DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

❚
DIDIER DESCHAMPS
"Avec plus
de sérénité..."

Content de finir sur une bonne note ?
C’est une très bonne chose d’avoir gagné. On a eu
de très bonnes intentions et on les a concrétisées.
On reste dans la continuité des deux derniers matches.
Avec plus de sérénité et de confiance, on a pu
faire de très bonnes choses. Ce que l’on n’arrivait
pas à faire pendant une certaine période. Ceux qui
étaient sur le terrain et ceux qui sont entrés ont
tout fait pour finir sur une bonne note.
❚ Quelles sont les nouvelles pour Loïc Rémy ?
Il a un petit souci en haut de sa jambe gauche. Il
passera des examens demain (lundi) ou après-demain
(mardi) pour connaître la nature de la blessure.
C’est un problème musculaire, il y aura forcément
une indisponibilité.
❚ Un mot sur Charles Kaboré, reconverti défenseur
central ?
Il a été très bon, comme quoi je peux avoir des bonnes
idées. Il l’avait déjà fait, à Libourne.
❚ Avez-vous rencontré vos dirigeants, Margarita
Louis-Dreyfus et Vincent Labrune ?
Je ne les ai pas encore vus. Là, ce soir, j’ai rendez-
vous chez moi pour dîner en famille. Je n’ai pas
d’infos, vous en avez peut-être ?

Deschamps, un cas qui divise
Le flou enveloppe toujours l’avenir de l’entraîneur à l’OM, qui compte aussi bien des partisans que des opposants

Vidéo : Didier Deschamps fait le bilan1 contribution Publié le vendredi 18 mai 2012 à 17H25


Présent en conférence de presse ce vendredi, Didier Deschamps, entraîneur de l'équipe de l'OM, fait le bilan d'une saison difficile.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/video-didier-deschamps-fait-le-bilan

Liverpool
pense à
Deschamps Liverpool songe à Deschamps
AVENIR L’entraîneur de l’OM, qui doit rencontrer
Vincent Labrune ces jours-ci, est dans le viseur des Reds


Le Basque fait partie
d’une short-list
aux côtés de trois
autres techniciens. MAIS
À l’OM, après avoir cru
à un départ, certains
misent dorénavant
sur le statu quo.

Dimanche à Sochaux, Didier Deschamps a vécu son 163e match sur le banc de l’OM.
On devrait savoir rapidement s’il s’agissait de son dernier... ou pas.

Didier Deschampsapréféré
se lever et quitter la
salle de presse du stade
Bonal avant que la "patate
chaude", l’une de ses expressions
favorites, ne lui soit servie.
Malin, le technicien olympien
sentait que les questions
sur la nouvelle déconvenue à
Sochaux (1-0) et celles sur le bilan
de cette saison poussive
commençaient à s’essouffler
et allaient rapidement dériver
sur le sujet brûlant.
Alors, dans un ultime sourire
en guise de pirouette, il s’en
est allé, esquivant la question
que tout le monde se pose depuis
des semaines: sera-t-il encore
sur le banc de l’OM la saison
prochaine? Plus tôt, dans
l’intimité du vestiaire, il
n’avait livré aucun indice sur
son avenir.
De toute façon, face aux micros
ou devant ses joueurs, DD
ne se serait pas signalé par des
révélations fracassantes. Son
avenir, il rechigne publiquement
à l’évoquer jusqu’à la fameuse
réunion prévue avec
Margarita Louis-Dreyfus et Vincent
Labrune, programmée
ces jours-ci.
Ces derniers temps, il a repoussé
toutes les demandes
d’entretien individuel, donnant
rendez-vous juste avant
de partir en vacances, vraisemblablement
en cette fin de semaine.
Il joue avec cette inconnue
et ce flou qu’il se plaîtà entretenir.
Un véritable poker
menteur où le bluff tient un rôle
prépondérant.
Si elle s’était tenue il y a une
semaine seulement, le contenu
de la discussion n’aurait
sans doute pas été le même
qu’aujourd’hui. Car Deschamps,
jusqu’alors dans
l’attente de contacts extérieurs,
a enfin été approché de
manière concrète.
En quête d’un successeur à
Kenny Dalglish, limogé en milieu
de semaine passée, Liverpool
songe à lui, d’après nos informations.
Il a coché le nom
du Basque sur sa short-list où
se trouvent également
d’autres techniciens.
Après les refus de plusieurs
entraîneurs (Frank de Boer ou
Pep Guardiola), trois autres
noms retiennent désormais
l’attention des Reds et de leur
propriétaire américain. On y
trouve, dans le désordre, le Portugais
Andre Villas Boas (libre),
un ancien de la maison
l’Espagnol Rafael Benitez (également
sans club) et Roberto
Martinez, le manager ibérique
qui a réussi quelques jolis
coups avec Wigan.
Et Didier Deschamps, donc.
Ce dernier finira-t-il encore en
short, comme le lui a glissé son
fils, sur le ton de la boutade, en
référence à tous les contacts
avortés ces dernières années?
Ou sera-t-il enfin l’heureux
élu ?
Monaco aussi sur le coup?
Un autre club serait également
sur les rangs. Monaco,
qui vient de se séparer de
Marco Simone, cherche un
technicien de renom. L’ASM
serait récemment venue aux
nouvelles et, de source monégasque,
verrait d’un bon oeil
un retour de son ancien mentor
(2001-2005).
Le nouveau patron du club,
l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev,
ne regarde pas à la dépense
depuis son arrivée en
Principauté et serait prêt à lui
offrir les mêmes conditions salariales
que celles dont il jouit
actuellement à l’OM. Pas sûr
néanmoins qu’un challenge
en Ligue2 l’emballe au plus
haut point... Un haut dirigeant
monégasque nous a confié,
hier en début d’après-midi, ne
pas être au courant : "Cela
m’étonnerait beaucoup", a-t-il
ajouté.
Du côté de l’OM, après avoir
longtemps cru à l’hypothèse
d’un départ, certains misent
dorénavant sur le statu quo et
le voient honorer son contrat,
au moins une saison de plus.
Avant de quitter Sochaux, dimanche,
son fidèle adjoint
Guy Stephanaassuré qu’un départ
n’était pas à l’ordre du
jour. Le brouillard ne va plus
tarder à se dissiper.
Il en va de l’intérêt supérieur
du club.

