DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

Deschamps : «Le vivre pleinement»
03/04/2012 04:08:05

Conscient que les chances de qualification de son équipe pour les demi-finales de la Ligue des champions mardi soir face au Bayern Munich sont infimes, l'entraîneur de l'OM Didier Deschamps souhaite voir ses joueurs profiter de l'instant, si rare. Il veut les voir tout donner.

«Didier Deschamps, à quel pourcentage estimez-vous les chances de qualification de l'OM ?
Il existe une chance sur je ne sais pas combien... Au moins, on en a une, ça c'est sûr. Quand vous avez une équipe comme le Bayern en face, évidemment vous vous dites quelles sont infimes. Des clubs sont déjà venus gagner ici, mais gagner peut ne pas nous suffire.

Dans votre causerie, allez-vous évoquer la victoire à Dortmund (3-2 en phase de poules) ?
Il y aura différents axes, mais je ne vais pas vous dévoiler lesquels je vais aborder. A Dortmund, on a réalisé quelque chose d'exceptionnel, de merveilleux. Notre parcours en Ligue des champions cette année a été très chaotique. Il ne faut oublier par où on est passé. Il y a eu l'Olympiakos, l'Inter, Dortmund... Ce quart, c'est une forme de récompense. Il est important de le vivre pleinement.

Est-ce un avantage ou un inconvénient de ne pas avoir joué depuis une semaine ?
Ce n'est pas un désavantage. On sortait d'une série rapprochée et on avait besoin d'évacuer la défaite de l'aller. Ce break nous a permis samedi et dimanche de travailler collectivement et spécifiquement. Ce n'était pas possible de le faire ces dernières semaines. On a trop peu eu de temps pour la récupération. Au moins, on n'aura pas de souci de fraîcheur... Le Bayern a joué samedi (1-0 à Nuremberg) mais eux sont tellement habitués à évoluer tous les trois jours. Ça reste une grosse machine, capable de jouer plusieurs compétitions.


Si l'OM était éliminé mardi soir, le club pourrait attendre longtemps avant de rejouer de nouveau un match de Ligue des champions. Vous y pensez ?
Non, je préfère penser que c'est le 24e match de C1 d'affilée où je suis à la tête de l'OM. C'est une fierté pour moi et pour les joueurs qui vivront cet événement demain. J'espère pour eux qu'ils en vivront d'autres. Je veux qu'ils aient conscience d'être des privilégiés. Beaucoup aimeraient être à notre place. Mais qui dit privilège dit obligation. Et cela passe par une performance qui soit à la hauteur. On est dans une passe très difficile donc la meilleure vitamine c'est avoir de bons résultats.

Cela vous fait quoi de revenir à Munich, où vous avez soulevé la Ligue des champions il y a 19 ans ? Et en avez-vous parlé à vos joueurs pour les motiver ?
Ca me fait plaisir, même si ce n'est pas le même stade. Je suis revenu aussi après mais cela s'est moins bien passé qu'en 1993. Ce que j'ai vécu me sert dans mon métier. Quant aux joueurs, c'est à eux d'écrire leur histoire. On ne vit pas le passé. Un quart de finale de Ligue des champions, ce n'est pas n'importe quoi. Ça représente quelque chose d'important même si ça ne changera pas ce qui s'est passé dans le passé. Pour beaucoup, la grande majorité, c'est la première fois qu'ils jouent à ce niveau de la compétition. Il faut qu'ils le vivent pleinement.»

"Si je dis que
cette attente
n’est pas idéale,
on va dire
que je cherche
des excuses."

Deschamps : «On a essayé»
Le 03/04/2012 | Mis à jour le 03/04/2012 23:50:05


Didier Deschamps estime que son équipe va apprendre de son élimination face au Bayern. Légitimement déçu, Didier Deschamps ne ressentait aucun regret après l'élimination de l'OM, mercredi en quart de finale retour de la Ligue des champions par le Bayern Munich (0-2). «On peut sortir la tête haute» a même estimé l'entraîneur olympien.

Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): «Je n'ai pas de regret, mais cela aurait pu être différent. On a essayé de faire de notre mieux. On a pris plus de risques ce soir, on s'est exposé et c'est logique que le Bayern fasse partie des quatre meilleures équipes d'Europe. On a essayé. On a fait de bonnes choses, d'autres moins. On peut sortir la tête haute. L'avantage au tour précédent contre l'Inter n'était pas forcément dans la logique sportive, il faut s'en rappeler. Aujourd'hui, la marche était trop haute pour nous. Il y a une certaine forme de logique. Mes 11 joueurs au coup d'envoi n'avaient pas connu de quart de C1. C'est quelque chose qui va leur servir pour acquérir de l'expérience. On a eu des occasions, eux aussi. La différence c'est que eux les ont concrétisées. La déception est là. J'avais dit avant le match que c'était un privilège de faire ce match dans ce stade contre cette équipe. C'est triste d'être éliminé mais on a connu des moments merveilleux.


