CUISINE ET GASTRONOMIE MEDITERRANEENNE...

● La "der" des
Oursinades. Si vous aimez les
coquillages mais que le mauvais
temps vous a quelque peu
refroidi d’aller en déguster, profitez
de cette 3e et dernière journée
des oursinades pour vous
rattraper. Une déambulation
musicale donnera le coup
d’envoi des réjouissances, qui
se poursuivront de façon gourmande
autour du port, alors
qu’un marché artisanal et une
exposition compléteront le programme
des festivités.
➔ Dimanche, à partir de 10h30,
0442 13 20 36

RASTEAU● Mariage du vin et
de la truffe à lacave. C’est à un
nouveau rendez-vous gourmand
que vous convie la Cave
de Rasteau, avec au programme
cavage de truffe suivi d’une
dégustation gourmande.
➔ Demain à 15h, 04 90 10 90 14 ou
www.cavederasteau.com (10 ¤ sur res

MARSEILLE● Soirée vigneronne Le restaurant l’Aromat’ accueille
le vigneron Aldo Vaira. Gérant, avec son épouse Milena,
le domaine familial depuis une quarantaine d’années, Aldo
conduit quelque 50 hectares plantés de nebbiolo, de dolcetto,
de barbera, de freisa, de riesling et de pinot noir. En attendant
que son fils Giuseppe prenne la relève, Aldo parcourt l’Europe
pour présenter ses vins avec passion. Il sera le 25 mai à Toulouse
mais mercredi prochainàMarseille. Pour la circonstance, Sylvain
Robert servira une pana cota truffe d’été-espuma
d’asperges; unpanini de langoustines au jambon de Parme, tomate
mozzarella revisitée, bouquet de roquette; une fregola sarde,
bolognaise de soupions; une milanaise de veau piquée au
lard de colonnata, polenta aux olives toscane, légumes confits,
jus d’osso bucco et un croustillant de Panettone, framboises
mascarpone, soupe de fraises vinaigre balsamique et sorbet.
➔ Menu proposé à 60¤ vins compris; 49, rue Sainte, 1er ;004 91 55 09 06.

CHÂTEAUNEUF-LE-ROUGE● Le festival de la gastronomie
provençale aura lieu le 1er juillet Le 20e festival de la gastronomie
provençale se tiendra donc le premier dimanche de juillet prochain.
Il aura pour invité d’honneur Gilles Goujon, chef cuisinier
du restaurant L'Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse
dans l’Aude (trois étoiles au guide Michelin depuis 2010).

UN CAFE ET L’ADDITION
Les panisses à Marseille



Les rognons de veau-purée à lamoutarde ancienne. Et ne
demandez pas un autre accompagnement, ce serait sacrilège.

D’aucuns diront que c’est
une brasserie. Plus modestement,
ses patrons ont préféré
inscrire sur la carte "apéritif,
restaurant, comptoir". Pourtant
le décor signe une ambiance
à 100% brasserie avec
boiseries aux murs, banquettes
de moleskine et sol parqueté.
La carte répond aux classiques
du genre (fricassée de
poulet fermier au champagne
et crème prise au topinambour)
non sans quelques variantes
régionales (asperges
vertes du Luberon-hollandaise
à l’orange et au thym, meunière
de mostelle ravioli frais
chèvre figue et bourride de favouilles).
Le service est appliqué
mais souffre quelques longueurs
en cuisine; 20 minutes
entre l’entrée et le plat principal
c’est un peu délicat
lorsqu’on ne dispose que
d’une heure pour déjeuner.
Pour entamer le repas, une
mini carte propose confiture
de cochon, rillettes de maquereau,
croustillant de tapenade
et petits légumes de saison,
une salade de crabe et pommes
de terre et quelques panisses.
Comment résister à ces
dernières servies avec un petit
ramequin d’olives noires et
vertes, aromatisées au thym et
délicieuses? S’en suit un carpaccio
de thon vinaigrette à
l’huile de vanille. Sans reproche,
parfait de fraîcheur mais
sans intérêt. En revanche, on
se régale des rognons de veau
persillade et purée à lamoutarde
ancienne. Une association
parfaite qu’il faudra goûter.
C’est bien cuit, vif et énergique.
Le baba moulé dans un
moule à manqué est présenté
en portion, décoré de petits cubes
de fruits confits. Ses bords
dorés, croustillants et le coeur
spongieux s’imbibent de
rhum ambré Charrette. La
chantilly au syphonàpeine sucrée
complète l’assiette. Des
produits frais, bien traités et,
au final, un agréable sentiment
de satisfaction. Passé
l’enthousiasme des premiers
jours d’ouverture, le plus difficile
reste à faire : il va falloir
prouver son talent sur la durée.
➔ 23, rue Sainte, 1er arr.004 91 52 86 83.
Midi : 17 et 21 ¤. Carte 35 ¤. Excellent
choix de vins. Pain : 12/20 - café : 12/20.

