho, auteur du doublé en barrage retour face à l'Ukraine (3-0).
Le joueur du Bayern Munich n'a toujours pas repris la compétition depuis son opération (fessiers) le 6 février et sa participation est donc très douteuse tout comme celle du défenseur de Liverpool (cuisse), qui n'a pas joué en 2014. Le forfait de ces deux éléments offrirait forcément une petite ouverture à de jeunes candidats.
En attaque, le premier nom qui revient est celui d'Antoine Griezmann. Le gaucher de 22 ans de la Real Sociedad a encore crevé l'écran face au FC Barcelone ce week-end avec un but, son 15e en Liga, et une passe décisive. Reste à savoir si Deschamps, à cheval sur la discipline, est disposé à donner une chance à un joueur suspendu plus d'un an pour la fameuse virée nocturne des Espoirs en 2012.
Le champion du monde des moins de 20 ans Florian Thauvin peut également espérer, même s'il a brouillé son image en allant au bras de fer avec Lille pour rejoindre Marseille. Alexandre Lacazette, en grande forme avec Lyon (13 buts en L1) et déjà retenu par Deschamps (2 sélections), et Dimitri Payet, revenu dans la course à la faveur de belles prestations avec l'OM ces dernières semaines, postulent aussi pour accompagner le quatuor de tête sur le plan offensif, Benzema-Giroud-Rémy-Valbuena.
L'absence de Sakho pourrait de son côté profiter à Kurt Zouma, recruté à 19 ans par Chelsea contre 15 millions d'euros, à Eliaquim Mangala (FC Porto) ou à Adil Rami, qui a retrouvé du temps de jeu avec son prêt à l'AC Milan. Laurent Koscielny et Raphaël Varane sont eux assurés de figurer dans la liste et formeront sans doute la charnière contre les Oranje.
A gauche, Gaël Clichy, la doublure de Patrice Evra, pourrait être menacé par le très offensif Monégasque Layvin Kurzawa (21 ans, 5 buts en L1), Lucas Digne étant trop peu utilisé au PSG pour pouvoir rejoindre l'équipe de France, alors que rien ne devrait bouger à droite (Debuchy, Sagna).
Au milieu, tout le monde est apte et Deschamps devrait battre le rappel des Bleus habituels (Matuidi, Pogba, Cabaye, Sissoko, Grenier, voire Mavuba).
Mais le technicien sera aussi attendu sur un terrain beaucoup plus glissant avec les cas Nasri et Abidal. Sur le plan sportif, tous deux ont perdu gros lors du barrage aller en Ukraine (défaite 2-0) et le sélectionneur n'avait pas hésité à se passer de leurs services au retour avec le succès que l'on sait.
Si Abidal a aggravé sa situation par des performances très limites avec Monaco, Nasri est très apprécié à Manchester City où il a été rapidement réintégré après son rétablissement à la suite d'une grave blessure au genou. Mais Deschamps est-il prêt à partir dans un long périple avec un joueur qui a défrayé la chronique par son comportement à l'Euro 2008 et l'Euro 2012 ?
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Publié le 26/02/2014 à 18h35 , modifié le 26/02/2014 à 18h55 par
SudOuest.fr, avec AFP
Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, doit dévoiler jeudi la liste des joueurs qui affronteront les Pays-Bas en match amical le 5 mars
Quels attaquants Deschamps va-t-il choisir pour le Mondial ? © Photo
archives AFP FRANCK FIFE
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Les Bleus affronteront les Pays-Bas en match amical le 5 mars. Une rencontre qui servira d'ultime revue d'effectif avant le début du stage de préparation pour le Mondial-2014, le 19 mai.
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Qui sera la surprise du groupe au Brésil ? Nasri et Abidal ont-ils encore du crédit auprès de Didier Deschamps ? Qui de Griezmann, Thauvin, Kurzawa ou Digne parviendra à prendre le bon wagon ? Autant de questions qui auront un début de réponse lorsque le sélectionneur des Bleus dévoilera sa liste jeudi, quelque jours avant la venue des vice-champions du monde au Stade de France.
Les choix de Deschamps seront scrutés et nul doute que les absents, hors pépins physiques, devront sérieusement se faire du souci. Selon le règlement de la Fifa, il faudra attendre le 2 juin pour connaître les 23, les sélectionneurs devant d'abord élaborer une liste de 30 noms le 13 mai. Mais les choix du sélectionneur pour le match contre les Pays-Bas seront déjà de solides indications pour la suite.
Qu'il le veuille ou non, le patron des Bleus devra peut-être opérer un petit élargissement puisqu'il est confronté aux blessures de deux de ses piliers, son arme maîtresse Franck Ribéry et le "sauveur de la nation" Mamadou Sakho, auteur du doublé en barrage retour face à l'Ukraine (3-0).
Le joueur du Bayern Munich n'a toujours pas repris la compétition depuis son opération (fessiers) le 6 février et sa participation est donc très douteuse tout comme celle du défenseur de Liverpool (cuisse), qui n'a pas joué en 2014. Le forfait de ces deux éléments offrirait forcément une petite ouverture à de jeunes candidats.
En attaque, le premier nom qui revient est celui d'Antoine Griezmann. Le gaucher de 22 ans de la Real Sociedad a encore crevé l'écran face au FC Barcelone ce week-end avec un but, son 15e en Liga, et une passe décisive. Reste à savoir si Deschamps, à cheval sur la discipline, est disposé à donner une chance à un joueur suspendu plus d'un an pour la fameuse virée nocturne des Espoirs en 2012.
Le champion du monde des moins de 20 ans Florian Thauvin peut également espérer, même s'il a brouillé son image en allant au bras de fer avec Lille pour rejoindre Marseille. Alexandre Lacazette, en grande forme avec Lyon (13 buts en L1) et déjà retenu par Deschamps (2 sélections), et Dimitri Payet, revenu dans la course à la faveur de belles prestations avec l'OM ces dernières semaines, postulent aussi pour accompagner le quatuor de tête sur le plan offensif, Benzema-Giroud-Rémy-Valbuena.
L'absence de Sakho pourrait de son côté profiter à Kurt Zouma, recruté à 19 ans par Chelsea contre 15 millions d'euros, à Eliaquim Mangala (FC Porto) ou à Adil Rami, qui a retrouvé du temps de jeu avec son prêt à l'AC Milan. Laurent Koscielny et Raphaël Varane sont eux assurés de figurer dans la liste et formeront sans doute la charnière contre les Oranje.
A gauche, Gaël Clichy, la doublure de Patrice Evra, pourrait être menacé par le très offensif Monégasque Layvin Kurzawa (21 ans, 5 buts en L1), Lucas Digne étant trop peu utilisé au PSG pour pouvoir rejoindre l'équipe de France, alors que rien ne devrait bouger à droite (Debuchy, Sagna).
Au milieu, tout le monde est apte et Deschamps devrait battre le rappel des Bleus habituels (Matuidi, Pogba, Cabaye, Sissoko, Grenier, voire Mavuba).
Mais le technicien sera aussi attendu sur un terrain beaucoup plus glissant avec les cas Nasri et Abidal. Sur le plan sportif, tous deux ont perdu gros lors du barrage aller en Ukraine (défaite 2-0) et le sélectionneur n'avait pas hésité à se passer de leurs services au retour avec le succès que l'on sait.
Si Abidal a aggravé sa situation par des performances très limites avec Monaco, Nasri est très apprécié à Manchester City où il a été rapidement réintégré après son rétablissement à la suite d'une grave blessure au genou. Mais Deschamps est-il prêt à partir dans un long périple avec un joueur qui a défrayé la chronique par son comportement à l'Euro 2008 et l'Euro 2012 ?
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : «Garder le fil conducteur»
Un peu moins de quatre mois après l'exploit face à l'Ukraine en barrage retour, Didier Deschamps espère que ses joueurs afficheront la même implication et le même état d'esprit face aux Pays-Bas, mercredi, en amical.
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Le contexte sera évidemment différent du dernier match disputé par les Bleus au Stade de France. Mais pour les retrouvailles avec l’enceinte dionysienne et le public français, mercredi face aux Pays-Bas, Didier Deschamps attend de ses joueurs qu’ils soient dans la continuité du visage affiché le 19 novembre dernier face à l’Ukraine en barrage retour qualificatif au Mondial. «Même si ce n’est qu’un match amical, il faut être capable de garder le fil conducteur, a insisté le technicien. Dans l’implication et l’état d’esprit, il faut maintenir ce qu’on a fait le 19 novembre. Mais pas seulement mercredi. Après aussi. Et même surtout après…»
«Je suis aussi attentif à ceux qui ne sont pas là, mais qui sont susceptibles de rejoindre la liste le 23 mai» Dans cette logique, le sélectionneur a privilégié la notion de groupe, quitte à convoquer des éléments qui reviennent tout de juste de blessure tels que Franck Ribéry ou Mamadou Sakho. Seuls deux nouveaux joueurs se sont greffés à sa liste : Lucas Digne et Antoine Griezmann. Alors, à un peu plus de trois mois de la Coupe du monde, malheur aux absents ? «Je suis aussi attentif à ceux qui ne sont pas là, mais qui sont susceptibles de rejoindre la liste le 23 mai, a répondu le sélectionneur. D’ici là, on ne sait pas ce qui peut se passer. Il y a tellement d’éventualités…»
Dès lors, dans quelle mesure France – Pays-Bas peut-il influer sur les choix qu’il aura à faire d’ici le 2 juin, date limite à laquelle il doit communiquer à la FIFA les 23 joueurs qui iront au Mondial ? Cette rencontre amicale va-t-elle lui servir à trouver son onze type ou bien à bâtir sa liste ? «Un peu des deux, a-t-il évacué. En tout cas, à aucun moment, il n’y aura de match sanction pour qui que ce soit. Ce qui m’intéresse, c’est la valeur et le potentiel des joueurs. Ça nous donnera simplement des informations supplémentaires.» En espérant «qu’on soit bon sur le terrain, conclut Karim Benzema. Pour que le public nous suive». Et retrouver (un peu) la «magie» du 19 novembre.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Dd-garder-le-fil-conducteur/446268
Un peu moins de quatre mois après l'exploit face à l'Ukraine en barrage retour, Didier Deschamps espère que ses joueurs afficheront la même implication et le même état d'esprit face aux Pays-Bas, mercredi, en amical.
