José Anigo DIRECTEUR SPORTIF

OM : Anigo sait apprécier le PSG





L'entraîneur de l'OM a reconnu en conférence de presse qu'il était tout à fait capable d'apprécier le beau jeu proposé par le PSG, le rival historique de l'OM : "Si le PSG produit du beau jeu, je me régale; quand Ibra met un but magnifique, je ne vais pas dire qu'il n'est pas beau, je ne suis pas un abruti. Maintenant, au niveau européen, ils ne dominent pas comme en France lorsqu'ils ont affaire au Barça, au Real, au Bayern. L'OM du début des années 90 a brillé sur la durée et dispute une première finale perdue avant de gagner la suivante. Le PSG est programmé pour cela."

Ce week-end, sans
jouer, nous n’avons pas
reculé. Nous comptons
un match en moins
mais le même
classement, nous
pouvons espérer
gratter quelque chose"
JOSÉ ANIGO

Que les joueurs se comportent comme des hommes Cette élimination est-elle un terrible coup de massue?
Non... Mais c’est une grande déception. On avait pour objectif
de faire un bout de chemin dans cette compétition, mais ça
s’arrête là. Il ne nous reste plus que le championnat, avec une
série de matches importants à venir. Et dès dimanche, à Monaco,
nous verrons si nous avons affaire à des hommes ou des
enfants.
❚ Le comportement de certains joueurs vous agace-t-il ?
Ce soir, on peut parler de défaillances individuelles. Dans le projet
de jeu offensif, on y était, mais, défensivement, on n’a pas le
droit d’offrir de telles situations à nos adversaires. Certains ont
fait le boulot, d’autres non. On prend des buts largement évitables,
avec pourtant des joueurs d’expérience qui se projettent
sur la coupe du monde... Quand tu es défenseur, tu dois avoir le
goût du sacrifice. Et les duels, ça se gagne.
❚ C’est une remise en question de votre système en 4-4-2 ?
Il y avait une organisation en place avant que je prenne
l’équipe. Elle ne fonctionnait pas. Je suis passé à un autre système
de jeu et ce soir (lire hier), ça n’a pas fonctionné non plus.
On parle de tactique, mais ce qui compte, c’est avant tout
l’implication individuelle que les joueurs mettent dedans. On
attend d’eux qu’ils se comportent comme des hommes. Pas
comme des enfants

individuelles énormes» contre Nice
José Anigo regrette les «situations grossières» qui ont provoqué la défaite de Marseille face à Nice (4-5), mardi au Vélodrome, en seizièmes de finale de la Coupe de France.José Anigo (entraîneur de Marseille, battu par Nice en 16es de finale de la Coupe de France) : «Je suis partagé car, d'un côté, nous marquons quatre buts. Il y a donc des joueurs qui ont fait le boulot. Mais de l'autre, nous en prenons cinq, ce qui signifie que certains ne l'ont pas fait. Nous avons offert des choses que nous n'aurions jamais dû offrir. C'est plus une déception qu'un coup de massue. Il y a eu des défaillances individuelles énormes contre lesquelles je n'ai aucune parade tellement les situations ont été grossières. Nous avons fait ce qu'il fallait sur les offensives mais nous donnons les buts sur des gestes ratés

Anigo, les limites d'un système
Le directeur sportif de l'OM se retrouve en première ligne au poste d'entraîneur. Mais son bilan n'est pas à la hauteur




