José Anigo DIRECTEUR SPORTIF

Anigo regarde vers l'avant
Encore battu en Ligue des champions, l'OM a pourtant «des joueurs de qualité» selon José Anigo qui assure qu'il y a «quelque chose à faire avec ce groupe.»

José Anigo a dirigé l'OM contre le Borussia (1-2). (L'Equipe)










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José Anigo (entraîneur de Marseille): «Ce qui prédomine, c'est la déception car jusqu'à la 88e minute, même à 10, on a su gérer les situations, toutes les vagues allemandes qui nous arrivaient dans la gueule. Mais, à 11 contre 11, j'aurais voulu voir car il y avait un vrai match. Je trouve l'expulsion de Dimitri (Payet) assez sévère et Mendes a joué quasiment une mi-temps en étant KO.

Ce qui prédomine, c'est la déception de sortir de la poule sans point, mais l'état d'esprit y était. Je suis satisfait de l'attitude. Sur ce que j'ai vu ce soir et ce que j'avais vu auparavant, je pense qu'il y a des choses à faire avec ce groupe, on a des joueurs de qualité, peut-être qu'il y a une bonne combinaison à avoir. C'est dommage d'avoir peu de temps de travail pour préparer quelque chose mais, malgré tout, ça vaut le coup d'essayer. Je n'étais pas défaitiste avant ce duel, j'ai senti les joueurs bien dans le match. Après, il y a toujours une mauvaise gestion des fins de rencontre, sans doute due à un manque d'expérience.»

Anigo a déjà gagné
à Lyon avec ce système L’OM gagne rarement à Lyon. Ça
n’est arrivé que 6 fois en 43 matches
de Ligue 1, le dernier succès
en date remontant au 11 novembre
2007, grâce à un doublé de Mamadou
Niang (1-2). Plus de trois ans
auparavant, le 3 avril 2004, les
Olympiens avaient mis fin à 15ans
de disette dans le Rhône (1-2). José
Anigo était alors aux commandes
de l’équipe. Et le 3-4-2-1 qu’il avait
érigé en principe cette saison-là
avait su faire déjouer la machine
lyonnaise, alors lancée vers le 3e
des sept titres raflés de rang.
Successeur en janvier d’Alain Perrin,
qui avait façonné l’OM en
4-4-2, Anigo avait su tirer la quintessence
de son groupe dans cette
formule. Une tactiquequi s’était cependant
avérée plus efficace pour
réussir des coups - à l’image de cette
victoire à Lyon ou de l’épopée en
coupe de l’UEFA, ponctuée par la finale
perdue face à Valence -, que
sur le long terme (l’OM, 6e au soir
de l’éviction de Perrin, terminant
au 7e rang en L1). Et qui valait surtout
par le talent et l’efficacité
d’un certain Didier Drogba,
d’ailleurs buteur en cette fin
d’après-midi lyonnaise au même titre
que Camel Meriem. L’histoire
se répétera-t-elle ?

L'OM doit faire sa mue
José Anigo, au chevet de l'OM depuis lundi, a lancé différents chantiers. Après l'état d'esprit, c'est l'organisation tactique qui doit être revue, dès ce dimanche à Lyon (21h00).http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-om-doit-faire-sa-mue/425075

Il ne reste que trois matches à José Anigo avant la trêve, et celui de ce dimanche au Stade Gerland contre l’Olympique lyonnais (21h00) est de loin le plus important. «Cela ne vaut pas un OM-PSG, ajoute t-il en connaisseur, mais cela reste un gros choc du Championnat, en dehors du classement et des budgets. Prendre les trois points, ce serait énorme mais au-delà, il doit peser sur la ligne de conduite collective qu’on essaie de mettre en place. »

«L'idée, c'est de leur apprendre à vomir la défaite»
Son premier travail - et ce fut assez net contre Dortmund en Ligue des Champions (1-2) - a consisté à remobiliser les joueurs en insufflant un autre état d’esprit. «L’idée, c’est de leur apprendre à vomir la défaite. Nous avons trois joueurs importants en moins mais on ne va pas pleurer. Avec du courage, et de bons joueurs de foot, cela doit nous permettre de réussir un bon match à Lyon.» Dans ce registre, la méthode Anigo a fait ses preuves, jouant à la fois sur la fibre affective et le respect du maillot. «Il essaie de fédérer un peu plus le groupe, confirme Rod Fanni. Il veut faire ressortir la rage qui est en nous en utilisant la frustration due aux défaites. Nous devons avoir la haine de la défaite. Il est un peu plus dur qu’Elie Baup, mais ça n’est pas un tortionnaire. Il veut simplement tirer le maximum du groupe et renforcer l’unité. Les joueurs ont l’air d’adhérer.»

