DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
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DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Deschamps-attend-un-match-total/417745
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attend «un match total»http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Deschamps-attend-un-match-total/417745
Battue vendredi à Kiev (2-0), l'équipe de France est désormais tournée sur son barrage retour face à l'Ukraine, mardi soir. Didier Deschamps espère de ses joueurs «un match hors norme».
Didier Deschamps regarde devant. Deux jours après «la gifle» reçue à Kiev (0-2), le sélectionneur a conscience de tout ce qui a fait défaut à ses joueurs, vendredi soir, face à l’Ukraine. «Il y a une équipe qui a joué un match de haut niveau alors que nous, ça ressemblait à un match ordinaire», a-t-il résumé. Une fois ce constat dressé, le technicien n’a toutefois pas voulu épiloguer sur les raisons qui ont conduit les Bleus au bord du précipice. «Aujourd’hui, ça ne sert à rien de savoir si c’est à cause de telle chose ou pas, a-t-il insisté. Le premier match a livré son verdict. Il faut se projeter sur celui qui nous attend». En ne répétant pas les mêmes erreurs.
«Pour qu'ils y croient, le premier qui doit y croire, c'est moi. Il faut se mettre dans cette condition-là pour réaliser quelque chose qui sort de l'ordinaire.» Vendredi soir, la différence d’engagement entre les deux équipes a été frappante. Les Bleus ont tellement souffert dans ce domaine qu’ils en «sont sortis de (leur) match». «On ne leur a pas fait mal dans les duels alors que eux, ils nous ont secoués, a regretté le technicien. Le haut niveau, c’est aussi ça, mais les joueurs l’ont en eux. S’il y a bien un match où il faudra le démontrer, c’est mardi». Dans un Stade de France qui devrait afficher complet, «il faudra faire un match total dans l’engagement, dans les efforts. Un match hors norme», a-t-il également insisté. Un match qu’aucune équipe menée 0-2 après un barrage aller n’est parvenue à réaliser. Au-delà de l’obligation de combler ce retard pour espérer aller au Brésil, cet handicap soulève la question de la gestion du match que les Bleus devront livrer.
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Giroud : «Beaucoup de rage en moi»
Non seulement les Ukrainiens «ne se contenteront pas de défendre», pense Deschamps, mais «le temps jouera également en leur faveur». «On doit les mettre sous pression aller les chercher, mais c’est une équipe qui a aussi cette faculté à jouer, à repartir vite, souligne le sélectionneur. Il faudra trouver le juste milieu entre les deux situations. A 2-0, il ne faut pas se poser de questions, mais il ne faudra pas plus penser qu’à être devant. Un match, ça se construit aussi dans le temps, même si aujourd’hui, il joue contre nous». Ses joueurs lui donnent-ils envie de croire en eux ? «Je ne me pose même pas la question. Pour qu’ils y croient, le premier qui doit y croire, c’est moi. Il faut se mettre dans cette condition-là pour réaliser quelque chose qui sort de l’ordinaire».
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Battue vendredi à Kiev (2-0), l'équipe de France est désormais tournée sur son barrage retour face à l'Ukraine, mardi soir. Didier Deschamps espère de ses joueurs «un match hors norme».
Didier Deschamps regarde devant. Deux jours après «la gifle» reçue à Kiev (0-2), le sélectionneur a conscience de tout ce qui a fait défaut à ses joueurs, vendredi soir, face à l’Ukraine. «Il y a une équipe qui a joué un match de haut niveau alors que nous, ça ressemblait à un match ordinaire», a-t-il résumé. Une fois ce constat dressé, le technicien n’a toutefois pas voulu épiloguer sur les raisons qui ont conduit les Bleus au bord du précipice. «Aujourd’hui, ça ne sert à rien de savoir si c’est à cause de telle chose ou pas, a-t-il insisté. Le premier match a livré son verdict. Il faut se projeter sur celui qui nous attend». En ne répétant pas les mêmes erreurs.
«Pour qu'ils y croient, le premier qui doit y croire, c'est moi. Il faut se mettre dans cette condition-là pour réaliser quelque chose qui sort de l'ordinaire.» Vendredi soir, la différence d’engagement entre les deux équipes a été frappante. Les Bleus ont tellement souffert dans ce domaine qu’ils en «sont sortis de (leur) match». «On ne leur a pas fait mal dans les duels alors que eux, ils nous ont secoués, a regretté le technicien. Le haut niveau, c’est aussi ça, mais les joueurs l’ont en eux. S’il y a bien un match où il faudra le démontrer, c’est mardi». Dans un Stade de France qui devrait afficher complet, «il faudra faire un match total dans l’engagement, dans les efforts. Un match hors norme», a-t-il également insisté. Un match qu’aucune équipe menée 0-2 après un barrage aller n’est parvenue à réaliser. Au-delà de l’obligation de combler ce retard pour espérer aller au Brésil, cet handicap soulève la question de la gestion du match que les Bleus devront livrer.
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aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
aladin a écrit:Deschamps
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Battue vendredi à Kiev (2-0), l'équipe de France est désormais tournée sur son barrage retour face à l'Ukraine, mardi soir. Didier Deschamps espère de ses joueurs «un match hors norme».
Didier Deschamps regarde devant. Deux jours après «la gifle» reçue à Kiev (0-2), le sélectionneur a conscience de tout ce qui a fait défaut à ses joueurs, vendredi soir, face à l’Ukraine. «Il y a une équipe qui a joué un match de haut niveau alors que nous, ça ressemblait à un match ordinaire», a-t-il résumé. Une fois ce constat dressé, le technicien n’a toutefois pas voulu épiloguer sur les raisons qui ont conduit les Bleus au bord du précipice. «Aujourd’hui, ça ne sert à rien de savoir si c’est à cause de telle chose ou pas, a-t-il insisté. Le premier match a livré son verdict. Il faut se projeter sur celui qui nous attend». En ne répétant pas les mêmes erreurs.
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aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
[*]
Créé le 17/11/2013 - 12:40
Deschamps: "Vous voulez que j'arrive avec le sourire ?"
L'équipe de France a grandement hypothéqué ses chances de qualification pour la Coupe du monde 2014 au Brésil en chutant 2-0 vendredi soir en Ukraine. Résultat, les Bleus pourraient manquer une grande compétition pour la première fois depuis 20 ans. Alors, n'allez pas croire que cela ne touche pas Didier Deschamps, leur sélectionneur. "Vous voulez que j'arrive avec le sourire ?, a demandé à la presse ce dimanche matin à Clairefontaine l'ancien entraîneur de Monaco, de la Juventus Turin ou encore de Marseille. "Je suis sélectionneur, je suis avec les joueurs et on a pris un coup sur la tête. Pourquoi je le prendrais différemment des joueurs ? Moins violemment ? Je ne pense pas… Mais c'est du passé, il faut s'en servir et se projeter." Se projeter sur mardi et un "match total" à Saint-Denis, indispensable pour renverser la situation et se qualifier pour le Mondial.
[*]
Créé le 17/11/2013 - 12:10
Deschamps ne rappelle personne
Malgré la débâcle subie par l'équipe de France en Ukraine vendredi soir (2-0), Didier Deschamps reste convaincu que la qualification est encore possible, comme il l'a laissé entre dans Téléfoot sur TF1 ce dimanche matin. "Le coup que l’on a pris sur la tête au match aller, on a besoin d’un petit peu de temps pour l'évacuer. Aujourd’hui, on bascule sur ce qui nous attend mardi avec cette possibilité qui s’offre à nous de renverser la tendance", a-t-il ainsi affirmé. Concernant Raphaël Varane, le sélectionneur des Bleus a laissé sous-entendre que le défenseur du Real Madrid pourrait bien démarrer la rencontre mardi soir au Stade de France. "Raphaël Varane a repris l’entraînement différencié hier (samedi, NDLR). Cela s’est bien passé, a confirmé l'ancien coach de l'OM. Le fait de rappeler quelqu’un… Si j’avais eu la certitude que Raphaël ne puisse pas être disponible, je l’aurais fait." Enfin, au niveau de l'état d'esprit, le sélectionneur des Bleus est conscient qu'il faudra changer quelque chose pour espérer arracher la qualification. "On s’est fait secouer là-bas face à une bonne équipe qui a mis beaucoup d’engagement de très haut niveau. Nous, on a fait un match ordinaire. On l’a joué mais sans mettre cette volonté féroce beaucoup plus présente chez les Ukrainiens. La situation leur est favorable de par ce résultat. La possibilité est là, réelle. Ce n'est pas simple mais elle existe", a espéré "La Desch".
Créé le 17/11/2013 - 12:40
Deschamps: "Vous voulez que j'arrive avec le sourire ?"
L'équipe de France a grandement hypothéqué ses chances de qualification pour la Coupe du monde 2014 au Brésil en chutant 2-0 vendredi soir en Ukraine. Résultat, les Bleus pourraient manquer une grande compétition pour la première fois depuis 20 ans. Alors, n'allez pas croire que cela ne touche pas Didier Deschamps, leur sélectionneur. "Vous voulez que j'arrive avec le sourire ?, a demandé à la presse ce dimanche matin à Clairefontaine l'ancien entraîneur de Monaco, de la Juventus Turin ou encore de Marseille. "Je suis sélectionneur, je suis avec les joueurs et on a pris un coup sur la tête. Pourquoi je le prendrais différemment des joueurs ? Moins violemment ? Je ne pense pas… Mais c'est du passé, il faut s'en servir et se projeter." Se projeter sur mardi et un "match total" à Saint-Denis, indispensable pour renverser la situation et se qualifier pour le Mondial.
[*]
Créé le 17/11/2013 - 12:10
Deschamps ne rappelle personne
Malgré la débâcle subie par l'équipe de France en Ukraine vendredi soir (2-0), Didier Deschamps reste convaincu que la qualification est encore possible, comme il l'a laissé entre dans Téléfoot sur TF1 ce dimanche matin. "Le coup que l’on a pris sur la tête au match aller, on a besoin d’un petit peu de temps pour l'évacuer. Aujourd’hui, on bascule sur ce qui nous attend mardi avec cette possibilité qui s’offre à nous de renverser la tendance", a-t-il ainsi affirmé. Concernant Raphaël Varane, le sélectionneur des Bleus a laissé sous-entendre que le défenseur du Real Madrid pourrait bien démarrer la rencontre mardi soir au Stade de France. "Raphaël Varane a repris l’entraînement différencié hier (samedi, NDLR). Cela s’est bien passé, a confirmé l'ancien coach de l'OM. Le fait de rappeler quelqu’un… Si j’avais eu la certitude que Raphaël ne puisse pas être disponible, je l’aurais fait." Enfin, au niveau de l'état d'esprit, le sélectionneur des Bleus est conscient qu'il faudra changer quelque chose pour espérer arracher la qualification. "On s’est fait secouer là-bas face à une bonne équipe qui a mis beaucoup d’engagement de très haut niveau. Nous, on a fait un match ordinaire. On l’a joué mais sans mettre cette volonté féroce beaucoup plus présente chez les Ukrainiens. La situation leur est favorable de par ce résultat. La possibilité est là, réelle. Ce n'est pas simple mais elle existe", a espéré "La Desch".
