LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

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Créé le 20/09/2013 - 10:58
PSG-L. Blanc: "Monaco est assez surprenant"

Pour Laurent Blanc, "Alex devrait être fin prêt" à affronter Monaco dimanche (6e journée de Ligue 1). Il lui restera donc à faire son choix entre Marquinhos et l'ancien défenseur de Chelsea pour épauler Thiago Silva. Quant à l'ASM, le "Président" s'attend bien sûr à un match intense: "C'est vrai que c'est intéressant à jouer et à gagner pour les joueurs, ça changera des matches au Parc depuis le début de la saison. De ce que j'entends et lis, Monaco veut gagner et nous aussi, donc ça risque d'être ouvert, intéressant et spectaculaire." D'après l'entraîneur du PSG, Monaco s'est montré "assez surprenant dans sa cohésion, tout le monde pensait que ça prendrait un peu plus de temps". "Ils ont recruté des joueurs jeunes et bons, à l'image de Falcao, mais aussi expérimentés comme Abidal ou Ricardo Carvalho, qui est très, très intelligent. Ils ont pris leurs repères assez rapidement, c'est une très, très bonne équipe." Laurent Blanc donne aussi son avis sur Claudio Ranieri, qui l'a entraîné à Naples il y a plus de 20 ans (1991-92): "J'ai une très, très bonne relation avec lui, c'est un entraîneur italien qui voulait déjà produire du jeu. Ce n'était pas si évident à cette époque. Il a toujours conservé cette philosophie par la suite, et on la partage. Les Italiens ont ensuite évolué dans ce sens-là, qui est le bon à mon avis." Le "Président" a enfin rappelé qu'Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic sont "deux joueurs incontournables": "Plus je les vois jouer, plus je vois qu'ils sont complémentaires. A moi de trouver le système adéquat pour tirer le maximum de leurs possibilités. Mais à mon sens, l'équilibre est encore plus important."

 Blanc : «Frustrés du résultat» http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Blanc-frustres-du-resultat/403324

Après le nul (1-1) concédé au leader monégasque, dimanche soir au Parc des Princes, Laurent Blanc s'est dit satisfait de la prestation de ses joueurs, mais, selon l'entraîneur du PSG... Paris aurait mérité de gagner.











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«Laurent Blanc, le Paris SG méritait-il de gagner ?
Ma réponse est oui. Sans enlever leur mérite aux Monégasques qui ont fait un très bon match, je pense qu'au vu du nombre d'occasions on méritait de gagner. Mais ça a été un très bon match. On aurait pu être un peu plus efficace devant le but. Marquer un seul but avec autant d'occasions, le pourcentage n'est pas assez élevé. Il y a eu un peu de maladresse et c'est dommage. Mais j'ai beaucoup aimé la production de mes joueurs, je le leur ai dit. Ils sont simplement frustrés du résultat. Ça a été un très bon match. Il y a eu deux belles équipes et je crois que les deux entraîneurs ont essayé jusqu'au bout de gagner le match. Voilà, il y avait quelque chose qui fait que, je pense, les spectateurs et téléspectateurs ont dû se régaler.

«La complémentarité Ibrahimovic-Cavani peut être meilleure» La sortie de Thiago Silva a-t-elle eu un gros impact ?
Oui, il faut être réaliste. On ne peut pas perdre Thiago Silva sans avoir un petit moment d'incertitude. On sait tous le joueur qu'il est. Il rassure ses partenaires et ce n'est pas un hasard si on prend un but dans les cinq ou dix minutes qui suivent. Mais Papus (Camara) a donné le meilleur de lui-même et tout est rentré dans l'ordre ensuite.

Qu'avez-vous pensé de la complémentarité Ibrahimovic-Cavani ?
Je pense qu'elle peut être meilleure. Je pense aussi qu'il faut faire attention à l'équilibre. Ils peuvent être très dangereux. Mais il faut trouver un système qui leur permet d'être efficace devant le but et qui nous permet d'être efficace en tant qu'équipe sur le plan défensif. Je pense que notre système actuel nous permet d'être efficace et assez costaud défensivement. Mais on ne jouera pas toujours comme ça.

«On peut penser que Monaco sera un des clients pour le titre. Mais ça se joue sur une longue durée.»

Monaco sera-t-il votre principal rival ?
On peut le dire sur la valeur de leur début de saison. On peut penser que Monaco sera un des clients pour le titre. Mais ça se joue sur une longue durée, il faut avoir le moins de trous possibles. Ils n'auront pas de coupe d'Europe et c'est un avantage, mais ils ont beaucoup de jeunes joueurs.»

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Blanc-plus-que-dans-la-douleur/404172

Blanc : «Plus que dans la douleur»L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc s'est dit satisfait mercredi de la victoire (1-0) à Valenciennes au terme «d'un match difficile dans tous les sens du terme» car «l'essentiel est d'avoir pris les trois points».«Laurent Blanc, cette victoire a été acquise dans la douleur...
Oui, même plus que dans la douleur. Dans la douleur sur le terrain, mais aussi en dehors car on a quelques problèmes de blessures. Ce fut un match difficile dans tous les sens du terme, mais l'essentiel est d'avoir pris les trois points car des matches comme ça on en aura beaucoup dans la saison. On savait que ça allait être un match difficile, à moins de faire vingt premières minutes parfaites. Mais sans cette entame, tu as un match compliqué. On a eu cinq bonnes premières minutes mais on n'a pas marqué et dans le football c'est capital. Ca fait partie de ces matches où rien ne va, mais on a quand même lutté pour ramener l'essentiel.

