José Anigo DIRECTEUR SPORTIF

Anigo : « Le foot est devenu dérisoire »

Je connais José Anigo depuis des lustres. Joueur d’abord. Modestement je peux dire que nous partagions les mêmes installations au Centre d’entraînement de l’Huveaune, quand il était cadet, et moi, humble joueuse de l’équipe des jeunes olympiennes de l’époque Lolo Gombert. Joueur toujours quand j’ai commencé ma carrière professionnelle comme journaliste à l’arrivée de Tapie puis entraîneur qui a fait ses premières armes en 2001, au retour de Tapie toujours. Nos relations ont été souvent amicales, parfois orageuses et quelquefois très distantes après certains papiers parus dans l’Equipe, même si le respect a toujours existé entre nous. Depuis quelques années, elles se sont apaisées.
L’homme a pris l’habitude de faire son travail de directeur sportif dans l’ombre. Aujourd’hui, Vincent Labrune l’a fait revenir en pleine lumière, en lui confiant le rôle très exposé d’entraîneur de l’OM. Au delà de l’aspect sportif qui est relaté chaque jour dans votre média favori, j’ai voulu vous faire partager ma dernière rencontre avec José Anigo.
 
- José Anigo, comment ça va?
- On respire. On est là où on voulait être pour le moment (après la victoire sur Bastia, 3-0) donc ça va.
- On a toujours l’impression que c’est le chaos à l’intérieur du club ?
- Si on a l’impression que c’est chaotique, c’est peut-être qu’on n’est pas bon dans la communication. Si on pouvait montrer comment ça se passe et comment on vit, on verrait que non, ce n’est pas le chaos. Est ce que tout est bien ? Non car quand les résultats ne sont pas là, ce n’est pas ça mais de là à dire que c’est le chaos… Les joueurs s‘entendent bien, les gars vivent bien ensemble, le staff médical et sportif, aussi. En face du bâtiment administratif, le club vit et travaille. Les gens ne veulent pas le voir mais le club a progressé, les installations ont poussé, l’équipe a atteint de manière régulière les objectifs de Ligue des champions. Après, on est dans un club où la politique a toute son importance et certains à l’extérieur, essaient de faire en sorte que ce soit compliqué pour nous à l’intérieur.
- Pouvez-vous expliquer ces propos quelques peu sibyllins ?
- Pour moi, c’est très clair. A l’extérieur, la mauvaise vision des choses est grossie, déformée, amplifiée, par qui ? Pourquoi ? Comment ? On parle de chaos, c’est ce que pense aussi le Marseillais de base alors que c’est faux. Mais on est sans doute mauvais dans la communication. On devrait montrer exactement ce qui se passe à l’intérieur…
- Il n’y a pourtant dans ce club, que des hommes de communication, le président, le directeur des médias, l’ancien journaliste de la Provence comme directeur d’om.net?
- Peut-être, mais on devrait être meilleur dans ce qu’on montre, être plus visible, plus transparent. Plus visible pour que les gens comprennent que s’il n’y a pas de résultat, il s’agit d’une crise de résultats, mais qu’il n’y a pas le chaos à l’intérieur du club, ce sont deux choses totalement différentes. Il existe des structures fortes, les présidents passent mais le club est debout, des gens continuent à travailler autour, il n’y a le foot et que le foot.
- Vous ne pouvez nier que le centre de formation de l’OM est en crise ?
- Le centre de formation est en chantier continu et il faudra qu’à un moment donné, on se pose les bonnes questions. A savoir : Est-ce que ce centre de formation ne doit pas passer sous contrôle professionnel à 100% ? (NDLR: il est géré aujourd’hui par l’association OM). C’est inévitable à mon avis si on veut avancer. Cela ne veut pas dire qu’il faut faire sortir les gens qui travaillent au centre, on aura toujours besoin de bénévoles, mais pour que le centre de formation devienne ultra performant, à un moment donné, il faut réfléchir à une fonctionnement différent.
 
