José Anigo DIRECTEUR SPORTIF

Quand on joue à l’OM,
peu importent les
statuts ou les salaires"
JOSÉ ANIGO LA PRIORITÉ D’ANIGO
Ce problème de taille La défense a été
clairement identifié. Et, pour
tenter d’y remédier le plus vite
possible, l’entraîneur intérimaire
à durée indéterminée insiste
particulièrement sur cette lacune
depui s l a r epri s e de
l’entraînement. Jeudi, lors des
deux séances, un travail spécifique
a été programmé, histoire
de retrouver enfin le secret
d’une défense intraitable.
"On va continuer à travailler
ce domaine, indique Anigo qui
devra vraisemblablement se
passer des services de Jérémy
Morel (cheville) contre Reims,
alors que Rod Fanni (cuisse) va
mieux sans avoir retrouvé
l’intégralité de ses moyens.
Bien défendre, c’est un état
d’esprit; cela passe par un collectif
qui sait comment procéder
quand il a perdu le ballon, par
un meilleur positionnement,
par unemeilleure gestion de nos
temps faibles. C’est du quotidien,
de la communication, de
la répétition

On va jouer
ces épreuves à 100%."
JOSÉ ANIGO

"Nous sommes passés à travers en
Ligue des champions où on a été loin
du compte, rappelle José Anigo. Les
coupes nationales devraient nous
permettre de prendre un plaisir différent
de celui pris en championnat. Si
on n’a pas abdiqué pour arracher la
troisième place en Ligue 1, on va
jouer ces épreuves à 100%."

ANIGO : "SI ON JOUE À NOTRE NIVEAU..."
Avant le match face à Reims en Coupe de France, dimanche à 20h45, José Anigo a répondu aux questions en conférence de presse vendredi. Il revient sur le mercato de l'OM, le départ de Jordan Ayew, la prolongation de Diawara, l'attitude des cadres et ce match de Coupe de France.

La pelouse d’un champ de courses ❚ Vous devez être satisfait de la qualification
?
Évidemment! Les deux équipes se rendaient
coup pour coup. J’ai aussi trouvé
qu’on était bien sur le plan physique. Reims
est une belle équipe, difficile à jouer. Et
puis, jouer 120 minutes, nous a permis de
travailler encore plus. Mais c’est sûr que
c’est mieux quand il y a la victoire au bout!
❚ On vous sent tout de même remonté.
Pour quelle raison ?
Le problème, c’est qu’on joue sur la pelouse
d’un champ de courses! Les joueurs font
leur maximum, c’est difficile pour les deux
équipes, mais on ne peut pas jouer sur une
pelouse dans un tel état. Il n’y a pas un seul
de mes joueurs qui n’ai pas une douleur
quelque part. On nous dit qu’on en a changé
2000 m², mais sur 8000 m2, c’est rien! Et
c’est n’importe quoi! On doit vite changer
le gazon. Et en intégralité.
❚ Un souhait pour le tirage au sort ?
Pas Paris (rires). Une Ligue 2,àMarseille, ce
serait très bien

JOSÉ ANIGO

"La troisième place, j'y crois"
Marseille / Publié le Jeudi 09/01/2014 à 06H39
Le successeur d'Élie Baup revient sur ses premières semaines comme entraîneur et clame ses objectifs



Vous avez remplacé Élie Baup il y a un mois. Comment avez-vous vécu ce 7 décembre ?

Je n'étais pas abasourdi par cette décision. Je savais que si on continuait avec de tels résultats, il y aurait un problème. Mais la trêve était proche...

Il paraît que vous avez essayé de dissuader Labrune et proposé Franck Passi...

(Sourire) Mon rôle est de donner à Vincent une réflexion en plus de la sienne. Je lui ai proposé d'attendre un match ou deux. Mais selon lui, le timing des rencontres suivantes était important ; il souhaitait changer. Vincent est quelqu'un qui a une forte personnalité. Parfois, il est difficile de le faire revenir sur une décision.

Qu'avez-vous dit à Baup quand il est parti ?