«Trois centraux ? On y réfléchit.» L’ancien directeur sportif semble redonner à son groupe, le goût de l’effort et de la solidarité. Mais cela ne règle pas toutes les insuffisances du terrain. Lignes trop espacées, absence de récupération au second ballon et manque de concentration récurrent dans les moments clés, le chantier reste conséquent. José Anigo a évoqué ce vendredi, telle une hypothèse plausible, une défense à trois centraux avec des joueurs «qui sont capables de s’adapter à une telle organisation. On y réfléchit…» Avec des rendez-vous tous les trois jours, le nouvel entraîneur dispose de peu de séances sur le terrain pour imposer des remaniements tactiques aussi importants. Aussi semble-t-il prématuré d’envisager une métamorphose aussi radicale avant une rencontre de cette importance.

Cependant, il est impératif pour l’OM de trouver une meilleure solidité défensive pour ne plus prendre de buts. 16 en 17 journées de Ligue 1, «c’est un problème collectif que l’on doit régler», lance-t-il.  Avec la nouvelle suspension de Romao et l’absence longue durée de Valbuena et André Ayew, José Anigo cherchera sûrement à renforcer le milieu de terrain, avec Imbula par exemple, pour assurer davantage ses bases. Pour le vrai changement et la mise en place d’un nouveau projet de jeu, il faut attendre la trêve. Avec ou sans Anigo…

OM: Anigo chambre Vercoutre
José Anigo est revenu sur le match nul de l’OM à Lyon (2-2) ce dimanche dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1. "En première mi-temps on était largement dominés, puis on a su relever la tête très vite, et dans une organisation différente, on a fait souffrir Lyon, a commenté le Marseillas devant les caméras de Canal Plus. En première période, ils avaient un homme libre constamment au milieu, on a attendu la mi-temps pour corriger ça et changer l'organisation tactique." Interrogé sur les différents sauvetages réalisés par Steve Mandanda et sur le fait que son portier lui avait sauvé la mise, l’entraîneur intérimaire de l’OM a adressé une petite pique aux Lyonnais. "Vercoutre aussi de l’autre côté, a ironisé Anigo, faisant référence aux deux buts marseillais sur lesquels le gardien lyonnais n’est pas exempt de tout reproche. Sur l'ensemble du match, le match nul est normal", a-t-il ensuite assuré. Anigo a ensuite adressé un message à Élie Baup, limogé au début du mois. "Je ne me suis pas projeté plus loin que le 22 ou le 23 décembre, on verra ce qu'il se passera. On peut dédier ce match à Elie, parce que le boulot qu'il a fait pendant un an et demi c'est du bon boulot. Moi je récupère l'équipe pour quatre matches, on verra après."
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Anigo : «Physiquement à la rue»

José Anigo estime que le but de Gignac à la 45e et le passage à trois au milieu du terrain sont les deux éléments qui ont permis à un OM «en grande difficulté» de prendre un point à Lyon dimanche soir (2-2












«Quand on sera au complet, avec des semaines entières de travail, on aura la possibilité de revenir (sur le podium)» Comment expliquez-vous les deux visages de l’équipe ce soir ?
On a eu du mal à digérer les efforts de Dortmund. Physiquement, on était à la rue. On a eu des problèmes de placements, de replacements. Nous avons été en grande difficulté. Après, on est passé à 3 au milieu et ça a changé le match.
 
Vous êtes très loin du podium aujourd’hui…
Ca ne m’inquiète pas plus que ça. Il faudra faire des séries de bons résultats. Nous avions un groupe amoindri ce soir. Quand on sera au complet, avec des semaines entières de travail, on aura la possibilité de revenir. »



José Anigo, est-ce que vous devez ce point à Mandanda ?
Pas qu’à lui. Il y a eu une réaction du groupe en deuxième période. Cela a été très intéressant.
 
Le but de Gignac juste avant la mi-temps vous relance ?
Oui complètement. A 0-2 à la pause, ce n’est pas la même chose du tout. Mon discours est différent à 1-2. Il y a eu une réaction positive dans les vestiaires. Ca démontre l’état d’esprit qui se met en place. En tout cas, c’est un point qui comptera. On ne pouvait pas gagner ce match, alors il ne fallait pas le perdre.



