OGC NICE // LIGUE 1

JUDAS a écrit:Ben saada ex sc Bastia
Ducourtioux ex sc Bastia

Si l'on faisait la liste des joueurs qui se sont relancés ou qui sont passés par sc Bastia on aurait encore plus de mal a comprendre pourquoi aujourd'hui le club est dans une merde noire

tu disais que ben saada n'est pas terrible...........
d'ailleurs il est plutot remplacant à nice

Les Niçois se sont révoltés

Paru aujourd'hui, dimanche 4 octobre 2009 à 11:18
Un Gym aux deux visages. Fermé. Sans inspiration. Hésitant et doutant sur chaque ballon. Mené au score, 2 à 0, et perdu sur le terrain. Un public désabusé, déversant sa colère contre Gilbert Stellardo.



Et puis il y a eu cette 63e minute. Trois changements et un Gym cohérent. Conquérant. Volontaire et solidaire. Emportant tout sur son passage. Un Ray clamant son bonheur. Hurlant cette communion enfin retrouvée avec ces Aiglons au grand cœur.
Bamogo, Ben Saada et Mouloungui. Trois noms, trois buts et trois points précieux...
Avec le point glané dans le Nord la semaine dernière, la sérénité semblait revenue dans le camp niçois. Mais, davantage que l’aspect tactique, c’est surtout l’envie et la présence dans les duels des Aiglons qui ressortaient après un quart d’heure de jeu dominé par les rouge et noir.
Ce sont eux, d’ailleurs, qui se créaient la meilleure opportunité après un échange Mounier-Rémy. Ce dernier lançait idéalement Faé dans l’axe. Hélas, il trouvait Ndy Assembé sur sa route (8e).
Si l’assurance transpirait des milieux et des attaquants azuréens, les défenseurs paraissaient toujours hantés par le doute.
La preuve, la mésentente entre Cid et Apam profitait à Audel, lancé dans la surface. Ospina s’interposait et l’attaquant valenciennois s’écroulait. Le jugement de M.Buquet était sans appel : il infligeait un carton jaune à Audel pour simulation.
Et l’homme en jaune allait encore jouer un rôle déterminant. Sur un coup franc tiré par Mater, Sanchez Moreno remettait de la tête mais la main de Poté s’interposait. M. Buquet indiquait le point de penalty. Samassa, tout juste entré en jeu, ne tremblait pas (41e).
Le Gym rentrait une nouvelle fois aux vestiaires mené au score...
Mais le pire scénario s’écrivait dans la grisaille de cette triste soirée. Ben Khalfallah s’échappait côté gauche. Son centre en retrait était dévié du bout du soulier par Mabiala. Mais Sanchez, seul au point de penalty, crucifiait l’infortuné Ospina (51e).
Coaching gagnant !
Nice faisait la moue. Avant de retrouver un petit sourire... Ollé-Nicolle procédait à trois changements. Mouloungui, Bamogo et Ben Saada apportaient de l’enthousiasme dès leur entrée. Mouloungui faisait “ son numéro ” côté droit avant d’adresser un centre parfait remis de la tête par Apam. Ben Saada, du gauche, trompait le portier visiteur (68e).
Et ce n’était pas fini : le Ray allait exploser. Cohade expulsé, Ben Saada déposait la balle sur le crâne rageur d’Echouafni qui, en bon capitaine, remettait le navire à flots (72e). Ce n’était pas encore la fin de cette révolte niçoise qui emportait tout sur son passage ! Ben Saada, encore et toujours, tapait un coup franc de la droite. Samassa, plus haut que tout le monde, expédiait le ballon... dans son propre but (77e).
9443 poitrines qui respiraient fort dans les gradins et autant de cœurs conquis par ces Aiglons au courage remarquable !
Prochain rendez-vous dans quinze jours à Lorient...

aladin a écrit:

JUDAS a écrit:Ben saada ex sc Bastia
Ducourtioux ex sc Bastia

Si l'on faisait la liste des joueurs qui se sont relancés ou qui sont passés par sc Bastia on aurait encore plus de mal a comprendre pourquoi aujourd'hui le club est dans une merde noire

tu disais que ben saada n'est pas terrible...........
d'ailleurs il est plutot remplacant à nice