Il sait que tout est lié aux résultats. Je lui ai dit qu'il était un bon entraîneur. Il va rebondir. Il connaît la nature de nos rapports, très francs et très loyaux. Il a tout su en temps et en heure. Aujourd'hui, nos rapports sont transparents. On s'est parlé, on se parle et on se parlera encore. Il sait que je n'étais pas demandeur, ni positionné pour avoir cette place pour deux raisons. La première, j'avais déjà un poste qui me convenait très bien ; la seconde, je sortais d'une situation familiale difficile et je n'avais pas du tout l'esprit à vouloir travailler sur deux postes.

Êtes-vous toujours en relation ?

Oui. On ne parle pas de l'équipe. Il me dit : "Profite, l'OM, c'est bon". J'ai envie de lui répondre : c'est bon, mais c'est dur. Avoir cette complicité et ces échanges, c'est bien.

Certains insinuent que vous lui avez savonné la planche...

Ce genre d'ânerie ne mérite aucun commentaire. Je n'en suis plus à ça près. Par rapport au nombre de choses qui ont été racontées sur moi, ce n'est rien finalement. Je le prends avec humour. Est-ce une blague ? Une ânerie ? Élie et moi, on sait comment les choses se sont passées.

Quand vous prenez l'équipe en main, savez-vous déjà ce que vous allez mettre en place ?

Quand tu as des garçons comme André Ayew et Mathieu Valbuena, le 4-2-3-1 est adapté à l'équipe. Lorsque je l'ai prise, Mathieu et "Dédé" étaient blessés. J'avais l'idée de partir dans un autre système, à cinq (derrière). Je me suis aperçu que j'avais trop peu de temps pour travailler. J'ai opté pour un 4-4-2 qui devient un 4-3-3. Aujourd'hui, j'essaie de le peaufiner après avoir trouvé un certain équilibre. Rien ne dit que je ne vais pas revenir au 4-2-3-1 ou passer à cinq derrière.

Aviez-vous des doutes ?

Forcément. Allais-je me retrouver en tant qu'entraîneur ? Le groupe allait-il adhérer ? La nouvelle organisation allait-elle prendre forme rapidement ? Quand tu fais ce job qui est hyper difficile, tu es tout le temps en réflexion par rapport à tes séances, tes adversaires ou ce que tu vas faire. Tu doutes en permanence.

Avez-vous pris une mesure forte d'entrée ?

Non. Je leur ai dit qu'ils devaient obéir à trois paramètres : le travail, le respect et la discipline. Si le groupe en avait besoin ? Oui. Non pas que ça ne se faisait pas, mais quand tu reprends une équipe, il faut remettre les choses en place à ces niveaux-là. Aujourd'hui, on essaie de ne pas lâcher un millimètre pour que ça continue. Le groupe vit bien, je suis content de certains cadres qui se sont impliqués ou réimpliqués. J'ai envie de garder cela.

Comment y parvenir ?

J'implique les joueurs, je discute avec eux au quotidien. De temps en temps, il faut savoir être dur, mais aussi lâcher du lest ; parfois, il y a des compromis à faire, d'autres fois, non. Il faut avoir cette subtilité. Cela se fait au feeling.

Quels compromis avez-vous fait ?

En fonction des résultats et du travail fourni, parfois, je peux programmer l'entraînement l'après-midi plutôt que le matin. Après, on ne transige pas sur certaines choses, notamment le respect des horaires, des rendez-vous, du travail à fournir. Il est impossible que je lâche là-dessus. C'est dans ma nature, car ça me rend fou.

Aujourd'hui, quand on travaille dans une boîte, tu viens à l'heure. Dans le foot, on est des privilégiés. Je ne vois pas pourquoi on n'aurait aucune contrainte horaire. Je dis aux joueurs sur le ton de la boutade : "Essayez de regarder autour de vous ce que font les gens et leurs difficultés. Vous verrez, on est tous des privilégiés". Je pense qu'ils m'écoutent.

C'est quoi votre méthode ?

J'essaie d'être proche des joueurs tout en ayant une main de fer. J'ai pour habitude de faire confiance aux joueurs, sur le terrain et en dehors. Je ne suis pas là pour les fliquer. Ce qui m'intéresse, c'est qu'ils soient à 1 000 % sur le terrain.

En dehors, leur vie ne me regarde pas, sauf si l'un d'entre eux fait n'importe quoi. Je n'ai rien inventé. Je ne suis pas arrivé en me prenant pour Zorro, et en disant que j'allais tout changer. On verra si ça marche.

