LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

le 08/09/2011 08:15 Blanc reprend la main
Euro-2012. éliminatoires, groupe D. La France termine par deux matches à domicile, début octobre.
Benzema n'a que rarement eu l'occasion de s'exprimer en Roumanie, où il était isolé dans le double rideau défensif./ Photo AFP
En écartant Nasri, Malouda et Alou Diarra mardi soir en Roumanie, le sélectionneur français envoie un message fort à ceux qui ne tiennent pas correctement leur place chez les Bleus. Mais sa marge de manœuvre est étroite.
En dix jours de vie commune, les petites lézardes apparues dans le groupe France ont peut-être eu un effet salutaire.
Lassé d'entendre ses joueurs se plaindre dans les médias tout en alignant les performances moyennes, Laurent Blanc a fait jouer la concurrence sportive entre les matches en Albanie et en Roumanie, et sa justification des choix a été d'une simplicité absolue: « avec un groupe de vingt-trois joueurs à disposition, il est normal, quand on n'est pas satisfait de certains, d'en changer ». Les grands perdants sont ceux qui n'ont pas joué à Bucarest, ou si peu qu'on ne les a pas vus.
Nasri, Malouda, Alou Diarra ont subi, mardi soir, les apports de Cabaye, Valbuena et Marvin Martin, voire Loïc Rémy, comme autant de piqures de rappel.
Car, même sur ce terrain indigne, à la limite de l'injouable, l'équipe de France a semblé afficher un autre corps, une autre consistance et d'autres vertus collectives que trois jours plus tôt à Tirana.
« Ce soir, il y a des joueurs qui ont démontré qu'ils pouvaient prétendre à une place de titulaire », a insisté Laurent Blanc, déçu comme tous ceux qui aiment le football que l'expression technique de ses joueurs, leur envie de jouer, aient été bafoués par cette espèce de terrain marécageux, indigne du superbe stade qui l'entoure…
C'est, déjà, du passé. Il reste à l'équipe de France deux matches à domicile, contre l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine, début octobre. Parce que notre football a payé cher ses excès d'optimisme à l'automne 1993, en trouvant le moyen de perdre ses deux derniers matches de qualification au Mondial-1994 contre Israël et la Bulgarie, on se gardera bien de penser que c'est une formalité.
Il est logique de penser que le France-Bosnie du 11 octobre sera bel et bien la finale du groupe D, les deux nations recevant trois jours auparavant l'Albanie et le Luxembourg, deux équipes à leur portée.
Mais, d'ici là, la marge de manœuvre de Laurent Blanc est étroite: on veut croire que Philippe Mexès sera rétabli et que le néo-Milanais pourra consolider la défense française, de façon à ce que le sélectionneur puisse faire progresser son équipe. C'est à partir de la défense que se bâtit une équipe, et non l'inverse. Laurent Blanc le sait, qui avait presque trouvé la formule, avant la blessure du Toulousain. Et le sélectionneur a le droit d'enrager quand il constate le surplace de son équipe dans le jeu, surtout quand les paroles sont de trop.

Blanc, Jacquet, Curkovic… étaient là
Il y avaient de belles légendes dans la tribune officielle pour assister au choc ASSE – Lille. Ainsi, Johnny Rep, qui a donné le coup d’envoi, était accompagné d’anciens Verts dont Ivan Curkovic, Aimé Jacquet…et Laurent Blanc, le sélectionneur national qui a supervisé la rencontre avec son adjoint, Alain Boghossian

France-Albanie et France-Bosnie-Herzégovine
Jeudi : la liste dévoilée
Dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012, les Tricolores disputeront leurs deux derniers matches les vendredi 7 et mardi 11 octobre au Stade de France face à l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine. Laurent Blanc, le sélectionneur national, annoncera la liste des joueurs retenus pour ces deux rencontres le jeudi 29 septembre à 14h00 au siège de la Fédération Française de Football, à Paris

Avec Goùps Varane et Gonalons ?
Du côté de Gerland, on souhaite aussi que Maxime Gonalons, auteur d'un solide début de saison, rejoigne l'équipe de France. Le milieu de terrain fait partie des joueurs préselectionnés par Laurent Blanc . Olivier Giroud, excellent avec Montpellier, n'a pas cette chance. En défense, Mamadou Sakho est toujours blessé et Philippe Mexès, qui reprend doucement la compétition, risque d'être trop court. L'occasion pourrait donc être donnée à Raphaël Varane, qui enchaîne les matches avec le Real Madrid, de s'aguerrir aussi auprès des Bleus. « Pour l'instant, je ne fais pas attention à l'équipe de France, a toutefois prévenu l'ancien Lensois . Si je suis appelé, ce sera super, mais je n'en fais pas une fixation. »
LOLO VA NOUS DONNER LA REPONSE VERS 14 H 15 SOYEZ PATIENTS LES GARS

..Euro2012: Laurent Blanc rappelle Gomis, deux ans après
– il y a 2 heures ..
BAFÉTIMBI GOMIS DE RETOUR EN BLEU
LAURENT BLANC RAPPELLE GOMIS ET NE CHANGE RIEN
- Près de deux ans après son dernier match en bleu, Bafétimbi Gomis a été sélectionné jeudi par Laurent Blanc pour les prochaines rencontres de l'équipe de France, le 7 octobre contre l'Albanie puis quatre jours plus tard contre la Bosnie, deux rendez-vous capitaux dans la course à la qualification pour l'Euro 2012.

Auteur d'un début de saison étincelant sous le maillot de l'Olympique lyonnais, co-meilleur buteur du championnat avec six réalisations, l'ancien Stéphanois fait partie de la liste de 24 joueurs retenus pour ces deux matches à domicile.

"C'était une évidence par rapport à ce qu'il réalise depuis la début de la saison, c'est un joueur en pleine confiance", a déclaré Laurent Blanc à propos de l'avant-centre dont la dernière apparition en équipe de France remonte au 14 octobre 2009.

"On avait dit lors du dernier stage qu'il n'était pas loin du groupe France et qu'il fallait qu'il continue ses bonnes prestations avec son club, ce qu'il a fait (...) L'équipe de France est toujours ouverte aux joueurs en confiance et à tous ceux susceptibles de nous apporter quelque chose", a-t-il ajouté.