« Je prends du plaisir dans le travail quotidien »
 
- Parlons de vous, comment vivez-vous votre CDD d’entraîneur ?
- J’espère qu’il se terminera bien et que j’aurai atteint l’objectif fixé, soit, dans un premier temps de remettre l’équipe sur des bons rails et deux, terminer dans les 3, 4 premiers. J’ai récupéré un bébé qui était malade, et j’ai essayé de faire en sorte de le soigner au mieux.
- Cela vous a redonné l’envie d’entraîner ? Et du plaisir au moment  des victoires?
- Non, pas forcément sur ces moments-là.  Gagner ou perdre, c’est anecdotique. Ca dépend de tout le monde, je suis autant impliqué dans la défaite que dans la réussite. Non, moi, ce que j’aime, c’est le travail au quotidien. Je prends du plaisir, quand je suis à l’entraînement, avec les joueurs, d’échanger avec eux, de voir progresser les uns et les autres.  Ca me plaît d’essayer de trouver les solutions. Je suis par exemple assez content d’avoir pu remettre l’organisation offensive en place, c’est une équipe qui marque des buts. Et d’avoir relancé Gignac.
- Vous êtes un entraineur qui prône l’offensive ?
- On est une équipe offensive. Je ne suis pas parti pour fermer le jeu. Si j’avais su le faire contre Nice, on aurait sans doute eu un autre résultat. Les gens viennent au stade pour voir des buts, du spectacle. Est-ce qu’on en fournit ? Pas toujours. Est-ce qu’on va essayer d’être meilleur ? bien sûr. On essaie de faire au mieux mais si nous n’avions aucun problème, je n’aurai jamais été entraineur aujourd’hui. On part de loin quand même.
- Qu’avez-vous apporté ?
- Ce que je sais faire au quotidien mais en plus dans ce vestiaire, j’ai réussi à remettre les choses à l’endroit, à fédérer les joueurs. La vie du vestiaire elle, est meilleure, ça vit bien, il n’y a plus de malaise entre les jeunes et les vieux, ce que les gens ont cru deviner auparavant. Aujourd’hui, il y a une certaine harmonie, après les résultats ne sont pas forcément toujours au rendez-vous.
- Cela aurait pu vous donner envie d’entraîner ailleurs ?
- Je ne sais pas, je ne peux pas me projeter si loin. Ce qui s’est passé dans ma vie récemment a entraîné des complications familiales vraiment importantes. Je ne veux pas rentrer dans les détails. Tout ça me fait considérer un peu le foot entre parenthèses, parce que j’ai déjà lâché un de mes enfants dans la nature comme ça et que je l’ai perdu, je ne veux pas recommencer. Mes filles ont besoin de moi. Alors est-ce que c’était le bon moment pour moi de reprendre le club, je n’en suis pas certain. C’est pour cela que je ne peux pas accepter que les gens pensent qu’à un moment donné, j’ai piégé Elie, comme je l’ai entendu ici ou là. Jamais de la vie, je n’ai envisagé de reprendre cette équipe ou de revenir à ce travail d’entraîneur à ce moment là de ma vie.
- Vincent Labrune vous l’a imposé ?
- Vincent a pensé que c’était bien pour l’équipe, j’ai accepté pour le club parce qu’ils ont été hyper corrects avec moi dans ces moments là. Mais le bon moment pour moi ? Peut-être pas…
« Un entraineur étranger à forte personnalité »
- C’est usant d’être entraîneur?
- C’est usant, contraignant, cela demande beaucoup d’investissement. Car à côté du boulot d’entraîneur, je dois continuer aussi à être directeur sportif, même si Vincent en fait une bonne partie mais la famille pour moi est une priorité. Je ne veux pas passer à côté de ce qui est nécessaire pour mes filles et ma femme.
- Alors cela restera un CDD, cette mission d’entraîneur ?
Je fais au mieux mais je le dis très clairement, je n’ai pas la tête à repartir comme entraîneur.
- Ailleurs peut-être ?
- Non ni ailleurs, ni ici, je ne me projette pas.
- Vous participez à la réflexion de l’entraîneur ?
Oui bien sûr. J’espère qu’on va trouver quelqu’un de bien, c’est la meilleure solution pour le club.
- A l’étranger ?
- En France, c’est difficile de trouver ce profil. L’idéal, ce serait un étranger qui parle français, qui a une forte personnalité, à la Eric Gerets, qui a une méthode, de l’expérience, c’est nécessaire pour les joueurs, le club et pour l’extérieur.
- Et vous redevenez directeur sportif ? Est-ce qu’avec les rumeurs qui traînent autour de vous, il existe une série de procédures dans le club pour ne pas vous occuper des transferts sur le plan financier?
- Je n’ai pas de souci avec ça, rien n’a changé depuis 8 ou 9 ans que je le fais. Je ne gère pas la partie financière et je ne l’ai jamais gérée. Je continue à travailler sur la partie sportive, trouver des infos, et je transmets, je ne m’occupe pas du reste. D’ailleurs jusqu’à aujourd’hui, beaucoup en ont parlé mais il n’y a rien pour accréditer cette thèse.
- Vous n’êtes pas le voyou qui contrôle tout à l’OM ?
- (agacé) Mais non, mais non, Il faut arrêter avec ça! C’est de la pure fiction. Je le dis depuis des années mais personne ne m’entend. Qu’est ce qu’il faut que je fasse pour qu’on m’entende ? C’est quoi ce truc ? Je comprends les gens qui pètent les plombs parce qu’on leur a foutu une étiquette qui n’était pas leur. Je le vis quelquefois avec du détachement et parfois de la colère. Je ne me reconnais pas du tout de la manière dont on veut me décrire. Je ne suis pas un enfant de cœur mais pas autre chose.
- Et avec la mort de votre fils, certains ont fait des amalgames?
- Hormis quelques sales personnes qui ont voulu les faire, dans la grande majorité, les gens ont été gentils et corrects. On essaie de se reconstruire avec ma famille mais je ne sais pas si on y arrivera. Quand je vois l’impact que cette absence a sur mes enfants, les enfants de mon fils. Le foot, dans ces moments là, redevient très dérisoire, très secondaire. On ne peut pas me faire plus mal que ce que j’ai vécu.

