DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

A J-1 du premier des trois matches amicaux de préparation de l'équipe de France avant le Mondial, notre envoyé spécial au Brésil Mario Albano décrypte la stratégie du sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, qui peaufine son équipe-type avant le premier match contre le Honduras. En attendant, l'équipe de France affrontera la Norvège en l'absence de Karim Benzema et Raphaël Varane, qui viennent tout juste de remporter la Ligue des Champions avec le Real de Madrid. 

Vidéo - Mondial 2014 : ce que prépare Deschamps...
http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/2894692/video-mondial-2014-ce-que-prepare-deschamps.html
Marseille / Publié le Lundi 26/05/2014 à 20H25

Mondial 2014. Deschamps : « C'est très positif »
France - 27 Mai
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• Didier Deschamps et Yohann Cabaye | Joël Le Gall
  

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Le sélectionneur des Bleus s'est félicité de la prestations de ses joueurs face à la Norvège (4-0).

Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France) : « On sortait d'une bonne semaine de travail de la part de tout le monde, il fallait materialiser ça en match, avec tous les ingrédients. C'est très positif, même si tout n'a pas été simple, avec une très bonne première partie de première mi-temps, et au bout de 20 minutes, on a eu moins le ballon, la Norvège l'a bien utilisé. Peut-être les Norvégiens ont-ils laissé un peu de gomme, alors qu'on a gardé une ligne directrice. Mais c'est bien aussi qu'on souffre aussi, ça nous obkige à des efforts. On n'est pas pret encore pour le15 juin, on ne peut pas être déjà à 100% mais les joueurs ont tous donné 100% de ce qu'ils pouvaient. Il y a une envie collective, une force qui se degage, c'est bien, très bien ce qu'on a fait, mais il ne faut pas perdre de vue notre objectif. »
Lucas Digne (arrière de l'équipe de France) : « Je suis content, forcément: il y a la victoire et c'est ce qui comptait pour préparer cette Coupe du Monde. C'est magnifique. Cest fabuleux de préparer une compétition que tous les joueurs rêvent de jouer. On a bien travaillé. On s'est bien préparé. Il faut continuer à monter en puissance. (Public) Il faut entretenir cette flamme, ca fait plaisir de jouer devant autant de personnes. On sent le public qui nous pousse à chaque attaque, et même à chaque geste défensif et ca fait chaud au coeur. »
Blaise Matuidi (milieu de l'équipe de France) : « Pour un premier match c'est très bien. C'est la preuve qu'on se sent bien, qu'on vit bien. On engrange de la confiance, mais il n'y a pas de quoi s'enflammer. C'était aussi important de bien finir au Stade de France. On essaie de produire du jeu, on a les joueurs pour ça. On peut encore bien s'améliorer. On finit un peu fatigués, mais c'est normal après le gros travail effectué depuis une semaine à l'entraînement. Quand les résultats suivent c'est forcément positif. On a envie de bien figurer, de montrer qu'on a l'amour du maillot Bleu. Il faut garder le même état d'esprit. »
Antoine Griezmann (attaquant de l'équipe de France) : « C'était un bon match, on a encore montré une bonne image, on s'est senti bien, en confiance. Il faut continuer à travailler comme ça et ne surtout pas s'enflammer. Personnellement, c'est un régal de jouer dans cette équipe, d'évoluer aux côtés de joueurs de haut niveau. Peu importe si je ne suis pas titulaire à chaque fois, être dans les 23 ce n'est que du bonheur. »
Mathieu Debuchy (arrière de l'équipe de France) : « On en marque quatre et on n'en prend pas. On va donc dire que c'est une soirée réussie, un match réussi. C'est bien pour la confiance aussi. La victoire, c'est la meilleure manière de se préparer et puis il y a eu du jeu, de belles phases. C'est bien. On a un très bon groupe en dehors et sur le terrain. Bien sur ça nous fera un pincement au coeur (le départ des réservistes). On a été dix jours avec eux. Ca s'est très bien passé. Ils se sont tout de suite bien intégrés aussi bien en dehors que sur le terrain où ils ont fait le boulot. Ils étaient dans un très bon état d'esprit. Donc forcément, ca va faire quelque chose. Les supporteurs sont importants. Ils ont poussé du début jusqu'à la fin. Ils sont derrière nous. On sent qu'il s'est passé quelque chose depuis l'Ukraine. On a besoin d'eux, qu'ils nous supportent jusqu'au bout. »
Rio Mavuba (milieu de l'équipe de France) : « C'était un match intéressant. Ca n'a pas été simple en première période parce qu'ils ont de bons joueurs et qu'ils ont essayé de faire du jeu. C'est bien pour un premier match, avec certains qui ne sont pas à 100%. Quatre buts c'est rare en match international. On voulait garder cette flamme qu'on a ici et il y a eu encore une belle ambiance. Ca fait plaisir. On va continuer à bosser, il faut que tout le monde continue à se dépouiller comme ça. Les attaquants marquent, c'est très positif. La confiance, c'est toujours bon. »
Moussa Sissoko (milieu de l'équipe de France) : « C'est une très belle soirée, avec un très bon résultat. C'est bien, ça donne confiance pour la suite. On espère poursuivre sur cette voie. On a bien travaillé cette semaine. On a montré un bel état d'esprit et qu'on pouvait faire de belles choses. Il faut retenir la performance collective. Par le passé, il y a eu des moments difficiles avec ce public, mais là on montre de belles choses et ils sont contents. Les réservistes qui s'en vont ça va faire bizarre, mais on le sait depuis le début. On va continuer à bien travailler.

Deschamps : «On n'est pas encore prêts»
Larges vainqueurs de la Norvège (4-0), ce mardi, pour leur premier match amical, les Bleus ont débuté leur préparation de manière idéale. S'il s'est satisfait du résultat et du contenu de la rencontre, le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, a rappelé qu'une seule date l'intéressait, celle du 15 juin, pour l'entrée des Bleus au Mondial.

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Didier Deschamps estime que son équipe n'est pas encore à «100%». (L'Equipe)




«Didier Deschamps, vous vouliez entretenir la flamme après le barrage retour, face à l’Ukraine. Elle est intacte visiblement…
C’est très bien, le stade était rempli, on sortait d’une bonne semaine de travail de la part de tout le monde. Il fallait le matérialiser en match, avec tous les ingrédients : l’intensité, la détermination. Même si tout n’a pas été simple. Après une bonne entame de match, avec deux occasions, on a eu moins le ballon au bout de vingt minutes de jeu. En deuxième mi-temps, ils avaient laissé peut-être un peu de gomme et on a continué sur notre ligne directrice. Ça m’a permis de donner du temps de jeu à tout lez monde

Vous attendiez-vous à un tel match si tôt dans la préparation ?
On n’est pas prêts encore mais il y a une envie collective. Les joueurs ont vécu des choses importantes ces derniers mois. Il ne faut pas perdre de vue quel est notre objectif, le 15 juin.