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps: "Le risque existe..."
Didier Deschamps est apparu tendu...
Par Thomas Siniecki, au Stade de France
Publié le 18 novembre 2013 à 19h31
Mis à jour le 18 novembre 2013 à 19h32
Sentez-vous que le groupe monte en intensité à l’approche du match ?
Oui, cela me semble logique. Après, le top départ, ce sera à 20h45 demain (sic). Après le match de vendredi, c’est logique qu’il y ait eu de la déception et de la frustration, mais on n’a pas le temps de s’attarder, il faut basculer. Hier (dimanche), c’était une journée entre les deux, là, on bascule complètement sur ce qui nous attend demain.
Il faudra mettre de la folie sans faire n’importe quoi et trop s’exposer ? Est-ce jouable ?
Oui bien sûr que c’est jouable et réalisable, ce n’est pas incompatible. Le risque existe, mais c’est un match qui doit être hors norme, il faut des ingrédients pour se sublimer et se surpasser tout en gardant la maîtrise.
Sentez-vous dans les déclarations de vos joueurs que le terrain est propice à l’exploit ?
Il y en a qui réagissent, d’autres qui gardent ça à l’intérieur, mais l’essentiel, c’est l’effet que ça doit avoir et que demain on réponde tous présent par rapport à l’enjeu et au match qui nous attend.
Les joueurs ont l’occasion de montrer qu’ils sont capables de jouer en équipe, comment leur faire passer le message ?
Par le match en lui-même, ce qu’il représente. Il faudra unir toutes nos forces, mentales et physiques, si on n’a pas ça là, je ne sais pas quand on l’aura, je suis sûr que mes joueurs répondront présent demain.
Voulez-vous lancer un appel au public du Stade de France, réputé froid ?
Les gens seront là, le stade est plein, après, ce sera à nous sur le terrain de montrer notre détermination, notre envie, et dans ce cas, ça suivra. On ne va pas être en attente, à nous de les amener avec nous, parce qu’on aura besoin d’eux.
Existe-t-il un danger de se dire qu’il faut marquer vite et donc de devenir impatients si ce n’est pas le cas ?
Evidemment, le scénario idéal serait de marquer rapidement, mais il ne faudra pas d’impatience. Le temps ne joue pas pour nous,mais ça peut aussi se faire au fil du match... Alors oui, il faut emballer, mettre de la folie, mais aussi trouver un juste milieu. Et je ne m’attends pas à voir une équipe ukrainienne qui va passer son temps à défendre, elle a des qualités, elle l’a montré au match aller, il faudra certes attaquer, mais aussi penser à bien défendre.
"Je ne pense pas à l'après"
Dans votre tête, êtes-vous perturbé, ne serait-ce que 1%, à l’idée d’envisager le pire et ses conséquences ?
Non, pas du tout, même pas 0,1%. Je le dis en toute sincérité, je suis focalisé, je fais en sorte de mettre toute mon énergie avec mon staff sur ce qui nous attend, après on verra…
Quand vous pensez à l’après-mach, ne voyez-vous que des images de bonheur ?
Je n’y pense pas. Aujourd’hui, je pense au match pour une conclusion heureuse, mais je ne pense pas à l’après. Il faut le faire, le jouer et le gagner si on veut, et on le veut, atteindre l’objectif que l’on avait et que l’on a, même si la situation est difficile aujourd’hui.
Avez-vous en tête votre défense, notamment centrale, Sakho-Varane ?
(Sourire) Je n’ai pas l’habitude de vous le dire… Il y aura une charnière centrale, mais il n’y a pas que la charnière, c’est tout l’aspect défensif qui compte, et ce ne sera pas tous devant car c’est aussi leur donner des munitions.
Varane est-il apte à jouer 90 minutes ?
Il a fait trois-quatre jours un peu à part pour que son genou puisse se désenflammer, il n’y a pas d’inquiétude, il est disponible, comme les autres.
A l’aller, l’arbitre a laissé beaucoup jouer, vous attendez-vous à ce que cela soit différent mardi ? Vous êtes-vous renseigné sur le CV de l’arbitre slovène ?
Je ne sais pas si son CV va m’a m’apprendre grand-chose… C’est vrai que par moments, il y a eu un engagement un peu excessif, mais ce défi physique, on l’aura aussi demain. On n’y a pas bien répondu vendredi, on doit y répondre demain, intelligemment, avec une bonne maîtrise de soi.
A l’aller, Ribéry a été ciblé et bien pris par les Ukrainiens, quelles sont les solutions pour que cela ne se reproduise pas et comment s’organiser à côté ?
Je ne pense pas qu’il aura beaucoup plus de liberté, il faudra avoir du soutien plus proche, et à partir du moment où deux-trois adversaires sont sur lui, la logique veut qu’ils soient moins dans d’autres zones, donc il faudra être autour, proche de lui, pour profiter de ces situations.
Comme joueur, auriez-vous aimé jouer ce match ?
Oui, c’est l’adrénaline. Des matches de haut niveau, j’en ai eu ma dose, là, je le vis différemment, on va le vivre certes pas en acteur avec short et crampons, mais on est tous unis et groupés sur ce qui nous attend demain.
Vous avez connu ce genre de situations le dos au mur, notamment quand vous entraîniez Monaco en Ligue des champions, y a-t-il un match qui va servir pour préparer ce France-Ukraine dans votre causerie ?
Chaque fois, je me sers de mon vécu en tant que joueur ou entraîneur, j’ai été confronté à plein de situations, il faut toujours s’adapter car ce ne sont pas les mêmes joueurs et pas les mêmes situations, mais il y a quand même des similitudes, je vais choisir des axes, oui.
Votre staff a inspecté la pelouse, êtes-vous rassuré sur son état ?
Les gens qui s’occupent de la pelouse font le maximum pour qu’elle soit dans le meilleur état au sortir d’un match de rugby (France-Nouvelle-Zélande il y a dix jours, ndlr) avec des conditions climatiques où la pelouse a souffert. C’est la programmation qui est faite comme ça, mais pour jouer au foot, évidemment, plus la pelouse est de qualité, mieux c’est.
Imaginez que cela se termine à 2-0 pour vous par une séance de tirs au but, avez-vous déjà en tête les tireurs ?
Aujourd’hui, je ne suis pas dans cette configuration. C’est une possibilité, on sera prêts aussi si on est dans cette situation, mais entre ceux qui ont commencé, ceux qui seront rentrés, ceux qui se sentent de tirer, ça peut se décider aussi sur le moment.
Didier Deschamps est apparu tendu...
Par Thomas Siniecki, au Stade de France
Publié le 18 novembre 2013 à 19h31
Mis à jour le 18 novembre 2013 à 19h32
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Sentez-vous que le groupe monte en intensité à l’approche du match ?
Oui, cela me semble logique. Après, le top départ, ce sera à 20h45 demain (sic). Après le match de vendredi, c’est logique qu’il y ait eu de la déception et de la frustration, mais on n’a pas le temps de s’attarder, il faut basculer. Hier (dimanche), c’était une journée entre les deux, là, on bascule complètement sur ce qui nous attend demain.
Il faudra mettre de la folie sans faire n’importe quoi et trop s’exposer ? Est-ce jouable ?
Oui bien sûr que c’est jouable et réalisable, ce n’est pas incompatible. Le risque existe, mais c’est un match qui doit être hors norme, il faut des ingrédients pour se sublimer et se surpasser tout en gardant la maîtrise.
Sentez-vous dans les déclarations de vos joueurs que le terrain est propice à l’exploit ?
Il y en a qui réagissent, d’autres qui gardent ça à l’intérieur, mais l’essentiel, c’est l’effet que ça doit avoir et que demain on réponde tous présent par rapport à l’enjeu et au match qui nous attend.
Les joueurs ont l’occasion de montrer qu’ils sont capables de jouer en équipe, comment leur faire passer le message ?
Par le match en lui-même, ce qu’il représente. Il faudra unir toutes nos forces, mentales et physiques, si on n’a pas ça là, je ne sais pas quand on l’aura, je suis sûr que mes joueurs répondront présent demain.
Voulez-vous lancer un appel au public du Stade de France, réputé froid ?
Les gens seront là, le stade est plein, après, ce sera à nous sur le terrain de montrer notre détermination, notre envie, et dans ce cas, ça suivra. On ne va pas être en attente, à nous de les amener avec nous, parce qu’on aura besoin d’eux.
Existe-t-il un danger de se dire qu’il faut marquer vite et donc de devenir impatients si ce n’est pas le cas ?
Evidemment, le scénario idéal serait de marquer rapidement, mais il ne faudra pas d’impatience. Le temps ne joue pas pour nous,mais ça peut aussi se faire au fil du match... Alors oui, il faut emballer, mettre de la folie, mais aussi trouver un juste milieu. Et je ne m’attends pas à voir une équipe ukrainienne qui va passer son temps à défendre, elle a des qualités, elle l’a montré au match aller, il faudra certes attaquer, mais aussi penser à bien défendre.
"Je ne pense pas à l'après"
Dans votre tête, êtes-vous perturbé, ne serait-ce que 1%, à l’idée d’envisager le pire et ses conséquences ?
Non, pas du tout, même pas 0,1%. Je le dis en toute sincérité, je suis focalisé, je fais en sorte de mettre toute mon énergie avec mon staff sur ce qui nous attend, après on verra…
Quand vous pensez à l’après-mach, ne voyez-vous que des images de bonheur ?
Je n’y pense pas. Aujourd’hui, je pense au match pour une conclusion heureuse, mais je ne pense pas à l’après. Il faut le faire, le jouer et le gagner si on veut, et on le veut, atteindre l’objectif que l’on avait et que l’on a, même si la situation est difficile aujourd’hui.
Avez-vous en tête votre défense, notamment centrale, Sakho-Varane ?
(Sourire) Je n’ai pas l’habitude de vous le dire… Il y aura une charnière centrale, mais il n’y a pas que la charnière, c’est tout l’aspect défensif qui compte, et ce ne sera pas tous devant car c’est aussi leur donner des munitions.
Varane est-il apte à jouer 90 minutes ?
Il a fait trois-quatre jours un peu à part pour que son genou puisse se désenflammer, il n’y a pas d’inquiétude, il est disponible, comme les autres.