Anigo : "Il n'y a pas le chaos à l'intérieur du club"
Marseille / Publié le Jeudi 13/02/2014 à 10H14

Pas assez de visibilité à l'OM ! C'est selon, José Anigo l'un des gros problèmes du club olympien. Interrogé par Hélène Foxonet, journaliste de L'Équipe, sur son blog, l'entraîneur marseillais pointe du doigt une certaine opacité : "Si on a l'impression que c'est chaotique, c'est peut-être qu'on n'est pas bon dans la communication. Si on pouvait montrer comment ça se passe et comment on vit, on verrait que non, ce n'est pas le chaos. (...) On devrait être meilleur dans ce qu'on montre, être plus visible, plus transparent. Plus visible pour que les gens comprennent que s'il n'y a pas de résultat, il s'agit d'une crise de résultats, mais qu'il n'y a pas le chaos à l'intérieur du club, ce sont deux choses totalement différentes."

Interrogé un peu plus loin sur son rôle dans le vestiaire, Anigo fait un bilan de ce qu'il a apporté depuis son arrivé sur le banc : "Ce que je sais faire au quotidien mais en plus dans ce vestiaire, j'ai réussi à remettre les choses à l'endroit, à fédérer les joueurs. La vie du vestiaire elle, est meilleure, ça vit bien, il n'y a plus de malaise entre les jeunes et les vieux, ce que les gens ont cru deviner auparavant."

