DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

Perfectionniste, Didier
Deschamps saura mieux que
quiconque cerner ses erreurs



Mario Zagallo et
Franz Beckenbauer
n’ont pas
été rejoints. Ils restent
pour l’heure, les seuls à
avoir gagné une coupe
du monde (deux même
pour le Brésilien, en
1958 et 1962) comme
joueur (1974 pour l’Allemand) et comme
sélectionneur: 1970 pour Zagallo,
adjoint encore en 1994 et 1990 pour le
Kaiser.
Didier Deschamps, interrogé à cepropos
à Brasilia, par un journaliste africain,
avait botté en touche, étant encore
trop loin de la finale. Mais souvent, lors
des conférences, il a été fait référence à
son passé de capitaine des Bleus. À
l’étranger, il demeure le plus connu, la
vraie star de l’équipe de France.
Il se distingue ainsi de Raymond Domenech,
son prédécesseur en coupe du
monde, qui, en dépit de la finale en
2006, est toujours resté en retrait par
rapportàZidane, Vieira, Thuram ou Barthez.
Normal: eux savaient ce qu’était
une coupe du monde. Pas lui. Tandis
que Didier Deschamps était naturellement
placé sur un piédestal, à la fois par
les observateurs et par ses propres
joueurs, en dépit de toutes les réticences
qui l’ont souvent accompagné parce
qu’on lui prête plus de chance que de talent.
Mais avoir connu autant de réussite
dans sa carrière, comme joueur ou
comme entraîneur, n’est-ce pas là le talent
?
Lors de ce Mondial, beaucoup de
Bleus ont fait référence à l’expérience
de leur sélectionneur, qu’ils avaient dû
admirer, depuis leur divan, quand, enfant,
ils avaient vu la France gagner la
coupe du monde. Yohann Cabayeamême
clairement évoqué une discussion
avec DD sur les difficultés physiques
des Bleus de 98 face au Paraguay, après
avoir coupé lors du troisième match de
poule, pour la plupart d’entre eux. Bref,
les Français savaient que leur sélectionneur
avait déjà vécu tout ce qu’ils vivaient.
La crédibilité, à ce niveau-là, n’a
pas de prix.
Le passé ne suffit pas. En 2010, Diego
Maradona était un sélectionneur demeuré
l’idole de ses joueurs. Mais il fut
un médiocre sélectionneur national.
Deschamps avait déjà fait ses preuves
comme entraîneur, à Monaco, à la Juventus,
à l’OM.
Mais si Patrice Evra et Mathieu Valbuena
l’avaient déjà ainsi fréquenté au
quotidien et si les autres l’ont découvert
sur une plus longue période que les
neuf jours habituels des rendez-vous internationaux,
lui-même et ses adjoints,
au premier rang desquels le fidèle Guy
Stéphan, ont découvert ce que représentait
la gestion d’un groupe pendant six
semaines. Ils seront encore plus pointus
en 2016, mais déjà, tout s’est bien passé.
La forme et le fond de l’annonce des
23 + 7, début mai, ont déjà bien amorcé
le processus. Même si, par petites touches
sur les critères de choix qui ne seraient
pas uniquement sportifs mais
tiendraient aussi à la qualité de vie, de
cohésion du groupe, Didier avait préparé
le terrain. Les matches amicaux se
sont bien passés, le premier tour aussi.
Seul hic, la blessure et le forfait de
Franck Ribéry, qui ont mis une fois de
plus au jour les différences entre
l’éthique des médecins français et, parfois,
celle de leurs confrères d’autres
pays, ce qui était déjà apparu en 2008
avec Vieira. Deschamps a toujours évité
les polémiques, laissant le soin à son
président de renvoyer le joueur malheureux
à ses vacances. Voire plus s’il lui
prend l’idée aujourd’hui d’aller au
clash. Perfectionniste, Didier Deschamps
saura mieux que quiconque cerner
ses erreurs, dans les choix stratégiques,
de composition d’équipe contre
l’Équateur, ou de changements. Même
si cela demeurera éternellement invérifiable.
Ayant mis un bémol aux annonces
prématurées de ceux qui disaient vouloir
gagner la coupe du monde après le
premier tour, il sera le premier à fixer à
ses joueurs la victoire à l’Euro 2016 comme
objectif à venir. Dès l’automne, où
les Bleus entameront une longue période
sans la pression des qualifications et
où il lui faudra trouver les ressorts pour
motiver, en insufflant du sang neuf, tout
en maintenant l’unité et la dynamique
de son groupe. Mais ça aussi, il l’a
connu comme joueur.
Il a reconnu que le mot "expérience"
l’irritait quand il était jeune, mais
aujourd’hui, c’est sa force.

Foot-Deschamps sur la retraite de Ribéry: "C'est le sélectionneur qui décide, si je l'appelle il vient"
Le 22 août à 08h33 | Mis à jour il y a 29 minutes

Dans un entretien à L’Equipe, ce vendredi, le sélectionneur national Didier Deschamps affirme que la situation du néo-retraité Franck Ribéry peut encore évoluer. Tout comme celle de Samir Nasri.
Ribéry et Nasri peut-être pas définitivement partis. 50 jours après l’élimination de l’équipe de France de la Coupe du monde et quinze jours avant d’entamer un nouveau cycle (de matches amicaux) qui doit mener les Bleus jusqu’à l’Euro 2016, Didier Deschamps reprend la parole.

