LA VEGETATION MEDITERRANEENNE

LA VIGNE
MARSEILLE
Opération séduction au Palais du Pharo
pour les vins des Côtes de Provence de Sainte-Victoire




Pour la 4e année consécutive, Olivier Sumeire, le Président de l’association des vignerons de Sainte-Victoire
accueillait ses invités, dans le salon de l’auditorium du Pharo pour la présentation du nouveau millésime.
Un écrin avec vue sur le Vieux-Port au sein duquel blancs, rosés et rouges se sont exprimés magnifiquement.
"Les vins de Sainte-Victoire sont les vins des Marseillais", se plaît à souligner Olivier Sumeire qui tient
à organiser cette présentation, chaque année, dans la cité phocéenne. Autorisés à porter la mention "Sainte-
Victoire" depuis cinq ans pour les rouges et les rosés, ces vins des Côtes de Provence sont aujourd’hui
reconnus. 1 million et demi de bouteilles sont produites chaque année.

MÉRINDOL
L’olivade bat son plein
l’huile sera excellente

L'olivade bat son plein à Mérindol
depuis déjà trois semaines.
Tous les oliviers que compte le
village sont passés au peigne fin
pour la récolte des olives qui se
fait essentiellement à la main.
Dans tous les vergers, les
cueilleurs affrontent le mistral,
la pluie et le froid. Ce cru 2010
ravi les amateurs. L'huile d'olive
est obtenue avec la variété d'olive
"Aglandeau du Luberon".
C'est avec cette variété qu'une
partie de la production du Moulin
du Vieux Château de Mérindol
sera réalisée en huiles "Appellation
d'origine contrôlée"(
A.O.C.) et une autre partie
en "Huile issue de l'agriculture
biologique certifiée" (Bio).

VALRÉAS
Del’huile d’oliveà
la (bonne) Conscience
Pour Christian Bathelier, il n’y a
pas de doute : si les papes ont
acheté l’enclave c’est parce
qu’ils ont aimé son huile. L’oléiculteur
de Valréas aime faire vivre
le passé. Dans sa ferme, il cumule
les outils anciens avec un
bonheur qu’il aime partager. Il
y a quelques mois, il a acquis
un récipient très rare qui a
contenu, il y a près de 150 ans,
de l’huile d’olive. L’objet s’appelle
une "Conscience". "C’est
dans ce bidon qu’on emmenait
de l’huile au curé. Et comme il
ne fallait pas être avare d’une petite
louche, il fallait se donner
bonne... conscience

AGRICULTURE
Marseille accueille le
"sommet du végétal
Le sommet du végétal, organisé
par Orama qui regroupe trois
fédérations de producteurs de
blé, de maïs et d’oléagineux adhérentes
à la Fédération nationale
des syndicats d’exploitants
agricoles (FNSEA) s’ouvre cet
après-midi au Palais du Pharo à
Marseille. Avant la clôture des débats
demain en présence de
Bruno Le Maire, ministre de
l’Agriculture, plusieurs messages
relatifs à une actualité chargée
seront adressés aux décideurs
politiques, tant français
qu’européens.
En effet, le sommet du végétal
se déroule alors qu’est engagée
une nouvelle phase de l’élaboration
de la future politique agricole
commune qui couvrira la période
2013-2020. Les céréaliers
veulent que l’Europe cesse de
freiner sa production céréalière
et affirme sa vocation exportatrice,
en répondant notamment de
façon plus appuyée encore aux
besoins de pays méditerranéens
ou du Proche-Orient. Il faut en effet
savoir que le Maghreb, le Yémen
et l’Égypte ont absorbé 80%
des exportations du blé français
au second semestre 2010. Pour
cela, les producteurs souhaitent
que l’Europe maintienne un niveau
d’aides directes suffisamment
élevé afin de poursuivre un
effort de production significatif.
Ils voudraient aussi que la part
de l’environnement - le "verdissement"
- dans les aides ne suscite
pas de nouvelles contraintes
et de nouveaux coûts.
Le sommet a aussi lieu dans
une période où les tensions sur
les marchés s’intensifient. Les
prix s’envolent et une régulation
plus efficace s’impose. C’est la
raison pour laquelle le président
d’Orama, Philippe Pinta, approuve
la création de stocks nationaux
et prône un plan silos d’environ
1 milliard d’euros pour la
création de 5 millions de tonnes
de capacités supplémentaires