En quoi consiste l'esprit commando que vous souhaitez mettre en place ?

On a quatre mois pour relever la tête. Il faut arrêter les calculs et d'écouter les commentaires. Mettons-nous dans une bulle. Dans les moments durs, on sera ensemble ; idem dans les bons moments. Il ne faut pas chercher d'aide extérieure, ni attendre des cadeaux.

On vous présente comme un meneur d'hommes plus que comme un tacticien...

Ça ne me gêne pas, mais c'est réducteur. Tu ne peux pas faire ce métier avec cette seule qualité. La préparation d'un match exige des analyses vidéos, tactiques, de l'adversaire... C'est un jeu d'échecs. Si tu as seulement un discours de meneur, ça va durer quinze jours. Il va y avoir un rejet des joueurs qui vont saisir qu'en face, il y a un mec qui ne comprend rien. Je sais l'image que l'on peut avoir. Elle "tue" les gens. Je n'en souffre plus, c'est une vaste fumisterie.

Le plus important, c'est ce que je sais faire et ce que je peux démontrer aux joueurs. Je n'ai pas mené une équipe en finale de la coupe d'Europe par hasard.

Mais il y avait Drogba...

Drogba contre onze joueurs, ça n'a jamais fait un match. On n'a pas affronté n'importe qui. Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Mais il faut qu'il y ait un minimum de logique. Dans ce cas, c'est de trouver un minimum de compétences à quelqu'un qui fait son job.

Le risque de vivre une saison semblable à celle de 2004 où le championnat avait été délaissé au profit de la coupe UEFA existe-t-il ?

Non. Je n'avais pas le même effectif. Aujourd'hui, il est plus large. La priorité est d'aller chercher le maximum de points. J'ignore si on va y arriver. Je sais que le groupe veut aller chercher quelque chose. Si on est bon en coupe, tant mieux ; ça ne signifiera pas qu'on délaissera le championnat. Plus on finira haut, mieux ce sera.

En quoi êtes-vous différent de l'entraîneur de 2004 ?

Plein de choses ont changé. J'ai acquis une certaine maturité. En 2004, je n'étais pas forcément prêt. Ça s'est fait à la va-vite... Un peu comme cette saison. Mais j'étais moins expérimenté, je n'avais pas côtoyé autant d'entraîneurs. Ce passage m'a aussi permis de comprendre les bonnes et mauvaises choses que j'ai vécues. C'est une sacrée différence. On ne parle jamais quand une personne se bonifie. Un autre paramètre est important : dans ce monde, on a tous une part de malheur. Quelquefois, des choses te font grandir et relativiser sur toi, ton métier, la relation avec les gens...

Tout ce qui s'est passé ces derniers mois m'a permis devenir un autre homme avec une autre réflexion. Sur mon métier et sur la vie.

Vous plonger dans le métier d'entraîneur constitue-t-il une thérapie après l'assassinat de votre fils ?

Certainement. Inconsciemment peut-être. Tout est allé vite dans ma vie et mon métier.

J'avais imaginé des choses ; j'ai l'impression d'avoir été pris à contre-pied.

Cet été, vous sembliez lassé par le football...

Je vais être franc. C'est effectivement une forme de thérapie arrivée presque par hasard ; être revenu sur le terrain et près des joueurs me permet d'évacuer plein de choses négatives.

Vous voulez persuader les joueurs que la 3e place est jouable...

(Il coupe) Je ne veux pas leur faire croire ; moi, j'y crois. Les joueurs s'en rendent compte à travers mes discours. Pour l'avoir vécu l'année du titre, il existe des secondes parties de saison exceptionnelles. J'y crois quand je vois les parcours des autres.

Je suis réaliste aussi : pour finir 3e, il faudra un concours de circonstances exceptionnelles. On est condamnés à enchaîner les séries.

Comment partagez-vous votre temps entre les deux fonctions que vous occupez ?

C'est du 8h-20h. Hier (mardi), on a préparé les séances sur douze jours. Quand la séance finit à midi, je suis dans mon bureau à travailler sur le recrutement et la gestion de l'année à venir.

Gérez-vous le mercato de la même manière que les années précédentes ?