Dans un long entretien accordé à L’Equipe, le sélectionneur revient sur l’actualité récente des Bleus. Car les dernières semaines n'ont pas été de tout repos. L’annonce des retraites internationales de plusieurs joueurs (Nasri, Ribéry et Abidal) a notamment animé les vacances de l’ancien capitaine des Bleus. Sauf que celui-ci n’entend pas vraiment subir la situation.
Concernant Ribéry, Deschamps rappelle ainsi une règle fondamentale : "Le seul qui peut tirer une croix, c’est le sélectionneur. Si j’appelle un joueur, il est obligé de venir. C’est ce que disent les règlements. Sinon, il s’expose à une sanction (…) Il a fait une annonce, j’en prends acte. Après, dans deux ans… Certains, et non des moindres, avaient annoncé leur retraite internationales et sont revenus", citant notamment l’exemple de Zinedine Zidane.
Pour le cas Nasri, la donne est la même, Deschamps ne ferme aucune porte définitivement : "Pour lui, comme pour les autres, je le prends ou pas. N’inversons pas le pouvoir de décision. Ça reste un joueur de grande qualité. Il le prouve à Manchester City (...) Il peut se poser la question lui-aussi, peut-être. On peut dire que c’est toujours les autres. Quand il y a des problèmes relationnels, la responsabilité est forcément partagée. Après, où se situe le curseur…"
S’appuyer sur les Mondialistes
Outre les cas particuliers, Deschamps est aussi revenu sur l’avenir de la sélection et la campagne de matches amicaux préparatoires à l’Euro 2016. "Il y a trois objectifs : le premier, le plus important, sera d’être prêt, d’être le plus compétitif possible. Pour ça, et c’est le deuxième objectif, il va falloir faire en sorte de donner du temps de jeu à certains, prévoir donc des changements de joueurs ou d’organisation tout en conservant un noyau dur. Enfin, nous sommes dans un groupe de qualification (Ndlr : où les points marqués par les Bleus ne compteront pas). L’objectif sera de le gagner."
Pour cela, Deschamps ne cache pas qu’il s’appuiera grandement sur les cadres présents lors de la Coupe du monde 2014, de Hugo Lloris ("C’est quelqu’un de très respecté même s’il parle peu. Il est plus épanoui, il s’ouvre plus car le contexte lui convient bien"), à Karim Benzema ("Il est déjà le leader (de l’équipe de France). Certains l’aiment, d’autres pas. Mais c’est quelqu’un qui a évolué. C’est quelqu’un de très respectueux") en passant par le triumvirat du milieu de terrain Cabaye-Pogba-Matuidi ("Ce milieu est compétitif. L’association des trois dans des registres différents donne une solidité défensive et un apport offensif même s’il peuvent être encore plus performants"), les grands axes des Bleus pour la compétition continentale sont déjà connus, sauf pépin(s) majeur(s).
Restera donc à peaufiner ce qui entourera cet axe majeur ("Griezmann a prouvé des choses au Brésil. Comme Sissoko") pour défendre le maillot bleu à domicile. Avec, pourquoi pas pour Deschamps, en cas de confirmation du renouveau, un nouveau contrat à terme ? "Je n’y pense pas aujourd’hui. Je prends beaucoup de plaisir dans mon travail de sélectionneur. Il était prévu que je continue jusqu’en 2016. Après, on peut être amenés à discuter. (...) Aujourd’hui, je suis sur l’Euro. Après, si vous me demandez si je peux être sélectionneur pendant dix ans, je vous réponds oui. Ce ne sera sans doute pas le cas, même si Joachim Löw, en Allemagne, est en poste depuis 2006".

Deschamps: Ribéry "a fait une annonce. Après dans deux ans..."
22/08/2014 07:23
réagir(0) [url=javascript:window.print();] [/url]  

Tweet



Le sélectionneur de l'équipe de France de football Didier Deschamps lors du match du Mondial-2014 opposant la France à l'Allemagne, le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro - AFP/Archives Franck Fife
Le sélectionneur de l'équipe de France de football, Didier Deschamps, a pris "acte" de la décision de Franck Ribéry de prendre sa retraite internationale et affirme pouvoir "être radical" quand il doit l'être, dans un entretien à l'Equipe vendredi.

"C'est un choix. C'est son choix", assène d'entrée Didier Deschamps, concernant la décision de Ribéry.
Et de poursuivre : "Il a fait une annonce, j'en prends acte. Après, dans deux ans..."
Puis de rappeler : "Certains et non des moindres avaient annoncé leur retraite internationale et sont revenus. Zizou en a parlé."
Pour le sélectionneur : "Franck est dans l'instantané. S'il a pris cette décision, c'est qu'il sent qu'il a besoin d'autre chose. Mais peut-être que demain ou après-demain ça changera. Ou que ça ne changera pas."
Si ça change, Deschamps est clair. Même si l'attaquant du Bayern Munich "reste un joueur de très haut niveau", pour un éventuel retour, ça va dépendre : "de lui. Beaucoup de lui."
"Ce sera important pour moi de tenir compte de son état d'esprit. Est-ce bien pour lui de l'appeler ? Pour le groupe ? Je peux être radical quand je dois l'être", prévient le sélectionneur qui "pour le moment" se demande "pourquoi prendre quelqu'un qui estime que c'est mieux de ne pas venir ?"
Ribéry a annoncé le 13 août qu'il renonçait à l'équipe de France, mettant fin à sa carrière internationale à l'âge de 31 ans, dans une interview au site du magazine allemand kicker. Le joueur qui compte 81 sélections, a manqué le Mondial-2014 en raison de problèmes dorsaux.
Pour le Championnat d'Europe 2016 qui se déroulera en France, Didier Deschamps s'est déjà fixé notamment deux "objectifs".
"Le premier, le plus important, ce sera d'être prêts, d'être le plus compétitifs possible. Pour ça, est c'est le deuxième objectif, il va falloir faire en sorte, pendant les deux années qui viennent, de donner du temps de jeu à certains, tout en conservant un noyau dur", détaille le sélectionneur.
Enfin, le journal aborde l'avenir du sélectionneur. "Aujourd'hui je suis sur l'Euro. Après, si vous me demandez si je peux être sélectionneur pendant dix ans, aujourd'hui, je réponds oui", dit-il avant de préciser: "ce ne sera sans doute pas le cas."

