LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
J "ADOOOOOOOORE
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
Découvrir et admirer la nature
aux Marais du Vigueirat
C MAGNIFIQUE
découvrir,
de façon privilégiée, la Camargue profonde, admirer
la nature aux Marais du Vigueirat .
Vous aimez les oiseaux, les tortues d’eau douce,
les renards, les fleurs délicates: vous apprécierez
à sa juste valeur la balade aux marais du Vigueirat,
à Mas Thibert, hameau de la commune d’Arles.
Une occasion unique d’approcher cigognes, ibis,
flamants roses, tout en passant une journée
au grand air dans un lieu d’une beauté séduisante
l’Office du
Tourisme d’Arles et de l’association gestionnaire
les Amis des Marais du Vigueirat ,
aux Marais du Vigueirat
C MAGNIFIQUE
découvrir,
de façon privilégiée, la Camargue profonde, admirer
la nature aux Marais du Vigueirat .
Vous aimez les oiseaux, les tortues d’eau douce,
les renards, les fleurs délicates: vous apprécierez
à sa juste valeur la balade aux marais du Vigueirat,
à Mas Thibert, hameau de la commune d’Arles.
Une occasion unique d’approcher cigognes, ibis,
flamants roses, tout en passant une journée
au grand air dans un lieu d’une beauté séduisante
l’Office du
Tourisme d’Arles et de l’association gestionnaire
les Amis des Marais du Vigueirat ,
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
ENVIRONNEMENT
L’Europe ferme la pêche au
thon rouge en Méditerranée
La pêche au thon rouge n’en
finit pas de soulever des polémiques.
Hier, Maria Damanaki, la
commissaire européenne en
charge du secteur de la pêche, a
fait savoir que la campagne en
Méditerranée prenait fin hier
soir à minuit. Motif de cette décision
- anticipée puisque la
campagne devait officiellement
s’arrêter le 15 juin : "Les quotas
alloués ont été atteints", et "il est
nécessaire de protéger les stocks
fragiles de thon rouge."
La mesure, qui intervient
dans la foulée d’une série d’incidents
qui ont opposé au large
de Malte et en dehors des eaux
territoriales, des navires thoniers
sétois à des militants de
l’organisation Greenpeace
- l’un d’entre eux a été sérieusement
blessé par un coup de harpon-,
a été très mal reçue par
les pêcheurs de thon rouge. Lesquels,
considérant avoir été
agressés alors qu’ils exerçaient
leur métier en toute légalité,
font aujourd’hui valoir qu’une
partie des 17 thoniers en campagne
n’ont pas atteint leur
quota. "C’est le cas pour huit des
bateaux français", indiquait
hier Mourad Kahoul, le président
du Syndicat des thoniers
de Méditerranée.
Bref, il y a un manque à gagner
d’autant plus pénalisant
que la décision européenne ne
concerne que les navires communautaires.
Et pas ceux des
autres nations. "Pour nos bateaux,
qui ne sont qu’à 62% ou
67% du quota autorisé, il n’est
pas question de rentrer au port.
Nous sommes prêts à aller au
conflit avec l’Union européenne",
a prévenu Mourad Kahoul.
La guerre du thon se poursuit.
L’Europe ferme la pêche au
thon rouge en Méditerranée
La pêche au thon rouge n’en
finit pas de soulever des polémiques.
Hier, Maria Damanaki, la
commissaire européenne en
charge du secteur de la pêche, a
fait savoir que la campagne en
Méditerranée prenait fin hier
soir à minuit. Motif de cette décision
- anticipée puisque la
campagne devait officiellement
s’arrêter le 15 juin : "Les quotas
alloués ont été atteints", et "il est
nécessaire de protéger les stocks
fragiles de thon rouge."
La mesure, qui intervient
dans la foulée d’une série d’incidents
qui ont opposé au large
de Malte et en dehors des eaux
territoriales, des navires thoniers
sétois à des militants de
l’organisation Greenpeace
- l’un d’entre eux a été sérieusement
blessé par un coup de harpon-,
a été très mal reçue par
les pêcheurs de thon rouge. Lesquels,
considérant avoir été
agressés alors qu’ils exerçaient
leur métier en toute légalité,
font aujourd’hui valoir qu’une
partie des 17 thoniers en campagne
n’ont pas atteint leur
quota. "C’est le cas pour huit des
bateaux français", indiquait
hier Mourad Kahoul, le président
du Syndicat des thoniers
de Méditerranée.