La France est en tête de son groupe de qualification avec 17 points, soit une longueur d'avance sur la Bosnie. Suivent la Roumanie et la Biélorussie (12), l'Albanie (, tandis que le Luxembourg (4) ferme la marche.

Si la réception des coéquipiers de Lorik Cana semble largement à la portée des hommes de Laurent Blanc, la rencontre prévue quatre jours plus tard contre la Bosnie pourrait sonner comme la "finale" du groupe D.

Au-delà de la sélection de l'attaquant lyonnais et de la sortie du Parisien Guillaume Hoarau, qui se remet d'une opération à l'épaule droite, la liste communiquée par Laurent Blanc est identique à celle dévoilée avant les deux précédentes rencontres des éliminatoires, face à l'Albanie (2-1) et contre la Roumanie (0-0).

UNE CERTAINE LOGIQUE DE GROUPE

Car depuis sa prise de fonctions il y a un peu plus d'un an, le champion du monde 1998 est fidèle à une certaine logique de groupe, même s'il ne souhaite pas le reconnaître publiquement.

"Il s'agit d'un noyau qui peut être amélioré même si c'est vrai qu'au moment de faire la liste, il y a des noms, qui sans être indiscutables, se trouvent facilement", a-t-il expliqué

Et c'est pour cette raison que des joueurs en pleine forme tels que Raphaël Varane au Real Madrid, Maxime Gonalons à Lyon ou encore Djibril Cissé à la Lazio de Rome, ne figurent pas pour l'instant parmi les heureux élus.

Pour l'instant, car de l'aveu du sélectionneur, "beaucoup de choses peuvent encore se passer" au cours des prochains mois et l'équipe du moment ne sera pas peut-être pas la même si jamais la France parvient à se qualifier pour l'Euro.

Au nom de cette logique de groupe, toujours, le Marseillais Alou Diarra fait une nouvelle fois partie du groupe France et ce malgré "son début de saison médiocre, comme son club".

"Je le connais très bien, en tant que joueur et comme homme. Je sais ce qu'il est capable de faire dans un groupe. Sur ce genre de matches, sa présence est importante. Au niveau mental, c'est un élément important pour l'équipe", a dit Laurent Blanc à propos de son ancien capitaine, à l'époque où il entraînait Bordeaux.

Il n'y a guère que Philippe Mexès qui a échappé jeudi à cette approche clanique de Laurent Blanc. Et pour cause, le défenseur du Milan AC, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche le 3 avril vient seulement de reprendre la compétition, mardi, avec l'équipe réserve du club lombard.

Même si l'ancien Auxerrois, avec le défenseur de Valence Adil Rami, constitue la charnière préférée de Laurent Blanc, ce dernier n'a pas souhaité prendre de risque pour son joueur, et pour l'équipe de France, aussi.

"Il faut être sérieux. Il s'agit de deux matches internationaux, deux matches importants et décisifs, au cours desquels il faudra être au maximum de sa forme physique", a déclaré le sélectionneur des Bleus pour justifier sa décision.

La sélection:

Gardiens: Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux).

Défenseurs: Eric Abidal (Barcelone), Patrice Evra (Manchester United), Anthony Réveillère (Lyon), Laurent Koscielny (Arsenal), Younès Kaboul (Tottenham), Adil Rami (Valence), Bacary Sagna (Arsenal).

Milieux: Alou Diarra (Marseille), Yohan Cabaye (Newcastle), Yann M'Vila (Rennes), Samir Nasri (Manchester City), Marvin Martin (Sochaux), Blaise Matuidi (PSG), Florent Malouda (Chelsea), Mathieu Valbuena (Marseille).

Attaquants: Karim Benzema (Real Madrid), Kevin Gameiro (PSG), Jérémy Ménez (PSG), Loïc Rémy (Marseille), Franck Ribéry (Bayern Munich), Bafétimbi Gomis (Lyon).

Blanc : «On a de la matière» 03/10/2011 à 23:40

Indisposé par la blessure de son buteur n°1 Karim Benzema, Laurent Blanc ne dit pas avoir plus d'inquiétudes que cela pour préparer les matches décisifs contre l'Albanie et la Bosnie. Même en attaque.


Laurent Blanc dit ne pas avoir encore établi qui mènera son attaque vendredi contre l'Albanie.
Une blessure en équipe de France, c'est toujours embêtant. Une blessure lors d'une semaine cruciale en vue de la qualification pour l'Euro 2012, c'est doublement ennuyeux. La blessure d'un «n°1» indiscutable *, c'est carrément problématique. Et cela, le sélectionneur tricolore le sait bien, même s'il assure que ce coup dur n'affectera pas la dynamique du groupe dans sa préparation : « Karim est le n°1, oui. C'est un joueur important. En équipe de France, il a été très performant. J'aurais préféré l'avoir à disposition. Ce n'est pas le cas, on va faire avec. La préparation du match sera la même, quelle que soit l'équipe alignée. Je ne vois pas pourquoi j'aurais plus d'inquiétudes.»

Laurent Blanc n'aura donc pas plus d'inquiétudes, d'autant plus qu'il s'est toujours employé à réfuter une quelconque «Benzema-dépendance», et dit donc avoir le choix : «On a matière à faire avec des joueurs intéressants : Kevin (Gameiro), Bafé (Gomis), Jérémy (Ménez), Franck (Ribéry), Loïc (Rémy)... Avec ça, on peut bâtir une équipe performante sur le plan offensif avec, éventuellement en plus, un joueur qui sera appelé pour pallier le forfait de Karim. » En bref, s'il y a bien un numéro 1, derrière, c'est moins organisé : « Il y a un numéro 1, c'est déjà pas mal. En fonction de l'adversaire, certains sont plus à l'aise dans certaines animations que d'autres. On y réfléchira dans la semaine.»

«Je n'ai pas de raison de changer de système. Au plus haut niveau, le 4-4-2 n'existe plus.»
Si, de tous les Bleus en présence, Bafétimbi Gomis semble le plus à même à se jouer d'une défense albanaise assez basse, le patron des Bleus s'est toutefois livré à une brève revue d'effectif, disséquant les qualités de ses hommes forts. Bafé Gomis, donc : « Il a progressé dans la surface de réparation, mais il faut qu'il ait des centres» . Kevin Gameiro ? «Il est très intéressant dans ses appels, il marque beaucoup de buts mais peut en marquer davantage. Je languissais de le voir dans un grand club, il confirme tout le bien qu'on pensait de lui. Seul problème : c'est un joueur d'espace, mais en Roumanie, il n'y avait pas de profondeur. » Loïc Rémy ? «Il s'est découvert une qualité qu'il ne se connaissait pas : c'est un très bon joueur de tête» .