[size=36]Deschamps récompense les mondialistes[/size]

Publié le 29/08/2014 à 03:49

Équipe de France. Amicaux. Le sélectionneur des Bleus a dressé sa première liste depuis le Mondial.

Lacazette est la seule petite surprise du sélectionneur./ Photo AFP

Pour les matches contre l'Espagne et la Serbie, début septembre, le sélectionneur a convoqué 21 joueurs présents au Mondial. Lacazette et Mandanda remplacent Giroud (blessé) et Landreau (retraite).
On prend (pratiquement) les mêmes et on recommence !
Hier, les joueurs de l'équipe de France présents au Mondial-2014 ont vu leur belle aventure brésilienne récompensée par une convocation pour les matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie (4 et 7 septembre), à deux exceptions près. Le gardien Landreau, jeune retraité, est remplacé sans surprise par Mandanda, et l'attaquant Giroud, indisponible jusqu'à la fin de l'année sur blessure, est suppléé par Lacazette, qui figurait parmi les sept réservistes de la liste du Mondial.
«J'ai considéré que les joueurs présents à la Coupe du monde méritaient d'être là pour le match de la rentrée, pour revoir notre public au Stade de France», a expliqué le sélectionneur Didier Deschamps.
Mais «pour le match d'octobre, je ne serai pas dans cette logique-là, même s'il y aura probablement un noyau dur, a-t-il prévenu. Le plus important à long terme est d'être le plus compétitif possible à l'Euro-2016. Ça passe par donner du temps de jeu à des joueurs pour s'aguerrir, de nouveaux joueurs (...) et des changements d'organisation, d'animation.»
Les Bleus, qualifiés d'office pour l'Euro-2016 organisé en France, ont deux ans de matches amicaux devant eux, même si, nouveauté, ils font partie du groupe I dans les qualifications, sans que leurs résultats ne soient pris en compte.

«DD» comprend Ribéry... mais le prévient

Sans surprise, le sélectionneur n'a pas convoqué Franck Ribéry, qui a annoncé sa retraite internationale et qui soigne actuellement une blessure au genou.
Mais si le sélectionneur des Bleus a «pris acte» d'une «décision mûrement réfléchie» qu'il comprend, il a tout de même souligné que s'il faisait appel à lui, Ribéry serait obligé de rejoindre les Bleus. En effet, un règlement stipule qu'un joueur qui refuse d'honorer une convocation en équipe nationale encourt une suspension en club.
L'histoire entre Ribéry et l'équipe de France n'est peut-être pas encore finie…
La liste des 23 :
Gardiens : Hugo Lloris, Stéphane Ruffier, Steve Mandanda.
Défenseurs : Mathieu Debuchy, Lucas Digne, Patrice Evra, Laurent Koscielny, Eliaquim Mangala, Bacary Sagna, Mamadou Sakho, Raphaël Varane.
Milieux de terrain : Yohan Cabaye, Blaise Matuidi, Paul Pogba, Rio Mavuba, Moussa Sissoko, Mathieu Valbuena, Morgan Schneiderlin, Rémy Cabella.
Attaquants : Karim Benzema, Antoine Griezmann, Loïc Rémy, Alexandre Lacazette.

[size=35]Football / Equipe de France : Deschamps ne change rien[/size]
 il y a 20 heures  0 MIDI LIBRE
 Didier Deschamps : "L'équipe qui débutera jeudi sera proche de celle qui l'a fait contre l'Allemagne."
AFP


[size=10]TWITTER 
[/size]

[size=20][size=62]Face à l'Espagne, jeudi en amical, le sélectionneur devrait aligner l'équipe qui a perdu en quarts de finale de la Coupe du monde face à l'Allemagne.[/size]

L'équipe de France, qui entamera jeudi soir contre l'Espagne une longue campagne de matches amicaux jusqu'à l'Euro-2016, devrait aligner le même onze de départ que celui du quart de finale du Mondial perdu contre l'Alllemagne (1-0), a laissé entendre le sélectionneur Didier Deschamps ce lundi en conférence de presse.

L'Espagne puis la Serbie

A la question de savoir si le onze de départ sera le même au Stade de France que l'après-midi du 4 juillet au Maracana de Rio de Janeiro, Deschamps a répondu que "cela y ressemblera". "Je n'ai pas fait le point avec les uns, les autres, ceux qui ont joué, pas joué. Il y a deux matches très rapprochés (la France jouera en Serbie dimanche), mais l'équipe qui débutera jeudi sera proche de celle qui l'a fait contre l'Allemagne", a développé le sélectionneur. 

Mandanda de retour

Face à la Mannschaft, la France avait commencé son match avec cette composition: Lloris, Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann. Pour le match contre l'Espagne, ainsi que pour celui à Belgrade, DD a fait appel à quasiment le même groupe qui avait été de l'aventure mondialiste au Brésil, hormis Mickaël Landreau retraité, Olivier Giroud et Laurent Koscielny blessés. Steve Mandanda, qui a été forfait pour le Mondial a été logiquement rappelé, tandis qu'Alexandre Lacazette et Jérémy Mathieu reviennent dans le groupe Bleu après quelques apparitions sous le maillot tricolore.[/size]

[size=33]France - Espagne. Deschamps : "Pas de doute sur leur investissement"[/size]
France - 03 Septembre - 0
écouter

• Didier Deschamps. | AFP
  

• Réagir
   
  
• Facebook
   
  
• Twitter1
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Alors que la France entame deux ans de matches amicaux, le sélectionneur a assuré sa confiance en la motivation de ses joueurs avant la réception de l'Espagne.

