OGC NICE // LIGUE 1

Peut-être pas qui sait... D'ailleurs Rennes va prendre un gros attaquant pour remplacer le départ du grand GYAN, on parle de Demba BA (sénégalais, Hoffenheim), Lassina TRAORE (ivoirien, Cluj), Dame N'DOYE (sénégalais, Copenhague) voire Denni AVDIC (suédois malgré des origines bosniaques, IF Elfsborg).

il avait MOUSSA SOW sous la main qd meme
c'est inimaginable de ne psas le voir perfrormant

Et oué... Le Sénégal va avoir une sale attaque pour la prochaine CAN, NIANG-SOW-DIA ça déménage !

oui esperons qu'ils aient un entraineur a la hauteur

Oui ! Moi je supporte la Côte d'Ivoire mais je suivrais attentivement aussi le Sénégal !

Transferts - Nice perd Poté mais prend Bellion




David Bellion a déjà évolué à Nice pendant 18 mois. (EQ)
Ça bouge à Nice ! En manque de temps de jeu à Bordeaux (38 minutes en L1 cette saison), David Bellion va être prêté aux Aiglons jusqu'à la fin de la saison. L'opération sera finalisée dès l'ouverture du marché des transferts mais les trois parties sont tombées d'accord. C'est un retour aux sources pour le joueur, qui avait rejoint Bordeaux en 2007 en provenance de... Nice (2005-07, 12 buts en 45 matches de L1).De son côté, l'attaquant international béninois Mickaël Poté (26 ans) a été prêté jusqu'à la fin de saison au club du Mans (L2). Peu utilisé cette saison par Nice, avec qui il a un bail jusqu'en juin 2012, Poté va tenter de se relancer avec l'un des prétendants à la montée en L1.


BELLION A NICE
EN 18 MOIS IL A JOUE SUR 45 MATCHS ET A MARQUE 12 BUTS SOIT UN RATION DE 0,267
soit un but tous les 4 matchs ca va encore


Age 28 ans Né le 27 novembre 1982 à Sèvres Taille 1m81 Poids 72 kg
Poste Attaquant Club Bordeaux
Ligue 1 2010-2011
Matchs 2 Remplaçant 2 Minutes jouées 38

Palmares
Titres Vainqueur du Trophée des champions en 2008 (Bordeaux)
Champion de France en 2009 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2009 (Bordeaux)
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2006 (Nice)
1er Match en D1 Nantes - Nice : 0-0 le 14/01/2006

Saison Club Pays Div. Championnat Europe
Matchs Buts Matchs Buts
00-01 Cannes B CFA2 - -
01-02 Sunderland 1 8 0
02-03 Sunderland 1 11 1
03-04 Manchester United 1 14 2 C1 4 0
04-05 Manchester United 1 10 2 C1 3 2
05-05 (déc) West Ham Utd 1 7 0
06-06 (juin) Nice 1 15 5
06-07 Nice 1 30 7
07-08 Bordeaux 1 37 12 C3 2 0
08-09 Bordeaux 1 27 4 C1+C3 3+1 0+1
09-10 Bordeaux 1 20 3 C1 4 0
10-11 Bordeaux 1 2 0

David Bellion retrouve le Gym.Publié le mercredi 29 décembre 2010 à 09H52
Après deux matchs sous le maillot bordelais cette saison, David Bellion (ici, face au Manceau Cyriaque Louvion) a décidé de rejoindre l’OGC Nice. Il sera présent à la reprise le 2 janvier.



Dans les tuyaux depuis plusieurs jours, le retour de David Bellion sous le maillot niçois est désormais acté. L’OGC Nice et les Girondins de Bordeaux sont, hier soir, tombés d’accord pour un prêt de six mois sans option d’achat. L’opération sera officialisée dès l’ouverture du marché des transferts le 1er janvier.

« On n’a pas vraiment eu besoin de se battre avec le président bordelais Jean-Louis Triaud, a reconnu Gilbert Stellardo. Tout s’est fait gentiment en pensant, avant tout, à l’intérêt du joueur. »

Bellion avait déjà répondu favorable à l’appel du pied niçois. Il faut dire qu’Eric Roy en avait fait sa priorité en attaque. « C’est vrai, c’est le joueur que je souhaitais », a confirmé le coach niçois.

Apparu à deux reprises cette saison sous le maillot bordelais, le natif de Sèvres n’est jamais entré dans les plans de Jean Tigana qu’il tenait à l’écart de ses groupes depuis de longues semaines. A 28 ans, l’ancien de Manchester United, qui est attendu le 2 janvier à Charles Ehrmann pour la reprise de l’entraînement, se retrouve donc à un tournant de sa carrière. « Il a besoin de se relancer, avoue Roy. C’est un garçon qui connaît bien le club, il n’aura donc pas de souci d’adaptation. Il revient avec, j’espère, une grosse motivation même s’il aura peut-être besoin d’un peu de temps pour retrouver le rythme ».

Poté file au Mans

Lors de sa première expérience sur la Côte d’Azur, sous les ordres de Frédéric Antonetti, Bellion était déjà parvenu à relancer une carrière jalonnée par des expériences mitigées en Angleterre, grâce à des qualités de percuteur et de finisseur (12 buts lors de ses 45 matchs de L1).

Capable de jouer dans l’axe et sur les côtés, la nouvelle recrue niçoise, qui pourrait faire ses débuts à Créteil le 8 janvier en Coupe de France, remplace numériquement dans le groupe Mickaël Poté. A 26 ans, l’ancien de Clermont, en manque de temps de jeu sur la Côte, a été prêté jusqu’à la fin de saison au Mans, un prétendant à l’accession dans l’élite. Ces mouvements précoces mettent-ils déjà fin au mercato du Gym ? « En cas de départ, on réfléchira à une éventuelle arrivée mais ce sera pour faire signer un joueur sur le long terme », conclut le président niçois

.............................................