Mardi soir, quelques minutes après l'humiliation infligée par la classe biberon de l'OGC Nice, il n'a pas hésité à mettre les joueurs en première ligne. En prenant bien garde à ne citer aucun nom, mais en dépeignant suffisamment leurs profils pour qu'aucun doute ne subsiste quant à leur identité.
Après seulement un mois et demi aux commandes de l'équipe, José Anigo a radicalement changé de méthode. Jusqu'à présent, il avait prôné une sorte d'union sacrée dans le vestiaire, au sein duquel il assurait que tout se déroulait pour le mieux. Il s'agissait alors de fédérer son groupe contre le reste du monde. En privé, les dirigeants pointaient du doigt les coupables : les supporters, qui déstabilisaient les jeunes et frêles recrues estivales à cause de leur sono trop puissante au stade Vélodrome, et, évidemment, les médias.
Dans son histoire, l'OM a pourtant rarement connu des périodes de crise aussi calmes. Et suscité autant d'indifférence. C'est oublié un peu rapidement, aussi, que "l'effet Anigo" - il connaît tous les joueurs et leur inspire la crainte - a fait "pschiiit" dès le jour de sa nomination : Élie Baup débarqué dans la matinée du 7 décembre, José Anigo nommé dans la foulée, une douzaine d'Olympiens faisait la nouba le soir-même sur les dance floor marseillais. On a connu des joueurs plus concernés...
Mardi soir, en s'en prenant publiquement à ses ouailles - ficelle que son prédécesseur, Élie Baup, n'a jamais actionnée -, Anigo a sans doute abattu sa dernière carte. Fonctionnera-t-elle ? C'est loin d'être évident. Dans le vestiaire, ce discours à géométrie variable déroute et suscite de nombreuses interrogations. "Beaucoup se projettent sur les quatre-cinq prochains mois où ils parlent tous de coupe du monde, avec leurs sélections différentes. Je veux bien, mais avant tout ça, il y a du chemin à faire avec son club et un autre niveau à montrer", disait-il après OM-Nice.
Or, certains joueurs n'ont pas la mémoire courte. Ils se souviennent qu'il y a deux ans, celui qui occupait le poste de directeur sportif - mais était alors écarté du groupe pro - leur soufflait à l'oreille de lever le pied et de ne penser qu'à eux en prévision de l'Euro 2012... Cette saison-là, si l'OM de Didier Deschamps a disputé les quarts de finale de la Ligue des champions avant de remporter la coupe de la Ligue, il a surtout terminé au 10e rang de la Ligue 1. On souhaiterait presque une telle issue à cette saison. Sauf que cette fois, le club marseillais ne gagnera rien.
Les craintes de le voir terminer l'exercice 2013-14 en roue libre deviendraient légitimes en cas de nouveau revers à Monaco, dimanche. Un véritable match couperet pour les Olympiens, sur qui la pression sera à son paroxysme. Certains ont beaucoup à perdre. Pas l'entraîneur olympien. Une fois cette casquette remisée dans un tiroir, à la fin du mois de mai, José Anigo, fort d'un contrat à durée indéterminée (lire aussi en page précédente), se coiffera à nouveau de celle de directeur sportif.
Un retour à la case départ qui ne fait aucun doute dans les arcanes du club olympien. Son rôle y est pourtant réduit à sa plus simple expression. L'été dernier, c'est Vincent Labrune qui a mené en solitaire le mercato olympien. Depuis la révélation des écoutes téléphoniques et l'ouverture d'une information judiciaire pour extorsion de fonds, blanchiment, association de malfaiteurs en juillet 2011, le président olympien traite personnellement ces dossiers. À ce jour, si le nom d'Anigo est cité dans cette affaire et que son bureau a été perquisitionné le 16 janvier 2013, comme d'autres, JA ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire.
S'il a l'oreille de son président dans la quête de son successeur sur le banc de touche, Anigo reste essentiellement centré sur son poste d'entraîneur. Depuis sa prise de fonction, il a à peu près tout tenté ; du 4-2-3-1 légué par Baup au 4-4-2 bancal contre Nice en passant par le 4-3-3, changeant souvent de dispositif en cours de match, son OM n'a toujours pas trouvé l'équilibre idoine. Si l'équipe est résolument plus offensive sous sa direction - 16 buts marqués en 8 matches contre 27 en 22 matches pour Baup -, elle est également bien plus friable (15 buts encaissés ; 28 sous Baup en 22 matches). En Principauté, il dégainera peut-être le 3-5-2 qu'il avait évoqué avant la trêve, histoire de densifier un axe défensif d'une fragilité extrême. Une configuration dans laquelle son escadron de 2003-04 avait réussi l'exploit de se hisser jusqu'en finale de la coupe UEFA, grâce, surtout, au miracle appelé Didier Drogba.
À l'époque, José Anigo était un jeune entraîneur de 43 ans propulsé de la réserve au banc de l'équipe première. Dix ans plus tard, l'homme a pris de la bouteille. Mais il a surtout mis en place un système où tout doit tourner autour de lui au sein du club. Ces derniers mois, il s'est notamment entouré de proches au sein du service communication. Également affublé d'un coach en média-training, l'ancien Minot n'est plus le même qu'à ses débuts. Son temps à l'OM est-il pour autant indéfini, comme l'est son contrat ?
De nombreux fans, non affiliés à des associations, réclament son départ. Ils ne se reconnaissent plus dans le visage présenté par le club, dont il est la figure de proue depuis une décennie. Si le stade Vélodrome se vide, c'est aussi parce que la fracture est désormais claire et nette entre eux et le directeur sportif. Mais ça, il ne le sait peut-être pas. Car il discute surtout avec les représentants des groupes de supporters. Et non avec la majorité silencieuse qui déserte l'enceinte du boulevard Michelet depuis quelque temps.
Une réconciliation semble désormais impossible. Surtout si les résultats ne s'améliorent pas. José Anigo se retrouve en effet face à la mission la plus périlleuse de sa carrière de dirigeant. D'autant que son discours a du mal à passer auprès de certains, encore dans l'effectif. D'autres, dans le même cas, sont déjà partis. Comme Amalfitano l'été dernier. Les deux hommes avaient atteint le point de non-retour. Un cas isolé ? Pas sûr. Et si c'était plutôt le symbole des limites d'un système ?