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Le contexte sera évidemment différent du dernier match disputé par les Bleus au Stade de France. Mais pour les retrouvailles avec l’enceinte dionysienne et le public français, mercredi face aux Pays-Bas, Didier Deschamps attend de ses joueurs qu’ils soient dans la continuité du visage affiché le 19 novembre dernier face à l’Ukraine en barrage retour qualificatif au Mondial. «Même si ce n’est qu’un match amical, il faut être capable de garder le fil conducteur, a insisté le technicien. Dans l’implication et l’état d’esprit, il faut maintenir ce qu’on a fait le 19 novembre. Mais pas seulement mercredi. Après aussi. Et même surtout après…»
«Je suis aussi attentif à ceux qui ne sont pas là, mais qui sont susceptibles de rejoindre la liste le 23 mai» Dans cette logique, le sélectionneur a privilégié la notion de groupe, quitte à convoquer des éléments qui reviennent tout de juste de blessure tels que Franck Ribéry ou Mamadou Sakho. Seuls deux nouveaux joueurs se sont greffés à sa liste : Lucas Digne et Antoine Griezmann. Alors, à un peu plus de trois mois de la Coupe du monde, malheur aux absents ? «Je suis aussi attentif à ceux qui ne sont pas là, mais qui sont susceptibles de rejoindre la liste le 23 mai, a répondu le sélectionneur. D’ici là, on ne sait pas ce qui peut se passer. Il y a tellement d’éventualités…»
Dès lors, dans quelle mesure France – Pays-Bas peut-il influer sur les choix qu’il aura à faire d’ici le 2 juin, date limite à laquelle il doit communiquer à la FIFA les 23 joueurs qui iront au Mondial ? Cette rencontre amicale va-t-elle lui servir à trouver son onze type ou bien à bâtir sa liste ? «Un peu des deux, a-t-il évacué. En tout cas, à aucun moment, il n’y aura de match sanction pour qui que ce soit. Ce qui m’intéresse, c’est la valeur et le potentiel des joueurs. Ça nous donnera simplement des informations supplémentaires.» En espérant «qu’on soit bon sur le terrain, conclut Karim Benzema. Pour que le public nous suive». Et retrouver (un peu) la «magie» du 19 novembre.
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : «La vérité, ce sera le15 juin»
Publié le 05/03/2014 à 03:48, Mis à jour le 05/03/2014 à 08:10 | 2
Didier Deschamps /photoAFP
Hier, Didier Deschamps a tenu à rappeler que, quel que soit le résultat du match de ce soir, le principal rendez-vous pour les Bleus sera le 15 juin avec le 1er match du Mondial face au Honduras.
Y aura-t-il des enjeux individuels sur ce match ?
«Ni plus ni moins. Vous allez être amené à faire une analyse individuelle et collective, comme moi je la ferai, je ne sais pas si ce sera la même. Mais les joueurs qui sont là, je les connais. On les suit avec notre staff en clubs. Il y aura une photographie à faire sur ce match-là mais pas sur la valeur et le potentiel des joueurs.»
A quel niveau se situent les Bleus, selon vous ?
«On a une équipe compétitive qui est capable de faire de très bonnes choses mais qui alterne aussi des choses beaucoup moins bonnes. Aujourd’hui, on fait partie des équipes qui ne peuvent pas prétendre à être favorites parce qu’il y a des équipes qui ont un vécu, ont des résultats depuis 4-5 ans largement supérieures à celles de la France.»
Griezmann a-t-il une chance d’aller au Brésil ?
«Aujourd’hui, je ne peux pas le dire, je ne sais pas ce qui peut se passer. Il est possible qu’il y soit oui mais je n’ai pas de certitudes. Il y a une phase d’apprentissage et ça ne se fait pas en 2-3 sélections.»
Que pensez-vous des Pays-Bas ?
«Ils ont un système bien défini et les joueurs s’adaptent comme le dit Van Gaal. C’est un 4-3-3 avec des latéraux qui participent beaucoup. Mais il y a eu pas mal de changements et c’est une équipe plus jeune que lors de la dernière compétition.»
Allez-vous donner en mai une liste de 23 plus 7 réservistes, pour éviter la mésaventure de 1998, ou une liste de 30?
«Cela fait partie de l’expérience que j’ai et qui va nourrir ma réflexion. Mais si vous me demandez ce que je vais faire, je ne vais pas répondre. Je réfléchis.»
Publié le 05/03/2014 à 03:48, Mis à jour le 05/03/2014 à 08:10 | 2
Didier Deschamps /photoAFP
Hier, Didier Deschamps a tenu à rappeler que, quel que soit le résultat du match de ce soir, le principal rendez-vous pour les Bleus sera le 15 juin avec le 1er match du Mondial face au Honduras.
Y aura-t-il des enjeux individuels sur ce match ?
«Ni plus ni moins. Vous allez être amené à faire une analyse individuelle et collective, comme moi je la ferai, je ne sais pas si ce sera la même. Mais les joueurs qui sont là, je les connais. On les suit avec notre staff en clubs. Il y aura une photographie à faire sur ce match-là mais pas sur la valeur et le potentiel des joueurs.»
A quel niveau se situent les Bleus, selon vous ?
«On a une équipe compétitive qui est capable de faire de très bonnes choses mais qui alterne aussi des choses beaucoup moins bonnes. Aujourd’hui, on fait partie des équipes qui ne peuvent pas prétendre à être favorites parce qu’il y a des équipes qui ont un vécu, ont des résultats depuis 4-5 ans largement supérieures à celles de la France.»
Griezmann a-t-il une chance d’aller au Brésil ?
«Aujourd’hui, je ne peux pas le dire, je ne sais pas ce qui peut se passer. Il est possible qu’il y soit oui mais je n’ai pas de certitudes. Il y a une phase d’apprentissage et ça ne se fait pas en 2-3 sélections.»
Que pensez-vous des Pays-Bas ?
«Ils ont un système bien défini et les joueurs s’adaptent comme le dit Van Gaal. C’est un 4-3-3 avec des latéraux qui participent beaucoup. Mais il y a eu pas mal de changements et c’est une équipe plus jeune que lors de la dernière compétition.»
Allez-vous donner en mai une liste de 23 plus 7 réservistes, pour éviter la mésaventure de 1998, ou une liste de 30?
«Cela fait partie de l’expérience que j’ai et qui va nourrir ma réflexion. Mais si vous me demandez ce que je vais faire, je ne vais pas répondre. Je réfléchis.»
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps: "On n'est pas plus favoris aujourd'hui"
Didier Deschamps avait toutes les raisons de se montrer satisfaits ce mercredi, sur la pelouse du Stade de France, à l'heure de commenter à chaud la belle victoire de l'équipe de France aux dépens des Pays-Bas (2-0). "C'est bien, ce n’est évident parce qu'il y avait une bonne équipe en face aussi. On a su faire ce qu'il fallait en première mi-temps, la deuxième était plus calme, il y avait moins de rythme, l'intensité a baissé. On n'a pas été mis en danger, si ce n’est sur une occasion en fin de match", soulignera au micro de TF1 le sélectionneur tricolore que ce succès face au vice-champion du monde 2010 n'incite certainement pas à verser dans une quelconque euphorie. "C’est bien de rester sur une dynamique positive et de gagner ici avant ce qui nous attend", reconnaît-il, avant de prévenir : "On n'était pas favoris avant (pour le Mondial), on ne l'est pas plus aujourd'hui. Par rapport à ce qu'elle a fait ces dernières années, cette équipe des Pays-Bas reste encore devant nous."
Didier Deschamps avait toutes les raisons de se montrer satisfaits ce mercredi, sur la pelouse du Stade de France, à l'heure de commenter à chaud la belle victoire de l'équipe de France aux dépens des Pays-Bas (2-0). "C'est bien, ce n’est évident parce qu'il y avait une bonne équipe en face aussi. On a su faire ce qu'il fallait en première mi-temps, la deuxième était plus calme, il y avait moins de rythme, l'intensité a baissé. On n'a pas été mis en danger, si ce n’est sur une occasion en fin de match", soulignera au micro de TF1 le sélectionneur tricolore que ce succès face au vice-champion du monde 2010 n'incite certainement pas à verser dans une quelconque euphorie. "C’est bien de rester sur une dynamique positive et de gagner ici avant ce qui nous attend", reconnaît-il, avant de prévenir : "On n'était pas favoris avant (pour le Mondial), on ne l'est pas plus aujourd'hui. Par rapport à ce qu'elle a fait ces dernières années, cette équipe des Pays-Bas reste encore devant nous."
