DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

3 ANS C'EST BIEN ET SUFFISANT
IL PENSE QU IL VA PARTIR
POUR SE RENOUVELER AILLEURS
CAR DES BANDEROLES DESCHAMPS CASSE TOI DS LES TRIBUNES
C EST DUR A AVALER POUR LE SEUL CAPITAINE DE L"OM CHAMPION D"EUROPE

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/video-om-caen-si-une-equipe-a-tout-a-perdre-cest-nous-deschamps

Vidéo OM-Caen : "Si une équipe a tout à perdre, c'est nous" (Deschamps) Publié le mardi 17 avril 2012 à 07H16


Avant la réception de Caen, ce mercredi au stade Vélodrome, Didier Deschamps rappelle que l'OM n'est pas dans une situation beaucoup plus enviable que les Normands, qui luttent contre la relégation. Une sorte de match de la peur que l'entraîneur olympien n'entend pas perdre...

AVENIR DE DIDIER DESCHAMPS
Laurent Blancmet del’huilesur le feu

Au moment où Didier Deschamps s’ingénie à
jouer à cache-cache sur son avenir et s’agace lorsque
le sujet est évoqué, son ami Laurent Blanc vient
de relancer le sujet embarrassant. Le sélectionneur
de l’équipe de France, dont le futur à la tête de la
sélection est également trouble, a désigné
l’entraîneur de l’OM comme l’un de ses successeurs
potentiels, dans un avenir plus ou moins proche.
"Il sera un jour sélectionneur. Il est dans la même
approche que moi. Il a cemétier au plus profond de
lui-même et il le fait pour gagner", a souligné le Président
dans un entretien accordé au Parisien.
Et ce dernier de prolonger son analyse, mettant
en lumière que tous deux fonctionnaient de la même
manière et misaient sur le court terme: "Comme
on conçoit ce métier Didier et moi, c’est très dur
de rester longtemps dans un club. C’est simplement
qu’avec notre approche du métier, on n’est pas forcément
des bâtisseurs."
Sous contrat avec l’OM jusqu’en 2014, Deschamps,
qui partage le même agent avec Blanc,
Jean-Pierre Bernès,adûapprécier alors qu’en interne,
beaucoup croient deviner qu’il va s’en aller..

AVENIR DE DIDIER DESCHAMPS
Laurent Blancmet del’huilesur le feu

Au moment où Didier Deschamps s’ingénie à
jouer à cache-cache sur son avenir et s’agace lorsque
le sujet est évoqué, son ami Laurent Blanc vient
de relancer le sujet embarrassant. Le sélectionneur
de l’équipe de France, dont le futur à la tête de la
sélection est également trouble, a désigné
l’entraîneur de l’OM comme l’un de ses successeurs
potentiels, dans un avenir plus ou moins proche.
"Il sera un jour sélectionneur. Il est dans la même
approche que moi. Il a cemétier au plus profond de
lui-même et il le fait pour gagner", a souligné le Président
dans un entretien accordé au Parisien.
Et ce dernier de prolonger son analyse, mettant
en lumière que tous deux fonctionnaient de la même
manière et misaient sur le court terme: "Comme
on conçoit ce métier Didier et moi, c’est très dur
de rester longtemps dans un club. C’est simplement
qu’avec notre approche du métier, on n’est pas forcément
des bâtisseurs."
Sous contrat avec l’OM jusqu’en 2014, Deschamps,
qui partage le même agent avec Blanc,
Jean-Pierre Bernès,adûapprécier alors qu’en interne,
beaucoup croient deviner qu’il va s’en aller..

6/10
Compo classique, roulement
limité au milieu,
avec Kaboré titulaire
au milieu et Diarra
sur le banc. Le message
envoyé par
l’entraîneur était: on
reste sérieux. On peut
sans doute regretter
de ne pas avoir vu Jordan
Ayew plus longtemps. Il avait été
très en jambes contre Montpellier, il
l’a encore été hier

DIDIER DESCHAMPS
"C'est long
et pénible"