«Le plus important, c'est de donner 100 % de ce que l'on peut donner le jour du match.» Vous n’êtes pas prêts, vraiment ?
On ne peut pas être à 100 % aujourd’hui. Le plus important, c’est de donner 100 % de ce que l’on peut donner le jour du match. Dans la qualité, le sérieux qu’ils mettent dans le travail, j’ai senti que les joueurs l’ont fait. Mais il reste quinze jours de préparation pour arriver en forme.

Olivier Giroud a signé un doublé. Comment l’avez-vous trouvé ?
Cela fait deux ans que Karim (Benzema) et Olivier (Giroud) sont avec nous, avec des qualités différentes. Karim a débuté plus de matches, mais Olivier en a disputé aussi. Que ce soit l’un ou l’autre, ensemble ou séparément, c’est bien d’avoir des attaquants en forme.

Comment expliquez-vous le décalage entre le Valbuena de l’OM et celui des Bleus ?
Je suis mal placé pour en parler (il sourit). Si je parle en bien de Mathieu et en mal de son club, vous imaginez ? Il a été très bien avec nous depuis deux ans. Avec son club, il peut être parfois en difficulté, mais comme le reste de son équipe.



«C'est bien de voir comment on défend ensemble face à ce type d'équipes»

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Ce match contre la Norvège vous a permis de préparer la rencontre face à la Suisse. Quels enseignements en tirez-vous ?
La Suisse a quand même plus de qualités, que ce soit dans l’impact ou de manière individuelle, même si la Norvège, ce n’est pas le football britannique à l’ancienne. Ça joue au sol, c’est bien d’être confronté à cela, de voir comment on défend ensemble face à ce type d’équipes.

Qu’attendez-vous des prochains matches de préparation ?
J’ai fait un choix de départ pour être dans la continuité de ce que nous avions fait ces derniers mois. Il fallait notamment réhabituer les joueurs à évoluer dans des positions qui ne sont pas forcément les leurs en club, comme Paul Pogba qui joue dans ce système (4-3-3) à la Juventus mais plutôt à gauche ou comme Yohan Cabaye qui évolue un cran plus haut au PSG.

France-Deschamps: "Marquer 4 buts, ce n'est jamais évident"








C'est un Didier Deschamps raisonnablement satisfait qui a commenté au micro de TF1 la large victoire (4-0) de l'équipe de France face à la Norvège pour ce qui était ce mardi, au Stade de France, le premier match de préparation des Bleus avant la Coupe du monde au Brésil. "Marquer quatre buts au niveau international, ce n'est jamais évident. C'est bien pour la confiance, ça m'a permis aussi de faire tourner un petit peu. Donc pour conclure cette première semaine de travail, c'est très bien", a déclaré le sélectionneur tricolore, avant de se projeter sur le prochain rendez-vous de son équipe dimanche, à l'Allianz Roviera de Nice, face au Paraguay. Interrogé sur son intention de faire ou non tourner son effectif, "DD" n'a pas souhaité s'avancer : "On verra, on se rapprochera un peu plus, on va récupérer Karim (Benzema) et Raphaël (Varane). Peut-être encore un peu à Nice dimanche. Mais à Lille (contre la Jamaïque), on se rapprochera de notre match du 15." L'équipe de France affrontera le Honduras le 15 juin pour son match d'ouverture du Mondial.

Deschamps s'en satisfait
29/05/2014 05:35
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« On n'est pas prêts encore, mais il y a une envie collective et une force collective. » - (AFP)
Le sélectionneur de l’équipe de France s’est montré satisfait de la victoire face à la Norvège en amical (4-0), mardi soir. Un succès bon pour le moral.

Des doublures bleues à la hauteur

Didier Deschamps a apprécié en connaisseur. Au soir de cette victoire qui met en confiance, il retenait notamment la « force collective » affichée au Stade de France, tout en expliquant que ses joueurs n'étaient « pas encore prêts. »
Vous vouliez entretenir la flamme après le barrage retour face à l'Ukraine. Avez-vous réussi ?
« C'était très bien. Le stade était bien rempli. On sortait d'une bonne semaine de travail. Après, il fallait concrétiser tout cela en match, retrouver la compétition, les ingrédients, la détermination. C'est très positif, on a marqué quatre buts, ça n'a pas été simple mais on a eu une bonne première partie de match, après on a eu moins le ballon. La Norvège a mis du volume et de l'intensité et ça a été plus compliqué. En seconde période, on est restés sur notre ligne directrice et j'en ai profité pour donner du temps de jeu à beaucoup de joueurs. »
Votre équipe est-elle déjà prête pour le Mondial ?
« On n'est pas prêts encore, mais il y a une envie collective et une force collective. Les joueurs ont vécu des choses importantes ensemble, c'est bien ce qu'on a fait. Il ne faut pas perdre de vue l'objectif mais, par rapport à notre charge de travail, on a bien concrétisé tout ça. On ne peut pas être à 100 %, mais l'important c'est que les joueurs donnent le maximum, qu'ils mettent de la qualité et du sérieux dans le travail. Mais on a encore quinze bons jours où on va continuer à travailler. »
 Benzema et Giroud apportent tous deux quelque chose à l'équipe
Giroud, avec ses deux buts, a bien profité de l'absence de Benzema. Y a-t-il une concurrence entre les deux ?
« Ce n'est pas nouveau, ça fait deux ans que les deux sont avec nous avec des qualités différentes. Karim a plus débuté qu'Olivier, mais les deux apportent quelque chose à l'équipe. Je suis content pour Olivier. C'est important qu'ils soient bien tous les deux. »
Il y a un décalage entre les prestations en bleu de Valbuena, auteur de trois passes décisives, et à Marseille…
« Je suis mal placé pour parler de son club. Il a été très bien avec nous depuis deux ans. En club, ça a été plus difficile mais il est arrivé avec de l'envie et ça se voit sur le terrain. Il est au niveau de ce qu'il montre sous le maillot bleu-blanc-rouge. »
Qu'attendez-vous des deux autres matchs amicaux avant le départ au Brésil et allez-vous modifier votre équipe ?
« Ça peut bouger, mais j'ai fait un choix d'avoir cette ligne directrice avec ce système (4-3-3, ndlr) et habituer les joueurs qui jouent différemment en club. Pogba, par exemple, joue au milieu à gauche en club et il doit trouver ses repères à droite. Cabaye aussi ne joue pas souvent devant la défense à Paris. »
Quel bilan tirez-vous de la première de Sakho comme capitaine ?
« Une victoire 4-0, il y a pire comme début. »
le chiffre
2
C'est le nombre de joueurs majeurs du milieu de terrain des Pays-Bas qui manquent à l'appel pour le Mondial au Brésil. Après Kevin Strootman (AS Rome, blessé à un genou), c'est le meneur de jeu du HSV Hambourg Rafael Van Der Vaart qui doit déclarer forfait. Il s'est blessé seul à la cuisse droite lors d'un entraînement individuel au Portugal, où la sélection Oranje effectue un stage. Après un examen médical, l'entraîneur des vice-champions du monde, Louis Van Gaal, a acté l'indisponibilité du joueur. Ce forfait assure désormais à Wesley Sneijder une place parmi les vingt-trois Néerlandais qui s'envoleront pour le Brésil. En phase de poule, les Pays-Bas rencontreront l'Espagne, le Chili et l'Australie dans le groupe B.

