LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

PSG: Blanc reçoit les félicitations d'Ancelotti

S'il n'est pas un entraîneur, selon les principes de Christian Gourcuff, Laurent Blanc, qui a conseillé à son homologue de Lorient de se mettre à la page, peut compter sur le soutien de son prédécesseur au Paris Saint-Germain. Interrogé par Luis Fernandez sur les ondes de RMC, Carlo Ancelotti a salué le travail de l'ancien sélectionneur de l'équipe de France depuis son arrivée sur le banc parisien. "Il est en train de faire un travail fantastique avec ce groupe, a déclaré l'actuel entraîneur du Real Madrid. L’équipe s’est améliorée et est devenue compétitive sur le plan européen : c’est dû au travail de Laurent Blanc." Pour autant, le technicien italien estime avoir aussi sa part de responsabilité dans la réussite avec du club de la capitale. "Je pense que j’ai également fait du bon travail à Paris. Je dois remercier tous les joueurs. Ceux qui sont arrivés au PSG ont amené de la confiance au groupe, de l’expérience, du caractère et ont aidé les autres à changer de mentalité. Je parle surtout d’Ibrahimovic, Thiago Silva et Thiago Motta. Ils beaucoup apporté au PSG et au football français."

Le 12/03/2014 à 23:22:00 | Mis à jour le 12/03/2014 23:51:45

Foot Ligue 1 PSG Nasser al-Khelaïfi annonce que Laurent Blanc va prolonger

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Dans la foulée de la victoire du PSG contre Leverkusen (2-1), mercredi au Parc des Princes, qui a validé la qualification du club pour les quarts de finale de la Ligue des champions après son large succès à l'aller (4-0), Nasser al-Khelaïfi a annoncé au micro de Canal + que Laurent Blanc allait prolonger son contrat. «Oui, il va rester avec nous. Il va prolonger.» L'ancien sélectionneur des Bleus est lié à Paris jusqu'en 2015, mais la deuxième année de son contrat, signé l'été dernier au moment de son arrivée, apparaissait en "suspens".

Quelques minutes plus tard, en conférence de presse, Laurent Blac a réagi à cette annonce : «J'espère que ses propos vont se vérifier».

Le 13/03/2014 à 01:01:00 | Mis à jour le 13/03/2014 01:12:55

Foot Ligue des Champions PSG Blanc : «Je m'attendais à un peu plus»
Laurent Blanc a reconnu que son équipe n'avait «pas fait un grand match» face au Bayer Leverkusen, mercredi soir. Mais à l'image de ses joueurs, il a d'abord voulu retenir cette deuxième qualification d'affilée pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

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La soirée a été moins tranquille qu'à Leverkusen au match aller, mais Digne, Thiago Silva, Marquinhos et leurs coéquipiers du PSG ont encore battu le Bayer. (L'Equipe)




Il y a des signes qui ne trompent pas. En désignant Salvatore Sirigu comme le meilleur joueur du PSG face au Bayer Leverkusen, mercredi soir en 8e de finale retour de la C1, Laurent Blanc a de facto reconnu que son équipe n’avait «pas fait un grand match». Avant le match, le technicien avait pourtant incité à ses joueurs se méfier de l’esprit revanchard des joueurs de Sami Hypyä, balayés 0-4 à la BayArena le 19 février denier. Cela ne les a pas empêchés de concéder un but dès la 6e minute. «On a beau dire aux joueurs de faire abstraction du premier match, il reste l’inconscient…», a souligné le technicien.

«On s'attendait à ce qu'ils viennent nous chercher»
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A ce moment-là du match, le Bayer avait encore trois buts à remonter pour arracher au moins la prolongation. Ce qui fait dire à Lucas Digne que le PSG n’a «jamais vraiment douté». «On s’attendait à ce qu’ils viennent nous chercher. Là-dessus, on était assez serein». Un sentiment renforcé par l’égalisation rapide de Marquinhos sur corner. «Aujourd’hui, c’était un peu difficile, a avoué le défenseur brésilien. Mon but a été important, ça a bien aidé l’équipe». «Je m’attendais à un peu plus, a concédé Laurent Blanc. Mais je ne vais pas faire la fine bouche. On a fait beaucoup de bonnes choses». Une remarque qui vaut principalement pour Lavezzi, auteur de son 5e but en autant de matches toutes compétitions confondues. «Il a eu le déclic. Je lui ai dit de ne pas s’arrêter».

«Les choses sérieuses vont commencer» Désormais, le PSG va s’atteler à préparer la réception de Saint-Etienne, dimanche. En gardant la C1 dans un coin de sa tête. En atteignant les quarts de finale pour la deuxième année d’affilée, la formation de Laurent Blanc «a atteint l’objectif» que lui avait fixé son président Nasser Al-Khelaifi. «On est une nouvelle fois parmi les huit meilleures équipes européennes, a savouré le dirigeant. J’en suis très fier. On n’est pas encore le meilleur club, mais désormais, tout le monde nous respecte». Alors que la plupart des Parisiens ont soigneusement évité d’afficher leur préférence pour le prochain tour - «la seule vérité, c’est le terrain», a rappelé Lucas Digne-, Laurent Blanc a affirmé que le PSG devait désormais «se donner les moyens d’aller plus loin» dans cette compétition. «Les choses sérieuses vont commencer».

PSG. Vers une prolongation de Laurent Blanc
France - 13 Mars - 0

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  Laurent Blanc peut avoir le sourire, il devrait être prolongé par les dirigeants du PSG. | AFP
  

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Le président parisien Nasser El-Khelaïfi a annoncé hier que le contrat de son entraîneur français serait prolongé. Mais l'intéressé ne semblait pas au courant.