OM: Labrune maintient sa confiance à Anigo

C'est peu dire que la défaite peu banale (5-4) concédée par l'Olympique de Marseille face à Nice au stade Vélodrome mardi, en seizièmes de finale de la Coupe de France, a du mal à passer sur la Canebière. Passé à côté de sa première partie de saison en championnat, humilié par son parcours en Ligue des Champions, voilà le club phocéen désormais éliminé des deux coupes nationales. Un bilan qui impose plus que jamais au président Vincent Labrune de taper du poing sur la table pour remettre chacun face à ses responsabilités. Une mise au point en guise de dernier avertissement, notamment pour un effectif qu'il a jugé au-dessous de tout face à Nice. "Je suis président, mais je suis aussi supporter. Perdre quand on marque quatre buts, il fallait l’'inventer, lâche-t-il, ulcéré, dans un entretien  C’'était un mauvais film de science-fiction. En rentrant dans le vestiaire à la fin du match, je me suis effectivement demandé depuis combien de temps l'’OM n’avait pas encaissé cinq buts à domicile. C’est inadmissible. Je me suis permis de dire aux joueurs que cette fois, c'’était trop, que c'’était de l’'amateurisme. (...) On a beaucoup de choses à se faire pardonner." Le boss de l'OM fait preuve de beaucoup plus de mansuétude en revanche à l'égard de son entraîneur-directeur sportif, José Anigo auquel il renouvelle sa confiance : "On ira jusqu’'à la fin de saison comme cela. Ça n’'aurait pas de sens de mettre trois entraîneurs sur le banc durant la même saison, certifie-t-il.