A l’aller, l’arbitre a laissé beaucoup jouer, vous attendez-vous à ce que cela soit différent mardi ? Vous êtes-vous renseigné sur le CV de l’arbitre slovène ?
Je ne sais pas si son CV va m’a m’apprendre grand-chose… C’est vrai que par moments, il y a eu un engagement un peu excessif, mais ce défi physique, on l’aura aussi demain. On n’y a pas bien répondu vendredi, on doit y répondre demain, intelligemment, avec une bonne maîtrise de soi.
A l’aller, Ribéry a été ciblé et bien pris par les Ukrainiens, quelles sont les solutions pour que cela ne se reproduise pas et comment s’organiser à côté ?
Je ne pense pas qu’il aura beaucoup plus de liberté, il faudra avoir du soutien plus proche, et à partir du moment où deux-trois adversaires sont sur lui, la logique veut qu’ils soient moins dans d’autres zones, donc il faudra être autour, proche de lui, pour profiter de ces situations.
Comme joueur, auriez-vous aimé jouer ce match ?
Oui, c’est l’adrénaline. Des matches de haut niveau, j’en ai eu ma dose, là, je le vis différemment, on va le vivre certes pas en acteur avec short et crampons, mais on est tous unis et groupés sur ce qui nous attend demain.
Vous avez connu ce genre de situations le dos au mur, notamment quand vous entraîniez Monaco en Ligue des champions, y a-t-il un match qui va servir pour préparer ce France-Ukraine dans votre causerie ?
Chaque fois, je me sers de mon vécu en tant que joueur ou entraîneur, j’ai été confronté à plein de situations, il faut toujours s’adapter car ce ne sont pas les mêmes joueurs et pas les mêmes situations, mais il y a quand même des similitudes, je vais choisir des axes, oui.
Votre staff a inspecté la pelouse, êtes-vous rassuré sur son état ?
Les gens qui s’occupent de la pelouse font le maximum pour qu’elle soit dans le meilleur état au sortir d’un match de rugby (France-Nouvelle-Zélande il y a dix jours, ndlr) avec des conditions climatiques où la pelouse a souffert. C’est la programmation qui est faite comme ça, mais pour jouer au foot, évidemment, plus la pelouse est de qualité, mieux c’est.
Imaginez que cela se termine à 2-0 pour vous par une séance de tirs au but, avez-vous déjà en tête les tireurs ?
Aujourd’hui, je ne suis pas dans cette configuration. C’est une possibilité, on sera prêts aussi si on est dans cette situation, mais entre ceux qui ont commencé, ceux qui seront rentrés, ceux qui se sentent de tirer, ça peut se décider aussi sur le moment.
bienvenou- Admin
- Messages : 170618
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Localisation : cassis
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Alors, soyons dingues !
Publié le 19/11/2013 à 03:48
mondial-2014. Barrage de qualification, zone Europe. France-Ukraine, ce soir, au Stade de France.
A Benzema et ses camarades de jouer et surtout de marquer !/Photo AFP
Nous voilà au jour J, et bientôt à l’heure H. L’équipe de France joue ce soir un match-couperet, qui peut devenir historique, si le miracle s’accomplit, ou déboucher sur une nouvelle crise.
Expliquer l’inexplicable. Impossible. ça va, ces derniers temps, du 5-0 ramassé par le TFC contre Rennes au 2-0 qui a logiquement sanctionné, vendredi soir, la pauvre prestation des Bleus en Ukraine.
Après, on peut toujours discuter d’un arbitrage quelquefois surprenant, d’un penalty de compensation ou pas, du sexe des anges et du temps pourri qu’il va faire cette semaine.
Mais on ne va pas perdre de temps avec ça, ni trop se demander qui va jouer ce soir. Soyons dingues, totalement illuminés même (c’est bientôt la saison…), au point de croire que la France ira au Brésil en juin prochain !
Parce qu’elle va marcher sur ces Ukrainiens qui, eux, ont trouvé les ingrédients vendredi. On n’est qu’à 2-0, c’est la mi-temps, et il y a balle au centre. Allez, on y croit ! Euh… on y croit ?
La réponse, ce sont les joueurs qui l’ont. Ils ne peuvent la donner que sur le terrain, ce soir. Pour le reste, les mea culpa et les salamalecs, stop !
Varane attendu
Parmi les rares questions dont le contenu peut avoir une influence sur le déroulement de cette soirée, faut-il ou non faire jouer Raphaël Varane, 20 ans depuis avril, opéré du genou en mai, un seul match de Ligue des champions contre le FC Copenhague et un match de Liga contre Levante au compteur de cette saison, et ménagé la semaine dernière en raison d’un problème au genou ?
La question est à la hauteur des risques que doivent prendre les Bleus et leur sélectionneur, privé de Koscielny ce soir.
Sinon, il est clair que Valbuena devrait retrouver du temps de jeu, même dans le 4-3-3 qui se dessine, même sur le flanc droit, 4-3-3 où il n’est pas impossible de revoir Benzema en pointe. Il serait dommage de se priver de la teigne qu’est «le petit» Marseillais sur un terrain, même «cuit» comme il semble l’être…
Mais, à franchement parler, ce ne sont plus tellement les noms ou les systèmes qui feront l’équipe de France ce soir. Mais des hommes, rien que des hommes, au pied d’un mur jaune et bleu qu’elle doit faire tomber.
L’équipe de France en est-elle capable ? Depuis qu’elle a pris un pan de ce mur sur la tête, elle se la joue humble.
Les discours se succèdent, et on veut bien croire qu’il y a vexation, volonté d’en appeler de cette énième déception. Mais on a aussi le droit de ne plus trop croire en leur volonté de participer à ce qui est pourtant le rêve de tout footballeur, un Mondial, et au Brésil !
Publié le 19/11/2013 à 03:48
mondial-2014. Barrage de qualification, zone Europe. France-Ukraine, ce soir, au Stade de France.
A Benzema et ses camarades de jouer et surtout de marquer !/Photo AFP
Nous voilà au jour J, et bientôt à l’heure H. L’équipe de France joue ce soir un match-couperet, qui peut devenir historique, si le miracle s’accomplit, ou déboucher sur une nouvelle crise.
Expliquer l’inexplicable. Impossible. ça va, ces derniers temps, du 5-0 ramassé par le TFC contre Rennes au 2-0 qui a logiquement sanctionné, vendredi soir, la pauvre prestation des Bleus en Ukraine.
Après, on peut toujours discuter d’un arbitrage quelquefois surprenant, d’un penalty de compensation ou pas, du sexe des anges et du temps pourri qu’il va faire cette semaine.
Mais on ne va pas perdre de temps avec ça, ni trop se demander qui va jouer ce soir. Soyons dingues, totalement illuminés même (c’est bientôt la saison…), au point de croire que la France ira au Brésil en juin prochain !
Parce qu’elle va marcher sur ces Ukrainiens qui, eux, ont trouvé les ingrédients vendredi. On n’est qu’à 2-0, c’est la mi-temps, et il y a balle au centre. Allez, on y croit ! Euh… on y croit ?
La réponse, ce sont les joueurs qui l’ont. Ils ne peuvent la donner que sur le terrain, ce soir. Pour le reste, les mea culpa et les salamalecs, stop !
Varane attendu
Parmi les rares questions dont le contenu peut avoir une influence sur le déroulement de cette soirée, faut-il ou non faire jouer Raphaël Varane, 20 ans depuis avril, opéré du genou en mai, un seul match de Ligue des champions contre le FC Copenhague et un match de Liga contre Levante au compteur de cette saison, et ménagé la semaine dernière en raison d’un problème au genou ?
La question est à la hauteur des risques que doivent prendre les Bleus et leur sélectionneur, privé de Koscielny ce soir.
Sinon, il est clair que Valbuena devrait retrouver du temps de jeu, même dans le 4-3-3 qui se dessine, même sur le flanc droit, 4-3-3 où il n’est pas impossible de revoir Benzema en pointe. Il serait dommage de se priver de la teigne qu’est «le petit» Marseillais sur un terrain, même «cuit» comme il semble l’être…
Mais, à franchement parler, ce ne sont plus tellement les noms ou les systèmes qui feront l’équipe de France ce soir. Mais des hommes, rien que des hommes, au pied d’un mur jaune et bleu qu’elle doit faire tomber.
L’équipe de France en est-elle capable ? Depuis qu’elle a pris un pan de ce mur sur la tête, elle se la joue humble.
Les discours se succèdent, et on veut bien croire qu’il y a vexation, volonté d’en appeler de cette énième déception. Mais on a aussi le droit de ne plus trop croire en leur volonté de participer à ce qui est pourtant le rêve de tout footballeur, un Mondial, et au Brésil !
aladin- Messages : 115038
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Age : 38
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Alors, soyons dingues !
Publié le 19/11/2013 à 03:48
mondial-2014. Barrage de qualification, zone Europe. France-Ukraine, ce soir, au Stade de France.
A Benzema et ses camarades de jouer et surtout de marquer !/Photo AFP
Nous voilà au jour J, et bientôt à l’heure H. L’équipe de France joue ce soir un match-couperet, qui peut devenir historique, si le miracle s’accomplit, ou déboucher sur une nouvelle crise.
Expliquer l’inexplicable. Impossible. ça va, ces derniers temps, du 5-0 ramassé par le TFC contre Rennes au 2-0 qui a logiquement sanctionné, vendredi soir, la pauvre prestation des Bleus en Ukraine.
Après, on peut toujours discuter d’un arbitrage quelquefois surprenant, d’un penalty de compensation ou pas, du sexe des anges et du temps pourri qu’il va faire cette semaine.
Mais on ne va pas perdre de temps avec ça, ni trop se demander qui va jouer ce soir. Soyons dingues, totalement illuminés même (c’est bientôt la saison…), au point de croire que la France ira au Brésil en juin prochain !
Parce qu’elle va marcher sur ces Ukrainiens qui, eux, ont trouvé les ingrédients vendredi. On n’est qu’à 2-0, c’est la mi-temps, et il y a balle au centre. Allez, on y croit ! Euh… on y croit ?
La réponse, ce sont les joueurs qui l’ont. Ils ne peuvent la donner que sur le terrain, ce soir. Pour le reste, les mea culpa et les salamalecs, stop !
Varane attendu
Parmi les rares questions dont le contenu peut avoir une influence sur le déroulement de cette soirée, faut-il ou non faire jouer Raphaël Varane, 20 ans depuis avril, opéré du genou en mai, un seul match de Ligue des champions contre le FC Copenhague et un match de Liga contre Levante au compteur de cette saison, et ménagé la semaine dernière en raison d’un problème au genou ?
La question est à la hauteur des risques que doivent prendre les Bleus et leur sélectionneur, privé de Koscielny ce soir.