J'espère de tout coeur qu'il va rester notre Didier Deschamps !!

Tommy Allez l'O.M a écrit:J'espère de tout coeur qu'il va rester notre Didier Deschamps !!

ben si j'ecoute venus il veut qu'il se barre
et si j'ecoute mon cerveau il me dit il faut qu'il reste

J'aimerais vraiment qu'il reste, après s'il doit partir qu'on ne me mette pas un Philippe Montanier à la place parce que là ça va pas le faire lol, autant mettre un grand entraineur à la place d'un grand comme Eric GERETS !

Tommy Allez l'O.M a écrit:J'aimerais vraiment qu'il reste, après s'il doit partir qu'on ne me mette pas un Philippe Montanier à la place parce que là ça va pas le faire lol, autant mettre un grand entraineur à la place d'un grand comme Eric GERETS !

cette situation va se decanter d'ici une semaine
moi je crois qu'il va rester

si anigo part il pourrait mieux travailler

J'espère que tu as raison..

Tommy Allez l'O.M a écrit:J'espère que tu as raison..

moi aussi
je l'espere apres c'est l'interne du club que je cerne pas et les pouvoirs ou ils sont vraiment

lis cet article et retiens les noms cités no comment de ma part

CORRECTIONNELLE José Anigo s’estime injurié par VSD
Les avocats de José Anigo et de VSD se sont livrés à l’exégèse du
terme "parrain": mafieux ou patriarche
Le directeur spor t if de
l’Olympique de Marseille, José
Anigo, réclame30000 ¤ dedommages
et intérêts à VSD.
L’édition du 3 novembre 2011
de l’hebdomadaire lui consacrait
deux pages et un article titré
: "Le parrain se rebiffe". Ce
costume de parrain n’a pas été
du goût d’Anigo qui poursuivait,
hier devant le tribunal correctionnel
pour injure, le directeur
de la publication et le journaliste
auteur de l’article.
Évoquant un différend avec
D i d i e r D e s c h amp s ,
l’entraîneur du club, l’article
abordait aussi l’implication de
son fils Adrien, "ex-taulard"
mis en cause dans des braquages
de bijouterie et ses supposés
liens avec Fernand Deruda,
présenté comme "fiché au
grand banditisme".
"Cette assimilation parrain-
mafia-voyou n’est pas acceptable,
selon Me Emmanuel
Molina, défenseur du directeur
sportif. La ligne a été franchie.
Cette coloration est insupportable".
Au-delà des dommages et
intérêts,Me Molina réclame
que le tribunal ordonne à VSD
de publier, en caractères d’un
centimètre de haut, la condamnation
à venir.
Parrain n’est pas une injure,
a répliqué Me José Michel Garcia,
selon lequel le terme résume
la personnalité d’Anigo :
"personnage historique incontournable,
fort en gueule, celui
qui incarne la paix sociale. Un
intouchable comme on dit que
Jean Gabin est le parrain du cinéma
français". L’avocat réfute
toute injure et toute diffamation:
"À aucun moment, il n’est
présenté comme le complice de
quiconque ou qu’il aurait assis
son pouvoir sur des pratiques
mafieuses". L’avocat estime
que ce titre n’a eu aucun impact
: "La preuve, Anigo est toujours
là". L’hebdomadaire réclame
donc que le directeur sportif
soit débouté. Le tribunal rendra
sa décision le 3 juillet. À
l’audience, le procureur n’a pas
pris position et s’est borné à
un: "Pas de réquisitions".