On a eu du mal à concrétiser offensivement. Bon, en face, c'est le niveau international. Mais ne pas le faire en L1, c'est plus embêtant. Il y a une part de doute, un manque de confiance et les gestes sont moins naturels. Il nous reste le Championnat même si on est mal embarqué. C'est notre menu jusqu'à la fin de la saison. Pendant un long moment on a joué sur les quatre tableaux. On n'a pas fait exprès d'être éliminé. La C1, ça consomme des énergies mais c'est beau d'y être. C'est important de relativiser. On est dans une série de matches où l'on n'obtient pas les résultats qu'on voudrait. En tant que responsable technique, c'est évident que j'ai connu des jours meilleurs. Il faut récupérer et évacuer la déception d'une élimination même si elle est logique.»

DIDIER DESCHAMPS
"Uneformede
logiquesportive

1Quel est votre sentiment sur le résultat ?
Il y a l’occasion de Jérémy (Morel), de Loïc (Rémy),
de Stéphane (Mbia). Ça aurait pu être différent, ça ne
l’a pas été. Quand le Bayern a une occasion, il la marque.
C’est logique que le Bayern fasse partie du top 4
européen. On a essayé d’inverser la tendance. Il faut
sortir la tête haute. Ce soir (lire hier), la marche était
trop haute. Il y a une forme de logique sportive. Ça va
servir individuellement aux joueurs au niveau de
l’expérience.
2Craignez-vous que cette élimination ne perturbe
la préparation du déplacement à Paris ?
La déception est là, c’est normal. C’était un privilège de
jouer contre cette équipe dans ce stade. Les joueurs ont
beaucoup donné, même si la réussite n’était pas là. Il va
falloir récupérer pour ce qui nous attend dimanche. Ce
match a une saveur particulière, vous le savez bien. Il
faudra évacuer la déception pour ce grand match.
3Est-ce la période la plus difficile que vous traversez
à l’OM?
D’après vous? C’est important de relativiser, mais on
n’a pas les résultats qu’on voudrait. On a forcément
connu des périodes meilleures

Deschamps: "Un Clasico ? Jamais fade"
Évincé de la Ligue des champions par l'ogre bavarois en milieu de semaine, l'Olympique de Marseille espère relancer la machine, dimanche, sur la pelouse du PSG, en clôture de la 31e journée de Ligue 1. S'il sait la tâche périlleuse face au meilleur ennemi parisien, Didier Deschamps espère pourtant ressortir du Parc des Princes avec les trois points de la victoire en poche.


Didier Deschamps espère mener ses troupes vers la victoire au Parc des Princes. La 31e journéeLe classementSaison 2011-12: La Ligue 1 à la loupeDidier, comment est l'ambiance dans le groupe avant ce Clasico ?
Elle n'est pas mauvaise en tous les cas, après comme dans tout vestiaire quand les résultats ne sont pas là, forcément... Des tensions existent toujours de toute façon, dans toutes les équipes, tous les clubs, résultat ou pas. Quand il n'y a pas de résultat, elles sont un peu plus mise à jour, mais ce n'est pas pour autant qu'il y a une démobilisation ou quoi que ce soit. Les longues discussions que l'on a pu avoir, c'est pour aller dans le sens positif. Ce dont je suis convaincu, c'est qu'ils (les joueurs) portent tous le même maillot et qu'ils ont un intérêt commun à ce que les résultats soient positifs. Mais ce n'est pas le cas depuis une certaine période. Dimanche, ce n'est pas un match quelconque, il faudra répondre présent. Tout est fragile. Je regarde aussi parfois le club que l'on va rencontrer, ils sont exposés aussi avec des trucs qui sortent partout, vrais, pas vrais... Cela créé forcément des perturbations, après je ne vais pas vous dire le contenu des échanges que l'on a pu avoir. Mais s'il y a des échanges, c'est pour faire en sorte d'aller dans le bon sens.

Paris, c'est le bon moment pour arrêter cette spirale négative alors que vous allez rencontrer Paris, Montpellier et Lyon en finale de Coupe de la Ligue ?
S'il y a un match pour le faire, c'est celui de dimanche. Les séries négatives le plus tôt elles s'arrêtent, mieux c'est. Mais je ne vais pas penser à trois matches, j'ai déjà celui qui nous attend dimanche, qui n'est pas un match anonyme, quelconque, c'est un match de championnat mais c'est un PSG-Marseille, avec une rivalité qui a toujours existé. Il y a eu un match aller aussi (3-0 pour l'OM, ndlr), et cela représente beaucoup pour la ville, pour le club et pour les supporteurs.

Les trois matchs qui arrivent sont les matchs de la peur ?
C'est la meilleure façon d'aller à l'échec. Il n'y a pas de sentiment de peur, c'est la meilleure façon d'être conscient de notre situation. Je ne pense pas aux trois, je pense à celui de dimanche. Le match de dimanche revêt une importance particulière et la meilleure façon de préparer celui d'après c'est de faire un bon résultat dimanche. Mais on ne va pas aller au troisième qui nous attend. Ce n'est pas le plus important, c'est celui qui peut nous donner un titre. Le plus important, c'est celui qui vient.

"Pas le même contexte qu'au match aller"

Au match aller, vous avez battu le PSG alors que l'OM peinait en championnat, ce qui a déclenché une très bonne série. C'est la même chose cette fois ?
Chaque contexte est différent, il y a un autre match, on n'est pas sur le même terrain, on n'est pas dans le même contexte, il y aura une préparation spécifique à chaque match en tenant compte aussi de l'importance médiatique que peut avoir ce match.