C'est bien ce que j'ai dis
mais actuellement si il était a Bastia , il serait surement meilleur que l'autre qui ne s'arrache pas

c'est clair
mais pour salim celui qui s'arrache pas
je cerne pas comment la cellule de recrutement de l'om a pu l'engager

c'est une enigme pour moi
car meme en L2 il ne fait rien

bienvenou a écrit:c'est clair
mais pour salim celui qui s'arrache pas
je cerne pas comment la cellule de recrutement de l'om a pu l'engager

c'est une enigme pour moi
car meme en L2 il ne fait rien

J'ai peut etre une explication
Ben !!! Quand les recruteurs Marseillais écoutaient les matchs de Strasbourg a la radio avec le commentateur qui s'écriait

Salim arrache ,Salim Arrache
Ils ont du se dire "Oh putain con , Salim qu'est ce qu'il arrache Faut appeler Dreyfus con
Vlan !!! Salim a Marseille sa mère

2 ans plus tard , Anziani a la recherche d'un meneur de heu !!!! entend du coté du Vélodrome , les supporters Marseillais qui chantent tout le long du match : Oh putain con Salim Arrache ,Salim Arrache .....

Sans réfléchir il prend son portable est appelle le directeur sportatif du sc Bastia , une buse nommait Pieri et lui dit :
Aio !!!Bébert tu entends ,ces cons de marseillais qui chantent le nom de Salim , écoute ....écoute
Appelle vite son agent ,je ne comprends pas pourquoi mais il est transférable Ils sont cons ces marseillais
Quoi Bébert ......C'est bon Salim est a nous .........qu'est ce qu'ils sont cons ces Marseillais , aller Bébert a demain , convoque Corse matin , les supporters du sporting vont être scotcher , Salim a Bastia , cette saison ils vont la fermée leurs grandes gueules , ces cons
Et au moment de raccorcher , Anziani entend 60.000 Marseillais qui reprennent en coeur " Oh putain con salim arrache toi ....de la et merci Bastia con
Comme quoi comme disait l'infâme " pris qui croyais prendre ......en levrette

JUDAS on croirait jean de la fontaine
version 2000...

mais ca ne resoud pas vos problemes d'inefficacité offensive
LOIN DE LA ...
alors salim son 1 er but avec bastia ... on l'attend qd meme
pour me faire clouer le bec


conséquence le fromage restera bien calé

Comme c'est parti ton fromage va devenir un fossile

Mounier accroché par Bisevac


Première grosse occasion pour Emerse Faé, du gauche


Olivier Echouafni, serré de près par Ben Khalfallah (

TRES BELLES PHOTOS...


Nice multiplie les opportunités sur coups de pieds arrêtés, sans succès


Siaka Tiéné et Mickaël Poté



Bamogo sonne la révolte dès son entrée en jeu
HABIB FIDELE AU MAILLOT NISSART

Le nom de Rolland Courbis circule du côté de Nice. L'ancien entraîneur de Marseille et de Montpellier, actuellement écroué dans le cadre de sa condamnation dans le cadre de l'affaire des transferts suspects à l'OM, a en effet été contacté par l'OGC pour conseiller les administrateurs du club en matière sportive. «Rolland Courbis serait d'accord. Nous le savons. Mais ce sera difficile de le faire sortir», a déclaré ce lundi Marcel Governatori, un des deux principaux actionnaires, qui a fait état de contact avec l'avocat du coach.

PAS MAL

Les Niçois l'avaient répété à l'envi tout au long de la semaine. Après le succès face à Valenciennes, il y a quinze jours, la sérénité était de retour sur la Côte d'Azur.


Pourtant, hier à Lorient, c'est l'inquiétude, la peur du vide et cette zone rouge dans laquelle ils sont désormais plus que jamais empêtrés qui ont repointé le bout de leur nez.

Car, plus que le score en lui-même, c'est la manière qui a laissé à désirer. Sur cette prestation bretonne, les rouge et noir peuvent craindre les pires soucis quant à la suite du championnat.