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:J'espère que tu as raison..

moi aussi
je l'espere apres c'est l'interne du club que je cerne pas et les pouvoirs ou ils sont vraiment

lis cet article et retiens les noms cités no comment de ma part

CORRECTIONNELLE José Anigo s’estime injurié par VSD
Les avocats de José Anigo et de VSD se sont livrés à l’exégèse du
terme "parrain": mafieux ou patriarche
Le directeur spor t if de
l’Olympique de Marseille, José
Anigo, réclame30000 ¤ dedommages
et intérêts à VSD.
L’édition du 3 novembre 2011
de l’hebdomadaire lui consacrait
deux pages et un article titré
: "Le parrain se rebiffe". Ce
costume de parrain n’a pas été
du goût d’Anigo qui poursuivait,
hier devant le tribunal correctionnel
pour injure, le directeur
de la publication et le journaliste
auteur de l’article.
Évoquant un différend avec
D i d i e r D e s c h amp s ,
l’entraîneur du club, l’article
abordait aussi l’implication de
son fils Adrien, "ex-taulard"
mis en cause dans des braquages
de bijouterie et ses supposés
liens avec Fernand Deruda,
présenté comme "fiché au
grand banditisme".
"Cette assimilation parrain-
mafia-voyou n’est pas acceptable,
selon Me Emmanuel
Molina, défenseur du directeur
sportif. La ligne a été franchie.
Cette coloration est insupportable".
Au-delà des dommages et
intérêts,Me Molina réclame
que le tribunal ordonne à VSD
de publier, en caractères d’un
centimètre de haut, la condamnation
à venir.
Parrain n’est pas une injure,
a répliqué Me José Michel Garcia,
selon lequel le terme résume
la personnalité d’Anigo :
"personnage historique incontournable,
fort en gueule, celui
qui incarne la paix sociale. Un
intouchable comme on dit que
Jean Gabin est le parrain du cinéma
français". L’avocat réfute
toute injure et toute diffamation:
"À aucun moment, il n’est
présenté comme le complice de
quiconque ou qu’il aurait assis
son pouvoir sur des pratiques
mafieuses". L’avocat estime
que ce titre n’a eu aucun impact
: "La preuve, Anigo est toujours
là". L’hebdomadaire réclame
donc que le directeur sportif
soit débouté. Le tribunal rendra
sa décision le 3 juillet. À
l’audience, le procureur n’a pas
pris position et s’est borné à
un: "Pas de réquisitions".

Je ne sais pas quoi dire moi non plus..

alors on va attendre

et voir ce qu'ils font entre DD et ANIGO il faudra choisir en 2012 /2013

UNE VRAIE TARTE CE PETIT
IL PARLE POUR EXISTER............

"L’OMest sur lefil durasoir"
INTERVIEW Emmanuel Petit, ancien international français, regrette notamment l’attitude des supporters marseillais


De lui, le grand public a gardé une image : uncontre fulgurant, au bout des
arrêts de jeu, une frappe croisée, Taffarel impuissant. Le troisième but
d’une finalede légende, le 12 juillet 1998. Emmanuel Petit était de passage
à Marseille, hier, dans les locaux de la Ligue Méditerranée de football, parrain
de l’opération "Un but pour l’emploi". L’occasion pour celui qui est
aujourd’hui consultant pour France Télévisions de revenir sur l’actualité footballistique,
avec "La Provence". L’OM, Deschamps, Montpellier, mais aussi la
liste de Laurent Blanc et l’Euro, tout y passe. Sans langue de bois, comme toujours
avec lui. Entretien

Wiki Deschamps dresse l'état des lieux
Débarqué aux commandes de l'Olympique de Marseille en 2009, Didier Deschamps a connu sa saison la plus délicate à la tête de la formation phocéenne. Le quart de finale de la Ligue des champions et la victoire en Coupe de la Ligue ne peuvent masquer un exercice 2011-12 des plus laborieux ponctué par une peu honorable dixième place en championnat. Le technicien marseillais fait le point.



Didier Deschamps revient sur une saison qui a laissé des traces.

La 38e journéeLe classementSaison 2011-12: La Ligue 1 à la loupeA l'heure où le voisin montpelliérain fête son titre de champion de France, l'Olympique de Marseille panse ses plaies après un exercice 2011-2012 pour le moins laborieux. Battus à Sochaux (0-1) dimanche dernier pour leur ultime sortie, les Phocéens terminent la saison à une dixième place peu conforme à leur statut. "Cette saison fait partie des plus éprouvantes mais j'ai connu une première année à Monaco (2002-2003) très difficile aussi. Mais c'est Marseille, il y a des exigences et des objectifs qui sont élevés. Malgré tout, il est vrai que c'est un échec en championnat parce que notre classement est loin d'être celui qui était prévu, reconnaît Didier Deschamps dans un long entretien, qui fait office de bilan, sur le site du club. On n'est pas au rendez-vous, ce qui a amené des conséquences extra-sportives importantes. Après deux saisons où ça s'est bien passé ça a un peu dérivé, chahuté, ça a créé une atmosphère pesante. Et dans ces cas-là, à Marseille, le Mistral souffle très fort".

Pas à la hauteur des attentes, à l'exception de Nicolas Nkoulou, les recrues, Alou Diarra, Jérémy Morel et dans une moindre mesure Morgan Amalfitano ont cristallisé les critiques sur leurs noms, au même titre qu'un André-Pierre Gignac, à des années lumières de sa forme physique et de sa réussite toulousaine. Les tensions extra-sportives entre l'entraîneur et le directeur sportif José Anigo ont aussi pesé sur un groupe, qui a parfois semblé plongé mentalement. Deschamps reconnaît volontiers les tensions qui sont apparues dans le vestiaire, tout en évoquant la part de responsabilité des médias: "Oui, il y a des tensions, entre joueurs, entre joueurs et entraîneurs, ça existe tout le temps. Quand tu gagnes des matches c'est la meilleure des vitamines, quand tu ne les gagnes pas, évidemment cela a une caisse de résonance plus importante. Les médias en profitent aussi. Entre la réalité et les « il paraît que », les « il semblerait que », on est à Marseille. Je ne l'oublie pas. Il y a tellement d'âneries, pour ne pas dire autres choses, qui ont été dites et qui sont fausses".