Bref, il y a un manque à gagner
d’autant plus pénalisant
que la décision européenne ne
concerne que les navires communautaires.
Et pas ceux des
autres nations. "Pour nos bateaux,
qui ne sont qu’à 62% ou
67% du quota autorisé, il n’est
pas question de rentrer au port.
Nous sommes prêts à aller au
conflit avec l’Union européenne",
a prévenu Mourad Kahoul.
La guerre du thon se poursuit.
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
Embarquez avec les pêcheurs de thons
Nous avons passé une journée en mer avec l’équipage du Rescator pour apprendre les dessous de la pêche au gros. /
L la Libération e ciel est encore rose que
l’équipage du Rescator a
déjà largué les amarres. Il
est à peine 6h30, Jean-Pierre et
Gilles cherchent "de la vie". Ils
scrutent l’horizon à la recherche
de gabians ou de sternes :
des oiseaux marins friands de
sardines. "Là où il y a les
oiseaux, il y a des sardines, là où
il y a les sardines, il y a les
thons", explique Jean-Pierre. Et
là où il y a de la vie, les pêcheurs
s’installent.
8h, mise à l’eau des lignes. À
la radio, les "merde à tous" se
succèdent sur le canal 77. La pêche
peut commencer. D’autant
que le radar confirme la présence
de sardines : c’est bon signe.
11h30, "on démarre les hostilités",
annonce Gégé. Les cannes
à pêche n’ont toujours pas bougé
mais c’est du côté des glacières
que ça bouge. Terrines, saucissons,
fromage. Une petite
bouteille de rosé. Pas plus. "On
n’est pas un bateau de buveurs,
précise Gilles. Non, il faut pouvoir
être prêt et réactif. Y voir
clair."
Chacun prend son tour de
broumé et lance les sardines,
pendant que les autres font la
sieste. "Quand Gégé ronfle, c’est
bon signe, ça attire les poissons",
rigole Jean-Pierre. L’espoir est
donc de mise. Mais le temps
passe. Le canal 77 s’affole. "Ça
part pour Le Mecthon", "Le Sud,
c’est parti". Les poissons mordent
pour les autres équipages.
15h30 toujours rien. Moment
de doute. On pense que le lendemain,
il faudra aller ailleurs.
"Avec le thon, on peut jamais savoir,
y a pas de règle, il y a une
part de chance. Si c’est ton jour,
c’est ton jour", philosophe
Gilles. 15h50, plus personne ne
parle sur le bateau, les regards
se perdent… Quand soudain, le
bruit du moulinet s’active.
"C’est parti !". Tout le monde
prend son poste. A la hâte, on
range les cannes inutiles.On enlève
lemouillage. Roland se harnache
sur le siège de combat.
Le combat commence. Le poisson
ne se laisse pas faire. "C’est
bon signe, c’est un beau", lance
Gilles. Roland gagne deux mètres,
le poisson en reprend
trois. Au bout d’une heure
vingt, la bête est à proximité du
bateau. Lors d’une ultime
épreuve de force, Gilles gaffe le
poisson et les quatre compères
remontent le thon sur le pont.
Victoire. Le poisson mesure
plus de 2 mètrespour 116 kilos.
Le rythme redescend et les
coeurs se calment. Sur le chemin
du retour, place à la
contemplation. On se remémore
déjà l’épisode. Jean-Pierre
prépare calmement les hameçons
du lendemain. "C’est mon
plaisir, mon bonheur, la pêche,
je ne pourrais pas vivre sans."
On approche du parvis de l’hôtel
de ville, la foule attend déjà
l’équipage.
Les poissons homologués dans le cadre de la
coupe de France de pêche sportive en haute mer
doivent peser au moins 100 kilos. En dessous de ce
poids, il est interdit de remonter le poisson sur le
bateau. Alors les pêcheurs doivent savoir jauger.
Quand un poisson mord, l’homme engage le
combat et tire le poisson jusqu’au bateau. Au vu
de la résistance dont il fait preuve, le pêcheur peut
évaluer la force qu’il déploie et donc son poids.