«Il y a quand même eu du mieux dans la relation Cavani-Ibra, rien que sur l'action du but par exemple.» Comment expliquer cette prestation moyenne du PSG ?
Le match de Monaco avait brûlé beaucoup d'énergie et on n'a eu que trois jours pour récupérer. Et on avait perdu Thiago. Si tu marques un but rapidement, le match est plié, mais on a mal géré quelques situations et ça nous permet pas de prendre le match par le bon côté. Et ça a donné de l'énergie à l'adversaire. On a été rigoureux, volontaires mais parfois très maladroits. Il y a quand même eu du mieux dans la relation Cavani-Ibra, rien que sur l'action du but par exemple. Contre Toulouse (samedi) ça sera le même genre de match. En ce moment, on a des problèmes dans l'axe. Concernant Alex (sorti à la mi-temps, ndlr), on n'a pris aucun risque car on ne voulait pas avoir de grosse blessure. On l'a préservé pour ne pas qu'il se claque. Ce n'est rien de grave et pour l'instant il n'est pas forfait pour le prochain match.
«Ibra, ça me fait plaisir»Que pensez-vous de la prolongation d'un an du contrat de Zlatan Ibrahimovic ?
Que des grands joueurs prolongent à Paris ça me fait plaisir. Ca prouve l'ambition du club de faire de grandes choses et qu'Ibra a envie de poursuivre dans le projet du club. C'est bien pour moi, le club, et pour vous les journalistes aussi, car c'est plaisant de voir un joueur comme cela. Ce soir il fait encore l'action de classe qui fait la différence.»
AFP

Jean-Michel Larqué : «Laurent Blanc est obligé de bricoler»

Publié le 27/09/2013 à 08:43

ligue 1. 8e journée. Auréolé de 2 succès d'affilée, le TFC se déplace au PSG, demain après-midi, l'esprit libéré. Avis d'expert.

JML intervient sur le plateau du «CFC», le dimanche à partir de 19h10, en clair sur Canal. Plus dans «Les Spécialistes L1» (lundi) et «Jour de Foot, 1re édition» (vendredi)./ Photo C+



échantillon représentatif d’un ex-joueur et entraîneur à Paris.
On connaissait ses coups de gueule sur RMC, il sévit aussi sur Canal+. Le premier joueur pro à avoir franchi le Rubicon en 1980, a intégré l’équipe des consultants de la chaîne cryptée il y aura bientôt un an. Larqué, c’est frais ! Et ça tacle…
u ne demi-heure pile-poil. D’é- changes passionnants souvent, passionnés par-là même, passionnels parfois. C’est ce que nous a accordée Jean-Michel Larqué, hier midi, à l’autre bout du fil - d’une conversation tour d’horizon sur la L1, ses ténors et PSG-TFC en ligne de mire. Sans langue de bois, avec pas mal de vérités assénées à l’âge de 66 ans. Bref, le Basque a bondi.
Jean-Michel, Paris-SG, club de la capitale, occupe-t-il une place particulière dans le PAFF, Paysage footballistique français ?
Oui, mais parce qu’il est sous les feux de la rampe et donc celui des critiques. Cela n’a rien à voir avec sa position géographique : c’était la même chose pour Lyon il y a encore peu. Et Marseille de tout temps, vit avec une pression autre qu’à Auxerre et Valenciennes par exemple. Après, il faut reconnaître que la prise de pouvoir par les Qataris a accentué la chose.
Vous y avez été joueur, entraîneur, entraîneur-joueur entre 1977 et 1979. Comment c’était à l’époque ?
Folklorique, je dirais. Nous avions sûrement les infrastructures les plus tristes de première division, c’est-à-dire vestiaires et terrains d’entraînement. Cependant le Parc-des-Princes était quasi-neuf. Puis on avait de bons joueurs et un beau projet.
Comme quelque 30 ans plus tard.
Enfin…
Oui…
Il ne faut pas être aveuglé par les noms, les transferts, leur CV : l’équipe du PSG, aujourd’hui, ne me paraît pas équilibrée. Elle a des manques à des postes très spécifiques. Résultat des courses, Laurent Blanc est obligé de bricoler. à ce point-là !?
Est-ce que Blanc a en magasin de vrais joueurs de couloir ? est-ce qu’il a des meneurs de jeu, comprendre des milieux créateurs ? Incontestablement, non.
Lucas et Lavezzi ne sont pas des ailiers ?
Je veux bien qu’il faille un temps d’adaptation, néanmoins celui qu’on nous présentait comme un crack est arrivé il y a 9 mois et il a marqué combien de buts ? Un seul ! Quant à Lavezzi, c’est du pareil au même : je ne parle pas de la qualité du joueur, je juge sa performance sur un côté. Eh là aussi, les lacunes sont criantes.
D’où le changement de système et le passage du 4-4-2 au 4-3-3.
Absolument. Face à des défenses regroupées, Paris n’arrivait pas à s’en sortir. En Championnat c’est passé juste devant Guingamp (4eJ, 2-0 aux 90+1 & +3) ; contre Ajaccio, ça a coincé (2eJ,
1-1 avec égalisation parisienne à la 86e). Laurent Blanc joue ainsi avec 3 milieux depuis 4 matches, tandis que tout n’est pas réglé - comme en atteste son dernier succès étriqué à Valenciennes (1-0, avant-hier). En règle générale, je le répète : le PSG a un vrai problème quant à l’utilisation de la largeur du terrain.
Javier Pastore reste un mystère, non ?
Ah ! si on me dit qu’il s’investit à fond, au moins…
Sa vraie place est milieu axial ?
à condition d’avoir le volume de jeu en conséquence, faire des efforts quoi, car le poste suppose de beaucoup courir et de se replacer défensivement. Je pencherais plutôt pour le 9 et demi, en soutien de l’attaquant, mais Ibrahimovic a pignon sur rue. ça ne peut pas être le défilé du 14-Juillet !
Ibra, tiens : il est moins
buteur cette saison…
Décisif, autant. Il se fabrique les occases, en offre. Il reste le meilleur de son équipe.
Et du championnat de France ?
Sans conteste.
Quid de Cavani, exilé à droite ?
Employé contre-nature, naturellement.
Pour terminer la revue des troupes,un mot sur Verratti.
Pas un phénomène, un très bon joueur si. Seulement s’il s’applique à jouer simple, qu’il se contente de faire ce dont il est capable. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir Zlatan devant lui, parfois Marco Verratti se prend pour Zidane et Messi à la fois…
Forcément, il perd le ballon - qui plus est dans une zone à risques !
On s’attend à ce que Paris-SG et Monaco survolent la L1…
Sans souci. Avec 10 à 15 points d’écart sur le 3e, qui sera a priori l’OM ou Sainté.
Vos Verts de cœur, justement. Battus logiquement par Toulouse le week-end dernier (1-2).
Ils ont montré trop d’insuffisances. Et l’absence de Loïc Perrin explique certainement pas mal cela.
«Les Téfécistes vont beaucoup faire trembler les filets»
Quel regard portez-vous sur le TFC ?
J’aime bien les Toulousains. Chaque année, je fonde beaucoup d’espoirs en eux. Ils ont de bons manieurs de ballon, a contrario des résultats inconstants. Didot est une valeur sûre, Chantôme un recrutement judicieux je pense, et, Olivier Sadran ne s’est apparemment pas trompé avec votre Danois. Le groupe a peut-être moins de qualités intrinsèques qu’avec Capoue, Sissoko et Tabanou ; n’empêche, je crois qu’avec le duo Braithwaite-Ben Yedder et le retour de Ben Basat, les Garonnais devraient marquer les quelques buts qui leur ont peut-être fait défaut jusqu’à cette saison.
ça peut donner quoi, à l’arrivée ?
Facile, très-très facile milieu de tableau. D’ailleurs, personne ne s’est affolé quand ils étaient relégables. Toulouse n’est pas moins fort que Saint-étienne ou Rennes…
Les hommes de Casanova ont-ils une chance au Parc ?
Comme dit tout à l’heure, l’ACA et l’EAG ont fait souffrir le PSG, donc…
Le coach téféciste parle de 9 défaites et 1 petit point en 10 déplacements…
ça doit y ressembler. Mais le TFC a les armes pour troubler le PSG. Alors je préfère : 8 revers, 1 nul et 1 victoire.

