José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
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JUDAS
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
❚ Que faudrait-il faire ?
Je ne me veux pas me substituer aux hommes politiques français
et marseillais, plus au fait des choses que moi et mille fois
plus brillants.Àmon humble niveau, je vois une chose: aucentre
de formation de l’OM, on a des gamins qui, la plupart du
temps, viennent des cités. Ils ne deviennent pas tous pros ;
mais, presque à 100%, on en a fait des hommes qui ont réussi
par leur scolarité ou leur éducation. C’est une grande fierté
pour le club. L’OM joue ce rôle-là à son petit niveau. On a besoin
de créer des lieux, en commençant par les quartiers Nord,
pour accompagner les gamins dans l’éducation. On ne veut
pas non plus se substituer à l’Éducation nationale qui fait super
bien son boulot. On interviendrait après, avec des référents
sportifs, artistiques qui ne les laisseraient pas dériver. Si
on parvient à créer ça, on ne va pas sauver des milliers
d’enfants, mais quelques-uns. Ce lieu, on pourrait le transposer
dans d’autres secteurs de la ville en difficulté.
❚ Avez-vous envie de vous investir dans cette démarche?
Oui. L’OM, quiaun rôle social important dans cette ville, aussi.
J’en ai parlé avec Vincent Labrune. J’ai envie d’être
l’acteur anonyme de ça. Être en première ligne ne
m’intéresse pas. S’il le faut, je le ferai car je ne fuis jamais
rien. Mais les personnes importantes seront celles qui travailleront
au quotidien avec ces gamins.
❚ Voudriez-vous fédérer?
Oui, tous les politiciens de tous bords. Tout le monde parle
mais concrètement, on en est où aujourd’hui? Quand
j’ouvrais LaProvence, ça me prenait 30 secondes pour lire les
faits divers. Je me disais : "Tiens, ils ont encore tué quelqu’un".
On a une prise de conscience de cinq minutes et on passe à
autre chose. Si je dois m’impliquer, je le ferai. Mais ça ne doit
pas concerner que José Anigo. À Marseille, il y a des sportifs,
des artistes, des enseignants, des éducateurs, des politiques...
❚ Qui peut prendre ça en main?
Tous les politiques qui se sentent concernés. Entre l’OM et
moi, on peut se trouver au départ de ce projet. On a peut-être
perdu certaines générations. Celles qui arrivent derrière, ce serait
dommage de les perdre. Onse trouve dans une ville fantastique.
Comme je l’entends beaucoup, on peut la quitter car elle
est trop dangereuse. Oui, on peut tous fuir. Mais c’est démissionner.
Les gens ne veulent pas ça. Marseille est un site exceptionnel.
Pourquoi devrions-nous tous démissionner ?
❚ Comment comptez-vous enclencher le mouvement pour mener
à bien votre projet ?
Dans un premier temps, il faut trouver un vrai et beau site. Je
ne l’ai pas encore en tête, les politiques m’aideront peut-être.
Pour le reste, je vous montrerai ce qu’on sait faire et qu’on adu
monde avec nous. Je ne voudrais pas que la mort de mon fils
ne serve à rien. Elle m’a fait prendre conscience que soit je
continuais à travailleràMarseille et je la quittais le soir, soit je
m’impliquais dans cette grosse bataille via l’OM. Bien sûr, on
ne gagnera pas sur tout, mais on peut en sortir quelques-uns
de la rue qui les aspire.
❚ Le foot, tel qu’il est perçu aujourd’hui avec la violence qui
l’accompagne, inculque-t-il toujours des valeurs aux jeunes ?
Si on éduque les gamins très jeunes, on risque de faire descendre
le niveau de violence. Je suis persuadé qu’il faut démarrer
tout ça. Je suis sorti de ces cités par le sport. Plein de personnes
de ma génération y sont parvenues par les études ou le
travail. Ces gamins sont autant intelligents que les autres. On
peut leur donner une autre éducation, éviter qu’ils restent
dans les cités à attendre de gagner 100¤ par jour pour de la
merde.
LA RADICALISATION DES CITÉS
❚ Les cités d’aujourd’hui ne ressemblent plus vraiment à celles
de votre époque. Elles sont plus dures...
Beaucoup plus dures.Àmon époque, il n’y avait pas cette violence.
Elle existait mais pas à ce niveau-là. Ce n’est pas pour
autant qu’il faut arrêter de combattre. Il faut aider ces gamins
et ces familles en détresse. On peut y arriver en les faisant sortir
des cités, en leur montrant des spectacles, histoire d’ouvrir
leur esprit. Car certains ne quittent jamais leurs cités, juste
pour aller à la mer. Ce n’est pas un jugement de valeur, mais
les politiques de tous bords ont un rôle important à jouer. Ils
ont envie de le faire, mais personne n’arrive à trouver la porte
d’entrée du problème.
❚ Allez-vous toujours dans les quartiers Nord?
Je vis en périphérie de la ville, mais ma mère, mes frères et ma
soeur habitent toujours là où j’ai grandi. Quand j’y vais, pour
les gens, je reste le José qu’ils ont connu petit. Ils m’ont vu
grandir. Pour eux, rien n’a changé, je suis le même. Pour les
gamins, c’est différent. Eux ne voient pas José mais l’OM. C’est
leur espoir, la vision de la réussite. Mon quartier, j’y vais avec
beaucoup de plaisir. Je renifle mon enfance, celle de mes frères
et plein d’autres choses.
❚ Combien vous donnez-vous de temps pour démarrer le processus?
Je n’ai pas calculé. Il faut que les politiques marseillais -avec
qui je n’ai eu aucun contact- nous tendent la main. Je ne veux
pas prendre leur place. Je cherche juste de l’aide.
❚ Espérez-vous que le téléphone va sonner?
Ils savent où me joindre. Derrière, j’ai le reste, les personnes
sportives, artistiques capables de nous aider. Aussi bien des
gens qui font référence dans leur domaine que des personnes
méconnues qui ont envie de s’impliquer pour cette ville. On
stigmatise Marseille comme la ville la plus violente où rien ne
se passe. Ils veulent faire en sorte que ça bouge. On doit lui
rendre ce qu’elle nous a donné. Ce que j’ai, je le dois à des
référents qui m’ont aidé tout au long de mon parcours. Ces
jeunes-là en ont besoin. Commençons par un premier site. Le
but n’est pas de montrer aux autres qu’on est meilleurs, juste
faire quelque chose qui peut marcher.
❚ Cette ville, ces cités, les aimez-vous toujours ?
Je les aime car des gens se battent avec courage et énergie à
l’intérieur de ces cités. Mais avec aucun moyen, ce qui complique
leur tâche. Par le biais de l’OM, j’aimerais leur apporter ce
dont ils ont besoin. Si on y parvient, on fera quelque chose
d’intéressant pour tous.
❚ Les cités se radicalisent. La cohabitation entre différentes
confessions est-elle toujours possible ?