 

◗ ANIGO, INTÉRIM PROLONGÉ ?
Officiellement, l’intérim de José Anigo
à la tête de l’équipe doit prendre fin
dimanche, sur les coups de 16 heures.
Il serait cependant très étonnant que le
directeur sportif de l’OM n’étende pas
sa mission au-delà de cette date butoir.
"Honnêtement, je ne me projette pas
plus loin que le jour d’après", a-t-il assuré
vendredi dernier. Certes, mais il a
également précisé: "Je ne pourrai véritablement
travailler tactiquement
qu’après la trêve, quand je disposerai de
plus de temps". Histoire de rappeler
qu’il ne pare qu’au plus pressé pendant
ses quinze jours?
En coulisses, l’OM ne paraît pas vraiment
s’activer pour trouver un successeur
à Élie Baup. "On ne prendra pas
quelqu’un pour prendre quelqu’un, a
rappelé Anigo, l’homme à ladouble casquette.
Il devra s’inscrire dans le projet
du club. On ne fera pas n’importe quoi."
Si Anigo - l’entraîneur - veut mettre
son empreinte sur l’équipe, il lui faudra
donc plus de temps. "Quand on sera
au complet, avec des semaines entières
de travail, on aura la possibilité de
revenir", arguait-il dimanche, évoquant
le classement de l’OM. "On finira
par bien jouer, mais ça risque d’être
trop tard", tempère une autre voix.
Vincent Labrune, de son côté,veut tirer
son bilan de manière pragmatique;
et si son équipe ne l’a pas rassurée sur
le plan du jeu dimanche soir, gratter un
point inespéré et faire montre de volonté
constituent déjà deux points positifs.
Les deux prochains matches, demain
contre Toulouse et dimanche face
à Bordeaux, pourraient permettre
d’y voir un peu plus clair

OM : Anigo préfère la Coupe de France

Marseille / Publié le Mardi 17/12/2013 à 17H35





L'OM va tout faire pour gagner le match de Coupe de la Ligue face à Toulouse. En tout cas, José Anigo veut jouer le coup à fond : "La Coupe de la Ligue est un trophée et nous devons tout faire pour réussir notre parcours. Pourtant, la priorité reste le championnat."
Le ton est donné, même si pour le Phocéen, la Vieille Dame est sentimentalement plus importante : "Personnellement, la Coupe de France a plus de saveur. C'est quelque chose qui est ancré dans nos tripes !"

Anigo : «Je serai là à la reprise»
José Anigo a annoncé en marge du match OM-Toulouse (2-1) qu'il poursuivra sa mission à la reprise.

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José Anigo restera l'entraîneur de l'OM en 2014. (L'Equipe)



José Anigo l'actuel entraîneur de l'OM a confirmé ce mercredi que Vincent Labrune lui avait demandé de poursuivre sa mission, le temps de lui trouver un successeur. «Le président du club (Vincent Labrune) m’a longuement parlé avant la rencontre. Il va prendre le temps pour choisir un nouvel entraîneur, cela pourrait prendre cinq mois… Je suis là jusqu’à Noël et je serai là à la reprise certainement. Je ne sais pas encore comment cela se passera après la reprise. Ce n’était pas le projet que je m’étais fait, mais je suis là pour rendre service au club. Je m’attends déjà à un parcours en deuxième partie de saison compliqué, mais le challenge est beau. »

Labrune :"José continuera tant qu'il faudra"
vendredi 20 décembre 2013
Baptiste Chaumier

José Anigo dirigeait son premier match avec l'OM depuis l'éviction d'Élie Baup. (Photo L'Équipe)









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VINCENT LABRUNE, le président marseillais, confirme que son directeur sportif sera encore sur le banc de l'OM à la reprise, en janvier. Mais son maintien jusqu'en juin n'est pas encore acté.

MERCREDI SOIR, au sortir d'une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, acquise face à Toulouse (2-1), José Anigo a encore répondu à des questions sur son avenir. Cette fois, le directeur sportif, qui assure l'intérim sur le banc de l'OM depuis le limogeage d'Élie...