PSG : solution de fortune et problème de riche

Publié le 30/09/2013 à 08:32

vu de l'autre côté

Marquinhos, remplaçant irremplaçable ?/ Photo AFP



La rotation instaurée par Laurent Blanc, au cœur d’une période intense de 7 matches en 23 jours, s’avère pour l’heure payante, avec un parcours à la hauteur du statut du PSG, champion en titre et prétendant à la Ligue des champions.
Seul Monaco, qui a été un vrai rival sur le terrain, a empêché les Parisiens de réussir un carton plein (1-1). Vainqueurs autoritaires à Bordeaux (2-0) et au Pirée contre l’Olympiakos (4-1), ils ont ensuite été bien plus piano pour s’imposer à Valenciennes (1-0) et contre Toulouse (2-0). Deux dernières victoires loin d’être convaincantes en termes de jeu produit, malgré certaines satisfactions individuelles (Verratti, Marquinhos, Rabiot). «Il y a eu certes des imperfections car la fatigue est toujours présente. Par rapport à Valenciennes, rien à voir, c’est beaucoup mieux», s’est défendu Blanc. «Le match de Valenciennes valait trois points, celui-là aussi. ça nous fait six points en deux matches», a-t-il persisté, plus attaché pour l’heure au résultat qu’à la manière.
Dans l’ensemble, chacun est parvenu à se fondre dans le collectif parisien, notamment Rabiot, très bon contre ses anciens partenaires. Ménez fut lui plus en difficulté, la faute à une condition physique loin d’être optimale après ses problèmes de dos.
De la fraîcheur, Verratti et Marquinhos en ont à revendre. Leur présence depuis quinze jours dans le onze-type, loin d’être garantie en début de saison, semble appelée à se pérenniser tant leur montée en puissance est manifeste. De quoi rassurer Blanc, avant la 2e journée de C1 contre Benfica ce mercredi et le choc de dimanche à Marseille, mais pour qui ces solutions de fortune pourraient ensuite se transformer en problèmes de riche.

réé le 01/10/2013 - 21:24
PSG: Pour Blanc, Verratti "respire le football"

Interrogé ce mardi au Camp des Loges sur son impétueux milieu de terrain italien, Marco Veratti, qui semble actuellement retrouver sa forme du début de saison dernière, Laurent Blanc n'a pas tari d'éloges: "Marco respire le football. Il est difficile de ne pas l’inclure dans une équipe même s’il joue dans une zone où il y a des joueurs souvent plus impressionnants physiquement et plus agressifs que lui. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je pense que, plus jeune, il évoluait plus haut, plus près de l’attaquant. Il faut aussi qu’il soit associé à un autre joueur qui lui soit complémentaire. Il ne va pas jouer le rôle de sentinelle devant la défense, en revanche, lorsque l’on récupère le ballon, il peut être très utile."

PSG-Blanc: "Il ne faut pas que des joueurs à fort caractère"

Interrogé sur le fort caractère de Zlatan Ibrahimovic, mardi lors de la conférence de presse précédent la réception de Benfica mercredi en Ligue des champions, Laurent Blanc s'est dit heureux de pouvoir compter sur un tel joueur. "C’est mieux d’avoir un joueur de caractère quand c’est l’un des meilleurs joueurs au monde, plutôt qu’un joueur moyen, a ainsi confié l'entraîneur parisien. Un joueur avec un grand caractère, il faut faire avec, arrondir les angles, mais s’il est très fort, il est d’une grande valeur individuellement et collectivement, car les autres ont confiance en lui. Avoir ce type de joueur est une bonne chose pour un entraîneur, mais il ne faut pas que des joueurs comme ça. J’ai connu beaucoup de joueurs à fort caractère au cours de ma carrière. Il y a une image qui est véhiculée, mais au sein d’un groupe, ce type de joueur n’est pas forcément plus problématique qu’un autre. Il est parfois difficile à cerner ou à arrêter, mais, dans un collectif, ce joueur se comporte bien souvent comme une personne lambda."

Quand Élie Baup
l’entraînaitLaurent Blanc a évolué sous
les ordres du technicien olympien,
à Saint-Étienne, en
1994 et 1995. "J’ai toujours
trouvé qu’il avait du charisme,
confie Élie Baup. Il a une
personnalité forte. Quand il
est devenu entraîneur, on a
échangé sur le football, sur
des idées de jeu. On ne le perçoit
peut-être pas tout de suite,
mais c’est un grand passionné.
Il est à fond dans le
foot, c’est incroyable."
Le Président était déjà comme
ça, chez les Verts, à
29ans. "C’était une période
difficile, rappelle le coach de
l’OM. Même s’il était la tête
d’affiche, et qu’il n’y avait, à
un moment donné, que des
jeunes autour de lui, il n’a jamais
laissé tomber. Il était milieu
au départ, je l’ai mis derrière.
Il avait déjà commencé
à reculer, mais là, il est resté
définitivement en défense. Il
pilotait toute l’équipe. On
pouvait déjà soupçonner
qu’il allait devenir entraîneur."