Bien sûr. Dans ma famille, les trois cultures cohabitent. Je suis
chrétien, ma femme est juive, celle de mon fils est musulmane.
On a tous vécu main dans la main. J’admire ma belle-fille
qui s’est comportée dignement à la mort de son mari. Elle et
ses parents sont musulmans, mais c’est ma famille. Ce n’est
pas un problème de religion ou de radicalisation. La religion
est faite pour apaiser les gens, apporter un certain confort intellectuel.
Hormis quand on rentre dans l’extrême.
❚ Certains jeunes ne se réfugient-ils pas dans un extrémisme
religieux pour trouver une raison à leur révolte ?
Ce qui se passe à Marseille, les actes de violence et les morts,
ce n’est pas un problème religieux. Au contraire, cette ville a
réussi le pari du métissage, de mélange des couleurs, des genres,
des religions.
❚ Cela colle-t-il encore à la réalité actuelle ?
Oui. Je l’ai vécu à l’enterrement de mon fils. Il avait énormément
d’amis de toutes confessions. Baptisé, il a été enterré à
l’église; sa femme a déposé une gerbe à la Vierge. Quand les
gens sont intelligents, on peut tout faire. Le problème se trouve
à la base.
SA RÉPUTATION, SES FRÉQUENTATIONS
❚ Vous renvoyez une image contrastée. Certains mettent en
avant vos valeurs, d’autres ne comprennent pas que vous continuiez
à fréquenter des personnes peu fréquentables...
On ne peut pas dire ça. Je suis un gamin des cités. Mon tort,
c’est peut-être d’avoir été transparent en reconnaissant que
j’avais certaines fréquentations. Je n’ai jamais voulu tricher.
Mais je ne me sens pas du tout concerné quand on parle de
voyoucratie ou de mafia à mon égard. Quelquefois, j’ai été
écoeuré, très en colère. Aujourd’hui, ça ne m’atteint plus, ça
glisse sur moi, même si je ne laisserai jamais rien passer car on
n’a pas le droit de parler des gens quand on ne les connaît pas.
Ce qui m’est arrivé, il n’ya pas pire. Est-ce que j’ai des valeurs ?
Oui. Est-ce que j’aime ce monde-là? Pas du tout, ni de près ni
de loin. Si je l’aimais, je l’aurais choisi et je n’aurais pas fait du
sport. Quel serait l’intérêt d’en sortir à quinze ans pour y revenir
à quarante ou cinquanteans? Je serais complètement débile. Je n’ai jamais
caché que je connais ou j’ai connu des gens.
❚ Votre fonction ne vous oblige-t-elle à rompre avec certaines personnes ?
Tout dépend comment on voit les choses. J’en ai parlé avec des policiers qui mènent
l’enquête sur mon fils. Connaître les gens, ce n’est pas forcément s’impliquer.
Je n’ai pas envie demetravestir. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, je me retrouve à
un poste à responsabilité dans un grand club français que je
dois me travestir. Je veux rester José, l’enfant des quartiers
Nord. Ce que j’ai aujourd’hui, on ne me l’a pas
donné. Robert Louis-Dreyfus, parmi les plus puissants,
Jean-Claude Dassier, qui était responsable
de l’une des plus grandes chaînes télé, Christophe
Bouchet, Pape Diouf et aujourd’hui Margarita
Louis-Dreyfus et Vincent Labrune, tous brillants,
m’auraient tous gardé pour me faire plaisir ou
parce qu’ils avaient peur, c’est ça?
❚ Ou parce que vous seriez la caution marseillaise
au club...
Ça veut dire quoi, ça? Être la caution marseillaise
signifierait que le club appartient à des
voyous et que je protège les gens de ces
voyous. Les différents présidents auraient
travaillé avec moi et se seraient servis de
moi comme caution. Cela signifie aussi
qu’une fois sortis du cursus OM, on leur
aurait noué la langue. Ils ne sont plus à
Marseille et personne ne parle de
rien. Il existe un grand fantasme.
J’en suis peut-être responsable.
❚ Est-ce que vous contribuez à
faire votre réputation ou est-ce
Marseille qui y contribue ?
Je pense que c’est Marseille qui
fait ma réputation. Moi, je n’ai
pas changé. Je suis resté huit
ans au centre de formation.
Personne ne parlait de moi.
J’étais le même homme,
avec lesmêmesconnaissances
mais je n’étais pas
dans la lumière. À partir
du moment où je suis
monté chez les pros, ça a
commencé. C’est Marseille,
c’est moi...
❚ Il y a eu l’affaire des
écoutes téléphoniques...
(Il coupe) Tout dépend
comment vous prenez
la conversation dans
une écoute. Quand
vous la retranscrivez de
manière brutale, vous
n’avez pas les intonations.
En la lisant, elle
paraît virulente. Mais
ces écoutes-là ne représentent
rien du tout pour
moi. On va s’apercevoir,
certainement à la fin, que cette
enquête et cette perquisition
ne débouchent sur rien. Quoi
qu’il en soit, je suis toujours aussi
surpris de constater que ces écoutes
aient pu atterrir sur les bureaux
de certains médias.
❚ Attendez-vous la fin de
l’enquête avec impatience?
Bien sûr. Égoïstement, j’ai été le premier
à dire que j’étais très heureux
de l’existence de ces enquêtes. Au
moins, ça permettait de dire aux
autres de me foutre la paix. Le travail
est fait proprement, je n’ai absolument
jamais rien fait d’illégal. Cela dit,
après le drame que je viens de traverser,
ces supputations ne me touchent
plus. Je veux juste faire de mon mieux en
m’investissant dans un projet structurant
pour les gosses. On ne fera pas de miracle,
mais on va se retrousser les manches pour
y arriver.
Je ne me veux pas me substituer aux hommes politiques français
et marseillais, plus au fait des choses que moi et mille fois
plus brillants.Àmon humble niveau, je vois une chose: aucentre
de formation de l’OM, on a des gamins qui, la plupart du
temps, viennent des cités. Ils ne deviennent pas tous pros ;
mais, presque à 100%, on en a fait des hommes qui ont réussi
par leur scolarité ou leur éducation. C’est une grande fierté
pour le club. L’OM joue ce rôle-là à son petit niveau. On a besoin
de créer des lieux, en commençant par les quartiers Nord,
pour accompagner les gamins dans l’éducation. On ne veut
pas non plus se substituer à l’Éducation nationale qui fait super
bien son boulot. On interviendrait après, avec des référents
sportifs, artistiques qui ne les laisseraient pas dériver. Si
on parvient à créer ça, on ne va pas sauver des milliers
d’enfants, mais quelques-uns. Ce lieu, on pourrait le transposer
dans d’autres secteurs de la ville en difficulté.
❚ Avez-vous envie de vous investir dans cette démarche?
Oui. L’OM, quiaun rôle social important dans cette ville, aussi.