❚ Vous misiez sur un effet coupe de la Ligue.
Comment expliquez-vous qu’il n’ait pas eu
lieu ?
Les intentions étaient là, mais nous avons réalisé
une entame laborieuse, pas très dynamique due,
justement, au match contre Lyon très intense disputé
quatre jours plus tôt. En première période,
Caen marque sur sa première opportunité, nous
avons eu suffisamment d’occasions pour prendre
l’avantage sans toutefois parvenir à les concrétiser.
On en a eu peu en seconde. Et puis, il y avait
toujours ce risque de se faire prendre en contre
dans la profondeur avec leurs joueurs rapides.
C’est un mauvais résultat.
❚ Doutez-vous de l’implication de certains de
vos joueurs?
L’implication est là et, je le répète, les intentions
également. Il y a eu de la maladresse de notre
part, mais nous avons eu les occasions pour gagner
ce match. Seulement voilà, quand tu ne les
concrétises pas, ça devient compliqué. D’autant
que la fatigue est là. Ce soir, on a disputé notre
51e match officiel. Nous avons livré des batailles
intenses. Certains de mes joueurs y sont habitués,
d’autres pas du tout. Cela use les organismes.
Les enchaînements de matches, ça use.
Mais il nous en reste encore six à jouer.
❚ Vous ne gagnez toujours pas en championnat...
Je sais, c’est long, pénible. Ce résultat ne va pas
me faire sauter au plafond. On ne fait pas tout
bien. Il y a des erreurs techniques, des mauvais
choix aussi. La situation est pesante pour les
joueurs.

Deschamps : «Une accumulation d'erreurs»

De nouveau battu à Bordeaux (1-2) samedi, Didier Deschamps estime que l'Olympique de Marseille est victime depuis près de deux mois de trop nombreuses erreurs de la part des arbitres. (
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille) : «On a une très mauvaise entame, à partir du moment où on prend ce but très tôt. Sur la fin de la première période, on a quand même trois, quatre occasions. En deuxième période, on a pris encore un peu plus les choses en main. Malheureusement, on aurait dû au moins faire match nul. Vous reverrez les images comme moi, il y a deux penalties. J'ai croisé M. Chapron sous le tunnel, je lui ai dit "vous avez oublié deux penalties, vous avez été mauvais", et il m'a dit "comme vous". Voilà, cela vous fait rire, mais pas moi. Et encore, on a failli se faire exclure avec Francis (Gillot). Je ne veux pas chercher d'excuse, les deux premiers buts, c'est Bordeaux qui les marque et nous qui avons fait des erreurs. Depuis le match à Brest (0-1, le 26 février), depuis la 3e minute, c'est une accumulation d'erreurs, c'est hallucinant, hallucinant. Même si on a notre responsabilité, on rate des choses. Si en plus il faut lutter contre des forces extérieures, ça devient compliqué et je pèse mes mots. On fait cette entame catastrophique, car on prend un but après trente secondes, dans notre situation c'est loin d'être idéal. On lutte, les joueurs ont envie de se battre, il y a eu plutôt de bonnes choses même en étant mené 2-0.»

DIDIER DESCHAMPS
"Une entame
catastrophique
Comment analysez-vous cette nouvelle défaite
?
En deuxième mi-temps, on a pris un peu plus les
choses en main... On aurait dû faire match nul.
J’ai croisé Monsieur Chapron dans le tunnel. Je
lui ai dit : "Vous avez été mauvais." Il m’a répondu
: "Comme vous." Sur l’action, Brandao prend
un carton jaune, il sera suspendu alors qu’il y
avait penalty! S’il faut, en plus, lutter contre les
forces extérieures... Et je pèse mes mots...
❚ L’OM encaisse tout de même un but
d’entrée de match...
On fait une entame catastrophique, mais les
joueurs ont eu envie de lutter, de montrer de bonnes
choses. C’était aussi notre cinquième match
en quatorze jours, ce n’est pas évident de remettre
les organismes en route, c’est difficile.
❚ Au final, c’est encore une mauvaise opération...
Oui, même si dans le contenu, les intentions, la
volonté, les joueurs ont prouvé qu'ils étaient là.
Ce qui me gêne, c’est qu’ils ne soient pas récompensés
ce soir...

Lorient-OM
Mercredi 25 Avril 2012 à 18:34

Pas de distraction pour le coach

« En ce moment, il n’y a pas beaucoup de choses positives ». Les mots de Didier Deschamps font bien entendu écho aux 12 matches sans victoire en L1, qui plombent le parcours olympien en championnat. Dès lors, interrogé sur les impacts de ces contre-performances dans sa vie de tous les jours, le coach phocéen avoue que dans ce genre de périodes, il est nécessaire de se concentrer sur l’essentiel. « Vous n’allez pas voir ma tête à une pièce de théâtre ou à un match de tennis. Dans ces périodes-là, je n’ai pas envie de ça

"Notre situation n’incite pas
à la confiance. Les choses simples
deviennent compliquées."
DIDIERDESCHAMPS

bienvenou a écrit:3 ANS C'EST BIEN ET SUFFISANT
IL PENSE QU IL VA PARTIR
POUR SE RENOUVELER AILLEURS
CAR DES BANDEROLES DESCHAMPS CASSE TOI DS LES TRIBUNES
C EST DUR A AVALER POUR LE SEUL CAPITAINE DE L"OM CHAMPION D"EUROPE

Comme ça me dégoute quand je vois ce genre de banderole contre Didier, les gens ont oublié tout ce qu'il a apporté à l'OM je crois!!! Quel manque de respect sérieux! Heureusement que les vrais supporters sont derrière Didier, comme moi, Marc, Bienvenou, Caza...