Pourquoi José
Anigo va garder
les rênes de l’OM José Anigo va continuer.L'Équipe)

Le président de l’OM se donne le temps de trouver un entraîneur qui fasse progresser le club On
se doutait bien que si Vincent
Labrune ne sortait pas
un nouvel entraîneur de son
chapeau d’ici dimanche, il ne
refuserait pas de prolonger ce
qui devait être, au départ, un intérim
de quatre matches. Mais
le président de l’OMavait bien
précisé : "au moins" lorsqu’il
l’avait intronisé "jusqu’à la trêve".
Or, cette trêve arrive et José
Anigo l’abordera en songeant,
déjà à se reposer, car ses derniers
mois ont été particulièrement
difficiles à vivre,mais aussi
à préparer la reprise qu’il effectuera
encore avec la double
casquette. Il se "projette plus
loin" et l’a dévoilé avec le sourire.
Non qu’il veuille définitivement
changer d’attributions ou
cumuler les deux. En dépit des
événements graves et douloureux
qu’il a dû subir dans sa vie
personnelle, conduisant à
considérer les péripéties du
football comme vénielles, on
sait bien que, par nature et par
f i d é l i t é à ce club, il ne
s’engagera jamais à moitié, il
met t ra tout son coeur à
l’ouvrage.

Et ensuite ?
Ensuite, on laissera le président
de l’OM à sa réflexion sur
l’identité du technicien qui a le
profil dont il rêve pour faire
franchir à l’OM un palier vers
l’excellence dans les deux ou
trois ans à venir. Il le trouvera
d’autant moins difficilement
qu’il aura du temps, ne sera pas
pris par l’urgence d’une reprise
le 1er janvier, qui placerait le
club en position de faiblesse
dans une négociation.
Et puis, si la venue d’un nouveau
technicienémargeaubudget
de la saison prochaine, ce sera
mieux vis-à-vis de la DNCG,
puisqu’il faut aussi payer Élie
Baup.
Il vaudrait mieux, enfin, que
l’OM demeure attractif, européen
et pas seulement locataire
d’un futur beau et grand stade.
Et là, le boulot de l’entraîneur
JoséAnigo sera aussi de faciliter
la tâche future du directeur
sportif José Anigo, si les joueurs
répondent présent.

Avant Marseille-Bordeaux : José Anigo, l’OM à cœur
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Publié le 21/12/2013 à 06h00 , modifié le 21/12/2013 à 08h07 par
Thierry Vautrat


José Anigo, dont l’image sulfureuse et la passion dévorante pour l’OM occulte les compétences, est revenu en première ligne. Sera-t-il à la hauteur de sa mission ? .
José Anigo a toute la confiance de son président Vincent Labrune. © Photo
photo afp








 
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José Anigo est donc, jusqu’à nouvel ordre, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Comme en 2001 où Bernard Tapie lui avait demandé d’assurer la succession de Tomislav Ivic. Comme en janvier 2004, quand, prenant la suite d’Alain Perrin, il avait emmené son équipe en finale de la Coupe UEFA.

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Ainsi, à l’OM, les présidents passent, les entraîneurs sautent mais José Anigo, lui, résiste à toutes les tempêtes, se posant en recours providentiel, à chaque mauvais coup de vent. Même l’éviction de Pape Diouf en 2009, auquel il avait lié son destin, n’a pas réussi à le faire partir. Depuis, les deux hommes sont en léger froid…
Qu’a-t-il donc de plus que les autres, José Anigo, 52 ans, qui le rende incontournable dans ce club ? Est-ce parce qu’il en est un personnage historique, pour en avoir écrit de belles pages avec les « Minots » ? « Il est viscéralement attaché au club », témoigne Mario Albano, journaliste à « La Provence », qui suit l’OM depuis plus de trente ans. « Il incarne l’OM, où il a gravi tous les échelons, contrairement à ses dirigeants, à qui l’on reproche souvent de venir d’ailleurs. »
Sa fidélité, son amour pour le club l’emportent donc sur le parfum sulfureux qui flotte autour de lui et les rumeurs de ses relations avec le grand banditisme. « Anigo, il vaut mieux l’avoir avec soi au sein du club qu’à l’extérieur où ses ‘‘ relations supposées’’ pourraient nous valoir des ennuis », écrit Jean-Claude Dassier, président de 2009 à 2011, dans son livre « Connivences ».