"On a éliminé l'Inter, ce n'est pas n'importe quoi non plus"

Un refrain bien connu mais qui ne masque pas les difficultés rencontrées cette saison par les Marseillais, qui ont bien eu du mal à maîtriser leur sujet, ce que reconnaît difficilement Didier Deschamps: "Il est vrai que pendant cette période-là il y a un refrain qui est revenu souvent à propos du fait que l'on a du mal à faire du jeu. Ça n'a pas tout le temps était le cas. Faire du jeu, avoir plus le ballon, ça a été presque tout le temps le cas, toute la saison. Même quand on n'a pas été bien. On est passé à côté dans certains matches, on est aussi complétement passé au travers aussi". Des trous dus à un manque d'expérience selon l'ancien technicien de Monaco et de la Juve: "Ce n'est plus la même équipe qu'il y a deux ans mais le groupe que j'ai eu comptait des joueurs de très haut niveau. Il y a des joueurs de qualité, après il y en a certains qui ont découvert la Ligue des Champions cette année. Ils n'étaient pas habitués à jouer des matches au couteau aussi régulièrement. Ça prend du temps, il faut de l'expérience et quand l'équipe est en difficulté, c'est plus compliqué. Ceux qui ont un peu plus l'habitude doivent tirer le groupe vers le haut, mais ce n'est pas évident à gérer".

Le rayon de soleil est venu de la Ligue des champions pour l'OM, qui a atteint les quarts de finale de la compétition pour la première fois depuis la finale de 1993: "A côté de ça, on a retrouvé des couleurs sur le plan international avec un quart de finale de Ligue des champions, ce n'est pas arrivé depuis vingt ans. En plus de ça, nous sommes tombés contre un des finalistes (Bayern Munich). Il ne faut pas oublier aussi qu'on avait dans la poule une équipe comme Dortmund. On a donc eu certainement beaucoup de réussite mais on les a battus deux fois quand même. On a éliminé l'Inter, ce n'est pas n'importe quoi non plus. Après, l'étape était trop dure face au Bayern, avec des absences comme celle de Mandanda à l'aller qui nous a été très préjudiciable".

Au rayon de satisfactions, l'entraîneur marseillais note également la victoire en Coupe de la Ligue: "Je me rappelle de la première année (2010), on l'avait bien tous fêté sur le Vieux Port. C'est vrai que ça faisait 17 ans qu'on n'avait pas gagné de titre, là c'est la troisième fois d'affilée qu'on la gagne". Courtisé par Liverpool, Didier Deschamps, qui n'a pas encore confirmé s'il prolongeait l'aventure phocéenne, livre ainsi un bilan plutôt flatteur à l'issue de cette saison 2011-2012. Est-ce un moyen pour lui de protéger ses joueurs en ne les accablant pas ou n'a-t-il pas pris pleinement conscience des difficultés rencontrées par son équipe durant cet exercice ? Un manque de clairvoyance pourrait s'avérer préjudiciable pour l'OM qui doit procéder à une auto-critique approfondie pour espérer repartir du bon pied la saison prochaine.

(*) Un titre de champion de France (2010), trois Coupe de la Ligue (2010, 2011, 2012) et deux trophées des champions (2010, 2011).

Et si
Deschamps
restait?/

Et si "DD" restaitàMarseille?
AVENIR Enmanquede propositions, l’entraîneurdel’OMpourrait encore êtreàla tête du club la saison prochaine

L’entraîneur marseillais sera-t-il
au Vélodrome l’an prochain? On dirait bien...