Sinon, il est clair que Valbuena devrait retrouver du temps de jeu, même dans le 4-3-3 qui se dessine, même sur le flanc droit, 4-3-3 où il n’est pas impossible de revoir Benzema en pointe. Il serait dommage de se priver de la teigne qu’est «le petit» Marseillais sur un terrain, même «cuit» comme il semble l’être…
Mais, à franchement parler, ce ne sont plus tellement les noms ou les systèmes qui feront l’équipe de France ce soir. Mais des hommes, rien que des hommes, au pied d’un mur jaune et bleu qu’elle doit faire tomber.
L’équipe de France en est-elle capable ? Depuis qu’elle a pris un pan de ce mur sur la tête, elle se la joue humble.
Les discours se succèdent, et on veut bien croire qu’il y a vexation, volonté d’en appeler de cette énième déception. Mais on a aussi le droit de ne plus trop croire en leur volonté de participer à ce qui est pourtant le rêve de tout footballeur, un Mondial, et au Brésil !
Publié le 19/11/2013 à 03:48
mondial-2014. Barrage de qualification, zone Europe. France-Ukraine, ce soir, au Stade de France.
A Benzema et ses camarades de jouer et surtout de marquer !/Photo AFP
Nous voilà au jour J, et bientôt à l’heure H. L’équipe de France joue ce soir un match-couperet, qui peut devenir historique, si le miracle s’accomplit, ou déboucher sur une nouvelle crise.
Expliquer l’inexplicable. Impossible. ça va, ces derniers temps, du 5-0 ramassé par le TFC contre Rennes au 2-0 qui a logiquement sanctionné, vendredi soir, la pauvre prestation des Bleus en Ukraine.
Après, on peut toujours discuter d’un arbitrage quelquefois surprenant, d’un penalty de compensation ou pas, du sexe des anges et du temps pourri qu’il va faire cette semaine.
Mais on ne va pas perdre de temps avec ça, ni trop se demander qui va jouer ce soir. Soyons dingues, totalement illuminés même (c’est bientôt la saison…), au point de croire que la France ira au Brésil en juin prochain !
Parce qu’elle va marcher sur ces Ukrainiens qui, eux, ont trouvé les ingrédients vendredi. On n’est qu’à 2-0, c’est la mi-temps, et il y a balle au centre. Allez, on y croit ! Euh… on y croit ?
La réponse, ce sont les joueurs qui l’ont. Ils ne peuvent la donner que sur le terrain, ce soir. Pour le reste, les mea culpa et les salamalecs, stop !
Varane attendu
Parmi les rares questions dont le contenu peut avoir une influence sur le déroulement de cette soirée, faut-il ou non faire jouer Raphaël Varane, 20 ans depuis avril, opéré du genou en mai, un seul match de Ligue des champions contre le FC Copenhague et un match de Liga contre Levante au compteur de cette saison, et ménagé la semaine dernière en raison d’un problème au genou ?
La question est à la hauteur des risques que doivent prendre les Bleus et leur sélectionneur, privé de Koscielny ce soir.
Sinon, il est clair que Valbuena devrait retrouver du temps de jeu, même dans le 4-3-3 qui se dessine, même sur le flanc droit, 4-3-3 où il n’est pas impossible de revoir Benzema en pointe. Il serait dommage de se priver de la teigne qu’est «le petit» Marseillais sur un terrain, même «cuit» comme il semble l’être…
Mais, à franchement parler, ce ne sont plus tellement les noms ou les systèmes qui feront l’équipe de France ce soir. Mais des hommes, rien que des hommes, au pied d’un mur jaune et bleu qu’elle doit faire tomber.
L’équipe de France en est-elle capable ? Depuis qu’elle a pris un pan de ce mur sur la tête, elle se la joue humble.
Les discours se succèdent, et on veut bien croire qu’il y a vexation, volonté d’en appeler de cette énième déception. Mais on a aussi le droit de ne plus trop croire en leur volonté de participer à ce qui est pourtant le rêve de tout footballeur, un Mondial, et au Brésil !
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Autosuggestion
Par Éric PUECH
La méthode Coué révèle des vertus insoupçonnées.
Elle permet, entre autres,
de nuancer pour certains les effets dévastateurs
d’un probable scénario catastrophe.
Elle donne la sensation que le plus
incroyable des retournements est finalement
envisageable. Elle procure le sentiment,
pas forcément rationnel, qu’un ensemble
amorphe peut se métamorphoser
en escouade de combat d’un seul
coup de baguette magique. Elle offre enfin
une perspective de salut là où aucune
statistique ne plaide en faveur des Bleus.
On appelle cela un miracle par autosuggestion.
Malheureusement, le terrain obéit à
d’autres codes et préceptes. Pour accrocher
cet hypothétique sésame mondial,
l’équipe de Didier Deschamps devra enfin
laisser aux vestiaires les déclarations
de bonne intention pour passer aux actes.
Et là, franchement, on se fiche pas
mal de la tactique adoptée, de la beauté
du jeu et de qui sera le héros du soir. Ce
que l’on veut, ce sont des garçons impliqués
jusqu’à l’épuisement, capables ensemble
de soulever des montagnes, de
trouver dans l’adversité l’énergie du désespoir
sans laquelle aucun prodige
n’est possible. Cette équipe possède-t-elle
la force de caractère nécessaire pour
se sortir du piège dans laquelle elle s’est
jetée par suffisance et insuffisance ?
On en doute, évidemment. Mais au
fond de nous, on ne peut s’empêcher de
s’accrocher aux chimères d’un extraordinaire
exploit. Une de ses prouesses dont
le sport se nourrit pour écrire ses plus
belles pages
Par Éric PUECH
La méthode Coué révèle des vertus insoupçonnées.
Elle permet, entre autres,
de nuancer pour certains les effets dévastateurs
d’un probable scénario catastrophe.
Elle donne la sensation que le plus
incroyable des retournements est finalement
envisageable. Elle procure le sentiment,
pas forcément rationnel, qu’un ensemble
amorphe peut se métamorphoser
en escouade de combat d’un seul
coup de baguette magique. Elle offre enfin
une perspective de salut là où aucune
statistique ne plaide en faveur des Bleus.
On appelle cela un miracle par autosuggestion.
Malheureusement, le terrain obéit à
d’autres codes et préceptes. Pour accrocher
cet hypothétique sésame mondial,
l’équipe de Didier Deschamps devra enfin
laisser aux vestiaires les déclarations
de bonne intention pour passer aux actes.
Et là, franchement, on se fiche pas
mal de la tactique adoptée, de la beauté
du jeu et de qui sera le héros du soir. Ce
que l’on veut, ce sont des garçons impliqués
jusqu’à l’épuisement, capables ensemble
de soulever des montagnes, de
trouver dans l’adversité l’énergie du désespoir
sans laquelle aucun prodige
n’est possible. Cette équipe possède-t-elle
la force de caractère nécessaire pour
se sortir du piège dans laquelle elle s’est
jetée par suffisance et insuffisance ?
On en doute, évidemment. Mais au
fond de nous, on ne peut s’empêcher de
s’accrocher aux chimères d’un extraordinaire
exploit. Une de ses prouesses dont
le sport se nourrit pour écrire ses plus
belles pages
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Bleus : Deschamps jusqu'à l'Euro-2016
Publié le 20/11/2013 à 07:30, Mis à jour le 20/11/2013 à 07:42
mondial-2014. Barrages retour. L'équipe de France a maintenant jusqu'au 12 juin pour (bien) préparer sa Coupe du monde au Brésil.
Sakho, Ribéry, Matuidi, Benzema et tous les supporteurs : en route pour le Brésil./ Photo AFP
VIDEO -- Critiquée, vilipendée, l’équipe de France a recréé l’union sacrée derrière elle. Prochaine étape sur la route du Brésil : le tirage au sort des groupes le 6 décembre.
Ça y est ! Ouf ! La France a gagné son billet pour le Brésil. A l’arrache. Mais bon, faut ce qu’il faut qu’importe la manière. Dans l’adversité, cette équipe de France a su trouver les ressources pour se surpasser, se sublimer et conquérir sa place parmi l’élite. Bonjour Copacabana et le Maracana ! Le Pain de Sucre et le Corcovado. Les supporteurs tricolores vont sortir les maillots (de bain). Le monde du football dansera la samba avec eux.
Et maintenant direz-vous ? Ben maintenant, c’est le statu quo. Toutes les interrogations, tous les problèmes, tout ce qui avait pu resurgir après la défaite à Kiev vendredi soir n’est pas effacé, mais depuis hier soir, c’est le temps de l’union sacrée derrière les Bleus. Derrière ces Bleus.
Car il n’est plus question désormais de changer quoique ce soit. Didier Deschamps est conforté depuis hier soir dans son rôle. Il a conduit la France au Mondial et il la conduira désormais jusqu’à l’Euro 2016 qui doit se dérouler en France.
Pas de changement
Du coup, le capitaine de l’équipe de France 98 va également reconduire le groupe qu’il a amené (et qui l’a amené) à la qualification, à quelques éléments près en fonction de l’état de forme ou des blessures.
Et comme tout ira bien dans le meilleur des mondes, Noël Le Graët n’aura pas besoin de remettre en cause la politique de la FFF, les sponsors vont resigner allégrement pour quatre ans supplémentaires, et l’action TF1 va remonter à la Bourse.
Les Bleus vont désormais attendre le tirage au sort des groupes qui doit avoir lieu le 6 décembre à Costa de Sauipe près de Salvador de Bahia, alors que la composition des chapeaux qui pourrait prêter à polémique, sera connue le 3 décembre.
Les huit pays têtes de série devraient être : Brésil, Espagne, Allemagne, Argentine, Colombie, Belgique, Suisse, Uruguay (les Sud-Américains devraient se qualifier aisément cette nuit devant la Jordanie).
Dans le troisième chapeau ?
Quant à la France, elle pourrait se retrouver dans le troisième chapeau et échouer, en plus d’un des huit pays cités plus haut, dans un groupe comprenant, au pire, les Pays-Bas, l’Angleterre ou encore l’Italie… Bonjour le cadeau !
Les quelques matchs amicaux qui vont être programmés avant le 12 juin, date du début de la compétition (elle s’achèvera le 13 juillet), vont servir à renforcer la cohésion d’une équipe qu’on a souvent accusée d’être formée d’individualités. Il pourra aussi affûter ses deux systèmes de jeu : le 4-2-3-1 et le 4-3-3, en fonction de l’adversaire et des objectifs à respecter.
Enfin, le Brésil, ce sera aussi pour certains l’aboutissement d’une carrière, la fin d’une aventure (Abidal, Evra, Sagna) ou le début d’une autre pour les plus jeunes qui auront aussi en ligne de mire l’Euro-2016.