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps a bien appris d'Aimé Jacquet qui avait écarté les potentiels elements perturbateurs avant la coupe du monde en 98 ! à l'epoque il a écartais des mecs qui aurait pu etre titulaire pour prendre des mecs peut etre moin bon mais avec une mentalité exemplaire pour faire vivre le groupe malgré qu'ils sont sur le banc !! Prendre un Lacazette ou un Thauvin maintenant serait du suicide les connaissant peu imaginons qu'ils n'acceptent pas d'etre sur le banc et mettent le bordel ! pareil pour Nasri ce mecs passe sa vie a s'excuser de ses conneries mdr ! Payet lui sera content d'etre sur le banc et au coté de benzema ribery pogba il haussera son niveau de jeu ! tu pourra meme lui demander de rentrer juste pour defendre et il fera le job ! Moussa Sissoko je l'aime pas non plus il y a meilleur mais voila pareil ! il jouera meme gardien et ralera jamais ! Le seul qu'il etait obligé de prendre c'est Griezman, il est trop fort et comme on le voit les jeunes francais de ligue1 sont de plus en plus snobé de part leur mentalité de merde !
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Griezmann-est-capable-de-faire-mieux/446875
Les bons points de Deschamps
Après la victoire contre les Pays-Bas (2-0), Didier Deschamps s'est penché sur les prestations de Griezmann, Mangala et Matuidi. Le sélectionneur des Bleus a distribué quelques bons points.
Griezmann : bien mais peut encore mieux faire
Didier Deschamps : « Ce n’est jamais évident une première sélection. Dans un monde idéal, j’aurais préféré qu’il ne débute pas. Car il y a ce côté émotionnel qui est là, qu’il faut gérer. Antoine a montré des choses intéressantes. Avec ce match, il va gagner en confiance. J’ai trouvé qu’il avait un peu de retenue. Bien qu’il ait énormément participé au jeu, il a souvent changé de position. Il a fait voir son répertoire. Avec un peu plus d’assurance, il est capable de faire mieux. »
Mangala n'est pas une surprise
Didier Deschamps : «En Uruguay (0-1), il avait commis une erreur face à Suarez. Là, cela s’est mieux passé que la première fois, alors qu’il avait Van Persie devant lui… C’est un joueur que je suis régulièrement. Pour moi, il n’est pas une surprise, même s’il doit sa titularisation au souci musculaire de Koscielny. Je n’avais pas d’inquiétude, Eliaquim évolue dans un grand club portugais et joue la Ligue des champions. Il fait partie de ces joueurs dont je considère qu’ils ont le potentiel pour être internationaux.»
Matuidi sait aussi marquer
Didier Deschamps : « Il est performant, il a du peps. En plus, il marque des buts, ce qui n’est pas sa qualité première. Je le charrie un peu... C’est un joueur qui a du volume, qui sait mettre de l’intensité et sait répéter des courses. Il est à un très haut niveau. Et les deux autres au milieu (Cabaye et Pogba), ils sont pas mal non plus. »
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Équipe de France. Deschamps : "Emballez-vous mais pas trop quand même"
France - 06 Mars
AFP
Après la convaincante victoire de la France face aux Pays-Bas en match amical, Didier Deschamps n'a pas manqué de féliciter et de souligner l'attitude positive de ses joueurs.
L'équipe de France de football a confirmé ses bonnes dispositions suite à la victoire en barrage contre l'Ukraine (3-0). Une dynamique que Didier Deschamps, le sélectionneur, est ravi de maintenir notamment grâce à la grande forme de Karim Benzema et Blaise Matuidi.
Qu'est-ce qui vous a le plus plu?
"Le résultat, la manière et l'attitude générale parce que c'est le ciment de tout. Vous savez ce qui s'est passé le 19 novembre (victoire 3-0 en barrage retour contre l'Ukraine, ndlr) ce n'était pas le même contexte mais il y avait la même envie de bien faire ensemble. On a été timides lors du premier quart d'heure mais on a su mettre de la vitesse et de la percussion pour prendre l'avantage. On a baissé en intensité en seconde période avec beaucoup de changements des deux côtés mais on était plus dans la gestion."
Benzema a encore prouvé sa grande forme...
"Il est dans la forme qu'il a avec le Real Madrid. Quand il est à ce niveau offensivement c'est très intéressant pour nous. Il y avait beaucoup de justesse, il est très adroit et il l'a été aujourd'hui avec de l'intensité dans les courses. Qu'il garde ce niveau. Sur son visage ça se voit, il est rayonnant car il est en confiance."
Le débat est clos avec Giroud?
"J'ai deux attaquants axiaux avec des qualités différentes. Karim a joué la majorité des matches et Olivier a montré aussi beaucoup de qualités, donc je répète ce que je dis, c'est évolutif. La forme de Karim est à un tel niveau que c'est très intéressant pour nous mais je ne condamne pas Olivier bien au contraire."
On peut s'emballer ou pas après ce match?
"Emballez-vous mais pas trop quand même. Il y avait une belle équipe des Pays-Bas mais il manquait un joueur, Robben, qui change pas mal de choses. J'avais aussi une équipe jeune mais j'ai dit aux joueurs qu'ils avaient un devoir. Ils ont déclenché une forte attente et c'est bien d'avoir maintenu ça. Il s'est écoulé 3 mois et demi depuis le 19 novembre, ce match-là ne va pas nous faire passer d'outsider en favori, mais maintenir la dynamique c'était important."
Qu'avez-vous pensé de Griezmann ?
"Ce n'est jamais évident une première sélection. Dans un monde idéal, j'aurais préféré qu'il ne débute pas parce qu'il y a un côté émotionnel. Il a fait des choses intéressantes. Il y avait un peu de retenue mais il a participé énormément à l'animation offensive en changeant de position avec Valbuena et Benzema. Il a fait voir son répertoire mais il est capable avec plus d'assurance de faire mieux."
Matuidi semble lui indispensable au milieu...
"Il a du peps hein. En plus il marque des buts. En terme de volume, d'intensité et de répétition des courses, il est à un très haut niveau. Et les deux autres au milieu (Pogba et Cabaye, ndlr) c'est pas mal non plus."
France - 06 Mars
Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France de football | AFP
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AFP
Après la convaincante victoire de la France face aux Pays-Bas en match amical, Didier Deschamps n'a pas manqué de féliciter et de souligner l'attitude positive de ses joueurs.
L'équipe de France de football a confirmé ses bonnes dispositions suite à la victoire en barrage contre l'Ukraine (3-0). Une dynamique que Didier Deschamps, le sélectionneur, est ravi de maintenir notamment grâce à la grande forme de Karim Benzema et Blaise Matuidi.
Qu'est-ce qui vous a le plus plu?
"Le résultat, la manière et l'attitude générale parce que c'est le ciment de tout. Vous savez ce qui s'est passé le 19 novembre (victoire 3-0 en barrage retour contre l'Ukraine, ndlr) ce n'était pas le même contexte mais il y avait la même envie de bien faire ensemble. On a été timides lors du premier quart d'heure mais on a su mettre de la vitesse et de la percussion pour prendre l'avantage. On a baissé en intensité en seconde période avec beaucoup de changements des deux côtés mais on était plus dans la gestion."
Benzema a encore prouvé sa grande forme...
"Il est dans la forme qu'il a avec le Real Madrid. Quand il est à ce niveau offensivement c'est très intéressant pour nous. Il y avait beaucoup de justesse, il est très adroit et il l'a été aujourd'hui avec de l'intensité dans les courses. Qu'il garde ce niveau. Sur son visage ça se voit, il est rayonnant car il est en confiance."
Le débat est clos avec Giroud?
"J'ai deux attaquants axiaux avec des qualités différentes. Karim a joué la majorité des matches et Olivier a montré aussi beaucoup de qualités, donc je répète ce que je dis, c'est évolutif. La forme de Karim est à un tel niveau que c'est très intéressant pour nous mais je ne condamne pas Olivier bien au contraire."
On peut s'emballer ou pas après ce match?
"Emballez-vous mais pas trop quand même. Il y avait une belle équipe des Pays-Bas mais il manquait un joueur, Robben, qui change pas mal de choses. J'avais aussi une équipe jeune mais j'ai dit aux joueurs qu'ils avaient un devoir. Ils ont déclenché une forte attente et c'est bien d'avoir maintenu ça. Il s'est écoulé 3 mois et demi depuis le 19 novembre, ce match-là ne va pas nous faire passer d'outsider en favori, mais maintenir la dynamique c'était important."
Qu'avez-vous pensé de Griezmann ?
"Ce n'est jamais évident une première sélection. Dans un monde idéal, j'aurais préféré qu'il ne débute pas parce qu'il y a un côté émotionnel. Il a fait des choses intéressantes. Il y avait un peu de retenue mais il a participé énormément à l'animation offensive en changeant de position avec Valbuena et Benzema. Il a fait voir son répertoire mais il est capable avec plus d'assurance de faire mieux."
Matuidi semble lui indispensable au milieu...
"Il a du peps hein. En plus il marque des buts. En terme de volume, d'intensité et de répétition des courses, il est à un très haut niveau. Et les deux autres au milieu (Pogba et Cabaye, ndlr) c'est pas mal non plus."