Qu'est-ce que cette victoire avait apporté à l'OM ?
Beaucoup de choses positives, le résultat et ce que ça avait déclenché. Ça avait apporté de la sérénité et beaucoup de bonheur à toutes les personnes qui sont autour. C'est de grands moments, même s'il n'y a que trois points en jeu, mais au-delà des trois points ça reste une confrontation qui sort de l'ordinaire.

Quelle est la différence avec la situation d'aujourd'hui ?
Le tableau d'affichage car on avait mis trois buts et on en n'en avait pas pris. On avait fait une grosse performance collective, mais c'est l'histoire du match aller. C'était au mois de novembre. Je pense que l'histoire ne se répète jamais. Je ne vois pas les choses comme ça. Ce n'est pas le même moment, il peut y avoir des points communs.

Vous allez réussir à mettre autant d'impact physique qu'à l'aller ?
Il n'y avait pas eu que de l'impact physique. On les avait empêchés de jouer, on a marqué trois buts. Mais ce n'était pas le même entraîneur, ce n'est pas forcément le même système non plus. Chez eux, il n'y aura pas forcément les mêmes joueurs qu'il y avait à l'aller, et chez moi non plus, peut-être.

Vos joueurs sont capables de réagir face au co-leader ?
Il n'y a pas besoin de les booster, l'évènement créé cette adrénaline là. Après vous pouvez avoir la sensation ou le sentiment que cela n'a pas été le cas à Munich, mais ce qui se passe et qui se répète c'est qu'au niveau des intentions on est bien, on est là au début plutôt bien. Et puis, on prend un coup sur la casquette, des fois deux, après c'est dur de réagir, mais c'est la période qui veut ça. Au Bayern, je considère que l'on a fait un début de match intéressant, on a une bonne occasion et on prend ce but, un deuxième et c'est beaucoup plus difficile. C'est lié à la période qui est négative en ce moment.

Vous allez affronter une équipe de Paris qui ne semble pas au mieux...
Magnifique, ils ont perdu un match, mais ça ne va pas chez eux ? Je n'ai pas la même analyse. Si eux sont en crise... Ce que je sais, c'est en termes de résultats. Aujourd'hui, ils sont premiers, après ils ont perdu à Nancy, OK. Mais c'est une équipe de qualité, qui a évolué puisqu'il y a des joueurs qui sont arrivés à la trêve et tout le reste... Les projets, ce à quoi ils aspirent, les moyens qu'ils ont.

"Les supporters seront très attentifs"

Ce déplacement à Paris, c'est le match pour sauver la saison ?
Ça ne sauvera rien, à part la fierté et l'orgueil. C'est important, surtout dans notre situation, mais ça ne va pas nous donner quinze points en championnat. Ce serait quand même une très bonne chose de faire un bon résultat à Paris.

Ce Clasico est plus fade que les autres ?
Fade, il ne le sera jamais, peut-importe le classement des deux équipes, ça intéressera toujours, la sauce va être monté à droite et à gauche : prise d'antenne, radios, presse écrite. Les PSG-OM et OM-PSG resteront toujours des matchs particuliers, peut importe le classement des deux équipes. Il va y avoir des duels comme il y en a eu à l'aller. Ça a toujours été le cas, au fil des années ça c'est un peu pacifié aussi. J'en ai connu où ce n'était pas vraiment des matchs de football. On sait bien que nos supporters, comme ceux de Paris, ne peuvent pas être là, c'est quelque chose qui est pour moi une anomalie, même si je comprends les mesures de sécurité. C'est un match de foot quand même et on devrait être capable de laisser la possibilité aux supporters d'assister à ce match. Evidemment, les supporters le regarderont et ils seront très attentifs à ce qui va se passer sur le terrain.

Vous souhaitez barrer la route du titre au PSG ?
Non, ça ne me traverse même pas l'esprit. Ce qui compte parce que c'est Paris, parce que c'est un grand match, c'est de faire le meilleur résultat possible.

Quelles sont les forces du PSG ?
Devant, qualité offensive des joueurs qui sont capables individuellement de faire mal. Hoareau est plus utilisé car il a un registre différent de celui de Gameiro donc des associations différentes par rapport aux joueurs qui sont à côté ou derrière lui, il a un rôle beaucoup plus de pivot par rapport à Gameiro qui est plus un joueur d'espace et de profondeur. C'est des profils différents et on n'a pas la même attitude avec l'un qu'avec l'autre, c'est évident.

Ce sera aussi des retrouvailles, vous avez aussi connu Carlo Ancelotti en tant que joueur...
Très peu, je l'ai connu trois ou quatre mois. Il est arrivé en février 99 et je suis parti après, en fin d'année. C'était il y a longtemps, il venait de Parme. Il a pris la succession de Marcello Lippi avec qui on avait été pendant pratiquement cinq ans. Après moi, j'étais en stand-by, je savais que je voulais partir. J'avais eu de bons contacts avec lui, c'est quelqu'un qui était humain, assez proche des joueurs, il débutait aussi, il venait de Parme à la Juve. Après, certainement qu'il a dû évoluer aussi après con passage au Milan et à Chelsea et tout son parcours. Après on s'est revu, on a eu à discuter aussi. C'est quelqu'un que j'apprécie, qui a une grande expérience, et quand on a l'occasion de discuter, c'est avec beaucoup de plaisir. L'équipe a été prise, ils étaient premiers, ils sont toujours premiers, certes à égalité, forcément quand il y a un changement d'entraîneur, il y a des changements, ça peut être sur le terrain, dans la vie du groupe, il y a des joueurs nouveau aussi, mais ça reste l'équipe qui a obtenu le plus de points.