Rétro 2010
OGC Nice-Monaco: une année marquante!.Publié le mercredi 29 décembre 2010 à 10H01 - 1


2010. Année riche et éreintante pour nos deux clubs azuréens qui n’ont cessé de souffler le chaud et le froid lors de ces douze derniers mois. Les bonnes périodes furent en effet éphémères. L’une d’entre elles a permis à l’ASM de croire à l’Europe en janvier. Une autre d’aller humer l’air d’une finale de Coupe au mois de mai. A Nice, elle a sauvé le Gym de la relégation. Les mauvais passages furent en revanche bien plus persistants. A Nice, Didier Ollé-Nicolle en a fait les frais ce qui a provoqué l’arrivée somme toute salvatrice du trio Roy-Marsilglia-Gioria à la tête du Gym. Guy Lacombe, lui, est passé tout près de la correctionnelle. Entre-temps, ça a chauffé parfois, notamment entre Charles Villeneuve et les actionnaires niçois. et puis, on a eu droit à un marché des transferts haletant avec comme fil conducteur le non-moins haletant feuilleton Loïc Rémy. Bref, ce fut long, riche, copieux, mais surtout passionnant... Vivement 2011 !

Janvier : naufrage à Plabennec, Ruffier prince du Parc
- Le 10 : pour ce premier match en 2010, les Niçois, privés de leurs Africains partis à la CAN, déchantent en Bretagne. Opposés en 32es de finale de la Coupe de France à Plabennec (National), les Rouge et Noir ouvrent le score par Rémy (13’), avant d’être renversés juste avant la pause par un doublé d’Abiven (45’ et 45’+2). L’année commence mal.
- Le 20 : l’ASM est en pleine bourre. Fort de deux succès au Louis-II face à Montpellier (4-0) et Sochaux (2-0), elle se déplace à Paris pour réaliser un gros coup. Sur un centre de Muratori, Edel, le gardien parisien, se troue. En face, Ruffier réalise un festival, prouvant au passage qu’il est bel et bien l’un des tout meilleurs gardiens de L1.
- Le 30 : après un mouvement de foule causé par le gazage de la tribune visiteur, les supporters du Gym se réfugient sur la pelouse du Louis-II. S’en suit un mouvement de foule et une bagarre entre Niçois.

Février : Ollé-Nicolle en sursis, l’ASM rentre dans le rang
- Le 20 : le Gym reste sur douze matchs sans victoire avant de recevoir Lorient. Didier Ollé-Nicolle n’a jamais été aussi proche de prendre la porte. « C’est son dernier joker. Il faudra gagner avec la manière, avec un projet de jeu », lance dans la semaine Patrick Governatori. Résultat : Nice s’impose 1-0 grâce à un penalty de Rémy. DON s’offre un sursis mais sa sortie est dans les tuyaux.
- Le 20 : défait à Lens (0-3), Monaco enregistre une troisième défaite d’affilée en L1 qui le prive d’une fin de saison haletante. « Quand on a fait de bons résultats, c’est toujours parce qu’une union s’était créée, avoue alors Guy Lacombe. Quand c’est l’inverse, on n’arrive pas à faire grand-chose ».

Mars : Roy en mission, Monaco renversant
- Le 9 : battu au Ray par Nancy dans le temps additionnel (2-3), le Gym est au plus mal. Les dirigeants décident de se séparer de Didier Ollé-Nicolle et le remplacent par un triumvirat 100 % niçois, composé d’Eric Roy, René Marsiglia et Frédéric Gioria. La greffe prend immédiatement puisque les Aiglons remportent un match décisif dans la course au maintien au Mans (1-0).
- Le 24 : distancé en L1, Monaco mise tout sur la Coupe de France. En quart de finale, face à Sochaux, les Rouge et Blanc passent par tous les états. Menés au score, ils égalisent dans le temps additionnel par Pino (90’ + 3, 3-3), puis arrachent la qualif en prolongation grâce à un but de Moussa Maazou (95’, 4-3). Le Louis-II peut de nouveau chavirer.

Avril : le Gym se sauve, Maazou se marre !
- Le 24 : après neuf mois à lutter pour ne pas descendre, Nice décroche son maintien en battant Grenoble (2-1) au stade du Ray. C’est pourtant Akrour (23’) qui ouvre la marque, mais Mouloungui (36’) et Faé (77’) libèrent tout un peuple. Le trio Roy-Marsiglia-Gioria a réussi sa mission. Ouf !
- Le 13 : en battant Sochaux au terme d’un match complètement fou, on se dit que plus rien ne peut empêcher l’ASM d’aller au bout en Coupe de France. Face à Lens, en demi-finale, Nenê n’est pas dans son assiette et se fait voler la vedette par Maazou. Le Nigérien, entré lors de la prolongation, envoie son équipe au stade de France à la 110e. Un porte-bonheur.

Mai : ‘‘Chouf’’ réussit sa sortie, Monaco rate sa finale
- Le 15 : moment d’émotion au Ray lorsqu’à la 85e minute, “ Chouf ” rend le brassard pour la dernière fois. Face à Saint-Etienne ce jour-là, le natif de Menton dispute son ultime match sous le maillot du Gym après sept ans d’émotion. « A un moment donné de la saison, je ne pensais pas pouvoir terminer comme ça, lâche-t-il. Et pourtant, ça s’est fait ».
- Le 1er : au Stade de France, face au Paris-SG, les Monégasques passent à côté de leur finale après un parcours exceptionnel qui les aura vus éliminer, entre autres, Lyon et Bordeaux. Le but de Hoarau (115’) prive l’ASM d’un succès de prestige. Rageant !

Juin : Villeneuve en approche, Ruffier en Afsud
- Le 1er : Charles Villeneuve propose un projet de rachat de l’ordre de dix millions d’euros (5 millions à le vente et 5 millions payables en 2013) aux actionnaires niçois. « C’est pas mal 10 millions par rapport à la réputation du club », lance l’ex-président du PSG. « Cette offre ne présente aucun intérêt », lui répond Gilbert Stellardo.
- Le 16 : Cédric Carrasso blessé, Stéphane Ruffier, en vacances au Pays Basque, rejoint les Bleus en Afrique du Sud. Le gardien monégasque ne savait pas dans quelle galère il s’embarquait : « Représenter son pays, ça ne se refuse pas », assène-t-il au départ de Nice. Le lendemain de la défaite face au Mexique (0-2) qu’il a suivi depuis l’hôtel à Knysna, il assiste impuissant à la fronde de certains qui ont décidé de ne pas s’entraîner.