Lorsque le poisson est en vue, les pêcheurs ont
une autre indication : la taille. Un thon de 100 kilos
mesure à peu près 190cm. Après ces vérifications
approximatives, le pêcheur prend la décision
de remonter ou pas le poisson. Un seuil de
tolérance est accepté pour les poissons de plus de
80 kilos. En dessous, les pêcheurs reçoivent une
pénalité dans le comptage des points pour la compétition.
Pour éviter les fraudes, tous les jours un tirage
au sort répartit 9arbitres sur les 17 embarcations
de la compétition. Pour les autres, un bateau
"contrôle" est chargé de faire les allers-retours dès
qu’un poisson est sorti. Les compétiteurs sont limités
à la pêche d’un seul thon par jour qu’ils doivent
baguer systématiquement. Le reste de l’année,
le club nautique de Martigues se voit attribuer
10 bagues pour ses adhérent
Nous avons passé une journée en mer avec l’équipage du Rescator pour apprendre les dessous de la pêche au gros. /
L la Libération e ciel est encore rose que
l’équipage du Rescator a
déjà largué les amarres. Il
est à peine 6h30, Jean-Pierre et
Gilles cherchent "de la vie". Ils
scrutent l’horizon à la recherche
de gabians ou de sternes :
des oiseaux marins friands de
sardines. "Là où il y a les
oiseaux, il y a des sardines, là où
il y a les sardines, il y a les
thons", explique Jean-Pierre. Et
là où il y a de la vie, les pêcheurs
s’installent.
8h, mise à l’eau des lignes. À
la radio, les "merde à tous" se
succèdent sur le canal 77. La pêche
peut commencer. D’autant
que le radar confirme la présence
de sardines : c’est bon signe.
11h30, "on démarre les hostilités",
annonce Gégé. Les cannes
à pêche n’ont toujours pas bougé
mais c’est du côté des glacières
que ça bouge. Terrines, saucissons,
fromage. Une petite
bouteille de rosé. Pas plus. "On
n’est pas un bateau de buveurs,
précise Gilles. Non, il faut pouvoir
être prêt et réactif. Y voir
clair."
Chacun prend son tour de
broumé et lance les sardines,
pendant que les autres font la
sieste. "Quand Gégé ronfle, c’est
bon signe, ça attire les poissons",
rigole Jean-Pierre. L’espoir est
donc de mise. Mais le temps
passe. Le canal 77 s’affole. "Ça
part pour Le Mecthon", "Le Sud,
c’est parti". Les poissons mordent
pour les autres équipages.
15h30 toujours rien. Moment
de doute. On pense que le lendemain,
il faudra aller ailleurs.
"Avec le thon, on peut jamais savoir,
y a pas de règle, il y a une
part de chance. Si c’est ton jour,
c’est ton jour", philosophe
Gilles. 15h50, plus personne ne
parle sur le bateau, les regards
se perdent… Quand soudain, le
bruit du moulinet s’active.
"C’est parti !". Tout le monde
prend son poste. A la hâte, on
range les cannes inutiles.On enlève
lemouillage. Roland se harnache
sur le siège de combat.
Le combat commence. Le poisson
ne se laisse pas faire. "C’est
bon signe, c’est un beau", lance
Gilles. Roland gagne deux mètres,
le poisson en reprend
trois. Au bout d’une heure
vingt, la bête est à proximité du
bateau. Lors d’une ultime
épreuve de force, Gilles gaffe le
poisson et les quatre compères
remontent le thon sur le pont.
Victoire. Le poisson mesure
plus de 2 mètrespour 116 kilos.
Le rythme redescend et les
coeurs se calment. Sur le chemin
du retour, place à la
contemplation. On se remémore
déjà l’épisode. Jean-Pierre
prépare calmement les hameçons
du lendemain. "C’est mon
plaisir, mon bonheur, la pêche,
je ne pourrais pas vivre sans."
On approche du parvis de l’hôtel
de ville, la foule attend déjà
l’équipage.
Les poissons homologués dans le cadre de la
coupe de France de pêche sportive en haute mer
doivent peser au moins 100 kilos. En dessous de ce
poids, il est interdit de remonter le poisson sur le
bateau. Alors les pêcheurs doivent savoir jauger.