Vidéo OM : Deschamps évoque les tensions au sein de l'équipe Publié le samedi 07 avril 2012 à 15H39


Didier Deschamps a assuré que "l'ambiance n'est pas mauvaise" à l'OM, hier au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. "Comme dans chaque vestiaire, les tensions sont mises au jour quand les résultats ne sont pas là, a expliqué l'entraîneur olympien. Il n'y a pas de démobilisation. On a eu une longue discussion pour aller dans un sens positif. Les joueurs portent tous le même maillot et ont intérêt commun

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/video-om-deschamps-evoque-les-tensions-au-sein-de-lequipe

DIDIER DESCHAMPS
"La défaite
est injuste

1Que ressentez-vous après cette nouvelle défaite
?
On est forcément déçus. Je pense que la défaite est
injuste par rapport à ce que l’on a fait. Paris amarqué
avec deux tirs cadrés. On a eu dix premières minutes
timides, puis on a fait de bonnes choses. Mandanda
n'a pas eu d'arrêt à faire. Quand on égalise, on prend
le but juste derrière et, pourtant, on n’a pas renoncé.
On aurait mérité le match nul.
2Avez-vous des regrets ?
Oui, enfin…Dans la détermination et les enchaînements,
on a fait de bonnes choses. C'était le PSG face à
nous, il y avait de l’adversité et on a bien répondu.
Ona manqué de réussite. Depuis un moment, ça ne
tourne pas en notre faveur en championnat. Mais on
ne va pas se réfugier derrière ça. Dans le passé, on
aurait pris plus de points. Il faut désormais faire face
aux échéances jusqu’à la fin.
3La saison de l'OM est quasiment terminée...
Les joueurs sont professionnels. Dans la période
difficile que nous vivons, ils ont prouvé qu'ils étaient
là. Maintenant, on a une finale de coupe de la Ligue
contre Lyon. On ne veut pas terminer en roue libre, on
veut prendre le plus de points possibles.

OM
Lafinale envue

"Ne me faites dire ce que je n’ai pas envie de dire." Dimanche
soir, au terme de la rencontre, Didier Deschamps a clairement expliqué
devant les caméras de Canal+ qu’il aurait "une gestion de
l’effectif à faire en vue de la finale de la coupe de la Ligue". Chacun
est conscient au club que cette compétition est le seul moyen
d’atteindre une exposition européenne la saison prochaine, la seule
à pouvoir encore offrir un trophée au club pour l’exercice en
cours, nonobstant le Trophée des champions au mois de juillet dernier.
Le technicien olympien procédera à quelques changements,
mais ils ne seront pas nombreux au regard de la profondeur de son
banc. S’il veut compter sur Loïc Rémy avec de meilleures sensations
que ces dernières semaines, il devra lui accorder du temps de
repos demain. Il récupère Kaboré, alors que la semelle reçue par
Azpilicueta pourrait poser la question du maintien de l’Espagnol
dans le onze de départ. Jordan Ayew pourrait aussi espérer une
titularisation

Deschamps : "La coupe de la Ligue ne sauvera pas le reste de la saison"6 contributions Publié le mardi 10 avril 2012 à 16H22


Cette semaine peut-elle être celle de l'embellie à l'OM ? Didier Deschamps n'en est pas complètement convaincu : "Cette finale peut nous offrir un titre, mais elle n'effacera pas notre saison en championnat, nuance l'entraîneur olympien. Cela restera un objectif que l'on n'aura pas atteint". Concernant la possibilité de disputer la Ligue Europe la saison prochaine en cas de victoire samedi face à Lyon, "DD" a rappelé que le fait de "jouer le jeudi constituait une problématique" : "Mais cette compétition reste belle malgré tout, même si elle n'a ni la résonance médiatique ni les mêmes avantages financiers que la Ligue des champions

ben142
10/04/2012 à 19h53

ça sauvera pas la saison c'est sur seule une victoire en LDC l'aurait sauver mais par contre ça peut assurer l'europe la saison prochaine alors y a pas le choix faut gagner cette coupe en bois une nouvelle fois
montagne47
10/04/2012 à 19h11
Raté la saison ! une certitude ... tous responsables ! les supporters, les joueurs, le staff, les dirigeants et le Président .... pas d'unité de vue dans la dirtection, un fond de jeu pauvre, pas de solidarité qu sein des joueurs, des salaires trop élevés etc..... tout est à revoir, et surtout ne pas privilégier les intérêts personnels au détriment des intérêts du club ! vaste programme ....
matrixien


10/04/2012 à 19h00 | 1ses déclarations me font pitié; j'ai l'impression d'entendre quelqu'un à l'agonie.
djezer


10/04/2012 à 17h49
C'est une problématique pour tous les entraineurs en Europe y a qu'à voir les équipes finissant dans le dernier carré pour s'apercevoir qu'elles font des épopées au détriment de leur championnat hormis quelques cadors se trouvant par dépit à la jouer comme l'OM jadis où malgré tout on n'était pas aussi ridicule que MU cette année !
commandant13


10/04/2012 à 17h01
pas étonnant qu'aucun club français ne se soit qualifié pour les 1/8e de cette competition depuis des plombes avec cette mentalité de winner... Bientot les pays-bas et la russie nous passerons devant au coef uefa...vive la ligue1
Yep
10/04/2012 à 16h56 | 3
Ben si tu commences déjà à te plaindre des matchs éventuels de Europa League de la saison prochaine (qui se jouent le jeudi) ... perd face au Lc Fyon !!!! Il est aberrant ce mec !!!!! Mais qu'il se barre !!!!!