Terroir 13, vitrine de l'agriculture locale Publié le jeudi 24 mai 2012 à 07H31


Terroir 13, manifestation 100% Bouches-du-Rhône, organisée par le Conseil général et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône depuis seize ans, vitrine de l’agriculture départementale, attire des milliers de visiteurs. L'occasion de découvrir agréablement l’importance d’un secteur qui occupe 41% de la surface du département et représente 25 000 emplois.

Des activités pour grands et petits avec notamment un marché provençal, une ferme avec 300 animaux et des animations, une présentation des filières professionnelles autour de dégustations, un espace "Jardiner autrement", un pique-nique géant ombragé...

Les 1, 2 et 3 juin, de 10 h à 19 h - Hôtel du Département. 52, avenue de Saint Just - Marseille 4e. Entrée et animations gratuites.

Accueil › Région en direct - L'Isle-sur-la-Sorgue
Les Maîtres cuisiniers présentent leur guide1 contribution Publié le mercredi 23 mai 2012 à 09H31


Photo Jérôme Rey


Ils portent avec fierté sur leur veste blanche les couleurs de la République : depuis 1951, les Maîtres cuisiniers de France ont pour ambition de diffuser l'art culinaire français, encourager à l'apprentissage de la cuisine et aider au développement professionnel.

Une trentaine de chefs s'est retrouvée à la table de Daniel Hebet, au Jardin du quai de l'Isle-sur-la-Sorgue pour présenter le "guide 2012-2013 restaurants et hôtels des Maîtres cuisiniers de France". Cette brochure disponible dans les grandes maisons mais aussi dans les bistrots est l'occasion de découvrir les 370 membres du syndicat dont les 30 "petits nouveaux" tous prêts à vous accueillir pour un grand moment de partage. Comme l'écrit le président Christian Têtedoie : "Pour vous raconter notre cuisine, les mots ne suffisent plus. Il faut venir la goûter".

Terroir 13, vitrine de l'agriculture locale Publié le jeudi 24 mai 2012 à 07H31


Terroir 13, manifestation 100% Bouches-du-Rhône, organisée par le Conseil général et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône depuis seize ans, vitrine de l’agriculture départementale, attire des milliers de visiteurs. L'occasion de découvrir agréablement l’importance d’un secteur qui occupe 41% de la surface du département et représente 25 000 emplois.

Des activités pour grands et petits avec notamment un marché provençal, une ferme avec 300 animaux et des animations, une présentation des filières professionnelles autour de dégustations, un espace "Jardiner autrement", un pique-nique géant ombragé...

Les 1, 2 et 3 juin, de 10 h à 19 h - Hôtel du Département. 52, avenue de Saint Just - Marseille 4e. Entrée et animations gratuites.

Le Rosé de Provence part en campagne à partir du 13 juin Publié le mercredi 06 juin 2012 à 17H40


Le conseil Interprofessionnel des vins de Provence organise la nouvelle campagne de communication Rosé de Provence, qui débutera à Paris mercredi 13 juin, avec pour slogan "Le Rosé, c’est en Provence qu’il est né". Les affiches seront visibles pendant une semaine sur 647 panneaux. Elles arriveront ensuite dans les aéroports de Nice Côte d’Azur, Toulon-Hyères et Marseille Provence du 10 au 23 juillet, puis dans les gares de Marseille, Nice à Saint-Raphaël, Toulon et Aix-en-Provence TGV pendant 15 jours.