Didier Deschamps n’arrête pas de le répéter :
il a encore "deux ans de contrat avec l’OM".
Mais, alors que la direction olympienne est
affairée à boucler le budget du prochain exercice,
le flou persiste toujours sur la situation de "DD".
Restera? Restera pas? L’entraîneur marseillais n’a
toujours pas eu ce fameux entretien avec Vincent
Labrune, et il ne connaît toujours pas la feuille de
route de l’OM version 2012-13.
Éprouvé par une saison usante, le Basque est
donc en position d’attente, bien qu’il se soit toujours
placé dans la peau du coach pour la saison à
venir. La donne est simple: soit il reste, soit il est
recruté par un club ou une sélection, soit il part de
son propre chef. Trois possibilités qui en excluent
une autre, à savoir que l’OM s’en sépare, ce qui
coûterait bien trop cher au club.
En attendant, l e s solutions de repli
s’amenuisent de jour en jour, au gré des nominations
dans les diverses écuries. Brendan Rodgers,
le technicien de Swansea, est ainsi tout proche de
Liverpool; autant dire que Deschamps ne fait pas
partie des priorités du côté de la Mersey. Idem
pour la Roma, qui vient d’engager Zdenek Zeman,
ou l’AS Monaco, qui a officiellement présenté
Claudio Ranieri hier. Par ailleurs, une date butoir
est spécifiée dans le contrat de Deschamps, stipulant
que sa clause libératoire -d’un montant de
3,5M¤- doit être levée avant le 15 juin prochain.
Dans le cas contraire, il est censé rester à Marseille.
Une seule piste crédible : les Bleus
Au vrai, il semble ne rester qu’une seule piste
crédiblepour l’avenir du champion du monde98:
l’équipe de France. Laurent Blanc n’étant pas assuré
d’être reconduit à la tête des Bleus après l’Euro,
"DD" apparaît comme un candidat plus que sérieux.
Avec des arguments solides: son vécu international,
sa culture de la gagne, son palmarès et
son expérience sur les bancs français et italiens.
Mais un inconvénient de taille, le même que celui
du "Président": la présence à ses côtés de son
agent et confident, Jean-Pierre Bernès, l’ancien directeur
sportif de l’OM, lequel ne serait pas en
odeur de sainteté auprès de Noël Le Graët, grand
manitou de la Fédération française de football et
ancien président de la LFP au moment de l’affaire
VA-OM.
Dans les hautes sphères marseillaises, on répète
à l’envi le même credo depuis plusieurs semaines:
"Mais arrêtez de chercher, ce sera lui l’entraîneur !"
C’est, là aussi, oublier que Didier Deschamps
aime son indépendance par-dessus tout. Et qu’il
n’acceptera pas n’importe quelles conditions.
"Ma liberté n’a pas de prix. Ce ne sera jamais une
histoire d’argent, confiait-il en fin de saison dans
les colonnes du Parisien. Je suis parti de Monaco,
alors qu’il me restait deux années de contrat." Pour
une saisonblanche avant de prendre les commandes
de la Juve.
Mais il a également martelé à plusieurs reprises,
sourire aux lèvres : "On est bien à Marseille", une
référence aux qualités climatiques de la région, au
lustre du club olympien et, surtout, aux conditions
salariales spécifiques à l’OM.
Cela n’aurait donc rien d’étonnant de le voir sur
le banc de touche pour les trois coups de la prochaine
saison. La majorité des fidèles, n’en déplaise
aux associations de supporters, verrait ainsi son
souhait exaucé.

Ils passent leurs vacances ensemble!
CURE Didier Deschamps se refait une santéàMerano où il a retrouvé Charles Villeneuve, dont lenomgravite autour de l’OM..

L’entraîneur olympien a terminé la saison sur les rotules. Pour se refaire une santé, il est allé se ressourcer dans la huppée
station italienne, où il côtoie Alain Cayzac, Gérard Houllier et... Charles Villeneuve!

Merano, l’OMy avait
effectué un stage en 1997...
et Gignac, en août dernier ! "J’aurais été ravi de faire
partie du projet qu’on me
prête". CHARLES VILLENEUVE



La saison fut éprouvante pour Didier
Deschamps. Surtout les dernières
semaines, interminables,
au cours desquelles l’entraîneur de
l’OM a dû composer avec les déceptions
sportives, les tiraillements dans le
vestiaire, une tension permanente dans
les coulisses...
L’homme n’a jamais semblé aussi isolé
au sein du club, si bien que son avenir
à la tête de l’équipe marseillaise
s’inscrit en pointillé. Depuis son départ
en vacances, dimanche dernier, le
Bayonnais n’a d’ailleurs plus eu de nouvelles
de son président, alors que les
deux hommes étaient inséparables l’an
dernier.
À un mo i s de l a r e p r i s e de
l’entraînement, programmé le lundi 2
juillet à La Commanderie, la situation
n’est jamais apparue aussi floue. "Je
vais prendre des vacances, ça, c’est sûr !",
avouait Deschamps, visiblement très
éprouvé, quelques heures avant la fin
de l’exercice 2011-2012. Destination
l’Océan Indien? Les Caraïbes?Non,Merano!
Et plus précisément Le Palace, le rendez-
vous select de tous les sportifs en
surcharge pondérale, de tous les poids
lourds du show-business et du monde
des affaires en quête d’une cure de jouvence.
De Johnny Hallyday à Sharon
Stone, de Diego MaradonaàKarim Benzema
en passant par Rolland Courbis et
"Loulou" Nicollin, la station thermale
du sud-Tyrol italien est devenu une des
adresses les plus prisées pour se refaire
une santé. Et à 4 200 euros la semaine,
les résultats sont garantis !
L’OM y avait effectué un stage en juin
1997, et avait côtoyé à cette occasion le
regretté Luciano Pavarotti. L’Égyptien
Mido y fut également envoyé en 2004
pour retrouver une silhouette digne de
celle d’un joueur pro... tout comme André-
Pierre Gignac, en août dernier !
APG aurait-il vanté les mérites du lieu à
son entraîneur?
Ce n’est pas certain. Mais DD, soucieux
de récupérer dans les meilleures
conditions et de recharger ses batteries,
n’a pas hésité à se plonger au régime
mode végétal (jus de gingembre, steak
de millet, tofu, quinoa...) et massages relaxants.
L’anecdote aurait pu s’arrêter là.
Mais dans l’ambiance feutrée de
l’Espace Henri-Chenot, l’entraîneur
olympien cohabite avec... Charles Villeneuve,
l’ancien président du PSG. Celui-
là même dont le nom a fait le buzz
sur internet ces derniers jours, dans le
cadre d’un hypothétique projet de rachat
du club avec des appuis qataris...
De quoi alimenter une rumeur, pourtant
démentie hier dans nos colonnes
par Pape Diouf, associé au pseudo-projet.
"Je peux difficilement être en même
temps à Doha pour négocier un projet
de reprise et, en cure dans le Tyrol, s’est
amusé hier l’ancien directeur des
sports de TF1, contacté par nos soins.
Déjà, je n’ai pas de contact au Qatar; je
suis plus proche d’Abou Dabi. Mais les
investisseurs avec lesquels j’étais en discussion,
lorsque j’étais aux commandes
du PSG, ont préféré aller à Manchester
City !"
À bientôt 71 ans, Charles Villeneuve
reste toutefois attentif à la situation de
l’OM. "Mes attaches sont dans le sud,
rappelle le natif du Liban, qui a grandi à
Toulon. Je ne suis ni un sectaire, ni un
claniste. Et quand l’OM ne termine pas
sur le podium, il manque au foot français.
Après, oui, je serais intéressé par un
retour dans le football et j’aurais été ravi
de faire parti du projet qu’on me prête,
mais ce n’est pas le cas ! Ce qui
m’intéresse, c’est l’aspect entreprise du
football, celui où on construit une équipe
en bâtissant son stade et y en tirant
des sources de revenus, en puisant dans
son centre de formation, sans recruter à
coup de millions comme cela se passe à
City. Mon modèle, c’est l’Arsenal
d’Arsène Wenger et ça, on ne l’a pas compris
quand je l’ai proposé au PSG..."
L’oreille de Didier Deschamps fut-elle
plus attentive? "C’est un garçon intelligent,
qui sait quand il doit parler ou
pas... Actuellement, il est en détente et
pas disposé à parler football. C’est un
technicien hors pair et quand je vois sa
situation, ça me désole. Malgré tous les
déboires qu’il a connus cette saison, il a
quand même réussi à ramener la coupe
de la Ligue ! Mais je peux vous assurer
qu’on n’a pas échangé le moindre mot
au sujet de tout ça".
Ce qui se passeàMerano, resteàMerano...