L'entraîneur de Marseille Didier Deschamps a déclaré avoir vécu une «sale soirée» et a mis en cause les décisions de l'arbitre, mercredi après la défaite à domicile de l'OM contre Montpellier (3-1) en match en retard de la 30e journée de L1.

«Une nouvelle défaite, c'est encore une mauvaise soirée...
C'est une sale soirée. Elle avait mal débuté, elle s'est mal finie. On leur offre l'opportunité de mener au score sur penalty. On est revenu. Il y a une différence qui s'est vue avec une équipe en confiance, avec des joueurs de qualité. Il y a des décisions à notre encontre, mais je ne vais pas me réfugier derrière ça, ça n'enlève rien à Montpellier qui a fait un bon match. Pour mon équipe, dans un contexte difficile, ça a été difficile.

Y avait-il une classe d'écart entre les deux équipes?
Ils sont très réalistes. A partir du moment où ils mènent 2 à 1, c'est plus facile. Il y a de la qualité. Sur leur deuxième but, au début de l'action, il y a une faute contre nous qui n'est pas sifflée. On aurait aussi pu bénéficier d'un penalty (Brandao a réclamé une faute sur lui dans la surface, ndlr), mais il y a ensuite un scénario qui les a galvanisés.

Comment pouvez-vous réagir d'ici à samedi?
La situation est très compliquée, difficile. On ne va pas incriminer Pierre, Paul ou Jacques. Il faut évacuer et arriver avec suffisamment de confiance pour jouer le coup à fond samedi. On a un match très important samedi. Mon travail, c'est de préparer l'équipe pour qu'elle soit dans le meilleur état d'esprit possible. C'est la dernière chance de gagner un trophée cette année.

«Le contexte est très pesant»

Ne regrettez-vous pas d'avoir fait entrer certains joueurs (Valbuena, Amalfitano, André Ayew) trop tard?
Je n'ai pas de regrets, ils rentrent 20 minutes, on a eu un match très difficile dimanche, il y a eu peu de temps de récupération. Si je les fais rentrer c'est pour amener du jus. Je ne peux pas faire jouer toujours les 11 mêmes, j'ai fait des choix et je les assume totalement.

Les joueurs doutent-ils ? Ont-ils lâché?
Forcément, le contexte est très pesant, mais il ne faut pas non plus baisser la tête, il faut lutter même si on a beaucoup d'éléments défavorables, mais il n'y a pas de remède miracle. Pour les joueurs, c'est un problème de confiance, de fébrilité, les événements sont défavorables. Porter ce maillot-là c'est lourd, quand ça va bien c'est facile, quand ça va mal, c'est plus compliqué.»

Deschamps : «Une finale, un titre au bout»
13/04/12 - Finale CdL

Réduire le texteAgrandir le texteImprimer cet articleJuste avant l'entraînement de ses troupes et dans un amphithéâtre du Stade de France bien rempli par la presse régionale et nationale, Didier Deschamps a livré sa conférence de presse avec un credo : "Une finale c'est différent".





Didier, la mise au vert dans le nord de Paris depuis jeudi a fait du bien ?
C’était prévu depuis longtemps et c’est le cas depuis trois ans que je suis arrivé ici. L’accueil qui nous a été réservé hier (jeudi à Senlis) pour l’entraînement ouvert au public, de sentir pour les joueurs et les autres qu’il y avait beaucoup de soutien de la part du public et de la proximité avec les gens qui aiment l’OM, c’est une chose positive pour l’ensemble du groupe.

La situation difficile en championnat gêne-t-elle la préparation de cette finale ?
Il n’y a pas trois points en jeu, c’est un contexte différent, c’est une finale. On sait le plaisir que cela a pu nous procurer par le passé et c’est un match à part. Et si on a la bonne idée de gagner ce titre, ça ne peut être que positif pour la suite.

Mais le moral est-il atteint après Montpellier ?
On n’a pas le moral en berne ou quoique ce soit. L’environnement et le contexte sont différents quand on prépare une finale. C’est déjà un bonheur et c’est magnifique d’en préparer une. La motivation est là et on fera tout pour être le plus armé possible pour défendre notre titre demain (samedi) face à une très bonne équipe qui arrive avec la confiance et la sérénité accumulées ces dernières semaines. La situation est très difficile et elle l’est pour tout le monde, moi y compris. Mais je me soucie uniquement de la préparation du match de samedi afin que le groupe soit le plus prêt possible pour livrer bataille sur cette finale.