« Laurent Blanc va rester avec nous l'année prochaine. » En quelques mots au micro de Canal+, Nasser El-Khelaïfi, habituellement si prudent dans sa communication, s'est dévoilé. C'est désormais officiel, la direction du Paris Saint-Germain souhaite voir Laurent Blanc poursuivre son travail dans la capitale. Et on peut légitimement penser que ce sera au moins pour deux saisons supplémentaires.
Salaire mensuel ? 500 000 €
En effet, si prolongation il y a, on voit mal la présidence parisienne proposer, à nouveau, une seule année de contrat au Cévenol, lié, pour l'instant, jusqu'en juin 2015 au PSG. Parce que les résultats parlent en sa faveur.
D'ores et déjà, Blanc a fait aussi bien que son prédécesseur Carlo Ancelotti (quarts de finale de C1 et probable titre de champion de France, en attendant la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon).
Le champion du monde 98 et son agent Jean-Pierre Bernès verraient donc d'un assez mauvais œil une « demi-proposition » de la hiérarchie. Selon Le Parisien, un contrat d'un an, plus une saison en option, serait dans les tuyaux. À la clé, un salaire mensuel de 500 000 € pour Blanc.
Blanc presque surpris
Mais pour l'heure, c'est plutôt sur le ton de la surprise que l'ancien sélectionneur a pris la nouvelle... de la bouche d'un journaliste en conférence de presse au sortir du succès face à Leverkusen (2-1). « J'espère que ses propos vont se vérifier », a-t-il timidement commenté, un brin gêné.
Difficile désormais pour El-Khelaïfi et QSI de faire marche arrière. À moins que Blanc ne rejette la proposition...

Blanc : «Bonne semaine»
17/03 00h27 - Football, L1
«Le bilan du match, c'est 3 points. Si on veut élargir on peut faire un bilan de la semaine. Elle est très bonne, avec deux victoires et la qualification en Ligue des champions. Contre Saint-Etienne, on a bien maîtrisé les choses et le jeu en se créant des occasions en première période et en marquant 2 buts. On a fait l'essentiel mais en deuxième période on a laissé Saint-Etienne, peut-être inconsciemment, faire le jeu. On a reculé et on a abusé de longs ballons. (Sur le 40e but de la saison d'Ibrahimovic toutes compétitions confondues, nouveau record dans l'histoire du PSG) C'est évident qu'il (Zlatan Ibrahimovic) allait rentrer dans l'histoire du club. A chaque fois on est surpris, même si je ne le suis plus finalement. Il a marqué 2 buts et il a donné quelques passes qui auraient pu donner des buts. On a la chance de l'avoir dans l'effectif, c'est une chance aussi pour la L1, essayons de l'apprécier à sa juste valeur», a confié Laurent Blanc après la victoire du PSG face à Saint-Etienne dimanche.

PSG-Blanc: "Ça m’énerve un peu"
Après la victoire contre Saint-Etienne (2-0), dimanche soir en Ligue 1, Laurent Blanc a estimé que le PSG n’avait "pas fait un très grand match", avec une première période "bien maîtrisée" mais un deuxième acte "très moyen". "Nous sommes tombés dans leur jeu, ils nous ont poussés à jouer dans les petites espaces avec des duels. Dans ce domaine, Saint-Etienne est au même niveau. Il aurait fallu repartir de derrière, écarter les lignes, mais on ne l’a pas fait. Ça m’énerve un peu, mais on peut avoir des périodes de moins bien et je n’étais pas inquiet", a analysé le coach du PSG sur Canal +. Ce dernier a félicité Zlatan Ibrahimovic ("on est un peu habitué"), Salvatore Sirigu ("il est plus sollicité en ce moment et s’en sort bien") ainsi que le titularisé Yohan Cabaye ("il a fait un bon match dans l’entrejeu").

Blanc: «On n'a pas été fantastique»
Interrogé par beIN Sports, Laurent Blanc n'a pas caché que son PSG avait été un peu poussif à Lorient. «Mais on a fait le nécessaire pour gagner», s'est-il réjoui.

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Blanc est monté au créneau suite à la blessure de Silva. (L'Equipe)



«Laurent Blanc, quels sont vos sentiments après cette victoire ?
Nous avons eu un match difficile, surtout en première période, parce qu'il a fallu s'adapter au synthétique. Et puis, il y a la qualité de Lorient, qui est une équipe qui aime jouer au foot, faire des passes, jouer vite. Nous avons manqué les occasions de mettre un deuxième but qui nous aurait permis d'être plus sereins. C'est une bonne victoire, car c'est toujours compliqué ici, surtout face à une équipe en forme et motivée pour nous battre. Nous n'avons pas été fantastique mais nous avons fait le nécessaire pour remporter une victoire difficile.

Donnez-nous des nouvelles de Thiago Silva...
Il a une grosse bosse, on lui a mis de la glace. Il a reçu un coup méchant. Il faut appeler un chat, un chat. Quand on saute comme ça, avec les coudes, c'est pour faire mal. Mais ce n'est rien de très grave. Je l'espère en tout cas.

Avez-vous prolongé votre contrat ?
Pas encore. On discute mais ce n'est pas encore fait. Cela pourrait se faire rapidement.