J’en ai parlé avec Vincent Labrune. J’ai envie d’être
l’acteur anonyme de ça. Être en première ligne ne
m’intéresse pas. S’il le faut, je le ferai car je ne fuis jamais
rien. Mais les personnes importantes seront celles qui travailleront
au quotidien avec ces gamins.
❚ Voudriez-vous fédérer?
Oui, tous les politiciens de tous bords. Tout le monde parle
mais concrètement, on en est où aujourd’hui? Quand
j’ouvrais LaProvence, ça me prenait 30 secondes pour lire les
faits divers. Je me disais : "Tiens, ils ont encore tué quelqu’un".
On a une prise de conscience de cinq minutes et on passe à
autre chose. Si je dois m’impliquer, je le ferai. Mais ça ne doit
pas concerner que José Anigo. À Marseille, il y a des sportifs,
des artistes, des enseignants, des éducateurs, des politiques...
❚ Qui peut prendre ça en main?
Tous les politiques qui se sentent concernés. Entre l’OM et
moi, on peut se trouver au départ de ce projet. On a peut-être
perdu certaines générations. Celles qui arrivent derrière, ce serait
dommage de les perdre. Onse trouve dans une ville fantastique.
Comme je l’entends beaucoup, on peut la quitter car elle
est trop dangereuse. Oui, on peut tous fuir. Mais c’est démissionner.
Les gens ne veulent pas ça. Marseille est un site exceptionnel.
Pourquoi devrions-nous tous démissionner ?
❚ Comment comptez-vous enclencher le mouvement pour mener
à bien votre projet ?
Dans un premier temps, il faut trouver un vrai et beau site. Je
ne l’ai pas encore en tête, les politiques m’aideront peut-être.
Pour le reste, je vous montrerai ce qu’on sait faire et qu’on adu
monde avec nous. Je ne voudrais pas que la mort de mon fils
ne serve à rien. Elle m’a fait prendre conscience que soit je
continuais à travailleràMarseille et je la quittais le soir, soit je
m’impliquais dans cette grosse bataille via l’OM. Bien sûr, on
ne gagnera pas sur tout, mais on peut en sortir quelques-uns
de la rue qui les aspire.
❚ Le foot, tel qu’il est perçu aujourd’hui avec la violence qui
l’accompagne, inculque-t-il toujours des valeurs aux jeunes ?
Si on éduque les gamins très jeunes, on risque de faire descendre
le niveau de violence. Je suis persuadé qu’il faut démarrer
tout ça. Je suis sorti de ces cités par le sport. Plein de personnes
de ma génération y sont parvenues par les études ou le
travail. Ces gamins sont autant intelligents que les autres. On
peut leur donner une autre éducation, éviter qu’ils restent
dans les cités à attendre de gagner 100¤ par jour pour de la
merde.
LA RADICALISATION DES CITÉS
❚ Les cités d’aujourd’hui ne ressemblent plus vraiment à celles
de votre époque. Elles sont plus dures...
Beaucoup plus dures.Àmon époque, il n’y avait pas cette violence.
Elle existait mais pas à ce niveau-là. Ce n’est pas pour
autant qu’il faut arrêter de combattre. Il faut aider ces gamins
et ces familles en détresse. On peut y arriver en les faisant sortir
des cités, en leur montrant des spectacles, histoire d’ouvrir
leur esprit. Car certains ne quittent jamais leurs cités, juste
pour aller à la mer. Ce n’est pas un jugement de valeur, mais
les politiques de tous bords ont un rôle important à jouer. Ils
ont envie de le faire, mais personne n’arrive à trouver la porte
d’entrée du problème.
❚ Allez-vous toujours dans les quartiers Nord?
Je vis en périphérie de la ville, mais ma mère, mes frères et ma
soeur habitent toujours là où j’ai grandi. Quand j’y vais, pour
les gens, je reste le José qu’ils ont connu petit. Ils m’ont vu
grandir. Pour eux, rien n’a changé, je suis le même. Pour les
gamins, c’est différent. Eux ne voient pas José mais l’OM. C’est
leur espoir, la vision de la réussite. Mon quartier, j’y vais avec
beaucoup de plaisir. Je renifle mon enfance, celle de mes frères
et plein d’autres choses.
❚ Combien vous donnez-vous de temps pour démarrer le processus?
Je n’ai pas calculé. Il faut que les politiques marseillais -avec
qui je n’ai eu aucun contact- nous tendent la main. Je ne veux
pas prendre leur place. Je cherche juste de l’aide.
❚ Espérez-vous que le téléphone va sonner?
Ils savent où me joindre. Derrière, j’ai le reste, les personnes
sportives, artistiques capables de nous aider. Aussi bien des
gens qui font référence dans leur domaine que des personnes
méconnues qui ont envie de s’impliquer pour cette ville. On
stigmatise Marseille comme la ville la plus violente où rien ne
se passe. Ils veulent faire en sorte que ça bouge. On doit lui
rendre ce qu’elle nous a donné. Ce que j’ai, je le dois à des
référents qui m’ont aidé tout au long de mon parcours. Ces
jeunes-là en ont besoin. Commençons par un premier site. Le
but n’est pas de montrer aux autres qu’on est meilleurs, juste
faire quelque chose qui peut marcher.
❚ Cette ville, ces cités, les aimez-vous toujours ?
Je les aime car des gens se battent avec courage et énergie à
l’intérieur de ces cités. Mais avec aucun moyen, ce qui complique
leur tâche. Par le biais de l’OM, j’aimerais leur apporter ce
dont ils ont besoin. Si on y parvient, on fera quelque chose
d’intéressant pour tous.
❚ Les cités se radicalisent. La cohabitation entre différentes
confessions est-elle toujours possible ?
Bien sûr. Dans ma famille, les trois cultures cohabitent. Je suis
chrétien, ma femme est juive, celle de mon fils est musulmane.
On a tous vécu main dans la main. J’admire ma belle-fille
qui s’est comportée dignement à la mort de son mari. Elle et
ses parents sont musulmans, mais c’est ma famille. Ce n’est
pas un problème de religion ou de radicalisation. La religion
est faite pour apaiser les gens, apporter un certain confort intellectuel.
Hormis quand on rentre dans l’extrême.
❚ Certains jeunes ne se réfugient-ils pas dans un extrémisme
religieux pour trouver une raison à leur révolte ?
Ce qui se passe à Marseille, les actes de violence et les morts,
ce n’est pas un problème religieux. Au contraire, cette ville a
réussi le pari du métissage, de mélange des couleurs, des genres,
des religions.
❚ Cela colle-t-il encore à la réalité actuelle ?
Oui. Je l’ai vécu à l’enterrement de mon fils. Il avait énormément
d’amis de toutes confessions. Baptisé, il a été enterré à
l’église; sa femme a déposé une gerbe à la Vierge. Quand les
gens sont intelligents, on peut tout faire. Le problème se trouve
à la base.