Dans les centres-villes de la région, la campagne commence le 11 juillet pour se terminer le 31 juillet, ce qui représente 842 panneaux. Au total, le Rosé de Provence sera présent sur près de 1 500 panneaux publicitaires, pour une audience estimée à 10 millions de personnes. Concernant les autres supports medias, la campagne prévoit de l’affichage dans plusieurs titres de presse écrite, ainsi que la diffusion d’un spot radio.

Lapommedeterredes
sables séduit les chips Sibell
La sociétéd’Aubagnese fournit enpartie chez un producteur deCamargue

Sébastien Solans produit chaque année 1000 tonnes de pommes
de terre des sables.

Le Parc naturel régional de
Camargue l’a labellisée,
en mai 2009. Les grands
chefs du Pays d’Arles, comme
Armand Arnal de la Chassagnette,
l’ont introduite à leur
table. Petit à petit, la pomme
de terre des sables, cultivée sur
certaines zones de la Camargue,
a gagné sa place dans les
assiettes. À tel point que les
chips Sibell se sont laissées séduire
par ce produit si typique.
"Le sable apporte des saveurs
très fines", assure Sébastien Solans.
C’est cette famille
d’agriculteurs ( l e père
Jean-Marie a pris sa retraite en
décembre) qui cultive une centaine
d’hectares, alternant entre
bio et agriculture raisonnée,
qui est allée démarcher
l’entreprise aubagnaise, l’an
dernier. "Sibell, on connaissait
de réputation, et on avudes paquets
de chips au sel de Camargue.
On s’est dit qu’on pourrait
revaloriser nos pommes de terre
et faire un produit 100%Camargue.
On avait déjà travaillé
avec eux et quand on s’est mis à
faire du bio, on les a relancés et
ça les a intéressés", explique Sébastien
Solans, qui produit
sept variétés depommes de terre
(dont la Vitelote, la Bleue
d’Artois...) et de la tomate bio
pour fournir l’usine Provence
tomates de Tarascon.
200tonnes commandées
Les premières "chips des sables"
ont été commercialisées
l’été dernier. De juillet jusqu’à
la fin de l’année, en gros,
jusqu’à écoulement des 200
t o n n e s f o u r n i e s p a r
l’agriculteur. 200 tonnes de
pommes de terre des sables
"Agria bio", c’est ce que Sibell
a encore commandé, cette année.
Et les patates sont presque
prêtes à être cueillies, ou
plutôt arrachées, selon le terme
consacré. On pourrait les
retrouver très vite dans les
rayons des supermarchés.
"Gustativement, notre pomme
de terre des sables, c’est mieux
frais, reconnaît Sébastien Solans.
Mais on sent la différence
par rapport à des chips classiques,
assure-t-il. Et il faut se faire
connaître, nous, on veut être
des ambassadeurs de la Camargue."
Et le choix de travailler avec
l’entreprise aubagnaise n’est
pas un hasard. "Ce qui nous a
plu chez Sibell, même s’il y a un
côté industriel, c’est la préparation
à l’ancienne, ça permet de
conserver le goût du produit,
c’est ultrafrais, ramassé le matin
et transformé dans la foulée,
et il n’y a pas de conservateur",
précise l’agriculteur.
"L’an dernier, on leur a livré un
matin 60tonnes de pommes de
terre bio, le soir même à l’usine
tout était empaqueté", ajoute
son père, Jean-Marie Solans.
Prochaine étape, mettre un
peu plus en valeur le produit.
"Aujourd’hui on ne sait pas
qu’on mange des chips qui viennent
de Camargue, souligne Sébastien
Solans. Il faudrait que
ce soit visible sur le paquet, et
insister sur la notion de saisonnalité
du produit, il faut réinculquer
ça aux gens, pour qu’ils
se régalent avec des produits de
chez nous, qui sont fabuleux."
L’entreprise Sibell se laissera
peut-être une nouvelle fois
convaincre. Christophe VIAL
Sébastien Solans fait aussi de la vente
directe. Comptez entre 2 et 3 ¤ le kilo
suivant la variété de pommes de terre.
Contact :006 16 41 20 65.