SON DIGEST
Né le 19 novembre 1965 à Alès
- Clubs successifs :
Montpellier (1983-91),
Naples (1991-92),
Nîmes Olympique (1992-93),
AS Saint-Étienne (1993-95),
AJ Auxerre (1995-96),
FC Barcelone (1996-97),
OM (1997-99),
Inter Milan (1999-01),
Manchester United
(2001-03)
- Parcours d’entraîneur :
Bordeaux (2007-10)
France (2010-12)
PSG (2013- ?)

Les deux visages du Président
LAURENT BLANC Froid et hautain en appare"nce, l’entraîneur du PSG n’est pas lemêmehommeavec son groupe. Portrait

L’image qu’il renvoie
ne correspond pas
toujours à la réalité
du personnage

Son élégance, sa classe naturelle
et sa sagesse étaient
sans cesse vantées quand il
foulait les pelouses de Ligue 1, de
SerieA, de Liga ou de Premier League.
Sous le maillot des Bleus, le
"Président" était presque un gendre
idéal. Un leader exemplaire,
un capitaine émérite, un homme
sans histoire, même si son départ
de l’OM pour l’Inter, en 1999, ne
lui a jamais été pardonné par une
frange des supporters marseillais.
Depuis qu’il a troqué ses crampons
et son maillot de joueur
contre son costume, sa touillette
et ses lunettes d’entraîneur au
profil d’intellectuel, Laurent
Blanc a pourtant radicalement
changé d’image. Le Cévenol serait
devenu froid, arrogant, méprisant.
"Il a une haute opinion de
lui-même", concèdent même des
journalistes l’ayant connu au
Haillan, à l’époque où il a mené
les Girondins vers leur 6e titre de
champion de France, en 2009.
Il y a sans doute un peu de vrai
là-dedans. Mais aussi pas mal
d’exagération. "L’impression que
l’on ressent de l’extérieur ne correspond
pas toujours à la réalité du
personnage", estime Charles Debris,
docteur en Staps (Sciences
et techniques des activités physiques
et sportives), proche de nombreux
champions du monde
1998. "Laurent, c’est quelqu’un de
bien!", s’élève Éric Bedouet, préparateur
physique qui a travaillé
à ses côtés à Bordeaux, de 2007 à
2010.
Difficile toutefois de nier que le
Gardois, avec son regard plein de
morgue, renvoie désormais une
image hautaine. "Il n’est pas du
tout comme ça !, s’insurge son ancien
collaborateur. Il n’a pas envie
d’être emmerdé (sic), c’est tout.
Il met de la distance, mais ça lui
sert beaucoup. Il prend du recul, je
ne l’ai jamais vu gueuler
après un arbitre, ni
perdre ses moyens.
Il garde toujours
son sang froid,
c’est une force."
De la Gironde
à la capitale,
en passant
par Clairefontaine
et l’Ukraine
avec l’équipe de
France, un autre reproche
a parfois été
adressé à l’ancien
sélectionneur,
qui serait un tire-au-flanc. "Faux,
archi-faux", rétorquent tous ceux
qui le côtoient au quotidien depuis
qu’ilapassé ses diplômes. "Il
fonctionne toujours avec son staff,
décrypte Bedouet. Il délègue, fait
confiance. Au départ, ilavoulu savoir
ce que j’avais dans le bide.
Quand il est arrivé, on s’est rencontré
à Toulouse, on a fait une
moitié de chemin chacun. Lui venait
de Montpellier, avec
Jean-Louis Gasset. Je lui ai présenté
noir sur blanc un programme
de base, pour trois semaines. Il
m’avait demandé de le faire et
quand il l’a vu, il a dit : ’OK, pas
de problème’. À partir de là, on a
noué une complicité extraordinaire.
En revanche, on ne peut pas lui
faire avaler n’importe quoi. J’ai
vraiment pris mon pied avec lui !
Il a développé un jeu fabuleux,
c’était génial, je n’avais encore
jamais vu ça."
Le public aquitain,
lui aussi, s’est souvent
régalé l’année
du titre. "Il aime le
jeu vers l’avant, renchérit
Pierre Labat,
autre membre du
staff des Girondins.
Ce qui me plaît chez
lui, c’est qu’il veut
jouer. Il veut que son
équipe rentre sur le terrain
pour gagner. Ilabesoin
d’un homme qui, par son talent,
met de l’ordre dans la maison,
comme l’était Yoann Gourcuff."
Ce maillon fort indispensable,
Blanc ne l’a jamais trouvé chez
les Bleus. Le rôle aurait pu être endossé
par Samir Nasri, mais le
Marseillais n’a pas été à la hauteur.
Loin s’en faut. Son échec a
peut-être précipité la chute du
"Président", surnom qu’il conserve
depuis ses années olympiennes.
Avec Ibrahimovic, Cavani,
Lavezzi, Lucas Moura ou Pastore,
l’entraîneur du PSG a, cette fois,
un large panel de leaders à sa disposition.
À lui de ne pas se tromper
sur le choix du maître des
clés.
"Il va réussir à Paris"
La manière de travailler de
l’homme à la mouche, elle, ne
changera pas. "Elle intégre une
certaine prise de distance et une
volonté délibérée de déléguer, insiste
Debris. Mais rien ne lui
échappe et il reste tempéré etmodéré
face aux événements d’une
saison ou d’un match, ce qui ne
l’empêche pas de se remettre en
question et de vouloir progresser.
Commetous les techniciens, il apprend
tous les jours de chaque
événement grand, ou petit."
Le PSG, où il s’appuie aussi sur
Claude Makelele, peut permettre
à Laurent Blanc de franchir ce
cap. À condition, aussi, qu’on lui
fasse confiance sur la durée.
Loin d’être le favori...
Car il était très loin d’être le premier
choix du Qatar quand il a signé
l’été dernier:Mourinho, Wenger,
Benitez, Pellegrini, Laudrup,
Mancini, Hiddink, Capello, Villas-
Boas... chacun d’entre eux a
été sondé avant le Gardois! Mais,
au final, c’est bien lui qui a paraphé
un bail de deux ans, assorti
de modalités surprenantes (environ
35000¤ mensuels et des bonus
trimestriels de 1M¤ pendant
la première saison).
"Il va réussir à Paris, prédit cependant
Bedouet. Ce qu’il fait
pour l’instant, c’est mieux
qu’Ancelotti. On a toujours tendance
à croire que les entraîneurs
étrangers sont meilleurs
que les Français, mais ce n’est
pas vrai ! Je ne comprends
d’ailleurs pas pourquoi il n’est
pas resté en équipe de France. Il a
fait le boulot le plus difficile. Ce
n’était pas simple d’arriver après
l’Afrique du Sud... Il a remis les
Bleus sur pied."
Un bilan que le grand public ne
retient pourtant pas tout le
temps. C’est indéniable : le "Président"
a deux visages.