Oui. Avec mon président, on voit ce qu'on peut faire selon nos finances. Tout est question de moyens. Quand on voit ce qu'on a investi l'été dernier, il est logique de réfléchir à qui on va engager en janvier. Tout en ayant à l'esprit les 8 M€ à lâcher en avril pour la taxe à 75 %.

Alvaro Pereira fait-il partie des objectifs ?

Ce dossier sera réalisable s'il existe une possibilité d'obtenir un prêt.

Vincent mène ces discussions avec le club (l'Inter Milan). On en est loin aujourd'hui.

Cette expérience d'entraîneur peut-elle vous donner envie de continuer, ailleurs ?

En 2004, j'aurais dû comprendre que je devais encore acquérir des bagages ; j'aurais dû intégrer un staff comme adjoint et continuer à progresser pendant deux ou trois ans. Aujourd'hui, c'est différent. Je ne cherche pas à savoir ce qu'il va y avoir demain. En juin, logiquement, je devrais reprendre ma casquette de directeur sportif et un nouvel entraîneur devrait arriver avec un projet sur deux ou trois ans. J'espère que ça se passera comme ça.

Le directeur sportif pourrait-il être affaibli d'un échec vécu en tant qu'entraîneur ?

Je n'ai rien demandé. Si j'ai donné tout ce que j'ai dans les tripes pour atteindre les objectifs, je n'aurai aucun problème. Je n'aurai pas réussi en quatre mois ce que d'autres n'ont pas fait en deux ou trois ans. Ça ne changera rien à ma position.

Quel doit être le profil du futur entraîneur ?

Ce doit être un gars qui sait qu'il va avoir une équipe avec des jeunes joueurs ; il devra les emmener vers le très haut niveau, les faire progresser, dans un club qui lui donne des moyens intéressants. Ce doit être un gars avec une forte personnalité, de la poigne et un bon vécu, sans avoir peur d'intégrer les jeunes dans une équipe qui se dessine pour l'avenir.

Cette description ressemble à Christian Gourcuff, en fin de contrat à Lorient...

Il y a Gourcuff, mais il n'y a pas que lui en France et en Europe, où se trouvent plusieurs bons entraîneurs parlant français. En France, certains ont aussi ce profil-là.

"L’OM, c’est bon,
mais c’est dur"

Anigo :"Je sais qui je suis et ce que je vaux"
vendredi 10 janvier 2014
RAPHAEL RAYMOND

José Anigo, songeur contre le TFC (2-1), en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, son premier succès après son retour sur le banc de l'OM. (Photo Sébastien Boué/L'Équipe)









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JOSÉ ANIGO, qui a pris la succession d'Élie Baup il y a un mois, se confie sur sa mission à l'OM, ses ambitions personnelles, et sur l'assassinat de son fils.

IL Y A UN AN, son nom était à nouveau associé, publiquement, au milieu marseillais, à la suite d'une perquisition au siège du club dans le cadre d'un dossier d'extorsion de fonds puis de la divulgation des écoutes téléphoniques dont il était l'objet. Soutenu par ses dirigeants, José Anigo...

Vidéo OM : "Je suis contre le mercato hivernal" (Anigo)

Publié le Vendredi 10/01/2014 à 20H10





Depuis quelques jours, le mercato hivernal est ouvert, offrant la possibilité aux clubs de faire signer des joueurs en cours de saison. Une chose guère appréciée par José Anigo. "S'il n'y a pas de mercato en janvier ça ne me dérangerait pas" déclare l'entraîneur de l'OM. "Si des équipes achètent quatre ou cinq joueurs en janvier, ça change tout" déplore-t-il.
Pour lui, l'absence de marché des transferts en hiver inciterait, entre autres, le joueur à "assumer" son engagement "toute la saison".

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2700344/video-om-je-suis-contre-le-mercato-hivernal-anigo.html

[url=http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2700344/video-om-je-suis-contre-le-mercato-hivernal-anigo.html]

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ETG-OM : "Un vrai challenge" (Anigo)

L'OM se déplace ce dimanche sur le terrain d'Evian Thonon-Gaillard. Une équipe qui reste sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. Pas question pour autant pour José Anigo de sous-estimer les hommes de Pascal Dupraz. "Ils ont posé des problèmes au PSG (n.d.l.r : victoire 2-0), ils peuvent nous en poser à nous" estime le coach olympien. Affronter "les équipes du bas de tableau, c'est parfois plus dur" selon José Anigo que d'affronter des équipes mieux classées.