Tommy Allez l'O.M a écrit:

bienvenou a écrit:3 ANS C'EST BIEN ET SUFFISANT
IL PENSE QU IL VA PARTIR
POUR SE RENOUVELER AILLEURS
CAR DES BANDEROLES DESCHAMPS CASSE TOI DS LES TRIBUNES
C EST DUR A AVALER POUR LE SEUL CAPITAINE DE L"OM CHAMPION D"EUROPE

Comme ça me dégoute quand je vois ce genre de banderole contre Didier, les gens ont oublié tout ce qu'il a apporté à l'OM je crois!!! Quel manque de respect sérieux! Heureusement que les vrais supporters sont derrière Didier, comme moi, Marc, Bienvenou, Caza...

bien sur l'om 17 ans sans titre
et lui il fait une honnete saison mais le championnat sans joueurs les joueurs sont sur les rotules

donc ca lache depuis fevrier

le responsable c'est la direction

On est d'accord !

Tommy Allez l'O.M a écrit:On est d'accord !

une coupe de la ligue

un quart de finale champion's league eliminé peut etre par le champion d'europe
un quart de finale coupe de france
une qualif en coupe d'europe

les supporters sont trop exigeants

Deschamps : «Dur à digérer»

Battu à Lorient (1-2) vendredi, Didier Deschamps a une nouvelle fois fustigé l'arbitrage après «deux penalties flagrants en notre faveur qui n'ont pas été sifflés».

Didier Deschamps (entraîneur de Marseille) : «En terme de contenu, on est vraiment malheureux. Le pire ressentiment d'un entraîneur face à ses joueurs est l'injustice, et là, il y a deux penalties flagrants en notre faveur qui n'ont pas été sifflés. Ce n'est pas une excuse mais cela se répète. Je ne demande pas de faveurs mais ce qui doit être sifflé doit être sifflé. On avait déjà eu deux penalties non sifflés à Bordeaux la semaine dernière (1-2, ndlr). Certes, les buts de Lorient n'ont pas été marqués par l'arbitre, mais c'est dur à digérer, d'autant plus dans notre situation compliquée. On a eu de la maîtrise, de l'envie, de la détermination, mais dans notre situation, quand on doit subir des injustices, cela devient compliqué. Face à une équipe réputée collectivement forte, la maîtrise a été de notre côté, donc c'est vraiment rageant. Autant certains matches on n'a pas mérité de gagner, autant là... J'essaie de garder mon calme mais mon corps et ma tête ont certaines limites.»