Publié le 20/11/2013 à 07:30, Mis à jour le 20/11/2013 à 07:42
mondial-2014. Barrages retour. L'équipe de France a maintenant jusqu'au 12 juin pour (bien) préparer sa Coupe du monde au Brésil.
Sakho, Ribéry, Matuidi, Benzema et tous les supporteurs : en route pour le Brésil./ Photo AFP
VIDEO -- Critiquée, vilipendée, l’équipe de France a recréé l’union sacrée derrière elle. Prochaine étape sur la route du Brésil : le tirage au sort des groupes le 6 décembre.
Ça y est ! Ouf ! La France a gagné son billet pour le Brésil. A l’arrache. Mais bon, faut ce qu’il faut qu’importe la manière. Dans l’adversité, cette équipe de France a su trouver les ressources pour se surpasser, se sublimer et conquérir sa place parmi l’élite. Bonjour Copacabana et le Maracana ! Le Pain de Sucre et le Corcovado. Les supporteurs tricolores vont sortir les maillots (de bain). Le monde du football dansera la samba avec eux.
Et maintenant direz-vous ? Ben maintenant, c’est le statu quo. Toutes les interrogations, tous les problèmes, tout ce qui avait pu resurgir après la défaite à Kiev vendredi soir n’est pas effacé, mais depuis hier soir, c’est le temps de l’union sacrée derrière les Bleus. Derrière ces Bleus.
Car il n’est plus question désormais de changer quoique ce soit. Didier Deschamps est conforté depuis hier soir dans son rôle. Il a conduit la France au Mondial et il la conduira désormais jusqu’à l’Euro 2016 qui doit se dérouler en France.
Pas de changement
Du coup, le capitaine de l’équipe de France 98 va également reconduire le groupe qu’il a amené (et qui l’a amené) à la qualification, à quelques éléments près en fonction de l’état de forme ou des blessures.
Et comme tout ira bien dans le meilleur des mondes, Noël Le Graët n’aura pas besoin de remettre en cause la politique de la FFF, les sponsors vont resigner allégrement pour quatre ans supplémentaires, et l’action TF1 va remonter à la Bourse.
Les Bleus vont désormais attendre le tirage au sort des groupes qui doit avoir lieu le 6 décembre à Costa de Sauipe près de Salvador de Bahia, alors que la composition des chapeaux qui pourrait prêter à polémique, sera connue le 3 décembre.
Les huit pays têtes de série devraient être : Brésil, Espagne, Allemagne, Argentine, Colombie, Belgique, Suisse, Uruguay (les Sud-Américains devraient se qualifier aisément cette nuit devant la Jordanie).
Dans le troisième chapeau ?
Quant à la France, elle pourrait se retrouver dans le troisième chapeau et échouer, en plus d’un des huit pays cités plus haut, dans un groupe comprenant, au pire, les Pays-Bas, l’Angleterre ou encore l’Italie… Bonjour le cadeau !
Les quelques matchs amicaux qui vont être programmés avant le 12 juin, date du début de la compétition (elle s’achèvera le 13 juillet), vont servir à renforcer la cohésion d’une équipe qu’on a souvent accusée d’être formée d’individualités. Il pourra aussi affûter ses deux systèmes de jeu : le 4-2-3-1 et le 4-3-3, en fonction de l’adversaire et des objectifs à respecter.
Enfin, le Brésil, ce sera aussi pour certains l’aboutissement d’une carrière, la fin d’une aventure (Abidal, Evra, Sagna) ou le début d’une autre pour les plus jeunes qui auront aussi en ligne de mire l’Euro-2016.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Pour Deschamps, ce n'est que le début
mercredi 20 novembre 2013
RAPHAËL RAYMOND
Didier Deschamps, un sélectionneur heureux. (Photo Jean-Louis Fel/L'Équipe)
a+ a- imprimer RSS
Le sélectionneur, qui doit prolonger son contrat jusqu'à l'Euro 2016, devrait renforcer son staff pour la Coupe du monde et pourrait donner leur chance à quelques joueurs.
ILS S'ÉTAIENT donné rendez-vous avant même la qualification d'hier soir. Noël Le Graët et Didier Deschamps doivent se rencontrer dans la journée, à Paris, au siège de la Fédération, pour faire un point sur la suite de leur collaboration.
mercredi 20 novembre 2013
RAPHAËL RAYMOND
Didier Deschamps, un sélectionneur heureux. (Photo Jean-Louis Fel/L'Équipe)
a+ a- imprimer RSS
Le sélectionneur, qui doit prolonger son contrat jusqu'à l'Euro 2016, devrait renforcer son staff pour la Coupe du monde et pourrait donner leur chance à quelques joueurs.
ILS S'ÉTAIENT donné rendez-vous avant même la qualification d'hier soir. Noël Le Graët et Didier Deschamps doivent se rencontrer dans la journée, à Paris, au siège de la Fédération, pour faire un point sur la suite de leur collaboration.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps: "C'est la magie du foot"
Après la superbe performance de l'équipe de France, victorieuse de l'Ukraine (3-0) et qualifiée pour la Coupe du monde, Didier Deschamps affichait logiquement un large sourire. "C’est la magie du foot, a réagi le sélectionneur sur TF1 après la rencontre. Il y a quatre jours, on était mal, très mal. Ce soir, les joueurs ont répondu présent. Je n’avais pas de doute là-dessus. Je savais qu’on avait besoin de deux grands matches pour passer. On en a raté un, mais ce soir on en fait un. C’était très important pour le football français de se qualifier pour la Coupe du monde. C’est beau." Mais le sélectionneur n'oublie la piètre performance du match aller. "C’est une tradition française, c’est quand on n’est pas en confiance qu’on réalise de grandes performances. A l’aller, on n’avait pas l’essentiel, les ingrédients de bases. Mais quand on les a on est capable de réaliser de belles choses."
Après la superbe performance de l'équipe de France, victorieuse de l'Ukraine (3-0) et qualifiée pour la Coupe du monde, Didier Deschamps affichait logiquement un large sourire. "C’est la magie du foot, a réagi le sélectionneur sur TF1 après la rencontre. Il y a quatre jours, on était mal, très mal. Ce soir, les joueurs ont répondu présent. Je n’avais pas de doute là-dessus. Je savais qu’on avait besoin de deux grands matches pour passer. On en a raté un, mais ce soir on en fait un. C’était très important pour le football français de se qualifier pour la Coupe du monde. C’est beau." Mais le sélectionneur n'oublie la piètre performance du match aller. "C’est une tradition française, c’est quand on n’est pas en confiance qu’on réalise de grandes performances. A l’aller, on n’avait pas l’essentiel, les ingrédients de bases. Mais quand on les a on est capable de réaliser de belles choses."
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Football : prolongé jusqu'en 2016, Deschamps n'a "pas pensé" à la démission
Midilibre.fr
20/11/2013, 11 h 12 | Mis à jour le 20/11/2013, 11 h 26
Réagir
Didier Deschamps, ici avec Valbuena et Evra, va poursuivre l'aventure avec ses joueurs. (AFP/FRANCK FIFE)
Le sélectionneur des Bleus "continuera jusqu'à l'Euro-2016" en France, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët. Sans penser à ce qui aurait pu se produire si...
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, dont le contrat courait jusqu'à l'été 2014, a été prolongé jusqu'en 2016, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët.
Le Graët : "Didier avait toute ma confiance"
"Didier (Deschamps) avait toute ma confiance et il continuera avec les Bleus jusqu'à l'Euro-2016", a annoncé Le Graët, très tard après le match, dans les travées du Stade de France.
Prolongation logique
C'est une prolongation logique qui entrait dans le contrat moral passé entre les deux hommes en cas de qualification au Mondial-2014 au Brésil, devenu effective mardi soir, après le barrage retour gagné contre l'Ukraine (3-0 après une défaite à l'aller 2 à 0).
Deschamps, 45 ans, avait été nommé sélectionneur des Bleus en juillet 2012, prenant la succession de Laurent Blanc. L'ancien milieu de terrain international aux 103 sélections, vainqueur du Mondial-1998 et de l'Euro-2000 en tant que joueur, aura pour mission, après le Brésil à l'été 2014, de préparer les Bleus à l'Euro-2016 organisé en France.
En attendant, le sélectionneur a d'abord savouré, mardi soir, une qualification obtenue de haute lutte.
Midilibre.fr
20/11/2013, 11 h 12 | Mis à jour le 20/11/2013, 11 h 26
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Didier Deschamps, ici avec Valbuena et Evra, va poursuivre l'aventure avec ses joueurs. (AFP/FRANCK FIFE)
Le sélectionneur des Bleus "continuera jusqu'à l'Euro-2016" en France, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët. Sans penser à ce qui aurait pu se produire si...
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, dont le contrat courait jusqu'à l'été 2014, a été prolongé jusqu'en 2016, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët.
Le Graët : "Didier avait toute ma confiance"
"Didier (Deschamps) avait toute ma confiance et il continuera avec les Bleus jusqu'à l'Euro-2016", a annoncé Le Graët, très tard après le match, dans les travées du Stade de France.
Prolongation logique
C'est une prolongation logique qui entrait dans le contrat moral passé entre les deux hommes en cas de qualification au Mondial-2014 au Brésil, devenu effective mardi soir, après le barrage retour gagné contre l'Ukraine (3-0 après une défaite à l'aller 2 à 0).
Deschamps, 45 ans, avait été nommé sélectionneur des Bleus en juillet 2012, prenant la succession de Laurent Blanc. L'ancien milieu de terrain international aux 103 sélections, vainqueur du Mondial-1998 et de l'Euro-2000 en tant que joueur, aura pour mission, après le Brésil à l'été 2014, de préparer les Bleus à l'Euro-2016 organisé en France.
En attendant, le sélectionneur a d'abord savouré, mardi soir, une qualification obtenue de haute lutte.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Football : prolongé jusqu'en 2016, Deschamps n'a "pas pensé" à la démission
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20/11/2013, 11 h 12 | Mis à jour le 20/11/2013, 11 h 26
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Didier Deschamps, ici avec Valbuena et Evra, va poursuivre l'aventure avec ses joueurs. (AFP/FRANCK FIFE)
Le sélectionneur des Bleus "continuera jusqu'à l'Euro-2016" en France, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët. Sans penser à ce qui aurait pu se produire si...
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, dont le contrat courait jusqu'à l'été 2014, a été prolongé jusqu'en 2016, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët.
Le Graët : "Didier avait toute ma confiance"
"Didier (Deschamps) avait toute ma confiance et il continuera avec les Bleus jusqu'à l'Euro-2016", a annoncé Le Graët, très tard après le match, dans les travées du Stade de France.
Prolongation logique
C'est une prolongation logique qui entrait dans le contrat moral passé entre les deux hommes en cas de qualification au Mondial-2014 au Brésil, devenu effective mardi soir, après le barrage retour gagné contre l'Ukraine (3-0 après une défaite à l'aller 2 à 0).
