LA VEGETATION MEDITERRANEENNE

Oubliez vos talons hauts,
et vos recettes minceur.
Ici, les rues sont pavées
et la cuisine est riche. À l’occasion
d’un week-end prolongé
ou d’une semaine à deux, prenez
le temps de goûter à tous les
plaisirs que vous offre la région
de l’Alentejo.
Depuis l’aéroport de Lisbonne,
il faut emprunter le pont
Vasco de Gama, long de plus de
17 kilomètres au-dessus du Tage,
pour rejoindre les terres de
l’Alentejo. Rurales et agricoles,
elles se caractérisent par de
grands champs de chênes-lièges
et d’oliviers, mais aussi par
de nombreux monuments historiques
aux influences variées.
Les cathédrales marquées par le
style Manuélin, les forteresses
et donjons érigés à Portel ou Beja
mais aussi le village médiéval
de Monsaraz font sa renommée.
Autant que son pain, ses
huiles d’olive et ses vins, à découvrir
avec modération. Les occasions
de goûter à ces mets ne
manquent pas. À chaque repas,
plusieurs sortes de pains vous
attendent sur la table et des "petisco",
petits plats à grignoter,
vous sont offerts. Des fèves, de
la morue, des olives ou tout simplement
de l’huile d’olive dans
laquelle repose une gousse d’ail
permettent d’entamer les réjouissances.
Hors des circuits touristiques,
dans l’Alentejo central, nombreux
sont les domaines viticoles
qui ouvrent leurs portes aux
touristes. L’accueil est chaleureux
dans ces "Herdade", souvent
familiales même si l’oenotourisme
se développe, poussant
ces dernières à recruter des
jeunes prometteurs dans le domaine
des vins. Il n’est donc pas
rare que la visite de l’exploitation
se termine par des jeux sur
les arômes contenus dans les
vins et une dégustation.
Les vins rouge et blanc de cette
région, produits la plupart du
temps à partir de cépage bien
français tels que le Cabernet, le
Syrah, le Merlot ou le Sauvignon,
n’ont pourtant rien de
commun avec les vins du sud de
la France. Leur saveur, plus fruitée,
parfois même légèrement
épicée et boisée, est particulière
mais plaisante. La terre argileuse
et le soleil participent bien
sûr à l’élaboration de ces goûts.
Pour s’en rendre compte, il suffit
de les essayer, lors d’une visite
dans l’une de ses propriétés.
À Reguengos de Monsaraz, par
exemple, dans la Herdade de Esporao
ou à Igrejinha, au coeur
de la Herdade de Coelheiros,
moins grandemais tout aussi typique.
Plus au sud, à Vidiguiera, le
temps semble s’être arrêté.
Dans ce village où les maisons
sont blanchies à la chaux, Joana
et son frère Aires façonnent chaque
matin depuis 40 ans, "le
meilleur pain du monde". Afin
d’obtenir une croûte craquante
et une mie moelleuse, ils le laissent
cuire pendant une heure
dans un f o u r à b o i s , au
rez-de-chaussée de leur maison.
Pour la trouver, il suffit de se
fier à l’odeur et de suivre les habitants
du village, nombreux à
venir chercher ici leur pain quotidien.
Vous y trouverez une
autre façon de vivre, simple et
savoureuse.


Où dormir ?
Se faire plaisir. Ne rêvez plus,
vivez ! Les Sky suites de l’AND Vineyards
vous offrent, depuis votre
lit, une vue splendide sur les
étoiles. Les chambres tout
confort de ce "Resort" ne laisseront
personne indifférent.
➔ À Montemor-o-Novo, comptez 230 ¤
par chambre et par nuit.
Se ressourcer. La Pousada Sao
Francisco de Beja, construite
dans un ancien monastère, a
gardé toute la sérénité des hommes
de foi qui y ont vécu.
➔ recepcao.sfrancisco@pousadas.pt

Les meilleurs rosés du monde" : un magazine pour bien choisir son vin d'été Publié le mardi 14 juin 2011 à 12H48



Pour la 8e année consécutive, La Provence, Var-Matin et Nice-Matin vous proposent "Les Meilleurs rosés du monde", un magazine entièrement consacré au vin de l’été. Un vin qui est de plus en plus en forme et qui a vu sa consommation plus que doubler en 20 ans, passant de 10,8 % en 1990 à plus de 25 % aujourd’hui. Chiffre d’autant plus significatif lorsqu’on sait qu’à l’heure ou la consommation des vins baisse en France, celle du rosé augmente.

Bien plus qu’un effet mode, c’est une tendance lourde qui s’affirme. Bien entendu, cet engouement pour le vin rosé profite aux vignerons de notre région, du sud de la Drome à l’arrière-pays niçois en passant par les Alpes-de-Haute-Provence, la vallée du Rhône, les Bouches-du-Rhône et le Var. Les causes de ce succès sont connues : la qualité de ces vins a considérablement évoluée ces dernières années et ils correspondent désormais à une façon de vivre plus décontractée, plus conviviale, laissant la part belle aux repas déstructurés, aux mets asiatiques ou orientaux.

Comme tous les ans, notre magazine est très attendu, tant par les consommateurs, qui y trouvent les renseignements pour faire leur choix, que par les vignerons qui espèrent faire partie des vins sélectionnés par notre jury. Vins dégustés à l’aveugle, avec rigueur, appellation par appellation, ce qui fait l’intérêt d’y figurer. Il y a huit ans, pour le premier numéro, nous avions dégusté 150 échantillons environ. Cette année, les domaines, caves et négociants ont présenté plus de 700 échantillons à notre dégustation. Preuve, si besoin en était, de la crédibilité de notre magazine. Outre notre sélection, nous proposons divers reportages et dossiers à nos lecteurs. Depuis l’engouement pour les grands contenants jusqu’aux villages "bio" que sont Correns et Les Baux-de-Provence.

"Les Meilleurs Rosés du Monde", un magazine tout en couleur, en vente 2,90 € chez les marchands de journaux.

La fête de l'huile nouvelle aura lieu à Maussane Publié le samedi 02 juillet 2011 à 09H21


L'incontournable fête de l'huile d'olive nouvelle qui anime depuis vingt ans, le village de Mouriès, début décembre, au point d'en faire sa renommée, va s'expatrier pour la première fois à Maussane, à la salle Agora-Alpilles. La décision a été votée récemment à la majorité des membres du bureau de l'association des Mouliniers de la vallée des Baux. Mais cela ne fait pas tout à fait, l'unanimité.