• Pas un bandit
  

Des ennuis ? De quel ordre ? Les écoutes téléphoniques diligentées par le parquet en 2011 et 2012, qui évoquent la surévaluation de certains transferts, n’ont apporté aucune preuve formelle de liens avec la pègre marseillaise. « José a mauvaise réputation car on ne naît pas impunément dans les quartiers nord », tempère Jean-Claude Dassier qui précise : « Il n’a jamais été et ne sera jamais un bandit. »
Anigo se pose au contraire en défenseur vertueux des intérêts de l’OM, d’où son conflit avec Didier Deschamps qui souhaitait imposer Bernès à sa place et racontait qu’il magouillait derrière son dos. « Didier aimait bien tout contrôler », expose Mario Albano. À l’inverse, Anigo a entretenu d’excellentes relations avec Elie Baup et Eric Gerets.
De fait, l’ex-directeur sportif a toujours mis un point d’honneur à s’effacer dans l’intérêt de l’équipe. C’est ainsi qu’il remit sa démission aux dirigeants, en novembre 2004, lorsqu’une série de mauvais résultats avaient fragilisé l’équipe. « C’est le meilleur service que je puisse rendre au club », avait-il lâché à ce moment-là. Il avait aussi claqué la porte en 2001, refusant l’ingérence de Tapie dans la gestion de l’équipe, pour prendre la CFA qu’il mena au titre de champion de France. « Il n’est pas nul, sans quoi il n’aurait jamais pu durer », témoigne Albano. « C’est lui qui a fait venir Valbuena et Imbula ».

• « Moins pris par l’émotion »
  

L’ancien « Minot » est donc redevenu entraîneur en cette fin d’automne, avec des méthodes qui avaient fait leurs preuves en 2004. « Il avait un truc en plus dans le discours qui parvenait à nous motiver », précise Steve Marlet. « Mais pas seulement. On travaillait aussi beaucoup sur le plan tactique et technique. »
Depuis, le protégé du président Vincent Labrune a voyagé et enrichi son bagage, à la lumière de ses diverses expériences. Ce qu’il a vécu avec la mort de son fils a contribué à le rendre plus humain. On le dit plus fort, moins soumis émotionnellement aux résultats d’une équipe dont il est le premier supporter. « J’ai appris à prendre du recul par rapport aux événements, à analyser les choses », affirmait-il hier à ce sujet. « Cela me permet d’être moins pris par l’émotion et d’avoir plus de recul. »
Pour tous les observateurs, il est bien parti pour rester aux commandes de l’équipe jusqu’en juin. « Un troisième entraîneur dans la saison, ce serait embêtant pour les joueurs », lâcha-t-il hier.

"En sport, on peut
gagner ou perdre,
on a le droit de perdre,
mais on n’a pas
le droit de ne
pas se battre."
JOSÉ ANIGO

On pense au 3-5-2" ')l"equipe
Verra-t-on l'OM évoluer en 3-5-2 dans les prochaines semaines ? José Anigo affirme "y avoir pensé avec le staff". Le technicien olympien estime qu'il dispose des joueurs adéquats pour évoluer dans ce schéma de jeu. "Mendy est le joueur idéal pour ce système. Morel peut s'épnaouir dans ce système. Fanni et Abdallah même chose" affirme José Anigo.

Cependant, pas question pour lui de faire descendre un joueur plus offensif pour occuper le couloir. Quand à une éventuelle mise en place de cette formation, elle interviendra "peut-être" après la trêve selon l'entraîneur de l'OM.

Le 22/12/2013 à 00:05:00 | Mis à jour le 22/12/2013 00:30:09

Foot Ligue 1 OM Anigo a imposé sa griffe
Depuis qu'il a pris la succession d'Elie Baup, José Anigo a su remobiliser ses joueurs. Le coach de l'OM a du coup bon espoir de battre Bordeaux ce dimanche (14h00).

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José Anigo pousse ses joueurs à davantage mouiller le maillot. (L'Equipe)




Avant même le match contre Bordeaux ce dimanche au Stade Vélodrome, Vincent Labrune a gagné son pari. Se donner du temps pour chercher le technicien dont il rêve pour construire le futur de l’OM. «Ma priorité à court terme, a-t-il dit dans la semaine, c'est le rétablissement de l'équipe dans les têtes et sur le terrain. Et dans ce cadre-là, la personne idéale, c'est José. » Anigo, à la double casquette de directeur sportif et entraîneur, confirme avec les résultats qu’il a effectivement repris la main sur ce groupe et rendu un peu d’âme à cette équipe. « Nous avons essayé de repartir sur un capital confiance qui s’était effrité. Mais nous possédons de bons joueurs, physiquement et techniquement au niveau, il fallait juste restaurer la partie mentale. »