SA RÉPUTATION, SES FRÉQUENTATIONS
❚ Vous renvoyez une image contrastée. Certains mettent en
avant vos valeurs, d’autres ne comprennent pas que vous continuiez
à fréquenter des personnes peu fréquentables...
On ne peut pas dire ça. Je suis un gamin des cités. Mon tort,
c’est peut-être d’avoir été transparent en reconnaissant que
j’avais certaines fréquentations. Je n’ai jamais voulu tricher.
Mais je ne me sens pas du tout concerné quand on parle de
voyoucratie ou de mafia à mon égard. Quelquefois, j’ai été
écoeuré, très en colère. Aujourd’hui, ça ne m’atteint plus, ça
glisse sur moi, même si je ne laisserai jamais rien passer car on
n’a pas le droit de parler des gens quand on ne les connaît pas.
Ce qui m’est arrivé, il n’ya pas pire. Est-ce que j’ai des valeurs ?
Oui. Est-ce que j’aime ce monde-là? Pas du tout, ni de près ni
de loin. Si je l’aimais, je l’aurais choisi et je n’aurais pas fait du
sport. Quel serait l’intérêt d’en sortir à quinze ans pour y revenir
à quarante ou cinquanteans? Je serais complètement débile. Je n’ai jamais
caché que je connais ou j’ai connu des gens.
❚ Votre fonction ne vous oblige-t-elle à rompre avec certaines personnes ?
Tout dépend comment on voit les choses. J’en ai parlé avec des policiers qui mènent
l’enquête sur mon fils. Connaître les gens, ce n’est pas forcément s’impliquer.
Je n’ai pas envie demetravestir. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, je me retrouve à
un poste à responsabilité dans un grand club français que je
dois me travestir. Je veux rester José, l’enfant des quartiers
Nord. Ce que j’ai aujourd’hui, on ne me l’a pas
donné. Robert Louis-Dreyfus, parmi les plus puissants,
Jean-Claude Dassier, qui était responsable
de l’une des plus grandes chaînes télé, Christophe
Bouchet, Pape Diouf et aujourd’hui Margarita
Louis-Dreyfus et Vincent Labrune, tous brillants,
m’auraient tous gardé pour me faire plaisir ou
parce qu’ils avaient peur, c’est ça?
❚ Ou parce que vous seriez la caution marseillaise
au club...
Ça veut dire quoi, ça? Être la caution marseillaise
signifierait que le club appartient à des
voyous et que je protège les gens de ces
voyous. Les différents présidents auraient
travaillé avec moi et se seraient servis de
moi comme caution. Cela signifie aussi
qu’une fois sortis du cursus OM, on leur
aurait noué la langue. Ils ne sont plus à
Marseille et personne ne parle de
rien. Il existe un grand fantasme.
J’en suis peut-être responsable.
❚ Est-ce que vous contribuez à
faire votre réputation ou est-ce
Marseille qui y contribue ?
Je pense que c’est Marseille qui
fait ma réputation. Moi, je n’ai
pas changé. Je suis resté huit
ans au centre de formation.
Personne ne parlait de moi.
J’étais le même homme,
avec lesmêmesconnaissances
mais je n’étais pas
dans la lumière. À partir
du moment où je suis
monté chez les pros, ça a
commencé. C’est Marseille,
c’est moi...
❚ Il y a eu l’affaire des
écoutes téléphoniques...
(Il coupe) Tout dépend
comment vous prenez
la conversation dans
une écoute. Quand
vous la retranscrivez de
manière brutale, vous
n’avez pas les intonations.
En la lisant, elle
paraît virulente. Mais
ces écoutes-là ne représentent
rien du tout pour
moi. On va s’apercevoir,
certainement à la fin, que cette
enquête et cette perquisition
ne débouchent sur rien. Quoi
qu’il en soit, je suis toujours aussi
surpris de constater que ces écoutes
aient pu atterrir sur les bureaux
de certains médias.
❚ Attendez-vous la fin de
l’enquête avec impatience?
Bien sûr. Égoïstement, j’ai été le premier
à dire que j’étais très heureux
de l’existence de ces enquêtes. Au
moins, ça permettait de dire aux
autres de me foutre la paix. Le travail
est fait proprement, je n’ai absolument
jamais rien fait d’illégal. Cela dit,
après le drame que je viens de traverser,
ces supputations ne me touchent
plus. Je veux juste faire de mon mieux en
m’investissant dans un projet structurant
pour les gosses. On ne fera pas de miracle,
mais on va se retrousser les manches pour
y arriver.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
Anigo : "Je ne voudrais pas que la mort de mon fils ne serve à rien"
Marseille
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aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM-Anigo: "Un peu tétanisés"
Interrogé sur les ondes de RMC au lendemain de la nouvelle défaite de l'OM en Ligue des champions, face à Naples (1-2), José Anigo s'est confié sur le niveau de jeu de son équipe. Si le directeur sportif admet que son équipe peut mieux faire en championnat, il a, en revanche, plus de doutes sur les capacités du club marseillais à briller en C1. "On est certainement meilleurs que l’année dernière, mais la poule de la Ligue des champions était très relevée. Contre Arsenal (1-2), on aurait pu faire mieux. A Dortmund (0-3), non. On a été dominés et on a senti que l’adversaire était plus fort. Contre Naples, on n’a pas existé en première période. On est entrés un peu tétanisés. Franchement, c’était embêtant. On se bat toute l’année pour cette compétition, il faut donc la jouer et prendre du plaisir. Je pense que notre équipe est composée de joueurs de talent. Mais est-ce qu’on est au niveau de ce qu’on rencontre en C1 ? Pas forcément…", a avoué le directeur sportif phocéen. L'Olympique de Marseille est dernier de la poule F, avec zéro point pris en trois matchs.