La France a-t-elle changé de statut grâce au Mondial ?
On a récupéré pas mal de crédibilité à travers ce qu'on a fait au Brésil. On est 10e au classement Fifa, ce sera compliqué de garder ce rang avec des matches amicaux et des coefficients plus faibles que nos concurrents. Mais aujourd'hui, on est quart de finaliste du Mondial. Il y a des équipes qui ont fait mieux que nous mais on a remis un pied parmi les équipes compétitives en Europe et dans le monde.
A quel genre de match vous attendez-vous contre l'Espagne ?
Ils ne vont pas changer. Ils basent leur jeu sur la possession, un jeu au sol avec des passes courtes. Il y a des joueurs qui ont arrêté en coeur du jeu, Xavi et Xabi Alonso, Iniesta est forfait, mais ils ont un tel réservoir au milieu avec Fabregas, Isco... Del Bosque (sélectionneur de l'Espagne, ndlr) a quand même un noyau dur. Le souci que peut avoir cette nouvelle génération c'est d'avoir très peu de sélections. Lutter avec eux sur cette possession sera difficile, c'est la force de cette équipe, mais la motivation y sera, c'est l'Espagne au Stade de France, à guichets fermés. Je n'ai pas de doute sur l'investissement des joueurs.
Avez-vous été surpris que Del Bosque ait été maintenu à son poste malgré l'élimination au 1^er tour de la Coupe du monde ?
Sincèrement non. Il a fait des choses extraordinaires ces dernières années. Le Mondial a été un moment difficile mais il a démontré avec son équipe qu'il savait ce qu'était le niveau international et a encore beaucoup de crédit.
Comment aviez-vous vécu en tant que joueur en 1996 la transition entre une période de compétition et une période de matches amicaux ?
La difficulté se trouve au cours de la saison. Aujourd'hui je n'ai pas d'inquiétude, on joue l'Espagne au Stade de France. Au milieu de la saison, ce ne sera pas forcément les mêmes affiches et les joueurs seront plus sollicités en clubs avec le championnat et la Ligue des champions. La difficulté sera là. Mais ils doivent savoir au fond de leurs têtes que c'est un privilège d'être là, qu'il y a des devoirs de porter ce maillot vis-à-vis du public. Il faudra donc démontrer de l'enthousiasme, de la motivation et de l'envie à chaque fois. Et je serai amené à faire des changements d'hommes et de système aussi. C'est aussi ce que j'ai connu durant ces années lointaines.

eschamps: "On garde cette envie"

cliquez pour agrandir

voir la photo






Vainqueur d'une courte tête de l'Espagne, jeudi soir lors d'un match amical disputé au Stade de France (1-0), l'équipe de France a plutôt plu à Didier Deschamps. "On a gagné contre l'Espagne. Quand on sait ce qu'elle fait lors des dernières compétitions internationales, elle a régné sur l'Europe et sur le monde, je suis satisfait, a confié le sélectionneur des Bleus sur TF1 à l'issue du match. Même si elle nous a fait souffrir, avec cette qualité sur les passes en profondeur, même s'il y a eu beaucoup de fatigue, on s'est accroché et on a fait les efforts. C'est bien de gagner pour notre rentrée." Et "DD" de revenir, comme à son habitude, sur la fameuse notion de groupe qui lui est si chère. "Chez nous aussi il y a de la qualité. Même s'il peut y a voir plus de justesse, on garde cette envie de faire les choses ensemble", a-t-il conclu.

Didier Deschamps : «Bien d'être dans la difficulté»

Publié le 07/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 07/09/2014 à 07:47

Interview. Avec le sélectionneur de l'équipe de France

Apparemment, la compo de ce soir a été un vrai casse-tête./ Photo AFP


Alors que beaucoup discutent l'intérêt de faire partie d'un groupe de qualifications, Didier Deschamps, lui, est ravi de pouvoir affronter la Serbie. D'après lui, c'est l'occasion pour ses joueurs d'être confrontés à un adversaire coriace à l'extérieur.

Comment la France aborde ces rencontres sans enjeu ?
On a une période de 2 ans de matches amicaux même si on a été reversé dans un groupe de 5. La Serbie, le Danemark et le Portugal sont les candidats à une qualification directe. J'ai regardé cette équipe de Serbie. Elle a changé de sélectionneur et quand on regarde poste par poste, la majorité des joueurs évoluent dans de grands clubs. Ils ont beaucoup de qualités individuelles. C'est bien pour nous d'être dans la difficulté.
Allez-vous aligner la meilleure équipe possible ?
Je vais aligner une équipe qui sera différente de celle qui a joué contre l'Espagne. Je considère que c'est normal de donner du temps de jeu à tous les joueurs qui sont là et qui ont eu peu de temps de récupération.
Depuis votre prise de fonctions en 2012, tout se déroule-t-il comme prévu ?
ça a mis du temps. Cela s'est construit dans la difficulté. Le match retour du barrage a changé l'histoire des joueurs, la mienne et celle de mon staff. Le fait d'être à cette Coupe du monde, d'avoir vécu 50 jours ensemble, est important. Rien ne remplace ce vécu. Mais ce n'est pas parce que certains n'étaient pas là, qu'ils ne pourront pas être là en 2016.
Loïc Rémy a-t-il à vos yeux un statut de joker ou peut-il être à terme un titulaire ?
Il a commencé des matches aussi. Je ne vais pas cantonner un joueur à un rôle de joker. Il a la capacité, comme Griezmann, d'apporter quelque chose quand il rentre. C'est important qu'il ait cette aptitude-là. Débuter, c'est une préparation différente. Il faut être prêt aux deux.

Didier Deschamps : «Bien d'être dans la difficulté»

Publié le 07/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 07/09/2014 à 07:47

Interview. Avec le sélectionneur de l'équipe de France

Apparemment, la compo de ce soir a été un vrai casse-tête./ Photo AFP


Alors que beaucoup discutent l'intérêt de faire partie d'un groupe de qualifications, Didier Deschamps, lui, est ravi de pouvoir affronter la Serbie. D'après lui, c'est l'occasion pour ses joueurs d'être confrontés à un adversaire coriace à l'extérieur.