Pour ce match, il est possible de voir Saber Khalifa être titulaire face à son ancien club. "C'est une option. Il donne de la profondeur et répète les efforts, Saber est quelqu'un d'intéressant" affirme l'entraîneur de l'OM.

Anigo : «Ne pas pavoiser»
L'entraîneur de Marseille, José Anigo, veut retenir avant tout d'avoir pris les trois points de la victoire sur Evian-TG (2-1), dimanche à Annecy, et garde la tête sur les épaules.

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«José Anigo, quel est votre sentiment après cette victoire ?
Heureusement que nous avons un gardien mais il est fait pour arrêter les tirs, pour permettre de temps en temps de conserver le résultat. Sur la performance en elle-même, nous n'allons pas pavoiser sur la victoire. Nous sommes très heureux car elle nous fait du bien au niveau comptable et que nous démarrons l'année 2014 comme il faut en Championnat. Nous nous étions déjà qualifiés en coupe de belle manière aussi. Nous n'avons pas tout réglé mais nous sommes là et nous sommes mis dans une situation dans laquelle nous prenons match après match. La performance est réussie. Est-ce qu'on a bien ou pas bien joué ? C'est au public ou aux médias d'en juger. Nous, nous étions venus pour prendre trois points et nous repartons avec trois points.

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Foot - L1 - 20e j. L'OM débute bien l'année




Vous avez réagi assez rapidement après l'ouverture du score...
Ça, ce n'est pas nouveau. Nous avons une équipe à réaction. Nous sommes toujours dans la réaction quand on prend des buts. Nous prenons un but sur une situation que met en place assez souvent l'équipe d'Evian-TG. Nous le savions. Après on réagit avec deux beaux buts. On sait que nous avons du talent, des joueurs de qualité. Sur la fin, nous souffrons un peu mais cela fait partie du travail, du jeu. C'est toujours gênant mais Evian est difficile à jouer. Nous n'avions d'ailleurs jamais gagné ici.


Vous prenez souvent au moins un but alors que la défense était votre force la saison dernière. Qu'en pensez-vous ?
Oui. La saison dernière, nous avons fait beaucoup de "clean sheet". Moins cette année. Il y a un équilibre pour ne pas prendre de buts. Nous sommes un peu plus joueurs que l'an dernier, aussi. Nous étions peut-être un peu plus compacts et nous produisions peut-être moins de jeu. Notre équipe était assez froide. Nous marquions et c'était terminé. Nous avons souvent gagné 1-0. Cette année, on s'expose à prendre des buts mais si à chaque match nous marquons une fois de plus que l'adversaire, cela me va aussi, 3-2 ou 4-3. Au delà de l'aspect défensif, la gestion la plus compliquée sera la gestion des hommes car il y a beaucoup de personnalités dans le vestiaire.»

Anigo : «Zidane, ce serait une belle histoire»

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Adjoint de Carlo Ancelotti au Real Madrid, Zinédine Zidane rêve désormais de devenir l'entraîneur en chef d'un grand club. Le natif de Marseille pourrait-il prendre les rênes de l’OM la saison prochaine ? José Anigo n'a en tout cas pas trouvé l'idée saugrenue : « (Sourire) Il n’aurait pas de mal, a déclaré sur Canal + le coach de l'OM après le match contre Evian-TG (2-1). Ce serait une belle histoire, mais je crois qu’il est programmé pour aller dans un très grand club, notamment dans le sien, au Real Madrid, où il est l’icône et la grande star. »

GROS PLAN

Un fauteuil pour 2... ou 3
Valbuena de retour, la concurrence sera rude avec Thauvin et Payet. Le Brésil est au bout



L'ironie du destin prête volontiers à sourire. Lorsqu'il dévoilera les noms des 23 Bleus sélectionnés pour la coupe du monde, Didier Deschamps aura peut-être une petite pensée pour... José Anigo. Les places pour le Brésil seront en effet chères et la concurrence féroce dans le secteur offensif du camp tricolore. Quand certains se seront éliminés d'eux-mêmes, faute de performances régulières avec leur club, d'autres auront pris une option en enchaînant les matches et les bonnes prestations. Et c'est précisément vers l'OM que beaucoup de regards, dont celui du sélectionneur et ancien coach olympien (de 2009 à 2012), vont se tourner dans les mois à venir.