Quand un poisson mord, l’homme engage le
combat et tire le poisson jusqu’au bateau. Au vu
de la résistance dont il fait preuve, le pêcheur peut
évaluer la force qu’il déploie et donc son poids.
Lorsque le poisson est en vue, les pêcheurs ont
une autre indication : la taille. Un thon de 100 kilos
mesure à peu près 190cm. Après ces vérifications
approximatives, le pêcheur prend la décision
de remonter ou pas le poisson. Un seuil de
tolérance est accepté pour les poissons de plus de
80 kilos. En dessous, les pêcheurs reçoivent une
pénalité dans le comptage des points pour la compétition.
Pour éviter les fraudes, tous les jours un tirage
au sort répartit 9arbitres sur les 17 embarcations
de la compétition. Pour les autres, un bateau
"contrôle" est chargé de faire les allers-retours dès
qu’un poisson est sorti. Les compétiteurs sont limités
à la pêche d’un seul thon par jour qu’ils doivent
baguer systématiquement. Le reste de l’année,
le club nautique de Martigues se voit attribuer
10 bagues pour ses adhérent
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
Les loups éviteront-ils
le coup de… bar?
Souhaitant à la fois dénoncer "le
laxisme et l’indolence des pouvoirs
publics" et anticiper la mise en oeuvre
des mesures retenues dans le
cadre du Grenelle de la Mer, la Fédération
nationale des pécheurs
plaisanciers et sportifs de France
(FNPPSF) vient de demander à l’ensemble
de ses adhérents de respecter
un repos biologique concernant
le loup (ou bar). Concrètement,
elle leur conseille de ne plus
pêcher cette espèce entre le 1er février
et le 15 mars 2011. La FNPPSF
demande également aux consommateurs
de s’abstenir d’acheter ce
poisson durant la période concernée
afin de pas entretenir la demande,
saluant au passage l’initiative
de quelques grandes enseignes
de ne plus commercialiser de
loup jusqu’au 16 mars.
le coup de… bar?
Souhaitant à la fois dénoncer "le
laxisme et l’indolence des pouvoirs
publics" et anticiper la mise en oeuvre
des mesures retenues dans le
cadre du Grenelle de la Mer, la Fédération
nationale des pécheurs
plaisanciers et sportifs de France
(FNPPSF) vient de demander à l’ensemble
de ses adhérents de respecter
un repos biologique concernant
le loup (ou bar). Concrètement,
elle leur conseille de ne plus
pêcher cette espèce entre le 1er février
et le 15 mars 2011. La FNPPSF
demande également aux consommateurs
de s’abstenir d’acheter ce
poisson durant la période concernée
afin de pas entretenir la demande,
saluant au passage l’initiative
de quelques grandes enseignes
de ne plus commercialiser de
loup jusqu’au 16 mars.
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
jeudi 17 mars 2011
BruxellesLa justice européenne invalide une interdiction de pêche au thon rouge
DR
Publié à 14 h 35 - La justice européenne a invalidé partiellement jeudi une fermeture anticipée de la pêche au thon rouge décrétée par Bruxelles en 2008 à l'intention des thoniers senneurs (qui pêchent au filet, ndlr) français, italiens, maltais, grecs et chypriotes.
La Cour européenne de justice de Luxembourg n'a pas contesté en soi la décision d'interdire la pêche au thon rouge à des fins de préservation de la ressource, mais a estimé qu'il y a eu discrimination en faveur des pêcheurs espagnols, qui ont explicitement bénéficié de quelques jours de pêche de plus que leurs concurrents européens.
La Commission avait à l'époque justifié sa décision par le fait que les données scientifiques recueillies montraient que les quotas seraient "épuisés d'ici
au 16 juin" 2008. Et avait décidé la fermeture de la pêche à compter de cette date pour les senneurs battant pavillon de la Grèce, de la France, de l'Italie, de Chypre et de Malte.
Les Espagnols avaient bénéficié d'un sursis jusqu'au 23 juin. La Cour a estimé "qu'il n'a pas été établi que les senneurs espagnols étaient dans une situation objectivement différente de celle des autres senneurs visés par le règlement, qui aurait justifié, pour eux, le report d'une semaine de l'entrée en vigueur des mesures d'interdiction".