Didier Deschamps vous répond !



 





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vendredi 30 mai 2014 - 11:55 -  , FIFA/FFF

Vous avez été très nombreux à répondre à l’appel de la FFF et de la FIFA, qui vous invitaient à poser vos questions à Didier Deschamps via les réseaux sociaux avec le hashtag #AskDeschamps. Depuis Clairefontaine, le centre d'entraînement de l'Équipe de France, le sélectionneur des Bleus a pris le temps de répondre avec sourire et bonne humeur aux internautes de France et du monde entier.


1 @RossBaskind : Qu'est-ce qu'il y a de mieux dans le fait d'être sélectionneur de l'Équipe de France ?
"Ma passion, c'est le football. Je ne peux plus être joueur, alors… Quand j'ai décidé de devenir entraîneur en club, comme pour tout entraîneur, il y avait la possibilité de devenir un jour sélectionneur. J'ai un passé de joueur qui est très lié à ce maillot bleu-blanc-rouge. C'est pour moi une fierté et un privilège d'occuper ce poste aujourd'hui. Le plaisir, il est d'être sur le terrain avec les joueurs pour les séances d'entraînement. Il y a aussi des moments plus intimes à travers les discussions et les entretiens, parce que le relationnel est très important."

2 @liam_Wil13 : Que ressentez-vous à quelques semaines de votre première Coupe du Monde en tant que sélectionneur ?
"Plaisir, excitation, adrénaline… C'est encore loin, mais ça vient très vite. Actuellement, c'est une période très agréable parce que tout le monde est disposé à bien travailler et à bien se préparer. Après, avec la compétition, certains joueront peu, peut-être pas du tout, donc c'est moins agréable pour tout le monde. Mais on a déjà envie d'être au Brésil ! Vivre tout cela en tant que sélectionneur n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu auparavant. Le plus beau métier du monde reste d'être joueur, et de loin (rires)."



3 @PoojaMcFlyLFC : Si vous pouviez choisir n'importe quel ancien joueur pour le faire jouer avec votre équipe, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
"Personne, parce qu'il faut vivre avec son temps. Les joueurs qui sont là, je les ai choisis, donc j'ai confiance en eux. Certains étaient là avant, d'autres seront là après. Je suis très content de ceux qui sont là et qui vont représenter la France."

4 @FDudz : Quel poids fait le trophée de la Coupe du Monde ?
"C'est assez lourd ! Ça ne semble pas, mais… Bon, ça va parce que je faisais de la musculation à l'époque (rires). Indépendamment du poids, c'est surtout ce qu’elle représente et ce qu’elle symbolise quand on est footballeur de haut niveau. On ne peut pas gagner quelque chose de plus beau qu'une Coupe du Monde. Quand j'étais plus jeune, je la voyais à la télé et en 1998, je l'ai eue dans les mains. Il n'y a rien de plus haut et de plus fort. Et puis, c'était France-Brésil, c'était en France… J'ai soulevé la coupe parce que j'étais capitaine, c'était un moment privilégié. Je suis le premier et je le resterai, mais pas le dernier, j’espère…"



5 @Cabrera0499 : Après la baisse de forme de Franck Ribéry en deuxième partie de saison, le voyez-vous réussir une grande Coupe du Monde ?
"Il est bien et il est très motivé. Comme tous les joueurs, ceux qui sont très exposés peuvent avoir des périodes où ils sont moins bien. Franck, à l'image du Bayern Munich, a eu une fin de saison un peu difficile. C'est vrai qu'il a eu une énorme déception avec le Ballon d'or, mais je ne suis pas inquiet sur son état d'esprit et son envie de tirer ce groupe vers le haut."

6 @clemasm92 : Comment comptez-vous aborder les matchs de poules contre des équipes qui vont beaucoup défendre ?
"C'est déjà arrivé en matches de qualification. Après, c'est un rapport de force. Si nos adversaires défendent, c'est que nous avons le ballon. On se prépare aussi à rencontrer ce cas de figure-là. On peut toujours prévoir avant, mais on ne sait jamais comment cela va se passer. Même des équipes qui, au départ, sont défensives peuvent créer des difficultés. Il y a tout un travail de répétition pour déstabiliser une équipe qui défend bas sur le terrain."

7 yannH2S @yannH2S : Avez-vous dans vos joueurs une personnalité qui se rapproche beaucoup de la vôtre en dehors et/ou sur le terrain ?
"Je ne la cherche surtout pas. J'ai des joueurs qui ont de la personnalité, du caractère… Je les ai choisis, donc je les connais. L'aspect humain est ce qu'il y a de plus important pour faire avancer le groupe et il y a forcément des leaders, comme dans tous les groupes. Mais je ne cherche pas mon clone en joueur parce que je pense que je m'enten-drais mal avec lui (rires)."

8 @Alexis_Bruzac : Quel est le membre de l'Équipe de France le plus fort au baby-foot ?
"Je pense que Paul Pogba est très bien, Antoine Griezmann aussi, mais ils ne jouent pas tous au baby-foot. Je regarde un peu de temps en temps, mais je ne joue plus tellement car je n'ai pas beaucoup de temps libre. Quand j'étais joueur, je jouais beaucoup mais j'ai dû perdre un peu la main (rires). "



9 @JuventusNation : Paul Pogba est-il humain ?
"Oui, c'est un être humain, mais la nature l'a bien aidé (rires). Non, non, il est très humain. Il est même très sensible, il ne faut pas croire. Mais il faut avouer qu'il a beaucoup, beaucoup de qualités…"

10 @Kid_Ink6 : Est-ce important d'avoir la confiance de Noël Le Graët (président de la FFF) jusqu'à l'Euro 2016 en France pour bâtir un groupe dans la continuité ?
"Cela va au-delà de ça. Cette prolongation de deux ans était prévue con-tractuellement en cas de qualification pour le Brésil. C'est surtout la relation de confiance qui existe entre nous, le fait de pouvoir discuter souvent avec lui. Il adore le foot et le binôme fonctionne bien. En tous cas, c'est vrai que ça peut aider dans la gestion des joueurs car ils savent qu'après la Coupe du Monde, ce sera encore moi. Donc, si cela peut éviter que certaines langues se délient… (rires)"



11 @youl67 : Comment ça se fait que tout le monde d'un coup chante la Marseillaise ?
"Ah bon ? Je n'ai pas fait attention, ils l'ont tous chanté mardi dernier ? Dans ce cas, je vais remettre les mêmes au prochain match (rires) ! Pour moi, c'est un faux débat. L'essentiel, c'est de vivre l'événement avec ses convictions. Quand on joue contre d'autres équipes, je regarde aussi et je vois qu'il y en a beaucoup qui ne chantent pas. Il y a l’état d'esprit et ce qu’on peut laisser transparaître à travers les caméras de télévision. On se prépare, c'est un moment de concentration… S'il y en a qui veulent chanter, ils chantent. Moi, ce n'est pas ce que je regarde. De toute façon, il y a trop de journalistes et de photographes, donc je ne peux pas voir, je ne suis pas assez grand. Il faudrait que je monte sur mon banc (rires)."