Deschamps, 45 ans, avait été nommé sélectionneur des Bleus en juillet 2012, prenant la succession de Laurent Blanc. L'ancien milieu de terrain international aux 103 sélections, vainqueur du Mondial-1998 et de l'Euro-2000 en tant que joueur, aura pour mission, après le Brésil à l'été 2014, de préparer les Bleus à l'Euro-2016 organisé en France.
En attendant, le sélectionneur a d'abord savouré, mardi soir, une qualification obtenue de haute lutte.
Le sélectionneur a, par ailleurs, confié qu'il n'avait "jamais songé" à une éventuelle démission en cas d'échec.
aladin- Messages : 115038
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Stéphan: "Deschamps les a marqués"
Entre les matches aller et retour contre l'Ukraine, l'équipe de France est apparue métamorphosée lors des barrages pour le Mondial 2014. Et les Bleus ont décroché leur qualification pour le Brésil grâce à un large succès au Stade de France (3-0). Dans une interview accordée au Canal Football Club, Guy Stéphan est revenu sur le discours du sélectionneur et sur la vie du groupe entre les deux rencontres. "Didier a parlé aux joueurs avec des mots durs, avec un discours musclé, a expliqué l'adjoint de Deschamps. Il a été ferme, les a regardés dans les yeux. Et ça les a marqués. On a regardé "La marche" avec Jamel Debbouze (film retraçant la marche pacifiste et solidaire de 1983, qui avait rassemblé plus de 100 000 personnes, sortie prévue le 27 novembre). Il y a eu une prise de parole du président de la fédération qui a parlé de l'effet patriotique et de l'impact que ça pouvait avoir sur l'ensemble du pays. Les joueurs écoutaient, ne regardaient pas à droite à gauche. Les joueurs ont ressenti ça au plus profond d'eux mêmes. On s'est rendu compte que les gens faisent corps avec nous. On pensait qu'ils seraient avec nous, mais peut-être pas autant."
Entre les matches aller et retour contre l'Ukraine, l'équipe de France est apparue métamorphosée lors des barrages pour le Mondial 2014. Et les Bleus ont décroché leur qualification pour le Brésil grâce à un large succès au Stade de France (3-0). Dans une interview accordée au Canal Football Club, Guy Stéphan est revenu sur le discours du sélectionneur et sur la vie du groupe entre les deux rencontres. "Didier a parlé aux joueurs avec des mots durs, avec un discours musclé, a expliqué l'adjoint de Deschamps. Il a été ferme, les a regardés dans les yeux. Et ça les a marqués. On a regardé "La marche" avec Jamel Debbouze (film retraçant la marche pacifiste et solidaire de 1983, qui avait rassemblé plus de 100 000 personnes, sortie prévue le 27 novembre). Il y a eu une prise de parole du président de la fédération qui a parlé de l'effet patriotique et de l'impact que ça pouvait avoir sur l'ensemble du pays. Les joueurs écoutaient, ne regardaient pas à droite à gauche. Les joueurs ont ressenti ça au plus profond d'eux mêmes. On s'est rendu compte que les gens faisent corps avec nous. On pensait qu'ils seraient avec nous, mais peut-être pas autant."
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps :"Pour une vingtaine d'entre eux, c'est clair"
jeudi 28 novembre 2013
RAPHAËL RAYMOND
À l'issue du succès contre l'Ukraine (3-0), Didier Deschamps célèbre avec les Bleus (de gauche à droite : Mamadou Sakho, Franck Ribéry, Raphaël Varane et Mathieu Debuchy) la qualification pour la Coupe du monde au Brésil. (Photo Alex Martin/L'Équipe)
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DIDIER DESCHAMPS, le sélectionneur de l'équipe de France, assure que, sauf blessure ou baisse trop importante de temps de jeu en club, il a déjà en tête le nom de la majorité des joueurs qu'il emmènera à la Coupe du monde au Brésil.
Après un crochet dans le Sud pour se reposer après les émotions du barrage contre l'Ukraine (0-2 ; 3-0), Didier Deschamps a regagné Paris, hier. Au siège de la Fédération, le sélectionneur et son staff ont participé aux premières réunions de préparation à la Coupe du monde.
jeudi 28 novembre 2013
RAPHAËL RAYMOND
À l'issue du succès contre l'Ukraine (3-0), Didier Deschamps célèbre avec les Bleus (de gauche à droite : Mamadou Sakho, Franck Ribéry, Raphaël Varane et Mathieu Debuchy) la qualification pour la Coupe du monde au Brésil. (Photo Alex Martin/L'Équipe)
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Après un crochet dans le Sud pour se reposer après les émotions du barrage contre l'Ukraine (0-2 ; 3-0), Didier Deschamps a regagné Paris, hier. Au siège de la Fédération, le sélectionneur et son staff ont participé aux premières réunions de préparation à la Coupe du monde.
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
France-Deschamps: "Le point de départ de la Coupe du monde" Publié le 6 décembre 2013 à 11h24
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Didier Deschamps est présent à Costa de Sauipe ce vendredi pour assister au tirage au sort de la Coupe du monde 2014. Un grand moment pour le sélectionneur tricolore, qui a hâte de connaître les adversaires des Bleus pour organiser au mieux la préparation. "On va enfin savoir quels adversaires nous allons rencontrer, a ainsi indiqué ce dernier dans une vidéo publiée sur le site de la FFF. C'est important de connaître le profil de nos adversaires pour les matches de préparation, mais aussi pour savoir quand allons-nous commencer la compétition. Il peut y avoir un décalage de cinq jours en fonction du groupe, ce qui pourrait modifier notre préparation. C'est important aussi de savoir les stades où l'on jouera, car il y a beaucoup de distances et les températures peuvent être très différentes d'une région à l'autre. Cela peut avoir une influence sur la récupération." Pour DD, cet événement représente "le point de départ de la Coupe du monde, même si on est encore à six mois du coup d'envoi. C’est matérialisé. Tout le monde saura. Qui, quand, comment ? C'est un plaisir immense d’être là, car ça n'a pas été facile. Il y a de l'excitation, car il y a tellement de possibilités. Il y aura déjà un premier tirage pour savoir si on reste dans le chapeau 4 ou si l'on est reversé dans le chapeau 2."
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Didier Deschamps est présent à Costa de Sauipe ce vendredi pour assister au tirage au sort de la Coupe du monde 2014. Un grand moment pour le sélectionneur tricolore, qui a hâte de connaître les adversaires des Bleus pour organiser au mieux la préparation. "On va enfin savoir quels adversaires nous allons rencontrer, a ainsi indiqué ce dernier dans une vidéo publiée sur le site de la FFF. C'est important de connaître le profil de nos adversaires pour les matches de préparation, mais aussi pour savoir quand allons-nous commencer la compétition. Il peut y avoir un décalage de cinq jours en fonction du groupe, ce qui pourrait modifier notre préparation. C'est important aussi de savoir les stades où l'on jouera, car il y a beaucoup de distances et les températures peuvent être très différentes d'une région à l'autre. Cela peut avoir une influence sur la récupération." Pour DD, cet événement représente "le point de départ de la Coupe du monde, même si on est encore à six mois du coup d'envoi. C’est matérialisé. Tout le monde saura. Qui, quand, comment ? C'est un plaisir immense d’être là, car ça n'a pas été facile. Il y a de l'excitation, car il y a tellement de possibilités. Il y aura déjà un premier tirage pour savoir si on reste dans le chapeau 4 ou si l'on est reversé dans le chapeau 2."
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps: "Oui, j’ai le sourire"
Le sélectionneur des Bleus a réagi positivement quelques minutes après le tirage au sort du Mondial 2014. "Comme tout tirage, ça aurait pu être plus compliqué… Oui j’ai le sourire mais pas que par rapport au tirage", a déclaré Didier Deschamps. Le champion du monde 1998 se réjouit du fait que ses joueurs et son staff ne seront pas fatigués durant la phase de poules: "On ne va pas jouer dans le nord du pays là où il y a des températures et des taux d’humidité très élevés. Et puis les stades ne sont pas loin de notre camp de base, on évite les grosses distances." Enfin, DD a indiqué que l’équipe de France affrontera un adversaire sud-américain lors des matches de préparation, au vu du style de jeu pratiqué par l’Equateur et le Honduras, membres du Groupe E comme la Suisse que Deschamps voit comme le rival le plus sérieux des Bleus "parce qu'elle est tête de série."
Le sélectionneur des Bleus a réagi positivement quelques minutes après le tirage au sort du Mondial 2014. "Comme tout tirage, ça aurait pu être plus compliqué… Oui j’ai le sourire mais pas que par rapport au tirage", a déclaré Didier Deschamps. Le champion du monde 1998 se réjouit du fait que ses joueurs et son staff ne seront pas fatigués durant la phase de poules: "On ne va pas jouer dans le nord du pays là où il y a des températures et des taux d’humidité très élevés. Et puis les stades ne sont pas loin de notre camp de base, on évite les grosses distances." Enfin, DD a indiqué que l’équipe de France affrontera un adversaire sud-américain lors des matches de préparation, au vu du style de jeu pratiqué par l’Equateur et le Honduras, membres du Groupe E comme la Suisse que Deschamps voit comme le rival le plus sérieux des Bleus "parce qu'elle est tête de série."
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps :"Viser la première place du groupe"
samedi 7 décembre 2013 COSTA DO SAUIPE (BRE)
de notre envoyé spécial Jérôme Touboul
Didier Deschamps (à gauche), le sélectionneur des Bleus, reconnaît que la France n'a pas été maltraitée par le tirage au sort. (Photo Alain Mounic/ L'Équipe)
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DIDIER DESCHAMPS, le sélectionneur des Bleus, reconnaît que la France n'a pas été maltraitée par le tirage au sort. Sans doute pour tenter d'éviter l'Argentine en huitièmes, il fixe l'objectif de finir en tête de ce groupe E.
D ans l'avion qui l'emmenait au Brésil, jeudi, Didier Deschamps avait croisé Cesare Prandelli, le sélectionneur de l'Italie. Les deux hommes avaient évoqué l'hypothèse de voir leurs équipes respectives basculer dans le chapeau 2, qui promettait un tirage plus compliqué.
samedi 7 décembre 2013 COSTA DO SAUIPE (BRE)
de notre envoyé spécial Jérôme Touboul
Didier Deschamps (à gauche), le sélectionneur des Bleus, reconnaît que la France n'a pas été maltraitée par le tirage au sort. (Photo Alain Mounic/ L'Équipe)
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DIDIER DESCHAMPS, le sélectionneur des Bleus, reconnaît que la France n'a pas été maltraitée par le tirage au sort. Sans doute pour tenter d'éviter l'Argentine en huitièmes, il fixe l'objectif de finir en tête de ce groupe E.