Comment la France aborde ces rencontres sans enjeu ?
On a une période de 2 ans de matches amicaux même si on a été reversé dans un groupe de 5. La Serbie, le Danemark et le Portugal sont les candidats à une qualification directe. J'ai regardé cette équipe de Serbie. Elle a changé de sélectionneur et quand on regarde poste par poste, la majorité des joueurs évoluent dans de grands clubs. Ils ont beaucoup de qualités individuelles. C'est bien pour nous d'être dans la difficulté.
Allez-vous aligner la meilleure équipe possible ?
Je vais aligner une équipe qui sera différente de celle qui a joué contre l'Espagne. Je considère que c'est normal de donner du temps de jeu à tous les joueurs qui sont là et qui ont eu peu de temps de récupération.
Depuis votre prise de fonctions en 2012, tout se déroule-t-il comme prévu ?
ça a mis du temps. Cela s'est construit dans la difficulté. Le match retour du barrage a changé l'histoire des joueurs, la mienne et celle de mon staff. Le fait d'être à cette Coupe du monde, d'avoir vécu 50 jours ensemble, est important. Rien ne remplace ce vécu. Mais ce n'est pas parce que certains n'étaient pas là, qu'ils ne pourront pas être là en 2016.
Loïc Rémy a-t-il à vos yeux un statut de joker ou peut-il être à terme un titulaire ?
Il a commencé des matches aussi. Je ne vais pas cantonner un joueur à un rôle de joker. Il a la capacité, comme Griezmann, d'apporter quelque chose quand il rentre. C'est important qu'il ait cette aptitude-là. Débuter, c'est une préparation différente. Il faut être prêt aux deux

Deschamps : «On ne joue pas les matches juste pour participer»Par La rédaction, 08-09-2014

• [url=javascript:sizeplus()][/url]
  
• [url=javascript:sizemoins()][/url]
  
• [url=javascript:window.print()][/url]
  
• 0
  
• 
  
  
  
  
  
  
• [url=javascript:void(0);]inShare[/url]
  

- AFP
Malgré le nul concédé en Serbie (1-1), le sélectionneur dresse un bilan positif d’une semaine internationale durant laquelle les Bleus avaient préalablement battu l’Espagne (1-0).

Ce résultat reflète-t-il la physionomie du match ?
Didier Deschamps : Plus ou moins. Si je dois avoir des regrets, c'est sur le début de la seconde période où on a eu deux belles occasions par Rémy Cabella et Loïc Rémy. On a été en difficulté sur les coups de pied arrêtés, les Serbes ont 6 ou 7 joueurs qui culminent à 1,90m. On a eu une fin de match laborieuse. La Serbie a poussé avec pas mal de changements et ils ont marqué ce but sur une belle frappe de Kolarov. Notre objectif était de gagner mais je n'oublie pas non plus qu’Hugo Lloris a fait une double parade. Mais on aurait pu être plus efficace ce soir (Ndlr : dimanche soir).

Les coups de pied arrêtés, c'est un vrai chantier ?
Tout dépend des adversaires. Lutter dans les airs, c'est toujours difficile. C'est aussi arrivé en Coupe du monde. Pour ne pas être en difficulté, il ne faut pas leur donner de coups de pied arrêtés. Mais même si on a un déficit de taille, il faut pouvoir lutter. Mais il y avait beaucoup, beaucoup de taille en face de nous.

Le résultat est-il anecdotique ?
Il y a un ordre de priorité dans les objectifs. Dans les priorités, il y a encore des priorités. On prend ce but sur un coup franc, ça nous est déjà arrivé. Je ne veux pas jouer les matches en disant : «on va faire du mieux possible et puis advienne que pourra». Gagner, c'est dur au haut niveau. Quand on arrive à gagner, il faut continuer à gagner. Il y a des exigences. Plus on gagnera, mieux ce sera, comme ça il y aura une ambiance assez tranquille. On ne joue pas les matches juste pour participer. Ceux qui commencent, ceux qui rentrent ont l'obligation de tout donner et d'être performants. Après, le résultat n'est pas une science exacte.

Quel bilan tirez-vous de ce rassemblement d'après Coupe du monde ?
Il y a beaucoup de satisfaction. Les joueurs se connaissent tous depuis deux ans. Il y a une base, c'est important. Il y a une vie de groupe, ils ont envie de faire les choses ensemble avec des objectifs communs. C'est un plaisir pour moi et mon staff de les voir évoluer. Ils s'impliquent dans le quotidien, il y a cette unité de pensée et d'objectif sur laquelle on doit travailler et la maintenir dans l'avenir.

On a senti Jérémy Mathieu très à l'aise en défense...
Il confirme ce qu'il faisait très bien avec Valence. Il est à Barcelone, il a une grande expérience et il s'est reconverti en défense centrale avec beaucoup de tranquillité et de lucidité. C'est important et ça rassure.

[size=36]Deschamps: ''Ribéry ? Platini a raison''[/size]

voir la photo






Interrogé sur RMC jeudi soir, Didier Deschamps a de nouveau évoqué le cas Franck Ribéry, qui ne veut plus jouer en équipe de France à 31 ans. "Je ne veux pas m'éterniser là-dessus. Je ne vais pas répondre à ce qu'il dit. Il a pris une décision. Le plus important est qu'il retrouve son niveau avec le Bayern ce qui n'est pas le cas puisqu'il est encore blessé. Mais Michel Platini a raison, tout joueur en activité est sélectionnable", a expliqué le coach des Bleus.