Et un point commun positif pour l'équipe de France : « Ce sont des joueurs qui marquent des buts ». Et qui, de toute façon, ne nécessiteront pas la modification du système de jeu : «Je n'ai pas de raison de changer de système. Au plus haut niveau, le 4-4-2 n'existe plus. » Avec ou sans Benzema.

à Clairefontaine * : 5 buts pour Karim Benzema depuis l'arrivée de Laurent Blanc aux commandes, 13 au total en 40 sélections

c'est la merde que l'on voit les grands joueurs s'en sortir
ALLEZ BLANC MONTRE LEUR

Blanc : «Il a fallu être calme» 06/10/2011 à 22:31

Malgré une préparation tronquée, et bien qu'un succès contre la Bosnie, mardi soir, suffirait à qualifier les Bleus, Laurent Blanc ne galvaude pas la réception de l'Albanie, vendredi soir.


Laurent Blanc ne veut pas s'éterniser sur la question du schéma de jeu.

«Laurent Blanc, sachant qu'une victoire contre la Bosnie vous qualifiera automatiquement, quelle importance revêt cette rencontre contre l'Albanie? Lorsqu'on a deux matches à jouer, on dit souvent -et c'est justifié- que le premier conditionne le second. On a une série à poursuivre, ça fait quelques matches qu'on ne perd plus (13), on joue devant notre public... Rien que pour ces raisons-là, il faut gagner ce match. Ensuite seulement, on aura le temps de penser à la Bosnie. Avec l'hécatombe de blessés qui a frappé votre effectif, comment avez-vous préparé ce match ? Ça a été une préparation habituelle, mais plus compliquée. Il a fallu être calme, faire le point jusqu'à mercredi matin. On avait prévu certaines choses. Quand on a vu les joueurs arriver pas au top mentalement et physiquement, j'ai davantage eu un rôle de psychologue que d'entraîneur pendant les deux premiers jours. Il n'y a qu'à parti d'hier (mercredi) que j'ai senti qu'ils avaient récupéré du gaz. On va faire en sorte qu'ils soient au top demain soir. Avez-vous parlé de 1993 à vos joueurs ? Ou avez-vous prévu de le faire ? Non, je n'avais pas inclus ce chapitre dans la préparation. Vu la cascade de pépins physiques à laquelle on a dû faire face, on avait autre chose à faire. Et puis, je ne leur en ai pas parlé pour une simple et bonne raison : à part moi, certains membres du staff et vous, les joueurs n'ont pas en mémoire ce qui s'est passé. C'est une autre génération. Ce n'est pas plus mal.


Vous aviez déclaré lundi que le 4-4-2 était un système qui n'existait plus au haut niveau. Pourtant, vous semblez parti pour évoluer dans ce schéma-là... C'est la grande question en ce moment. Vous prétendez qu'on va jouer en 4-4-2, mais votre 4-4-2, je peux vite vous le transformer en 4-3-3. Voilà, ça fait parler, réfléchir, mais le plus important, c'est l'animation et l'efficacité. Plus on aura devant de joueurs qui ont l'habitude de marquer en club, plus on aura de chances de marquer. Un mot sur Samir Nasri qui s'est présenté mercredi devant la presse. Qu'avez-vous pensé de ses propos ? Il faut évidemment se servir de ce qu'il y a derrière nous pour être meilleur, mais moi, ce que j'aime, c'est qu'on pense au présent et au futur. Il a tenu un discours plus appréciable que celui que j'ai entendu il y a quelques mois. C'est une forme d'intelligence, son attitude me plaît beaucoup plus que celle qu'il avait ces derniers temps. Mais je vous le dis, je vous le répète et il vous l'a dit aussi : il n'y a aucun problème entre lui et moi»

SACREE SEMAINE LOLO
FINALE DES QUALIFS DE LEURO FOOT MARDI


ET DEMI FINALE COUPE DU MONDE DE RUGBY SAEMDI

ALLEZ LES BLEUS

Blanc : «Pour gagner»
Le 09/10/2011 à 14:41 | Mis à jour le 09/10/2011 à 15:24

Laurent Blanc a confirmé dimanche que les Bleus, qui n'ont besoin que d'un nul mardi face à la Bosnie pour passer, joueraient pour l'emporter.


Laurent Blanc à Clairefontaine, cette semaine.
En fin de matinée, dimanche, Laurent Blanc et Florent Malouda ont participé en direct à l'émission Téléfoot sur TF1. Le sélectionneur a surtout évoqué le rendez-vous face aux Bosniens, mardi au Stade de France (21h00), et l'état de forme des Tricolores. « J'ai beaucoup de respect pour l'Albanie mais la sélection de Bosnie-Herzégovine de Safet Susic me semble supérieure , a souligné Laurent Blanc. Il faut respecter les Bosniens mais on ne doit pas avoir peur d'eux.» Assurée de disputer au minimum les barrages, la Bosnie doit l'emporter à Saint-Denis pour arracher aux Bleus la première place du groupe D, l'équipe de France n'ayant pour sa part besoin "que" d'un nul pour rallier directement le tournoi final. «C'est un contexte différent du match aller où nous l'avions emporté chez eux (Ndlr : 2-0, le 7 septembre 2010). Ils vont venir à Paris pour faire une performance. Cette équipe possède des joueurs de qualité et elle procède par contres. De notre côté, on attaquera ce match pour le gagner. »

Point blessés dans la soirée
« Concernant nos blessés, nous ferons le point ce (dimanche) soir , a poursuivi le sélectionneur. On aura de bonnes indications... ou pas, après l'entraînement de cet après-midi. On va suivre l'évolution pour les joueurs ayant pris des coups face aux Albanais vendredi soir (Ndlr : Evra, Cabaye) . Nous verrons si on fait appel à d'autres joueurs. » Une séance d'entraînement à huis clos est programmé dans l'après-midi. La délégation française quittera Clairefontaine lundi matin, direction Enghien-les-Bains (Val d'Oise). La prochaine conférence de presse des Bleus se tiendra ce jour-là au Stade de France à partir de 17h00. - Rédaction

10 000 places à vendre... Selon la FFF, il restait encore 10 000 places à vendre, samedi, pour le match de mardi soir. Si la rencontre face à l'Albanie (3-0) n'a attiré "que" 65 000 personnes vendredi soir, l'entourage des Bleus semble convaincu que le Stade de France, dont la capacité approche les 80 000 places, fera le plein face à la Bosnie.