Avec Mathieu Valbuena, Dimitri Payet et Florian Thauvin, le club marseillais dispose en effet de trois candidats presque naturels en attaque. On pourrait même y ajouter André-Pierre Gignac si tant est que celui-ci maintienne son efficacité actuelle dans les prochaines semaines. Tous ne seront pas du voyage en Amérique du Sud. Mais une chose est sûre : ils se battront pour être dans le bon wagon.

Ce paramètre-là ne peut pas être négligé. Les dirigeants olympiens en sont conscients. Ils vont devoir gérer les personnalités et les ego de chacun. D'autant que le nouveau système de jeu mis en place, avec trois électrons libres devant le trio de milieux récupérateurs, condamne de fait l'un des postes offensifs du 4-2-3-1. Hier, c'est le Réunionnais qui a fait les frais de la titularisation de Saber Khalifa. "Je vis très bien la concurrence, certifie cependant Dimitri Payet. L'absence de Mathieu (Valbuena) nous a fait beaucoup de mal, comme celle de Dédé (Ayew). Jusqu'à la fin du mois, il y a quatre matches, on aura besoin de tout le monde et il y aura du turnover."

José Anigo devra toutefois faire des choix. L'homme à la double casquette a prévenu tout le monde : le statut des joueurs n'aura aucune influence sur les équipes qu'il alignera au coup d'envoi. Rod Fanni, qui n'a pas encore joué en 2014, peut d'ailleurs en témoigner. "Si on veut aller à la coupe du monde, ça demande une certaine exigence dans les performances, poursuit l'ancien Lillois. C'est normal que le coach nous en demande plus. Il y aura des places à prendre et à perdre, ça va augmenter la qualité du jeu de l'équipe."

Blessé à l'épaule à Lille, le 3 décembre, le "Petit" aura besoin d'un peu de temps afin de retrouver le rythme. Le quart de finale de coupe de la Ligue, à Lyon, mercredi, arrive toutefois très vite. Est-il prêt à jouer d'entrée ? Rien n'est moins sûr.

Les solutions ne manquent pas pour le suppléer. Hier, Thauvin a démarré en meneur, derrière Gignac et Khalifa. Transparent durant la première demi-heure (lire en page suivante), l'ex-Bastiais a toutefois rempli sa mission haut la main en offrant le deuxième but à APG après une percée de grande classe dans la surface haut-savoyarde.

"Saber me donne un bon ballon, raconte le champion du monde U20. Au départ, je pensais pouvoir frapper. J'ai vu que ce n'était plus possible, alors j'ai levé la tête et j'ai vu Dédé tout seul. Je lui ai mis un petit ballon piqué pour qu'il puisse finir tranquille..."

Ce type d'éclair de génie, l'OM aura du mal à s'en passer s'il veut atteindre le podium. Il semble donc difficile de renvoyer Thauvin sur le banc, comme en début de saison, lorsqu'il n'était pas prêt physiquement. Surtout qu'il est à l'aise dans ce 4-4-2 se muant très vite en 4-3-3 selon les phases de jeu. "On est des électrons libres, poursuit l'Orléanais d'origine. Tant qu'on est efficaces, on fait à peu près ce qu'on veut. Le coach nous laisse pas mal de liberté."

Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....

Avec Valbuena, Thauvin et Payet, Anigo dispose d'armes redoutables. Beaucoup d'entraîneurs de Ligue 1 aimeraient être à sa place. Mais, à l'OM, comme chez les Bleus, il sera difficile pour eux de s'installer à trois sur deux sièges. Voire un seul....