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps avec les Enfoirés (vidéo)
7/03 14h20 - Football http://sport24.lefigaro.fr/football/equipe-de-france/fil-info/deschamps-avec-les-enfoires-video-683434
Le sélectionneur des Bleus a fait une apparition remarquée dans le prochain spectacle des Enfoirés, le tout sur un rythme de... samba ! Découvrez un extrait du show en avant-première.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : «Benzema est en très grande forme»
Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a tressé des lauriers à Karim Benzema, qui réalise une des meilleures saisons de sa carrière avec le Real Madrid et a été buteur lors du Clasico dimanche (3-4).
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Didier Deschamps n'est pas surpris par les prestations de Karim Benzema. (L'Equipe)
«Karim Benzema est en très grande forme à l'image de son équipe même si dimanche, ils ont été malheureux avec ce résultat» et cette défaite (3-4) contre le FC Barcelone lors du Clasico, a déclaré lundi Didier Deschamps, dans le Club Liza sur RTL. Le sélectionneur des Bleus n’est pas du tout étonné par l’excellente saison réalisée par son avant-centre, auteur d’un doublé contre les Barcelonais. «Karim a toujours eu un potentiel important, il l'a plus ou moins exprimé. Il est dans une condition athlétique très très bonne, il est en pleine confiance et a retrouvé son efficacité devant le but. Donc tant mieux s'il arrive à se maintenir à ce niveau avec son club et pour ce qui nous attend au mois de juin.» La Coupe du monde au Brésil qu'il ne veut pas «galvauder». «On va y aller pour aller le plus loin possible.»
«C'est un grand professionnel, qui accepte et comprend» Didier Deschamps a également défendu son joueur qui «dégage parfois une image qui n'est pas du tout la réalité». «C'est un grand professionnel, qui accepte et comprend» les décisions de ses entraîneurs, a assuré l’ancien entraîneur de l’OM. Le barrage retour contre l'Ukraine, «un moment très fort, avec beaucoup d'émotions, de spontanéité et de joie», a également été «très important» pour Benzema. «Il est passé par d'autres moments plus compliqués qui lui ont servi», notamment cette longue période de disette avec les Bleus et la concurrence avec Olivier Giroud. Une situation qui n’est «jamais évidente» à gérer, selon DD, «parce que quand je donne à l'un, j'enlève forcément à l'autre. Mais je suis resté dans une logique sportive. Ensemble ils peuvent amener des choses à cette équipe...»
Lors de cette interview, le sélectionneur des Bleus a également évoqué le cas Eric Abidal, qu’il n’avait pas retenu pour le match amical contre les Pays-Bas (2-0). «Le problème, c'est qu’il ne joue pas depuis un mois.» Et celui de Mamadou Sakho, qui cire le banc de Liverpool. «Il faut quand même qu'il ait du temps de jeu. Mais je ne suis plus dans la forme du moment, je suis plus sur le potentiel du joueur.» «A valeur égale, si j'ai le choix entre un joueur plus âgé et un joueur jeune, je privilégierais le jeune dans l'optique de ce qui nous attend avec l'Euro 2016», a-t-il également indiqué.
Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a tressé des lauriers à Karim Benzema, qui réalise une des meilleures saisons de sa carrière avec le Real Madrid et a été buteur lors du Clasico dimanche (3-4).
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Didier Deschamps n'est pas surpris par les prestations de Karim Benzema. (L'Equipe)
«Karim Benzema est en très grande forme à l'image de son équipe même si dimanche, ils ont été malheureux avec ce résultat» et cette défaite (3-4) contre le FC Barcelone lors du Clasico, a déclaré lundi Didier Deschamps, dans le Club Liza sur RTL. Le sélectionneur des Bleus n’est pas du tout étonné par l’excellente saison réalisée par son avant-centre, auteur d’un doublé contre les Barcelonais. «Karim a toujours eu un potentiel important, il l'a plus ou moins exprimé. Il est dans une condition athlétique très très bonne, il est en pleine confiance et a retrouvé son efficacité devant le but. Donc tant mieux s'il arrive à se maintenir à ce niveau avec son club et pour ce qui nous attend au mois de juin.» La Coupe du monde au Brésil qu'il ne veut pas «galvauder». «On va y aller pour aller le plus loin possible.»
«C'est un grand professionnel, qui accepte et comprend» Didier Deschamps a également défendu son joueur qui «dégage parfois une image qui n'est pas du tout la réalité». «C'est un grand professionnel, qui accepte et comprend» les décisions de ses entraîneurs, a assuré l’ancien entraîneur de l’OM. Le barrage retour contre l'Ukraine, «un moment très fort, avec beaucoup d'émotions, de spontanéité et de joie», a également été «très important» pour Benzema. «Il est passé par d'autres moments plus compliqués qui lui ont servi», notamment cette longue période de disette avec les Bleus et la concurrence avec Olivier Giroud. Une situation qui n’est «jamais évidente» à gérer, selon DD, «parce que quand je donne à l'un, j'enlève forcément à l'autre. Mais je suis resté dans une logique sportive. Ensemble ils peuvent amener des choses à cette équipe...»
Lors de cette interview, le sélectionneur des Bleus a également évoqué le cas Eric Abidal, qu’il n’avait pas retenu pour le match amical contre les Pays-Bas (2-0). «Le problème, c'est qu’il ne joue pas depuis un mois.» Et celui de Mamadou Sakho, qui cire le banc de Liverpool. «Il faut quand même qu'il ait du temps de jeu. Mais je ne suis plus dans la forme du moment, je suis plus sur le potentiel du joueur.» «A valeur égale, si j'ai le choix entre un joueur plus âgé et un joueur jeune, je privilégierais le jeune dans l'optique de ce qui nous attend avec l'Euro 2016», a-t-il également indiqué.
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Quand Deschamps recadre Brandao
Il y a deux semaines, l'attaquant brésilien de Saint-Etienne, Brandão, affirmait son désir de participer à la Coupe du Monde dans son pays natal, avec l'Equipe de France. Brandao est sur le point d'obtenir la nationalité française. Jamais appelé avec la selacão, il serait éligible à l'Equipe de France.
Cependant, le sélectionneur Didier Deschamps a refroidi les ardeurs de Brandao hier au micro de RTL. Il loue les déclarations de son ancien joueur à l'Olympique de Marseille mais ne compte pas vraiment sur lui : "C'est beau d'avoir un joueur étranger comme ça qui déclare sa flamme. Mais de là à être sélectionné, la route est longue". Les quatres buts en 21 matches de Brandao cette saison ne semblent pas avoir convaincu.
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
''Je privilégierai le jeune''
Deschamps veut faire confiance aux jeunes, mais pas que...
Par la rédaction
Publié le 24 mars 2014 à 21h47
Mis à jour le 24 mars 2014 à 23h16
Didier Deschamps a fait le point sur l’équipe de France lundi soir sur RTL, à moins de 80 jours du début du Mondial brésilien. Le sélectionneur des Bleus, s’il ne veut "pas galvauder la Coupe du monde", a confié qu’il allait aussi en profiter pour préparer l’Euro 2016: "A valeur égale, si j’ai le choix, je privilégierai le jeune."
Le compte à rebours est lancé. Alors que la Coupe du monde brésilienne va débuter dans moins de 80 jours, le temps va commencer à presser pour les sélectionneurs des pays qualifiés, qui ont jusqu’au 13 mai pour communiquer leur liste de 30 joueurs, avant celle des 23 le 2 juin. Interrogé lundi soir sur RTL par son ancien coéquipier chez les Bleus Bixente Lizarazu, Didier Deschamps a reconnu qu’il n’y avait "pas de bonne solution dans ces situations. Je vais prendre la moins mauvaise. Et éliminer, ça ne fait jamais plaisir."
Le sélectionneur tricolore, qui avait déclaré, avant le match amical face aux Pays-Bas, avoir déjà "une vingtaine de noms" de sa liste finale, s’est ensuite fait plus précis: "J’ai dit que j’avais une vingtaine de noms en tête, et on a tout de suite pensé qu’ils étaient vingt… Mais ça peut être une petite vingtaine, qui commence à 17, 18 !" Une liste où le premier critère de sélection sera évidemment sportif, même si "d’autres critères rentrent en ligne de compte. On part pour six semaines, ce n’est pas comme un match amical ou une double confrontation. On ne va pas prendre les meilleurs à chaque poste mais faire un groupe pour aller le plus loin possible dans la compétition, en trouvant un juste équilibre entre l’expérience et la jeunesse."
Et cette jeunesse, il compte bien continuer à s’appuyer dessus: "Depuis deux ans, j’en ai incorporé des jeunes (Varane, Pogba, Mangala, Grenier, Griezmann, ndlr). Et à valeur égale, si j’ai le choix, je privilégierai le jeune dans l’optique de l’Euro 2016. Après, je ne veux pas galvauder la Coupe du monde mais aller le plus loin possible. Et mettre que des jeunes tous ensemble, ça ne serait pas leur rendre service. (Paul) Pogba est passé par une étape qui nous a coûté cher, et son carton rouge contre l’Espagne il ne le prendrait pas aujourd’hui."
"Si Sakho ne joue pas du tout..."