12 @Claudel_Kevin : La victoire en Ligue des champions de Varane et Benzema est un plus pour l'état d'esprit du groupe France ?
"Pour eux, oui, c'est certain, parce qu'ils sont champions d'Europe. La vie ne se serait pas non plus arrêtée s'ils avaient perdu mais là, ils sont arrivés à Clairefontaine avec le sourire… Ça entretient une dynamique. Rire, c'est communicatif. Pleurer, c'est communicatif. Gagner, ça l'est aussi."

13 @Lhomme_En_Noir : Pourquoi est-ce difficile d'être détendu en conférence de presse ? 
"Je suis plutôt détendu, au contraire. Je suis concentré, mais je ne suis pas là pour faire le clown non plus, même s’il m'arrive de rigoler aussi. Je sais bien que je ne m'adresse pas à une caméra mais à des gens qui sont devant la télé ou qui écoutent leur radio. Je me prépare, mais je ne suis pas stressé. Après, il y a des questions plus ou moins intéressantes, aussi. Donc, quand je n'ai pas envie de répondre, je réponds sans répondre (rires)."

Antoine a des qualités mais Ribéry, c'est Ribéry...»
Publié le 01/06/2014 à 03:50

Interview. Avec Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus

En conférence de presse, « DD » a loué l'implication des joueurs./ AFP




Y a-t-il une inquiétude qui grandit au sujet de l'état de santé de Franck Ribéry ?
Si on en est là aujourd'hui, c'est qu'il y a quelque chose. Il a un problème au dos qui date de plusieurs semaines. On fait tout pour trouver des solutions et il y en a. Il n'est pas là en train de dormir, à ne rien faire. Il a beaucoup de soins, d'exercices adaptés pour qu'il soit dans une condition athlétique et beaucoup plus libéré. L'objectif est de le rendre disponible pour le dernier match contre la Jamaïque.
Avec Griezmann, la France jouerait-elle de la même façon qu'avec Ribéry ?
Antoine a des qualités. Mais Ribéry, c'est Ribéry. C'est comme si au Portugal le remplaçant de Ronaldo devait faire du Ronaldo... Non. Antoine a fait un dernier match plus libéré (contre la Norvège) par rapport à sa première sélection (contre les Pays-Bas en mars), après j'ai d'autres options aussi.
À quel type d'opposition vous attendez-vous de la part du Paraguay ?
Ils ont eu une phase de qualification compliquée mais suite à ça, le sélectionneur a changé. Victor Genes a amené 7 ou 8 nouveaux joueurs. Ce sont des Sud-Américains, des combattants. Ce sera un style différent de la Norvège.
On sent votre équipe dans une spirale positive...
Il y a une dynamique. Après le match contre la Norvège, on a effectué deux doubles séances. Je ne suis pas là pour surcharger mais il y avait encore du travail à faire. Il y a une bonne attitude, une bonne disposition de la part de tous les joueurs à faire ces séances-là. Il y aura une autre vérité face à un autre adversaire, qui a gagné jeudi (en amical contre le Cameroun).

Match amical: Deschamps se méfie du Paraguay








Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, était présent en conférence de presse ce samedi à la veille du second match amical des Bleus face au Paraguay, dimanche soir à Nice. Pour l'ancien milieu de terrain tricolore, le Paraguay rappelle forcément le Mondial 1998, durant lequel les Sud-Américains avaient posé de sérieux problèmes aux Bleus en huitièmes de finale de la compétition avant le but salvateur d'un certain Laurent Blanc. "Ce sont des combattants, mais ils savent jouer au foot aussi. Ils ont cette touche technique qu'ont les équipes sud-américaines, avec beaucoup de tempérament", a déclaré Didier Deschamps, qui sait que l'opposition du Paraguay sera toute autre que celle proposée par la Norvège mardi au Stade de France (victoire 4-0).

Equipe de France de football : l'absence de Ribéry contrarie Deschamps
13 commentaires
Publié le 01/06/2014 à 06h00 , modifié le 01/06/2014 à 11h15 par
Frédéric Laharie


Souffrant toujours du dos, l’attaquant du Bayern Munich sera encore forfait ce soir à Nice (21 heures) pour le deuxième match de préparation
Franck Ribéry, à son arrivée hier à Nice : l’inquiétude monte et Deschamps doit s’adapter. © Photo
photo Pqr









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C
e n'est pas encore un coup dur, mais c'est déjà un réel sujet d'inquiétude. Alors que son début de préparation au Mondial se déroulait comme sur un nuage avec le départ bien géré des six réservistes (1) mercredi de Clairefontaine et une victoire nette et pleine d'envie contre la Norvège mardi au Stade de France (4-0), l'équipe de France devra se passer de trois titulaires potentiels contre le Paraguay ce soir (21 heures), à Nice : Franck Ribéry, Karim Benzema et Raphaël Varane.

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C'est surtout le cas du premier cité qui a posé question hier après-midi lors du point presse d'avant-match à l'Allianz Riviera, que Didier Deschamps a quitté le sourire légèrement plus crispé qu'au moment de son arrivée.
 

L'objectif du staff est de faire en sorte qu'il puisse revenir sur les terrains beaucoup plus libéré que lors des dernières semaines avec le Bayern  

Car si le président de la FFF Noël Le Graët avait voulu rassurer un peu plus tôt dans la journée - « C'est sans gravité » - les nouvelles ne sont toujours pas bonnes pour l'attaquant du Bayern Munich qui a passé des examens complémentaires dans la matinée dans un hôpital parisien avant de rejoindre la Côte d'Azur. « Franck a un problème au dos qui dure depuis plusieurs mois. L'objectif du staff est de faire en sorte qu'il puisse revenir sur les terrains beaucoup plus libéré que lors des dernières semaines avec le Bayern », a expliqué le sélectionneur français qui n'a pas voulu « rentrer dans le domaine médical ».
Le problème, et c'est le plus inquiétant, c'est que ce souci ne date pas d'aujourd'hui et qu'il dure. Le dernier match en date de « ch'ti Franck » remonte au 17 mai en finale de la Coupe d'Allemagne contre le Borussia Dortmund au cours duquel Ribéry, entré en cours de jeu, avait dû quitter le terrain durant la prolongation…
« C'est un compétiteur, il a serré les dents pour passer au-dessus de la douleur, a reconnu Deschamps. On veut prendre un peu de temps pour qu'il soit mieux ».
 