Blanc : «Pour l'instant, on n'a rien gagné»
Par La rédaction, 22-03-2014

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- Panoramic
Laurent Blanc, l'entraîneur du Paris SG, s'est logiquement montré satisfait de la victoire acquise à Lorient (0-1), vendredi lors de la 30e journée de Ligue 1.
Vous avez semblé moins à l'aise que lors de vos derniers matches...
Laurent Blanc : Je trouve que la victoire n'est pas volée. Mais c'est vrai qu'on a été moins bien dans le jeu que d'habitude à cause de Lorient, qui a bien su jouer les coups. Cette équipe a été dangereuse sur deux-trois phases de jeu. C'était un match difficile, on le savait car des équipes comme Monaco sont venues perdre des points. On a eu une entame de match un peu délicate car l'adaptation au synthétique est un peu spéciale. Ensuite, quand on a su mieux garder le ballon, on a été mieux. On ne prétend pas pouvoir gagner toujours 3, 4 ou 5-0. On a quand même cherché la victoire, on l'a obtenue, et rien que pour ça il faut féliciter les joueurs même si on n'a pas été extraordinaire.
Vous joueurs avaient-ils déjà la tête à Chelsea, que vous jouerez en quarts de finale de la Ligue des champions ?
Je vous dirais que non, mais tous les journalistes que l'on croise ne nous parlent que de Chelsea. C'était difficile de penser à Lorient aujourd'hui. Mais comme je l'ai dit en causerie d'avant match, ce soir (Ndlr : vendredi) on était au Moustoir, pas à Stamford Bridge. C'est mieux que de ne pas être concerné par les quarts de finale de Ligue des champions, mais l'un dans l'autre ça a fait qu'on a eu du mal à se mettre dans le match, donc il doit y avoir un peu de ça aussi.
Vous alignez une 8e victoire de suite toutes compétitions confondues, un record dans l'histoire du PSG...
Cela fait 8 fois qu'on est certainement pas terrible mais qu'on gagne, alors ça peut m'aller pour l'instant... C'est bien sûr une très bonne chose, on fait vraiment de très bonnes choses depuis le début de saison, cela fait plaisir, mais pour l'instant on n'a rien gagné. Donc continuons d'essayer d'améliorer ces records, mais j'espère que ça va déboucher sur des titres en fin d'année, car c'est ce dont on se souvient le plus. Même dans la douleur, on arrive à gagner, ce qui est intéressant car les joueurs ne lâchent pas.
(AFP)

On a mis un peu de temps pour entrer dans le match. Il y a eu pas mal de déchet technique dans le jeu durant les 20 premières minutes. Ensuite, on est parvenu à mettre le pied sur le ballon et on est récompensé par un but avant la mi-temps. Lorient est une équipe agressive et qui joue bien au ballon, je suis bien placé pour le savoir. L'important, c'est de repartir avec ces trois points importants et de poursuivre notre route. On a mis la pression sur nos poursuivants avant un autre déplacement compliqué à Nice le week-end prochain.

Blanc : Mourinho est «très malin»
21/03 23h51 - Football, LdC
L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a déclaré à propos de Chelsea, son adversaire en quart de finale de Ligue des champions (2-8 avril) : «Beaucoup de ses joueurs ont gagné (la C1), son entraîneur (José Mourinho) aussi. Donc, à ce niveau, ils sont plus forts que nous, mais pas plus forts depuis cet après-midi (vendredi). Ni moins fort d'ailleurs. C'est une grosse équipe, mais il n'y avait que des grosses équipes.» Le technicien parisien a par ailleurs parlé de l'entraîneur des Blues, José Mourinho, qu'il a connu comme entraîneur-adjoint au FC Barcelone, lorsque Blanc y jouait (1996-1997). «J'ai un très bon souvenir. Il débutait mais on voyait qu'il ne resterait pas longtemps entraîneur adjoint. On voyait qu'il avait d'abord la capacité à communiquer avec les joueurs. (…) Il y avait beaucoup d'étrangers à Barcelone et il avait la capacité à parler français, italien, espagnol. Donc, dans le vestiaire, il se comportait presque comme un entraîneur plutôt que comme un adjoint. C'est un garçon qui adore le foot, qui est très malin et intelligent.»

Blanc: «Vous supportez Fernandez ?»
24/03 18h15 - Football
Présent sur le plateau de BeIN Sports, Laurent Blanc a gentiment chambré le consultant et ancien international, Luis Fernandez. La preuve en

images http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/Homes-Clubs/paris-sg/fil-info/blanc-vous-supportez-fernandez-686574

Blanc : «Être plus efficace»
Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, n'était pas satisfait de la prestation de ses joueurs après la victoire contre Nice vendredi (1-0), leur reprochant notamment leur manque d'efficacité.  Laurent Blanc, après la victoire à Lorient (1-0), votre équipe s'est encore exposée en fin de match, êtes-vous agacé ?
Si on veut analyser le match, il ne faut pas analyser que ça. Je n'oublie pas que dans les dix premières minutes le PSG peut faire la différence et alors le match aurait été plus facile. Cela fait deux victoires acquises à l'extérieur dans la difficulté, mais ça compte.

Vous pouvez aussi vous féliciter qu'il n'y ait pas eu de blessures ce soir ?
C'est un autre aspect du match. On avait une équipe différente de celle qui a joué contre Lorient. A la fin du match, il n'y a pas de blessure grave à déplorer, l'essentiel a été fait. Nous n'avons pas fait un grand match, Nice a joué avec ses valeurs, on peut être satisfait. Mais il faut vite basculer sur le match de Chelsea.

«On n'a pas fait un très grand match, mais des matches comme ça, il faut les gagner» Sur le but, il y a peut-être faute de Cavani ?
Si vous dites qu'il y a faute, il y a faute. Des buts qu'on marque sur des fautes, cela arrive dans la saison. On a pu penser qu'il y a eu une poussette, alors le but est litigieux.

