CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

Deschamps ne pense qu'au Brésil40Envoyer à un ami
Alors que le président de la FFF Noël Le Graët avait affirmé dans nos colonnes qu’une non qualification pour le Mondial 2014 ne scellerait pas automatiquement le sort de Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France préfère, pour l’instant, ne pas envisager un tel cas de figure. «Ma seule et unique mission est la qualification pour le Brésil, a-t-il insisté, samedi, en marge de la réélection de Noël le Graët à la tête de la FFF. Imaginer autre chose, c’est me mettre dans la tête une situation d’échec». Deschamps est lié avec les Bleus jusqu’en 2014. Son contrat sera automatiquement reconduit pour deux années supplémentaires, soit jusqu’à l’Euro 2016, en cas de qualification pour la Coupe du monde.

● Bleus: l’Uruguay à laplace de l’Angleterre ! Le programme de la
tournée sud-américaine des Bleus a été modifié. La Fédération française
de football a indiqué hier que le match amical prévu contre
l’Angleterre, le 5 juin, avait finalement été remplacé par une rencontre
contre l’Uruguay, à Montevidéo. L’équipe de France défiera ensuite
le Brésil à Porto-Alegre, le 9 juin

LE CALENDRIER DES BLEUS
Demain - Match amical
France - Allemagne ..............................
Vendredi 22 mars - Élim. Mondial
France-Géorgie .....................................
Mardi 26 mars - Élim. Mondial
France-Espagne ....................................
Mercredi 5 juin - Match amical
Uruguay-France ..............................21h
Dimanche 9 juin - Match amical
Brésil-France ..................................21h
Vendredi 6 septembre - Élim.
Mondial
Géorgie-France .....................................
Mardi 10 septembre - Élim.Mondial
Biélorussie-France ...............................
Mardi 15 octobre - Élimin. Mondial
France-Finlande ...................................

FRANCE-ALLEMAGNE Match amical
Objectif Espagne
pour les Bleus Amical, amical, est-ce que ça veut vraiment dire quelque chose
quand la France rencontre l’Allemagne ? Ou toute autre grande nation
telle Angleterre, Brésil, Argentine, Espagne ou Italie? Il n’y a pas
de sanction liée au résultat, mais le "contenu" comme disent les entraîneurs
d’aujourd’hui, ne peut pas laisser indifférent.
Pour les Bleus, la rencontre de ce soir vaut à la fois pour elle-même
et pour ce qu’elle peut apporter dans un mois et demi quand les Bleus
joueront une grande partie de leur qualification à la Coupe du monde,
face à l’Espagne, dans ce même Stade de France où ils ne sont rien
moins qu’irrésistibles depuis longtemps. Les meilleures références
des Bleus, aussi bien avec Laurent Blanc sur le banc qu’avec Didier
Deschamps, ce sont des matches à l’étranger. Wembley et Brême
pour l’un, Madrid et Parme pour l’autre. "On reprend contact avec le
Stade de France et le public français en vue du mois de mars, explique
d’ailleurs le sélectionneur français. Si on veut emmagasiner de la
confiance, ça passe par un bon résultat. On est en condition de compétition."
Première pour Romain Alessandrini
Il s’agira donc pour la France de rester sur la dynamique née en
octobre, quand les entrées de Valbuena et Sissoko, le réveil de Ribéry,
la montée en puissance de Matuidi et l’efficacité de Giroud (bien plus
que Benzema...), ont fait trembler l’Espagne et ont permis à la France
d’obtenir un nul auquel on ne croyait guère avant et de lui donner un
nouveau statut. "La France a retrouvé ses qualités et forces d’antan.
Elle l’a prouvé en battant récemment l’Italie et en allant faire match
nul contre l’Espagne. Elle reste invaincue depuis l’Euro. Les Français
font toujours de bons résultats contre les grandes équipes", dit
d’ailleurs Joachim Löw.
Alors, si l’Allemagne est privée de Schweinsteiger, Schmelzer, Bender,
Götze, Reus et Klose, la France ne déplore que le forfait du jeune
Varane. Preuve que personne n’en envie de rater le bon wagon, pour
être là contre la "Roja". Amical ou pas, pas de blessure diplomatique
du dimanche soir, ça, c’est un vrai changement. Pour les Allemands,
l’adversaire principal, c’est Ribéry, "à la vitesse incroyable, l’un des
meilleurs aumonde", explique Löw. Mais pour la France, il s’agira surtout
de conserver un allant, un équilibre attaque-défense, que le duo
Matuidi-Cabaye peut incarner, une solidité défensive que Koscielny-
Sakho veulent assurer et une explosivité offensive que Sissoko et
Valbuena sont en mesure de conforter. Reste à savoir si Benzema va
se remettre un jouràmarquer avec les Bleus. Et si le jeune Marseillais
Romain Alessandrini va effectuer, en cours de jeu, des débuts aussi
fracassants qu’avec Rennes. Autant dire qu’on souhaite le tout...

Les Bleus tombent sur un os
L'Allemagne s'est imposée au Stade de France. 6 février 2013 à 23h11
Tweeter 173 réactions Bien que galvanisée par ses belles performances en Espagne et en Italie, l'équipe de France n'a pas réussi la passe de trois face à l'Allemagne (1-2), en match amical au Stade de France. Valbuena avait pourtant ouvert le score avant la pause, mais la Mannschaft a fait la différence en seconde période grâce à Müller et Khedira.

Et dire qu’il manquait Reus, Götze ou encore Schweinsteiger… L’Allemagne a donné une leçon de réalisme, celui qui fait la différence au plus haut niveau, a une équipe de France dont les carences sont apparues criantes. Le bon nul en Espagne ou le succès en Italie paraissaient bien loin face aux contres meurtriers, et cette capacité à trouver les espaces entre les lignes avant de se projeter en nombre en attaque, d’une Mannschaft redoutable.