QUI VA LE REMPLACER
SARKO GERETS FERNANDEZ OU FABRIZZIO

ET SI DD ETAIT PARTI POUR RESTER VOIR LE VELODROME AVEC UN TOIT EN 2014



Le flou, encore le flou, toujours le
flou. La direction de l’OM prépare
la saison prochaine avec une
incertitude de taille : elle ignore
l’identité de son prochain entraîneur.
Didier Deschamps a beau être
sous contrat jusqu’en juin 2014, bail
prolongé l’été dernier assorti d’une
revalorisation salariale, celui-ci n’est
pas encore certain de poursuivre
l’aventure entamée il y a trois ans en
Provence.
DD, fort de six titres glanés depuis
son arrivée mais très affaibli par la situation
actuelle, apparaît de plus en
plus usé, à l’image de son effectif incapable
de gagner le moindre match de
championnat depuis trois mois.Comme
il l’a fait l’an dernier, il refuse
pour l’heure d’évoquer son avenir,
aussi bien en public qu’avec ses dirigeants.
Lorsque, quarante-huit heures
après avoir décroché sa troisième
coupe de la Ligue contre Lyon (1-0),
il lui a été demandé si sa décision
était prise, il a rétorqué: "Cette question
n’a pas lieu d’être". Et d’ajouter
quelques instants plus tard: "Je n’ai
pas la feuille de route. Ce n’est pas le
moment." Au club comme dans son
proche entourage, nombreux sont
ceux qui, aujourd’hui, misent une pièce
sur son départ...
Dans ce contexte incertain, les dirigeants
naviguent à vue. Afin de ne
pas se retrouver dépourvu, l’OM est
dans l’obligation de songer à un successeur
au cas où Deschamps partirait
ou si Vincent Labrune décidait finalement
de s’en séparer.
Cette éventualité effraie le président
olympien, conscient que les indemnités
de licenciement affaibliraient
de manière considérable la capacité
d’investissement du club lors
du prochain mercato. Il se retrouve
pieds et poings liés, prisonniers de la
prolongation de contrat octroyée au
mois de juin dernier à son entraîneur.
Or, i l ne peut se contenter
d’attendre. Selon nos informations,
les dirigeants ont plusieurs noms en
tête parmi lesquels celui d’Éric Gerets.
Le Belge, âgé de 57 ans, dirige actuellement
la sélection du Maroc
avec laquelle il s’est engagé pour quatre
saisons. Mais il est extrêmement
contesté depuis la dernière Coupe
d’Afrique des Nations où les Lions de
l’Atlas ont été éliminés dès les poules.
À Marseille, son aura demeure intacte.
En deux saisons, il a laissé de
jolis souvenirs, tant au niveau humain
que sur le plan sportif et ce, en
dépit d’un palmarès vierge. Il a
conservé de solides liens d’amitié
avec plusieurs dirigeants et une grande
partie du staff, avec lequel il avait
établi une relation de confiance et
mis en place une façon de travailler
nouvelle basée sur la délégation et les
compétences de chacun.
À l’heure où le club se débat dans la
médiocrité et où le fossé avec les supporters
s’élargit de jour en jour, la solution
Gerets pourrait ramener le sourire,
mais également un soupçon de
sérénité.
Autre élément à prendre en considération,
le Lion de Rekem reste marqué
par son passage à Marseille.
"C’est dans le sang !", a-t-il rappelé
hier matin dans Téléfoot. Avant
d’ajouter ne pas avoir été approché:
"Je n’ai pas vu M. Labrune et José Anigo
jusqu’à maintenant. J’ai vraiment
envie de bien finir mon travail ici. Si
je suis libre et que l’OM a besoin d’un
entraîneur, je pourrai peut-être y retourner
àunmoment donné."
Outre la piste Gerets, d’autres solutions
sont envisagées par la direction
du club. La piste Frédéric Antonetti
(Rennes) ne paraît guère fondée, au
contraire de celles conduisant à trois
autres techniciens: Jean Fernandez,
Fabrizio Ravanelli et Claude Puel.
Le premier (57 ans) a redressé Nancy
(qui s’invite mercredi au Vélodrome)
de manière spectaculaire et pour
l’instant refuse de prolonger son
contrat. Marseille et l’OM sont inscrits
dans son ADN, lui qui a défendu
les couleurs du club (de 1975 à 1980)
avant de l’entraîner brièvement en
1992, puis une saison entière en
2005-06 ponctuée par une cinquièmeplace
en championnat et une place
de finaliste de la Coupe de France.
Le second, titulaire de son diplôme
d’entraîneur depuis 2008 (il a terminé
major de sa promotion), dirige
une équipe de jeunes de la Juventus
Turin. "Entraîner l’OM, c’est mon rêve!",
nous confiait-il en août 2009.
Enfin, l’hypothèse Claude Puel, libre
depuis sa mise à l’écart de
l’Olympique Lyonnais en fin de saison
passée, aurait également été évoquée
ces derniers temps en interne.

Deschamps : "N'oublions pas mes deux ans de contrat"
lundi 30 avril 2012 à 15H02


Didier Deschamps, ici en discussion avec Vincent Labrune, estimé ne pas avoir les clefs. "Ce sont les décideurs qui les ont, mon président et l'actionnaire" a-t-il dit.

Photo Guillaume Ruoppolo


Il devient très difficile de trouver des sujets de conversation qui touchent les matches à venir et les matches joués par l'OM. Le désenchantement règne depuis déjà quelques semaines, même si l'entraîneur essaie toujours de miser sur l'orgueil pour pousser son équipe vers la victoire. De fait, c'est l'avenir qui a été au centre des débats ce lundi matin à La Commanderie ; mais Didier Deschamps se refuse à l'évoquer. Et notamment la question de son avenir à l'OM.

Que pensez-vous des noms cités dans La Provence comme vos éventuels successeurs ?
Didier Deschamps : Pffff, que voulez-vous que j'en pense ? Il y a tellement de choses qui sont écrites, que je n'ai rien de spécial à dire. Si... Il y a juste un ENORME détail : c'est que je suis sous contrat pendant deux ans et il ne faudrait pas l'oublier.