Quelle a été la principale difficulté pour le PSG ce soir ?
Un petit peu tout : la mise en marche, les occasions gâchées... On n'a pas été juste dans le jeu, notamment dans le domaine offensif, et on n'est pas efficace. On peut dire que les joueurs pensaient déjà à Chelsea. Mercredi il faudra être meilleur sur ce plan, si on se procure des occasions comme ce soir, il faudra être plus efficace.

Etait-ce une préparation idéale pour mercredi ?
La meilleure des préparations, je l'avais dit, c'était de gagner. On n'a pas fait un très grand match, mais des matches comme ça, il faut les gagner.»

Blanc : «Il faudra être plus efficace face à Chelsea»
Par Fabrice Combes, 29-03-2014

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- Panoramic
Satisfait de la victoire de son équipe à Nice même si elle fut acquise dans la difficulté (0-1), Laurent Blanc souhaite maintenant se focaliser sur le choc de mercredi face à Chelsea…
Coach, n’est-ce pas inquiétant de voir que le PSG ne parvient pas à se mettre définitivement à l’abri dans un match comme celui-là ?
Laurent Blanc : Si on veut analyser le match, il ne faut pas regarder que cet aspect-là. Ce n’est qu’un aspect du match. Je n’oublie pas non plus que dans les dix premières minutes, le Paris Saint-Germain peut faire la différence contre cette équipe de Nice et avoir par la suite un match beaucoup plus facile. On vient d’enchaîner deux victoires à l’extérieur très importantes pour le championnat, acquises dans la douleur et la difficulté… Mais ce sont des victoires qui comptent dans une saison. On ne peut pas toujours gagner les matches facilement et battre l’adversaire trois ou quatre à zéro.
Outre la victoire, le point positif c’est de ne pas avoir à déplorer de blessures sur ce match en vue de la rencontre face à Chelsea…
Comme vous l’avez vu, on avait fait une équipe différente de celle qui a joué contre Lorient. À la fin du match, il n’y a pas de blessure à déplorer et l’essentiel a été fait avec ces trois points. Cela n’a pas été un grand match de notre part. Nice a joué avec ses valeurs et ses convictions. Je pense qu’on peut être satisfait au niveau comptable. Maintenant, il faut vite basculer sur le match de Chelsea. C’est ce que les joueurs et le staff allons faire dès samedi matin.
Qu’a-t-il manqué à votre équipe contre Nice pour réaliser un match plus abouti ?
Un petit peu tout. La mise en marche, des occasions gâchées... Je pense que ce soir (Ndlr : vendredi soir), on n’a pas été juste dans le jeu. Et quand vous n’êtes pas juste dans le jeu, notamment sur le plan offensif, vous n’êtes pas efficace. On peut aussi retenir ça.

On a gagné sans faire, franchement, un grand match
—

Peut-on mettre ces «manques» sur l’état d’esprit de certains joueurs, qui avaient déjà en tête le match contre Chelsea ?
Oui, probablement. Je pense que mercredi, il va falloir être meilleur dans ce domaine… C’est une évidence ! On se procurera certainement moins d’occasions dangereuses. Mais si on s’en procure comme celles de ce soir, il faudra impérativement être plus efficace devant le but, et plus juste.
Ce match face à Nice constitue-t-il la meilleure préparation que vous souhaitiez pour le match de Ligue des champions ?
La meilleure préparation pour Chelsea, c’était de gagner à Nice. On a gagné sans faire, franchement, un grand match. Mais l’essentiel dans un championnat, c’est de gagner ces matchs-là. On retiendra donc l’aspect positif de ce soir au niveau comptable.
Finalement, peu de joueurs-clé de votre effectif ont été préservés à Nice…
L’objectif était de préserver certains joueurs qui avaient beaucoup joué depuis le début de la saison, tout en ayant une équipe compétitive. Cette équipe de Nice a joué crânement sa chance et il fallait une équipe d’un certain niveau pour la battre. Je vous avoue qu’on avait pensé à certaines choses si le score était en notre faveur mais il a fallu attendre longtemps pour être devant. Du coup, on n’a pas pu faire ce que l’on avait prévu. Mais un match ne se passe jamais comme on l'avait prévu (sourire).
Quelles vont être maintenant les priorités pour réussir le match contre Chelsea ?
Il va falloir bien récupérer et surtout faire un autre match. C’est une certitude. Je pense que les joueurs en sont conscients. Je préfère d’ailleurs qu’on ait fait ce style de match. Imaginez qu’on ait gagné quatre ou cinq à zéro en survolant le match. J’imagine ce qu’il aurait pu se passer. Là, on est conscient qu’il va falloir atteindre un autre niveau que celui affiché ce soir.

Blanc répond à Mourinho

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José Mourinho n’a pas failli à sa réputation de "provocateur". Avant le quart de finale aller de Ligue des champions au Parc des Princes, mercredi, l’entraîneur de Chelsea a estimé que «la Ligue 1 n’était pas très compétitive» et que le PSG «pouvait ainsi jouer en charentaise». Invité à réagir ce mardi en conférence de presse, Laurent Blanc n’a pas voulu jeter de l’huile sur le feu.
 
«Peut-être qu’il ne connaît pas très bien le Championnat français, a quand même lâché Blanc, ironique. En fait, je crois qu’il le connaît très bien car il s’intéresse à tous les championnats José. En France, désormais, il y a deux gros clubs qui dominent le Championnat, comme c’était le cas en Espagne quand il y entraînait. Tout ça, ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas qu’en France où deux clubs survolent les débats.»
 