De fait, a-t-elle relevé, la décision de la Commission "n'était pas fondée sur l'épuisement du quota attribué à un Etat membre mais sur le risque d'épuisement des stocks du thon rouge et sur l'impact de la pêche à la senne sur ces stocks". En 2010, la Commission européenne avait également sifflé la fin anticipée de la pêche au thon rouge, en invoquant la nécessité de "protéger les stocks fragiles de thon rouge".
La Cour était interrogée par la justice maltaise, appelée à trancher sur une demande d'indemnisation déposée par des fermes d'engraissement de thons maltaises qui s'estimaient victimes d'une interdiction abusive.
D'autres thoniers senneurs pourraient engager des procédures similaires dans leurs Etats respectifs, voire introduire un recours contre la Commission européenne devant la Cour de justice de Luxembourg pour invoquer des préjudices causés par le réglement invalidé.
BruxellesLa justice européenne invalide une interdiction de pêche au thon rouge
DR
Publié à 14 h 35 - La justice européenne a invalidé partiellement jeudi une fermeture anticipée de la pêche au thon rouge décrétée par Bruxelles en 2008 à l'intention des thoniers senneurs (qui pêchent au filet, ndlr) français, italiens, maltais, grecs et chypriotes.
La Cour européenne de justice de Luxembourg n'a pas contesté en soi la décision d'interdire la pêche au thon rouge à des fins de préservation de la ressource, mais a estimé qu'il y a eu discrimination en faveur des pêcheurs espagnols, qui ont explicitement bénéficié de quelques jours de pêche de plus que leurs concurrents européens.
La Commission avait à l'époque justifié sa décision par le fait que les données scientifiques recueillies montraient que les quotas seraient "épuisés d'ici
au 16 juin" 2008. Et avait décidé la fermeture de la pêche à compter de cette date pour les senneurs battant pavillon de la Grèce, de la France, de l'Italie, de Chypre et de Malte.
Les Espagnols avaient bénéficié d'un sursis jusqu'au 23 juin. La Cour a estimé "qu'il n'a pas été établi que les senneurs espagnols étaient dans une situation objectivement différente de celle des autres senneurs visés par le règlement, qui aurait justifié, pour eux, le report d'une semaine de l'entrée en vigueur des mesures d'interdiction".
De fait, a-t-elle relevé, la décision de la Commission "n'était pas fondée sur l'épuisement du quota attribué à un Etat membre mais sur le risque d'épuisement des stocks du thon rouge et sur l'impact de la pêche à la senne sur ces stocks". En 2010, la Commission européenne avait également sifflé la fin anticipée de la pêche au thon rouge, en invoquant la nécessité de "protéger les stocks fragiles de thon rouge".
La Cour était interrogée par la justice maltaise, appelée à trancher sur une demande d'indemnisation déposée par des fermes d'engraissement de thons maltaises qui s'estimaient victimes d'une interdiction abusive.
D'autres thoniers senneurs pourraient engager des procédures similaires dans leurs Etats respectifs, voire introduire un recours contre la Commission européenne devant la Cour de justice de Luxembourg pour invoquer des préjudices causés par le réglement invalidé.
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Re: LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE
La loutre pointe de nouveau
son museau dans le Rhône
Quatre-vingt ans après sa disparition, le petit mammifère est de retour
La loutre devrait
arriver bientôt dans la
Durance et les Sorgues
Les premières traces du retour de la loutre, très difficile à apercevoir, ont été trouvées en 2009
autour de l’île de la Désirade, à Lapalud
D’accord, rares sont ceux
qui ont dû s’en émouvoir
dans les dîners en ville.
Et le collègue de bureau qui
vous lancerait une phrase, du
style "tiens, ça fait longtemps
que j’ai pas croisé de loutres. Tu
sais pas ce qu’elles sont devenues?",
n’est peut-être pas encore
né. Cela n’empêche pas d’accueillir
la nouvelle du retour du
petit carnivore en Vaucluse
avec le sourire. Réjouissant
mais étonnant aussi : voilà 80
ans qu’une loutre n’avait plus
mis les pattes dans le département.