Cette finale peut-elle sauver la saison ?
Ca ne sauvera rien du tout. C’est une finale avec un titre au bout. Ca ne va pas nous donner plus de points en championnat mais ça nous sort de notre quotidien.

«C’est quand même dur de nous mettre favori vu la période !»Une équipe comme Lyon que vous avez si souvent affrontée peut-elle encore vous surprendre ?
Remi (Garde) ou moi pouvons prendre des options différentes mais on se connaît bien d’autant que nos deux équipes sont souvent télévisées. On connaît nos points forts et nos caractéristiques. Il y a de la qualité individuelle dans les deux équipes et à qualités égales, c’est souvent le mental qui fait la différence.

Avec deux victoires lors des deux dernières finales de l’épreuve, l’OM ne part-il pas avec un avantage…
C’est la pensée du président du club d’en face… (rires) C’est quand même dur de nous mettre favori vu la période ! Mais c’est une finale et même si nos trajectoires sont différentes, ça reste un match de foot. Celui qui est considéré comme étant le plus fort sur le papier n’est pas toujours celui qui gagne, on l’a appris à nos dépens cette saison en coupe de France.

Cette saison l’OM a gagné ses matches importants avec du muscle, ce sera encore le cas samedi ?
Pour ma première année à l’OM, on a dit qu’on avait gagné nos titres avec du muscle mais on avait le meilleur buteur et la meilleure attaque du championnat. L’engagement et l’impact, ça fait partie du haut niveau mais il n’y a pas que ça et il y en aura aussi en face. On ne marque pas des buts avec les muscles, il faut aussi du mental, de la technique et si on a tous ces compartiments, on a plus de chance d’avoir des résultats.

Avez-vous déjà perdu au Stade de France ?
Je ne sais pas mais c’est un stade que j’aime bien. J’y ai de très bons souvenirs comme joueur et comme entraîneur. Comme joueur, j’y ai connu ce qu’il y a de plus beau et je ne connaitrai pas plus beau que 1998. Je ne dirais pas que c’est mon jardin mais ça fait toujours particulier d’y revenir et c’est toujours un privilège même si on est déjà venu cette année. Mais c’était face au Red Star, ce n’était pas une finale et il n’y avait pas la même saveur

Finale de la Coupe de la Ligue. Didier Deschamps: "Ça ne sauvera rien du tout"


Une saison en enfer.../Didier Deschamps a estimé hier qu'une éventuelle victoire ce soir ne sauverait «rien du tout» de sa saison médiocre en L1, tout en soulignant qu'il s'agit d'un «match à part» qui «sort du quotidien».

Etes-vous confiant ?

Oui, bien évidemment. C'est un contexte particulier, différent, avec un titre au bout. On sait le plaisir que ça nous a procuré les années précédentes. C'est un match à part. Si on a la bonne idée de gagner ce titre, ça ne peut être que positif pour la suite.

Ce match peut-il sauver la saison ?

ça ne sauve rien du tout. C'est une finale, il y a un enjeu, un titre au bout. Ca ne va pas nous donner des points en plus en championnat.

Quelle équipe a le plus à perdre?

C'est le seul titre qu'on peut gagner, notre adversaire peut en gagner un autre.

Vous êtes le double tenant du titre, cela fait-il de l'OM le favori ?

(sourire) «ça, c'est la pensée du président d'en face, même vous les journalistes aurez du mal à nous donner favori. Après, dans un match de foot, on pense qu'il y a une équipe plus forte sur le papier, mais il peut se passer beaucoup de choses, on l'a vu en Coupe de France où on l'a appris à nos dépens.

Peut-on surprendre un adversaire qu'on connaît bien?

Il y a toujours des options que Rémi Garde peut prendre et moi aussi. On se connaît parce que ce sont deux équipes très télévisées, on connaît les points forts et les caractéristiques. Il y a toujours la qualité individuelle qui peut faire la différence. Sur une finale, à qualité égale, c'est le mental qui fait souvent la différence.

Comment vivez-vous la situation?

La situation est très difficile pour tout le monde, pour moi y compris. Mais je ne me soucie que de ce qui peut se passer demain.

Deschamps : «Personne ne me les enlèvera»
Le 15/04/2012 | Mis à jour le 15/04/2012 01:55:04


Didier Deschamps a gagné sa quatrième Coupe de la Ligue en tant qu'entraîneur

Un nouveau titre pour Didier Deschamps : sa troisième Coupe de la Ligue d'affilée avec l'OM, sa quatrième en tant qu'entraîneur. «J'entraîne pour ça», a expliqué samedi soir le boss de la culture de la gagne.

Il a dégainé le sourire, d'abord, puis les chiffres. «C'est le sixième titre en trois ans, ce n'est pas rien. Ca fait une moyenne de deux par saison. Pour un club qui n'en avait pas gagné depuis 17 ans, c'est bien...» Didier Deschamps sait compter, et il sait aussi que ça compte, cette victoire face à l'OL (1-0 a.p.). Elle n'efface en rien tout ce qui s'est passé avant, mais elle pourrait éclairer un peu ce qu'il se passera après. «Même si on fait une mauvaise saison, on a gagné deux titres et on s'est hissés en quart de finale de Ligue des champions. A l'heure du bilan, il y a les chiffres qui restent. On ne peut plus rien gagner. Mais deux choses sont importantes à mes yeux : conserver le respect et la fierté. Je fais confiance à mon groupe pour qu'on finisse au mieux ce championnat.»