Interrogé sur les ondes de RMC au lendemain de la nouvelle défaite de l'OM en Ligue des champions, face à Naples (1-2), José Anigo s'est confié sur le niveau de jeu de son équipe. Si le directeur sportif admet que son équipe peut mieux faire en championnat, il a, en revanche, plus de doutes sur les capacités du club marseillais à briller en C1. "On est certainement meilleurs que l’année dernière, mais la poule de la Ligue des champions était très relevée. Contre Arsenal (1-2), on aurait pu faire mieux. A Dortmund (0-3), non. On a été dominés et on a senti que l’adversaire était plus fort. Contre Naples, on n’a pas existé en première période. On est entrés un peu tétanisés. Franchement, c’était embêtant. On se bat toute l’année pour cette compétition, il faut donc la jouer et prendre du plaisir. Je pense que notre équipe est composée de joueurs de talent. Mais est-ce qu’on est au niveau de ce qu’on rencontre en C1 ? Pas forcément…", a avoué le directeur sportif phocéen. L'Olympique de Marseille est dernier de la poule F, avec zéro point pris en trois matchs.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM-Labrune: "On croit en ce staff"
Publié le 26 octobre 2013 à 23h48
Quasiment éliminé de la Ligue des champions après trois revers en trois matches, distancé dans la course au podium en Ligue 1, Marseille a une nouvelle fois craqué ce samedi après-midi à domicile face à Reims (2-3) après avoir encaissé un but dans les arrêts de jeu. "C'est un match qui est à l'image de la période que l'on traverse en ce moment. Dans le contenu et les résultats, on montre de bonnes choses, on montre du jeu et, dans le même temps, on fait des erreurs, on prend trois buts, on n'a pas beaucoup de réussite", a regretté son président Vincent Labrune. "Maintenant, il faut rester unis et solidaires pour traverser ce mauvais moment tous ensemble et rebondir le plus vite possible", a-t-il poursuivi. Prié de dire s'il songeait à modifier l'organigramme du club pour tenter de trouver une solution, le dirigeant olympien a balayé cette hypothèse en maintenant, en apparence, sa confiance à son entraîneur Élie Baup. "On croit en cette équipe, on croit en cet effectif, en ce staff. Tout n'est pas parfait, loin de là, mais il y a quand même des circonstances", a-t-il commencé par dire. "Il ne faut accabler personne, au contraire, il faut les encourager, se battre, droit dans nos bottes. On est à Marseille, il faut regarder devant et redresser la tête, a-t-il ajouté. On discute en permanence pour essayer de trouver des solutions, améliorer les choses. On vient de perdre trois matches de suite en Championnat, c'est quelque chose qui me parle et qui n'est absolument pas satisfaisant. On a montré des bonnes choses ce soir et c'est sûr que, psychologiquement, c'est compliqué. Il faut se battre et regarder devant."
Publié le 26 octobre 2013 à 23h48
Quasiment éliminé de la Ligue des champions après trois revers en trois matches, distancé dans la course au podium en Ligue 1, Marseille a une nouvelle fois craqué ce samedi après-midi à domicile face à Reims (2-3) après avoir encaissé un but dans les arrêts de jeu. "C'est un match qui est à l'image de la période que l'on traverse en ce moment. Dans le contenu et les résultats, on montre de bonnes choses, on montre du jeu et, dans le même temps, on fait des erreurs, on prend trois buts, on n'a pas beaucoup de réussite", a regretté son président Vincent Labrune. "Maintenant, il faut rester unis et solidaires pour traverser ce mauvais moment tous ensemble et rebondir le plus vite possible", a-t-il poursuivi. Prié de dire s'il songeait à modifier l'organigramme du club pour tenter de trouver une solution, le dirigeant olympien a balayé cette hypothèse en maintenant, en apparence, sa confiance à son entraîneur Élie Baup. "On croit en cette équipe, on croit en cet effectif, en ce staff. Tout n'est pas parfait, loin de là, mais il y a quand même des circonstances", a-t-il commencé par dire. "Il ne faut accabler personne, au contraire, il faut les encourager, se battre, droit dans nos bottes. On est à Marseille, il faut regarder devant et redresser la tête, a-t-il ajouté. On discute en permanence pour essayer de trouver des solutions, améliorer les choses. On vient de perdre trois matches de suite en Championnat, c'est quelque chose qui me parle et qui n'est absolument pas satisfaisant. On a montré des bonnes choses ce soir et c'est sûr que, psychologiquement, c'est compliqué. Il faut se battre et regarder devant."
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
LES EXPLICATIONS de José Anigo Directeur sportif de l’OM
"Du pain bénit pour les jeunes" ❚ Cela fait longtemps que l’on parle de faire appel à
des anciens du club pour entraîner les jeunes. Pourquoi
seulement maintenant ?
Il y a un temps pour tout. Les structures se sont mises en
place petit à petit. Elles ne sont là que depuis deux ans.
Maintenant, place aux hommes. Notre projet est de faire
entrer des anciens joueurs comme cela se fait dans beaucoup
de grands clubs. J’ai visité les installations de l’Ajax
Amsterdam, énormément d’anciens s’occupent des très
jeunes avec des projets de jeu identiques.
❚ Si vous aviez pu, vous l’auriez fait avant ?
Ça aurait pu être possible. Mais chaque chose arrive quand
elle doit se produire. Cette fois, c’est le moment.
❚ N’est-ce pas paradoxal de prendre cette direction,
alors que le directeur du centre de formation, Thomas
Fernandez, vient de l’extérieur et a seulement été nommé
cet été ?
Mais moi et tous les éducateurs en place comme Éric Thiery,
on est au club depuis plusieurs années. Directeur du centre,
c’est un poste qui bouge, qui évolue. Le projet part
d’enhaut. Thomas y adhère. Il est là pour faire de la formation,
faire progresser les gamins à travers des plans de jeu
et de travail. Il a aussi besoin de trouver ses marques. Il
faut lui laisser le temps.
❚ Prendre un Pancho Abardonado inexpérimenté comme
entraîneur ne comporte-t-il pas un risque?
Aucun, il va apprendre le métier sur le tas. Et puis s’il
s’occupe des 13 ans ou des 15 ans, il n’y a vraiment aucun
risque. En plus, il a six mois devant lui pour se perfectionner.
Il va prendre le temps de grandir. Quand des éducateurs
ont un vécu et une carrière comme Pancho, c’est du pain
bénit pour les jeunes. Et pour l’image de l’OM, ce sera un
plus.
❚ Que vont devenir
les éducateurs enplace?
I l s n ’ o n t pas un
contrat à vie. Le club
fixe la politique qui
consiste à mener des
anciens compétents à
la tête des équipes de
jeunes, ce qui me paraît
logique et normal.
❚ Concernant les
jeunes, des lacunes
ont été remarquées
chez certaines générations.
Allez-vous y
remédier ?
Il y a eu des manques
dans la génération 1996. Alors, aujourd’hui, on s’ouvre sur
l’Europe. Un Serbe -né en 1997- (Straia, ndlr) était chez
nous récemment. Il viendra certainement d’autres joueurs
dans cette tranche d’âge.
❚ Cet été, vous nous disiez vouloir faire plus d’efforts
chez les plus jeunes. Où en êtes-vous ?
Chez les joueurs nés entre 2000 et 2002, la base est
d’engager les meilleurs Marseillais. On ne doit pas les manquer;
après, on est pénalisés. Pour la génération 2002, on
a identifié sept ou huit joueurs; on va tenter de tous les
enrôler.
Ne pas y parvenir signifierait que l’on a raté notre job. Il y
aura toujours des Marseillais dans les autres centres de formation.
Mais si sur les joueurs ciblés, on en finalise cinq, on
sera très contents.
"Du pain bénit pour les jeunes" ❚ Cela fait longtemps que l’on parle de faire appel à
des anciens du club pour entraîner les jeunes. Pourquoi
seulement maintenant ?