Alors à quoi doit-on ce
come-back inattendu ? Pour
comprendre, il faut d’abord analyser
le "pourquoi" de leur départ.
"Elles ont été victimes de la
chasse et des pièges puisqu’à
l’époque, une fourrure de loutre
rapportait un mois de salaire à
un agriculteur", explique David
Tatin, responsable Vaucluse au
sein du Conservatoire études
des écosystèmes de Provence
(CEEP, lire ci-dessous). "Dans la
mesure où elles vivent au bord
de l’eau et se nourrissent de poissons,
elles ont également fui face
à la pollution des fleuves et des
rivières." En France, on comptait
50000 loutres au début du
XXe siècle pour à peine 1500 en
1980, alors que l’espèce s’est carrément
éteinte dans certains
pays ou certaines régions, comme
le Vaucluse.
"Mais elles se sont réfugiées
dans le massif central où elles
ont reconstitué leurs effectifs, raconte
David Tatin. Et comme la
loutre a besoin d’espace et finit
par chasser sa descendance de
son territoire, elle est repartie coloniser
les rivières." Un plan de
restauration de la loutre a même
été lancé par le ministère de
l’Aménagement du territoire et
de l’Environnement. Le petit
mammifère a donc regagné le
Rhône via l’Ardèche. "Les premiers
indices de sa présence en
Vaucluse ont été constatés en
2009", précise le CEEP. Depuis,
elles se sont largement installées
dans le nord du département
: sur les rives de l’île de la
Désirade à Lapalud, autour du
château de l’Hers à Châteauneuf-
du-Pape (contre-canal du
Rhône) ou même à Sorgues, en
bordure du bras des Armeniers.
Mais avis aux curieux et aux
fans de loutre: ce sympathique
animal, repérable à ses empreintes
et ses excréments, ne daigne
sortir de son abri souterrain que
la nuit. Pas la peine donc de caresser
l’espoir d’en croiser une,
même les spécialistes s’y cassent
les dents. Cela n’empêche
pas le CEEP de militer pour que
la loutre continue de s’implanter
en Vaucluse. "Sa progression
est lente car elle vit cinq ans et ne
se reproduit qu’à partir de la troisième
année. Mais elle devrait arriver
bientôt sur les Sorgues et la
Durance", prévoit David Tatin,
qui précise que "la protection de
l’espèce n’est pas incompatible
avec les aménagements anticrues".
Comme pour prouver
que rien ne s’oppose, cette fois,
à ce que la loutre reste en Vaucluse.
Car elle est si longue à pointer
le bout de son museau
Le CEEP, la loutre et le plan Rhône
Le CEEP (Conservatoire études des écosystèmes
de Provence) Vaucluse est une association
qui a pour objectif la conservation des espèces
et des espaces naturels remarquables du département.
La protection des loutres entre par
exemple dans son champ d’action. Mais samission
englobe aussi la gestion de sites naturels.
"Dans le cadre du Plan Rhône, nous recherchons
actuellement des sites intéressants mais
qui ne sont pas encore pris en compte dans sa
biodiversité, explique David Tatin. Suite à cet inventaire,
nous prenons contact avec les acteurs
du territoire." L’objectif ? "Signer une convention
avec le propriétaire du site, dans laquelle il
reconnaît notre association comme gestionnaire
du site."
Ensuite, la CEEP garantit la protection des sites
à long terme en définissant les enjeux écologiques
et les actions àmettre en oeuvre. Puis, le
Conservatoire assure la gestion de ces espaces
naturels : restauration, aménagement, entretien,
animation... Une quinzaine de sites commel’islon
de la Barthelasse, à Avignon, ont déjà
été recensés. L’inventaire se poursuit jusqu’à la
fin 2011, avant que les actions de gestion ne
soient définitivement lancées
son museau dans le Rhône
Quatre-vingt ans après sa disparition, le petit mammifère est de retour
La loutre devrait
arriver bientôt dans la
Durance et les Sorgues
Les premières traces du retour de la loutre, très difficile à apercevoir, ont été trouvées en 2009
autour de l’île de la Désirade, à Lapalud
D’accord, rares sont ceux
qui ont dû s’en émouvoir
dans les dîners en ville.