L’ancien entraîneur de l’OM, qui a également évoqué les soucis marseillais ou le désir de Brandao d’évoluer avec les Bleus, a aussi fait le point sur la forme des uns et des autres, à commencer par celle de Karim Benzema, double buteur dimanche soir lors du clasico perdu par le Real Madrid (3-4): "Il est en très grande forme. Le potentiel, il l’a toujours eu. Et le voir à ce niveau de performance, très affuté et avec le sourire, c’est très bien."
En défense, Eric Abidal, non retenu face aux Néerlandais et en souffrance à Monaco, semble avoir laissé passer le train bleu, même si Deschamps a refusé de se montrer définitif. "Il est revenu de nulle part et il a beaucoup de caractère et de volonté. Maintenant, ça fait plus d’un mois qu’«Abi» n’a pas été actif, le plus important pour lui est de retrouver l’actualité terrain." De retour de blessure avec Liverpool, Mamadou Sakho, héros de la qualification face à l’Ukraine, semble lui disposer de beaucoup plus de latitude, même si "il faut quand même qu’il ait du temps de jeu. S’il ne joue pas du tout, ça va être problématique. Mais «Mamad» revient d’une longue blessure, il va rentrer. Après, je suis plus sur le potentiel des joueurs, ce qu’ils sont capables de faire. Et je préfère qu’ils soient dans des gros clubs, habitués au haut niveau et à la concurrence que dans des clubs pépères où ils sont assurés de jouer toutes les semaines."
Deschamps veut faire confiance aux jeunes, mais pas que...
Par la rédaction
Publié le 24 mars 2014 à 21h47
Mis à jour le 24 mars 2014 à 23h16
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Didier Deschamps a fait le point sur l’équipe de France lundi soir sur RTL, à moins de 80 jours du début du Mondial brésilien. Le sélectionneur des Bleus, s’il ne veut "pas galvauder la Coupe du monde", a confié qu’il allait aussi en profiter pour préparer l’Euro 2016: "A valeur égale, si j’ai le choix, je privilégierai le jeune."
Le compte à rebours est lancé. Alors que la Coupe du monde brésilienne va débuter dans moins de 80 jours, le temps va commencer à presser pour les sélectionneurs des pays qualifiés, qui ont jusqu’au 13 mai pour communiquer leur liste de 30 joueurs, avant celle des 23 le 2 juin. Interrogé lundi soir sur RTL par son ancien coéquipier chez les Bleus Bixente Lizarazu, Didier Deschamps a reconnu qu’il n’y avait "pas de bonne solution dans ces situations. Je vais prendre la moins mauvaise. Et éliminer, ça ne fait jamais plaisir."
Le sélectionneur tricolore, qui avait déclaré, avant le match amical face aux Pays-Bas, avoir déjà "une vingtaine de noms" de sa liste finale, s’est ensuite fait plus précis: "J’ai dit que j’avais une vingtaine de noms en tête, et on a tout de suite pensé qu’ils étaient vingt… Mais ça peut être une petite vingtaine, qui commence à 17, 18 !" Une liste où le premier critère de sélection sera évidemment sportif, même si "d’autres critères rentrent en ligne de compte. On part pour six semaines, ce n’est pas comme un match amical ou une double confrontation. On ne va pas prendre les meilleurs à chaque poste mais faire un groupe pour aller le plus loin possible dans la compétition, en trouvant un juste équilibre entre l’expérience et la jeunesse."
Et cette jeunesse, il compte bien continuer à s’appuyer dessus: "Depuis deux ans, j’en ai incorporé des jeunes (Varane, Pogba, Mangala, Grenier, Griezmann, ndlr). Et à valeur égale, si j’ai le choix, je privilégierai le jeune dans l’optique de l’Euro 2016. Après, je ne veux pas galvauder la Coupe du monde mais aller le plus loin possible. Et mettre que des jeunes tous ensemble, ça ne serait pas leur rendre service. (Paul) Pogba est passé par une étape qui nous a coûté cher, et son carton rouge contre l’Espagne il ne le prendrait pas aujourd’hui."
"Si Sakho ne joue pas du tout..."
L’ancien entraîneur de l’OM, qui a également évoqué les soucis marseillais ou le désir de Brandao d’évoluer avec les Bleus, a aussi fait le point sur la forme des uns et des autres, à commencer par celle de Karim Benzema, double buteur dimanche soir lors du clasico perdu par le Real Madrid (3-4): "Il est en très grande forme. Le potentiel, il l’a toujours eu. Et le voir à ce niveau de performance, très affuté et avec le sourire, c’est très bien."
En défense, Eric Abidal, non retenu face aux Néerlandais et en souffrance à Monaco, semble avoir laissé passer le train bleu, même si Deschamps a refusé de se montrer définitif. "Il est revenu de nulle part et il a beaucoup de caractère et de volonté. Maintenant, ça fait plus d’un mois qu’«Abi» n’a pas été actif, le plus important pour lui est de retrouver l’actualité terrain." De retour de blessure avec Liverpool, Mamadou Sakho, héros de la qualification face à l’Ukraine, semble lui disposer de beaucoup plus de latitude, même si "il faut quand même qu’il ait du temps de jeu. S’il ne joue pas du tout, ça va être problématique. Mais «Mamad» revient d’une longue blessure, il va rentrer. Après, je suis plus sur le potentiel des joueurs, ce qu’ils sont capables de faire. Et je préfère qu’ils soient dans des gros clubs, habitués au haut niveau et à la concurrence que dans des clubs pépères où ils sont assurés de jouer toutes les semaines."
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
OM-Deschamps: "Triste pour les vrais supporters"
Battu à domicile par Rennes samedi (0-1), l’OM reste sur trois défaites et un nul lors des quatre dernières journées de Ligue 1, et voit les places européennes s’éloigner. Une situation qui attriste son ancien entraîneur Didier Deschamps, qui a rapidement évoqué le sujet à l’antenne de RTL. "L’OM, j’ai tourné la page et ça n’a pas été facile. J’évite de m’exprimer sur la vie des clubs, et sur celui-là un peu plus, a-t-il d’abord déclaré. La seule chose que je peux dire, je suis triste pour les vrais supporters, ceux qui aiment vraiment ce club et doivent souffrir en ce moment."
Battu à domicile par Rennes samedi (0-1), l’OM reste sur trois défaites et un nul lors des quatre dernières journées de Ligue 1, et voit les places européennes s’éloigner. Une situation qui attriste son ancien entraîneur Didier Deschamps, qui a rapidement évoqué le sujet à l’antenne de RTL. "L’OM, j’ai tourné la page et ça n’a pas été facile. J’évite de m’exprimer sur la vie des clubs, et sur celui-là un peu plus, a-t-il d’abord déclaré. La seule chose que je peux dire, je suis triste pour les vrais supporters, ceux qui aiment vraiment ce club et doivent souffrir en ce moment."
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Equipe de France : Deschamps devrait limiter l’accès des joueurs aux réseaux sociaux
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Publié le 26/03/2014 à 07h41 , modifié le 26/03/2014 à 07h53 par
Frédéric Laharie
Le sélectionneur des Bleus va tenir compte de l'évolution des moyens de communication pendant la Coupe du Monde au Brésil (12 juin au 13 juillet)
© Photo
AFP FRANCK FIFE
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P
our plaisanter, il dit qu'il va ouvrir un compte twitter et indiquer « abonné absent ». Didier Deschamps le reconnaît, il n'est pas un « geek », les réseaux sociaux lui sont assez étrangers.
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Mais le sélectionneur de l'équipe de France sait qu'il doit s'adapter à son époque. Et que les comptes Facebook ou Twitter sont désormais un moyen de communication officiels pour les joueurs envers le grand public. Récemment par exemple, Olivier Giroud épinglé par les tabloïds anglais pour une affaire d'adultère s'est excusé auprès de son club, de ses supporters et… de sa femme via twitter.
Même démarche de la part du défenseur de Monaco Eric Abidal qui a quitté le stade Louis II dimanche sans attendre le match contre Lille après avoir appris qu'il n'avait pas été retenu par son entraîneur Claudio Rianeri.
Pour la Coupe du Monde au Brésil, Deschamps a prévu de prendre ses dispositions. Lors de l'interview accordée mardi après-midi à « Sud Ouest » et à sept autres titres de la presse régionale au siège de la FFF à Paris, le sélectionneur français a averti qu'il y aurait « forcément des dispositions » durant le Mondial au Brésil. « Il y a du bien dans les réseaux sociaux mais c'est aussi une source de soucis. Même si je sais qu'il est difficile, de nos jours, d'être totalement imperméables à ce qui se passe, et se dit, à l'extérieur ».
Dans ce long entretien, Deschamps est aussi revenu sur le barrage de qualification des Bleus, renversants contre l'Ukraine (0-2, 3-0) : « ça change leur vie, leur histoire par rapport au maillot de l'équipe de France, qui était négative mis à part les trois qui étaient là en 2006 ».
Cela renverse aussi l'image qu'a le grand public des footballeurs : « Ces images, ces sourires ont remplacé tous les sourires. Les gens ont pu se dire : ce n'est pas eux. Et si c'est les mêmes ».
Il a également longuement détaillé sa manière de choisir la liste des 23 sélectionnés pour le Mondial, qu'il devra annoncer au plus tard le 2 juin, la préparation et les objectifs des Bleus au Brésil.