Que retenez-vous de cette victoire, votre
première cette saison en L1 en tant
qu’entraîneur ?
On ne va pas pavoiser. On est très heureux
car elle nous fait du bien et elle nous permet
de commencer l’année comme il
faut. Nous avons un peu souffert sur la fin
par leur jeu long, qui est toujours gênant.
Mais on est contents, d’autant que l’OM
n’avait jamais gagné ici.
❚ Vous concédez encore l’ouverture du
score. Cela vous inquiète-t-il ?
Il faut croire qu’on est une équipe à réaction.
On sait qu’on a le talent et la qualité
pour revenir, mais si on peut éviter d’être
régulièrement menés au score, ce serait
mieux!
❚ C’est une bonne opération pour le podium...
On part de loin,mais on est toujours là. Le
plus important, à l’heure actuelle, c’est
d’empocher les points. Nous étions venus
àAnnecy pour en prendre trois. C’est réussi

José Anigo a une nouvelle fois pas lâcher d'une semelle ses joueurs. Debout du début jusqu'à la fin, il a encouragé ses hommes pour les conduire à la victoireJosé Anigo a une nouvelle fois pas lâcher d'une semelle ses joueurs. Debout du début jusqu'à la fin, il a encouragé ses hommes pour les conduire à la victoire

OL - OM : "On ne lâche rien" (Anigo)


S'il a confirmé qu'il devrait procéder à une large revue d'effectif OL - OM] demain, à Lyon, en quart de finale de la coupe de la Ligue[/url], José Anigo n'en reste pas moins ambitieux pour cette rencontre. "On n'a pas les moyens de lâcher quoi que ce soit. Si on est battu contre meilleur que nous, c'est la vie. Mais en tant qu'entraîneur, en tant que compétiteur, je ne peux pas dire à mes joueurs 'Celui-là, on ne le joue pas!'. On va tourner car il y a beaucoup de matches à gérer, pas pour donner une priorité particulière au championnat".

OL-OM : "ll y avait penalty" (Anigo)


A la suite de l'élimination de l'OM en quart de finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon ce soir, José Anigo n'a pu s'empêcher de commenter le penalty non-sifflé sur Saber Khalifa en première période. Une décision d'Antony Gautier qui lui laisse un goût amer.

"Le doute n’existe pas", a-t-il asséné au micro de France 3, avant de poursuivre : "Après, c’est un fait de jeu et ça n’enlève rien à la domination lyonnaise en première période, où on n’a été moins bon qu’eux. Leur qualification est presque normale. Maintenant, ça, c’était un fait de jeu qui aurait pu remettre la qualif’ en route. Pour moi, il y avait penalty".

OM : "Pourquoi être autant négatif ?" (Anigo)

Publié le Vendredi 17/01/2014 à 20H51
http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2710703/om-pourquoi-etre-autant-negatif-anigo.html

L'OM a été éliminé, mercredi, de la Coupe de la Ligue par Lyon (défaite 2-1) en affichant un bien pâle visage. Cela n'inquiète pourtant pas outre mesure José Anigo. "Pourquoi être autant négatif ? On a perdu un match contre une équipe qui a été meilleure que nous. Il ne faut pas tirer plus d'enseignements que ça. De la même manière que si on s'était qualifiés avec une belle prestation, je ne me serais pas enflammé" affirme le technicien olympien. Ce dernier veut oublier cette défaite et pense déjà à l'avenir. "Il y a une série qui arrive de cinq matches, c'est à ce moment-là qu'on verra s'il y a réellement du mieux ou pas" juge José Anigo.

Nous n’avons pas
d’autre choix que celui
de gagner nos matches"
JOSÉ ANIGO

Anigo «pas mécontent»

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José Anigo a qualifié «d’intelligente» la décision de M. Varela de reporter OM-VA à une date ultérieure. «L’état de la pelouse ne permettait pas d'assurer le spectacle et les risques de blessures pour les joueurs étaient réels, a indiqué l’entraîneur du club olympien. Je ne suis pas mécontent non plus d'avoir deux jours de plus pour récupérer de ce match à Lyon. Ce sera bénéfique pour le prochain rendez-vous contre Nice mardi (en 16es de finale de la Coupe de France).»

OM-VA : "Gagner à la maison" (Anigo)





Mal classé en Ligue 1, Valenciennes (18e) est pourtant sur une forme ascendante. Les Nordistes viennent d'enchaîner deux victoires en championnat dont un succès sur le terrain de l'AS Monaco. Conscient de cela, José Anigo estime tout de même que la victoire est impérative, ce samedi. "Si on veut bonifier notre résultat à Evian, il faut gagner à la maison". Pour le coach olympien, les trois points sont nécessaires pour permettre à l'OM "de pouvoir exister en haut du classement et espérer." 

José Anigo a érigé la coupe
de France en objectif.
Une ambition que les cadres
du vestiaire partagent