Et vous avez envie de...
D.D. : Stop ! Je n'ai rien dit d'autre, ça suffit. Je suis disponible tous les jours depuis que je suis arrivé ; si le président veut me voir, il peut me voir, s'il veut m'appeler, il peut m'appeler, pas de souci. Nous nous parlons.

Mais votre désir ?
D.D. : Ne parlons pas de mon désir. Posez-vous les questions que vous voulez, moi, je ne me les pose pas. Je suis sous contrat pendant deux ans. J'ai un président et voilà.

Vous prenez cet étalage de noms comme une insulte ?
D.D. : Ah ! Non ! Les insultes c'est autre chose. Non, sincèrement, ça ne me fait ni chaud ni froid. Chacun est libre. Après, on pourra demander pourquoi, dans quel but, tout est imaginable.

C'est lourd à porter d'être celui qui a les clefs ?
D.D. : Je ne les ai pas ! Les clefs, ce sont les décideurs qui les ont, ceux qui sont au-dessus de moi, c'est à dire mon président et l'actionnaire.

Il est normal que l'on se pose des questions si vous ne clarifiez pas...
D.D. : Mais pourquoi me posez-vous la question ? Vous n'avez pas à me la poser. Elle ne se pose pas. Moi, ce qui m'intéresse c'est le quotidien, ce qui est devant nous. Après, vous pouvez partir dans tous le sens.

Trouvez-vous du plaisir au quotidien ?
D.D. : C'est difficile ; la notion de plaisir existe à travers la gagne et en ce moment, ce n'est pas le cas. On apprend aussi beaucoup dans la difficiculté, plus que quand ça marche bien. On se nourrit de ces expériences, sur le plan humain ; dans la relation humaine, on peut être surpris à tout moment.

Quel impact peuvent avoir ces quatre derniers matches sur la saison suivante ?
D.D. : Une saison qui finit, une saison qui commence... Je ne suis pas sûr qu'on puisse le mesurer...

Dans quel état d'esprit est l'équipe ?
D.D. : Nous sommes toujours dans la même situation compliquée, à la recherche de cette victoire après laquelle on court depuis trop longtemps. Trois points seraient les bienvenus.

Pour le maintien ?
D.D. : Nous avons perdu une place ; Nancy nous est passé devant, mais il y a encore neuf équipes derrière nous. Libre à vous d'utiliser ce mot-là, c'est la mode.

Je ne pense pas avoir connu une telle situation ; joueur, c'était une autre vie, là, c'est une autre vie, plus compliquée. J'avais eu une première saison à Monaco qui était très difficile ; je me retournerai là-dessus plus tard.

Si, sur le terrain, il y avait des joueurs démobilisés, qui ne faisaient pas d'efforts...
D.D. : Mais je n'ai pas vu ça à Lorient ; il y a l'envie collective de faire mieux ; mais tant qu'il n'y a pas de résultat, on peut discuter des heures...

Quel est l'objectif alors ?
D.D. : Pas d'objectif à atteindre, mais un but précis : re-gagner.
Je ne pense pas que quelqu'un qui aime ce club puisse avoir le sourire devant cette situation ; elle est néfaste pour tout le monde.

Pourquoi est-il plus difficile de redresser la barre en fin de saison ?
D.D. : Nous avons eu des difficultés en octobre, mais en milieu de saison, il y a encore des choses à jouer ; on peut chercher, il reste du temps ; là, dans vingt jours, le rideau tombe. Et cette série est lourde, pesante.

Comment jugez-vous le départ de Guardiola, sans vouloir établir de comparaison ? Vous dites souvent que c'est éprouvant...
D.D. : Je le connais, même s'il est un peu plus jeune que moi ; nous avons discuté plusieurs fois ensemble, je l'apprécie beaucoup. Sa décision est très respectable, je la comprends, évidemment. Ce n'est pas d'aujourd'hui :un entraîneur qui finit une saison, il finit amoché, quoi qu'il arrive, même quand ça se passe bien ; ça dépend où vous êtes, mais lme métier est usant, c'est une certitude.

OM-Nancy : "Deschamps, meilleur entraîneur de sa génération" (Jean Fernandez) le mercredi 02 mai 2012 à 08H06


Interviewé aujourd'hui dans La Provence, Jean Fernandez, entraîneur de Nancy qui affronte l'OM ce soir au Vélodrome, a dit la chose suivante : "Didier Deschamps est le meilleur entraîneur français de sa génération. Je sais comment il ressent et vit le football. C'est un garçon qui a le foot dans le sang."