Juillet : Rémy en stand-by, Nenê plie bagage
- Du 1er au 31 : Rémy, acte III. Donné partant lors des trois derniers marchés des transferts, l’attaquant niçois va-t-il enfin faire ses valises ? Si des clubs anglais (Liverpool, Tottenham, Stoke) s’intéressent à lui, les jours se suivent et se ressemblent. Des tractations, des discussions mais rien de concret. Loïc Rémy s’apprête à démarrer la saison avec le Gym !
- Le 13 : après de longues négociations, Nenê prend la direction du Paris-SG pour les trois prochaines années. Le Brésilien, auteur de 14 buts en L1, est transféré contre 5,5 millions d’euros

Août : la découverte Pejcinovic, Mbokani débarque
- Le 7 : inconnu du grand public, Nemanja Pejcinovic fait ses débuts au Ray face à Valenciennes (0-0). En l’espace de quatre-vingt-dix minutes, le défenseur serbe laisse entrevoir un gros potentiel. Cinq mois plus tard, il a conquis tout le monde et fait oublier Onyekachi Apam parti à Rennes.
- Le 16 : en quête d’un buteur depuis de longues semaines, Monaco pense enfin avoir trouvé celui qui lui fait défaut en attaque. Dieumerci Mbokani, acheté sept millions d’euros au Standard de Liège, débarque à La Turbie pour la traditionnelle conférence de présentation. « C’est un tremplin pour moi afin d’arriver un jour dans un top club », déclare-t-il. A ses côtés, Guy Lacombe est plus mesuré : « Il faut que la mayonnaise prenne et aussi un peu de chance ». Expérience, on vous dit...

Septembre : Clerc-Bonnart, des ailes de choix
- Le 21 : après plusieurs semaines passées en compagnie du groupe niçois, François Clerc s’engage pour les deux prochaines saisons avec l’OGC Nice sans indemnité de transfert. En fin de contrat à Lyon, le latéral, peu épargné par les blessures, cherche avant tout à reprendre du plaisir : « J’ai senti que ça marchait bien entre le groupe, de qualité et très sain, et moi-même, reconnaît-il. J’ai tout de suite retrouvé des valeurs que j’avais un peu perdues les dernières années à Lyon ». Nice ne s’en plaît pas.
- Le 21 : à la recherche d’un élément d’expérience, Monaco fait signer Laurent Bonnart pour trois ans. En désaccord avec les dirigeants marseillais quant à une prolongation de contrat en juin dernier, l’ancien Manceau s’était préparé seul tout l’été avant de tomber d’accord avec l’ASM.

Octobre : la volée de Mounier, les envolées de Pujol
- Le 17 : Saint-Etienne marche sur l’eau et la L1 avant son déplacement au Ray. La première demi-heure accentue cette tendance mais l’expulsion de Bergessio (23’) change la donne. Menés à la pause, les Aiglons sont transfigurés au retour des vestiaires. Mounier décide de prendre les choses en main et plante Janot d’une volée de génie, avant que Ben Saada fasse définitivement plier les Verts. Score final : 2-1.
- Le 23 : A lui tout seul, Grégory Pujol va ridiculiser la défense monégasque. L’attaquant valenciennois inscrit un doublé plein d’adresse. Monaco concède une deuxième défaite d’affilée (0-2) au Louis-II et voit la crise pointer le bout de son nez. Un (mauvais) tournant.

Novembre : le Gym reprend ses aises au Louis-II
- Le 27 : les deux clubs azuréens toussent en cette fin d’automne lorsqu’ils se retrouvent au Louis-II. Or, c’est plutôt M. Chapron qui craque sous la pression en sortant un rouge direct à Diakité pour une charge plus irrégulière que méchante sur Coutadeur. En infériorité numérique, le Gym résiste jusqu’à ce que Park ouvre le score (76’) sur penalty. L’ASM pense – enfin – renouer avec la victoire mais un ultime rush de Faé, conclu par Mouloungui, offre le point du nul aux Aiglons. A l’ancienne.

Décembre : Nice assomme l’OM, Lacombe reste debout
- Le 5 : Marseille n’a jamais perdu avec sa charnière Mbia-Diawara. C’est donc empli de certitudes que le voisin phocéen se déplace au Ray. Nice réussit le hold-up parfait en plantant l’OM par l’interméiaire de Faé (90’ + 2) sur sa seule frappe cadrée. Le Ray peut savourer.
- Le 22 : le sursis de deux matchs accordé à Guy Lacombe est levé au soir de la victoire face à Sochaux (2-1). Après Niculae au Parc, c’est Park qui sauve la tête de son entraîneur en toute fin de rencontre. « C’est bien de garder de la stabilité », déclare le capitaine monégasque Stéphane Ruffier.

, l'OGC Nice, qui obtenu le prêt de David Bellion, garde un oeil sur Ribas (Dijon) et J. Ayité (Nîmes).

OGC Nice
Reprise : DEMAIN lundi 3 janvier
32es de finale de la Coupe de France : samedi 8 janvier à 15h00 à Créteil (NAT

J'arrive ici avec humilité»
Pourtant, l'été dernier, David Bellion avait refusé de revenir sur la Côte d'Azur. «J'avais choisi de rester à Bordeaux ; pas de refuser un autre club, a-t-il expliqué. Alors quand s'est présentée l'occasion de revenir cet hiver, j'ai foncé. J'aurais pu profiter de mon contrat jusqu'en 2014 à Bordeaux. Mais non, je souhaite prendre part à un projet. Et puis quelque chose me rattache à ce club. J'ai très envie de retrouver le terrain. Et j'ai toujours confiance en moi. Je manque simplement de répétition. J'arrive ici avec humilité car les autres ont bien plus joué que moi en 2010. Mais si je prends tout de même le risque de revenir, c'est parce que je sens qu'il y a quelque chose à faire. Je suis heureux d'être ici, ça me plait.»

Rooo!!!! fin du mode langue de vipère ....voila le mode langue de bois l'humilité doit faire partie du bagage de l’être humain tout comme la fierté .......

JUDAS a écrit:Rooo!!!! fin du mode langue de vipère ....voila le mode langue de bois l'humilité doit faire partie du bagage de l’être humain tout comme la fierté .......

moi j'ai pourtant vu autour de moi
beaucoup des langues de viperes et des hypocrites
des etres humains fiers humbles mais de qualité sont plus rares et il faut du temps pour les trouver
mais on en trouve dieu merci

C"EST VRAI QU'IL A UNE BONNE TETE....



OGC Nice: Letizi, la Coupe aux lèvres.Publié le jeudi 06 janvier 2011 à 08H47
A Créteil, le gardien du Gym retrouvera ce parfum si particulier de la Coupe de France.