14/06/2012 - 17:18
OM: Deschamps en Arabie saoudite ?
Didier Deschamps va-t-il quitter l'Olympique de Marseille la saison prochaine pour rejoindre l'Arabie saoudite ? Selon la correspondante de France Info basée à Ryad, l'entraîneur phocéen serait en tout cas en discussions avec le club d'Al-Hilal. Une rumeur qui semble peu probable mais à suivre avec attention.

OM : une rencontre Labrune-Deschamps, enfin !

Ils ont été en contacts au téléphone pendant des semaines, mais Vincent Labrune et Didier Deschamps vont enfin se rencontrer, aujourd'hui, pour évoquer l'avenir de l'OM.






le lundi 18 juin 2012 à 07H36
Vincent Labrune et Didier Deschamps ont prévu d'avoir une longue discussion, aujourd'hui, pour éclaircir certains points concernant la composition de l'effectif pour la saison à venir. Le rendez-vous n'a pu être tenu avant pour plusieurs raisons, notamment l'attente de la décision de la Direction nationale de Contrôle et de Gestion, le préalable à la finalisation de tous les dossiers en cours. Malgré l'épée de Damoclès présente un temps au-dessus du club, les dirigeants ne sont pas restés inactifs. Des rencontres ont eu lieu, des dossiers sont presque bouclés. Il manque l'accord de "DD" pour mettre en place la politique élaborée depuis un mois.

Les renforts sont à apprécier à divers niveaux : les joueurs de complément et un attaquant de standing pour pallier le départ éventuel de Loïc Rémy. L'OM anticipera-t-il le départ de son meilleur buteur ? "Le club ne peut pas être le moteur du marché, explique un cadre olympien. Cela irait à l'encontre des engagements pris par la direction devant la DNCG. Il n'est pas non plus dans nos intentions de nous lancer dans une phase de recrutement hyperactive dans les 72 heures, faisant suite à la communication de la décision du gendarme financier du football. Soyons cohérents !"

Boudebouz à la place de Valbuena ?

Le club a les mains libres pour recruter, aucune contrainte. Il s'impose des limites. Il a la possibilité d'engager avant de vendre, mais n'entend pas déroger à la ligne de conduite fixée par la réalité économique. Acheter un attaquant, Maïga par exemple, avant de céder Rémy ? Les dirigeants olympiens se sont engagés à poursuivre avec la quasi-majorité de l'effectif actuel. Raison pour laquelle l'OM ne se précipite pas, quand bien même il aimerait avoir avancé dans ses opérations avant la reprise, le 2 juillet. Et se donner le temps de la réflexion sur plusieurs dossiers. Un exemple ?

Si l'OM répond favorablement à l'offre de 8 M€ émise par le Lokomotiv pour Valbuena, il convient de lui trouver un successeur. La piste la plus sérieuse est celle de Ryad Boudebouz. Coût : 6 M€. Plusieurs éléments sont à considérer. Valbuena a émis le souhait de rester à l'OM et discute d'une prolongation avec les dirigeants depuis janvier dernier ; pour l'heure, l'OM ne peut pas lui accorder l'augmentation réclamée.

Intransférables, d’un jour à l’autre
19-06-2012

Dernière mise à jour : ( 19-06-2012 )



Valbuena prolongera à son retour de l’Euro.S’il n’est rien ressorti de la rencontre entre Deschamps et Labrune, le mercato olympien lui est bien en marche.