Blanc : «On a un filet»
Le 10/10/2011 à 19:16 | Mis à jour le 10/10/2011 à 22:24

A la veille de France-Bosnie, Laurent Blanc a répété que son équipe jouerait pour «gagner», bien qu'un nul lui suffise pour se qualifier directement à l'Euro. Au pire, il reste les barrages auxquels il ne veut pour l'instant pas songer.


Laurent Blanc sait qu'en cas de contre-performance face à la Bosnie, il lui reste une deuxième chance avec les barrages.
« Laurent Blanc, vous avez souvent parlé de votre victoire à Sarajevo comme d'un match référence. Pourriez-vous être tenté d'adopter la même tactique qu'à l'aller mardi soir, à savoir un pressing très haut ? Je serais tenté de répondre oui. J'ai revu le match aller ( victoire 2-0 à Sarajevo ). On avait sorti un gros match aussi bien défensivement, que dans le pressing et l'utilisation du ballon. On s'était procuré beaucoup d'occasions, alors qu'à l'exception d'un coup franc de Pjanic, les Bosniens non. On aura des chances de gagner si on renouvelle le mêle type de prestation, mais ce qui est sûr, c'est qu'il faudra le faire avec d'autres joueurs. J'ai regardé la compo d'équipe ce jour-là. Il y a beaucoup d'absents... Contre l'Albanie, vendredi, vous aviez évolué avec deux pointes. Doit-on s'attendre cette fois à ce que vous alignez deux milieux récupérateurs ? On a réfléchi à certaines choses. Vous connaissez mes intentions, je ne vais pas les confirmer. Il y a ce petit jeu avec l'équipe bosnienne, j'ai lu que Safet Susic voulait tenter un truc... Je ne me fais pas de soucis, mais je vais faire comme lui et ne rien dire.

«La motivation est naturelle»
Comment prépare-t-on ce type de match ? Au niveau de la motivation, c'est ce qu'il y a de plus facile pour un sélectionneur. Elle est naturelle. Les garçons veulent aller à l'Euro, ils savent que c'est un match décisif. Que l'on peut présenter comme une finale ? Une finale, oui, parce que vous l'avez annoncé. Ça fait mousser les choses... Mais bon, ce n'est pas non plus une vraie finale parce que derrière, il reste une séance de rattrapage. Les deux équipes ont un filet.

«Quand on embrasse une carrière, on languit de pouvoir jouer ce type de rencontre. Une fois qu'on y a goûté, c'est là qu'on prend du plaisir.»
Beaucoup de vos joueurs sont encore inexpérimentés. Est-ce le match le plus important de leur carrière ? C'est un match important pour eux, mais ils sont appelés à en disputer d'autres. Il faut bien commencer un jour... Quand on embrasse une carrière, on languit de pouvoir jouer ce type de rencontre. Une fois qu'on y a goûté, c'est là qu'on prend du plaisir. Si tu n'en prends pas, tu passes à côté d'une grande carrière. Encore faut-il aussi avoir les qualités pour répondre présent. Avez-vous songé au pire scénario, c'est à dire une défaite ? Apparemment, vous y avez songé plus que moi...»



Blanc recadre Rami Dimanche, Adil Rami avait craqué une allumette en qualifiant Miralem Pjanic de «pleureuse». Au lendemain de cette pique adressé à l'international bosnien, Laurent Blanc a estimé que ces petites phrases «n'avançaient à rien». «J'ai dit à Adil : ??Concentre toi sur ton match. S'il y a un regard dans le tunnel, ne détourne pas les yeux''. Mais les paroles, ce n'est pas ma tasse de thé. Ceux qui parlent, ce sont les faibles...».

A les écouter, le tournant de ce France-Bosnie se situerait à la mi-temps lorsque Laurent Blanc a su trouver «les bons mots » pour remettre ses joueurs à l'endroit. Que leur a-t-il dit exactement ? «Il nous a demandé si on voulait aller à l'Euro» , raconte Kévin Gameiro. Durant ce quart d'heure de pause, « en bon Sudiste qu'il est », dixit Nasri, Jean-Louis Gasset a également pris la parole pour «secouer » les troupes. Conséquence immédiate : «On a affiché notre vrai visage, conquérant », se félicite Hugo Lloris. Auparavant, « on avait été trop timide, fait encore observer le capitaine des Bleus. Les Bosniens avaient toujours un temps d'avance sur nous, on a senti tout de suite qu'on n'y était pas... On parlait de notre manque d'expérience, ça s'est vérifié ce soir. Mais c'est en jouant ce type de match à enjeu qu'on progresse ».

Blanc : «Un match crispant» 12/10/2011 à 08:32

Soulagé par la qualification de son équipe au terme d'un match «crispant», le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, a souligné la réaction de ses joueurs.