Galtier à l’OM? Et pourquoi
pas? Il fait partie des meilleurs
entraîneurs de France"
JOSÉ ANIGO

ASSE-OM : "Ce n'est pas déshonorant' (Anigo)
Marseille / Publié le Lundi 17/02/2014 à 06H31

Voici la réaction de José Anigo, entraîneur de l'OM, après le match nul des Olympiens en terre stéphanoise : "Je suis déçu par le résultat. On aurait pu garder les 3 points, mais en plus on a eu l'occasion de faire le break. Je suis vraiment satisfait du travail de l'équipe, on avait bien préparé ce match avec un système pour être plus solide défensivement. Ça a été un match contrôlé des deux côtés. Un nul, ce n'est pas déshonorant."

Anigo : «Satisfait du contenu»
16/02 23h57 - Football, L1
«Nous avons l'impression d'avoir perdu deux points car nous avons une situation de plier le match un peu avant la fin et prendre un but dans le temps additionnel est toujours contrariant. Je suis satisfait du contenu de notre match et surtout de la manière dont l'équipe s'est comportée. Les joueurs ont vraiment respecté tout ce que nous voulions faire dans l'organisation que nous avions choisie. Nous savions que venir jouer ici à cinq défenseurs était peut-être une bonne solution pour essayer de moins souffrir et notamment dans les couloirs. Nous savions que Brandao allait peser et allait nous embêter. Cela a été bien fait jusqu'à la 92e minute. C'est vraiment dommage. Nous sommes rentrés au vestiaire assez déçus», a confié José Anigo après le match nul entre Saint-Etienne et Marseille dimanche.

Anigo : «Assez déçus»
José Anigo a regretté l'égalisation tardive de Brandao pour Saint-Etienne dimanche soir (1-1). «Nous avons l'impression d'avoir perdu deux points», a-t-il déclaréJosé Anigo (entraîneur de Marseille) : «Nous avons l'impression d'avoir perdu deux points car nous avons une situation de plier le match un peu avant la fin et prendre un but dans le temps additionnel est toujours contrariant. Je suis satisfait du contenu de notre match et surtout de la manière dont l'équipe s'est comportée. Les joueurs ont vraiment respecté tout ce que nous voulions faire dans l'organisation que nous avions choisie. Nous savions que venir jouer ici à cinq défenseurs était peut-être une bonne solution pour essayer de moins souffrir et notamment dans les couloirs. Nous savions que Brandao allait peser et allait nous embêter. Cela a été bien fait jusqu'à la 92e minute. C'est vraiment dommage. Nous sommes rentrés au vestiaire assez déçus

José ANIGO: "Je suis déçu par le résultat. On
aurait pu garder les 3 points, mais en plus on
a eu l’occasion de faire le break. Je suis
vraiment satisfait du travail de l’équipe, on
avait bien préparé cematch avec un système
pour être plus solide défensivement. Ça a été
un match contrôlé des deux côtés. Un nul, ce
n’est pas déshonorant

OM-Nkoulou: "José, c'est José !"
Publié le 20 février 2014 à 09h02



Interrogé par le site officiel de l’OM, Nicolas Nkoulou est revenu sur le départ d’Elie Baup, en décembre dernier. "On s’est senti coupable. Quand les résultats ne sont pas là, l’entraîneur trinque toujours pour les joueurs. Les fautifs c’est nous. C’est nous qui sommes sur le terrain. Mais c’est le jeu, c’est le football, explique le défenseur camerounais, avant d’évoquer l’apport de José Anigo. José, c’est José! C’est quelqu’un de ferme, de rigoureux. Mais il sait aussi être tendre. Il est proche des joueurs mais n’hésite pas à taper du poing sur la table quand c’est nécessaire. Il nous a ramené une forme d’exigence. Il nous a recadrés."

Anigo : «Finir 3e ? Un miracle»
20/02 18h15 - Football, L1
Pour José Anigo, une 3^e place de l’Olympique de Marseille en fin de saison relèverait du miracle. «Ce que je maintiens, c'est qu'il y a deux mois, je disais que terminer troisième relèverait du miracle. Je le pense encore», a expliqué en conférence l’entraîneur de l’OM, un peu craintif avant la réception de Lorient samedi. «Je ne peux pas être rassuré au moment d'accueillir une équipe qui est souvent venue nous battre au Vélodrome. Un match, c'est parfois comme une partie de poker et on n'est pas toujours en réussite. Lorient, c'est un collectif qui se projette vite vers l'avant et pratique un jeu compliqué pour ses adversaires. Ce ne sera donc pas simple, même si nous avons gagné là-bas.»