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Il a donc troqué sa tenue de ville contre le survêtement adéquat et adapté son discours. « Les joueurs ont besoin d‘entendre des vérités, ce n’est pas bon pour eux de trop vouloir masquer certaines réalités. Avant les matches, on peut parler de tout mais dans les vestiaires, on est dans le boulot. » La discipline qui avait échappé à Elie Baup ces derniers temps, a été rétablie, et l’investissement de chacun remis au premier plan. Le discours sur le respect du club et du maillot a plus de poids quand il est porté par un Marseillais comme lui. « Je suis là, en tant que gamin qui a grandi ici, pour leur rappeler l’histoire de ce club et ce qu’il représente. Il faut qu’ils se dépouillent pour lui et savoir ce que les gens attendent d’eux, le poids de cet engagement. Ils ont le droit de perdre mais jamais de lâcher.»

«Auparavant, on aurait plutôt entendu des mouches voler, là, il leur a mis une avoinée qui a eu l'effet escompté. » Son discours authentique séduit. Comme son grand coup de gueule à la mi-temps du match contre Lyon (2-2). « Je n’avais jamais vu ça depuis le début de saison, raconte un témoin de la scène. Auparavant, on aurait plutôt entendu des mouches voler, là, il leur a mis une avoinée qui a eu l’effet escompté. » Ce nul arraché à Gerland ( 2-2) et la qualification en Coupe de la Ligue contre Toulouse (2-1) ont permis de cimenter le groupe. « Quand on est capable de souffrir ensemble, pour une cause commune, poursuit Anigo, alors là on ressemble à une équipe. » Les joueurs adhèrent à cette envie commune. D’autant qu’elle est assortie d’une remise en cause au niveau tactique qui porte ses fruits. Du 4-2-3-1 immuable, l’OM a gagné mercredi en jouant en 4-4-2. Toujours fragiles derrière mais meilleurs devant. Cela leur laisse l’espoir de battre enfin un rival direct en Championnat.

OM-Anigo: "C’est Noël, on fait des cadeaux"

Même si son équipe a réussi à ne pas perdre la face, en remontant deux buts ce dimanche contre Bordeaux (2-2), José Anigo ne pouvait pas se satisfaire de l’échec de l’OM à domicile, pour la 19e et dernière journée de la phase aller de Ligue 1. "Mon sentiment est mitigé parce qu’on prend un but sur corner (l’ouverture du score de Jussie, ndlr) alors que Bordeaux n’a pas une seule occasion en première période, avouait l’entraîneur olympien sur les antennes de BeIN Sport avant d’ironiser. Sur le deuxième, c’est Noël, on fait des cadeaux, c’est normal…" Le directeur sportif marseillais concluait toutefois sur une note positive: "Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux joueurs vu que c’est leur neuvième match en décembre… Quand je vois la performance du vieux lion (S. Diawara, ndlr), je ne peux que les féliciter."

[*]
Créé le 22/12/2013 - 16:28

24/12/13
le 24 décembre 2013 à 16:07 | [url=javascript:window.print();][/url]