PSG: Laurent Blanc reste exigeant
Laurent Blanc profite de la trêve internationale pour faire le point sur le début de saison du PSG: "On sentait que l'équipe montait en puissance au niveau physique et ça s'est vérifié par la suite, déclare notamment l'entraîneur lundi sur le site de son club. Non seulement nous gagnons nos matches, mais on essaie aussi de produire du jeu. Et ça me plaît, car ça correspond à ma manière de concevoir le football. Je préfère que mon équipe ait le ballon, car nous sommes moins en danger que lorsque nous ne l'avons pas." Le "Président" espère bien sûr une seule chose: que ça dure, et même plus ! "Je pense qu'il faut continuer dans cette voie. Les joueurs s’impliquent dans cette philosophie de jeu et c’est une bonne chose. Mais nous devons encore nous améliorer dans la gestion de nos temps forts, pour concrétiser plus souvent nos occasions. Nous pouvons marquer encore davantage de buts." Paris reçoit Bastia samedi pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, et Laurent Blanc devrait être contraint de faire tourner: "On va voir dans quelles conditions nous allons récupérer nos internationaux, surtout nos Sud-Américains qui doivent effectuer de longs voyages. Nous avons également des suspendus pour cette rencontre, et on sait qu’un marathon de matches nous attend. Donc, par la force des choses, ce ne sera donc sûrement pas la même équipe que face à Marseille. Mais c’est une bonne chose, car ça va permettre à certains de se reposer et à d’autres de grappiller du temps de jeu." Le coach du Paris-Saint-Germain est aussi revenu sur ce match remporté au Vélodrome (1-2, neuvième journée de L1): "Nous ne nous attendions absolument pas à ce scénario ! Et je regrette d’ailleurs que nous n’ayons pas joué ce match à 11. Mais c’est vrai que l’emporter à Marseille dans ce contexte, ça prouve que le groupe est concerné par ce que l’on propose. Et quels que soient les coups durs, nous sommes capables de conserver la même philosophie de jeu." Le PSG occupe toujours la deuxième place du classement du championnat de France à égalité de points avec Monaco, leader à la différence de buts

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Créé le 18/10/2013 - 16:10
PSG: Blanc "dépassé" par la grève

La menace de grève qui plane sur la Ligue 1 n’est pas vraiment une préoccupation pour Laurent Blanc. "Ce sont nos employeurs, les présidents de club, qui vont prendre la décision, a expliqué l’entraîneur du PSG en conférence de presse, vendredi après-midi. Nous, joueurs et entraîneurs, ne sommes que des employés...""Si on nous dit de ne pas venir au Camp des Loges, même si on en a envie, on ne va pas venir, a-t-il ajouté. C’est un problème assez complexe. Ce n’est pas qu’on est dépassé, mais les discussions qu’il va y avoir, ça sera entre les présidents et le gouvernement. Moi, ça m’intéresse mais j’ai aussi d’autres choses à penser."

PSG: Blanc veille à l'excès de confiance
S'il reconnaît que son équipe sort d'un très bon match de championnat contre Bastia (4-0) et qu'un "résultat positif", autrement une victoire, mercredi à Bruxelles contre Anderlecht lors de la troisième journée de la Ligue des champions amènerait le PSG "tout droit vers la qualification", Laurent Blanc veille à tout excès de confiance de la part de ses joueurs. "Il y a toujours le risque de mésestimer l’adversaire quand tu viens de faire un match très bon en championnat. Gagner les deux premiers en championnat, ça peut aussi conduire à un relâchement sur le troisième", a reconnu l'entraîneur parisien à la veille de ce rendez-vous européen. "Mais je l’ai dit aux joueurs, tous les matche seront difficiles, car toutes les équipes veulent battre le PSG. A nous de nous méfier et de prendre le match du bon côté pour faire un bon résultat ici. Et s’il y a relâchement, à nous, le staff, de faire en sorte qu’il ne dure pas trop longtemps." L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a précisé que l'équipe alignée à Bruxelles "serait différente de celle qui a débuté contre Bastia". En l'absence de Thiago Silva et de Javier Pastore, lequel traîne une douleur derrière la cuisse qui l'empêche de jouer, le PSG devrait se présenter en 4-3-3 avec une défense Van der Wiel-Alex-Marquinhos-Maxwell, un milieu composé de Thiago Motta, Verratti et Matuidi et enfin un trident offensif comprenant Lavezzi, Ibrahimovic et Cavani, lequel devrait encore évoluer sur le côté droit pour laisser l'axe au géant suédois. "Ils sont associés, et ça marche pas si mal. Cavani est un joueur d’axe mais qui a besoin d’espace. Et dans cette position, il ne se sent pas mal", a assuré Blanc.