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Publié le 26/03/2014 à 07h41 , modifié le 26/03/2014 à 07h53 par
Frédéric Laharie
Le sélectionneur des Bleus va tenir compte de l'évolution des moyens de communication pendant la Coupe du Monde au Brésil (12 juin au 13 juillet)
© Photo
AFP FRANCK FIFE
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P
our plaisanter, il dit qu'il va ouvrir un compte twitter et indiquer « abonné absent ». Didier Deschamps le reconnaît, il n'est pas un « geek », les réseaux sociaux lui sont assez étrangers.
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Mais le sélectionneur de l'équipe de France sait qu'il doit s'adapter à son époque. Et que les comptes Facebook ou Twitter sont désormais un moyen de communication officiels pour les joueurs envers le grand public. Récemment par exemple, Olivier Giroud épinglé par les tabloïds anglais pour une affaire d'adultère s'est excusé auprès de son club, de ses supporters et… de sa femme via twitter.
Même démarche de la part du défenseur de Monaco Eric Abidal qui a quitté le stade Louis II dimanche sans attendre le match contre Lille après avoir appris qu'il n'avait pas été retenu par son entraîneur Claudio Rianeri.
Pour la Coupe du Monde au Brésil, Deschamps a prévu de prendre ses dispositions. Lors de l'interview accordée mardi après-midi à « Sud Ouest » et à sept autres titres de la presse régionale au siège de la FFF à Paris, le sélectionneur français a averti qu'il y aurait « forcément des dispositions » durant le Mondial au Brésil. « Il y a du bien dans les réseaux sociaux mais c'est aussi une source de soucis. Même si je sais qu'il est difficile, de nos jours, d'être totalement imperméables à ce qui se passe, et se dit, à l'extérieur ».
Dans ce long entretien, Deschamps est aussi revenu sur le barrage de qualification des Bleus, renversants contre l'Ukraine (0-2, 3-0) : « ça change leur vie, leur histoire par rapport au maillot de l'équipe de France, qui était négative mis à part les trois qui étaient là en 2006 ».
Cela renverse aussi l'image qu'a le grand public des footballeurs : « Ces images, ces sourires ont remplacé tous les sourires. Les gens ont pu se dire : ce n'est pas eux. Et si c'est les mêmes ».
Il a également longuement détaillé sa manière de choisir la liste des 23 sélectionnés pour le Mondial, qu'il devra annoncer au plus tard le 2 juin, la préparation et les objectifs des Bleus au Brésil.
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Interview de Didier Deschamps : « Ça change leur vie »
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Publié le 26/03/2014 à 06h00 , modifié le 26/03/2014 à 08h03 par
frédéric laharie
De la qualification en barrage contre l’Ukraine à la préparation de la Coupe du monde, le sélectionneur Didier Deschamps trace la route des Bleus jusqu’au Brésil.
Il reste un peu plus de deux mois à Didier Deschamps pour choisir ses joueurs qui participeront au Mondial brésilien. © Photo
photo afp
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I
l est apparu décontracté et affûté : « Avec mon staff, on se fait notre propre préparation ». Didier Deschamps a reçu la presse régionale lundi après-midi au siège parisien de la FFF. 1 h 45 d'un discours dense, intéressant et pragmatique. Les coulisses de l'exploit en barrage De Kiev à Saint-Denis « À Kiev, en barrage, l'Ukraine a joué pour se qualifier, elle nous a livré un véritable combat pour lequel on n'était pas prêt. Ma première intervention a eu lieu avant l'entraînement du lendemain (le samedi NDLR) où l'essentiel est de faire un constat réaliste, froid, avec des mots et des intonations (il sourit)? pas ceux que j'ai aujourd'hui face à vous. Puis il a fallu basculer, ne pas seulement se dire que c'est possible mais, chacun dans sa tête : on va le faire ! ». La marche de Jamel « Le dimanche, traditionnellement la journée un peu ludique entre les deux matches, j'avais prévu la projection de la « La marche ». Jamel avec ses mots, son personnage, l'histoire du film (1), et sa conviction profonde qu'on allait se qualifier, a été positif. Le président (Noël Le Graët) a aussi eu...
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Publié le 26/03/2014 à 06h00 , modifié le 26/03/2014 à 08h03 par
frédéric laharie
De la qualification en barrage contre l’Ukraine à la préparation de la Coupe du monde, le sélectionneur Didier Deschamps trace la route des Bleus jusqu’au Brésil.
Il reste un peu plus de deux mois à Didier Deschamps pour choisir ses joueurs qui participeront au Mondial brésilien. © Photo
photo afp
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l est apparu décontracté et affûté : « Avec mon staff, on se fait notre propre préparation ». Didier Deschamps a reçu la presse régionale lundi après-midi au siège parisien de la FFF. 1 h 45 d'un discours dense, intéressant et pragmatique. Les coulisses de l'exploit en barrage De Kiev à Saint-Denis « À Kiev, en barrage, l'Ukraine a joué pour se qualifier, elle nous a livré un véritable combat pour lequel on n'était pas prêt. Ma première intervention a eu lieu avant l'entraînement du lendemain (le samedi NDLR) où l'essentiel est de faire un constat réaliste, froid, avec des mots et des intonations (il sourit)? pas ceux que j'ai aujourd'hui face à vous. Puis il a fallu basculer, ne pas seulement se dire que c'est possible mais, chacun dans sa tête : on va le faire ! ». La marche de Jamel « Le dimanche, traditionnellement la journée un peu ludique entre les deux matches, j'avais prévu la projection de la « La marche ». Jamel avec ses mots, son personnage, l'histoire du film (1), et sa conviction profonde qu'on allait se qualifier, a été positif. Le président (Noël Le Graët) a aussi eu...
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps annoncera 30 noms le 13 mai
Il avait botté en touche à la veille du match amical contre les Pays-Bas. Dans un entretien accordé au Monde, Didier Deschamps a levé le voile sur la manière dont il procédera pour annoncer les 23 joueurs qui seront finalement retenus pour la Coupe du monde au Brésil. "Le 13 mai, je vais annoncer 30noms", a assuré le sélectionneur, conscient qu'il fera déjà à cette occasion de nombreux déçus. "Il y aura peut-être 50 ou 100 déçus. Je le sais. Mais, c'est mon boulot, ma responsabilité de faire des choix. C'est le côté un peu négatif, mais je l'assume. Je vais faire plus de malheureux que d'heureux." Le patron des Bleus aura ensuite jusqu'au 2 juin pour donner sa liste définitive qui ne sera composée que de 23 joueurs. Sept joueurs quitteront alors le groupe France avant de monter dans l'avion pour le Brésil. Reste à savoir comment "DD" procédera pour leur annoncer. "Je ne vais pas vous dire ça aujourd'hui. La chose dont je suis convaincu, c'est qu'il n'y a pas LA bonne solution. Je vais faire en sorte de choisir la moins mauvaise à mes yeux", a répondu le sélectionneur qui marchera donc dans les pas de ses prédécesseurs, Aimé Jacquet en 2008 et Raymond Domenech en 2008 (avant l'Euro) et en 2010, qui avaient procédé de la même manière.
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
"Onpeut avoir
des ambitions DIDIER DESCHAMPS Si lesBleus doivent évidemment
d’abordpasser le 1er tour auMondial, ils ne partentbattus
contre personne. Rencontre Le sélectionneur des Bleus a reçu la presse lundi pour faire un point sur les objectifs de l’équipe de France à un peu plus de deux mois du Mondial 2014.
"KarimBenzema a
toujours été attaché
à l’équipe de France"
"À niveau égal,
je favoriserai le jeune
pour préparer l’avenir
"Un jour viendra
où 1998 ne voudra
plus dire grand-chose
des ambitions DIDIER DESCHAMPS Si lesBleus doivent évidemment
d’abordpasser le 1er tour auMondial, ils ne partentbattus
contre personne. Rencontre Le sélectionneur des Bleus a reçu la presse lundi pour faire un point sur les objectifs de l’équipe de France à un peu plus de deux mois du Mondial 2014.
"KarimBenzema a
toujours été attaché
à l’équipe de France"
"À niveau égal,
je favoriserai le jeune
pour préparer l’avenir
"Un jour viendra
où 1998 ne voudra
plus dire grand-chose
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Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Lundi 24 mars 2014, 16h15 au siège de
la FFF, boulevard de Grenelle à Paris.
Didier Deschamps reçoit. Ce sont ses
deux jours médias. Il vient d’ailleurs de recevoir
"OGlobo", la télé brésilienne. Le sélectionneur
des Bleus est décontracté, assisté
de Philippe Tournon, à ceposte de relations
avec la presse depuis 1984 (avec
une interruption sous Domenech). Il n’y a
pas de magnétophone pour vérifier que
l’on rapporte bien les propos de "DD", lequel
ne consulte pas sa montre. Aux 90 minutes
d’entretien prévues, l’ancien entraîneur
de l’OM ajoutera un quart de prolongation.
Tout naturellement…
Quatre mois après les barrages
qui ont qualifié la France,
on se demande encore comment
les Bleus ont été transformés
du tout au tout, par un coaching
gagnant. Le sélectionneur
revient sur ces quatre
jours qui ont changé l’équipe
nationale.
"L’Ukraine a joué l’aller pour
se qualifier, et nous, nous pensions
qu’il y avait un match retour,
que sur le papier, nous
étions plus forts. Mais pas prêts
au combat. Je n’entrerai pas
dans les détails, mais ma première
intervention a été le samedi,
un constat réaliste, même froid.