Bilan à mi-parcours

Corriger le tir

L’OM doit redresser la barre en championnat lors de la deuxième partie de saison, s’il entend se rapprocher du podium. Pour ce faire, il doit redevenir conquérant à domicile, retrouver sa solidité défensive et s’imposer face aux équipes de tête.
Reconquérir le Vélodrome
Avec quatre victoires, un nul et quatre défaites, l’OM pointe au quatorzième rang du classement des équipes à domicile. Les Olympiens n’ont glané que treize points sur les vingt-sept possibles au Vélodrome. Soit une moyenne de 1,44 points pris par match à la maison. Insuffisant pour nourrir des ambitions.
Il n’est d’ailleurs pas rare de constater que le classement à domicile reflète souvent à peu de choses près le classement général. Cette saison encore ne déroge pas à la règle. Paris (24), Lille (24) et Monaco (23) ont su engranger sur leurs terres, là où l’OM a laissé filer trop de points.
Si les défaites face à ces mêmes Monégasques (1-2) et Parisiens (1-2), deux prétendants au titre, sont toujours présentes dans les mémoires, celles face à Reims (2-3) et au promu nantais (0-1) ont encore du mal à passer. Au lendemain de la dernière citée, Elie Baup était d’ailleurs mis à l’écart. Le revers de trop.
Plus récemment, face à Bordeaux, les coéquipiers de Steve Mandanda ne sont pas passés loin du couperet. Fort heureusement, ils ont trouvé les ressources nécessaires pour s’éviter une cinquième défaite sur leur terrain, en remontant deux buts aux Girondins.
L’OM n’a d’autre possibilité que de redevenir maître à domicile s’il souhaite remonter au classement. Il doit reconquérir le Vélodrome.
Retrouver une assise défensive
Il est coutume de dire que les attaques permettent de gagner des matches, mais que les défenses permettent quant à elles de remporter des titres. Avec vingt buts encaissés depuis le début de la saison, soit un peu plus d’un but par match, les Olympiens sont là encore loin de leurs rivaux. En effet, l’OM pointe à la sixième position du classement des défenses avec ses vingt buts encaissés, loin derrière Lille (, Paris (13) et Monaco (13) qui trustent à nouveau les trois premières places du classement…
Vingt buts, c’est également le nombre de buts que Steve Mandanda avait encaissé la saison dernière à pareille époque. A cette précision près que dix d’entre eux l’avaient été en seulement trois matches, face à Valenciennes (4-1), Lyon (1-4) et Lorient (0-3). Par la suite, l’équipe avait su stopper l’hémorragie, remportant une grande majorité de matches sans encaisser de buts. Les fameuses  "victoires à la marseillaise".
Espérons qu’il en ira de même cette saison, car les Olympiens ont cette fâcheuse tendance à encaisser des buts de manière régulière. Pour preuve, en vingt-six rencontres, toutes compétitions confondues, l’OM n’a réalisé que cinq clean sheets.
A sa décharge, l’arrière-garde marseillaise n’a pas été épargnée par les blessures lors de cette première partie de saison. Lucas Mendes, Souleymane Diawara, Jérémy Morel, Rod Fanni ont effectué des séjours à l’infirmerie, obligeant leurs coaches à devoir remodeler la défense d’un match à l’autre.
La deuxième partie de saison doit être celle du renouveau. L’OM doit retrouver son assise défensive.
S’imposer face aux ténors de la Ligue 1
Si l’OM entend revenir à hauteur des équipes qui le précèdent, à commencer par le LOSC, il devra l’emporter dans les confrontations directes lors des matches retour. Ce qu’il n’a pas su faire lors de cette phase de matches aller.
La statistique est cruelle, mais les Olympiens n’ont battu que deux équipes situées dans la première partie de tableau : Saint-Etienne (2-1) et Lorient (0-2). Pour le reste, cela s’est soldé par des défaites face à Paris, Monaco, Lille, Nantes, Reims et deux résultats nuls face à Lyon et Bordeaux. Soit un bilan de huit points pris sur vingt-sept possibles face au top 10 de la Ligue 1. C’est faible. Trop faible pour espérer concurrencer ces équipes et occuper les premières places.
Dans un championnat aussi serré que l’est la Ligue 1, ces matches face à des adversaires directs sont souvent l’occasion de revenir à leur hauteur, voire de les distancer une bonne fois pour toutes. Des rencontres qui se jouent à peu de choses, à des détails. Pour preuve, l’OM ne s’est toujours incliné que par un petit but d’écart face à ces formations.
Aux hommes de José Anigo de hausser leur niveau de jeu lors de ces matches s’ils entendent s’imposer face aux actuels ténors de la Ligue 1.

José Anigo a retrouvé son équipe hier, dans la bonne humeur. Une coupure
nécessaire pour aborder sereinement les prochaines échéances

Créé le 02/01/2014 - 20:24
OM: Anigo ne restera pas au-delà de juin
Il ne devait être là que pour les quatre derniers matches de l'année, invité à prendre le relais d'Elie Baup, remercié début décembre. "Prendre les rênes du club, honnêtement, je n’en avais pas envie. Il y avait un entraîneur en place, l’organigramme était bien fait. Mais par rapport au club et au président, qui sont ma deuxième famille et qui ont été là dans des moments très difficiles pour moi, je ne me voyais pas leur dire non", a confirmé José Anigo ce jeudi sur RMC à l'invitation de Luis Fernandez. Puis Vincent Labrune, son président, avait annoncé qu'il serait toujours sur le banc marseillais à la reprise. L'entraîneur intérimaire de l'OM devrait finalement terminer la saison avec cette double casquette, lui qui est par ailleurs le directeur sportif du club olympien. Une hypothèse qu'il a lui-même confirmé sur les ondes de RMC: "Je ne le fais pas en marche arrière, j’y mets tout ce que j’ai, ma passion, mon énergie, et je ferai ça tant qu’ils auront besoin de moi. Mais la limite, ce sera le mois de juin. Le club a besoin de trouver un entraîneur qui accompagnera ce projet sur deux-trois ans. Et c’est un peu plus difficile à trouver en janvier."