Cette petite pique sera-t-elle de nature à offrir un regain de motivation aux Parisiens ? Blanc atteste que oui. «La bonne réponse que nous pouvons donner est de faire un gros match demain (mercredi). J’espère pouvoir, avec l’équipe et le club du PSG, y arriver pour démontrer que dans le Championnat de France il y a des équipes et des joueurs de grandes qualités.»

Le 03/04/2014 à 00:43:00 | Mis à jour le 03/04/2014 à 02:26:37
Foot Ligue des Champions PSG
Blanc : «C'est encourageant»
Satisfait du comportement de son équipe contre Chelsea (3-1), et notamment de la seconde période, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a également salué les prestations de ses Argentins Lavezzi et Pastore.
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Laurent Blanc félicite ses hommes après le succès contre Chelsea. (L'Equipe)
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Malgré le score flatteur (3-1) de ce quart aller, le Paris-SG ne se voit pas déjà en demi-finale. Loin de là. «La qualification est loin d’être acquise», a assuré Laurent Blanc après le match. Le coach du PSG trouve quand même ce résultat «encourageant» même s’il a bien conscience que Chelsea sera «redoutable» au match retour, mardi prochain. Alors que son équipe a mal fini la première période, sa causerie à la mi-temps a eu un vrai effet. Ses joueurs ont su se remobiliser et ne pas laisser les Londoniens respirer. «J’ai senti l’équipe un peu abattue, a-t-il confié. Mais je leur ai dit qu’il fallait revenir avec un esprit conquérant. C’est ce qu’on a fait. Les Blues, on les a fait courir, ils ont été à la peine. On est vraiment satisfaits de la seconde période, c’est là qu’on a fait la différence.»
Verratti en deça, Lavezzi au top
Blanc n’a d’ailleurs pas hésité à recadrer ses joueurs et notamment ses milieux, auteurs de «quelques indisciplines» fâcheuses. Verratti, qui a connu un déchet important en première période, est alors clairement visé. «Marco voulait être partout et nulle part…» L’entraîneur du PSG a été beaucoup plus élogieux envers Ezequiel Lavezzi. L’Argentin, enfin de retour à un bon niveau, a certainement signé sa prestation la plus aboutie depuis qu’il est à Paris. «Il a été performant et un artisan important de notre succès, a confirmé Blanc. Il a retrouvé un bon physique. Il est affûté, ça n’a pas toujours été le cas. Il fait partie de ces joueurs qui apportent de la profondeur et de la vitesse. En plus, il marque des buts.»
Blanc : «Je suis content pour Pastore» Auteur d’un troisième but magnifique, Javier Pastore était aussi enthousiaste sur la partie de son compatriote. «Il (Lavezzi) a fait un grand match. C’est pour nous un joueur très important, il apporte de la profondeur et c’est le seul qui arrive à faire ce travail.» El Flaco, qui a remplacé Lavezzi à la 84e minute, a lui aussi recueilli les louanges de son coach. «Je suis content pour lui, a lâché Blanc. Il a eu des difficultés cette saison. Il n’a pas beaucoup de temps de jeu. Il a aussi été blessé. Il a du talent mais c’est un joueur qu’il faut mettre en confiance. Sur l’action de son but, c’est la confiance qui fait la différence.» L’Argentin s'était déjà distingué avec un but l’an dernier en quart de finale retour contre le FC Barcelone au Camp Nou (1-1).

Blanc: "Content pour Pastore"


Laurent Blanc a bien fait de hausser le ton. (Reuters)

Par Thomas Siniecki
Publié le 3 avril 2014 à 02h27
Mis à jour le 3 avril 2014 à 02h27

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Selon Laurent Blanc, le PSG a construit sa victoire de mercredi contre Chelsea (3-1, quarts de finale aller de Ligue des champions) grâce à sa deuxième période. L'entraîneur est ravi pour Javier Pastore, buteur miraculeux dans le temps additionnel.
Laurent, ce troisième but change beaucoup, beaucoup de choses…
On ne peut pas savoir, mais c’est vrai que ça change les choses. C’est mieux 3-1 que 2-1, mais ce que je retiens, c’est notre excellente deuxième période où on a eu pas mal de situations. Nos 15 premières minutes étaient bien, on a été récompensés et après, paradoxalement, on a fait des erreurs. Chelsea nous a bousculé et égalise, c’était très important de retrouver la maîtrise de notre jeu après la pause et on l’a fait. On verra, on sait que ce sera compliqué à Stamford Bridge. J’avais dit aux joueurs que ce serait le cas quel que soit le résultat de l’aller, je le pensais vraiment et je le pense encore plus. On le jouera avec beaucoup de motivation.
Qu’avez-vous ressenti juste après ce but de Javier Pastore, qui joue peu et a été beaucoup critiqué mais qui inscrit donc ce but incroyable et décisif ?
Il a inscrit le troisième but… Je suis content pour lui, il a connu des difficultés et n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, avec aussi des problèmes de blessure. Dans mon idée, ce n’était pas forcément le choix que j’avais prévu mais les circonstances ont fait que… Quand je lui ai dit qu’il entrait, il a même eu l’air surpris. Il a du talent, encore faut-il le mettre en confiance pour l’exploiter. Cette action, ce n’est que du talent. Bravo.