José ANIGO: "Nous savions que ce serait très
compliqué parce que Lorient est rompu à un
système bien maîtrisé, avec un coach qui ne
ferme pas le jeu et pose des problèmes, même à
l’extérieur. Donc, nous avons souffert et buté sur
une équipe difficileàmanoeuvrer

OM-Lorient : "Nous avons souffert" (Anigo)

Marseille / Publié le Dimanche 23/02/2014 à 15H15

Après la victoire de l'OM face à Lorient hier (1-0) sur la pelouse du stade Vélodrome, José Anigo a confié : "Nous savions que ce serait très compliqué parce que Lorient est rompu à un système bien maîtrisé, avec un coach qui ne ferme pas le jeu et pose des problèmes, même à l’extérieur. Donc, nous avons souffert et buté sur une équipe difficile à manœuvrer

"C’est le village gaulois
qui va attaquer la capitale"
JOSÉ ANIGO

5Anigo et l’OM font profil bas avant Paris

La dernière semaine, et ce midi une nouvelle fois en point presse, les Marseillais ont tout fait pour dédramatiser l’importance du match à Paris, évitant de manière volontaire toute provocation ou phase choc. L’entraînement matinal s’est effectué sous un ciel très bas et une pluie légère. Tout le monde était opérationnel, dont Romao, qui avait manqué la réception de Lorient pour cause de suspension.
En point presse, à midi, José Anigo et Mathieu Valbuena, en concertation, sûrement, n’ont surtout pas voulu mettre d’huile sur le feu avant le «clasico» de dimanche. Au final, pas de phrase choc à se mettre sous la dent. «On prend ce match comme un match à 3 points» a déclaré Anigo, «il y aura encore 11 rencontres derrière, donc peu importe le résultat, le championnat ne s’arrêtera pas là. On sait que face à cette équipe, on peut s’en prendre quatre, mais on peut faire aussi un bon résultat. On va y aller sans peur. Les supporters regarderont davantage notre place finale en fin de saison, ils ne s’intéresseront pas aux scores lors de nos deux matches contre le PSG. Cette semaine, on a voulu, moi le premier, dédramatiser ce match dans le groupe. De toute manière, on sait qu’on ne sera pas la première équipe à souffrir face à eux.»
Au regard des derniers entraînements disputés, l’OM pourrait aligner trois défenseurs centraux, comme à Saint-Etienne, au coup d’envoi, dimanche soir. Ce qui signifierait qu’un élément offensif habituel de l’équipe (Thauvin, comme à Saint-Etienne ?) pourrait débuter sur le banc.

PSG-OM : "On n'est pas un club has-been" (Anigo)

Marseille / Publié le Vendredi 28/02/2014 à 13H04





Si l'OM s'évertue à dédramatiser la portée du clasico de dimanche, la tension monte à 48 heures du choc. Même si en début de semaine, les Parisiens ont été aperçus en vacances. "Qu'ils aillent en vacances tous les jours, ça ne me dérangerait pas !, a lancé José Anigo. L'OM reste un petit club populaire, il faut garder cet aspect. Mais ça ne signifie pas qu'on est has-been. Notre passé glorieux, personne ne pourra nous l'enlever."