D ans l'avion qui l'emmenait au Brésil, jeudi, Didier Deschamps avait croisé Cesare Prandelli, le sélectionneur de l'Italie. Les deux hommes avaient évoqué l'hypothèse de voir leurs équipes respectives basculer dans le chapeau 2, qui promettait un tirage plus compliqué.
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps : «Rendez-vous pour le premier match»
«Je vous donne rendez-vous pour le premier match et c'est le 15 juin contre le Honduras», a déclaré Didier Deschamps vendredi matin sur RTL.
Les Bleus ne seront pas enfermés pendant la Coupe du monde. (L'Equipe)
127
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Didier Deschamps n’a pas imité Raymond Domenech. Alors que l’ancien sélectionneur de l’équipe de France avait donné rendez-vous en finale avant la Coupe du monde 2006, l’actuel a été plus terre à terre ce vendredi matin sur RTL. «Je vous donne rendez-vous pour le premier match et c'est le 15 juin contre le Honduras», a-t-il déclaré. L’ancien entraîneur de l’OM s’est montré assez vague sur les adversaires des Bleus en matches de préparation avant le Mondial brésilien. «Il y a plusieurs encore opportunités. J'en ai discuté avec le Président, on va en rediscuter mais il est souhaitable d'avoir le moins de déplacements longs à faire. (…) Ce n'est pas encore complétement décidé».
Ribéry devrait être plus soutenu
Il a en revanche été plus loquace sur les conditions de vie des Bleus au Brésil. «On ne va pas non plus être totalement enfermé car on bougera, maintenant le lieu où on va résider il ne faut pas que ce soit un hall de gare non plus, mais on ne sera pas coupé du monde, bien au contraire.» Le sélectionneur a également estimé que Franck Ribéry «pourrait être plus» soutenu en France pour le FIFA Ballon d’Or dont il est un des favoris. «Je pense que ça vient par rapport à l'historique. Il est certainement plus soutenu et plus aimé en Allemagne avec tout ce qu'il fait. Voilà c'est l'esprit Français par moment. Quand on gagne et qu’on est Français, c'est difficile d'avoir tout le monde derrière soi».
«Je vous donne rendez-vous pour le premier match et c'est le 15 juin contre le Honduras», a déclaré Didier Deschamps vendredi matin sur RTL.
Les Bleus ne seront pas enfermés pendant la Coupe du monde. (L'Equipe)
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Didier Deschamps n’a pas imité Raymond Domenech. Alors que l’ancien sélectionneur de l’équipe de France avait donné rendez-vous en finale avant la Coupe du monde 2006, l’actuel a été plus terre à terre ce vendredi matin sur RTL. «Je vous donne rendez-vous pour le premier match et c'est le 15 juin contre le Honduras», a-t-il déclaré. L’ancien entraîneur de l’OM s’est montré assez vague sur les adversaires des Bleus en matches de préparation avant le Mondial brésilien. «Il y a plusieurs encore opportunités. J'en ai discuté avec le Président, on va en rediscuter mais il est souhaitable d'avoir le moins de déplacements longs à faire. (…) Ce n'est pas encore complétement décidé».
Ribéry devrait être plus soutenu
Il a en revanche été plus loquace sur les conditions de vie des Bleus au Brésil. «On ne va pas non plus être totalement enfermé car on bougera, maintenant le lieu où on va résider il ne faut pas que ce soit un hall de gare non plus, mais on ne sera pas coupé du monde, bien au contraire.» Le sélectionneur a également estimé que Franck Ribéry «pourrait être plus» soutenu en France pour le FIFA Ballon d’Or dont il est un des favoris. «Je pense que ça vient par rapport à l'historique. Il est certainement plus soutenu et plus aimé en Allemagne avec tout ce qu'il fait. Voilà c'est l'esprit Français par moment. Quand on gagne et qu’on est Français, c'est difficile d'avoir tout le monde derrière soi».
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Deschamps intouchable au Brésil
La confiance de Noël Le Graët pour Didier Deschamps ne s'est jamais démentie depuis 2012.
Par L.D.
Publié le 15 décembre 2013 à 14h54
Mis à jour le 15 décembre 2013 à 14h54
Sous contrat jusqu’à l’Euro 2016, Didier Deschamps sera le sélectionneur de l’équipe de France lors de ce rendez-vous en France, quel que soit le résultat des Bleus au Brésil.
Didier Deschamps pouvait afficher son plus beau sourire samedi à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération française de football (FFF). Non content d'être la star du jour au milieu des représentants du football amateur, lesquels l’ont chaleureusement félicité pour la qualification de l’équipe de France pour la Coupe du monde au Brésil, le sélectionneur des Bleus a reçu, s’il en avait besoin, un nouveau message de confiance de la part de son président.
Interrogé par nos confrères de L'Equipe en marge de cette assemblée fédérale, Noël Le Graët est allé à contre-pied du sentiment général, assurant que le grand public "aurait tort de croire" que la France, qui sera opposée à la Suisse, au Honduras et à l’Equateur au premier tour, a hérité d’un "groupe facile" lors du tirage au sort le 6 décembre dernier. Une manière de décharger son sélectionneur de toute pression. Et si le message n’était pas clair, le président de la FFF, qui a présenté devant l’assemblée le projet "Horizon Bleu 2016" visant à donner un nouvel élan au football tricolore, s’est fait plus explicite encore.
"Il n'y a pas d'objectif précis, a-t-il déclaré. Didier restera le sélectionneur de l'équipe de France jusqu'en 2016 quel que soit le résultat obtenu à la Coupe du monde." Et quel soit le comportement affiché par les joueurs au Brésil ? "Les joueurs ont tous pris conscience qu'il ne fallait pas refaire ce qui s'est passé. Personne n'empêchera jamais Pierre, Paul ou Jacques de dire un mot de travers, mais je n'ai pas d'angoisse." Si Didier Deschamps en a, c'est qu'il n'a pas entendu son patron...
La confiance de Noël Le Graët pour Didier Deschamps ne s'est jamais démentie depuis 2012.
Par L.D.
Publié le 15 décembre 2013 à 14h54
Mis à jour le 15 décembre 2013 à 14h54
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Sous contrat jusqu’à l’Euro 2016, Didier Deschamps sera le sélectionneur de l’équipe de France lors de ce rendez-vous en France, quel que soit le résultat des Bleus au Brésil.
Didier Deschamps pouvait afficher son plus beau sourire samedi à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération française de football (FFF). Non content d'être la star du jour au milieu des représentants du football amateur, lesquels l’ont chaleureusement félicité pour la qualification de l’équipe de France pour la Coupe du monde au Brésil, le sélectionneur des Bleus a reçu, s’il en avait besoin, un nouveau message de confiance de la part de son président.
Interrogé par nos confrères de L'Equipe en marge de cette assemblée fédérale, Noël Le Graët est allé à contre-pied du sentiment général, assurant que le grand public "aurait tort de croire" que la France, qui sera opposée à la Suisse, au Honduras et à l’Equateur au premier tour, a hérité d’un "groupe facile" lors du tirage au sort le 6 décembre dernier. Une manière de décharger son sélectionneur de toute pression. Et si le message n’était pas clair, le président de la FFF, qui a présenté devant l’assemblée le projet "Horizon Bleu 2016" visant à donner un nouvel élan au football tricolore, s’est fait plus explicite encore.
"Il n'y a pas d'objectif précis, a-t-il déclaré. Didier restera le sélectionneur de l'équipe de France jusqu'en 2016 quel que soit le résultat obtenu à la Coupe du monde." Et quel soit le comportement affiché par les joueurs au Brésil ? "Les joueurs ont tous pris conscience qu'il ne fallait pas refaire ce qui s'est passé. Personne n'empêchera jamais Pierre, Paul ou Jacques de dire un mot de travers, mais je n'ai pas d'angoisse." Si Didier Deschamps en a, c'est qu'il n'a pas entendu son patron...
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Djorkaeff : «Deschamps peut gagner le Mondial»
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Présent à La Plagne pour la 12e édition des Etoiles du Sport, Youri Djorkaeff a parlé de son ami Didier Deschamps. Il le croit capable de tout. « Il va vous dire pendant six mois qu’on n’est pas favoris (sourire) mais je sais qu’il va commencer à planter les graines. Didier Deschamps, c’est comme le film "Inception" (…) Il faut dire les choses. L'équipe de France n'a peut-être pas été assez claire ces derniers temps, il faut qu'elle le soit un peu plus (...) Je crois qu’il peut remporter le Mondial. Son surnom ("Didier la chance") le suit depuis Nantes, non ? (sourire)».
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Présent à La Plagne pour la 12e édition des Etoiles du Sport, Youri Djorkaeff a parlé de son ami Didier Deschamps. Il le croit capable de tout. « Il va vous dire pendant six mois qu’on n’est pas favoris (sourire) mais je sais qu’il va commencer à planter les graines. Didier Deschamps, c’est comme le film "Inception" (…) Il faut dire les choses. L'équipe de France n'a peut-être pas été assez claire ces derniers temps, il faut qu'elle le soit un peu plus (...) Je crois qu’il peut remporter le Mondial. Son surnom ("Didier la chance") le suit depuis Nantes, non ? (sourire)».
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
OM : Deschamps défend Payet et tacle Larqué
On le sait, Jean-Michel Larqué a la critique facile. Après l'exclusion de Dimitri Payet en Ligue des champions face à Dortmund, le consultant de RMC s'était attaqué avec virulence au joueur de l'OM, disant même qu'il avait "le QI d'une huitre".
Énervé par les propos de l'ancien joueur de l'équipe de France, Didier Deschamps a tenu à donner son avis au micro, lui aussi, de RMC. "La critique ne pose pas de problème. Mais on ne peut pas tout accepter ! Tu peux ne pas être d'accord sur une prestation, mais il y a une barrière à ne pas franchir."
L'Olympien semble avoir trouvé un soutien de poids dans cette affaire.
On le sait, Jean-Michel Larqué a la critique facile. Après l'exclusion de Dimitri Payet en Ligue des champions face à Dortmund, le consultant de RMC s'était attaqué avec virulence au joueur de l'OM, disant même qu'il avait "le QI d'une huitre".
Énervé par les propos de l'ancien joueur de l'équipe de France, Didier Deschamps a tenu à donner son avis au micro, lui aussi, de RMC. "La critique ne pose pas de problème. Mais on ne peut pas tout accepter ! Tu peux ne pas être d'accord sur une prestation, mais il y a une barrière à ne pas franchir."