Il y a un temps pour tout. Les structures se sont mises en
place petit à petit. Elles ne sont là que depuis deux ans.
Maintenant, place aux hommes. Notre projet est de faire
entrer des anciens joueurs comme cela se fait dans beaucoup
de grands clubs. J’ai visité les installations de l’Ajax
Amsterdam, énormément d’anciens s’occupent des très
jeunes avec des projets de jeu identiques.
❚ Si vous aviez pu, vous l’auriez fait avant ?
Ça aurait pu être possible. Mais chaque chose arrive quand
elle doit se produire. Cette fois, c’est le moment.
❚ N’est-ce pas paradoxal de prendre cette direction,
alors que le directeur du centre de formation, Thomas
Fernandez, vient de l’extérieur et a seulement été nommé
cet été ?
Mais moi et tous les éducateurs en place comme Éric Thiery,
on est au club depuis plusieurs années. Directeur du centre,
c’est un poste qui bouge, qui évolue. Le projet part
d’enhaut. Thomas y adhère. Il est là pour faire de la formation,
faire progresser les gamins à travers des plans de jeu
et de travail. Il a aussi besoin de trouver ses marques. Il
faut lui laisser le temps.
❚ Prendre un Pancho Abardonado inexpérimenté comme
entraîneur ne comporte-t-il pas un risque?
Aucun, il va apprendre le métier sur le tas. Et puis s’il
s’occupe des 13 ans ou des 15 ans, il n’y a vraiment aucun
risque. En plus, il a six mois devant lui pour se perfectionner.
Il va prendre le temps de grandir. Quand des éducateurs
ont un vécu et une carrière comme Pancho, c’est du pain
bénit pour les jeunes. Et pour l’image de l’OM, ce sera un
plus.
❚ Que vont devenir
les éducateurs enplace?
I l s n ’ o n t pas un
contrat à vie. Le club
fixe la politique qui
consiste à mener des
anciens compétents à
la tête des équipes de
jeunes, ce qui me paraît
logique et normal.
❚ Concernant les
jeunes, des lacunes
ont été remarquées
chez certaines générations.
Allez-vous y
remédier ?
Il y a eu des manques
dans la génération 1996. Alors, aujourd’hui, on s’ouvre sur
l’Europe. Un Serbe -né en 1997- (Straia, ndlr) était chez
nous récemment. Il viendra certainement d’autres joueurs
dans cette tranche d’âge.
❚ Cet été, vous nous disiez vouloir faire plus d’efforts
chez les plus jeunes. Où en êtes-vous ?
Chez les joueurs nés entre 2000 et 2002, la base est
d’engager les meilleurs Marseillais. On ne doit pas les manquer;
après, on est pénalisés. Pour la génération 2002, on
a identifié sept ou huit joueurs; on va tenter de tous les
enrôler.
Ne pas y parvenir signifierait que l’on a raté notre job. Il y
aura toujours des Marseillais dans les autres centres de formation.
Mais si sur les joueurs ciblés, on en finalise cinq, on
sera très contents.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
DIFFAMATION
JoséAnigo assigne Canal+
Le directeur sportif de l’Olympique de Marseille a cité devant le
tribunal correctionnel BertrandMeheut, directeur de la société Canal
+, souhaitant obtenir sa condamnation pour diffamation. Le
6 septembre dernier, au lendemain de l’assassinat de son fils
Adrien Anigo, Les Guignols de l’Info, sous les traits de la marionnette
de PPDA, évoquent cette actualité : "Une tragédie qui pose une
nouvelle fois la questiondu lien entre le football et le grand banditisme".
Une autre marionnette brandissant un ballon rond indique
alors : "Finalement nous avons retrouvé la balle. Si ça se trouve, ça
a à voir avec le milieu du foot finalement". L’affaire sera plaidée le
4 février prochain.
JoséAnigo assigne Canal+
Le directeur sportif de l’Olympique de Marseille a cité devant le
tribunal correctionnel BertrandMeheut, directeur de la société Canal
+, souhaitant obtenir sa condamnation pour diffamation. Le
6 septembre dernier, au lendemain de l’assassinat de son fils
Adrien Anigo, Les Guignols de l’Info, sous les traits de la marionnette
de PPDA, évoquent cette actualité : "Une tragédie qui pose une
nouvelle fois la questiondu lien entre le football et le grand banditisme".
Une autre marionnette brandissant un ballon rond indique
alors : "Finalement nous avons retrouvé la balle. Si ça se trouve, ça
a à voir avec le milieu du foot finalement". L’affaire sera plaidée le
4 février prochain.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM: Anigo attaque Canal+
José Anigo a décidé de ne pas se laisser faire... La Provence avance ce mercredi que le directeur sportif de l'Olympique de Marseille a porté plainte contre Bertrand Méheut, le grand patron de Canal +, pour diffamation. Le responsable du recrutement chez les Phocéens entend ainsi obtenir réparation après un sketch des Guignols de mauvais goût selon lui, suite au décès de son fils, Adrien, assassiné dans les rues de Marseille le 5 septembre dernier.
José Anigo a décidé de ne pas se laisser faire... La Provence avance ce mercredi que le directeur sportif de l'Olympique de Marseille a porté plainte contre Bertrand Méheut, le grand patron de Canal +, pour diffamation. Le responsable du recrutement chez les Phocéens entend ainsi obtenir réparation après un sketch des Guignols de mauvais goût selon lui, suite au décès de son fils, Adrien, assassiné dans les rues de Marseille le 5 septembre dernier.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
Anigo remplace Baup
Cinquième du Championnat et déjà éliminé de toutes les Coupes d'Europe, Marseille a remplacé Elie Baup par José Anigo samedi matin.
Cinquième du Championnat et déjà éliminé de toutes les Coupes d'Europe, Marseille a remplacé Elie Baup par José Anigo samedi matin.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
Depuis novembre 2004, José Anigo n'a plus exercé le fonction d'entraîneur. Hormis un intérim d'un match en 2006 contre le Zénith Saint-Petersbourg en Coupe de l'UEFA. Alors certains se demandent si le Minot a encore la capacité de coacher une équipe, ce à quoi José Anigo répond : "C'est comme le vélo !".
Le nouvel entraîneur intérimaire de l'OM affirme avoir eu le temps de "voir ce qui se passait dans des clubs étrangers" depuis sa dernière expérience sur le banc. José Anigo estime "avoir élargi son bagage" même s'il est conscient que ce sont ses résultats qui vont donner ou non de la consistance à ses propos.