Le directeur sportif de l’OM se retrouve en première
ligne au poste d’entraîneur. Mais son bilan n’est pas à lahauteur

Son discours à géométrie
variable ne passe plus
forcément dans le vestiaire

Anigo visé et touché

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L'entraîneur de l'OM José Anigo ne s'est pas présenté en conférence de presse ce vendredi matin, après son capitaine Steve Mandanda invité à s'exprimer avant le match de dimanche contre Monaco (21h). Par un communiqué de presse, l'OM a expliqué son absence. Il a très mal vécu un tag «Anigo mafia, pourquoi Adrien et pas José ?» inscrit sur un mur en face du centre d'entraînement. «Le père de famille est meurtri et atterré par la violence des mots

Anigo va porter plainte

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Visé par un tag évoquant la mort de son fils et l'assimilant à la mafia, l'entraîneur de l'OM José Anigo a décidé de porter plainte contre ses auteurs, a indiqué vendredi soir son avocat Me Molina. La plainte sera déposée «pour provocation à la haine et injure publique», a-t-il précisé. «C'est une démarche personnelle de José Anigo qui a porté plainte en son nom. C'est José Anigo qui était attaqué nommément dans ce graffiti, donc le club ne pouvait pas porter plainte et ne communiquera pas à ce sujet», a indiqué de son côté l'OM.

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Anigo-un-peu-de-souffrance/435614

Anigo :«Un peu de souffrance»
Après le revers à Monaco (0-2), l'entraîneur de l'OM, José Anigo, a semblé atteint par ce nouvel échec. Mais il a souhaité ne pas sombrer dans le pessimisme.

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Touché et désabusé, José Anigo avait les traits tirés quand il s’est présenté en conférence de presse ce dimanche à Louis-II après la défaite contre Monaco (0-2). « On n'est pas réjouis (par ce résultat, ndlr). On vit une période de doute compliquée. Mais on a connu pire à Marseille, il n'y a pas si longtemps, a tenu à relativiser le coach de l’OM. Plus vite on sortira de ça, mieux ce sera pour le club. Ce qui est important, c'est que les joueurs soient convaincus par eux-mêmes. Je suis persuadé que ça va revenir. »

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Monaco fait criser l'OM




Timides offensivement, les Marseillais ont surtout coulé défensivement, à l’image de Diawara et des deux latéraux, Mendy et Abdallah. « Il n’y a pas que défensivement... Il nous a manqué de l'agressivité, a précisé Anigo. On a manqué d’agressivité. Quand on est gagné par le doute, c’est difficile de produire des choses intéressantes. Le collectif doit retrouver la confiance. Mais il y a quand même eu des signes encourageants en fin de match.»


Désormais neuvième au classement, l’OM a l’occasion de rebondir avec trois matches à domicile d’affilée, contre Valenciennes (en retard), Toulouse et Bastia. « Si on gagne notre match en retard, on recollera au classement. C’est un joker qu’il faudra bien utiliser, prévient Anigo, qui va devoir soigner l’état psychologique de ses joueurs. Il y a des choses que l'on sait faire mais qu'on ne fait pas. Cela commence par la tête. Ensuite, les jambes suivront. Dans un premier temps, il faut panser les plaies et remettre le moral des troupes au beau fixe. Dans leur tête, il y a un peu de souffrance.» C’est le moins que l’on puisse dire.
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Que VA joue sa survie
importe peu, ce qui compte
c’est nous, notre obligation
de résultat"
JOSÉ ANIGO

Anigo : «Personne ne s'est caché»
29/01 21h50 - Football, L1
José Anigo, l’entraîneur de l'OM victorieux mercredi de Valenciennes (2-1), a déclaré à l’issue du match : «J'ai été intéressé par l'état d'esprit que les joueurs ont mis pour gagner ce match. J'ai aimé la réponse sur le terrain. Personne ne s'est caché et même si tout n'est pas encore au mieux, j'ai retrouvé un axe défensif qui s'est bien repris et Rod Fanni revient bien. Je ne dis pas que nous allons y arriver. Mais je constate qu'en un mois, nous avons repris 5 points à Lille. Nous avons 35 points et une position plus acceptable pour le club. Mais il ne faut pas claironner, nous verrons après Toulouse et Bastia. L'essentiel à présent est d'enchaîner les victoires pour retrouver la confiance.»

