LA FAUNE ANIMALE MEDITERRANEENNE

trop belle histoire
moi ca me rned ému comme un enfant

Etang de Berre.

Saintes-Maries de la Mer.

Cabriès.

La transhumance à Tarascon.

Châteaurenard.

Des loups aperçus aux
portes de Barcelonnette

Les cinq loups observés n'ont pas été effrayés par le jeune
Ubayen qui s'est approché pour les photographier.



Aperçu une première fois mardi
matin, un groupe de cinq
loups a de nouveau été observé,
hier matin, toujours vers 8h30,
dans le grand champ de La
Chaup situé à la limite entre la
commune de Barcelonnette et
celle d'Enchastrayes.
Julien, un jeune Ubayen
d'une vingtaine d'années,amême
pu les approcher à une centaine
de mètres et les photographier.
"J'ai été alerté par un copain
qui a pu jumeler le groupe
pendant un quart d'heure. Il se
demandait ce que c'était et m'a
demandé d'aller voir", explique-
t-il. Habitant le lotissement
de La Chaup, Julien n'a eu que
la route à traverser pour "tomber"
sur le groupe de loups. "Ça
ne fait aucun doute pour moi
qu'il s'agisse de loups, assure ce
jeune Ubayen. Ils m'ont vu et
ont continué comme si de rien à
se balader. J'ai pu les observer
plusieurs minutes et les prendre
en photo avant qu'ils ne rejoignent
le bois."
Dès qu'il a été informé de ces
deux observations à trois jours
d'intervalles, Pierre Martin-
Charpenel a alerté Sylvie Espécier,
sous-préfète de Barcelonnette.
"Très nombreuses sont les
personnes à avoir vu ces animaux.
Compte tenu de la proximité
des habitations, vous pouvez
comprendre que leur présence
a suscité quelques inquiétudes",
explique le chef de file de
l'association Les indignés de
l'Ubaye, qui préconise que toutes
les observations soient relayées
en sous-préfecture afin
d'estimer au plus juste la population
ubayenne.
"Les loups suivent le garde à
manger", lâche Sylvie Espécier.
"Je suis bien sûr preneuse de tout
élément susceptible de m'aider à
faire avancer ce dossier", poursuit
la responsable du Comité
loup qui, dès réception du courriel
de M. Charpenel, l'a transmis
à l'Office national de la chasse
et de la faune sauvage afin
qu'il lui soit officiellement
confirmé qu'il s'agit bien de
loups. "Je ne suis pas spécialiste
mais ça ne m'étonnerait pas"
précise la sous-préfète qui dit
comprendre l'inquiétude des
habitants mais reste "désarmée"
puisqu’aucun arrêté de prélèvement
ne concerne ce secteur :
aucune attaque n'a d'ailleurs
pour l'heure été enregistrée.
"Nous sommes bien sûr inquiets",
confie Frédéric Maurin
dont le troupeau et celui de ses
parents sont stationnés au "Château"
situé à quelques centaines
de mètres du lieu d'observation
des loups. "Il ne manquerait
plus qu’une attaque dans la
bergerie...", ajoute-t-il.
"C'est quand même surprenant
de voir les loupsàmoins de
cent mètres de notre stabulation"
commente pour sa part
André Desdier, éleveur ovin,
dont le troupeau est en pleine
période de vêlage. Donc, particulièrement
vulnérable.

Partez à la rencontre
des animaux les plus
dangereux du monde.



Fini les plongées au coeur
des maisons closes barcelonaises
ou dans l’enfer
des prisons deManille : comme
une bonne résolution de fin
d’année, Bernardde laVillardière
a choisi, pour ce dernier numéro
d’"Enquête exclusive"
Grand format cru 2011, de nous
faire prendre l’air.
Des Bahamas au grand Nord
canadien en passant par
l’Afrique du sud, l’accorte journaliste-
animateur nous invite à
partir à la rencontre d’une poignée
d’animaux parmi les plus
dangereux de la planète : requins,
ours blancs ou gorilles.
Et le moins que l’on puisse dire,
c’est que l’homme à la mèche
impeccable n’a pas hésité, pour
les beaux yeux des téléspectateurs
de M6, à mouiller la chemise.
En tenue de plongée ou
chapka sur la tête, notre guide a
pris tous les risques pour nous
faire vivre, auplus près, les sensations
de l’homme aux prises
avec l’animal sauvage.
En immersion au milieu des
requins tueurs de Floride, dans
la benne d’un pick-up tentant
d’échapper à un ours blanc, en
hélicoptère, aux commandes
d’un bateau ou en équilibre sur
une planche de surf, Bernard
de la Villardière ferait presque
passer Nicolas Hulot, période
Ushuaïa, pour un contemplatif.
Tout ça pour quoi? Pour rappeler,
à l’envi, cette antienne: oui,
les animaux sauvages sont dangereux,
non, il ne faut pas les éliminer,
ils sont indispensables à
l’équilibre de notre écosystème.
Premiers méchants supposés,
les requins. En Floride, sur
la plage où Kelly Slater aenchaîné
ses premiers bottom turn,
on rencontre des copains surfeurs
dont deux ont subi une attaque
de squale. Exhibition des
vilaines cicatrices , réci t
détaillé… on frémit pour eux.
Mais pour réhabiliter le requin,
il y a mieux que l’exemple
des surfeurs, déjà remontés sur
leur planche; mieux que Debby,
elle aussi rescapée d’une attaque,
et aujourd’hui à la tête
d’une association pour la protection
des requins ; car Bernard
de la Villardière himself se
jette à l’eau, parmi des squales
en pleine "immobilité tonique"
- comprendre, rendus fous par
la faim.
Retour sur la terre ferme, par
moins 60˚C, dans l’extrême
Nord canadien. Le prédateur,
ici, c’est l’ours blanc. Ce beau
bébé de près d’une tonne pour
trois mètres de haut envahit
chaque année, l’hiver venu, la
petite ville de Churchill, pour y
chercher de quoi se nourrir. René,
un agent d’entretien, en a
fait les frais. Agressé par une femelle
ours, il aéchappé in extremis
à une mort atroce. La peur
de l’homme qui a vu l’ours, notre
narrateur s’y frottera lors
d’une virée dans la toundra, où
les grands carnivores à poil
blanc apprécient moyennement
la présence humaine...
Plusprès de nous, dans laLoire,
Pierre et Eliane, un couple
de sexagénaires sans enfant,
n’a pas cette crainte. Ils ont,
eux, choisi de cohabiter avec
une femelle gorille adoptée à la
naissance, un colosse de 135 kilos
qui a droit à son lit dans la
chambre conjugale. Pas de
grand frisson cette fois-ci pour
Bernard de la Villardière : la bête
n’aimant pas trop les étrangers,
ceux-ci sont priés de rester
dehors. D’où cette drôle de
séquence où le couple, flanqué
de son "bébé", répond aux questions
de l’intervieweur, resté en
bas, depuis la fenêtre ouverte
du premier étage