Aucun mouvement, une seule occasion, pas de jeu, une défense à l'agonie, le constat est plus qu'alarmant.

Et encore, sans le manque de réalisme des locaux, les Azuréens auraient pu payer une addition bien plus lourde. Vahirua, le premier à s'extirper des mailles niçoises, manquait le cadre dès la 2e minute. Huit minutes plus tard, Gameiro, sur corner, trompait Ospina... mais Hellebuyck sauvait sur sa ligne. Nice avait le tournis.

Gameiro - Vahirua - Amalfitano : le trio donnait mal au crâne des défenseurs rouge et noir encore dépassés à la 11e minute, mais l'ancien Niçois ne pouvait sortir la pagaie. Enfin, Ospina, d'une main ferme, détournait la tentative de Gameiro, qui avait tout le temps de contrôler de la poitrine avant de frapper de ''l'exter'' du droit (33e).

Mvuemba brise l'espoir

On se disait que ce serait un petit miracle si les Niçois, simplement dangereux sur une frappe excentrée de Rémy, rejoignaient les vestiaires sur un 0-0.

Mais Lourdes étant loin de Lorient, Gameiro, de la gauche, donnait en retrait pour Vahirua. Le Tahitien s'effaçait au profit de Mvuemba, dont la frappe se nichait dans le coin gauche du but d'Ospina (39e).

Après le repos, les Aiglons, transparents jusque-là, allaient-ils battre enfin des ailes ? Vahirua brisait rapidement leur envol sur une faute de main coupable d'Ospina sur un premier essai de Gameiro (48e).

Certes, du côté du banc niçois, on croyait que le renversement de situation de Valenciennes était encore possible lorsque Rémy, d'un coup franc ciblé à l'entrée de la surface d'Audard, réduisait le score (61e) et était à quelques centimètres d'égaliser sur une reprise juste au-dessus suite à un centre en retrait de Mabiala (63e), mais Lorient reprenait sa marche en avant.

Lorient sale l'addition

Ospina sauvait deux fois en écartant une reprise bien placée de... Paisley (72e) et en sortant dans les pieds de Gameiro (75e), mais le portier colombien s'inclinait après une action collective partie d'Amalfitano, relayée par Gameiro et conclue par Diarra (77e).

Les Bretons ajoutaient même un dernier but par ce même Gameiro, lancé par Monterrubio (90e).

4-1, si l'addition est salée, elle reflète hélas la pâle prestation niçoise, qui a vraiment de quoi inquiéter...

D'autant que Lyon se présente samedi au Ray.

Et si les Aiglons reproduisent de telles partitions, ils ne multiplieront que les fausses notes.

Pour entendre, en fin de saison, un requiem

OUI MAIS LE REVEIL RISQUE D ETRE BRUTAL...POUR LUI
OLE NICOLE ADIOS

Nice battu par Lorient 1-4
Ollé-Nicolle : « Il faut se réveiller ! »
Paru aujourd'hui, mardi 20 octobre 2009




Le coach a pointé du doigt le manque d'engagement de ses joueurs à Lorient.Didier Ollé-Nicolle n'est pas content. Le coach niçois est dépité par le jeu pratiqué à Lorient, par ses joueurs qui restent englués dans le fond du classement de L1, à la 19e place. Battue 4-1 dimanche dans le Morbihan, c'est toute l'équipe qui a péché, si ce n'est Loïc Rémy, auteur d'un but superbe mais anecdotique face aux quatre pions encaissés. Et la rencontre face au leader lyonnais se profile, samedi soir au Ray...


Coach, quel bilan tirez-vous de ce match à Lorient ?

Le constat est simple. Il y a des moments où ce n'est pas la peine de trop en dire.

Je vais garder ça pour mes joueurs demain matin (lire aujourd'hui). A chaud, après le match, je n'ai rien voulu leur dire. C'est une belle leçon d'humilité. Je suis déçu de l'état d'esprit. On peut être battus les armes à la main, mais là nous étions résignés.