Le nouvel entraîneur intérimaire de l'OM affirme avoir eu le temps de "voir ce qui se passait dans des clubs étrangers" depuis sa dernière expérience sur le banc. José Anigo estime "avoir élargi son bagage" même s'il est conscient que ce sont ses résultats qui vont donner ou non de la consistance à ses propos.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
VIDEO http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2660597/om-je-suis-peut-etre-meilleur-quavant-anigo.html
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
"il ne faut jamais dire jamais".Dés le lendemain de la défaite face au FC Nantes, vendredi soir, José Anigo a été appelé à la rescousse pour prendre les rênes de l'équipe. "Quand Vincent a pris la décision, il m'a expliqué que j'étais un salarié de club et que je n'avais pas le choix" affirme l'intéressé. "Depuis quelques mois, avec que j'ai pu traversé dans ma vie privée, j'ai toujours trouvé le club à mes côtés" raconte-t-il en faisant référence de manière implicite à la disparition de son fils. "Le club est ma deuxième famille et quand il a eu besoin de moi, j'ai accepté de manière normale" affirme José Anigo. Le Minot a également avoué qu'il ne "pensait plus jamais entraîner de nouveau" l'OM mais
http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2660588/om-labrune-ne-ma-pas-laisse-le-choix-anigo.html
http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2660588/om-labrune-ne-ma-pas-laisse-le-choix-anigo.html
aladin- Messages : 115038
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
aladin a écrit:"il ne faut jamais dire jamais".Dés le lendemain de la défaite face au FC Nantes, vendredi soir, José Anigo a été appelé à la rescousse pour prendre les rênes de l'équipe. "Quand Vincent a pris la décision, il m'a expliqué que j'étais un salarié de club et que je n'avais pas le choix" affirme l'intéressé. "Depuis quelques mois, avec que j'ai pu traversé dans ma vie privée, j'ai toujours trouvé le club à mes côtés" raconte-t-il en faisant référence de manière implicite à la disparition de son fils. "Le club est ma deuxième famille et quand il a eu besoin de moi, j'ai accepté de manière normale" affirme José Anigo. Le Minot a également avoué qu'il ne "pensait plus jamais entraîner de nouveau" l'OM mais
http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2660588/om-labrune-ne-ma-pas-laisse-le-choix-anigo.html
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM : "Je suis là pour quatre matches" (Anigo)
Marseille / Publié le Lundi 09/12/2013 à 15H38
Intronisé à la tête de l'équipe première de l'OM, José Anigo a livré ses premières impressions, cet après-midi, à La Commanderie. "Vincent m'a expliqué que je n'avais pas le choix, raconte celui qui était encore directeur sportif vendredi. J'ai toujours trouvé le club à mes côtés ces derniers mois quand j'ai eu des soucis perso.
"Je ne suis pas dans l'esprit de rester, précise l'ancien Minot. Je ne me projette pas plus loin que la trêve. Je suis là pour quatre matches. Je ne sais pas si ça fonctionnera. On fera un point après. C'est loin d'être un cadeau, mais il ne faut pas regarder l'adversaire, et plutôt se concentrer sur nous mêmes. Je connais les joueurs, c'est leur état d'esprit qu'il faut titiller. Chez certains, il s'est évaporé."
José Anigo est également revenu sur son évolution en tant que technicien : "Je ne pensais jamais entraîner à nouveau ici, reconnaît-il. Entraîner, ça ne s'oublie pas, c'est comme le vélo. J'ai eu du temps pour aller voir ce qui se passe à l'étranger. J'ai élargi mon bagage, j'ai pris du recul. Je suis peut-être meilleur qu'avant."
Et de préciser en parlant de ses joueurs : "Je ne suis pas un père fouettard, chacun a sa sensibilité, son caractère. J'ai senti les joueurs réceptifs à ce qu'on voulait mettre en place. Ce qui va se passer dans le vestiaire se retranscrira sur le terrain."
Marseille / Publié le Lundi 09/12/2013 à 15H38
Intronisé à la tête de l'équipe première de l'OM, José Anigo a livré ses premières impressions, cet après-midi, à La Commanderie. "Vincent m'a expliqué que je n'avais pas le choix, raconte celui qui était encore directeur sportif vendredi. J'ai toujours trouvé le club à mes côtés ces derniers mois quand j'ai eu des soucis perso.
"Je ne suis pas dans l'esprit de rester, précise l'ancien Minot. Je ne me projette pas plus loin que la trêve. Je suis là pour quatre matches. Je ne sais pas si ça fonctionnera. On fera un point après. C'est loin d'être un cadeau, mais il ne faut pas regarder l'adversaire, et plutôt se concentrer sur nous mêmes. Je connais les joueurs, c'est leur état d'esprit qu'il faut titiller. Chez certains, il s'est évaporé."
José Anigo est également revenu sur son évolution en tant que technicien : "Je ne pensais jamais entraîner à nouveau ici, reconnaît-il. Entraîner, ça ne s'oublie pas, c'est comme le vélo. J'ai eu du temps pour aller voir ce qui se passe à l'étranger. J'ai élargi mon bagage, j'ai pris du recul. Je suis peut-être meilleur qu'avant."
Et de préciser en parlant de ses joueurs : "Je ne suis pas un père fouettard, chacun a sa sensibilité, son caractère. J'ai senti les joueurs réceptifs à ce qu'on voulait mettre en place. Ce qui va se passer dans le vestiaire se retranscrira sur le terrain."
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM: Anigo a dirigé son premier entraînement
José Anigo a dirigé ce lundi matin sa première séance d'entraînement depuis qu'il a été propulsé sur le devant de la scène après l'éviction d'Elie Baup, samedi matin, suite au revers concédé par l'Olympique de Marseille à domicile face au FC Nantes (0-1). Le directeur sportif des Ciel et Blanc, qui assurera l'intérim jusqu'à la trêve hivernale, a donc retrouvé les joueurs sur le terrain à 10 heures et s'exprimera devant la presse, en milieu d'après-midi, en compagnie du président Vincent Labrune
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM
Mardi 10 Décembre 2013
ANIGO : "ILS L'ONT MIS DANS CETTE SITUATION"
Interrogé par Laurie Samama, José Anigo revient sur sa promotion en tant qu'entraîneur. Il fait part également de sa vision de l'entraînement et sur le groupe.
Mardi 10 Décembre 2013
ANIGO : "ILS L'ONT MIS DANS CETTE SITUATION"
Interrogé par Laurie Samama, José Anigo revient sur sa promotion en tant qu'entraîneur. Il fait part également de sa vision de l'entraînement et sur le groupe.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
Région en direct
"José Anigo est marié avec l'OM" (Zvunka)
Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 20H39
Le rôle de "pompier de service", Jules Zvunka l'a bien connu ; il l'a même incarné dans les années 70, peu après son mentor, Mario Zatelli, qui, lui-même, avait été écarté du banc de touche, avant de redevenir entraîneur par trois fois. Pour Jules, ce fut en 1974 (succession de Fernando Riera), 1976 (après José Arribas) et 1978 (Djalma Markovic). Il connaît bien aussi José Anigo, qu'il avait lancé en D1, au mois d'août 1979, contre Lens. Il apporte son témoignage sur cette fonction d'entraîneur qui "rend service"
Comment aborder cette mission ?