France Espoirs : Sans Pogba et Varane en barrages


Alors que l'équipe de France Espoirs doit disputer sa confrontation aller-retour face à la Suède, dans trois semaines, pour le compte des barrages de l'Euro, une nouvelle est tombée hier. Sur RMC, Didier Deschamps a affirmé qu'aucun joueur de l'équipe A ne viendrait renforcer l'équipe Espoirs. Ainsi, ni Pogba, ni Varane, ni Digne ne fouleront la pelouse du MMArena. Le sélectionneur français a expliqué que les redescentes de joueurs A en Espoirs avaient été négatives par le passé.

[size=40]explications de Deschamps pour Jallet, Gignac et Payet
Après avoir dévoilé jeudi sa liste des joueurs retenus pour France-Portugal (11 octobre) et Arménie-France (14 octobre), Didier Deschamps s'est expliqué sur les retours en Bleu de Christophe Jallet, André-Pierre Gignac et Dimitri Payet.

[/size][size]TweeterPartagerPartager

[/size][size]TweeterPartagerPartager

43
a+a-imprimerRSS


[/size]

Christophe Jallet, «la logique» prévaut

A 31 ans, Christophe Jallet n’incarne pas l’avenir des Bleus, mais il a pour lui de connaître déjà le groupe France. «Il a participé au début de l’aventure qualificative pour le Mondial», a rappelé Deschamps. Alors que le nom du Lillois Sébastien Corchia avait également été cité pour pallier le forfait de Mathieu Debuchy (cheville), l’ancien Lyonnais a également profité de son expérience. Avec les Bleus, bien sûr, mais aussi en Ligue des champions, compétition qu’il a disputée avec le PSG les deux dernières saisons. «Ça me paraissait logique de le rappeler», a souligné le sélectionneur. Autre facteur qui a joué en sa faveur : le manque de concurrence au poste de latéral droit. «J’ai moins de possibilités, a reconnu DD. Mais ça n’enlève rien à ses qualités.»

André-Pierre Gignac, monsieur «plus»

Marqué par son absence au Mondial, André-Pierre Gignac avait confié en début de saison ne plus vraiment croire aux Bleus. Son début de Championnat canon (8 buts en 8 journées) a finalement convaincu Didier Deschamps de lui redonner sa chance. «Il a toujours marqué des buts, mais aujourd’hui, il a une très bonne efficacité et un physique qui lui permet de faire et répéter les efforts, a souligné le sélectionneur. Ça m’intéresse, il a quelque chose qui peut amener un plus.» Alors que les relations entre les deux hommes avaient parfois été ombrageuses à l’OM, Deschamps a rappelé qu’il l’avait déjà convoqué au mois de septembre 2013. «Après, qu’il ait été déçu de ne pas faire la Coupe du monde… Il ne manquerait plus que des joueurs soient contents de ne pas y être». A 28 ans, Gignac peut-il enfin s’installer dans le groupe France ? «Je ne peux pas répondre aujourd’hui», a éludé DD. Lacazette, mais surtout Giroud, actuellement indisponible, sont aussi candidats.

Dimitri Payet, «très influent» dans l'axe

Lui aussi avait mal vécu de ne pas être au Brésil au mois de juin. Plus que Gignac encore, Dimitri Payet avait de bonnes raisons d’être frustré. S’il ne compte que six sélections, le milieu de terrain de l’OM avait été de toutes les listes ou presque, avant de finalement rester à quai. «Il fait partie des joueurs qui ont été déçus, je peux le comprendre», a concédé Deschamps. Trop inconstant la saison passée, Payet s’est métamorphosé cette saison sous les ordres de Marcelo Bielsa, dans un registre axial. «C’est un joueur avec beaucoup de qualités, a poursuivi le technicien. Il a une polyvalence intéressante, mais aujourd’hui, il est très influent et décisif dans l’axe.» Depuis le début de la saison, l’ancien Lillois a marqué trois buts et délivré trois passes décisives. «Je ne suis pas là pour donner espoir ou faire plaisir, mais pour faire l’analyse la plus juste possible de ce que sont les joueurs aujourd’hui et de ce qu’ils pourraient être en 2016», a conclu DD

[size=40]DD «pas mécontent» pour l'OM[/size]

TweeterPartagerPartager

15
a+a-imprimerRSS


Interrogé sur son ancien club, Marseille, actuel leader de L1, Didier Deschamps a indiqué «ne pas être mécontent». «Je ne souhaite de mal à personne, a-t-il ajouté. S’il en est là, c’est qu’il le mérite». Et de se projeter sur la réception de la Suède au Vélodrome le 18 novembre prochain : «Ça sera un plaisir pour moi qu’on aille jouer là-bas. Ça me permettra de voir le nouveau stade».

[size=40]DD : «Pas de polémique» avec Hubert Fournier sur Lacazette
Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, a assuré qu'il n'avait eu «aucune intention de viser» Hubert Fournier en disant qu'Alexandre Lacazette, non sélectionné pour les matches amicaux contre le Portugal et l'Arménie, «jouait presque un peu trop» avec l'OL.

[/size][size]TweeterPartagerPartager

117
a+a-imprimerRSS


[/size]

«Je peux comprendre que [Hubert] Fournier [l'entraîneur de l'OL] ait pu prendre mes propos pour lui. Ce n’était pas mon intention. Ce n’était qu’un constat par rapport à [Alexandre Lacazette] et au fait que c’est le joueur de champ qui a joué le plus depuis le début de saison», a assuré Didier Deschamps lundi au premier jour du rassemblement de l'équipe de France à Clairefontaine.

«Pourquoi il était un peu moins bien ces derniers temps ? Ça peut venir de là ou d’ailleurs. Il n’y a pas de polémique particulière. A aucun moment je n’ai eu l’intention de viser Hubert», a insisté le sélectionneur qui n'a pas appelé l'attaquant lyonnais pour les deux amicaux contre le Portugal et l'Arménie, samedi et mardi prochains.