Pourquoi les Aiglons sont-ils retombés dans leur médiocrité après deux bons résultats à Lille (1-1) et face à Valenciennes (3-2) ?

Nous avons été battus par une jeune équipe de Lorient pleine d'envie. On a senti beaucoup d'humilité et d'état d'esprit chez des Lorientais disponibles face à des Niçois apathiques. Les Bretons ont couru beaucoup plus que les Niçois. Cela leur a suffi pour battre une équipe qui s'est contentée de rester en place. Et en face il y avait de très bons joueurs, tels Mvuemba ou Vahirua et Gameiro qui jouaient dans les interlignes, l'un pour l'autre.

En seconde mi-temps, après le but de Rémy, à 2-1, on pouvait espérer voir le miracle de Valenciennes se reproduire ?

Il y avait beaucoup trop de fébrilité derrière. Ils avaient plus envie que nous. Nous avons été trop tendres.

De plus, l'impact du milieu de terrain n'était pas satisfaisant.

En défense, Apam et Diakité absents, Coulibaly revenait après six mois de blessure, Cid et Mabiala étaient blessés depuis quinze jours et Paisley depuis un mois, cela fait beaucoup ?

C'est criant qu'il nous manque un ou deux garçons qui doivent avoir de l'influence dans la dynamique et la synergie au niveau défensif. Mais ce n'est pas facile à trouver.

Et vous ne l'avez pas trouvé ?

Non.

« On peut battre Lyon »

Le carton rouge de Faé ?

J'ai réagi à chaud, mais je n'ai pas assisté à l'incident. Pourtant, les joueurs étaient prévenus qu'il ne fallait pas discuter les décisions de l'arbitre (lire ci-dessous).

Loïc Rémy, une satisfaction ?

Loïc Rémy est l'arbre qui cache la forêt. Il est capable de faire plus et mieux. Mentalement, ce n'est pas facile pour lui. Il réagit beaucoup mieux depuis 3-4 matches. Il avait tendance

à baisser la tête dès qu'on prenait un but. Maintenant, il est opiniâtre et peut faire peser la menace sur l'adversaire.

Samedi, le leader lyonnais arrive au Ray...

Aujourd'hui, nous devons faire preuve de beaucoup plus d'humilité et de mouvements à l'image de

ce que nous ont montré les Lorientais. Les Lyonnais, on connaît leur force collective et individuelle. Sochaux a gagné à Lyon, mais ils avaient décidé de faire un résultat et je reste persuadé qu'on peut le faire. Il faut que tout le monde se réveille. Autant Lille et Valenciennes m'ont donné l'envie de continuer dans

la confiance, autant maintenant on va passer

à autre chose.

C'est-à-dire ?

Si dans les deux jours qui viennent, les joueurs ne sont pas investis à 200 %, il y aura des changements très sensibles pour le match

de samedi. Même si notre effectif n'est pas pléthorique.

Ecrasé (1-4) à Nice, une semaine après sa défaite à domicile face à Sochaux (0-2), Lyon paie au prix fort son exploit contre Liverpool en Ligue des champions puisqu'au delà des quatre buts encaissés, il cède son fauteuil de leader à Bordeaux.

La deuxième victoire d'un club français à Anfield Road (2-1), acquise mardi par l'OL, lui aura donc « coûté » six points en Championnat. Déjà battus par Sochaux le week-end dernier (0-2), alors que ce choc européen trottait déjà à coup sûr dans les têtes, les Gones ont cette fois été piégés par un OGC Nice surmotivé à l'idée de faire coup double : venir au bout d'une équipe lyonnaise qu'il n'avait jamais battu lors des 17 dernières rencontres, tout en sortant de la zone rouge.