"Verratti voulait être partout et nulle part"
Vous avez donc énormément reculé durant une demi-heure, en gros du 1-0 au 1-1. Est-ce que ça s’est vraiment fait naturellement, sans consigne de votre part pour essayer de garder le résultat ?
Oui. On avait bien débuté et Chelsea a joué plus haut, on a commis quelques erreurs techniques et il y a eu un décalage au milieu. Marco Verratti voulait être partout et nulle part, ça nous a totalement désorganisés. On a été beaucoup plus disciplinés dans ce secteur en deuxième période avec Thiago Motta devant la défense, Verratti à droite et Blaise Matuidi à gauche. On a remarqué qu’ils pressaient beaucoup Verratti et Thiago Motta, et je crois que c’est Matuidi qui leur a fait très mal. Mais il n’y a eu aucune consigne, on est redescendus parce qu’on n’avait plus le ballon. On était conscients que si on voulait gagner, c’était avec notre philosophie. Et c’est donc ça qui me plaît le plus dans ce match.
On dit souvent que la deuxième période est celle du coach. Quel a été votre discours à la mi-temps ?
J’ai senti l’équipe un peu abattue car Chelsea restait sur 30 bonnes dernières minutes. Mais je leur ai dit que notre première période n’était pas mauvaise, que les 15 premières minutes étaient bonnes, qu’on avait eu la chance de marquer mais qu’on avait concédé trop de choses. Et que si on ne rentrait pas avec un état d’esprit différent, ils allaient nous faire mal. C’est bien d’avoir pu rectifier le tir, c’est bien d’avoir pu le faire en jouant. Thiago Silva a réalisé une intervention capitale sur un contre, mais c’est quasiment la seule action dangereuse qui nous a mis à mal. Je suis très content de notre deuxième période, c’est là qu’on a fait la différence.
Jose Mourinho a dit que le but de Pastore était une blague…
C’est toujours rageant de prendre un but dans les dernières minutes. A 2-1, ce n’était pas un mauvais score pour eux en ayant marqué à l’extérieur… Mais on ne se fait pas d’illusion: à 3-1, on sait que ce sera difficile là-bas. Ce qui est important, en revanche, c’est que Chelsea sera obligé d’attaquer. On aura des contres, même si notre philosophie c’est d’avoir le ballon. Ce sera compliqué et excitant comme ce match, mais on s’est permis de pouvoir le jouer. C’est très bien, bravo aux joueurs.

PSG: Nouveau contrat pour Laurent Blanc dans la semaine ? Publié le 3 avril 2014 à 18h02

Nasser al-Khelaifi a bon espoir de faire prolonger Laurent Blanc cette semaine. "On joue mieux, rappelle le président du PSG jeudi sur RMC. J'ai un grand respect pour Ancelotti, mais Laurent Blanc a beaucoup fait pour qu'on change de style, de qualité. C'est un grand coach et je suis très fier de son travail. J'espère qu'il prolongera cette semaine." Et le Qatarien n'a pas tout à fait fini d'encenser son coach: "Il est très content, le club est très content et je suis très content. Il n'y a aucune raison qu'il ne reste pas et d'ailleurs je le confirme: il va rester au PSG."

PSG: La prolongation de Blanc en phase finale

Alors que le Paris Saint-Germain caracole en tête du classement de la Ligue 1 et a fait un premier pas vers les demi-finales de la Ligue des champions en s'imposant au match aller face à Chelsea (3-1), Laurent Blanc n'a toujours pas prolongé son contrat. C'est pourtant dans l'air du temps depuis l'automne dernier ! "Le Président" avait initialement paraphé un contrat de 2 ans mais son salaire était quasiment 10 fois moindre lors de la deuxième saison, les dirigeants s'étant ainsi ménagé une éventuelle porte de sortie. Cette fois, Nasser Al-Khelaïfi a confirmé sur RMC : "Oui, elle aura certainement lieu cette semaine. Il restera au PSG. On veut qu'il reste et il veut rester." Dans le même esprit, il a tempéré les propos de Cavani en déclarant très explicitement que l'attaquant uruguayen sera lui aussi au PSG la saison prochaine.

Blanc, rendez-vous après Chelsea
4/04 16h44 - Football, L1
Laurent Blanc a évoqué vendredi la possibilité de voir sa prolongation de contrat avec le Paris SG se concrétiser après la demi-finale retour de Ligue des champions contre Chelsea qui aura lieu mardi. «Je n'ai pas prolongé, les discussions, les négociations sont mal placées, il y a des choses plus importantes à penser. Après le match à Chelsea, ça me paraît une date beaucoup plus propice à des discussions voire à une signature», a résumé l'entraîneur parisien à la veille du match contre Reims (32e journée de Ligue 1).

Blanc : «On va être champion»
Après la victoire acquise face à Reims ce samedi (3-0), Laurent Blanc estimait que son équipe a fait un grand pas vers le titre. L'entraîneur du PSG savoure «une victoire collective, qui montre que toute l'équipe est concernée par le Championnat».

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«Laurent Blanc, on vous imagine satisfait du résultat, qui vous assure de jouer la Ligue des champions la saison prochaine et vous rapproche du titre...
Comme tous les matches placés avant la Ligue des champions, celui-ci, avant d'aller à Chelsea (mardi, ndlr) n'était pas facile à préparer. Ce n'est jamais facile d'avoir le bon état d'esprit. Mais par moment, on a réussi à oublier ce match contre Chelsea en jouant bien. Le but c'est effectivement d'essayer d'engranger le maximum de points, afin qu'à un certain moment nos concurrents ne puissent plus nous rattraper. On va être champion, mais on ne l'est pas encore, on ne peut pas le programmer.