Fournier avait vivement réagi

Après le triplé de Lacazette lors de la victoire de Lyon contre Lille, dimanche (3-0), Hubert Fournier avait vivement réagi aux propos de DD sur l’utilisation systématique de son attaquant («Il joue beaucoup, presque un peu trop», avait dit le sélectionneur) : «C’est son avis. Je ne le partage pas. Alexandre est un jeune joueur qui a la capacité de répéter les matchs régulièrement. C’est un choix qui est plus sportif qu’un choix de fatigue. Mais bon c’était peut-être plus simple et plus politique de me le mettre sur le dos. Si on va dans cet esprit-là, pourquoi prendre Christophe Jallet alors ?»

[size=49]Gignac a fait le yo-yo »[/size]
0 COMMENTAIRE
Publié le 07/10/2014 à 06h00 par 
emmanuel commissaire

Le sélectionneur Didier Deschamps explique pourquoi il a rappelé les Marseillais André-Pierre Gignac et Dimitri Payet pour cette affiche chargée d’histoire.

Didier Deschamps : « À aucun moment je n’ai eu l’intention de viser Hubert Fournier ».[size=16]© PHOTO 
PHOTO AFP









propos recueillis par emmanuel commissaire e.commissaire@sudouest.fr « Sud Ouest ». Quel souvenir gardez-vous de la demi-finale de l'Euro 2000 face aux Portugais ? Didier Deschamps. Le penalty m'a marqué, parce que ça s'est arrêté là pour eux (qualification à la 117e minute des Bleus 2-1 grâce à la règle du but en or, NDLR). Je me souviens surtout du petit laps de temps qui a suivi l'instant où l'arbitre central a sifflé ce penalty. Les Portugais contestaient. Même si ce n'est jamais arrivé, on se demandait s'il allait revenir sur sa décision. D'où j'étais placé sur le terrain, sincèrement, je n'avais pas vu. A posteriori, avec les images, c'était clair et net, même si Abel Xavier, sur le moment, disait qu'il n'avait pas fait main. Comme toujours (sourire). Où étiez-vous lors de celle de 1984 à Marseille ? Devant ma télé. Ce fut une très forte émotion en raison du scénario du match, remporté en prolongation (3-2 à la 119e après avoir été mené 1-2, NDLR). J'étais supporter. France - Portugal fait partie des affiches...

[/size]

[size=36]Didier Deschamps change son fusil d'épaule[/size]

Publié le 10/10/2014 à 03:48

Football - Amateurs - Équipe de France. Amical. Pour affronter le Portugal, demain soir, le sélectionneur des Bleus a décidé de partir sur un 4-2-3-1

Didier Deschamps a décidé de revoir ses classiques. D'après les mises en place tactiques effectuées cette semaine à l'entraînement, le sélectionneur de l'équipe de France aurait vraisemblablement opté pour un système en 4-2-3-1 pour affronter le Portugal demain. Et ce n'est pas une petite révolution car la dernière fois que les Bleus ont évolué ainsi, ça remonte au 15 novembre 2013 lors du barrage aller en Ukraine (0-2) ! Pogba et Matuidi étaient alors seuls devant la défense. Au retour, il était passé au 4-3-3 pour l'exploit que l'on sait (3-0). Et cette fois, le Parisien Yohan Cabaye s'était immiscé entre les deux pour former la pointe basse du trident. Ce dispositif, Deschamps ne l'a plus lâché. Cela a même été un des facteurs de réussite des Bleus au Mondial.

La méforme de Cabaye

Avec ce changement, certains joueurs sont gagnants, d'autres perdants. Le premier à en pâtir est donc Cabaye. Didier Deschamps a toujours dit qu'il conserverait son milieu à 3 si les 3 éléments étaient complémentaires et surtout en forme. Ce n'est plus le cas. Cette semaine, Yohan Cabaye a avoué ne pas être heureux au PSG. Il manque de temps de jeu et lorsqu'il en a, il déçoit. Comme au TFC (1-1), et c'est lui-même qui le dit : «à Toulouse, ça s'est moins bien passé. Et voilà…» Et voilà, quoi ? Laurent Blanc l'a remplacé par Thiago Motta. Cette situation compliquée l'oblige à se poser des questions sur son avenir : «Si un jour le sélectionneur décidait de moins me faire jouer parce que je n'ai pas assez de temps de jeu en club, alors il faudra voir, faire le point avec mes représentants.» Jusqu'à présent, Deschamps lui a fait confiance. Mais la balance commence sérieusement à pencher du mauvais côté.

Le crime profite à Payet

En modulant ainsi son milieu, Didier Deschamps supprime le poste de Cabaye mais il en ajoute d'autres. Et s'il y en a un qui peut se réjouir du malheur de l'ancien Lillois, c'est bien le Marseillais Dimitri Payet. Touché par sa non-sélection cet été, le nouveau dépositaire du jeu de l'OM est sur le point de prendre sa revanche. Nouveau meneur ? Oui car Mathieu Valbuena s'en est allé pour une contrée plus lointaine – laissant les clés du jeu marseillais à son pote –, ce qui ne l'a toutefois pas éloigné des Bleus. D'ailleurs, c'est pour ça que Payet ne jouera pas au même poste qu'en club. Il devrait jouer à droite, côté qu'il occupait avant que Bielsa ne le replace au cœur du jeu. À gauche, il y aura le Madrilène Antoine Griezmann et au milieu, donc, Valbuena, juste derrière l'incontestable Benzema, bien accroché à la pointe de l'attaque.