Dix-huit ans qu’il traîne sa longue carcasse et son sourire malicieux sur tous les stades de France. Alors nul besoin d’être fin psychologue pour comprendre, à l’approche de ce qui, cette fois encore, pourrait bien être son dernier match chez les pros*, qu’il n’est pas homme à se laisser dévorer par la pression. Lionel Letizi, ce serait même tout l’inverse. La zen attitude personnifiée. Un joueur qui goûte l’instant présent d’autant plus intensément qu’il sait qu’en juin, il remisera définitivement gants et crampons. « En fait, je suis dans le même état d’esprit depuis mon retour à Nice, il y a quatre ans et demi. À chaque fois que je joue, ce n’est que du bonus. J’essaye toujours d’apporter quelque chose au groupe, et surtout de prendre du plaisir. Finalement, c’est plutôt agréable, même s’il faut toujours être prêt. Mais je m’entraîne tous les jours pour ça ».

Vainqueur avec le PSG

Letizi et la Coupe de France, ce sont aussi des moments particuliers, rangés en bonne place dans sa malle à souvenirs. Avec le Paris SG, il l’a en effet remportée à deux reprises (2004 et 2006). Et s’il reste lucide quant aux chances de l’OGC Nice de se réserver un vestiaire au Stade de France, le 14 mai prochain, il espère voir son club de cœur réussir un joli parcours. « S’offrir une belle aventure dans cette compétition et jouer des matches intéressants nous feraient du bien. Ca permettrait d’installer une dynamique positive dans le club ».

Pour cela, il faudra déjà contourner, samedi, l’écueil cristolien, pour espérer passer un deuxième tour que les Aiglons n’ont plus franchi depuis… 6 ans. « En Coupe, on est contraint de passer par ce genre de match. Ca fait partie du jeu. Et puis, dans la mesure où, personnellement, je ne joue pas beaucoup, j’aborde ce rendez-vous avec la même envie, le même plaisir. Maintenant, c’est vrai que ça ressemble à un match piège et qu’il faudra éviter de s’y laisser prendre, comme ça a été le cas l’an dernier contre Plabennec. D’autant que, sur 90 minutes, il n’y a pas de vraie différence entre une Ligue 1 et une équipe de National. Il faudra donc être à 100 %, et aborder ce match de la même façon que celui qui nous attend ensuite contre Lille. Ce serait la meilleure manière de débuter la seconde partie du championnat et de faire le plein de confiance »

Pas pressé d’en finir...

Si, en règle générale, Lionel Letizi n’est pas du genre à dégager en touche quand on lui pose une question, il élude toutefois un chouïa celle de son avenir. « Ce que je ferai après ? Je n’en sais rien et, franchement, il n’y a pas d’urgence… J’ai quelques pistes en dehors et dans le football. On a déjà eu quelques discussions avec les dirigeants qui souhaiteraient que j’intègre le staff à la fin de ma carrière, mais rien de plus… Et puis, je ne suis pas spécialement pressé. Il reste cinq mois avant la fin de la saison, alors je veux en profiter pleinement ».

Une qualif’ face à Créteil suffirait donc, dans un premier temps, à prolonger son bonheur...

*Doublure de David Ospina en championnat, l’ancien international (4 sélections chez les Bleus, entre 1997 et 2001) n’est titulaire du poste qu’en Coupe de France. En cas d’élimination à Créteil, samedi, il devrait donc, sauf blessure du gardien N°1 de l’OGC Nice, se contenter de vivre le reste de la saison sur le banc.

CdF-Nice
Ljuboja forfait, Bellion première

Touché à un tendon d'Achille, Danijel Ljuboja est forfait pour le déplacement niçois à Créteil (National) ce samedi (15h00), pour le compte des 32es de finale de la Coupe de France. En revanche, David Bellion, prêté par les Girondins de Bordeaux en début de semaine, fera sa première apparition dans le groupe niçois. Quant à Diakité, Gace et Hellebuyck, ils sont toujours en convalescence. Enfin, Cantareil et Quansah n'ont pas été retenus par Eric Roy.

Le groupe niçois
Letizi, Ospina - Civelli, Clerc, Paisley, Mabiala, Pejcinovic - Ben Saada, Coulibaly, Digard, Faé, Sablé, Traoré - Bagayoko, Bamogo, Bellion, Mouloungui, Mounier

Nice aux forceps.Publié le dimanche 09 janvier 2011 à 07H16 Qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse... C'est sûrement ce qu'a dû penser Eric Roy, juste avant de filer à Orly prendre l'avion qui assurait le soir même le retour sur Nice. Conscient que son équipe, jusqu'au bout, aura vu ses vieux démons la hanter. Mais ravi, au final, que le cauchemar de Plabennec ne se soit pas reproduit.

Car le scénario de ce Créteil-Nice a été en tous points conforme à ce que pouvait redouter l'entraîneur du Gym. Et s'il avait sans doute bien pris la précaution d'entrelarder sa causerie d'avant-match d'utiles mises en garde, ses joueurs ont quand même failli plonger, crampons devant, dans ce traquenard annoncé.

Les occasions manquées

La faute d'abord à un contexte particulier. Si le stade Duvauchelle résonnait étrangement vide, l'état de la pelouse, elle, n'a guère permis à Faé et ses copains

de faire valoir les deux divisions d'écart qui étaient censées les rendre favoris de cette confrontation.

Et force est d'admettre que les Lesage et autres Marques ont le talent pour déstabiliser plus d'une formation de L1. En tout cas sur 90 minutes... « Et puis, on peut considérer que, de notre côté, nous aurions pu faire basculer la rencontre plus tôt, vu les énormes occasions que nous nous sommes procurées, ajoute Eric Roy. Nous n'avons pas su les mettre au fond et, par conséquent, nous sommes restés à la merci de Créteil jusqu'à la fin. Ils ont eu même entre les pieds le penalty de la qualification ».

Mais les locaux n'auront pas su saisir leur chance. Ou plutôt auront eu la déveine

de tomber sur un Lionel Letizi des grands soirs. Et Roy, tout sourire, de raconter à

ce sujet : « Avant la séance des tirs au but, je lui ai dit : ''Eh jeunot, maintenant, ça dépend de toi. Si tu veux continuer à jouer, tu as ton destin entre tes mains''. Cela dit, on a quand même eu un peu peur car il loupe de peu l'arrêt à 5-4 sur le dernier tir de la série, et Coulibaly manque derrière. Mais on n'a pas été tristes longtemps... Les rebondissements font le charme des tirs au but et nous sommes tous très heureux pour lui. Il jouera encore au moins un match, et même plus je l'espère ».