Laurent Blanc a eu chaud pendant le match contre la Bosnie.
«Laurent Blanc, la France est qualifiée directement pour l'Euro mais que ce fut dur ... On s'était préparés à ce que cela soit difficile. Le match a été à la hauteur de nos espérances... On a été décevants pendant 45 minutes mais c'est surtout dû à la qualité technique de cette équipe de Bosnie, avec notamment un grand joueur, leur avant-centre ( Dzeko, ndlr ). Le match a été crispant mais c'est une satisfaction d'être qualifié pour l'Euro. Vous expliquez la bonne fin de match par l'écroulement physique de la Bosnie ou par votre coaching ? A vous de juger. On n'a pas joué les 45 premières minutes. A la mi-temps, on a demandé aux joueurs s'ils voulaient jouer les barrages. On leur a demandé de se lâcher. J'ai été abasourdi par les erreurs et le déchet technique de la première période. On a été transparents en première mi-temps et les même joueurs ont été très bons en deuxième période. Les rentrées ont apporté ce qu'elles devaient apporter. Ce qui m'a plu, c'est la réaction des joueurs sans laquelle on parlerait en ce moment des barrages... L'équipe de France a concédé beaucoup plus d'occasions qu'à son habitude. Comment l'expliquez-vous ? Quand on ne joue pas, on est en retard, on subit... Je note que la plus belle occasion a été pour nous avec Loïc Rémy. Mais leur seul joueur très fort nous a mis en difficulté, on a fait preuve de beaucoup trop de fébrilité. La qualification est acquise. Et maintenant, que va-t-il se passer ? On va définir notre programme jusqu'à l'Euro. On a deux matches à conclure en novembre. En février, ce sera l'Allemagne. On va jouer des matches sans enjeu pendant lesquels il faudra mettre l'accent sur le jeu, sur ce qu'on veut faire. Ce sera l'occasion de donner du temps de jeu à des joueurs qui seraient intéressants à voir en équipe de France mais qui n'ont pas joué parce qu'il y avait un fort enjeu. A condition qu'ils continuent à faire de bonnes performances en club. Avec cette qualification, les fantômes du fiasco de la Coupe du monde 2010 ont-ils disparu? Non, il y a toujours des gens pour y penser. Des blogueurs... Les joueurs qui y étaient. La cicatrice sera toujours là.»

mercredi 12 octobre 2011 18:34
Euro-2012 - France: huit mois pour entrouvrir la porte
La qualification acquise, Laurent Blanc a maintenant promis d'ouvrir l'équipe d'ici l'Euro-2012 pour voir ou revoir certains éléments en vue de les intégrer à un groupe dont la distribution laisse déjà peu de place aux erreurs de casting.
. Les Bleus, c'est eux

Vu leur rôle pendant les qualifications, ces joueurs seront du voyage à l'Euro même en cas de méforme passagère dans leur club.
Parmi eux, on retrouve les trois gardiens (Lloris, Mandanda, Carrasso),
six défenseurs (Sagna, Mexès, Rami, Sakho, Abidal, Evra)
, six milieux (Mvila, A. Diarra, Diaby, Malouda, Nasri, Ribéry)
et trois attaquants (Benzema, Gameiro, Rémy).
Ce qui ouvre donc la porte à deux défenseurs, deux milieux et un attaquant dans un groupe de 23.

ON AARRIVE A 18 +

2 Longtemps ou souvent blessés, Mexès et Diaby jouissent d'un statut à part. Car Blanc veut faire du Milanais la tête pensante de sa défense, et du Gunner le trait d'union entre les lignes. A condition que Diaby soit enfin en état de jouer.

. Aux portes du groupe

Le sélectionneur les connaît bien et ils ont déjà marqué des points quand il les a appelés. Mais ce n'est pas systématique, et ces joueurs sont aussi utilisés au coup par coup, soit en raison de leur inexpérience ou de leur profil.

1 Dans cette famille, un seul défenseur, le latéral de Lyon Réveillère, mais cinq milieux de terrain en concurrence.

2 Si Diaby est opérationnel, Matuidi et Cabaye pourraient se battre pour rester dans l'axe.

3 Dans les couloirs, l'opposition s'annonce frontale entre Menez et Valbuena. Enfin, Martin, au confluent des offensifs et des défensifs, balance entre les deux. Tout relâchement leur est interdit!

. Un coup à jouer

1 Ils n'ont rien à perdre mais il leur est impératif de briller dans les mois à venir et, à l'instar de Debuchy, de saisir leur chance si elle se présente.

2 Dans l'axe défensif, Kaboul et Koscielny peuvent lorgner une place de 4e choix. Le profil de joueur réfléchi du Gunner a la préférence de Blanc, mais il est en danger chez un Arsenal surexposé et manque encore de métier. Et si le puissant Kaboul a fait de bons débuts, la suite a laissé à désirer. Difficile de le situer donc.

2 La situation est identique en attaque entre Gomis et Cissé, qui viennent d'être rappelés et sont en balance. Leurs statistiques personnelles en club devraient être le juge de paix entre deux joueurs qui partent de loin.

2 Payet et Nzogbia ont montré ce qu'ils savaient faire dans leurs couloirs respectifs. Mais leur utilisation au compte-goutte correspondait à des périodes de pleine réussite en club. Et ce n'est plus vraiment le cas à Lille et Aston Villa...

1 Enfin, Gourcuff est dans une situation quasi-unique. Blanc se battra pour faire une place à son "fils spirituel", si le Lyonnais, fragilisé par le séisme mental de Knysna et des blessures malvenues, redevient un joueur.

. Peu d'espoir
La balle n'est pas dans leur camp mais, s'ils conjuguent la saison de leur vie à des défections chez les cadres, pourquoi ne pas rêver... à un simple essai pour commencer.
1 Attention, Hoarau, qui a laissé passer sa chance, est l'exemple à ne pas suivre!

5 Avec un profil similaire, le Montpelliérain Giroud part d'encore plus loin. Tout comme son coéquipier Yanga Mbiwa dont l'heure arrivera peut-être après l'Euro, en même temps que celle de Varane, prometteur avec le Real, mais tellement jeune (18 ans). Régulièrement appelé il y a un an, son coéquipier madrilène Lassana Diarra a disparu depuis. Blanc adore Ben Arfa, mais le joueur sort d'une longue convalescence.

3 En convoquant Mathieu contre la Bosnie, le sélectionneur a aussi envoyé un mauvais signal à Clichy et Cissokho.
En tout état de cause, cela laisse peu de place à une hypothétique surprise de dernière minute venue de L1.