❚ Y a-t-il un monde d'écart entre le PSG et
l'OM après cette défaite ?
J'ai le sentiment qu'il n'y avait pas un
monde d'écart entre nous en première période.
C'était même satisfaisant. Après,
quand on a pris le premier but, c'est devenu
un autrematch. C'est plié et on le sait.
Le talent existe en face, le PSG est au-dessus
de l'OM c'est clair.
Regardez leur banc, les joueurs sur le terrain,
et vous voyez ce que ça a coûté. Mais
on n'est pas la seule équipe à avoir perdu
et on ne sera pas la dernière.
❚ Regrettez-vous votre composition offensive?
Était-ce trop ambitieux?
Absolument pas. En voulant défendre, on
aurait pu ne pas jouer et là, j'aurais eu des
regrets. On a montré beaucoup d'agressivité.
On est déçus, mais on ne part pas
honteux. Ona donné ce qu'on avaitàdonner.
❚ Avez-vous perdu contre le champion de
France?
Oui, je pense que Paris sera à l'arrivée.

Le coup de gueule d'Anigo
5/03 15h34 - Football, L1
L'Olympique de Marseille, par la voix de son entraîneur José Anigo, a déploré mercredi de devoir jouer dès vendredi soir face à Nice, en Ligue 1, soit 48 heures après des matches internationaux dans lesquels plusieurs de ses joueurs sont engagés. «Le match face à Nice m'inquiète. Cela coûte 50.000 euros à l'OM entre les avions qu'on envoie pour aller rapatrier (les joueurs), pour entamer une mise au vert demain soir (jeudi) avec une seule séance de préparation», a déclaré Anigo en conférence de presse. L'OM avait réclamé, sans succès, pour un «championnat équitable», le report de son match face à Nice, comptant pour la 28e journée de L1.

Vidal13




Alors que Franck Passi leur demandait notamment de prolonger un peu l'effort à la fin d'un exercice, André-Pierre Gignac, Payet et André Ayew ont fait la sourde oreille et ont préféré rentrer directement aux vestiaires. José Anigo est-il alors intervenu pour soutenir son adjoint ? Pas vraiment...

"Ils avaient effectivement effectué tout le travail prévu. C'est une journée de récupération et de soins, Franck a voulu imposer une longueur de plus mais ce n'était pas prévu au programme", a expliqué par la suite l'entraîneur olympien.

C'est beau un staff uni.

Anigo s'amuse avec la presse (vidéo)
12/03 18h11 - Football
Présent en conférence de presse ce mercredi, José Anigo n’a pas échappé aux questions sur le prochain entraîneur. Une situation qui n'a pas manqué d'amuser le coach de l'OM.

 
http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/Homes-Clubs/marseille/fil-info/anigo-s-amuse-avec-la-presse-video-684343

"Ont-ils renoncé ? Pas du
tout. L’objectif reste d’aller
chercher quelque chose"
JOSÉ ANIGO

L'OM ne veut pas renoncer


José Anigo cherche la solution pour motiver ses troupes. (Reuters)

Par Be. C.
Publié le 14 mars 2014 à 08h00

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Si la qualification pour la Ligue des champions semble s'éloigner semaine après semaine, l'OM ne veut pas terminer la saison en roue libre. A l'heure de se déplacer à Reims, vendredi dans le cadre de la 29e journée de Ligue 1, les Marseillais tentent de trouver encore des ressources pour se relancer vers l'avant.
Si l’objectif de qualification de l’OM pour la Ligue des champions ne semble plus tenir à grand-chose, il reste tout de même les mathématiques. "Mathématiquement, ça reste jouable, alors, on va y croire jusqu'au bout. Faisons ce qu'il y a à faire, et nous regarderons les autres après", soutenait André Ayew, mercredi, en conférence de presse. A dix journées de la fin, la troupe de José Anigo pointe en effet à neuf points de Lille, et de sa troisième place, et à cinq de Saint-Etienne, le quatrième.
Un obstacle qui semble insurmontable, même si les joueurs ne veulent pas finir en roue libre. "Je ne peux rien garantir, j'aimerais dire non. Mais le plus ennuyeux serait de finir dans le ventre mou du championnat. Ont-ils renoncé ? Non, pas du tout. Nous sommes encore dans l'objectif d'aller chercher quelque chose, estime José Anigo. Nous n'allons pas abdiquer parce que nous avons perdu un match. Lille a eu sa période creuse en janvier, puis s'est repris ; nous pouvons donc espérer y parvenir nous aussi, même si j'ai toujours dit que le podium, ce serait un miracle."