Qui s'en plaindrait ?

OGC Nice: et maintenant Lyon....Publié le lundi 10 janvier 2011 à 07H13
A l’image de Mounier, les Aiglons ont manqué de réussite à Créteil.



Lille, Lyon et Bordeaux. Depuis hier soir, le Gym connaît son adversaire en 16es de finale de la Coupe de France et son programme de janvier. Chargé. 2011 attaque fort... Mais l'année a bien commencé avec cette ''qualif'' à Créteil. L'analyse ? Toujours la même histoire. Celle du verre à moitié vide ou à moitié plein. Alors, faut-il se satisfaire - quitte à s'en décrocher la mâchoire - de cette douloureuse qualification face à un modeste pensionnaire du National ? Ou ne retenir que les hoquets fiévreux d'une équipe niçoise qui verra bientôt se dresser sur sa route des adversaires d'un tout autre calibre ?...

Eh bien, les deux mon général !

Car au regard du nombre d'équipes de L1 déjà condamnées à suivre la finale du 14 mai prochain devant le poste de télé, on est en droit de se réjouir d'avoir au moins échappé à l'avanie générale.

Se qualifier au stade Duvauchelle n'avait, qui plus est, rien d'une sinécure. Et pas sûr, d'ailleurs, que l'OM ou Lyon auraient rencontré moins de difficultés. On peut aussi se dire rassuré, au regard de la physionomie d'un match qui, à une ou deux occasions, a certes bien failli basculer en faveur de Cristoliens, mais durant lequel Faé et ses potes n'ont rien lâché.

Enfin, comment ne pas imaginer que ce succès - le premier de l'année - est de nature même à permettre aux Aiglons d'aborder la seconde partie de saison avec des ambitions replâtrées et un moral tout neuf ? Qu'il peut être le déclic qui permettra d'accoucher d'une saison finalement plus vivifiante qu'angoissante ? « En tout cas, même si on aurait pu s'économiser une prolongation, on ne veut retenir que la victoire, soupirait Chaouki Ben Saada. C'était un match compliqué. D'autant plus, que l'état du terrain - désastreux - ne nous a pas beaucoup aidés ».

Manque d'efficacité

Personne ne dira le contraire, mais pour autant, on ne peut pas non plus se gargariser trop longtemps d'un résultat qui aura mis à nouveau en exergue les difficultés récurrentes de l'OGCN. Difficultés à se montrer efficace offensivement, bien sûr. Comment diable, par exemple, un garçon comme Mouloungui, capable sur une demi-douzaine d'occasions d'être pile-poil au bon endroit, de faire finalement le plus dur pour un attaquant, et pourtant, de ne pas être foutu d'en mettre plus d'une au fond...

Pas question évidemment d'incriminer un seul homme, ce manque d'efficacité est un fardeau que toute l'équipe doit assumer. Mais quand même... Sans vouloir répéter la même antienne, chacun est en droit de s'interroger sur autant de maladresse. « On se crée des occasions, et ça, c'est positif. Mais maintenant, on doit se montrer un peu plus malins, un peu plus opportunistes. Pour concrétiser et se ménager des matches un peu plus tranquilles... », disait d'ailleurs Eric Roy à l'issue de ces 120 minutes de jeu parfois désarmantes...

En fait, dans le Val-de-Marne, Nice a joué comme... Nice. Avec beaucoup de détermination, de volonté, de générosité, mais sans grand génie. Samedi, la défense a été solide, mais a quand même dû compter sur le talent de Letizi pour masquer quelques coupables erreurs de placement et de relance.

Lille en filigrane

Le milieu de terrain a répondu au défi athlétique proposé par l'adversaire, a tenté de donner du liant à l'ensemble, mais a aussi produit beaucoup trop de déchets pour espérer véritablement poser son emprise sur le match. A l'image d'un Coulibaly diaphane, la moitié du temps. Ou d'un Faé incroyablement explosif dans ses accélérations, mais trop inconstant dans sa production. Quant à l'attaque, il faudra probablement attendre encore quelque temps avant de savoir si un garçon comme Bellion peut être l'étincelle que tous espèrent.

Mais en attendant, ce sont les stats du club qui désespèrent. Quand bien même, avec Eric Roy, on veut bien noter du mieux dans l'animation offensive. « Oui, mais, en même temps, on sait tous combien c'est difficile de jouer contre des jeunes surmotivés à l'idée de rencontrer une Ligue 1, se défendait à chaud Ben Saada. Et puis, Il y avait aussi en face des joueurs d'expérience comme Lesage...»

On en revient donc à notre histoire de verre à moitié plein ou vide. Et à cette conclusion qu'il est sûrement inutile de vouloir tirer de cette rencontre plus d'enseignements qu'elle n'en recèle réellement. A Créteil, il fallait gagner, se qualifier. C'est fait. Alors même si certaines questions perdurent, il serait inconvenant de faire la fine bouche.

Probablement que samedi, face à Lille (21 h au Ray), on verra davantage si les Aiglons peuvent un peu plus gonfler le torse en envisageant leur avenir. « On veut bien sûr profiter de cette qualification, D'autant qu'on est passé à la trappe en Coupe de la Ligue dès le premier tour, suggérait Eric Roy. Mais c'est clair, Lille, c'est un rendez-vous sur lequel on se projette déjà ». Et nous avec...Philippe Herbet

OGC Nice: l'interview décalée de David Bellion.Publié le mercredi 12 janvier 2011 à 09H36


David Bellion est un bon client. Souriant, disponible, à l’heure au rendez-vous. Et bavard en prime. L’homme parfait pour réaliser une interview décalée. Ce qu’on lui a proposé.

L’attaquant niçois s’est prêté au jeu avec plaisir non sans oublier au préalable, de revenir sur sa prestation à Créteil en Coupe de France où, titulaire, il a joué 56 minutes. Cela ne lui était plus arrivé depuis le 26 octobre et un match de Coupe de la Ligue avec Bordeaux à Saint-Etienne (défaite 1-0). « Je me suis senti pas mal. Je ne peux pas dire que j’ai été bon mais je n’ai pas été mauvais non plus.