Il a ensuite dégainé la blague, chose qu'il avait du mal à faire ces derniers temps. Quand on lui demande comment ceux qui n'ont rien pu contre Montpellier ont pu, trois jours après, contre Lyon, il lance, bravache : «Parce qu'on est des phénomènes». Et phénomène parmi les phénomènes, il n'oublie pas Brandao, son coaching gagnant de samedi soir, son Brésilien dont le rapatriement a déjà pleinement été amorti. «C'est dingue, hein ! En rapport qualité-prix, c'est exceptionnel... (Rires). Il n'a pas de qualités techniques au-dessus de la moyenne, mais il a un mental, il a confiance en lui. Il marque quelques buts importants, dont celui de ce soir. Il ne fait pas un contrôle de l'arrière-train cette fois, mais c'est un bon enchaînement. Merci à lui !» Et merci à tout son groupe, et son staff, qu'il n'a pas manqué de saluer.



En dernier, alors, son cas personnel. Celui de l'homme qui a remporté cette Coupe de la Ligue pour la quatrième fois, l'entraîneur le plus titré de la compétition. «J'entraîne pour ça. Je prends du plaisir à travers la victoire. Quand on fait un bilan, ça reste écrit au marqueur indélébile. Ces titres, même mes pires ennemis ne pourront pas me les enlever.» Didier Deschamps n'a perdu qu'une fois au Stade de France dans toute sa carrière. «C'est un stade magnifique plein d'émotion, de souvenir. J'y ai vécu le plus grand moment de ma vie de footballeur ici. Après, que je revienne lui rendre visite de temps en temps, ce n'est pas désagréable.» Peut-être était ce sa dernière visite avec le survêtement de Marseille sur le dos. En dernier, son cas personnel, on a dit. Il dégaine alors son premier non de la soirée, et on l'excusera volontiers. «Laissez moi profiter de ce petit moment de bonheur qui se faisait tellement rare ces derniers temps...»

Comment expliquer ce succès après la nette défaite de mercredi contre Montpellier (1-3) ?
Parce qu'on est des phénomènes. Je sais que j'ai un groupe qui peut évacuer, qui peut être concentré à un moment bien précis. Les deux jours passés ensemble ont été très bénéfiques. Je leur ai dit jeudi d'être positifs. Etre positif, c'est communicatif. Ça c'est important.

«Brandao, quel rapport qualité-prix !»

Un mot sur Nicolas Nkoulou, que nous avons trouvé très bon...
Vous n'êtes pas les seuls, et il n'y a pas que des spectateurs qui le pensent. Ce n'est pas mon domaine mais il y a une réalité. Si les joueurs sont bons, Marseille est une vitrine. Si un grand club vient, il y a une réalité.

Est-ce votre dernier titre avec l'OM ?
Laissez-moi profiter de ce petit moment de bonheur tellement rare ces derniers temps. La fin de saison est le 21 mai et je ne répondrai pas sur ma situation personnelle. Je veux en profiter avec mes proches.

Et Brandao vous sauve encore...
C'est dingue hein... Quel rapport qualité-prix exceptionnel ! Et j'ai gardé quelques articles de quand il est revenu. Après, il n'a pas une qualité technique au-dessus de la moyenne, mais il a des qualités de mental, il a confiance en lui et il marque quelques buts importants.»

Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

anigo est en place depuis 25 ans lui restera et les coachs se succederont
il a verouillé le systeme

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

Ties fou oublie !!! Hantz est Bastiais jusqu’en 3026

Je parlais de Fred de RENNES

bienvenou a écrit:

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

anigo est en place depuis 25 ans lui restera et les coachs se succederont
il a verouillé le systeme

Bon alors tant pis pour vous Dans deux ans vous etes a jouer le maintien en National

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

Ties fou oublie !!! Hantz est Bastiais jusqu’en 3026

Je parlais de Fred de RENNES

OK oui FRED je le sens bien a l'om
il fera 3 ans comme deschamp
de toute facon les coachs ne peuvent faire du mong terme

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Il se murmure du coté de la place San Nicolao que le prochain coach de l'OM sera FA

Faut dire que ca risque de pas le faire avec le nigot

HANTZ il conduit une CLIO
d'un coup tu lui met dans les mains une ferrari bourré d'explosifs ds le coffre avec nigot pret à declencher le detonateur

le mieux c'est de le garder chez vous il fera du bon travail en L1 chez vous il connait la maison

anigo est en place depuis 25 ans lui restera et les coachs se succederont
il a verouillé le systeme

Bon alors tant pis pour vous Dans deux ans vous etes a jouer le maintien en National

moi a mon niveau je peux rien faire contre un systeme qui est place depuis 25 ans
et qui scerose le club de l'intereiur

Deschamps entretient le flou
AVENIR Soulagé parlegain d’unnouveautrophée ,ila cependant laissél’impression d’unentraîneur quipréparesasortie

Trois saisons sur le banc de l’OM, six trophées engrangés: Didier Deschamps a su replacer
le club olympien sur les rails du succès.