Marseille-Anigo: "On accueillera volontiers Aliadière"
José Anigo a confirmé jeudi l’intérêt de l’Olympique de Marseille pour l’attaquant du FC Lorient, Jérémie Aliadière. "Je sais qu'il y a eu des contacts qui ont été établis, après est-ce que ça se fera, est-ce que ça ne se fera pas, je ne sais pas parce que c'est en discussion, a réagi l’entraîneur phocéen sur les ondes de RTL, avant d’ajouter: Oui c'est un bon profil, un bon joueur, mais Khalifa est un bon joueur aussi. C'est pour ça que si Khalifa ne trouve pas d'accord avec son club au Qatar, on le gardera bien volontiers et puis, s'il part, on accueillera très volontiers Jérémie Aliadière".

Anigo : «Pas suffisant»
3/02 07h24 - Football, L1
«Tout n'est pas à jeter dans ce match, plaide José Anigo, entraîneur de Marseille, malgré le nul concédé face à Toulouse dimanche soir au Vélodrome (2-2). Nous marquons encore deux fois, mais nous prenons encore trop de buts, qui plus est sur des phases arrêtées. Nous n'avons pas le droit d'en prendre autant. Maintenant, c'est un point de pris. Il nous permet de revenir un peu. Mais ce n'est pas suffisant. J'ai le sentiment d'être devant un verre dont je ne sais pas s'il est à moitié plein ou à moitié vide.»

Déçu d’avoir laissé passer une occasion
alors que Lille et Lyon ont perdu?
Nous avons mené deux fois, mais été trahis
par des erreurs défensives. Ily aeu une multitude
d’organisations avant moi et là, c’est
encore un manque d’attention, de rigueur
qui nous pénalise. Nous pourrions compter
deux points de plus, mais un point, c’est
ça de pris par rapport à certains rivaux.
Mais pas assez, il y avait mieux à faire.
❚ Steve est en cause ?
Sur le premier but, il n’est pas impliqué, il y
aune erreur de marquage d’un mètre, là où
ça se joue à dix centimètres.Sur le deuxième,
il y a deux joueurs de chez nous à
l’impact et c’est Aurier qui arrive de loin et
prend le ballon.
❚ L’attaque va mieux, alors, c’est frustrant
?
Je veux garder l’esprit positif, tout n’est pas
à jeter. On a la capacité à marquer, mais
ces buts sur coups de pied arrêtés, c’est
trop

Les procès d'Anigo contre Canal Plus et Le Point reportés

Le procès en diffamation que l'entraîneur de l'OM José Anigo a engagé contre Canal Plus pour un sketch des "Guignols de l'Info" sur l'assassinat de son fils Adrien, abattu à Marseille le 5 septembre 2013, a été renvoyé hier à la date du 27 mai, où l'affaire sera plaidée sur le fond.

L'audience devant le tribunal correctionnel de Marseille n'était qu'une audience de procédure. Un autre procès intenté par lui contre l'hebdomadaire Le Point a été reporté au 18 mars, mais il pourrait de nouveau être renvoyé

Ligue 1. Marseille. José Anigo : "Objectif 7 points en trois matches"
Marseille - 06 Février

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  José Anigo. | Photo : Reuters
  

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L'entraîneur de Marseille José Anigo estime que son équipe, freinée par Toulouse, a les moyens de repartir sur de bonnes bases face à Bastia.