18 +25 SOIT 43
ILS FAUT EN ELEMINER 20

Ça a chauffé à la pause !
Le 13/10/2011 à 09:30 | Mis à jour le 13/10/2011 à 09:36

Laurent Blanc et son adjoint Jean-Louis Gasset se sont relayés à la mi-temps de France-Bosnie (1-1), mardi, pour secouer les Bleus, largement dominés en première période et menés 0-1 après le but d'Edin Dzeko (40e). Gasset a endossé le rôle du Père Fouettard : « C'est nul , a-t-il lancé au vestiaire. Continuez comme ça et on va se faire chier à passer par les barrages alors qu'on peut avoir une fin d'année tranquille .» « Les murs ont tremblé », a confirmé Yohan Cabaye. La France serait-elle passée à la trappe sans cette mise au point vitaminée ? « Une mi-temps mouvementée


CHACUN SON ROLE

CHEVALIER BLANC ET PERE FOUETTARD

Amicaux
La liste des Bleus dévoilée le 3 novembre

Le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc, dévoilera le jeudi 3 novembre à 14 heures au siège de la Fédération française de football la liste des joueurs retenus pour les deux prochains matches amicaux des Bleus (face aux Etats-Unis, le vendredi 11 novembre au Stade de France ; contre la Belgique, le mardi 15 novembre au Stade de France

UN BLANC QUI N" AIME PAS LES NOIRS c'est faux, c'est archifaux.»


Blanc en grand format
Le 28/10/2011 à 12:00 | Mis à jour le 28/10/2011 à 12:21

Grand entretien Laurent Blanc détaille vendredi son action à la tête de l'équipe de France et ses objectifs pour l'Euro. Le sélectionneur revient sur les "affaires" et évoque sa com et son avenir. Extraits.


Laurent Blanc fait le tour de l'actualité des Bleus.
Le bilan des qualifs, les objectifs pour l'Euro
«Quand tu as atteint l'objectif que tu t'étais fixé, (le bilan) est toujours positif. Après, il y a des choses à améliorer. Mais je suis satisfait (...) Tu passes par des moments où tu te dis que ce sera difficile. On a attendu le dernier match pour savoir. Mais, franchement, j'étais plutôt confiant. Bon, après le premier match (0-1 contre la Biélorussie, septembre 2010), ce n'était pas ça, quand même...» «(Pour l'Euro), si je n'ai aucun blessé, l'équipe type, elle est là (il se touche sa tête avec un doigt). (La charnière centrale), ce sera Philippe (Mexès), s'il revient, avec Rami ou un autre, (pas) Abidal (qui) est un arrière gauche (...) Adil est très bon, même en club, mais il doit être plus rigoureux dans son jeu. (Yoann Gourcuff), comme Alou (Diarra), doit retrouver son meilleur niveau. (Pour la liste des vingt-trois), je veux connaître la date de la fin de la L1 d'abord.»*

Sa vie de sélectionneur et le jeu des Bleus


«L'idéal (pour sa trajectoire de sélectionneur), déjà, serait de gagner quelque chose avec l'équipe de France, mais vous vous rendez compte d'où l'on vient ? A-t-on la génération pour ? Certains disent que non. Moi, je ne vais pas jusque-là. Mais on part de loin. (En matière de jeu), les gens peuvent être déçus (mais ils) veulent qu'en quinze mois on trouve une équipe, des grands joueurs, et que l'on soit au niveau des Pays-Bas, de l'Allemagne et de l'Espagne. C'est impossible ! On a dit, on a répété, que cela allait prendre du temps.»

L'image des Bleus
«Mais c'est normal (que l'image des Bleus reste mauvaise) ! Que voulez-vous que je vous dise ? Personne ne peut admettre ce qu'il s'est passé (en Afrique du Sud). La cicatrice sera toujours là. Mais il faut vivre avec. Et ce sont les résultats qui amélioreront les choses. Il y a aussi les comportements individuels. Mais les joueurs ne vont pas devenir des béni-oui-oui. Ce n'est pas possible.»

Les quotas, la polémique Bernès, Triaud...


(Sur l'affaire des quotas) C'est à moi-même que j'en veux le plus, je l'ai dit, je le répète. Les mots n'étaient pas les meilleurs possibles, le lieu n'était pas non plus le meilleur possible. La preuve, des gens enregistraient une réunion de travail. (Sur l'influence supposée de Jean-Pierre Bernès, son agent comme celui de plusieurs Bleus, sur ses choix sportifs) On met en doute le sélectionneur, sa personnalité, on lui enlève du crédit et, surtout, on met en position défavorable un mec qui fait son boulot et qui est bon dans son boulot. On lui reproche quoi à Jean-Pierre ? D'être bon ? Tout cela a un dénominateur commun : la jalousie. (Jean-Louis Triaud, le président bordelais, qui lui reproche de ne pas avoir communiqué plus tôt son choix de quitter le club) Je ne pouvais pas le lui dire avant car je ne le savais pas. S'il imagine que je le savais en janvier (2010), c'est faux, c'est archifaux.»

Son avenir et sa communication
«Contrairement à ce qui a pu être dit, je n'ai pas d'option pour deux années supplémentaires. J'ai signé un contrat de deux ans, renouvelable comme tous les CDD, mais je n'ai pas d'option. Quand je disais : «Si on ne se qualifie pas pour l'Euro, je m'en vais», je le pensais vraiment. Et je l'aurais fait (...) Si je dois rester, il faudra qu'il soit prolongé avant l'Euro.» «(Sur son tic de langage "je crois que bon", moqué par les Guignols de l'Info) Maintenant, j'en plaisante avec mes fils, et ils me disent : «Mais Papa, maintenant, tu ne le dis plus !» Inconsciemment, j'ai sans doute dû faire attention. Mais je vous assure que je n'ai pas travaillé.»

* Le casse-tête des dates... Laurent Blanc souhaite que la dernière journée de L1, prévue le 20 mai, soit avancée pour mieux préparer l'Euro, qui démarre le 8 juin suivant. Mais la LFP et le syndicat des clubs, que le sélectionneur a consulté, sont dubitatifs, en raison du contrat qui lie la L1 à Canal+ et l'oblige à diffuser les deux dernières journées le week-end et à la même heure. Changer est en outre compliqué en raison des finales de la C1 (samedi 19 mai) et de la C3 (mercredi 9 mai) avec lesquelles les Championnats nationaux ne peuvent être en concurrence...

Ancien de Montpellier, Laurent Blanc est passé par l'Hérault vendredi dernier. Le sélectionneur de l'équipe de France, qui donnera sa liste jeudi prochain pour la double confrontation face aux Etats-Unis et la Belgique, a rencontré plusieurs joueurs. Olivier Giroud, qui est en tête du classement des buteurs (8 réalisations), pourrait être de ceux-là.