Jules Zvunka : D'abord, quand tu aimes ton club, et que tu en es salarié, tu ne peux pas refuser ; et José est marié avec l'OM, comme je l'étais. D'ailleurs, je n'ai jamais voulu partir, par la suite, dans le nord de la France et j'ai refusé Paris que j'aurais pu entraîner après mon départ de l'OM. Il y a évidemment une question d'orgueil, on veut montrer qu'on est capable de réussir, mais je pense qu'il s'agit surtout d'aider le club lorsqu'il est en difficulté.
L'OM était vraiment en grande difficulté ?
J.Z. : On a tendance à exagérer un peu à Marseille. La situation n'était pas catastrophique, mais on espérait mieux sur le plan sportif. Difficile à évaluer de l'extérieur, mais on sent une équipe jeune, manquant de métier, de joueurs cadres, comme Lyon, qui a souvent besoin de Malbranque. Élie Baup le disait au sujet de Jean Fernandez : ce métier est très dur ! On ne maîtrise plus rien. C'est pourquoi j'ai arrêté à 40 ans. Je ne comprends pas comment fait mon frère Victor, qui continue à 65 ans...
Est-ce un avantage d'être dans la maison comme directeur sportif ?
J.Z. : Certainement. Quand la valeur des joueurs est en cause, comme à Ajaccio ou Sochaux, le changement d'entraîneur ne sert à rien, mais l'OM a effectué quelques bons matches cette saison. Alors s'il s'agit de problèmes physiques, techniques, tactiques ou moraux, José les identifiera tout de suite, parce qu'il connaît très bien l'effectif, il peut trouver le ressort, redonner confiance, agir sur la mentalité de l'équipe.
"José Anigo est marié avec l'OM" (Zvunka)
Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 20H39
Le rôle de "pompier de service", Jules Zvunka l'a bien connu ; il l'a même incarné dans les années 70, peu après son mentor, Mario Zatelli, qui, lui-même, avait été écarté du banc de touche, avant de redevenir entraîneur par trois fois. Pour Jules, ce fut en 1974 (succession de Fernando Riera), 1976 (après José Arribas) et 1978 (Djalma Markovic). Il connaît bien aussi José Anigo, qu'il avait lancé en D1, au mois d'août 1979, contre Lens. Il apporte son témoignage sur cette fonction d'entraîneur qui "rend service"
Comment aborder cette mission ?
Jules Zvunka : D'abord, quand tu aimes ton club, et que tu en es salarié, tu ne peux pas refuser ; et José est marié avec l'OM, comme je l'étais. D'ailleurs, je n'ai jamais voulu partir, par la suite, dans le nord de la France et j'ai refusé Paris que j'aurais pu entraîner après mon départ de l'OM. Il y a évidemment une question d'orgueil, on veut montrer qu'on est capable de réussir, mais je pense qu'il s'agit surtout d'aider le club lorsqu'il est en difficulté.
L'OM était vraiment en grande difficulté ?
J.Z. : On a tendance à exagérer un peu à Marseille. La situation n'était pas catastrophique, mais on espérait mieux sur le plan sportif. Difficile à évaluer de l'extérieur, mais on sent une équipe jeune, manquant de métier, de joueurs cadres, comme Lyon, qui a souvent besoin de Malbranque. Élie Baup le disait au sujet de Jean Fernandez : ce métier est très dur ! On ne maîtrise plus rien. C'est pourquoi j'ai arrêté à 40 ans. Je ne comprends pas comment fait mon frère Victor, qui continue à 65 ans...
Est-ce un avantage d'être dans la maison comme directeur sportif ?
J.Z. : Certainement. Quand la valeur des joueurs est en cause, comme à Ajaccio ou Sochaux, le changement d'entraîneur ne sert à rien, mais l'OM a effectué quelques bons matches cette saison. Alors s'il s'agit de problèmes physiques, techniques, tactiques ou moraux, José les identifiera tout de suite, parce qu'il connaît très bien l'effectif, il peut trouver le ressort, redonner confiance, agir sur la mentalité de l'équipe.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
OM - "Je ne mets pas de gants" (Anigo)
Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 18H17
A la veille de retrouver le banc de touche, José Anigo ignore l'état d'esprit dans lequel se trouvera l'OM, mercredi soir. En tout cas, il ne ménage pas les Olympiens. "Je leur dis les choses, je ne mets pas de gants, assure-t-il. Je connais bien les joueurs, cette proximité me facilitent la tâche. Je les connais bien, j'ai cerné leurs qualités et leurs défauts. Oui, on va changer des choses comme l'état d'esprit et l'engagement."
F.L.
Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 18H17
A la veille de retrouver le banc de touche, José Anigo ignore l'état d'esprit dans lequel se trouvera l'OM, mercredi soir. En tout cas, il ne ménage pas les Olympiens. "Je leur dis les choses, je ne mets pas de gants, assure-t-il. Je connais bien les joueurs, cette proximité me facilitent la tâche. Je les connais bien, j'ai cerné leurs qualités et leurs défauts. Oui, on va changer des choses comme l'état d'esprit et l'engagement."
F.L.
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Re: José Anigo DIRECTEUR SPORTIF
José Anigo, l'intérimaire est intouchable
mercredi 11 décembre 2013 MARSEILLE
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT RAPHAËL RAYMOND
Pour son retour sur le banc olympien, José Anigo (au centre, de face) n'a pas hérité d'un match facile, avec la réception du dernier finaliste de la Ligue des champions. (Photo Félix Golesi/ L'Équipe)
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En retrait du terrain depuis neuf ans, José Anigo reprend les commandes d'un OM à la dérive. Son avenir sur le banc dépendra des résultats. Pas son maintien au club.
IL NE FAUT PAS TOUJOURS croire José Anigo. Notamment quand il est question de l'OM, sa « deuxième famille » . Quand son patron l'appelle à l'aide, il répond toujours présent. Vincent Labrune lui a demandé samedi dernier de remplacer Élie Baup « au moins jusqu'à la trêve » . Comme en 2004,...
mercredi 11 décembre 2013 MARSEILLE
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT RAPHAËL RAYMOND
Pour son retour sur le banc olympien, José Anigo (au centre, de face) n'a pas hérité d'un match facile, avec la réception du dernier finaliste de la Ligue des champions. (Photo Félix Golesi/ L'Équipe)
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En retrait du terrain depuis neuf ans, José Anigo reprend les commandes d'un OM à la dérive. Son avenir sur le banc dépendra des résultats. Pas son maintien au club.
IL NE FAUT PAS TOUJOURS croire José Anigo. Notamment quand il est question de l'OM, sa « deuxième famille » . Quand son patron l'appelle à l'aide, il répond toujours présent. Vincent Labrune lui a demandé samedi dernier de remplacer Élie Baup « au moins jusqu'à la trêve » . Comme en 2004,...
aladin- Messages : 115038
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