L'entraîneur de Marseille José Anigo estime que son équipe, freinée par Toulouse dans sa remontée vers la troisième place de la Ligue 1, a les moyens de repartir sur de bonnes bases face à une formation bastiaise friable loin de son fief de Furiani. 
Comment sentez-vous votre équipe avant de recevoir Bastia ? 
Nous sortons d'un match difficile face à Toulouse, un adversaire qui cause beaucoup de dégâts quand il joue hors de ses bases. Bastia, c'est différent. C'est fort à la maison, mais nous pouvons espérer réussir quelque chose face à une équipe qui éprouve des difficultés en déplacement. Nous devons faire en sorte que notre attaque prenne le dessus sur la défense corse. Faire attention à ne pas mettre Djibril Cissé en situation de marquer. Et si, après nos trois matchs consécutifs au Vélodrome, nous avons 7 points, notre campagne aura été correcte. 
Avez-vous trouvé des solutions pour vos problèmes de défense ? 
J'ai toujours un souci dans le couloir gauche. Jérémy Morel se plaint encore de son dos et n'est donc pas encore opérationnel. Vous l'avez tous vu, j'ai dû sortir Benjamin Mendy contre Toulouse car il avait raté son match. Ce n'était pas une sanction, mais plutôt pour le protéger car il est encore en phase d'apprentissage et doit faire de gros progrès. Il a le bagage pour atteindre le top niveau. Il doit juste apprendre à s'en servir. 
Allez-vous prolonger l'expérience Rod Fanni à gauche ? 
J'ai utilisé Rod dans ce rôle dans l'urgence. Mais il revient bien et c'est dans son couloir que je compte continuer à l'utiliser. Faire jouer un +droitier+ à gauche, ce ne peut être que temporaire. Je pourrais aussi décaler Lucas Mendes, mais il rend de grands services dans l'axe et j'en ai besoin. Quand Morel va revenir, je pense que la situation sera plus confortable pour tout le monde. Jouer avec Mendy à gauche ne me fait pas peur. Il faut continuer à lui faire confiance. 
Vous récupérez André Ayew ? 
Oui, il est dans le groupe et je le ferai jouer en fonction des besoins de l'équipe. Sachant qu'il peut être efficace aussi bien dans le couloir gauche que dans l'axe.

L’HISTOIRE
Larevuedepresse
deJoséAnigo José Anigo a fait passer
son message hier. Le feutre en a surligné des lignes,
hier matin, dans les bureaux
du bâtiment presse du centre
d’entraînement Robert
Louis-Dreyfus. Des pages et des
pages d’articles imprimées sur
format A4, analysées à la virgule
près, puis coloriées.
Fin décembre, André-Pierre
Gignac avait débarqué devant
les journalistes avec un grand saladier
rempli de citronnade. Histoire
de tourner en dérision son
prix de l’Olympien le moins
agréable (le fameux prix citron)
décerné par les reporters suiveurs
de l’OM, via le site internet
Mediafoot Marseille.
Hier, c’est donc José Anigo qui
n’est pas arrivé les mains vides.
"Je pourrais reprendre tout ce que
j’ai là, ce sont vos papiers, à tous,
a lancé l’entraîneur-directeur
sportif, en abordant le sujet des
difficultés rencontrées actuellement
par les jeunes recrues du
club, à l’exception de Thauvin.
En début de saison, de manière
collective, tout le monde parlait
d’eux comme de joueurs de talent
et saluait ce recrutement comme
un recrutement intelligent."
Quelques minutes plus tard,
l’homme à la double casquette
modifiait cependant son discours
et expliquait que "tout ce
qui se dit, se raconte et s’écrit, il
faut essayer de ne pas l’écouter, ni
le lire, ni l’entendre. C’est plus
simple comme ça."
Vraiment?

OM : Anigo, fan du PSG ?

Quand on demande à José Anigo s'il a regardé le dernier match du Paris Saint Germain, l'entraîneur olympien préfère répondre avec ironie. "Je regarde tous les matches du PSG. Je suis fan."