«Lucas de temps en temps il se réveille, il fait des actions de folie, puis il s'éteint et hop il repart» Votre équipe a été fortement remaniée mais a fourni une solide prestation. Y a-t-il des joueurs qui ont montré qu'ils pouvaient postuler mardi ?
A la mi-temps je n'étais pas si satisfait du match. J'ai été joueur, il n'y a pas si longtemps, je sais ce que c'est. Il y a des joueurs qui ont brûlé de l'énergie mercredi contre Chelsea et qui étaient dans les tribunes aujourd'hui. Toi tu es là contre Reims, il fait un beau soleil, tu as plus envie de faire les magasins sur les Champs-Elysées... Mais malgré ça, il y a eu des buts, des occasions, une victoire 3-0. C'est une victoire collective, qui montre que toute l'équipe est concernée par le championnat. C'est bien. Le retour de Van der Wiel, que je n'avais pas forcément prévu encore hier (vendredi, ndlr) m'offre une concurrence à droite avec Jallet et même Marquinhos que j'ai esssayé aujourd'hui en fin de match. Cela dit, j'ai déjà en tête une certaine composition d'équipe, il faut maintenant voir les comment les gars auront récupéré.



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Cavani a marqué, Lucas a brillé. De bon augure avant mardi ?
C'est toujours important de marquer pour un buteur, c'est bien. Ça aurait été préférable qu'il en marque un autre, mais il retrouve peu à peu ses sensations, je ne m'inquiète pas pour lui. Il a toujours marqué des buts, il va encore en marquer des buts. Lucas de temps en temps il se réveille, il fait des actions de folie, puis il s'éteint et hop il repart. Il faut qu'il progresse plus, qu'il soit plus constant dans ses performances car il a du feu dans les jambes. Il faut qu'il apprenne à bien se déplacer, ça demande du travail. J'attends qu'il fasse ces actions de folie plus souvent, mais aussi, dans son replacement, on doit pouvoir le trouver plus souvent. De temps en temps il est absent, il doit gommer ça.»

Blanc : «Le PSG gagnera cette compétition»

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Pour Laurent Blanc, c’est une certitude, le Paris-SG remportera un jour la Ligue des champions : «Le PSG gagnera cette compétition. Quand ? Il est impossible de le dire.» L’entraîneur parisien sait que cela peut prendre du temps et que parfois de gros moyens ne suffisent pas. «L’ambition réelle est de s’adjuger la C1 le plus vite possible mais ça peut prendre du temps, a-t-il ajouté ce lundi à la veille de défier Chelsea en quarts de finale retour de la Ligue des champions. C’est un trophée très difficile à conquérir mais ils se donnent les moyens de la gagner un jour. En Angleterre, certains clubs comme Chelsea ont mis du temps.» Les Blues, victorieux de l’édition 2012, ont mis dix ans à triompher après l’arrivée de l’oligarque russe Roman Abramovich.



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Les propriétaires du PSG, venus du Qatar avec les poches pleines, ont claironné dès leur arrivée à Paris que la C1 était leur plus grande ambition. «Les objectifs sont très élevés et c’est normal, pense Blanc. Ils sont arrivés avec de grandes ambitions. Sur le plan national, ils veulent tout gagner. C’est logique au vu de l’investissement financier. Et en Europe, l’objectif c’est est la Ligue des champions. Là, on a la possibilité d’aller plus loin que les quarts.» La saison dernière, le club de la capitale avait été sorti en quarts par le FC Barcelone (2-2, 1-1).

article de octobre 2013
Blanc et bleu à la fois...
L'entraîneur du Paris Saint-Germain est lié à l'OM par une longue histoire. Et pas uniquement parce qu'il a porté ses couleurs il y a une quinzaine d'années...

   


Il a suffi d'assister aux échanges entre supporters marseillais et parisiens sur les réseaux sociaux lors de la nomination de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain pour comprendre la trace laissée par l'ancien défenseur à l'OM. Même s'il n'en a porté les couleurs que deux ans, le club marseillais a presque été un fil rouge dans la carrière de Blanc. Sur le terrain, en dehors, pendant ou après sa carrière de joueur, l'OM n'a jamais été loin de lui.
 
L'homme des penaltys décisifs
Cévenol de naissance, formé à Montpellier, Laurent Blanc est un sudiste pur jus. Après s'être révélé au plus haut niveau, il a plusieurs fois intéressé l'OM de Bernard Tapie. En 1992 d'abord, alors qu'il souhaitait quitter Naples mais surtout en 1993 quand "Nanard" le voyait diriger la défense des champions d'Europe en titre. "Je serai marseillais sauf cataclysme", déclarait Blanc dans la presse en mai 93. Il lui faudra attendre quatre ans pour le devenir. Avant d'être repêché en 1997 par l'OM au FC Barcelone, il passe par Saint-Etienne (1993-95) où il est dirigé par un certain Elie Baup mais aussi Auxerre où il décroche son seul titre de champion de France (1996).
 
A l'OM, Laurent Blanc passe deux saisons merveilleuses. Il dispute 79 matchs et inscrit 17 buts dont quelques-uns mémorables. Spécialistes des penaltys, il marque ceux de la victoire lors du mythique 5-4 contre Montpellier puis à Bologne en demi-finale retour. C'est lui aussi qui transforme au Parc des princes la sentence suite au fameux croc-en-jambe de Ravanelli. A l'OM, il n'aura manqué que les titres à Laurent Blanc.
 