[size=40]eschamps: "Un très bon fil conducteur"[/size]


voir la photo


Didier Deschamps était plutôt satisfait de ce qu'ont proposé ses joueurs, samedi soir, lors de leur victoire au Portugal. Le sélectionneur de l'équipe de France a apprécié que les progrès entrevus durant la Coupe du monde ne se soient pas évaporés du jour au lendemain."C'est bien, même si on a souffert un peu en 2e mi-temps. On est sur un très bon fil conducteur avec une envie commune de faire les choses. Il y a de la qualité bien que les adversaires soient différents. C'est bien de maintenir cette dynamique", a expliqué Deschamps au micro de TF1, avant de reconnaître que la reconduction d'une grande partie du groupe qui a atteint les quarts de finale au Brésil avait aidé. "Les joueurs se connaissent mieux, il y a des automatismes et des affinités, mais un mental commun pour aller chercher la victoire. D'autres joueurs arrivent et il va falloir que je leur donne du temps de jeu".Pour rappel, les Bleus affronteront l'Arménie mardi à 18 heures dans le cadre d'une nouvelle rencontre de préparation pour l'Euro 2016

[size=33]Équipe de France. Deschamps : « J'attends la même idée directrice »[/size]
France - 13 Octobre - 0
écouter

• Didier Deschamps peut avoir le sourire, ses Bleus répondent à ses attentes. | Photo : EPA
  

• Réagir
   
  
• Facebook1
   
  
• Twitter1
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Alors qu'il devrait modifier largement son onze face à l'Arménie, mardi, Deschamps attend que ses joueurs poursuivent sur leur lancée après le succès contre le Portugal (2-1).

Comment abordez-vous ce match contre une équipe d'Arménie privée de ses meilleurs joueurs et fatiguée après le nul concédé contre la Serbie (1-1) ?
Bien qu'il y ait des absents côté arménien, il y aura quand même 11 Arméniens qui débuteront le match. J'ai regardé le match de samedi qu'ils auraient mérité de gagner. Ils auraient pu mener 2-0 et se sont faits égaliser à la fin. Ils ont mis de la générosité mais pour moi aussi, 3 jours c'est court et je serai amené à faire des changements par rapport au match du Portugal, indépendamment du match de l'Arménie. Je l'ai fait il y a un mois, pour pouvoir concerner le plus de monde.
Pogba et Varane sont impressionnants à chaque match. Dans quels domaines doivent-ils encore progresser ?
Ils ont 21 ans et ont encore une marge de progression mais ils sont déjà très compétitifs. Raphaël, je trouve qu'il a progressé dans le domaine défensif, il est très intelligent et il sera amené à utiliser un peu plus le haut du corps avec les bras, de temps en temps, dans les duels. Paul, je l'ai déjà dit, il fait des choses hors du commun souvent et après il y a certaines prises de risques qu'il doit éliminer dans le jeu parce que cela peut avoir des conséquences. C'est ça le très haut niveau. Mais c'est très agréable pour moi de pouvoir travailler avec ces deux joueurs parce que leur potentiel est énorme.
Quand il y a des changements de joueurs d'un match à l'autre, attachez-vous de l'importance à la performance collective ou à la performance individuelle ?
Quand il y a autant de changements, c'est difficile d'avoir de la cohésion dans l'équipe même si les joueurs se connaissent. J'attends qu'il y ait une idée directrice qui soit la même sur le plan collectif. Je veux une implication des uns et des autres, c'est un match international ils ont donc des devoirs.
Vous ne disputerez que des amicaux jusqu'à l'Euro. Que pensez-vous du programme qui vous a été imposé par l'UEFA ?
On est pays organisateur et on n'aura donc que des matches amicaux. Tous les pays européens sont concernés par les qualifications donc trouver 10 adversaires par saison sportive, c'est très difficile. La décision de nous reverser dans le groupe de 5 nous donne des adversaires mais je comprends que pour l'Arménie ce soit plus compliqué de jouer la France, un match qui ne rapporte pas de points après avoir fait des efforts samedi.
Que peut retirer Patrice Evra, à son âge (33 ans), de son expérience en Italie, à la Juventus Turin ?
Il a commencé en Italie. C'est un nouveau challenge, un contexte différent. Les six derniers mois ont été compliqués à Manchester United, c'est un nouveau projet, un système de jeu différent, une culture tactique différente et il ne peut y avoir que du positif pour lui. Il est d'ailleurs très performant avec la Juve. C'est bien qu'il maintienne cela.

%Didier Deschamps :
"Dédé confirme la forme qu’il a
avec son club. C’est bien pour lui.
Au-delà de son but, il a été intéressant,
dangereux, mobile. Il est au
top de sa forme athlétique, il a arraché
des ballons dans les pieds des
Arméniens. Ses qualités sont intéressantes
et il est efficace : c’est ce
qu’on demande à un attaquant."

[size=40]Deschamps explique le capitanat de Varane[/size]


voir la photo






Interrogé à l'issue de la rencontre face à l'Arménie (victoire des Bleus 3-0) sur son choix de donner en seconde période le brassard de capitaine à Raphaël Varane, à seulement 21 ans, Didier Deschamps s'est justifié en mettant en avant la sérénité et la maturité affichées en sélection par le défenseur du Real Madrid: "Je n'ai pas hésité du tout parce que j'avais décidé de faire une période avec Blaise (Matuidi, capitaine en première mi-temps, ndlr) et une avec Paul (Pogba) et ça me semblait logique que ce soit lui, même s'il a 21 ans. Il sait que j'ai confiance en lui et il transpire tellement la tranquillité et la sérénité que je n'ai pas pris de risque, je savais que ça n'allait pas le déséquilibrer."

[size=36]Deschamps donnera sa liste le 6 novembre[/size]


voir la photo






La prochaine sélection de l'équipe de France sera dévoilée le 6 novembre. Didier Deschamps livrera ses noms pour les deux matches amicaux France-Albanie et France-Suède, le 14 novembre à Rennes et le 18 à Marseille. La liste suédoise sera aussi scrutée de près, afin de savoir si Zlatan Ibrahimovic est rétabli et réquisitionné pour défier les Bleus.