Mais quand il s'agit d'analyser l'équipe de la capitale, à quelques jours de son choc contre l'AS Monaco, José Anigo retrouve son serieux. "Paris est une équipe qui est supérieure à tout le monde, y compris à Monaco. Je ne vois pas comment ils peuvent perdre le titre cette saison." Et si les Parisiens l'emportaient dimanche à Louis II, ils posséderaient 8 points d'avance sur leur dauphin monégasque

ah bin zut psg sera champion cette année, quel visionnaire ce anigo, ah s'il pouvait nous dire à quelle place va finir l'OM

Il y a deux saisons tout le monde dans Marseille, vibrait, on sentait le renouveau, avec des titres, enfin on pouvait rivaliser avec les autres clubs, après 17 ans de disette!

Patatras, les dirigeants ont tout bousillé, et aligot a réussi a installé le chaos!

Maintenant les jeunes et ados de nos quartiers, eux qui n'ont pas connu les années Tapie, ben ils s'en foutent du passé glorieux du club.

Ils le disent et je le comprends, ils s'emmerdent à regarder l'OM! Certains ne se cachent plus à suivre les matchs du PSG!

Aligot devrait se regarder dans un miroir, il y verrait le responsable de ce désastre, au lieu de baver sur le QPSG.

faut quand même reconnaître que le PSG a une super équipe et même si nous sommes supporters de l'OM
Ajouter à mes favoris Répondre Recommander Alerter 07/02/2014 09:55


Au royaume des aveugles les borgnes sont rois.

JOSÉ ANIGO, DIRECTEURSPORTIFETENTRAÎNEUR
"Rienn’est faità la volée" ❚ Commentdéfinissez-vous les joueurs à suivre ?
On se penche sur ceux en fin de contrat, ou à un an
de la fin de celui-ci. J’ai des réunions avec le président
à ce sujet; pour eux, la discussion va s’engager
pour une prolongation ou un départ anticipé. Quelques
mois avant, on envoie le poste, le profil recherché,
la tranche d’âge. Dans un premier temps,
l’éventail est assez large; les scouts vont au Portugal,
dans les pays de l’Est et scandinaves, en Belgique,
en Suisse, un peu en Amérique du Sud où des
contacts nous filent des infos. Une fois ce travail
fait, tout est répertorié sur un tableau: par poste,
par joueurs confirmés, par jeunes, avec les noms
des agents, le prix d’un transfert éventuel... Les données
financières font la différence.
❚ Un joueur est-il arrivé sans avoir été supervisé ?
Je ne crois pas. Mendy, on a des rapports sur lui sur
deux ou trois ans ; Imbula, on le suit depuis
2010-2011; Thauvin, depuis son premier match à
Bastia où il est entré 20 minutes; Lemina, on l’a suivi
au Mondial U20. Rien n’est fait à la volée.
❚ La fin du mercato et les multiples pistes évoquées
(Osvaldo, Bianchi, Nelson Valdez) ont pourtant
donné ce sentiment...
Tous ont été suivis. International italien, Osvaldo a
été supervisé en sélection; Nelson Valdez, on le suivait
en Allemagne. Prenons un exemple: Issiar Dia.
Il aurait peut-être pu venir. On s’est renseignés
auprès d’entraîneurs et autres préparateurs physiques
en poste au Qatar. Il était blessé. Bianchi, on a
été le voir aussi.
❚ Un joueur a-t-il déjà été engagé alors que la cellule
avait émis un avis défavorable ?
C’est arrivé. Mais c’est, aussi, une histoire de convictions.
Beaucoup de gens de chez nous avaient vu Mathieu
Valbuena, peu étaient emballés par rapport à
sa morphologie. Mais le risque n’était pas gros.
Quand on veut un joueur cher et que la cellule n’y
croit pas, le club n’ira pas; sur des budgets comme
Valbuena (80000¤) ou Kaboré (300000¤), on y va.
Guidiala a lemême agent que Samba. Le réseau présidentiel
a prévalu. Il y a zéro risque: à l’exception
d’un petit salaire, il n’y a pas d’argent engagé.
❚ Il y a quelque temps, vous souhaitiez vous inspirer
de Porto...
Ma philosophie serait d’investir sur des jeunes
joueurs libres et les prêter. Comme Raspentino
pour qui la marche a été trop haute chez nous. À
Bastia, après un début délicat, il fait son truc. Il
avait coûté zéro, on ne paie pas son salaire. Et s’il
éclate... Ce cas, il faut le renouveler plusieurs fois.