"Mimosalia" à Bormes,
entre mimosas et palmiers
La15eédition du grand rendez-vous botanique varois se tient ce week-end

Des fleurs en plein hiver grâce au mimosa et à "Mimosalia" qui,
à Bormes, répand ce week-end ses multiples végétaux


C’est de saison. Chaque année,
la nature offre le même
spectacle : la floraison,
de janvier à mars, du mimosa,
cet arbuste emblématique
du littoral méditerranéen
pourtant importé d’Australie
(si, si) par des botanistes anglais
au début du XIe siècle. Partout,
des Maures à Tanneron,
l’apparition de ses grappes jaunes,
particulièrement odorantes,
s’accompagne donc de rendez-
vous, et spécialement à Bormes-
les-Mimosas, dans le Var,
qui fait figure, comme son nom
l’indique, de capitale de la petite
fleur parfumée.
Demain et dimanche, le village
renoue, ainsi, avec Mimosalia,
sa grande exposition-vente
de plantes de collection, végétaux
rares et ornements de jardin
qui rassemble plus de 80 exposants
répartis sur six sites,
dont les parcs Gonzalez et du Cigalou.
Outre la possibilité de flâner
au coeur de la collection unique
de mimosas de Gérard Cavatore
regroupant 185 variétés,
l’on pourra aussi tout savoir sur
le palmier, l’arbre mis à l’honneur
cette année pour la 15e édition.
Un parcours forcément
guidé par les sens.

◗ QUAND?
Demain et dimanche, 9h à 18h.
◗ OÙ?
Les parcs du Cigalou et Gonzalez,
sur la place Saint-François,
l’allée de la Mairie, la salle des
fêtes, la maison des artistes.
◗ COMMENT?
Outre la possibilité de se garer
dans les parkings gratuits du
village, des navettes elles aussi
gratuites ont été mises en place
pour facilité l’accès au site, au
départ de la Favière et du Supermarché
Casino (rotations
demain dès 14h et dimanche
dès 10h). Le dernier départ du
parc du Cigalou est prévu demain
à 18h et dimanche à 17h.
◗ COMBIEN?
Gratuit, y compris les ateliers
pour les enfants et les conférences
sur le palmier (les 2 jours à
11h, salle Gonzalez) mais la visite
commentée du parc Gonzalez
est de 6¤ (les 2 jours à 14h)
et l’entrée au parc du Cigalou
est de 3¤. 04 94 01 38 38