Deschamps est lemeilleur
entraîneur desagénération"
JEAN FERNANDEZ Avant d’affronter l’OM,
le coach de Nancy souligne les compétences
de son homologue olympien


Jean Fernandez éprouve un profond respect à l’égard de Didier Deschamps.

Joint hier après-midi, l'entraîneur
de Nancy, dont le nom circulait
pour succéder à Didier
Deschamps à partir de la saison
prochaine, a certifié qu'il irait
"au bout de son contrat à Nancy,
lequel court jusqu'à la saison
prochaine, justement".
Celui qui avait été notamment
entraîneur en chef de l'OM, lors
de la saison 2005-2006, ne reviendra
donc pas à la tête de
l'équipe olympienne, cet été.
"Je ne me vois pas partir de Nancy
au bout d'une saison, a-t-il encore
assuré. J'y serai encore
lors du prochain exercice."

C’est l’homme des miracles
permanents. Depuis une
douzaine d’années, de Sochaux
à Nancy aujourd’hui, en
passant par Metz et Auxerre,
Jean Fernandez a toujours su
optimiser des effectifs qui
n’étaient peut-être pas appelés
à se démarquer. En Bourgogne,
notamment, celui qui a appris
ses gammes de technicien à
Cannes (1984-1990) puis à
l’OM (1991-1993) avait fait de
l’AJA, une équipe de Ligue des
champions, il y a deux ans. À
l’OM, où il était revenu en tant
qu’entraîneur en chef lors de la
saison 2005-2006, il était également
parvenu à décrocher une
qualification européenne ( tour
préliminaire de la Coupe UEFA).
Fernandez continue à bonifier
ses équipes. Après des premiers
mois très délicats,
l’AS Nancy-Lorraine est en
train de pérenniser sa présence
en Ligue 1 à la faveur d’une seconde
partie d’exercice remarquable.
Hier après-midi, alors
qu’il s’apprêtait à prendre
l’avion, direction Marseille, le
coach de l’équipe nancéienne a
accordé un petit moment à
LaProvence. Il évoque le redressement
de sa formation, la situation
de l’OM et de Didier Deschamps,
ainsi que son propre
avenir.
❚ Comment aborde-t-on un
match tel que celui-ci quand on
est, comme votre équipe, définitivement
ou pratiquement assuré
du maintien?
On est toujours transcendé
quand on affronte l’OM. Je n’ai
pas besoin de motiver mes
joueurs ! De plus, on a traversé
huit mois de galère durant lesquels
on a joué le maintien. Là,
depuis deux mois, on a sorti la
tête de l’eau et cela nous permet,
aujourd’hui, d’avoir quasiment
assuré notre maintien. Il
faut continuer. On est sur une
série en cours. Avec neuf matches
sans défaite, on a égalé le
record du club qui remontait à
la saison 1976-77, à l’époque de
Michel Platini! C’est peut-être
anecdotique, mais ça nous permet
de rester motivés par rapport
à la fin de saison.
❚ Vous rappeliez la première
partie de saison compliquée de
votre équipe. Comment expliquez-
vous son redressement ?
Il ne fautpas oublier qu’en début
de saison, on avait été
confrontés à de grosbouleversements
au sein de l’effectif. Mais
à la trêve hivernale, le choix du
recrutement a été judicieux. En
tout, sur la saison, on a enregistré
17 départs et 12 arrivées.
Aujourd’hui, cen’est doncpratiquement
plus la même équipe
qu’à l’entame du championnat.
On a beaucoup travaillé,
mais l’apport de Sébastien
Puygrenier, engagé durant le
mercato d’hiver, a surtout été
déterminant sur le plan défensif.
Depuis son retour au club,
on est beaucoup plus solides
sur nos bases : on encaisse ainsi
moins de buts (14) que lors
des matches aller (26).
Il faut également prendre en
compte l’apport de YohanMollo,
un garçon percutant sur le
plan offensif. Aujourd’hui, on
est également plus cohérents
dans ce domaine précis.
Ce n’est pas tout. Quand on
se trouve dans ce genre de période
plus favorable, on a aussi
la réussite avec nous. À Ajaccio
(0-0) , par exempl e , on a
d’abord été largement dominés
et on aurait pu être menés 2-0
avec notamment un but refusé
qui était valable et un ballon
sur la transversale. Ce facteur
chance explique donc, aussi,
notre redressement durant la
seconde partie de saison.
❚ Ce match au Vélodrome est
particulier, compte tenu du
contexte actuel à l’OM, une équipe
qui n’a plus gagné depuis
trois mois en championnat. Quel
regard portez-vous sur votre ancien
club ?
Àunmoment donné, l’OMva
gagner à nouveau. Cette équipe
a vraiment peu de réussite depuis
plusieurs semaines. Ce
n’est pas la seule explication à
samauvaise série : l’OMa également
enchaîné bon nombre de
matches avec un effectif réduit
en raison des blessures.
Mais je le répète, cela va bien
finir par lui sourire. À mon
sens, l’OMterminera au mieux
cette saison. Son effectif est
quand même composé par des
joueurs de qualité. De plus,
lorsqu’on se penche sur le
contenu de ses matches, on
s’aperçoit que, sans êtreextraordinaire,
cette équipe n’est pas
aussi mauvaise que ce qu’on
veut bien dire. Elle va inverser
la tendance, j’en suis sûr. Dès
lors, nous, on s’attend à un
match difficile avec un adversaire
extrêmement motivé qui voudra
mettre un terme à sa série
noire.
❚ Didier Deschamps traverse
des moments compliqués. En
tant qu’entraîneur, vous avez
également vécu ce genre de période.
Comment analysez-vous
sa situation actuelle ?
Je ne suis pas inquiet pour
lui. Pour moi, et je le pense depuis
des années puisque j’ai eu
la chance de le connaître comme
joueur (entre 1991 et 1993)
et en tant qu’homme, Didier
Deschamps est le meilleur entraîneur
français de sa génération.
Je sais comment il ressent
et vit le football. C’est un garçon
qui a le football dans le
sang. Vous savez, tous les entraîneurs,
même les plus grands,
connaissent des périodes difficiles.
En tout cas, il ne faut surtout
pas oublier que l’OM
n’avait rien gagné depuis
dix-sept ans. Lui, il est arrivé à
la tête de l’équipe olympienne
et il a aligné les titres ou les résultats
probants: il a remporté
le championnat, gagné trois
Coupes de la Ligue et il a atteint
les quarts de finale de la Ligue
des champions. Malheureusement,
beaucoup de gens ont la
mémoire courte.