Un départ incompris en 1999
En finale de la coupe de l'UEFA 1999 contre Parme, il plombe l'OM sur une passe en retrait mal ajustée qui offre le premier but aux Italiens. Quelques jours plus tard, il échoue d'un fil dans la conquête du titre de champion de France que remporte le Bordeaux d'Elie Baup. Mais ce sont surtout les conditions de son départ qui restent comme une tache indélébile dans son aventure olympienne. Alors qu'il pense terminer sa carrière à l'OM, celui qu'on surnomme désormais "Le Président" (pas forcément en raison de son charisme d'ailleurs...) découvre que ses dirigeants ont trouvé un accord pour le céder à l'Inter Milan pour 18 millions de francs (2,7 millions d'euros). Se sentant trahi par Rolland Courbis, il s'envole pour l'Italie où sa carrière prend un nouvel élan à 33 ans. Le coach, qui ne l'a pas retenu, regrette encore ce choix sans lequel son expérience à la tête de l'OM se serait sans doute étirée quelques mois de plus.
 
Laurent Blanc a laissé l'image d'un immense joueur et d'une grande personnalité. Il n'a jamais coupé le lien avec le club marseillais dont il était le capitaine au moment du sacre de l'équipe de France en 1998. Il faisait d'ailleurs partie des joueurs défilant sur le Vieux Port en compagnie de Christophe Dugarry, Robert Pirès, Didier Deschamps et Zinedine Zidane.
 
Le rendez-vous manqué de 2004
Une fois sa carrière achevée, quatre ans après son départ de l'OM, Laurent Blanc a eu l'occasion de revenir. En 2004, la direction du club songe à lui pour prendre en main l'équipe. Mais les discussions n'aboutissent pas. "Blanc n’avait pas le niveau pour entraîner l’OM" expliquera Bouchet plus tard qui préféra prolonger le bail de José Anigo que Blanc souhaitait conserver... comme adjoint. "Le Président" se voyait en manager à l'anglaise. Finalement, Bouchet, qui craignait son aura, coupa net pour nommer son ami d'alors Pape Diouf manager général. Encore maintenant, les deux hommes se déchirent sur la vérité.
 
C'est Bordeaux en 2007 qui lui offre sa chance. Deux ans plus tard, son chemin croise encore celui de l'OM lors d'un mano a mano épique qu'il remporte pour décrocher le titre de champion de France aux dépens de la bande à Gerets. L'année suivante, celle à Deschamps le dépouille en y ajoutant une coupe de la Ligue arrachée en finale contre lui.
 
Le clan des Marseillais chez les Bleus
Dans la foulée, Laurent Blanc prend en main l'équipe de France. Là aussi, l'OM n'est jamais bien loin. Pour bâtir son staff, il embarque avec lui Alain Soultanian un kiné connu à Marseille mais aussi Stéphane Saliu l'ex-intendant de l'OM qu'il nomme coordinateur sportif des Bleus !
Si Laurent Blanc a eu autant de mal à se faire accepter par une frange des supporters du PSG c'est en partie à cause de ce parcours. Blanc n'est pas un joueur emblématique de l'OM comme peuvent l'être Papin, Drogba ou son (ex ?) ami Deschamps. Mais son côté méridional le dessert. Malgré la tendresse particulière qu'il ressent pour l'OM, à l'occasion de son premier clasico comme entraîneur, Laurent Blanc ne fera aucun sentiment. Pas le genre du bonhomme...

PSG-Blanc: "Dur à avaler"

Laurent Blanc a réagi à chaud mardi soir sur Infosport après la défaite subie à Chelsea (2-0), qui élimine le PSG en quarts de finale de la Ligue des champions. "Il y a beaucoup de déception. On pensait être sur le bon chemin à cinq minutes de la fin, mais on a beaucoup subi en seconde période. La déception est grande. Le premier but fait très mal sur une touche certainement évitable. On est passé près, mais il nous a manqué quelque chose. Il faut en être conscient et continuer à travailler", a réagi l'entraîneur parisien. "On a bien attaqué, sur les vingt-cinq premières minutes on a été guère mis en danger à part sur coups de pied arrêtés, analyse le "Président". Ils ont été très bon, il faut le reconnaitre. On a été un peu dangereux en contres. On pensait pouvoir se qualifier en perdant 1-0. Je suis déçu comme le groupe est déçu. C'est difficile à avaler. Il faut bien finir la saison." Le PSG se déplace à Lyon dimanche lors de la 33e journée de Ligue 1.

Gillot : «Blanc ? Arrêter le délire»
10/04 15h35 - Football, L1
En conférence de presse ce jeudi, Francis Gillot, l'entraîneur de Bordeaux a volé au secours de Laurent Blanc, critiqué après l'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions : «A 5 minutes près, Paris est la meilleure équipe du monde et Blanc le meilleur entraineur du monde. Et à cinq minutes, c’est Mourinho le grand entraineur parce qu’il est venu chuchoter des trucs dans l’oreille… C’est incroyable, il faut arrêter le délire, c’est n’importe quoi. L’absence d’Ibra, au niveau mental et physique, c’est quand même un mec capable de marquer à 40-45 mètres… Quand on ne met pas sa meilleure équipe, on est en danger. Pour le Real, le Bayren ou Paris, c’est comme ça

PSG-L. Blanc: "Absolument faire le doublé"

Laurent Blanc a conversé avec des supporters jeudi au camp des Loges: "On va finir par la gagner cette Ligue des champions, et j'espère le plus vite possible", a-t-il lâché selon Le Parisien. L'entraîneur s'est aussi adressé à ses joueurs lors de l'entraînement: "Nous n'allons pas tout remettre en question parce que nous sommes éliminés. Il faut regarder devant nous. En fin de saison, nous ne serons jugés que sur les résultats et sur les titres que nous aurons remportés. Il faut donc absolument faire le doublé championnat-Coupe de la Ligue." Sorti mardi de la C1 par Chelsea (victoire 3-1 à l'aller à domicile, défaite 2-0 au retour à Londres), Paris affronte Lyon la semaine prochaine en finale de Coupe de la Ligue.