JARDIN JAPONAIS BORELY

Dans quelques semaines, le
jardin botanique implanté au
coeur du parc Borély recèlera
un nouveau et précieux trésor :
un jardin japonais ! D’autant
plus extraordinaire lorsqu’on
sait que le climat n’est pas exactement
le même, entre Marseille
et Kobé, la ville jumelle japonaise.
En moyenne, le climat
y est dix fois plus humide
là-bas. D’où la nécessité de ces
brumisateurs installés un peu
partout pour protéger la terre
acide (de la terre de bruyère)
qui a été implantée sur les quelque
2 000m² du jardin. Des brumisateurs
dont on a, au demeurant,
poussé le raffinement jusqu’à
les cacher par des bambous.
Hier, Laure-Agnès Caradec,
l’adjointe au maire UMP
déléguée aux Parcs, aux jardins
et aux espaces naturels, a pu vérifier
la qualité du travail accompli.
Visite guidée sous la houlette
de Dominique Le Fur, dont
l’entreprise Le Fur Paysages est
maître d’oeuvre du chantier .
Dès l’entrée du jardin, une esplanade
en graviers. À gauche,
le jardin Zen, un "Karé sansui",
clos par un muret: c’est l’espace
dédié à la méditation. Une
cascade, une rivière, un bassin
inférieur, avec de nombreux rochers
en basalte qui structurent
l’ensemble. Plusieurs traversées
de ruisseau sont aménagées
: ponts, passage à gué
qu’on franchit grâce à des "pas
japonais" (des rochers plats).
C’est la "vallée tranquille" qui
conduit sur la terrasse supérieure,
vers le pavillon d'accueil et
le pavillon de thé. Les végétaux
sont tous botaniques et d'origine
japonaise. Et puis, il y a trois
lanternes traditionnelles, offertes
par la ville de Kobé, qui marquent
l’entrée et la sortie du jardin.
Superbe et original.
Ce jardin japonais sera inauguré
au mois de septembre, à
l’occasion du 50e anniversaire
du jumelage entre la cité phocéenne
et Kobé.

VAUCLUSE
Le safran de Provence offre ses pétales
à la beauté des femmes
La société avignonnaise
Quatressences lance sa 1ère
gamme cosmétique bio
Du savant mariage entre la
fleur de safran et les plantes venues
d’Inde, Jessica Hamou a
fait des produits cosmétiques.
Cette jeune Avignonnaise passionnée
depuis sa plus tendre
enfance a décidé d’en faire son
métier. Mieux, de créer sa propre
entreprise, après des études
à l’Université de technologie de
Compiègne, et des collaborations
dans des entreprises de
cosmétiques. Quatressences est
née il y a tout juste deux ans et,
dans la foulée mais après une
longue et minutieuse préparation,
la première gamme de cette
jeune entreprise de cosmétique
bio est sortie sous la marque
Kesari : "Je voulais monter
ma société avec pour objectif de
créer ma propre marque."
Des convictions qui tiennent
en quatre… essences: la technique
pour élaborer les formules
scientifiques, l’éthique liée à
l’environnement et au bio, l’esthétique
puisqu’il s’agit avant
tout de beauté, et le conceptuel
qui tient à l’originalité de l’utilisation
de la fleur (produite en
agriculture biologique uniquement).
"En 2007, j’ai rencontré
un producteur de safran en Provence
et j’ai découvert que les pétales
de la fleur de safran
n’étaient pas utilisés". Séduite
par la majesté de cette fleur aux
couleurs harmonieuses, elle décide
d’inclure dans ses formules
chimiques ce nouveau composant,
valorisant ainsi toute la filière
du safran. "C’est aussi un
produit du terroir qui a été réintroduit
en Provence il y a 20 ans.
Je voulais retravailler sur une filière
qui avait été abandonnée
avec l’idée de revenir aux sources,
de valoriser la plante et le travail
des safraniers."
Pour réaliser son projet, la jeune
scientifique a pu s’appuyer
sur l’Université d’Avignon qui
dispose d’un laboratoire spécialisé
dans l’extraction en antioxydants,
substances contenues
dans les pétales de la fleur.
"Dans mes produits, j’ai aussi
voulu rappeler l’origine de cette
plante. C’est pourquoi j’associe
toujours le safran de Provence à
des plantes d’Inde. C’est un mariage
des cultures." Ainsi le tulsi,
plante vénérée en Inde, aussi appelé
basilic sacré, les graines de
moringa ("l’arbre qui ne meurt
jamais") ou encore de karanja,
"l’arbre miracle", côtoient safran,
sauge, thym et lavande.
De savants cocktails que les
clients peuvent découvrir dans
les magasins bio où est distribuée
la marque Kesari. Quant
aux hommes, ils pourront bénéficier
prochainement des bienfaits
du safran bio made in Provence
allié aux vertus des plantes
indiennes

Les forêts communales
passent au régime forestier
Des massifs mieux surveillés et des contrevenants réellement réprimés