Didier Deschamps "n'envisage pas" un forfait pur et simple  

Or, du temps, les Bleus commencent à en manquer. À 14 jours de leur entrée dans la compétition contre le Honduras à Porto Alegre, le constat que leur attaquant vedette n'ait pu s'entraîner avec le reste du groupe est le premier vrai nuage noir au-dessus des Bleus. Le sélectionneur français « n'envisage pas » un forfait pur et simple (2) mais il n'a pas caché sa contrariété, hier soir : « Évidemment, je préférerais avoir tout le groupe à disposition pour tous les matchs de préparation mais c'est une situation qu'une sélection doit gérer : Ronaldo et Pepe sont forfaits avec le Portugal. Avec l'Espagne, hier (vendredi NDLR), beaucoup de joueurs n'ont pas joué non plus », a voulu relativiser « DD ».
Car l'histoire des préparations aux grandes compétitions internationales ne plaide pas en faveur de Ribéry. Deschamps n'a certainement pas oublié combien les blessures de Zidane avant la coupe du Monde 2002 et de Vieira, six ans plus tard avant l'Euro 2008, avaient perturbé la montée en puissance des Bleus.
 

Franck Ribéry doit apprendre la patience, pas vraiment la première qualité du bonhomme  

En attendant de revenir le plus tôt possible à son meilleur niveau - « on espère qu'il participera au dernier match contre la Jamaïque », a fixé Deschamps comme objectif - Franck Ribéry doit apprendre la patience, pas vraiment la première qualité du bonhomme : « Il est dans une position délicate parce que c'est un compétiteur, il a envie de se préparer, reconnaît son capitaine Hugo Lloris. Comme coéquipier, on essaie de le faire relativiser et on lui transmet toute notre confiance. On sait qu'il a un rôle important dans le groupe, mais il ne doit pas aller trop vite ».
Benzema encore absent, c'est donc toute l'attaque « type » qui est potentiellement décimée. Cela n'a pas empêché les Bleus d'étriller la Norvège au Stade de France mais il vaudrait mieux pour eux que tout rentre dans l'ordre la semaine prochaine avant le dernier match de préparation contre la Jamaïque à Lille. Pour partir au Brésil l'esprit tout à fait libéré.
(1). Perrin, Trémoulinas, Gonalons, Schneiderlin, Lacazette et Cabella. (2). Deschamps doit communiquer sa liste des 23 le 2 juin mais il a la possibilité de changer des joueurs jusqu'à 24 heures avant le premier match au Brésil en cas de blessure.

Déclarations.
Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France), au micro de TF1 : "On ne va pas gagner tous les matches 4 à 0. (Sur le but marqué, ndlr) On avait trouvé une ouverture face à un adversaire assez bas. Sur le but (encaissé) sur un coup de pied arrêté, on recule un peu trop. On savait qu'on allait avoir un adversaire apte à bien défendre, beaucoup défendre. On a fait de bonnes choses on n'est pas au maximum et il y a de bonnes intentions. (Sur la participation de Ribéry au Mondial) J'ai déjà communiqué là-dessus, je ne vais pas changer là-dessus. On fera tout pour qu'il soit disponible pour le match de dimanche prochain" (contre la Jamaïque, toujours en préparation, à Lille).

Mondial-2014: pour Deschamps, "encore des choses à régler"
02/06/2014 07:13
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Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, lors d'une séance d'entraînement le 31 mai 2014, avant le match de préparation pour le Mondial-2014 contre le Paraguay à Nice. - AFP Franck Fife
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a refusé de dramatiser après le nul concédé contre le Paraguay (1-1), dimanche à Nice, mais a expliqué qu'il y avait "encore des choses à régler" avant le Mondial-2014.

Q: Ce nul vous contrarie?
R: "On prend un but qu'on aurait pu éviter, mais on a eu un adversaire comme on l'attendait, très regroupé, agressif. On a trouvé l'ouverture en fin de match, mais on aurait pu plus marquer parce qu'on a eu beaucoup d'occasions, de tirs. On est dans la continuité de ce qu'on a fait, mais la qualité défensive de l'adversaire nous a obligés à trouver de la justesse. On a fait de très bonnes choses, mais ça prouve qu'on a encore des choses à régler. Mais je suis satisfait de ce qu'on a pu faire ce soir contre un adversaire qui nous a laissé peu d'espaces comme ce sera peut-être le cas à la Coupe du monde. C'était une bonne répétition."
Q: Votre équipe a encore de la marge?
R: "On ne s'emballe pas. On n'a eu que cinq jours de coupure après la Norvège et on est encore en période de préparation. On va encore travailler la semaine prochaine pour être prêt le 15 juin."
Q: Vous avez fait jouer Rémy puis Griezmann. Laquelle de ces deux options a été plus convaincante pour suppléer Ribéry?
R: "Antoine a joué 60 minutes le premier match et Rémy avait besoin de temps de jeu. Ce sont des options différentes avec des joueurs aux profils différents. J'avais décidé de faire des changements quel que soit le score pour que tout le monde soit concerné."
Q: Où en est Ribéry?
R: "Il n'y a rien de plus qu'hier. En 24 heures qu'est-ce que vous voulez qu'il se passe? L'objectif est qu'il soit disponible pour le match contre la Jamaïque, dimanche prochain."
Q: La liste des 23 que vous allez transmettre à la Fifa sera toujours la même?
R: "Oui. Il n'y a pas de choses graves qui soient arrivées pendant ce match. Aujourd'hui, je n'ai pas de matière à changer."
Q: Quel message avez-vous pour les joueurs qui auront quartier libre durant deux jours?
R: "De couper, d'être avec leurs proches. Ils ont fait 15 jours pour les premiers arrivés, ils ont fait de très bonnes choses, ça me semblait important d'avoir cette petite coupure parce qu'après on part sur minimum trois semaines. Après, je ne vais pas contrôler ce qu'ils font. Le staff aussi va couper."
Q: Quelle est la feuille de route des réservistes?
R: "Vous êtes curieux. Ils sont partis et je leur ai dit ce que j'attendais d'eux. Ils peuvent couper mais ils doivent s'entretenir."
Q: Qu'attendre de la dernière semaine de stage?
R: "On va encore avoir des charges de travail. Après on est dans la dernière semaine, on va plus dans le détail pour monter en puissance d'ici le 15 juin."
Q: Qu'avez-vous pensé de Griezmann?
R: "Il avait fait de très bonnes choses contre la Norvège, là il marque un but. Potentiellement, il a tout ce qu'il faut. A lui de prendre des initiatives, il a été très mobile. Il est sur la bonne voie."

Deschamps répond à Vieira

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Critiqué par Patrick Vieira pour ne pas avoir sélectionné Samir Nasri dans la liste des 23, Didier Deschamps a affirmé mercredi que «chacun était libre de donner son avis». «Mais ça remonte quand même à un moment, a-t-il ironisé. J’ai pris cette décision le 13. Si vous leur demandez alors qu’on est au mois de juin, on va faire des retours en arrière…»

Mondial 2014. Deschamps espère voir Ribéry contre la Jamaïque
Paris - 04 Juin
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• Didier Deschamps. | Ouest-France / Franck Dubray
  

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Pour le sélectionneur tricolore, l'objectif est de pouvoir voir le Munichois à l'oeuvre lors du match amical de dimanche.

Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, a déclaré, mercredi, que le match amical contre la Jamaïque, dimanche, à Lille constituait un « objectif » pour un retour de Franck Ribéry, incertain pour le Mondial 2014, et non une « dead-line » concernant sa présence au Brésil.
« Je vais vous répéter ce que j'ai dit dimanche. L'objectif reste toujours de le rendre disponible pour le match de dimanche. Ce n'est pas une dead-line (date butoir), c'est un objectif, a-t-il expliqué. Il a eu une coupure avec ses proches (durant deux jours) et a travaillé avec quelqu'un du staff qui est resté avec lui pour suivre le protocole prévu. »
Le sélectionneur a précisé que Ribéry s'entraînerait une nouvelle fois à part mercredi, avec « un travail adapté ».
De nouveau interrogé pour savoir si, en cas d'absence à Lille, le joueur du Bayern Munich serait présent ou non à la Coupe du monde, Deschamps a ensuite soigneusement botté en touche.
« Je n'aime pas les si, vous me reposerez la question le moment voulu. Tout est ouvert et tout est ouvert aux interprétations aussi », a-t-il répondu, avant de se faire plus précis : « Aujourd'hui, je n'ai pas de raison de vous dire non ».
Dans la même veine, Deschamps a refusé de spéculer sur un éventuel refus de la Fifa de suppléer Ribéry dans la liste.
Selon le règlement, une équipe a jusqu'à 24 heures avant son premier match au Mondial pour remplacer un joueur blessé, sous réserve d'acceptation par le service médical de la Fédération internationale, soit le 14 juin pour la France, qui affronte le Honduras le lendemain, à Porto Alegre.
« Il n'y a pas 100% de réussite mais je ne suis pas dans ce cas de figure aujourd'hui », a-t-il répliqué.

Platini : «Didier Deschamps a la légitimité»
Michel Platini, le président de l'UEFA, pense que la France n'est pas favorite mais peut croire en ses chances au Mondial

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Michel Platini juge Didier Deschamps compétent dans son rôle. (Boué Sébastien/L'Equipe)




«Michel Platini, comment avez-vous jugé les matches de préparation de l’équipe de France ?
Je n’ai pas tout suivi, mais l’impression est bonne. Didier (Deschamps) a la légitimité, il a les connaissances, il a tout. Les joueurs ont faim, ils ont envie. Je pense que cette Coupe du monde se présente bien. Mais cela ne se joue pas dans les matches de préparation. Ce qui compte, c’est la compétition.

Vous croyez dans les chances des Bleus ?
La France n’est pas favorite, mais tout peut arriver. A part le Brésil, un peu l’Argentine si Messi est en pleine forme, qui sont un peu au-dessus du lot, notamment parce que cette Coupe du monde se joue en Amérique du Sud, pour le reste, cela se vaut.




«On a un bon milieu de terrain avec Matuidi, Cabaye et Pogba» Comment jugez-vous le jeu de la France ?
On a un bon milieu de terrain avec Matuidi, Cabaye et Pogba. Et il y a bien sûr Ribéry et Benzema, s’ils peuvent être au top. Derrière, je connais moins. Mais Varane a montré en finale de la Ligue des champions (avec le Real Madrid, 4-1 a.p. contre l’Atlético) qu’il était un bon joueur. On a aussi un bon gardien (Hugo Lloris).

Vous avez disputé des Coupes du monde un peu blessé, en 1982 et 1986. Selon vous, faut-il tout faire pour emmener un jouer majeur même s’il est blessé au début de la compétition ou miser sur un remplaçant ?
À la tête de l’équipe de France, on a quelqu'un de compétent, qui décidera. Son choix sera le bon.

Il y a quelques semaines, vous avez demandé aux Brésiliens une trêve des manifestations pendant la Coupe du monde. Vos propos ont choqué. Les regrettez-vous ?
Je me suis mal exprimé. J’ai fait une mauvaise passe et j’ai pris un but contre mon camp. C’est logique. Je voulais simplement dire que j’espérais que tout se passe bien. C’est tout.»

Que faire sans Ribéry ?
06/06/2014 05:35
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Toujours dans l'incertitude concernant sa participation au Mondial brésilien, Franck Ribéry prend son mal en patience. - (AFP)
En cas de forfait de Franck Ribéry, incertain pour le Mondial en raison d’une lombalgie, Didier Deschamps devra venir à bout de plusieurs équations.

Peut-il être remplacé dans la liste ? L'article 29.6 du règlement de la Coupe du monde est assez flou pour autoriser toutes les interprétations. « Un joueur de la liste définitive ne pourra être remplacé que s'il a été gravement blessé au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe […] De tels remplacements doivent être approuvés par la Commission médicale de la Fifa après réception et acceptation d'un certificat médical détaillé […] La Commission médicale de la Fifa approuvera la demande si la blessure est suffisamment grave pour empêcher le joueur de participer à la compétition ». Sur le papier, un remplacement est donc loin d'être automatique, une lombalgie n'entrant pas forcément dans la catégorie des « blessures graves ». Une source à la Fédération internationale a insisté sur la notion « d'incapacité de jouer », ce qui est le cas de Ribéry, dans l'impossibilité pour le moment de s'entraîner normalement avec ses coéquipiers et dont le dernier match remonte au 17 mai (finale de la Coupe d'Allemagne). Le risque de se retrouver à 22 au Brésil apparaît donc assez mince, même s'il ne peut être totalement écarté.
> Par qui le remplacer dans la liste ? En cas de défection de Ribéry, les deux réservistes Rémy Cabella et Alexandre Lacazette apparaissent comme les prétendants légitimes à une place dans la liste des 23, le Montpelliérain étant l'option n° 1. Rien n'oblige cependant le sélectionneur à puiser dans les recalés pour suppléer « Francky », comme l'indique l'article 26.9 du règlement de l'épreuve (« Les joueurs pouvant remplacer un joueur blessé ne doivent pas forcément faire partie de la liste des joueurs à libérer »). Deschamps est libre de choisir qui il veut, mais il est peu probable qu'il déroge à sa ligne de conduite et en vienne à cette extrémité.
> Comment le remplacer dans le onze ? Plusieurs cas de figure sont possibles. Si DD ne modifie pas son animation offensive, Antoine Griezmann (23 ans) fait figure de favori pour occuper le côté gauche dévolu habituellement à Ribéry. Buteur contre le Paraguay pour sa troisième sélection, le joueur de la Real Sociedad commence petit à petit à prendre ses marques en bleu. Loïc Rémy (27 ans, 24 sélections, 5 buts), titulaire face aux Guaranis, est une alternative, malgré une certaine maladresse devant le but constatée dimanche. Deschamps pourrait également être tenté d'associer Olivier Giroud et Karim Benzema, et changer ainsi de système avec un Mathieu Valbuena en position de meneur. Le Gunner est plutôt en forme (doublé contre la Norvège) et a le sens du collectif.
Seul hic : son association avec le champion d'Europe madrilène n'a jamais donné de résultats probants.