Matches amicaux des Bleus: blessés et arrivée retardée d'Abidal
Nasri, Malouda et Cabaye blessés et incertains, Abidal retenu par Barcelone: le sélectionneur Laurent Blanc va peut-être devoir modifier dès mardi une partie de son casting pour les deux matches amicaux de l'équipe de France contre les Etats-Unis et la Belgique, les 11 et 15 novembre.

Dès le début du rassemblement à Clairefontaine, le patron des Bleus sera confronté au même cas de figure que le mois dernier et devra d'abord effectuer un état des lieux de ses troupes, avant de se lancer dans la préparation proprement dite des deux matches prévus au Stade de France, censés lancer la campagne vers l'Euro-2012.

En octobre, la France avait été décimée (forfaits de Benzema, Ribéry, Sagna, Matuidi) au moment d'aborder les deux rencontres décisives des qualifications contre l'Albanie (3-0) et la Bosnie (1-1). C'est à peu près le même scénario qui pourrait se reproduire et le staff médical va être de nouveau mis à rude épreuve, mardi, même si les deux rendez-vous face aux Américains et aux Belges sont dénués d'enjeu.

Les nouvelles du week-end ne sont en effet guère rassurantes concernant plusieurs éléments-clés du groupe France. Samir Nasri constitue le cas le plus épineux. Le héros de la qualification face à la Bosnie n'a pas participé à la victoire de Manchester City sur le terrain des Queens Park Rangers (3-2) en Angleterre, à cause d'une blessure à un genou.

"Samir a eu un problème au genou avant le match. Nous ne pouvions prendre aucun risque avec lui, mais c'est normal après de nombreuses rencontres (...). C'est mieux qu'il récupère parce que son genou ne va pas bien", a lâché l'entraîneur des Citizens, Roberto Mancini.

Yohan Cabaye a, lui, quitté le terrain en boitillant avant la mi-temps lors du succès de Newcastle sur Everton (2-1). Touché à une cuisse, il en saura plus sur son état physique mardi, mais le joueur se voulait rassurant dans les colonnes du Parisien, lundi. "J'espère qu'avec quelques jours de repos, ça ira mieux et que je pourrai jouer vendredi", a-t-il déclaré.

Les indisponibilités éventuelles de Nasri et/ou Cabaye pourraient précipiter les retrouvailles de Yoann Gourcuff avec les Bleus. Non retenu par Blanc malgré un retour en forme progressif après plus de 5 mois d'absence sur blessures, le milieu lyonnais pourrait se relancer comme par miracle dans la course aux 23 pour l'Euro.

L'état de santé de Florent Malouda, sorti à la pause avec Chelsea contre Blackburn (1-0) pour une béquille, inspire en revanche beaucoup moins d'inquiétude, mais lui aussi ne coupera sans doute pas à une IRM (imagerie par résonance magnétique) dès son arrivée à Clairefontaine.

En revanche, la situation autour d'Abidal, est désormais beaucoup plus claire puisque Barcelone a indiqué lundi qu'un accord avait été trouvé pour que son joueur dispute mercredi le match de Coupe d'Espagne contre l'Hospitalet, avant de rejoindre les Bleus dans la foulée.

Même si le règlement de la Fifa impose une libération des internationaux au moins 48 heures avant une rencontre...

Au contraire de son prédécesseur, Laurent Blanc, qui a donné son aval à l'arrivée tardive d'Abidal selon la Fédération française de football, a toujours pris soin de ménager les susceptibilités des grands clubs européens. Et, une nouvelle fois, il semble être resté fidèle à sa ligne de conduite.

Les matches des Bleus n'étant qu'amicaux, il conserve ainsi une certaine souplesse au lieu d'entrer dans une guerre ouverte avec le Barça et Pep Guardiola

Equipe de France: Laurent Blanc veut que ses joueurs «lâchent les gaz» à jour le 08/11/2011 à 17h33

Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France,
FOOTBALL - Le sélectionneur des Bleus compte sur deux matchs sans enjeu pour voir ses joueurs à leur niveau en club...
C’est l’automne sur Clairefontaine, et quand Laurent Blanc rejoint l’entraînement des Bleus, c’est avec un bonnet enfoncé sur les oreilles. Des coups de froid, son équipe est pour le moment épargnée. C’est musculairement que les Bleus boitent, avec des incertitudes autour de Cabaye, Nasri, Malouda et Rémy. Et sans Eric Abidal, autorisé à rester avec son club jusque mercredi soir.

Laurent, pourquoi avoir accepté de laisser Eric Abidal au Barça jusque jeudi?
J’ai eu une discussion avec Pep Guardiola. C’est un problème de feuille de match. En Coupe du roi, il est obligé d’aligner six ou sept joueurs du match précédent. Il souhaitait donc garder Abidal pour faire le nombre. Je lui ai expliqué qu’on avait le droit avec nous. Il m’a demandé la permission, avec la contrepartie de ne pas le faire jouer. Voilà le deal que j’ai avec lui.

Quel est le but de ces deux rencontres amicales?
Donner du temps de jeu aux nouveaux ou à ceux qui en ont peu. Et si on peut, protéger certains joueurs qui sont sur la brèche. On s’oriente donc vers deux compositions différentes. Pour moi, le 2e match contre la Belgique est plus solide. Donc le temps de jeu pour les nouveaux, ce sera contre les USA.

Vous avez aussi parlé d’améliorer le jeu. Qu’est ce qu’on peut faire en une semaine?
Pas grand-chose. Il faut démontrer ce qu’on veut. Et dire que c’est bien de l’appliquer. Il faudrait plus de séances techniques pour mettre en pratique ce qu’on voudrait mettre en place. En attendant, on a la vidéo ou le paperboard. Les séances d’entraînement, on ne peut pas les ajouter. Mais tu peux avoir de bonnes surprises. La fébrilité qu’on a eut contre la Bosnie, je ne m’attends pas à la voir là. Il faut qu’ils lâchent les gaz. Comme dans leur club.

Est-ce que cette liste est un peu la dernière chance pour intégrer le groupe?
Ce n’est pas la dernière chance. Mais c’est une bonne chance. Il vaut mieux la saisir, c’est le message que je veux faire passer.