DIDIER DESCHAMPS
"La fin d’une série
atroce
1Didier, vous appréciez enfin ?
Nous avons goûté au plaisir de la victoire; on
commençait à ne plus se souvenir de ce que
c’était. Le plaisir et la joie de gagner un match,
même si ça n’a pas été simple, car on n’est jamais
à l’abri. Nancy était dangereux sur coups
de pied arrêtés avec les cinq-six joueurs qui
culminent à 1,90m. Nous aurions pu rentrer à la
pause avec un écart plus conséquent. Et pendant
une demi-heure en seconde période, ça a
été plus compliqué, nous avons eu plus de déchet,
moins de solutions; enfin, le dernier quart
d’heure a été à notre avantage.
Dans la situation actuelle, apprécions le fait de
mettre fin à cette série, atroce, trop longue, insupportable.
Il n’était pas facile de jouer en
confiance, libérés; mais les joueurs et moi-même
en sommes responsables, on ne peut incriminer
personne.
2Il y a eu quelques banderoles contre
vous...
Ça n’est pas agréable. Mais ça concerne une
trentaine de personnes. Ils ont la liberté de
s’exprimer.
3Allez-vous finir la saison en confiance ?
Nous n’avons plus d’objectif bien précis,
mais il est hors de question qu’on lâche quoi
que ce soit ou qu’on fasse des cadeaux à qui que
ce soit. Les matches qu’il nous reste, nous allons
les jouer à fond. Respecter le football, c’est
important, sinon le football te le fait payer tôt
ou tard.

DIDIER DESCHAMPS
"Je peux m’interroger..." L’entraîneur olympien continue d’entretenir le flou
concernant son avenir. Il attend de faire le point avec
Vincent Labrune et répète encore et toujours qu’il
n’est "pas en fin de contrat". En revanche, Didier Deschamps
n’a pas vraiment apprécié les banderoles hostiles
déployées à son encontre mercredi contre Nancy
par les South Winners. "Je peux m’interroger... On parle
de Monaco et là, j’ai un peu de mal avec ça. Je suis
resté quatre ans là-bas. Je suis parti à la 6e journée
dans ma 5e saison. Mi-septembre, il restait 32 journées.
Depuis, se sont succédé sept entraîneurs, quatre présidents.
Je suis responsable de beaucoup de choses,
mais si j’ai coulé l’AS Monaco... J’ai rencontré leur chef
au mois d’octobre. Déjà, il m’avait dit certaines choses
à tomber par terre, qu’on lui a transmises forcément.
Mais je leur ai dit : "Si vous voulez me voir, je suis là, il
n’y a pas de souci, je suis disponible