Deschamps : «J'ai d'autres joueurs»
S'il est apparu triste devant les médias suite à l'annonce des forfaits de Ribéry et Grenier, Didier Deschamps n'a pas voulu tomber dans le catastrophisme. Pour remplacer le joueur du Bayern Munich, le sélectionneur a plusieurs options en tête.

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Quelle était l'ambiance à Clairefontaine ?

Didier Deschamps s’est présenté devant les médias ce vendredi après-midi alors qu’il n’était pas prévu. Il a pris la place d’un joueur pour venir expliquer les forfaits de Franck Ribéry et Clément Grenier. Le sélectionneur, qui s’est voulu fataliste, avait évidemment la mine des mauvais jours.
L’avis de DD : «Je suis triste pour eux. S’ils étaient avec nous, c’est que je comptais sur eux. Les signes étaient très positifs. La blessure de Clément (adducteur), cela aurait pu arriver à n’importe quel joueur. Franck, tout allait dans le bon sens, il se sentait mieux.»



Quel impact sur le groupe ?










Quelque peu abattu par cette double (mauvaise) nouvelle, le patron des Bleus veut se tourner vers le futur proche, qui n’est autre que le troisième match de préparation contre la Jamaïque dimanche à Lille. Et il s’évertue à voir le positif avec la joie des deux réservistes (Cabella et Schneiderlin) qui vont finalement participer au Mondial. La fraîcheur de ces deux arrivées peut éviter que le moral des troupes soit plombé.
L’avis de DD : «Ce n’est pas un moment joyeux. Il y a d’un côté deux joueurs très heureux de nous retrouver, et de l’autre deux qui sont très tristes. C’est une journée triste. On doit basculer et préparer au mieux le dernier match amical qui nous attend dimanche.»



Sans Ribéry et Grenier, ça change quoi ?

Autant l’absence de Clément Grenier ne va pas bouleverser le jeu des Bleus, autant le forfait de Franck Ribéry est un gros coup dur pour une équipe dont il était l’élément-clé. Mais Deschamps se dit confiant quant aux joueurs (Griezmann, Valbuena, Cabella…) qui vont remplacer le Munichois. Les différentes options testées l’ont d’ailleurs rassuré.
L’avis de DD : «Franck, vous savez ce qu’il est capable de faire. Mais j’ai d’autres joueurs. Lors des deux premiers matches (Norvège et Paraguay), il y a eu d’autres animations mises en place. C’est dans mon rôle d’anticiper les choses et de voir différentes options. Il existe plusieurs possibilités, rien n’est figé. Griezmann fait de bonnes choses.»



Pourquoi Cabella et Schneiderlin ?

Didier Deschamps n’a semble-t-il pas douté sur le nom des deux réservistes à convoquer. Dans sa liste des 30, il avait prévu des joueurs aux mêmes profils. C’est donc en toute logique qu’il a appelé le milieu de Montpellier et celui de Southampton, proches des qualités techniques des deux absents.
L’avis de DD : «J’ai rappelé ces deux joueurs-là parce qu’ils ont un profil proche des deux joueurs qui nous quittent. Ce n’est pas un copié-collé mais… Si je rappelle Loïc Perrin, là par contre… Morgan a un profil de relayeur comme Grenier alors que Cabella a plus le profil de Franck Ribéry.»

Deschamps : «La vérité vraie, c'est dimanche prochain»
A la veille du dernier match de préparation face à la Jamaïque, Didier Deschamps a estimé ce samedi que son groupe, même privé de Franck Ribéry et Clément Grenier, reste concentré sur son objectif : le premier match de poule contre le

Honduras.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/-la-verite-vraie-c-est-dimanche-prochain/471814

 
«Didier Deschamps, l’équipe de France affiche une moyenne d’âge de vingt-six ans. Est-elle trop jeune pour un grand tournoi ?
L’expérience est une donnée importante sur un tournoi final. Après, la jeunesse a aussi ses qualités, avec l’enthousiasme, la générosité et un peu de folie. Avec le forfait de Franck (Ribéry), on perd bien sûr un joueur de classe mondiale. Dans le groupe de départ, il y avait déjà pas mal de jeunes joueurs. Mais c’est aussi une question de potentiel. Aujourd’hui, sur les grandes nations favorites, les joueurs ont tous les compteurs au-delà de cinquante sélections de moyenne. Ils sont là depuis six, huit ans. Moi, quand je suis arrivé, les joueurs étaient entre zéro et quinze...

Le groupe a-t-il été touché par le forfait de Ribéry ? Êtes-vous intervenu, vendredi soir ?
Les joueurs, je les vois toute la journée, donc je peux mettre dans notre planning une réunion quand je veux. Et puis, pour les séances d’entraînement, je passe par leur vestiaire, donc je leur parle. Le groupe a un objectif et on va faire sans Franck et Clément (Grenier). D’autres nous ont rejoints pour le même objectif.



«Benzema ? Quand il est en pleine possession de ses moyens, il tire les autres vers le haut» Avez-vous des craintes autour de la forme de Benzema ?
Aujourd’hui, aucune. Il a fait des entraînements libérés, comme les autres, sans aucune retenue. Son problème de blessure, aujourd’hui, il ne l’a plus.

Avez-vous plus d’attentes le concernant ?
Et les autres ? Il ne va pas jouer seul. Oui, c’est un joueur de classe mondiale mais ça ne sert à rien que j’en attende plus de lui. Il faut qu’il joue comme il sait le faire, comme il le fait très bien au Real Madrid. Vous connaissez Karim : il marque, il est très content et il fait marquer, il est aussi très content. Quand il est en pleine possession de ses moyens, il tire les autres vers le haut.

Que redoutez-vous de ce dernier match de préparation ?
La crainte de la blessure peut arriver à l’entraînement ou en match. Ces trois matches sont inclus dans un programme pour nous permettre à partir de lundi, une fois au Brésil, d’aller dans une phase de précision par rapport à l’adversaire, le 15 juin.



«Le groupe est bien, concentré, appliqué dans le travail» Comment sentez-vous votre groupe ?
Bien, concentré, appliqué dans le travail. Il y aura une vérité demain. Mais la vérité vraie, c’est dimanche prochain.

Ce match contre la Jamaïque est-il une répétition de ce qui vous attend contre le Honduras ?
Le Honduras, il y a de la densité. Ils ont deux attaquants de pointe rapides… Après, s’ils ne sont amenés qu’à défendre, ce sera plutôt bon signe pour nous. Avec la Jamaïque, il y a pas mal d’agressivité mais ils ont quelques bons joueurs, capables de ressortir le ballon. Il ne faudra pas perdre de sécurité ni laisser trop d’espaces.»

France-Deschamps: "Je ne suis pas figé"

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Le forfait de Franck Ribéry, officialisé la veille, est déjà du passé pour Didier Deschamps, qui se projette sur le dernier match de préparation des Bleus contre la Jamaïque, dimanche soir à Lille. Mais l'absence de l'ailier du Bayern Munich peut-il l'amener à changer de système ? "Je ne reste pas figé, a répondu le sélectionneur tricolore en conférence de presse, samedi à Lille. On a une option préférentielle, vous la connaissez (le 4-3-3, ndlr), mais on peut être amené à tout moment à la modifier en fonction de l'adversaire. Je peux aussi ne pas changer de système mais le profil des joueurs peut modifier l'animation. Il y a différentes options..." L'équipe de France s'envolera lundi pour le Brésil et disputera sa Coupe du monde le 15 juin prochain face au Honduras.