Lundi, Paolo Maldini a expliqué que la France avait de grandes individualités, mais pas une grande équipe. Qu’en pensez-vous?
C’est une bonne analyse. A nous de trouver ce collectif, d’essayer d’avoir un bon groupe en dehors du terrain, mais pas seulement. Le but, c’est d’essayer de former une équipe de club en équipe nationale.

—

solidarité qd tu nous tiens
BRAVO LOLO

Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a indiqué ce jeudi qu'il souhaitait que les joueurs et l'encadrement technique reversent une partie de leurs primes de qualification à l'Euro 2012 pour récompenser l'ensemble du personnel au service des Bleus. Devant le refus de la FFF, «pour des raisons budgétaires», de verser des primes aux petites mains (intendant, cuisinier, vidéaste...) de l'équipe de France, Blanc compte reconduire une opération qu'il avait initiée quand il entraînait Bordeaux, en constituant une sorte de cagnotte.

«J'essaye de faire comme à Bordeaux»

Selon Le Parisien, la somme totale des primes s'élève à environ 4 millions d'euros, à partager entre les joueurs et l'encadrement. «Il y a eu une réponse négative pour des raisons budgétaires, je l'ai acceptée mais j'essaye de faire comme à Bordeaux, a déclaré Blanc. Ce n'est pas grand-chose mais je veux que tous ceux qui participent aux performances de l'équipe de France, quels que soient leurs domaines, soient récompensés.»

Egalement interrogé lors d'un point-presse, le président de la FFF Noël Le Graët a de son côté confirmé qu'il ne verserait pas de primes supplémentaires et s'est dit favorable à l'hypothèse du partage des primes des joueurs et de l'encadrement. «Je lui (Laurent Blanc) ai vivement conseillé, a-t-il déclaré. Il y a une enveloppe globale, s'ils la partagent en 40 ou 50, ça ne me dérange pas du tout.»

France-Etats-Unis, dernières balles à Blanc
Amical. Aujourd'hui, à Saint-Denis. Troisième confrontation entre les deux pays, trois Premières attendues côté bleu.


Il a fait les beaux jours du TFC (2005-2009). Maintenant, c'est les Bleus qui attendent Jérémy Mathieu./
L aurent Blanc n'a pas fait de mystère, hier après- midi à Clairefontaine, sur ses intentions et ambitions. Mettre en place des principes de base et, surtout, superviser. « Le match va nous aider à tester des joueurs au niveau international, a clarifié l'entraîneur de l'équipe de France. Sont concernés Laurent Koscielny, Jérémy Mathieu et Olivier Giroud. » Deux appelés jamais élus, plus un jeune premier de la classe. Chouette, il y a du «neuf» chez les Bleus !

KOSCIELNY, la pieuvre
Le Corrézien est un arbre bien vert. Solide comme un roc, fringant comme un gardon. Avec des compas grands comme ça (1m85 pour 75kg) ! Son patronyme est difficile à prononcer, mais il s'est déjà fait un nom en Premier League. C'est un vrai stoppeur (comprendre : où on ne met le pied, lui présentera sa tête !) qui se double d'une relance pas vilaine du tout. Blanc y est regardant, on le sait. Le Gunner d'Arsenal est armé !

MATHIEU, le piston
Evra endeuillé (décès d'un de ses frères), Abidal préservé (vœu de Guardiola), le longiligne latéral ou milieu s'impose de facto dans le couloir gauche. Ce n'est que justice, tant l'ex-Téféciste multiplie façon petits pains les bonnes perf' dans son club du FC Valence. Quantitativement (20 matches au compteur toutes compétitions confondues, dont 14 titularisations) et qualitativement (Jérém' le Toulousain n'a pas perdu de sa bonne patte). Son pied gauche - et sa qualité de centre et de passe qui vont avec - res- te l'atout premier de ce vrai faux-lent, longtemps catalogué comme trop fragile physiquement, trop friable mentalement. L'équipe de France, le Lionceau de Sochaux en rêvait, le voilà exaucé. Lui reste à transformer l'essai. à 28 ans, il n'a plus vraiment de temps à perdre. Beaucoup à gagner…

GIROUD, le puncheur
Sur un ring il ne dépareillerait pas. La sanquette est en lui ! Comme Koscielny, Giroud a fait ses (bonnes) gammes à l'autre TFC, le Tours Football-Club. C'est un fan de Chevtchenko et d'Ibrahimovic, « deux avant-centres complets, physiques ». à son image de déménageur des surfaces, de tireur en toutes positions. Luky Luke des temps modernes, quoi. Le Montpelliérain en est au « grand-huit » en L1. Meilleur buteur.

FC MIMOSA


Blanc : Zidane, «s'il en a envie...»
Le 14/11/2011 à 23:29

En marge de la préparation de France-Belgique, mardi soir, Laurent Blanc a apporté son soutien à Zinedine Zidane qui avait affirmé dimanche que l'envie d'entraîner le « titillait ». « Il ferait un bon entraîneur , a estimé le sélectionneur de l'équipe de France. Maintenant, quand on s'appelle Zidane, on ne peut pas non plus entraîner le FC Mimosa.

Il va falloir qu'il y ait un président qui lui fasse confiance alors qu'il n'a pas d'expérience comme cela a été le cas avec moi. C'est ce que je lui ai dit : s'il en a envie, qu'il entraîne, mais qu'il ne se pose pas non plus trop de questions. Quand c'est le cas, finalement, vous ne le faites plus ». -

Contrat : ce que Laurent Blanc en dit
Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a déclaré, hier, ne pas avoir l'intention de discuter « pour le moment » de sa prolongation à la tête des Bleus - avec le président de la FFF. « Il n'y a ni calendrier ni date-butoir » a proclamé le sélectionneur.

Fidèle à sa ligne de conduite, le patron de la Fédération française, Noël Le Graët, souhaite prendre son temps avant de débuter les négociations avec Laurent Blanc (dont le contrat expire après l'Euro-2012), alors que le technicien compterait régler la question avant le début de la compétition. « Je ne compte voir ni M. Le Graët ni un autre personnage de la Fédération, a affirmé Blanc. Depuis que M. Le Graët est président, la presse a décidé de nous mettre en opposition. On n'est pas en opposition. Il est venu ce midi (hier) nous voir comme à chaque veille de match. On a tout intérêt à travailler en collaboration parce qu'on a un intérêt commun qui est l'équipe de France », a-t-il conclu