L'OL assommé par ses anciens
A Gerland le week-end passé, les hommes de Claude Puel semblaient soucieux de ne pas se blesser pour ne pas manquer le déplacement à Anfield : au stade du Ray, ils ont tout simplement manqué de grinta face à des Aiglons revanchards. Notamment les anciens de la maison lyonnaise, qui n'ont eu aucun remords à l'idée de faire mal à leur ancienne crémerie. Loïc Rémy, que l'oL a longtemps cherché à faire revenir à l'intersaison, a été passeur décisif sur le premier but de Bagayoko (tête surpuissante à la 17e), a poussé Cissokho a marqué contre son camp sur le deuxième (39e), et a inscrit le quatrième but (74e), bien aidé par une défense lyonnaise pour le moins hésitante. Sachant que le troisième but (68e) a été marqué par Hellebuyck (formé à l'OL) sur une passe d'Anthony Mounier (transféré cet été), les dirigeants lyonnais ont dû se poser quelques questions.

Rémy Vercoutre aussi. Le remplaçant d'Hugo Lloris, blessé à Nice, a vécu une soirée cauchemardesque que le but d'Ederson en fin de match (82e) n'a sans doute pas adouci. Le portier lyonnais estimait d'ailleurs, en regagnant le vestiaire, que son équipe était « passée à côté de son entame de match et que ça lui avait coûté cher.» Très cher même, puisque Bordeaux, vainqueur (3-0) face au Mans, lui a même repris son fauteuil de leader. Une soirée à oublier.

v CA VA MIEUX POUR LES NISSARTS


Dimanche 1er Novembre 2009 17h - Nice - (Stade municipal du Ray)
Spectateurs: 8993
Arbitre: M.BRE Stéphane
Nice-Le Mans 1 - 0
(mt : 1-0)
Buts NICE
I.Gacé (40e)


Didier Ollé-Nicolle
a fait preuve de beaucoup d'honnêteté après le succès de son équipe contre Le Mans (1-0). L'entraîneur de Nice reconnaît que cette deuxième victoire consécutive a été «très laborieuse». «Ce n'est certainement pas le match que l'on méritait le plus de gagner».

«D'entrée, on a vu qu'on n'était pas dans un grand jour, au plan du rythme et de la technique, a-t-il expliqué. Face à une équipe mancelle bien regroupée, cela nous a imposé de recommencer sans cesse les actions de derrière. On savait que notre adversaire aurait du monde et de la taille dans l'axe et qu'il nous faudrait passer par les côtés. On n'a pas pu le faire faute de gaz. C'est une victoire laborieuse mais très importante. Elle va apporter du ciment au groupe. Mais on ne peut pas se satisfaire de la manière».

Larrys Mabiala. Né à Montfermeil le 8 octobre 1987. Rentré au centre de préformation du PSG à l'âge de 14 ans, après un stage de détection. Son premier match en CFA à 16 ans. Un titre de champion de France des moins de 18 ans. Son premier match en pro à 19 ans... Son premier but sous les couleurs du PSG, au Parc, le 22 mars 2009 contre Toulouse.


Larrys Mabiala : plus parisien que lui, ça n'existe pas ! Si le défenseur du Gym a coché 1 case dans le calendrier, c'est forcément celle-ci : 7 novembre 2009, PSG-Nice.

Il n'en fait pas mystère. « Le Parc reste pour moi le plus beau stade de football en France. Tout gamin, j'y ai vu mes tous premiers matches, au bras de mon papa. Y revenir avec l'OGCCN, c'est très fort ».

Il lui faudra rester bien concentré. « Faire bien le métier », du haut de ses 22 ans. Car ils seront tous là, samedi : sa famille, ses amis (« mon cercle vital », comme il dit), et tous ses copains du centre de formation. « L'époque insouciante des rendez-vous à Chatelet, du basket sur les play-grounds, des sorties sur les Champs». Il égrenne les noms, «son équipe de potes» : Loris Arnaud, Granddi Ngoyi, Younousse Sankharé, Mamadou Sakho, Clément Chantôme... Autant de joueurs de l'effectif du PSG qui, hormis Sakho, doivent se contenter de miettes au niveau du temps de jeu. Car c'est pour cela qu'il est venu à Nice, Larrys, avec son naturel réfléchi : jouer, et s'affirmer.

10 fois titulaires sur onze matches en rouge et noir, Mabiala a gagné la première partie de son pari. Didier Ollé-Nicolle lui a toujours accordé sa confiance. Même quand c'était très dur. Même quand Nice encaissait beaucoup trop de buts...