"Le talent individuel, les joueurs l'ont"
La Ligue des champions dans un (tout) petit coin de la tête, l’OM regarde également la Ligue Europa d’un autre œil. "Elle est compliquée parce qu'on joue le jeudi mais c'est une belle compétition que disputent de grands clubs. Nous allons tout de même essayer de finir le plus haut possible", souligne le coach phocéen, alors que la cinquième place, actuellement occupée par Lyon, pourrait également offrir un ticket pour la seconde coupe d’Europe, selon les résultats des deux coupes nationales.
Reste que même pour accrocher la quatrième ou la cinquième place, l’OM doit mieux faire que cette prestation insipide livrée face à Nice, vendredi dernier. "Le talent individuel, les joueurs l'ont, mais il est plus difficile de comprendre pourquoi, collectivement, nous sommes capables du bon comme du moins bon", regrette José Anigo. Et le technicien pourrait avoir trouvé de quoi aiguillonner ses troupes: les objectifs individuels. "La Coupe du monde, ça passe par des performances en club", a-t-il ainsi glissé, ce mercredi. Suffisant pour relancer ses joueurs ?

Reims-OM : "On ne lâchera pas" (Anigo)
Marseille / Publié le Samedi 15/03/2014 à 11H49


Voici la réaction de José Anigo, entraîneur de l'OM, après le match nul des Olympiens à Reims : "Je suis à moitié satisfait. Le manque de réalisme nous coûte la victoire et, dans notre seul temps faible, on encaisse un but. Au nombre d'occasions, on aurait pu faire mieux. Tout le monde pensait qu'on serait en roue libre, mais on ne lâchera pas. On va continuer à combattre, c'est le minimum qu'on doit à nos supporters."

OM: Anigo pointe du doigt le "mental"

Avant de recevoir Rennes, lors de la 30e journée de Ligue 1 (samedi, 17h), l'OM pointe à 9 points du podium, qui était l'objectif principal du club phocéen en début de saison. José Anigo a toutefois affirmé que lui et son groupe de joueurs y croyaient encore, ce jeudi en conférence de presse, tout en expliquant que le mental de leurs concurrents avait jusqu'ici fait la différence. "On va essayer de prendre nos points, peu importe ce qu'on produira, pour continuer à espérer", a ainsi expliqué l'entraîneur marseillais sur le site officiel du club, avant de revenir sur le niveau de ses hommes. "Le groupe n'est pas surcôté, l'équipe a fait un très mauvais départ, on s'est retrouvé jusqu'à 11 points de la 3e place, mais il ne suffit pas de claquer des doigts pour tout rattraper. [...] Ce groupe n'est pas inférieur à celui de Lille (3e), Saint-Etienne (4e), mais il est moins régulier. Cela s'explique par le mental. Pendant un match, on ne peut pas décrocher et penser qu'un adversaire va être plus faible qu'un autre." Les Phocéens, qui restent sur un match nul et deux défaites, affronteront un Stade Rennais tout aussi mal-en-point. Les hommes de Philippe Montanier restent sur trois revers et ne comptent plus que trois longueurs d'avance sur la zone de relégation.

BEPF:Anigo échoue La dernière session du Brevet d’entraîneur
professionnel de football (BEPF) n’a pas souri
à José Anigo. À l’image de Franck Dumas et
Pascal Dupraz, l’entraîneur de l’OM a validé
trois modules sur les quatre nécessaires.
Christian Bracconi n’en a obtenu qu’un, alors
que Frédéric Arpinon, Marc Lévy et Patrice
Lair ont totalement échoué. Bruno Bini,
Élisabeth Loisel, Rolland Courbis et Hervé
Renard sont, eux, les heureux lauréats. Quant
à Anigo, s’il souhaite enfin obtenir ce brevet, il
doit s’engager à le passer de nouveau. "Mais
ce sera plus facile", estime un éducateur.