[*]
Créé le 22/10/2013 - 18:40
PSG: Blanc veille à l'excès de confiance

S'il reconnaît que son équipe sort d'un très bon match de championnat contre Bastia (4-0) et qu'un "résultat positif", autrement une victoire, mercredi à Bruxelles contre Anderlecht lors de la troisième journée de la Ligue des champions amènerait le PSG "tout droit vers la qualification", Laurent Blanc veille à tout excès de confiance de la part de ses joueurs. "Il y a toujours le risque de mésestimer l’adversaire quand tu viens de faire un match très bon en championnat. Gagner les deux premiers en championnat, ça peut aussi conduire à un relâchement sur le troisième", a reconnu l'entraîneur parisien à la veille de ce rendez-vous européen. "Mais je l’ai dit aux joueurs, tous les matche seront difficiles, car toutes les équipes veulent battre le PSG. A nous de nous méfier et de prendre le match du bon côté pour faire un bon résultat ici. Et s’il y a relâchement, à nous, le staff, de faire en sorte qu’il ne dure pas trop longtemps." L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a précisé que l'équipe alignée à Bruxelles "serait différente de celle qui a débuté contre Bastia". En l'absence de Thiago Silva et de Javier Pastore, lequel traîne une douleur derrière la cuisse qui l'empêche de jouer, le PSG devrait se présenter en 4-3-3 avec une défense Van der Wiel-Alex-Marquinhos-Maxwell, un milieu composé de Thiago Motta, Verratti et Matuidi et enfin un trident offensif comprenant Lavezzi, Ibrahimovic et Cavani, lequel devrait encore évoluer sur le côté droit pour laisser l'axe au géant suédois. "Ils sont associés, et ça marche pas si mal. Cavani est un joueur d’axe mais qui a besoin d’espace. Et dans cette position, il ne se sent pas mal", a assuré Blanc.

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Laurent blanc (entraîneur du Paris SG): «C'est un très bon résultat, une victoire bien amenée, avec une entame où on a concrétisé les occasions. La victoire et la manière sont à retenir, même si en seconde période on a eu un peu plus de déchet. La satisfaction est à tous les niveaux, individuel et collectif. On a marqué des buts, eu beaucoup d'occasions, on a bien tenu le ballon malgré des conditions climatiques difficiles. Dans le jeu, Paris a certainement franchi un palier. La philosophie de jeu qui est la nôtre reste la même quelle que soit l'équipe alignée. Il y a des joueurs qui ont peu de temps de jeu, mais qui démontrent des qualités quand ils débutent ou rentrent. C'est bien, ça va me rendre la tâche plus difficile. Le jeu qu'on produit est celui préconisé, celui que j'aime.»

Football Ligue des Champions Phase de groupes, 4e journée Paris-SG-Anderlecht, 20h45   Blanc à l'unanimité
mardi 5 novembre 2013
DAMIEN DEGORRE ET JÉRÔME TOUBOUL

Présenté comme un choix par défaut à son arrivée en juin dernier, Laurent Blanc fait aujourd'hui l'unanimité au PSG. (Photo Icon)










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Au fil des matches, l'entraîneur parisien a balayé les doutes qui ont escorté sa nomination à la tête du PSG, en juin dernier.

L'ACCOLADE CHALEUREUSE que lui a donnée Nasser al-Khelaïfi, vendredi dernier, dans les couloirs du Parc des Princes, à l'issue du large succès contre Lorient (4-0), est peut-être le révélateur le plus éloquent du degré d'estime du président du PSG pour Laurent Blanc

Blanc : «On a été trop moyen»
Alors qu'on leur promettait une nouvelle balade, les Parisiens ont finalement dû se contenter du nul (1-1) face à Anderlecht, mardi soir. «On gagne sur le terrain, pas avant», a rappelé Laurent Blanc.

Laurent Blanc a regretté le déchet technique et le manque d'efficacité de son équipe face à Anderlecht, mardi soir. (L'Equipe)










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«On a été trop moyen dans tous les domaines». Tel est le constat dressé par Laurent Blanc après le nul concédé mardi soir par le PSG face à Anderlecht (1-1). Plutôt que de se réfugier derrière un hypothétique «manque d’envie ou d’investissement» de ses joueurs, le technicien a pointé du doigt leur «déchet technique trop important, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps». «On a aussi eu beaucoup d'occasions mais avec beaucoup de déchet devant le but, a-t-il encore regretté. Avant de parler de victoire et de nombre de buts, il faut gagner sur le terrain. Ce soir, Paris a été trop moyen pour ça et Anderlecht a été courageux, très bien organisé.»

«Si on écoute tout ce qu'on dit sur le PSG, il n'y a qu'à rentrer sur le terrain et c'est gagné. Mais les équipes en face, qu'est-ce qu'elles font ?» Toujours leader de sa poule, et quasiment qualifié pour les huitièmes de finale, le club de la capitale n’a toutefois aucune raison de s’apitoyer sur son sort. A court terme, ce résultat pourrait même favoriser ses desseins. «C'est une bonne piqûre de rappel, je trouve, a souligné Blanc. Mais les joueurs se sont investis et ils sont d'ailleurs très fatigués. Avant le match, nous, le staff, on dit qu'il faut le gagner et que ce n'est pas facile. Mais il y a un environnement qui parle de combien de buts on va marquer. Si après 20 minutes, il y a 2-0 pour Paris, il n'y a rien à dire, mais après le but encaissé, si on ne marque pas très vite, je pense qu'on peut perdre ce match». Et de poursuivre : «Ce qui m'agace, c'est que sur pratiquement leur seule action construite, ils marquent. C'est un but bien amené, mais on a été trop passif je trouve.»

Une nouvelle fois, le PSG s’en est donc remis à Ibra pour limiter la casse, confirmant au passage «les belles capacités morales» affichées depuis le début de saison. Quant aux éloges qui entouraient le PSG avant cette rencontre, Blanc a affirmé «ne rien pouvoir contre ça». Ce qui ne l’a pas empêché de prévenir : «Hier (lundi), j'ai dit en conférence de presse que c'était le match le plus important de la poule et vous aviez tous un sourire en coin. Il faut se méfier de ça aussi. On gagne sur le terrain, pas avant. Si on écoute tout ce qu'on dit sur le PSG, son milieu, son jeu, son entraîneur, il n'y a qu'à rentrer sur le terrain et c'est gagné. Mais les équipes en face, qu'est-ce qu'elles font ?»

 Blanc : «Nice, c'est coriace» VIDEO http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Blanc-nice-c-est-coriace/415595

Avant la venu de Nice, ce samedi au Parc des Princes (17h00), l'entraîneur du PSG Laurent Blanc a fait le point sur son futur adversaire, ses joueurs et la menace lilloise...