A v e c d e s m o t s e t d e s
intonations… qui ne sont pas les
mêmes que celles que j’emploie
aujourd’hui devant vous…
"Après, il fallait se dire : ’On
va le faire’ et non pas ’On peut’.
Pas simple, ça relevait de
l’exploit. Je me doutais qu’avec
deux matches en quatre jours, je
serais amené à mettre de la fraîcheur.
J’ai pris rapidement mes
options, de jeu et de joueurs.
Ceux qui devaient jouer, l’ont appris
au plus tard le lundi. J’avais
dit qu’il faudrait faire deux
grands matches ; nous en avons
accompli un très moyen et un
très très grand. En faisant match
nul à Kiev, nous n’aurions pas
joué au retour dans ce contexte
qui a favorisé, incité à l’exploit.
Donc, le dimanche, nous avons
évacué, le président a parlé sur
le fond, évoqué la nation, puis
nous avons vu le film, "La marche"
avec Djamel Debbouze, qui
nous a dit sa foi en la qualification;
un ensemble de choses
pour nous mettre en condition.
"Cette performance a changé
leur vie, leur histoire individuelle.
À de rares exceptions près, le
lien qu’ils avaient avec ce
maillot bleu était négatif. Ils
avaient besoin de sentir le poids
de ce maillot, l’importance qu’il
avait pour les gens. Ils ont joué
aussi pour leurs familles, leurs
amis, ceux qui les défendent
dans les mauvais moments. Ils
pouvaient faire leur fierté.
"Personnellement, j’ai pris
énormément de plaisir entre les
deux matches contre l’Ukraine
parce que j’estime que je suis allé
puiser dans ce qui est
l’essence même de mon métier.
Utiliser les ressorts psychologiques,
aller au plus profond, avoir
des discussions inhabituelles
dans un contexte extrême. Mais
le mérite le plus important revient
aux joueurs, bien évidemment."
À Paris, M.A.
❚ Cette qualification a-t-elle
changé les joueurs ? Sont-ils devenus
des gagnants ?
Ils ont confiance en eux, ils
jouent dans des grands clubs.
C’est plutôt l’image que l’on
pouvait avoir d’eux qui a changé.
Qu’ils aient spontanément
chanté "La Marseillaise", agité
des drapeaux français, ça a pu
conduire les gens à se dire :
"Mais ce n’est pas eux, pas les
mêmes !" Et si, ce sont les mêmes
!Mais ils ont pris conscience
de ce que c’était que de porter
ce maillot, et vous le savez
bien à Marseille, où le poids du
maillot est important. Ceux qui
ne connaissent pas ça peuvent
en rire, mais il y a certains
maillots plus lourds à porter
que d’autres. Celui de l’équipe
de France est le plus lourd.
Alors, ces scènes de joie, debonheur,
remplacent tous les discours.
❚ K a r i m B e n zema e s t
l’exemple du joueur transformé.
Il était resté des heures sans
marquer en bleu, et depuis, il a
grandi…
O u i . Ç a l ui a p e r m i s
d’enchaîner. Une question de
confiance. J’avais eu des discussions
avec lui, parce que j’ai été
amenéànepas l’aligner sans remettre
en cause son potentiel.
Tel qu’il a été contre les
Pays-Bas ou avec son club, il est
rayonnant, expressif. Chaque
joueur a sa personnalité,
l’image véhiculée ne correspond
pas toujours à la réalité et
c’est son cas. Il a sa part de responsabi
l i t é , mai s c ’ e s t
quelqu’un qui a toujours été attaché
à l’équipe de France.
❚ Pensez-vous qu’il y a encore
un potentiel insoupçonné à aller
tirer vers le haut ?
Pas insoupçonné, mais on peut
toujours faire mieux. Déjà
qu’ils maintiennent ce qu’ils
ont fait…Et c’est toute la difficulté
: être performants dès le
premiermatch sur unephase finale
de coupe dumonde, après
avoir beaucoup joué au cours
de la saison.
❚ Avez-vous été surpris par
l’accueil du public contre les
Pays-Bas ?
Surpris, non, mais cela fait plaisir,
quand on est arrivé, à
l’échauffement. On n’est pas à
l’abri, mais c’estànous. Lemaître
mot contre les Pays-Bas
était de raviver cette flamme et
de la maintenir. Après, il faut le
gagner le match, parce que si
on gagne, c’est différent. Cet
état d’esprit-là, cette détermination,
on devait les mettre, en sachant
que c’était impossible de
recréer lemême contexte.
❚ Quelle sera votre méthode
pour la liste des 30, puis des 23 ?
Le 13 mai, je dois donner une
liste de 30 et j’ai jusqu’au 2 juin
pour celle des 23. La méthode
idéale n’existe pas. À un moment,
je devrais prendre la
moins mauvaise décision. Éliminer,
c’est toujours négatif,
mais j’assume ma fonction. Je
ferai plus de mécontents que
d’heureux. On ne fait pas de la
même manière une liste pour
un match amical et une liste
pour passer au minimumsix semaines
ensemble.
Il y a des critères identiques,
mais le potentiel prévaut sur la
forme du moment et des considérations
différentes. Ce n’est
pas forcément choisir les
meilleurs à chaque poste. Il y
en a qui peuvent être appelés à
peu ou pas jouer. La notion
d’état d’esprit est très importante.
❚ Qu’est-ce qui peut provoquer
une surprise ?
J’ai déjà pris 50 joueurs. Je ne
suispas là pour faire une surprise.
Si un joueur peut apporter
un plus au collectif, d’accord.
Plus j’aurai des joueurs qui baignent
dans les exigences quotidiennes
du haut niveau, plus le
curseur sera haut.
J’ai déjà incorporé pas mal de
jeunes et il est important qu’un
joueur puisse acquérir une certaine
expérience, en jouant ou
pas.
Après,àniveau égal, je favoriserai
le jeune, pour préparer
l’avenir, penser à ce qui vient
derrière. Mais, je le répète, à niveau
égal seulement. La grande
majorité fera partie des 50 qui
sont déjà venus…
❚ Les joueurs se font-ils une
juste idée d’un Mondial ?
Ils savent qu’ils ne partent pas
en balade. Il n’y a pas de tirage
idéal, le derniermatchde poule
que la France a gagné, c’était en
2006 contre le Togo.
Alors, l’important sera de gagner
le premier match contre le
Honduras. Ce n’est pas glamour,
le Honduras ! Mais il faut
gagner. La grande majorité des
joueurs du Honduras a éliminé
l’Espagne aux JO en 2012. Ils
croient fermement à leur qualification,
comme l’Équateur
d’ailleurs.
❚ Le président Le Graët a dit
qu’un quart de finale serait déjà
bien. C’est un objectif ?
L’objectif est de gagner le premier
match. Et ensuite, de se
qualifier pour sortir de la poule.
De préférence premiers, mais
après on ne sait pas. Quel adversaire
aurions-nous, en fonction
de notre place et du classement
de l’autre groupe d’où sera issu
notre adversaire ?
Certaines nations y vont pour la
gagner. Pour le Brésil, elle ne sera
réussie que s’ils la gagnent.
Espagne, Allemagne, Argentine,
Italie, mais aussi Pays-Bas :
il y a rarement des surprises à la
fin.Nous pouvons avoirdes ambitions,
mais sans se comparer
à eux. Ce qui ne signifie pas que
nous aurons perdu d’avance
contre eux.
❚ À quelle coupe du monde
vous attendez-vous ?
Plus offensive, plus défensive ?
Elle donnera un peu le ton.
Après, les systèmes, on les
connaît tous, même s’il y a eu
dernièrement un petit retour
aux défenses centrales à trois,
ce qui avait un peu disparu. Il y
a une tendance dominante
aujourd’hui, pas seulement en
sélections mais aussi en club,
qui est de construire, à faire des
attaques placées plutôt que des
contres.
Mais ce sera le niveau, de forme,
qui fera la différence ; et je
sais que l’arbitrage favorisera le
jeu, au détriment de tout ce qui
est gestes dangereux et simulation.
❚ À quand remontent vos premiers
souvenirs de coupe du
monde ?
À 1982. J’ai beaucoup de respect.
Ils ont écrit l’histoire du
foot français. Après, on a cherché
à opposer la "génération
Platini" avec la nôtre, comme
auparavant avec celle de Suède.
Mais tous ces gens ont écrit
l’histoire. Je comprends que
pour des jeunes d’aujourd’hui,
1986, ça ne signifie rien et un
jour viendra où 1998 ne voudra
plus dire grand-chose non plus.
Mais il ne faut pas effacer tout
ça, on se construit avec ce qui a
été accompli auparavant. Et
malheureusement, ce n’est pas
une notion très française…
la FFF, boulevard de Grenelle à Paris.
Didier Deschamps reçoit. Ce sont ses
deux jours médias. Il vient d’ailleurs de recevoir
"OGlobo", la télé brésilienne. Le sélectionneur
des Bleus est décontracté, assisté
de Philippe Tournon, à ceposte de relations
avec la presse depuis 1984 (avec
une interruption sous Domenech). Il n’y a
pas de magnétophone pour vérifier que
l’on rapporte bien les propos de "DD", lequel
ne consulte pas sa montre. Aux 90 minutes
d’entretien prévues, l’ancien entraîneur
de l’OM ajoutera un quart de prolongation.