Surtout, j’étais enthousiaste, j’avais envie. J’ai eu un petit creux à la demi-heure avant de revenir. Cela m’a fait du bien de jouer, j’ai fait quelques actions dans la profondeur, j’ai eu envie de me montrer. Plus globalement, je me sens assez bien. A la fin des entraînements, j’ai une bonne fatigue, de bonnes courbatures. C’est rassurant. Et, ici, le staff me donne de l’importance et j’ai envie de lui rendre. »

Quand sera-t-il complètement prêt ? Roy espère pour début février. Lui imagine que ça pourra être le cas plus tôt, en enchaînant les matchs.

Principal trait de caractère ?
Je suis cool.

Principal défaut ?
Je n’en fais qu’à ma tête. Dans la vie, je suis impulsif.

Un chiffre ?
Le 7.

Une manie ?
J’ai des tocs ! Par exemple, quand je suis chez moi, avant de me coucher, je vais fermer et ouvrir plusieurs fois la porte pendant cinq minutes. Il faut que j’entende ‘‘clic’’ ! Si ça me gêne dans la vie ? Non, pas du tout. J’ai toujours fait ça depuis gamin.

Dernier fou rire ?
Je rigole tout le temps ! Mais je vais dire il y a deux semaines, lors de mon mariage à Bordeaux.

Style de musique ?
De tout. Musique de film, soul, rock, hip-hop...

Plat préféré ?
J’aime toute la cuisine italienne. Mon beau-père est cuisinier et... Italien.

Un endroit pour sortir ?
J’aime Paris. Dans le quartier de Saint-Germain ou dans le Marais. J’adore y flâner.

En soirée, vous buvez quoi ?
De l’eau ou du vin rouge au restaurant.

Surveillez-vous votre ligne ?
Oui. Je vais dans une clinique spécialisée où on apprend, par exemple, à ne pas associer certains aliments. Je fais donc attention à manger très équilibré. Plus le matin, moins le soir. Mais je suis un gourmand et je me permets un ou deux extras par semaine.

Une ville ?
New-York.

Un pays ?
L’Italie.

Vous avez combien sur vous ?
170 euros.

Un stade ?
Anfield Road à Liverpool pour l’ambiance. Sinon, l’Allianz Arena à Munich pour sa beauté.

Joueur de foot préféré ?
Pelé.

Le meilleur avec qui vous avez joué ?
C’était à Manchester United. Je peux citer Veron, Rooney – le plus complet –, Cristiano Ronaldo, Giggs – mon héros, c’est pour lui que je rêvais d’aller à Manchester –, et Scholes.

Un geste technique ?
L’exter-inter. Quand ça passe, ça fait mal !

Votre plus beau but ?
Contre Le Mans avec Bordeaux en août 2007. Sur une passe de Chamakh, j’arrive à faire un piqué de l’entrée de la surface sur Pelé. Avec Nice, j’avais mis une belle frappe de 25 mètres à Ajaccio face à Porato (en avril 2006, ndlr).

Un autre sport que le foot ?
Le basket à regarder et le ski à pratiquer.

Une équipe de foot ?
Le Barça.

Un match qui vous a marqué ?
Peu de temps avant que je signe à Manchester, Alex Ferguson m’avait invité à MU - Real Madrid, un quart de finale de Ligue des Champions en 2003. 4-3 pour Manchester et un triplé du Brésilien Ronaldo pour le Real. Il y avait tous les meilleurs joueurs du monde sur le terrain.

Meilleur souvenir de foot ?
Le match qui m’a procuré le plus d’émotions, c’est ma mi-temps avec Sunderland contre Manchester ou j’avais été bon. C’est là que MU m’a remarqué.

Le pire ?
Ma fracture de la jambe avec arrachement des ligaments de la cheville le 12 mai 2005 lors de la finale des réserves du championnat anglais avec Manchester. Au bout d’une minute de jeu, sur un tacle par-derrière. Le joueur ne s’est même pas excusé...

Un entraîneur qui vous a marqué ?
Ferguson. Et Blanc.

Tigana ?
No comment.

Ce qui vous énerve dans le foot ?
La façon dont il évolue en dehors du terrain. C’est devenu une usine. Maintenant, à la télé, il y a trop d’émissions sur le foot, trop de débats. On polémique sur tout. C’est usant.


4 nouveaux joueurs pour la réserve. – Kevin Malaga (23 ans, défenseur, ex-Auxerre), a signé un contrat pro jusqu’à la fin de la saison. Comme annoncé, Lloyd Palun (22 ans, milieu, La Trinité) a été recruté en tant qu’amateur. Juvet Tsiarovana (23 ans, latéral gauche, ex-Istres) et Sébastien Carole (28 ans, ex-Brighton) devraient faire de même.

OGC Nice: Ospina, l'atypique Colombien.Publié le jeudi 13 janvier 2011 à 07H19 - 1
Après avoir loupé deux matches de championnat sur blessure,
David Ospina va retrouver son poste contre Lille samedi.


L'Amérique du Sud a l'habitude de fournir de grands gardiens de foot. Mais à la différence des José-Luis Chilavert, Óscar Cordoba, Jorge Campos ou René Higuita, David Ospina n'a rien de fantasque. Aucune chance de le voir tirer un coup-franc, jouer les avant-centres ou encore tenter un coup du scorpion.

La préparation du natif de Medellin serait plus calquée sur les méthodes de l'ex-RDA. Pas de méprise, nous ne parlons pas de dopage, mais de rigueur. Car, après un mois d'absence*, le Niçois, qui va reprendre du service contre Lille samedi, n'a qu'une rengaine : « Il faut travailler à l'entraînement. L'important, c'est de continuer à rester attentif ».

A seulement 22 ans et après 2 saisons et demie à Nice, le gardien a les pieds sur terre et la tête solidement accrochée sur les épaules. Pour Bruno Valencony, l'entraîneur des gardiens, il n'y a pas de secret. Si Ospina réussit de telles performances, c'est d'abord grâce à son état d'esprit. « C'est un garçon très sérieux, assure son prédécesseur à ce poste. Quand il est arrivé à Nice, il n'avait que 20 ans, mais il était déjà très mature. Ce n'est pas un hasard s'il a déjà joué plus 150 matches professionnels** ». Quand on lui propose de le comparer à un homologue tricolore, le vainqueur de la Coupe de France 1997 propose deux noms.

« Un garçon très mature »

« Landreau, car il a également commencé très jeune, et Lloris pour leur approche des grands événements. Quand on les voit faire, on ne s'imagine pas du tout qu'ils ont cet âge ».