L'Olympien semble avoir trouvé un soutien de poids dans cette affaire.
internet34- Messages : 5458
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Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
GROS PLAN
Un fauteuil pour 2... ou 3 Valbuena de retour, la concurrence sera rude avec Thauvin et Payet. Le Brésil est au bout
L'ironie du destin prête volontiers à sourire. Lorsqu'il dévoilera les noms des 23 Bleus sélectionnés pour la coupe du monde, Didier Deschamps aura peut-être une petite pensée pour... José Anigo. Les places pour le Brésil seront en effet chères et la concurrence féroce dans le secteur offensif du camp tricolore. Quand certains se seront éliminés d'eux-mêmes, faute de performances régulières avec leur club, d'autres auront pris une option en enchaînant les matches et les bonnes prestations. Et c'est précisément vers l'OM que beaucoup de regards, dont celui du sélectionneur et ancien coach olympien (de 2009 à 2012), vont se tourner dans les mois à venir.
Avec Mathieu Valbuena, Dimitri Payet et Florian Thauvin, le club marseillais dispose en effet de trois candidats presque naturels en attaque. On pourrait même y ajouter André-Pierre Gignac si tant est que celui-ci maintienne son efficacité actuelle dans les prochaines semaines. Tous ne seront pas du voyage en Amérique du Sud. Mais une chose est sûre : ils se battront pour être dans le bon wagon.
Ce paramètre-là ne peut pas être négligé. Les dirigeants olympiens en sont conscients. Ils vont devoir gérer les personnalités et les ego de chacun. D'autant que le nouveau système de jeu mis en place, avec trois électrons libres devant le trio de milieux récupérateurs, condamne de fait l'un des postes offensifs du 4-2-3-1. Hier, c'est le Réunionnais qui a fait les frais de la titularisation de Saber Khalifa. "Je vis très bien la concurrence, certifie cependant Dimitri Payet. L'absence de Mathieu (Valbuena) nous a fait beaucoup de mal, comme celle de Dédé (Ayew). Jusqu'à la fin du mois, il y a quatre matches, on aura besoin de tout le monde et il y aura du turnover."
José Anigo devra toutefois faire des choix. L'homme à la double casquette a prévenu tout le monde : le statut des joueurs n'aura aucune influence sur les équipes qu'il alignera au coup d'envoi. Rod Fanni, qui n'a pas encore joué en 2014, peut d'ailleurs en témoigner. "Si on veut aller à la coupe du monde, ça demande une certaine exigence dans les performances, poursuit l'ancien Lillois. C'est normal que le coach nous en demande plus. Il y aura des places à prendre et à perdre, ça va augmenter la qualité du jeu de l'équipe."
Blessé à l'épaule à Lille, le 3 décembre, le "Petit" aura besoin d'un peu de temps afin de retrouver le rythme. Le quart de finale de coupe de la Ligue, à Lyon, mercredi, arrive toutefois très vite. Est-il prêt à jouer d'entrée ? Rien n'est moins sûr.
Les solutions ne manquent pas pour le suppléer. Hier, Thauvin a démarré en meneur, derrière Gignac et Khalifa. Transparent durant la première demi-heure (lire en page suivante), l'ex-Bastiais a toutefois rempli sa mission haut la main en offrant le deuxième but à APG après une percée de grande classe dans la surface haut-savoyarde.
"Saber me donne un bon ballon, raconte le champion du monde U20. Au départ, je pensais pouvoir frapper. J'ai vu que ce n'était plus possible, alors j'ai levé la tête et j'ai vu Dédé tout seul. Je lui ai mis un petit ballon piqué pour qu'il puisse finir tranquille..."
Ce type d'éclair de génie, l'OM aura du mal à s'en passer s'il veut atteindre le podium. Il semble donc difficile de renvoyer Thauvin sur le banc, comme en début de saison, lorsqu'il n'était pas prêt physiquement. Surtout qu'il est à l'aise dans ce 4-4-2 se muant très vite en 4-3-3 selon les phases de jeu. "On est des électrons libres, poursuit l'Orléanais d'origine. Tant qu'on est efficaces, on fait à peu près ce qu'on veut. Le coach nous laisse pas mal de liberté."
Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....
Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....
Un fauteuil pour 2... ou 3 Valbuena de retour, la concurrence sera rude avec Thauvin et Payet. Le Brésil est au bout
L'ironie du destin prête volontiers à sourire. Lorsqu'il dévoilera les noms des 23 Bleus sélectionnés pour la coupe du monde, Didier Deschamps aura peut-être une petite pensée pour... José Anigo. Les places pour le Brésil seront en effet chères et la concurrence féroce dans le secteur offensif du camp tricolore. Quand certains se seront éliminés d'eux-mêmes, faute de performances régulières avec leur club, d'autres auront pris une option en enchaînant les matches et les bonnes prestations. Et c'est précisément vers l'OM que beaucoup de regards, dont celui du sélectionneur et ancien coach olympien (de 2009 à 2012), vont se tourner dans les mois à venir.
Avec Mathieu Valbuena, Dimitri Payet et Florian Thauvin, le club marseillais dispose en effet de trois candidats presque naturels en attaque. On pourrait même y ajouter André-Pierre Gignac si tant est que celui-ci maintienne son efficacité actuelle dans les prochaines semaines. Tous ne seront pas du voyage en Amérique du Sud. Mais une chose est sûre : ils se battront pour être dans le bon wagon.
Ce paramètre-là ne peut pas être négligé. Les dirigeants olympiens en sont conscients. Ils vont devoir gérer les personnalités et les ego de chacun. D'autant que le nouveau système de jeu mis en place, avec trois électrons libres devant le trio de milieux récupérateurs, condamne de fait l'un des postes offensifs du 4-2-3-1. Hier, c'est le Réunionnais qui a fait les frais de la titularisation de Saber Khalifa. "Je vis très bien la concurrence, certifie cependant Dimitri Payet. L'absence de Mathieu (Valbuena) nous a fait beaucoup de mal, comme celle de Dédé (Ayew). Jusqu'à la fin du mois, il y a quatre matches, on aura besoin de tout le monde et il y aura du turnover."
José Anigo devra toutefois faire des choix. L'homme à la double casquette a prévenu tout le monde : le statut des joueurs n'aura aucune influence sur les équipes qu'il alignera au coup d'envoi. Rod Fanni, qui n'a pas encore joué en 2014, peut d'ailleurs en témoigner. "Si on veut aller à la coupe du monde, ça demande une certaine exigence dans les performances, poursuit l'ancien Lillois. C'est normal que le coach nous en demande plus. Il y aura des places à prendre et à perdre, ça va augmenter la qualité du jeu de l'équipe."
Blessé à l'épaule à Lille, le 3 décembre, le "Petit" aura besoin d'un peu de temps afin de retrouver le rythme. Le quart de finale de coupe de la Ligue, à Lyon, mercredi, arrive toutefois très vite. Est-il prêt à jouer d'entrée ? Rien n'est moins sûr.
Les solutions ne manquent pas pour le suppléer. Hier, Thauvin a démarré en meneur, derrière Gignac et Khalifa. Transparent durant la première demi-heure (lire en page suivante), l'ex-Bastiais a toutefois rempli sa mission haut la main en offrant le deuxième but à APG après une percée de grande classe dans la surface haut-savoyarde.
"Saber me donne un bon ballon, raconte le champion du monde U20. Au départ, je pensais pouvoir frapper. J'ai vu que ce n'était plus possible, alors j'ai levé la tête et j'ai vu Dédé tout seul. Je lui ai mis un petit ballon piqué pour qu'il puisse finir tranquille..."
Ce type d'éclair de génie, l'OM aura du mal à s'en passer s'il veut atteindre le podium. Il semble donc difficile de renvoyer Thauvin sur le banc, comme en début de saison, lorsqu'il n'était pas prêt physiquement. Surtout qu'il est à l'aise dans ce 4-4-2 se muant très vite en 4-3-3 selon les phases de jeu. "On est des électrons libres, poursuit l'Orléanais d'origine. Tant qu'on est efficaces, on fait à peu près ce qu'on veut. Le coach nous laisse pas mal de liberté."
Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....
Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
Didier Deschamps veut Eric Bédouet au Brésil
1 commentaire
Publié le 16/01/2014 à 06h00 , modifié le 16/01/2014 à 09h21
Le sélectionneur des Bleus aimerait s'attacher les services du préparateur physique des Girondins lors de la Coupe du monde
Les Girondins ne s'opposeront pas à la mise à disposition d'Eric Bédouet © Photo
Laurent Theillet
ric Bédouet pourrait bien faire partie du staff des Bleus pour la prochaine Coupe du monde au Brésil (12 juin au 13 juillet). Révélée par nos confrères de L'Équipe, l'information nous a été confirmée par le préparateur physique des Girondins, qui évoque, à ce sujet, des contacts avec le sélectionneur de l'équipe de France. Depuis qu'il a pris la succession de Laurent Blanc à la tête des Bleus, le Basque n'a recruté personne pour ce poste, malgré son attachement à Antonio Pintus, l'ancien préparateur controversé de la Juventus.
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Jean-Louis Triaud affirme qu'il n'a aucune raison de s'opposer à cette expérience, si ça devait se concrétiser. "C'est sympa pour lui et flatteur pour le club", dit le président.
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Publié le 16/01/2014 à 06h00 , modifié le 16/01/2014 à 09h21
Le sélectionneur des Bleus aimerait s'attacher les services du préparateur physique des Girondins lors de la Coupe du monde
Les Girondins ne s'opposeront pas à la mise à disposition d'Eric Bédouet © Photo
Laurent Theillet
ric Bédouet pourrait bien faire partie du staff des Bleus pour la prochaine Coupe du monde au Brésil (12 juin au 13 juillet). Révélée par nos confrères de L'Équipe, l'information nous a été confirmée par le préparateur physique des Girondins, qui évoque, à ce sujet, des contacts avec le sélectionneur de l'équipe de France. Depuis qu'il a pris la succession de Laurent Blanc à la tête des Bleus, le Basque n'a recruté personne pour ce poste, malgré son attachement à Antonio Pintus, l'ancien préparateur controversé de la Juventus.
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Jean-Louis Triaud affirme qu'il n'a aucune raison de s'opposer à cette expérience, si ça devait se concrétiser. "C'est sympa pour lui et flatteur pour le club", dit le président.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF
◗ ... DIDIER
DESCHAMPSAUSSI !
Le sélectionneur de l’équipe
de France, ex-coach de l’OM, a
assisté à la rencontre, avec
son épouse, en voisins, puisqu'ils
résident au Cap d’Ail
DESCHAMPSAUSSI !
Le sélectionneur de l’équipe
de France, ex-coach de l’OM, a
assisté à la rencontre, avec
son épouse, en voisins, puisqu'ils
résident au Cap d’Ail
internet34- Messages : 5458
Date d'inscription : 30/07/2009
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