TToouujjoouurrss fflloouu
L’esprit libéré par sa victoire face à Nancy, l’OMse rend ce soir
à Saint-Étienne (19h). Unmatch sans enjeu pour l’équipe
de Didier Deschamps, qui continue de botter en touche
les questions concernant son avenir



Didier Deschamps vit-il ses derniers jours sur le banc olympien? "Il me reste deux ans de contrat", répond-il inlassablement
Dublanc, du bleuet une légère touche
de orange. On connaît désormais
le maillot principal de l’OM
2012-13 (page 3). Un détail. Car pour le
reste, le brouillard est toujours aussi
épais, le flou encore persistant.
L’entraîneur ? Didier Deschamps est
lié à l’OM jusqu’en juin 2014. Il ne cesse
de le rabâcher. "Vous connaissez ma situation,
répète-t-il. On doit se voir avec
le président, comme on le fait chaque année.
J’ai encore deux ans de contrat."
Certes,mais sa position est bancale et
l’incertitude demeure. Elle devient même
pénible pour beaucoup, d’autant
que le technicien olympien semble de
plus enplus isolé au sein du club. Samedi
matin, en conférence de presse, il a
ainsi tiré à boulets rouges sur ceux qui
"transmettent des messages, donnent des
infos" aux supporters, à la presse. "Ça
parle tellement, partout, et ce n’est pas
forcément les mêmes personnes..."
L’ambiance reste lourde en coulisses.
Le contexte est pesant, même si le succès
(1-0) face à Nancymercredi a ramené
un brin de joiede vivre dans ungroupe
désuni. Dans de telles circonstances,
comment chercher la motivation pour
terminer dignement cette douloureuse
saison?
Parler de maintien donnait de
l’urticaire à DD. Cette fois, il ne sera
plus importuné par le sujet. Mais il est
hors de question de finir en roue libre.
"En tant que professionnel, onades obligations
vis-à-vis de nos adversaires", prévient
le champion dumonde. Il serait extrêmement
dangereux de plonger dans
le Chaudron, face à de bouillants Verts,
encore en course pour accrocher le wagon
de la Ligue Europe, l’esprit trop libéré,
la tête ailleurs. On se souvient que
non loin de là, à Lyon, voilà quinze ans,
l’OMavait démissionné et encaissé la gifle
la plus marquante de son histoire
(8-0) lors de l’ultime journée.Unehumiliation.
Le groupe s’était complètement
désolidarisé de son entraîneur de
l’époque, GérardGili.
Heureusement, cette fois, certains
Olympiens ont encore une cartepersonnelle
à jouer en vue de l’Euro. À l’image
de Loïc Rémy, Mathieu Valbuena, Alou
Diarra ou même Morgan Amalfitano et
Rod Fanni. À moins d’un cataclysme,
Steve Mandanda, lui, est déjà assuré de
partir en Ukraine.
"Ça ne sert à rien d’avoir battu Nancy
si c’est pour retomber dans nos travers
maintenant, glisse de son côté Nicolas
Nkoulou. Il faut respecter le maillot
qu’on arbore tous les week-ends. On n’a
plus rien à jouer mais ce n’est pas le moment
de lâcher."
Didier Deschamps emmènera avec
lui les jeunesMomar Bangoura, déjàentré
en jeu à Lorient, et Baptiste Aloé, défenseur,
capitaine des U19. Mais il a laissé
Chris Gadi et Billel Omrani à disposition
de la réserve (vainqueur hier à Nice,
1-2). "Sur le banc de touche contre
Nancy, cinq des sept joueurs n’avaient
pas dix matches en L1 à leur actif, à eux
cinq réunis, constate le coach. Je ne suis
pas là pour les empêcher de jouer. Mais
malgré tout ce qu’on peut dire, je les ai
au quotidien, je pense être apte à évaluer
le potentiel et la qualité, à dire s’ils sont
prêts ou non. Déjà, passer du CFA à la
L1, c’est difficile, alors duCFA2 à la L1! "
Le CFA2, un championnat dans lequel
l’OM n’a pas encore assuré son
maintien. Une saison compliquée à
tous les étages...

OM-Auxerre : Deschamps réfléchit à sa défense vendredi 11 mai 2012 à 11H57


Nkoulou (genou), Diawara (genou) blessés, Mbia (cuisse) trop court physiquement, Didier Deschamps doit faire avec un nouveau casse-tête pour composer sa défense avant la réception d'Auxerre, ce dimanche, au stade Vélodrome. "Je fais comme je peux. Je réfléchis, je peux imaginer plein de choses", a expliqué DD. Comme nous l'écrivions Djimi Traoré tient la corde pour être associé à Rod Fanni.