Dernier rempart de la quatrième défense du championnat*** et encensé depuis son match à Paris, l'international colombien pourrait légitimement se mettre en avant. Grave erreur. « La force de la défense, ce n'est pas le gardien, mais toute l'équipe. Quand l'attaquant perd le ballon, il se replace tout de suite. C'est la vertu de notre collectif ».

Tout juste, lâche-t-il un « je pense », lorsqu'on lui demande si le regard des autres a changé depuis son match héroïque dans la capitale. Une parole de trop. Aussitôt, Ospina se ressaisit. « Mais je reste tranquille, je continue à travailler, c'est uniquement comme ça qu'on peut faire des bonnes choses ».

Des qualités qui n'ont pas laissé insensible des recruteurs. Même s'il a récemment prolongé au club jusqu'en 2013, les sirènes de clubs plus huppés sont parvenues jusqu'à ses oreilles. « Je ne veux penser qu'à la deuxième partie du championnat, coupe-t-il. On reparlera de ça à la fin de la saison, s'il y a des opportunités ».

Pas la peine d'insister, Ospina n'a que Lille en tête.

*Ospina est sorti sur blessure le 11 décembre dernier à Caen.
**187 exactement, 91 avec Medellin, 81 avec Nice et 15 avec la sélection colombienne.
***Avec 18 buts encaissés, Nice se trouve derrière Rennes (12), Brest (15) et Marseille (17).

NICE - LILLE
À 21h, Stade du Ray.
Arbitre : Philippe Malige.
Nice: Ospina - D. Diakité, Civelli, Pejcinovic, Clerc -
Digard, K. Coulibaly - Bellion, Sablé, Mounier -
Mouloungui.
Remplaçants: Letizi (g.), Mabiala, Paisley,
BenSaada, Ab.Traoré, Bamogo, Ljuboja.
Entraîneur : Éric Roy.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Béria -
Balmont, Mavuba (cap.), Cabaye - Gervinho,
M. Sow, Hazard.
Remplaçants: Mouko (g.), Dumont, Emerson,
Rozehnal, Vandam, Obraniak, De Melo, Frau.
Entraîneur: Rudi Garcia

un but niçois valable refusé 36 éme dans les 3 minutes lille qui marque juste avant la mitemps

l'ironie de ces arbitrages tristement humains et nuls
qui changent le cours d'un match

NICE 0 - LILLE 2
Stade du Ray.
Mi-temps: 0-1.
Arbitre : Philippe Malige.
Buts: Gervinho (41), Sow (50).
Avertissements - Nice : Clerc (10).
Lille : Chedjou (48), Debuchy (80).
Nice: Ospina - Diakité, Civelli,
Pejcinovic, Clerc - Sablé (Faé, 57),
Digard, K. Coulibaly - Bellion
(Mouloungui, 57), Ljuboja
(A. Traoré, 75), Mounier.
Entraîneur: Éric Roy.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami,
Chedjou, Béria - Mavuba, Balmont,
Cabaye (Dumont, 88) - Gervinho, Sow
(De Melo, 86), Hazard (Frau, 83).
Entraîneur: Rudi Garcia

Nice-Lille : 0-2 "Notre plus mauvaise première mi-temps de la saison".Publié le dimanche 16 janvier 2011 à 09H37 - 1
Roy et Marsiglia, impuissants devant la débâcle des aiglons face à Lille


L'OGC Nice s'est incliné 0-2 ce samedi à domicile face à Lille, lors de la 20è journée de Ligue 1. A l'issue de la rencontre, l'entraineur niçois Eric Roy a reconnu la supériorité du LOSC, actuel leader du classement.

Eric, quel est votre premier sentiment après cette défaite?
Tout d’abord, la déception de pas avoir fait le match qu’on espérait. Ensuite, la déception du résultat. Mais on a été battu logiquement par une équipe plus forte que la nôtre.

Si le but de Coulibaly n’avait pas été refusé, cela aurait tout changé ?
Avec des si... Mais c’est vrai que même en réalisant notre plus mauvaise première mi-temps dela saison, on doit mener 1 à 0. Et cela aurait pu être un autre match. Il ne faut cependant pas se cacher derrière ça, les Lillois nous ont été supérieurs.

Que pensez-vous de la prestation de Lille?
En tout cas, c’est la plus belle équipe qu’on a vue au Ray cette saison. C’est aussi leur plus belle première période selon les échos que j’ai eus. Face à eux qui ont été très efficaces et très bons dans le jeu, il faut être au meilleur de sa forme pour rivaliser. Ce n’était pas notre cas. Et, au final, ça fait de grandes différences.

Derrière, au classement, ça revient fort...
C’est vrai que les résultats ne nous sont pas favorables. Mais on ne doit rien attendre des autres. Il faut prendre notre destin en mains.

Comment expliquez-vous votre mauvaise première période?
On voulait proposer autre chose, mais on est resté cantonné dans notre partie de terrain. On a beaucoup couru derrière le ballon pour le récupérer et, ensuite, on était fatigué pour l’utiliser et on le perdait. Mais Lille m’a aussi presque fait penser à une équipe espagnole qui joue très bien au ballon (le Barça, ndlr). Tactiquement, techniquement, les joueurs sont à l’aise, très mobiles, se projettent vite vers l’avant.

Coupe - Nice - Ben Saada incertain

Le Niçois Chaouki Ben Saada, victime d'une micro-déchirure à l'adducteur gauche, a passé une échographie ce lundi, et doit passer une IRM mardi pour en savoir plus sur sur sa blessure et la durée de son indisponibilité. Sa participation au seizième de finale de Coupe de France face à Lyon, dimanche, semble compromise.

OGC Nice: les chiffres qui font mal.Publié le mercredi 19 janvier 2011 à 07H06
Deux buts seulement marqués sur les cinq derniers matchs : Bellion et Ljuboja doivent vite trouver une complémentarité.


Avant la réception de Lyon dimanche soir en seizième de finale de la Coupe de France (à 20 h 45 sur France 2), les Niçois sont dans leurs petits souliers. Impuissants devant Lille (0-2) après une qualification in extremis à Créteil (National) en Coupe et trois nuls décevants en championnat (Caen, Brest, Arles-Avignon), ils vont devoir s'attaquer à un autre cador de la Ligue 1. En pleine bourre de surcroît. Inquiétant au regard de la forme du moment des Aiglons et de leurs statistiques. Petit tour d'horizon des chiffres qui font mal.