C’est l’histoire d’une petite phrase qui a fait
grand bruit. Quelques mots répétés méthodiquement
tout au long de la fin de soirée à
Saint-Denis, de la pelouse à la zone mixte en passant
par l’Auditorium du Stade de France, où
étaient organisées les conférences de presse. "Il y a
encore un titre, c’est le sixième en trois ans. Et ça,
personne ne pourra me les enlever. Même pas mes
pires ennemis."
"Mes pires ennemis"? ""C’est juste une expression
de la langue française, a répondu Didier Deschamps.
J’utilise le pluriel plutôt que le singulier
pour éviter que ce ne soit interprété et individualisé.
Or, je ne cible personne..."
Une explication qui n’explique... rien. Alors pourquoi
avoir prononcé cette phrase encore et encore,
samedi soir et même hier matin, lors de Téléfoot ?
Sans doute pour rappeler la situation complexe
dans laquelle se trouve la direction sportive de
l’OM. Et viser, en prenant le soin de ne pas le nommer,
José Anigo, avec lequel l’entraîneur olympien
n’entretient plus aucune relation depuis le clash
du 22 octobre dernier, à l’issue d’OM-Ajaccio,
conséquence des insinuations selon lesquelles le
directeur sportif jouerait contre lui en coulisses...
Au sein du club, certains déplorent ce jeu de dupes
dont se servirait Deschamps pour justifier les
ratés de la saison, ou s’aménager une porte de sortie.
Une éventualité qui a pris du poids au Stade de
France, son discours ayant été perçu comme un bilan
de fin de règne...
◗ UN ENTRAÎNEUR USÉ
Il avait dépoussiéré le palmarès de l’OM par une
première victoire en coupe de la Ligue, le 27 mars
2010. En remportant pour la troisième fois consécutive
cette compétition samedi - seul trophée encore
possible pour l’OM cette saison -, Didier Deschamps
a-t-il bouclé la boucle dans son aventure
olympienne? Le principal intéressé refuse de se
projeter. "L’avenir, personne ne peut le savoir, même
pas moi, avoue-t-il. On ne sait jamais. Mon président
sait comment je fonctionne: à chaque fin de
saison, je réfléchis, on discute. Mais mon cas personnel
n’est pas prioritaire. Je suis juste fier d’avoir remporté
ces titres, j’étais venu à l’OM pour ça."
Trois succès en coupe de la Ligue, le titre de
champion en 2010, deux Trophées des champions;
depuis son retouràMarseille, Deschamps a
conquis l’estime de la grande majorité des supporters
en imposant sa culture de la gagne, même si ce
fut parfois au détriment du jeu.
"Deux titres par saison, pour un club qui n’avait
rien gagné pendant 17 ans, il y a de quoi être fier",
soulignait-il samedi soir. Sans omettre la terrible
série qui avait précédé cette soirée. "C’est une grande
joie, mais ça ne changera rienàmon analyse car
nous réalisons une saison très moyenne en championnat.
Je suis responsable quand on gagne, mais
également quand ça ne va pas."
Après la victoire face à l’OL, Didier Deschamps
paraissait plus soulagé qu’heureux. Mais l’homme
semble marqué par ses trois saisons à la tête de
l’OM, et surtout par les derniers mois de compétition.
Vendredi, lors du point-presse de veille de
match, de nombreux observateurs se sont étonnés
de le voir aussi "éteint et fatigué", dixit leurs témoignages.
Jean-Pierre Bernès, son agent et confident,
l’avait également souligné la semaine dernière, sur
le plateau d’Infosport: "Il est serein mais je le trouve
marqué. Je peux vous assurer qu’il souffre dans son
intimité propre, parce que c’est un gagneur".
"Je vais savourer ce titre avec les gens qui me sont
proches et qui ont souffert aussi avec moi, dévoilait
Deschamps. Laissez-moi profiter de ce petit moment
de bonheur, ils sont rares ces derniers temps;
on finit le 21 mai, je ne répondrai pas avant sur ma
situation personnelle".
◗ QUEL AVENIR POUR LUI ?
À l’heure actuelle, Deschamps ménage la chèvre
et le chou; il s’est donné des arguments pour expliquer
un départ l’été prochain et son bilan sportif -
un quart de finale de Ligue des champions en plus
des deux victoires en coupe -, lui permet d’être en
position de force auprès du club. Il a donc toutes
les cartes en main.
Si Vincent Labrune a toujours affirmé sa volonté
de poursuivre l’aventure avec lui, il a cependant entre-
ouvert une porte la semaine dernière: "Didier
veut gagner la Ligue des champions un jour, et il y a
des offres qui seraient difficiles à refuser." Il faudrait
cependant qu’elles arrivent. Aujourd’hui, seul
Chelsea semble représenter une piste concrète
pour Deschamps, qui dispose d’une clause libératoire
de 3,5M¤ dans son contrat. Le Basque pourraitmême
être libéré gratuitement si le poste de sélectionneur
de l’équipe de France venait à lui être
proposé après l’Euro, l’avenir de Laurent Blanc
- avec qui il partage le même agent -, semblant
s’inscrire en pointillé à la tête des Bleus.
Le président de l’OM pourrait également trouver
les arguments pour convaincre DD d’honorer son
contrat, qui court jusqu’en juin 2014. Mais le club
s’est paré à toute éventualité en commençant discrètement
son travail de prospection au cas où...