Le discours est décidément très évolutif en cette période estivale chez les dirigeants de l’OM. Il y a tout juste un mois, José Anigo nous déclarait que le prêt de Jordan Ayew était d’actualité. Cette semaine, l’OM a fermé la porte à un départ du jeune Ghanéen, convoité par Saint-Etienne et Nice. L’autre changement radical de position, relevé ces derniers jours concerne Andrade. Le gardien remplaçant a d’abord été laissé libre avant que le club ne se ravise en pensant le prolonger d’un an. Une option abandonnée. Dans ces conditions et si l’on se souvient des cas Drogba et Niang, on peut légitimement se demander si les joueurs intrasférables il y a un mois le seront encore demain ?


L’OM doit en effet s’adapter à la réalité et à sa marge de manœuvre très réduite cette saison pour recruter. La situation, avant l’aval de la DNCG, était sensiblement la même au soir de la 38e journée. La rencontre Labrune – Deschamps tant attendue et retardée n’a finalement eu lieu qu’hier. L’ordre du jour n’y était plus d’évoquer un bilan sportif mais de vite définir les contours de la nouvelle équipe. Nous n’avons pas eu connaissance de ce qu’il en est ressorti. En revanche, tout ce retard accumulé aura forcément des conséquences sur les pré-listes établies par l’OM qui aura vu ses concurrents directs se montrer plus prompts dans les emplettes.


Il est toutefois toujours question de renforcer le côté gauche de l’équipe et de compléter la palette offensive. L’OM s’intéresse à l’Algérien Rafik Djebbour, 20 buts cette saison à l’Olympiakos le Pirée. Le Martégal Foued Kadir, milieu offensif de Valenciennes est aussi sur les tablettes. Le club songerait aussi à Ishmael Yartey pour renforcer - ou changer - le flanc gauche de son attaque, sous forme de prêt ou d’acquisition (2 à 3M d’euros). Le Ghanéen de 22 ans était prêté par Benfica au Servette Genève où il a inscrit 8 buts. Cet ailier gauche a aussi une forte propension à se faire sanctionner (7 jaunes).

Dans son cas, il pourrait s’agir d’un marché de confort. Il en est autrement pour le milieu sochalien Ryad Boudebouz dont le transfert avoisine les 6 M d’euros et qui a confirmé sa rencontre avec Anigo afin d’évoquer un possible projet commun. L’OM devra trouver des liquidités et se défaire de l’un de ses titulaires en puissance : Rémy, Mandanda, André Ayew, M’Bia, Valbuena, une liste que peuvent rejoindre N’Koulou et Azpilicueta.
Valbuena lui, est en passe de rejoindre la case des intouchables, son agent Christophe Hutteau joint hier a formellement démenti toute velléité de départ de sa part ou de celle du club. Exit donc la piste russe. « Combien de fois vais je devoir dire que Mathieu reste à l’OM et que tout est OK pour sa prolongation (jusqu’en 2017) que nous allons signer à son retour de l’Euro ».
Kaboré a informé Labrune qu’il souhaitait s’inscrire dans la continuité. Reste à savoir si cette envie est partagée. On connaît le profil du joueur que Deschamps apprécie pour sa polyvalence mais qui rêve aussi de plus de temps de jeu.

Mercato : pourquoi Cohade a préféré Saint-Etienne23 contributions Publié le vendredi 22 juin 2012 à 11H32


L’OM était tout proche d’enrôler sa première recrue, ces jours-ci. Renaud Cohade, en fin de contrat à Valenciennes, avait entamé des négociations avec les dirigeants olympiens. Les deux parties étaient parvenues à un accord sur un futur bail. L’OM avait seulement demandé au milieu de terrain de temporiser avant de concrétiser cette arrivée.

Seulement voilà, en dépit du feu vert de la DNCG, le dixième de la Ligue 1 a signifié à l’ancien Strasbourgeois âgé de 27 ans qu’il devait encore patienter. Cohade, qui avait érigé l’OM en priorité, ne s’est jamais entretenu avec Didier Deschamps, le technicien n’ayant pas donné son aval à ce recrutement. Du coup, pisté par plusieurs écuries de Ligue 1 dont Lyon et l’AC Ajaccio, le joueur s’est engagé en faveur de Saint-Étienne pour trois ans. Qui s’est jeté sur l’occasion et a profité de l’apathie olympienne. ..

OM
Deschamps:
le cas
qui dérange
Mercato en stand-by, dates de stages
nébuleuses, l’OM est enlisé en raison du
flou qui entoure l’avenir de l’entraîneur
olympien

Deschamps, sujet tabou
CONTEXTE Le flou autour de l’entraîneur est une source de crispations à l’OM. Décryptage d’une situation complexe

Le principe même
de sa politique sportive
depuis son arrivée
a changé cet été... Affine-t-il sa réflexion
dans l’attente de savoir
si Blanc poursuit
avec les Bleus ?

Comment avancer
sur lemercato sans
la validation de l’entraîneur principal ?