Et le collègue de bureau qui
vous lancerait une phrase, du
style "tiens, ça fait longtemps
que j’ai pas croisé de loutres. Tu
sais pas ce qu’elles sont devenues?",
n’est peut-être pas encore
né. Cela n’empêche pas d’accueillir
la nouvelle du retour du
petit carnivore en Vaucluse
avec le sourire. Réjouissant
mais étonnant aussi : voilà 80
ans qu’une loutre n’avait plus
mis les pattes dans le département.
Alors à quoi doit-on ce
come-back inattendu ? Pour
comprendre, il faut d’abord analyser
le "pourquoi" de leur départ.
"Elles ont été victimes de la
chasse et des pièges puisqu’à
l’époque, une fourrure de loutre
rapportait un mois de salaire à
un agriculteur", explique David
Tatin, responsable Vaucluse au
sein du Conservatoire études
des écosystèmes de Provence
(CEEP, lire ci-dessous). "Dans la
mesure où elles vivent au bord
de l’eau et se nourrissent de poissons,
elles ont également fui face
à la pollution des fleuves et des
rivières." En France, on comptait
50000 loutres au début du
XXe siècle pour à peine 1500 en
1980, alors que l’espèce s’est carrément
éteinte dans certains
pays ou certaines régions, comme
le Vaucluse.
"Mais elles se sont réfugiées
dans le massif central où elles
ont reconstitué leurs effectifs, raconte
David Tatin. Et comme la
loutre a besoin d’espace et finit
par chasser sa descendance de
son territoire, elle est repartie coloniser
les rivières." Un plan de
restauration de la loutre a même
été lancé par le ministère de
l’Aménagement du territoire et
de l’Environnement. Le petit
mammifère a donc regagné le
Rhône via l’Ardèche. "Les premiers
indices de sa présence en
Vaucluse ont été constatés en
2009", précise le CEEP. Depuis,
elles se sont largement installées
dans le nord du département
: sur les rives de l’île de la
Désirade à Lapalud, autour du
château de l’Hers à Châteauneuf-
du-Pape (contre-canal du
Rhône) ou même à Sorgues, en
bordure du bras des Armeniers.
Mais avis aux curieux et aux
fans de loutre: ce sympathique
animal, repérable à ses empreintes
et ses excréments, ne daigne
sortir de son abri souterrain que
la nuit. Pas la peine donc de caresser
l’espoir d’en croiser une,
même les spécialistes s’y cassent
les dents. Cela n’empêche
pas le CEEP de militer pour que
la loutre continue de s’implanter
en Vaucluse. "Sa progression
est lente car elle vit cinq ans et ne
se reproduit qu’à partir de la troisième
année. Mais elle devrait arriver
bientôt sur les Sorgues et la
Durance", prévoit David Tatin,
qui précise que "la protection de
l’espèce n’est pas incompatible
avec les aménagements anticrues".
Comme pour prouver
que rien ne s’oppose, cette fois,
à ce que la loutre reste en Vaucluse.
Car elle est si longue à pointer
le bout de son museau
Le CEEP, la loutre et le plan Rhône
Le CEEP (Conservatoire études des écosystèmes
de Provence) Vaucluse est une association
qui a pour objectif la conservation des espèces
et des espaces naturels remarquables du département.
La protection des loutres entre par
exemple dans son champ d’action. Mais samission
englobe aussi la gestion de sites naturels.
"Dans le cadre du Plan Rhône, nous recherchons
actuellement des sites intéressants mais
qui ne sont pas encore pris en compte dans sa
biodiversité, explique David Tatin. Suite à cet inventaire,
nous prenons contact avec les acteurs
du territoire." L’objectif ? "Signer une convention
avec le propriétaire du site, dans laquelle il
reconnaît notre association comme gestionnaire
du site."
Ensuite, la CEEP garantit la protection des sites
à long terme en définissant les enjeux écologiques
et les actions àmettre en oeuvre. Puis, le
Conservatoire assure la gestion de ces espaces
naturels : restauration, aménagement, entretien,
animation... Une quinzaine de sites commel’islon
de la Barthelasse, à Avignon, ont déjà
été recensés. L’inventaire se poursuit jusqu’à la
fin 2011, avant que les actions de gestion ne
soient définitivement lancées
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