2 Le nombre de buts inscrits par le Gym lors des cinq dernières rencontres (Coupe de France comprise). Plus inquiétant encore, hormis contre Brest et à Créteil, le nombre d'occasions franches que se sont créées les Niçois. Une à Caen, une contre Lille (le but refusé), aucune à Avignon... avec un Danijel Ljuboja très esseulé en pointe. Le club a recruté David Bellion pour résoudre ses carences offensives. Mais l'ex-Bordelais n'est pas encore dans le rythme.

3 Le nombre de points qui séparent les Aiglons du premier relégable, Monaco (18e, 20 points). Et l'écart peut encore se réduire si Lens (19e, 19 points) parvient à battre Caen (17e, 21 points), samedi en match en retard...

14 Le nombre de matchs durant lesquels les Lyonnais sont invaincus en compétitions nationales (L1 et Coupe de France). Soit 9 victoires et 5 nuls. Avec un Gomis à son top-niveau (6 buts lors des 6 derniers matchs dont un doublé samedi face à Lorient 3-0). Les Gones n'ont plus perdu depuis le 25 septembre face à Saint-Etienne à Gerland (0-1). « Ils sont en forme, remarque Roy. De plus, les Lyonnais vont aligner leur meilleure équipe car ils n'ont pas de match trois jours après. Et quand je vois qu'ils font jouer Lloris en Coupe de France (c'était le cas en 32e à Caen, ndlr), cela prouve leur ambition pour cette compétition ».

19e Le classement des Niçois en deuxième mi-temps. C'est un fait, comme le prouve cette statistique, l'OGCN a du mal après la pause. Surtout, le dernier quart d'heure, où l'équipe a encaissé quasiment la moitié de ses buts (9 sur 20), lui est souvent fatal. Les Aiglons ont donc un vrai problème en fin de match, un moment pourtant charnière.

23 Le nombre de points des Niçois après 20 journées. Soit un de plus seulement que la saison dernière à la même période. D'autant plus inquiétant qu'en 2009/2010, le Gym comptait, malgré ce point en moins, six points d'avance sur le premier relégable, Le Mans.

697 Le nombre de spectateurs samedi soir au Ray... La deuxième plus mauvaise affluence cette saison après Montpellier (6826). Avec 8584 spectateurs de moyenne après 20 journées, le Ray est la deuxième plus mauvaise affluence de la Ligue 1 devant le Louis-II (6321). Quand on pense que la moyenne était de 13 494 la saison de la remontée en L1 en 2002/2003... Depuis, elle n'a cessé de baisser. Soit une baisse de fréquentation de près de 5000 personnes en huit ans ! « ça fait mal, reconnaît Eric Roy. Mais, en même temps, j'ai trouvé les supporters supers contre Lille car ils nous ont encouragés jusqu'au bout. Ceux qui sont là, ce sont les inconditionnels, les fidèles, et c'est sur eux qu'on peut compter ».

Quoi qu'il en soit, le Gym a absolument besoin de son 12e homme cette saison pour obtenir son maintien, surtout qu'il va recevoir quatre des équipes qui sont derrière lui au classement : Caen, Monaco, Lens, Arles.

Ceux qui font du bien

1 Comme le seul revers (contre Lille samedi dernier 0-2) concédé par l'OGC Nice sur ses sept dernières rencontres, avec seulement cinq buts encaissés. Preuve d'une solidité certaine et d'une aversion pour la défaite.

4 Comme le nombre de buts marqués par les Aiglons lors de la dernière réception de l'Olympique Lyonnais au Ray le 24 octobre 2009 pour une victoire emballante 4 à 1. Ce jour-là, les Aiglons marchaient sur l'eau... Les Lyonnais n'ont pas pu oublier.

Bagayoko n'est pas pressé : Très peu utilisé à Nice cette saison (30 minutes), Mamadou Bagayoko ne veut pas quitter la Côte d'Azur dans la précipitation. «Ce n'est pas en (le) mettant de côté qu'(il) partira», prévient l'attaquant malien. Malgré des propositions «du Golfe, de Grèce, de Turquie, de D2 anglaise», il pourrait aller au bout de son contrat qui s'achève en juin prochain.

Gros challenge pour l'OGC Nice face à Lyon.Publié le dimanche 23 janvier 2011 à 09H53
Amoindri par un virus grippal le week-end dernier, Emerse Faé fait son retour dans le onze niçois. Une bonne nouvelle.


En s’extirpant – non sans mal – du piège cristolien au tour précédent, le Gym a eu le nez creux. Il s’est en effet donné la possibilité de laver au plus vite l’affront subi le week-end dernier face à Lille. Un chantier colossal tant les têtes niçoises ont gambergé depuis le passage de l’ouragan lillois.

« On a travaillé afin de se refaire une santé morale », a appuyé Eric Roy. Pas sûr cependant que la réception de Lyon, invaincu sur le sol hexagonal depuis 14 matchs, soit le meilleur moyen de se donner meilleure mine.

« C’est un gros challenge, reconnaît le coach niçois. On a à cœur d’être performants afin de bousculer la hiérarchie. On doit faire plus pour y parvenir. A nous d’y croire, l’équipe a un vrai potentiel. Maintenant, il faut le montrer ».

Pas de calculs

Face à Lille, les Niçois n’ont pas montré grand-chose tant sur le plan du jeu qu’au niveau de l’engagement. En championnat, le frein à main est souvent de sortie et la course aux points propice aux calculs. « C’est vrai qu’il n’y a pas de points en jeu, avoue Anthony Mounier. Ce match peut nous redonner confiance ».

La Coupe récompense rarement ceux qui se cachent. Demandez à Chambéry (CFA 2), tombeur de Monaco puis de Brest hier, si tout n’est pas permis lorsqu’on ne bafoue pas certains principes de rigueur tels que la combativité, le dépassement de soi ou le goût du combat.

Eric Roy va même plus loin lorsqu’il évoque une compétition qui ne sourit guère au Gym depuis son sacre de 1997 : « C’est une belle pomme, image-t-il, dans laquelle j’aimerai que l’équipe croque à pleines dents, sans retenue ».

Nice doit une revanche à son public qui ne cesse de déserter les travées du Ray depuis plusieurs semaines. Pour redonner un peu d’allant à tout ça, éliminer Lyon accélérerait évidemment le processus de reconquête. Alors, on ne demande qu’une chose : lâchez-vous, Niçois !