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Nice, un gros morceau ?
Au pied du podium la saison passée, Nice est une équipe qui ambitionne une qualification européenne. Sauf que les Aiglons, actuellement 11es, restent sur deux défaites (Bastia et Bordeaux).
L’avis de Blanc : « C’est un adversaire coriace. Il a des hauts et des bas. Mais Claude (Puel) est un compétiteur, il fait un excellent travail et je ne pense pas qu’il va venir ici sans renoncer à ses ambitions dans le jeu. J’espère que ce sera un match ouvert. Contre nous, les équipes qui défendent bien peuvent gagner ou prendre un nul. »

Comment va Ibra ?

Blessé au genou en octobre, Zlatan Ibrahimovic a pris un coup mardi contre Anderlecht. Le Suédois veut jouer tous les matches. Il faut donc le gérer.
L’avis de Blanc : « Il va très bien. On essaye de préserver son genou, il a deux matches importants la semaine prochaine avec son équipe nationale. Et je pense que  tous ses problèmes vont disparaître avec le temps. C’est une bonne chose pour nous et pour sa sélection en vue des barrages. Il ne m’a pas demandé d'être ménagé, car c’est un compétiteur. Il aime jouer et il s’entraîne pour pouvoir jouer. Il a très bien travaillé cette semaine. »

Cavani se sent-il enfin Parisien ?

Meilleur buteur du club en Championnat (9 buts), Edinson Cavani s’est parfaitement fondu dans le collectif malgré le fait d’évoluer souvent côté droit...
L’avis de Blanc : « Il s’adapte de mieux en mieux, et parle même quelques mots de français. Il fait des efforts. Il avait joué la Coupe des Confédérations, et sortait d’une saison assez rude avec Naples. Il a fallu le remettre dans un état physique acceptable. Désormais il donne la pleine mesure de son talent, il fait des prestations pleines. Ce n’est pas qu’il me donne raison de l’avoir placé à droite, mais il n’est pas collé à la ligne, il dézone beaucoup et échange avec Ibra. Si un jour on change de système, il se recentrera. Avec lui on a une certitude, c’est qu’il marquera. »

Digne va-t-il sortir de l'ombre ?

Transféré cet été en provenance de Lille, Lucas Digne vit pour l’instant dans l’ombre de Maxwell, le titulaire indiscutable au poste de latéral gauche.
L’avis de Blanc : « c’est un joueur intéressant. J’ai découvert le joueur, là je découvre l’homme. C’est un garçon très plaisant à gérer. C’est également un gros travailleur, chez lui c’est inné. Il ne fait que ça, il faut parfois même le tempérer. Mais Maxwell fait un très bon début de saison, tout se passe bien entre eux. Lucas aura du temps de jeu s’il continue comme ça. Moi je trouve qu’il a très bien fait de venir au PSG, il aura une progression tranquille. »

Lille est-il une vraie menace ?
Nouveau dauphin du PSG depuis sa victoire sur Monaco (2-0) dimanche dernier, le LOSC impressionne depuis plusieurs semaines. Le club nordiste est devenu un candidat au titre.
L’avis de Blanc : « Si cette équipe en est là, c’est qu’elle le mérite. Son premier tiers de Championnat est très bon. Elle est sur une très bonne série, elle prend peu de buts, défensivement c’est solide, leur gardien est en pleine réussite. Tout le monde disait que cette saison il n’y aurait que deux clubs (Paris et Monaco) qui pourraient lutter pour le titre, alors qu’il y aura Lille et peut être d’autres équipes. Sainté aurait pu être là s’il n’avait pas perdu des points bêtement. Je pense qu’il y aura trois, quatre ou cinq équipes qui se battront au final pour décrocher une place en Ligue des champions. »

Blanc pas effrayé par novembre66a+
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RSS Alors que le Paris-SG a pris l’habitude de piquer sa crise en novembre, Laurent Banc n’est pas effrayé par les prochaines échéances, alors que son équipe vient d’être tenue en échec par Anderlecht en Ligue des champions (1-1), au terme d’une prestation décevante. « Le mois de novembre est difficile pour tout le monde, a réagi le technicien ce vendredi en conférence de presse. C’est souvent l’environnement du club (sous-entendu les médias, ndlr) qui attend la crise de novembre. J’espère passer ce mois le mieux possible. Physiquement, c’est un mois compliqué, avec quelques blessures, mais notre ambition est de gagner. » Après Nice samedi (17h00), le PSG a Reims (23/11) et l'Olympiakos (27/11) au programme de ce mois généralement délicat...

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Créé le 08/11/2013 - 18:38
Blanc: "Un luxe d'avoir de bons joueurs..."

Interrogé ce vendredi en conférence de presse sur la pression que peut ressentir l'entraîneur du PSG qu'il est lorsque son club affiche de plus en plus de moyens, donc d'ambitions, Laurent Blanc, dont le début de saison a été particulièrement réussi, tant en termes de jeu que de résultats, a répondu: "Ça met une pression supplémentaire sur les objectifs fixés, car il faut les remplir, mais en termes de jeu, c'est un luxe d’avoir des bons joueurs sur le terrain. Qu’il y ait de la pression, c'est le cas dans tous les grands clubs, mais ce qu’il y a de jouissif quand vous êtes à la tête d’une équipe technique, c’est quand vous avez sur le terrain des joueurs qui peuvent vraiment mettre en valeur le travail que vous voulez faire." Reste que l'entraîneur parisien tient à réfréner l'enthousiasme ambiant, conscient que le vent peut très vite tourner: "Pour l’instant, on n’a rien fait, c’est pour ça que je dis que ça peut aller très vite dans un sens ou dans l’autre. Encore plus dans les grands clubs, ce n’est qu’à la fin que l’on juge. Je sais que s'il y a du jeu sans résultats, le staff et moi, on va être démolis. Donc le jeu, c'est une chose, gagner des titres et atteindre des objectifs, c'est une chose différente. Moi, j'aimerais pouvoir réunir les deux. C'est difficile, mais c'est intéressant et excitant."