Anigo se donne six mois


José Anigo. (Reuters)

Par Thomas Pisselet
Publié le 2 janvier 2014 à 20h49
Mis à jour le 2 janvier 2014 à 20h50

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A trois jours du premier match de l’OM en 2014, contre Reims en 32e de finale de la Coupe de France, José Anigo fait le point sur les objectifs marseillais pour cette deuxième moitié de saison. L’entraîneur olympien, qui ne fait aucune promesse de recrutement pour cet hiver, espère toujours terminer sur le podium en Ligue 1.
Depuis que José Anigo a repris les rênes, l’OM va mieux. Un peu mieux. Une dynamique que le nouvel entraîneur marseillais espère conserver en 2014, le club phocéen démarrant l’année dimanche contre Reims, en 32e de finale de la Coupe de France. La difficulté pour lui, c’est qu’il ne peut avoir qu’une vision à court terme puisqu’il ne restera pas sur le banc olympien au-delà de l’été prochain. "La limite, ce sera le mois de juin, a-t-il confié jeudi dans l’émission Luis Attaque sur RMC. Le club a besoin de trouver un entraîneur qui accompagnera ce projet sur deux-trois ans."
Il ne faut donc pas s’attendre à ce que les Ciel et Blanc fassent des folies cet hiver. Le départ de Jordan Ayew, prêté pour six mois à Sochaux, ne devrait même pas entraîner l’arrivée d’un renfort en attaque. "Si on doit prendre quelqu’un, ce sera à d’autres postes mais pas devant, a-t-il affirmé. Il y a d’autres postes où on a des besoins. Peut-être un joueur de couloir derrière. Ce sera certainement un prêt. Au mercato d’hiver, nous ne sommes pas un club qui a la possibilité de faire n’importe quoi et on ne le fera pas. Et devant, même si Jordan s’en va, on restera comme ça."

Pas de folie cet hiver
Pour voir débarquer des joueurs comme Bafétimbi Gomis ou Paul-Georges Ntep, dont les noms circulent avec insistance, il faudra attendre. Sur cette deuxième moitié de saison, l’OM misera sur ses jeunes. Parce qu’il n’a pas les moyens de faire autrement. "Je ne suis pas déçu de la jeunesse que nous avons, a-t-il expliqué. C’est un peu embêtant dans l’immédiat car on aimerait avoir des joueurs confirmés. Mais aujourd’hui, qui peut les avoir à part Paris et Monaco ? C’est une politique de club choisie. Mais il faut un mélange dans une équipe pour que ça fonctionne bien."

La troisième place paraît inaccessible, mais on va s’en faire un objectif…

Il faut aussi que les cadres se réveillent, à l’image de Nicolas Nkoulou et Dimitri Payet. Mais José Anigo n’est "pas du tout inquiet" pour eux, même s’il aimerait que certains "sortent de leur coquille". Car malgré sa prudence, l’ex-directeur sportif du club se veut ambitieux et garde le podium en tête alors que Marseille s’est péniblement hissé à la sixième place du classement avant la trêve hivernale, avec déjà onze longueurs de retard sur Lille, troisième. "Aujourd’hui, la troisième place paraît inaccessible pour tout le monde. Nous, on va s’en faire un objectif", a-t-il annoncé.
"On va essayer de l’atteindre, a-t-il ajouté. Dans le foot, ça va assez vite. Il faut faire des séries. Il faut bien redémarrer. Sur cette seconde partie de saison, on n’a pas le droit à l’erreur, pas de marge. Ça va se jouer serré mais il y a encore un espoir. On va se battre jusqu’au bout. Tout le monde nous voit trop loin. Mais tout dépendra de nous, de ce qu’on va mettre dans nos matches, de notre investissement. Rien n’est impossible. Il faut le faire et on peut le faire." Mais même avec le retour de Mathieu Valbuena, qui a repris l’entraînement, cela paraît perdu d’avance.