Tout naturellement…
Quatre mois après les barrages
qui ont qualifié la France,
on se demande encore comment
les Bleus ont été transformés
du tout au tout, par un coaching
gagnant. Le sélectionneur
revient sur ces quatre
jours qui ont changé l’équipe
nationale.
"L’Ukraine a joué l’aller pour
se qualifier, et nous, nous pensions
qu’il y avait un match retour,
que sur le papier, nous
étions plus forts. Mais pas prêts
au combat. Je n’entrerai pas
dans les détails, mais ma première
intervention a été le samedi,
un constat réaliste, même froid.
A v e c d e s m o t s e t d e s
intonations… qui ne sont pas les
mêmes que celles que j’emploie
aujourd’hui devant vous…
"Après, il fallait se dire : ’On
va le faire’ et non pas ’On peut’.
Pas simple, ça relevait de
l’exploit. Je me doutais qu’avec
deux matches en quatre jours, je
serais amené à mettre de la fraîcheur.
J’ai pris rapidement mes
options, de jeu et de joueurs.
Ceux qui devaient jouer, l’ont appris
au plus tard le lundi. J’avais
dit qu’il faudrait faire deux
grands matches ; nous en avons
accompli un très moyen et un
très très grand. En faisant match
nul à Kiev, nous n’aurions pas
joué au retour dans ce contexte
qui a favorisé, incité à l’exploit.
Donc, le dimanche, nous avons
évacué, le président a parlé sur
le fond, évoqué la nation, puis
nous avons vu le film, "La marche"
avec Djamel Debbouze, qui
nous a dit sa foi en la qualification;
un ensemble de choses
pour nous mettre en condition.
"Cette performance a changé
leur vie, leur histoire individuelle.
À de rares exceptions près, le
lien qu’ils avaient avec ce
maillot bleu était négatif. Ils
avaient besoin de sentir le poids
de ce maillot, l’importance qu’il
avait pour les gens. Ils ont joué
aussi pour leurs familles, leurs
amis, ceux qui les défendent
dans les mauvais moments. Ils
pouvaient faire leur fierté.
"Personnellement, j’ai pris
énormément de plaisir entre les
deux matches contre l’Ukraine
parce que j’estime que je suis allé
puiser dans ce qui est
l’essence même de mon métier.
Utiliser les ressorts psychologiques,
aller au plus profond, avoir
des discussions inhabituelles
dans un contexte extrême. Mais
le mérite le plus important revient
aux joueurs, bien évidemment."
À Paris, M.A.
❚ Cette qualification a-t-elle
changé les joueurs ? Sont-ils devenus
des gagnants ?
Ils ont confiance en eux, ils
jouent dans des grands clubs.
C’est plutôt l’image que l’on
pouvait avoir d’eux qui a changé.
Qu’ils aient spontanément
chanté "La Marseillaise", agité
des drapeaux français, ça a pu
conduire les gens à se dire :
"Mais ce n’est pas eux, pas les
mêmes !" Et si, ce sont les mêmes
!Mais ils ont pris conscience
de ce que c’était que de porter
ce maillot, et vous le savez
bien à Marseille, où le poids du
maillot est important. Ceux qui
ne connaissent pas ça peuvent
en rire, mais il y a certains
maillots plus lourds à porter
que d’autres. Celui de l’équipe
de France est le plus lourd.
Alors, ces scènes de joie, debonheur,
remplacent tous les discours.
❚ K a r i m B e n zema e s t
l’exemple du joueur transformé.
Il était resté des heures sans
marquer en bleu, et depuis, il a
grandi…
O u i . Ç a l ui a p e r m i s
d’enchaîner. Une question de
confiance. J’avais eu des discussions
avec lui, parce que j’ai été
amenéànepas l’aligner sans remettre
en cause son potentiel.
Tel qu’il a été contre les
Pays-Bas ou avec son club, il est
rayonnant, expressif. Chaque
joueur a sa personnalité,
l’image véhiculée ne correspond
pas toujours à la réalité et
c’est son cas. Il a sa part de responsabi
l i t é , mai s c ’ e s t
quelqu’un qui a toujours été attaché
à l’équipe de France.
❚ Pensez-vous qu’il y a encore
un potentiel insoupçonné à aller
tirer vers le haut ?
Pas insoupçonné, mais on peut
toujours faire mieux. Déjà
qu’ils maintiennent ce qu’ils
ont fait…Et c’est toute la difficulté
: être performants dès le
premiermatch sur unephase finale
de coupe dumonde, après
avoir beaucoup joué au cours
de la saison.
❚ Avez-vous été surpris par
l’accueil du public contre les
Pays-Bas ?
Surpris, non, mais cela fait plaisir,
quand on est arrivé, à
l’échauffement. On n’est pas à
l’abri, mais c’estànous. Lemaître
mot contre les Pays-Bas
était de raviver cette flamme et
de la maintenir. Après, il faut le
gagner le match, parce que si
on gagne, c’est différent. Cet
état d’esprit-là, cette détermination,
on devait les mettre, en sachant
que c’était impossible de
recréer lemême contexte.
❚ Quelle sera votre méthode
pour la liste des 30, puis des 23 ?
Le 13 mai, je dois donner une
liste de 30 et j’ai jusqu’au 2 juin
pour celle des 23. La méthode
idéale n’existe pas. À un moment,
je devrais prendre la
moins mauvaise décision. Éliminer,
c’est toujours négatif,
mais j’assume ma fonction. Je
ferai plus de mécontents que
d’heureux. On ne fait pas de la
même manière une liste pour
un match amical et une liste
pour passer au minimumsix semaines
ensemble.
Il y a des critères identiques,
mais le potentiel prévaut sur la
forme du moment et des considérations
différentes. Ce n’est
pas forcément choisir les
meilleurs à chaque poste. Il y
en a qui peuvent être appelés à
peu ou pas jouer. La notion
d’état d’esprit est très importante.
❚ Qu’est-ce qui peut provoquer
une surprise ?
J’ai déjà pris 50 joueurs. Je ne
suispas là pour faire une surprise.
Si un joueur peut apporter
un plus au collectif, d’accord.
Plus j’aurai des joueurs qui baignent
dans les exigences quotidiennes
du haut niveau, plus le
curseur sera haut.
J’ai déjà incorporé pas mal de
jeunes et il est important qu’un
joueur puisse acquérir une certaine
expérience, en jouant ou
pas.
Après,àniveau égal, je favoriserai
le jeune, pour préparer
l’avenir, penser à ce qui vient
derrière. Mais, je le répète, à niveau
égal seulement. La grande
majorité fera partie des 50 qui
sont déjà venus…
❚ Les joueurs se font-ils une
juste idée d’un Mondial ?
Ils savent qu’ils ne partent pas
en balade. Il n’y a pas de tirage
idéal, le derniermatchde poule
que la France a gagné, c’était en
2006 contre le Togo.
Alors, l’important sera de gagner
le premier match contre le
Honduras. Ce n’est pas glamour,
le Honduras ! Mais il faut
gagner. La grande majorité des
joueurs du Honduras a éliminé
l’Espagne aux JO en 2012. Ils
croient fermement à leur qualification,
comme l’Équateur
d’ailleurs.
❚ Le président Le Graët a dit
qu’un quart de finale serait déjà
bien. C’est un objectif ?
L’objectif est de gagner le premier
match. Et ensuite, de se
qualifier pour sortir de la poule.
De préférence premiers, mais
après on ne sait pas. Quel adversaire
aurions-nous, en fonction
de notre place et du classement
de l’autre groupe d’où sera issu
notre adversaire ?
Certaines nations y vont pour la
gagner. Pour le Brésil, elle ne sera
réussie que s’ils la gagnent.
Espagne, Allemagne, Argentine,
Italie, mais aussi Pays-Bas :
il y a rarement des surprises à la
fin.Nous pouvons avoirdes ambitions,
mais sans se comparer
à eux. Ce qui ne signifie pas que
nous aurons perdu d’avance
contre eux.
❚ À quelle coupe du monde
vous attendez-vous ?
Plus offensive, plus défensive ?
Elle donnera un peu le ton.
Après, les systèmes, on les
connaît tous, même s’il y a eu
dernièrement un petit retour
aux défenses centrales à trois,
ce qui avait un peu disparu. Il y
a une tendance dominante
aujourd’hui, pas seulement en
sélections mais aussi en club,
qui est de construire, à faire des
attaques placées plutôt que des
contres.
Mais ce sera le niveau, de forme,
qui fera la différence ; et je
sais que l’arbitrage favorisera le
jeu, au détriment de tout ce qui
est gestes dangereux et simulation.
❚ À quand remontent vos premiers
souvenirs de coupe du
monde ?
À 1982. J’ai beaucoup de respect.
Ils ont écrit l’histoire du
foot français. Après, on a cherché
à opposer la "génération
Platini" avec la nôtre, comme
auparavant avec celle de Suède.
Mais tous ces gens ont écrit
l’histoire. Je comprends que
pour des jeunes d’aujourd’hui,
1986, ça ne signifie rien et un
jour viendra où 1998 ne voudra
plus dire grand-chose non plus.
Mais il ne faut pas effacer tout
ça, on se construit avec ce qui a
été accompli auparavant. Et
malheureusement, ce n’est pas
une notion très française…
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
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