Anigo : «Je reste mesuré»Malgré la victoire de Marseille au Vélodrome samedi face à Bastia (3-0), l'entraîneur olympien, José Anigo, est resté mesuré dans sa joie, saluant les progrès collectifs enregistrés depuis la contre-performance (2-2) face à Toulouse une semaine plus tôt.

José Anigo (entraîneur de l'OM) : «Disons que c'est une soirée où nous avons gagné, c'est donc forcément une soirée positive. Un résultat qui nous permet d'être plus heureux, plus détendus. Nous vivons les choses ensemble. Ce résultat, c'est simplement un match gagné. D'autres vont arriver qui seront plus ou moins difficiles. Je ne suis pas là pour pavoiser, mais pour progresser. Le travail commence à se voir. Si nous continuons dans le sérieux, nous pourrons embêter pas mal d'équipes. Je reste mesuré. Nous mettons un terme à une série de trois matches à domicile dont j'avais dit qu'il serait difficile de faire le plein. Nous avions bien débuté contre Valenciennes. Puis il y a eu le résultat que vous savez contre Toulouse. Tout le monde nous est tombé dessus, disant que nous avions perdu des points. Moi, j'avais dit que cette équipe était compliquée à jouer. Cela s'est vérifié avec le match Toulouse - Saint-Etienne (0-0). Finalement, ce point pris devient un bon point car nous avons parachevé la série contre Bastia. Prendre sept points sur neuf, c'est finalement pas mauvais.»

OM-Bastia : "Le match qu’il fallait faire" (Anigo)
Publié le Samedi 08/02/2014 à 19H41

Interrogé à l'issue de cette rencontre victorieuse face à Bastia (3-0), José Anigo s'est montré satisfait de la prestation de ses hommes. "Cette victoire fait du bien à tout le monde, pour la confiance pour les prochaines rencontres. Elle permet aussi de travailler tranquillement. Il faut être fort, les joueurs le sont, c’est l’essentiel", a-t-il avancé sur Canal +.

Avant d'ajouter : "On a fait le match qu’il fallait faire. On a gagné, on est content, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas mis trois buts. On est heureux. On bosse tous les jours pour qu’il y ait un bon état d’esprit, pour que l’équipe soit meilleure. On avance sans faire de bruit, on est là."

"Plus heureux et détendus" ❚ C’est une bonne soirée ?
Nous avons gagné, la soirée nous rend plus
heureux, plus détendus. Nous avons gagné
simplement un match, mais d’autres arrivent
qui seront difficiles.
❚ Quelle différence par rapportàOM-Toulouse?
Certains ont donné les réponses que vous
attendiez. Je pense notammentàBenjamin
Mendy, qui en prend plein la gueule et a répondu
sur le terrain. Il a du talent, mais il
est jeune, immature et peut avoir des lacunes,
mais il va progresser et pour cela il faut
travailler dans la sérénité.
❚ Vous continuez de croire au miracle de
la 3e place ?
Le principe du miracle, c’est d’y croire,
mais ça ne garantit rien ; ça tombera
peut-être quand on s’y attend le moins,
mais nous jouerons notre carte à fond. Je
n’ai pas envie de me projeter. Nous avons
gagné 3-0, ce qui n’était pas arrivé depuis
longtemps, mais les joueurs ne se sont pas
enflammés. Nous allons rester ze