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Créé le 26/11/2013 - 08:12
PSG: Blanc vers une prolongation ?

L'excellente première partie de saison du Pari Saint-Germain, leader avec aucune défaite du championnat de France et de son groupe de Ligue des champions, a satisfait le président du club de la capitale Nasser Al-Khelaïfi, qui aurait, selon Le Parisien de lundi, décidé de proposer une prolongation de contrat à son entraîneur Laurent Blanc. Lié jusqu'au club de la capitale jusqu'en 2015, l'ancien sélectionneur des Bleus s'est vu proposer deux années supplémentaires avec une nette revalorisation salariale à la clé.

Blanc devrait prolonger


Laurent Blanc devrait rapidement prolonger son contrat avec le PSG. (Reuters)

Par Michael Balcaen
Publié le 26 novembre 2013 à 09h02
Mis à jour le 26 novembre 2013 à 09h05

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Le Paris Saint-Germain ne veut pas répéter les mêmes erreurs. Ainsi, Nasser Al-Khelaïfi aurait d'ores et déjà proposé une prolongation de contrat à Laurent Blanc, annonce Le Parisien.
Laurent Blanc peut avoir le sourire. Le Paris Saint-Germain vit de belles heures en tête d’un championnat de Ligue 1 qu’il tient dans sa main ainsi qu’en Ligue des champions avec une qualification sans doute validée dès ce mercredi au Parc des princes face à l’Olympiakos. Surtout, les Parisiens ont mûri par rapport à la saison dernière et proposent un jeu autrement plus alléchant. De la contre-attaque comme règle de base, c’est désormais la possession du ballon qui fait foi. Et forcément, cela multiplie les offensives, les buts ainsi que le sentiment que rien ne peut arriver au PSG.
C’est là que le travail de Nasser Al-Khelaïfi prend tout son sens. Echaudé par le cas de Carlo Ancelotti parti au Real Madrid, le président du PSG compte miser sur le « Président » annonce Le Parisien. Au début du mois de novembre, la rumeur d’une prolongation à venir avait résonné autour du club, la suite logique est enclenchée. Car si Laurent Blanc a signé un contrat de deux ans en juin dernier, il n’était pas le premier choix, loin de là, et surtout ses émoluments - 35 000 euros brut par mois, le tout accompagné de primes trimestrielles pouvant atteindre 4,4 millions d’euros, et des primes d’objectifs allant jusqu’à 500 000 euros la première année puis uniquement 35 000 euros par mois la seconde – laissaient penser à un programme court sur un an ou à une mise à l’épreuve.
Dans tous les cas, la capacité de Laurent Blanc de fédérer le vestiaire et ses grosses stars, y compris Ibrahimovic et Thiago Silva, sa gestion d’un Cavani souvent exilé à droite et bien entendu les résultats ont convaincu la direction. Et on évoque désormais un salaire de 6 millions bien plus proche de ce que percevait Ancelotti avant lui. Un nouveau cycle est en marche, avec Blanc en vedette.

Ligue des Champions. Laurent Blanc : «On sait ce qu'on a à faire»

Publié le 27/11/2013 à 03:49, Mis à jour le 27/11/2013 à 08:25

football. Ligue des champions. Avant-dernière journée de la phase de groupes.

Pour Zlatan et le PSG, pas question de lâcher le ballon ce soir au Parc./ Photo AFP



Laurent Blanc, bien décidé à voir son équipe du PSG valider dès ce soir contre l’Olympiakos la qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions, n’a pas laissé de place au doute hier: «on va se mettre la pression qu’il faut».
Après l’acte manqué contre Anderlecht (1-1), ressentez vous un peu plus de pression cette fois ?
«Il y a toujours du stress, toujours de la pression. Celle qu’on se met nous d’abord... Les joueurs peuvent vous le dire, on sait ce qu’on a à faire. On doit valider ce parcours-là, qui est bon. Ce match sera important. Je l’avais dit contre Anderlecht, malheureusement le match m’a donné raison puisqu’on n’est pas arrivé à valider notre qualification. On va se mettre la pression qu’il faut, pour être qualifié et si possible, finir premier du groupe.»
Le club du Pirée vous avait causé de nombreux problèmes en première période à l’aller...
«Auront-ils la même intention de faire un gros pressing ici à Paris? On peut en douter mais, si c’est le cas, il faudra être meilleur techniquement que lors des 45 premières minutes à l’Olympiakos. Si on ne commet pas les erreurs qu’on a pu commettre dans la construction du jeu que ce soit à l’Olympiakos ou à Saint-Etienne (2-2 en championnat, ndlr), ça peut être une arme à double tranchant pour l’adversaire. Car à vouloir nous presser très haut, si on n’arrive pas à nous prendre le ballon, ça peut nous mettre dans de bonnes conditions pour marquer des buts, puisqu’il ne restera plus grand monde derrière.»
Votre 4-3-3 est-il le mieux adapté à votre souci de possession du ballon?
«Le système est important, mais la complémentarité entre joueurs l’est autant. Ce qui m’intéresse, c’est que, quel que soit le système et quels que soient les joueurs qui le composent, on ait la même solidarité, la même efficacité. Dans un schéma tactique, il faut être assez flexible, là où je ne le suis pas, c’est à propos des quatre de derrière plus la sentinelle. Ailleurs, il peut y avoir de la flexibilité, encore faut-il trouver la complémentarité pour que l’équipe soit solide défensivement. Car offensivement, depuis le début de saison, on marque toujours des buts. La grosse mentalité à avoir est de ne pas prendre de but. Tout le monde doit l’avoir, car comme on marque à chaque match, on a forcément des chances de les gagner.»
Qui d’Alex ou Marquinhos comptez-vous aligner aux côtés de Thiago Silva en défense centrale?
«On ne pourra pas jouer avec les trois, sauf si on change de système. Mais il faudrait le refonder... Il faudra faire un choix. Alex ne fait pas de bruit mais il tient toujours son rôle, il est toujours là, solide dans les duels, bon de la tête, expérimenté. Marquinhos n’a que 19 ans, Il a très bien joué quand on a fait appel à lui. Mon choix sera difficile à faire.»
- Paris SG-Olympiakos à 20h45 sur Canal+