« A un moment, c'est devenu une question de fierté personnelle. Avant Lyon, plus personne ne croyait en nous. Sauf nous ».

Et Mabiala a été excellent contre l'OL. Solide face au Mans. A l'image de toute une équipe : ce Nice qui a monté sa garde et qui aujourd'hui peut voir plus loin. Au point d'embêter chez lui le Paris vainqueur 4-1 à Sochaux ? On avance l'idée de prendre un point... « Ce serait bien, mais je pense que l'on peut faire mieux». Génération Larrys Mabiala : de celle qui préfère laisser la somme des complexes aux vestiaires. « Si le Parc se met à siffler, il y aura moyen de gagner ».

Victime d'une lésion au quadriceps droit dimanche dernier face au Mans (1-0), Julien Sablé sera indisponible durant les trois prochaines semaines. Pour le déplacement à Paris ce samedi (19h00), le milieu de vingt-neuf ans est remplacé par Mahamane Traoré remis de sa blessure à une cuisse. En revanche, Poté (fracture d'un tibia) et Faé (suspendu) seront absents.

Le groupe niçois : Letizi, Ospina - Apam, Cantareil, Coulibaly, Diakité, Gace, Mabiala, Paisley - Ben Saada, Echouafni, Hellebuyck, Quansah, Traoré - Bagayoko, Bamogo, Mouloungui, Mounier, Rémy

equipes probables à 19 h
Paris-SG - Nice (arbitre: Antony Gautier)
Paris-SG: Coupet - Cearà, S. Traoré, Sakho, Armand - Makelele, Clément - Giuly (ou Jallet), Sessegnon, Luyindula - Erding
Nice: Ospina - Mabiala, Apam, Paisley, Gace - K. Coulibaly, D. Diakité (ou Echouafni) - L. Rémy, Hellebuyck, Mounier - Bagayoko

Didier Ollé-Nicole (entraîneur de Nice): «Sur l'ensemble du match, la victoire est méritée. On a lâché prise à 15-20 minutes de la fin et Paris a été dangereux, mais autrement, dans le jeu, les Parisiens ne se sont pas créé beaucoup d'occasions. Le plan de jeu a été respecté à la lettre. On s'est vite projeté vers l'avant. En première période, on a eu la plus belle occasion, en deuxième, il y a le un contre un de Mounier. C'est nous qui avons été dangereux les premiers. L'objectif était de museler les joueurs influents du PSG. On l'a bien fait avec Erding, et on avait un marquage individuel sur Sessegnon. En parvenant à beaucoup écarter le jeu par Mounier et Rémy, nous avons posé des problèmes à l'arrière-garde. Depuis 5-6 matches, l'équipe a appris à travailler ensemble et s'est remise sur les bons rails. J'ai des joueurs jeunes et évolutifs qui prennent confiance. Ce qui fait la différence, c'est notre montée en puissance et la qualité de nos joueurs. Tout le monde commence à prendre du plaisir».

Grégory Paisley (défenseur de Nice): «C'est le match idéal quand on joue à l'extérieur, qui plus est au Parc des Princes. On a eu un peu de chance avec le poteau et les deux barres, mais sur l'état d'esprit, il n'y a rien à redire. Depuis plusieurs semaines, on joue vraiment en bloc. Il y a plus de cohérence dans ce qu'on fait. Si on fait bien le boulot collectivement, on sait qu'on a deux-trois individualités capables de faire basculer le match à tout moment. C'est encore ce qui s'est passé ce soir. Paris a joué par intermittence, mais quand cette équipe pousse, elle pousse pour de bon. Ce soir, ça s'est joué sur des détails, comme souvent. C'est vrai que le PSG s'offre un passage délicat. On va répéter les mêmes choses: j'espère que Paris, qui reste sur deux nuls et une défaite à domicile, évitera le syndrome du Parc».

Loïc Rémy (attaquant et auteur du but de la victoire de Nice): «On réussit un très beau coup contre une équipe qui avait à coeur de remporter le match. On était prévenu est on s'est attaché à bien défendre. Les trois points nous font énormément de bien».