Deschamps : «Une bonne chose»
Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a apprécié dimanche la démonstration de ses joueurs contre la Jamaïque (8-0), qui leur permet de «faire le plein de confiance» avant de partir pour le Brésil, ce lundi.

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Didier Deschamps a apprécié cette dernière sortie avant le Brésil. (L'Equipe)




«Didier Deschamps, était-ce une soirée parfaite ?
C'est bien pour tout le monde, pour les joueurs. Marquer huit buts ce n'est jamais évident. Certains diront que ce n'était que la Jamaïque en face. Mais lors de leurs derniers matches, ils n'ont pas pris de claques. C'est une très bonne soirée pour faire le plein de confiance, sans partir avec un excès de confiance non plus. Mais c'est une bonne chose pour un match qui conclut notre préparation.

Qu'avez-vous pensé du duo Benzema-Giroud ?
Je voulais les revoir ensemble mais ce n'est pas que tous les deux. On focalise un peu trop sur l'association et la relation entre Karim et Olivier mais il y a aussi Mathieu (Valbuena) et le milieu. Face à une équipe regroupée, il y a eu beaucoup de mobilité et de déplacements. Si je l'ai fait, ce n'est pas pour dire que ça n'a pas marché et que ça ne marchera pas. Ca peut marcher. Aujourd'hui, Karim et Olivier sont en excellente condition physique donc ils peuvent faire plus d'efforts ensemble.

Cette association est-elle viable contre une grosse équipe ?
Ca peut, il faut faire plus d'efforts mais j'ai un milieu de terrain qui est là pour compenser. Je ne leur demande pas d'être dans les couloirs, il savent ce que je leur demande quand on n'a pas le ballon.








La belle relation nouée depuis plusieurs semaines avec le public français est-elle une force pour le Mondial ?
On ne va pas oublier. Sentir cette ferveur c'est important. Pour les joueurs c'est important de sentir qu'il y a des gens qui sont fiers d'eux. C'est à cause de ce qui se dégage de cette équipe depuis novembre (le barrage retour contre l'Ukraine, ndlr). On va faire du mieux possible mais c'est très apprécié et appréciable comme environnement.

L'absence de Ribéry a-t-elle soudé l'équipe ?
L'équipe était déjà soudée et solidaire. On a joué les deux premiers amicaux sans lui. On perd un joueur de classe mondiale, l'équipe de France est plus forte avec lui quand il est à 100% mais il y a d'autres joueurs. Ils rentrent dans un collectif.

Ce sera un autre défi physique contre le Honduras dans une semaine...
On va avoir une équipe qui aime le combat, avec beaucoup d'agressivité. Dans un système avec deux attaquants, elle ne se contente pas de défendre.»

France-Deschamps: "Il faut relativiser"

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Didier Deschamps n'a pas boudé son plaisir ce dimanche à Lille, alors que l'équipe de France a littéralement étrillé la Jamaïque (8-0). "C'est bien pour tout le monde. Ce n'est jamais évident de marquer 8 buts pour les joueurs même si je sais que certains diront que ce n'était que la Jamaïque et qu'on a joué contre des touristes. Les Suisses, eux, les avaient battus en marquant à la 85e minute de jeu, dixit le sélectionneur des Bleus. C'est une très bonne soirée pour faire le plein de confiance. Une belle manière de conclure nos trois semaines de préparation. Maintenant il faut relativiser. C'est un tout autre match qui nous attend le 15 juin contre le Honduras."

PAULOCEZAR L’ancienOlympien, éditorialiste aux idéesbienarrêtées,
évoque le foot de sonenfance ❚ Et la France ?
Je n’aime pas Deschamps,
c’était un milieu sans grand talent
et il a tout gagné. Il a une
chance extraordinaire... Avec
ça, tu peux aller en finale !

Mondial - Deschamps : "Le Honduras très physique"
Publié le Mardi 10/06/2014 à 19H17



Interrogé sur le premier adversaire de l'équipe de France, Didier Deschamps a loué leurs qualités physiques : "J'ai discuté avec Schäfer, l'entraîneur de la Jamaïque, qui était dans le même groupe que le Honduras et nous avons vu leur match contre l'Angleterre. C'est vrai qu'ils ont une aptitude au combat, mais après il y a un arbitre et il sanctionnera, eux comme nous, ceux qui dépasseront les limites."

Interrogé par ailleurs sur les célébrations de chaque but contre la Jamaïque où tous les joueurs sont toujours venus féliciter le buteur, Didier Deschamps a répondu qu'il ne s'agissait pas d'une consigne. "Je n'ai pas un joystick pour les télécommander. Ce sont des êtres humains qui font ce qu'ils ressentent quand il le ressentent. C'est bien qu'il en soit ainsi."

Deschamps : «C'est très agréable»
Au lendemain de leur arrivée à Ribeirao Preto, Didier Deschamps s'est réjoui ce mardi de la ferveur que suscitent les Bleus au Brésil.  
Plus de deux cent supporters pour les accueillir à leur arrivée à l’hôtel lundi soir, plus de 2000 personnes attendues au stade de Botafogo où les Bleus s’entraîneront pour la première fois ce mardi après-midi  : moins de vingt-quatre heures après avoir mis les pieds sur le sol brésilien, les joueurs de Didier Deschamps se sentent déjà comme à la maison. «C’est très agréable, a reconnu le sélectionneur français. Les gens sont derrière nous, ils ont envie d’encourager cette équipe. C’est bien de garder ce contact avec les gens qui sont là et qui ont envie de nous voir.»



«Un bel outil»

A Ribeirao Preto, les Bleus disposent de bonnes installations pour travailler. Lors de ses différents séjours au Brésil, Deschamps en avait profité pour demander à ce que des travaux soient effectués «pour qu’on ait un bel outil». La pelouse du stade de Botafogo a été refaite. «La zone vestiaire» également. «C’est un stade qui a une histoire, mais qui était un peu vieillissant, a expliqué le technicien. On a fait en sorte de faire des aménagements pour le rendre encore plus fonctionnel.» «Vous aussi, vous êtes gâtés», a ajouté le technicien à l’attention des journalistes.



«Une grande fierté»

Alors que la grogne sociale laisse planer un doute sur le bon déroulement du Mondial, Deschamps s’est dit «convaincu que cette Coupe du monde sera une belle fête pour le football». «D’être ici, par rapport à ce que représente le Brésil dans le football mondial, ça donne encore plus le sourire, s’est également réjoui le technicien. C’est une grande fierté. Comme je l’ai déjà dit, jouer une Coupe du monde, il n’y a rien de plus beau quel que soit le continent, mais au Brésil, c’est un immense plaisir.»  Un plaisir que les Bleus espèrent prolonger le plus longtemps possible.