La simple évocation du nom
de l’entraîneur olympien
avec des employés ou des
cadres du club a le don d’irriter,
de contracter les interlocuteurs
interrogés, voire de hérisser le
poil de ceux à lapilosité développée!
"No comment" ; "même en
off, je n’aborde pas le sujet" ;
"trop compliqué"; "il n’y a rien à
dire, on ne sait rien de toute façon".
Chacun use d’une formule
personnelle pour balayer d’un revers
de main le début de toute
conversation sur ce thème.
Didier Deschamps fait-il
peur?Depuis la clôture du championnat,
le sujet est devenu tabou
au fil des semaines. S’il entretient
un relationnel compliqué
avec de nombreux membres
du personnel administratif et
s p o r t i f , t o u t l e monde
s’interroge sur sa volonté de
poursuivre l’aventure, malgré
ses déclarations sur ses deux années
de contrat à honorer.
La politique de récession sur
les joueurs à forte notoriété, la
volonté des dirigeants de développer
la formation et de promouvoir
les jeunes issus du centre,
le regard critique de Deschamps
sur le travail accompli
au centre de formation, ses relations
distendues avec des
joueurs de l’effectif professionnel
actuel sont-ils de nature à
reconsidérer sa position?
DD se sait fort d’un
contrat en béton, mais
se sent aussi fragilisé
en raison d’une gestionhumaine
décriée.
Le silence des uns et
des autres est déconcertant.
Divers agents susurrent
dubout des lèvres
des contacts pris par
l’OM avec des entraîneurs pour
tâter le terrain, au cas où...
Au-delà de l’impact financier, de
l’obligation de céder un ou deux
joueursmajeurs avant de concrétiserofficiellement
certaines arrivées,
l’état statique du mercato
olympien n’a-t-il pas une autre
cause ?
Comment avancer sans la validation
de l’entraîneur principal ?
Les dirigeants n’ont jamais souhaité
se mettre en marge de sa
volonté et ont toujours oeuvré
pour travailler main dans la
main. Ils savent aussi qu’ils ne
pourront lui donner satisfaction.
MLDafixé un cap: terminé
le train de vie de millionnaire du
club, adieu les stars aux salaires
mirobolants, du moins tant
que les comptes ne seront pas
assainis.
Celaprendra une saison, voire
deux. Dès lors, dumoins en
terme d’expérience, car nul ne
peut préjuger aujourd’hui de
la réussitedu recrutement àvenir
: Hamouma n’est pas
Lucho,Maïga n’est pas Luis Fabiano
ouAmauri.
Le principemême de lapolitique
sportive prônée par Deschamps
depuis son arrivée,
en 2009, a radicalement
changé. L’entraîneur ne peut
plus imposer. Il doit subir. Il
connaît les contraintes économiques
du football français et a
d’ailleurs régulièrement abordé
le sujet. Peut-il s’en satisfaire
quand on connaît son obsession
du résultat ?
Les dirigeants veillent encore
à ne plus renouveler certaines
dérives : est-i l nécessaire
d’enrôler un joueur de complément,
comme Bracigliano ou
Traoré la saison dernière, avec
un salaire oscillant entre 50 et
80000 euros mensuels, avec un
temps de jeu famélique, au détriment
de la progression et
l’épanouissement d’un jeune du
cru ?
Sur le fond, ce dernier a tout à
apprendre. Sur la forme, son appétit
peut être porteur et véhiculer
des valeurs vers lesquelles
tendent les plus fervents supporters,
en mal de passion. Les économies
sur lamasse salariale seront
effectives sur ces choix-là,
tout autant que la nécessité de
vendre ou prêter au moins deux
joueurs dont les émoluments
dépassent les 250000 euros.
D’autres signaux interpellent.
Le trouble est perceptible dans
l’organisation des matches amicaux.
Historiquement, le club
prend plaisir à communiquer les
dates, les lieux et les adversaires
dès la fin du championnat précédent.
Or, à ce jour, l’ensemble
des dates n’est pas validé,
notamment sur la
première
partie
des stages
(voir ci-dessus). Le flou est patent.
L’absence de communication
générale ne tend pas à la clarification
d’une situation complexe
: "On vit un truc de fou",
s’exclame un joueur, qui prend
la température régulièrement au
sein de notre rédaction faute
d’information concrète de ses dirigeants.
"Ils s’abritent derrière l’Euro,
qui monopolise l’attention, et la
situation économique pour expliquer
leur timing actuel, raconte
un agent dans l’attente de
l’officialisation de la signature
de son joueur. Mais on sent bien
que d’autres soucis les perturbent."
Une partie de poker menteur
semble s’être engagé entre DD et
ses dirigeants. Dans l’obligation
de déménager de Cassis, Deschamps
a perdu 7kilos lors de sa
cureàMerano, au début du mois
de juin, avant de passer quelques
jours à Saint-Tropez. Il s’est ensuite
penché sur le baccalauréat
que vient de passer son fils. A-t-il
vraiment coupé après une saison
éprouvante? Affine-t-il sa réflexion
dans l’attente de savoir si
Laurent Blanc poursuit avec
l’équipe de France? Le poste de
sélectionneur lui serait-il déjà
promis?
À sept jours du retour au terrain,
l’incertitude n’aura jamais
été aussi palpable. On le voit
mal tourner le dos au dernier
moment à un club qui le rémunère
grassement. Ce serait
destructeur en terme
d’image. Et Deschamps en
est très soucieux. L’OM
avance à petits pas. Comme
les résultats de la saison
dernière...