Les Bleus l’ont rapidement compris avec cette percée signée Özil qui transperce la défense française mais Lloris remporte son duel du bout du pied (6e). Une chaleur initiale qui sera suivie de plusieurs contres tranchants mais pas gagnants avant cette reprise de Mertesacker sur la transversale (21e). Ce n’est pas la même aisance chez les Bleus avec un milieu de terrain dont les rouages paraissent franchement grippés par instants. Il faut un éclair de Ribéry pour réchauffer l’ensemble même si sur le coup, Valbuena ne cadre pas (26e). Benzema confirme quant à lui ses difficultés actuelles et manque une opportunité en or face à Adler le portier allemand (27e).

Valbuena de la tête !
Des difficultés presque effacées d’un coup sur ce coup franc qui retombe sur la transversale. Car face à une défense allemande figée, Sissoko jaillit et sert Valbuena qui ouvre le score de la tête (1-0, 44e). Cela ne modifie pas les plans de Deschamps qui, comme promis, fait reposer Matuidi. Sakho, lui, reste en place. Un double changement qui n’est pas sans conséquence puisque Capoue n’est pas encore chaud quand il manque une passe facile, l’infériorité numérique qui en découle est fatale car Müller ne laisse aucune chance à Lloris (1-1, 50e).

Une égalisation qui a tendance à booster les Bleus, notamment Benzema (60e et 61e), le Madrilène servant parfaitement d’appui pour Valbuena dont la frappe enroulée manque de peu le cadre (64e). C’est encore lui qui déborde et sert Ribéry qui manque le cadre d’un rien (68e) ! Le Munichois lui rend la pareille mais Benzema se fait contrer… Surtout, en cette deuxième période, on retrouve un trio formé par Evra, Valbuena et Ribéry qui met le feu sur le flanc gauche. Et pourtant, cette Mannschaft étouffée va revivre sur une passe merveilleuse d'Özil reprise par Khedira (1-2, 74e).

Deschamps ne traîne guère et lance Giroud à la place Sissoko (80e). Mais depuis le but, les Bleus ont subitement reculé et ne tiennent surtout plus la balle. Ils vont tout de même espérer sur cette frappe puissante de Ribéry suivie d’un but refusé pour hors-jeu à Benzema (89e). La belle série entamée en Espagne a pris fin face à une formation allemande plus tueuse que jamais. L’équipe de France a encore du pain sur la planche

France: Sagna, Sissoko et Valbuena titulaires devant l'Allemagne
Pour la réception de l’Allemagne ce mercredi soir, au Stade de France, Didier Deschamps, l’entraîneur de l’équipe de France, effectue deux changements par rapport au dernier match contre l’Italie (victoire 2-1), en novembre. Bacary Sagna prend la place de Mathieu Debuchy sur la droite de la défense, alors que Yohan Cabaye intègre l’entrejeu aux côtés de Blaise Matuidi à la place d’Etienne Capoue. Mathieu Valbuena et Moussa Sissoko restent dans l'équipe. Le onze de départ: Lloris - Sagna, Koscielny, Sakho, Evra – Cabaye, Matuidi - Sissoko, Valbuena, Ribéry – Benzema.

Les Bleus battus par l'Allemagne
L’équipe de France s’est inclinée devant l’Allemagne (1-2), mercredi à Saint-Denis en amical, à l’occasion de son premier match de l’année. Les Bleus avaient ouvert le score par Valbuena (44e) avant que la Mannschaft ne reprenne la main par Müller (51e) et Khedira (74e). L'Allemagne n’avait plus battu son homologue tricolore depuis août 1987. Les hommes de Deschamps, eux, restaient déjà sur une défaite lors de leur dernier match au Stade de France, le 12 octobre 2012 contre le Japon (0-1).

Bleus :
Le SdF bientôt plein pour l'Espagne
La Fédération française (FFF) a indiqué dimanche qu'il ne restait plus que 1000 billets en vente pour le match entre l'équipe de France et l'Espagne, programmé le 26 mars au Stade de France, dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2014. Par conséquent, les Bleus devraient a priori compter sur un stade plein pour les encourager face aux champions du monde et d'Europe en titre.

Foot - Bleus :
France - Espagne à guichets fermés4a+
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RSS La rencontre France - Espagne, 6e journée du groupe I des qualifications au Mondial 2014, se jouera à guichets fermés le 26 mars au Stade de France.

Toutes nos forces contre la Géorgie"

Didier Deschamps a choisi de sélectionner Paul Pogba en équipe de France. Didier Deschamps a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour affronter la Géorgie et l’Espagne en qualifications pour le Mondial 2014. Le sélectionneur revient sur ses choix, notamment celui d’avoir appelé Paul Pogba. Il évoque également Varane, Benzema et Ménez.

Didier, pourquoi avoir retenu Pogba et Rémy ?
Et pourquoi pas ? (Sourire). J’ai des choix à faire, comme à chaque fois. Pour Paul, je le suis depuis un moment, je suis ses performances avec la Juve, c’est un joueur d’avenir et l’avenir se concrétise aujourd’hui pour lui. Il rejoint l’équipe de France A, j’ai envie de le voir avec nous, dans la vie de groupe et dans les séances d’entraînement. Quant à Loïc, ce n’est pas un jeune, il est déjà venu. Il a eu pas mal de pépins physiques, mais il a retrouvé du temps de jeu, il a aussi retrouvé de la réussite en marquant. Il a un profil et des qualités différents des autres joueurs offensifs, je le connais bien. C’est bien qu’il revienne avec nous. Il faut qu’il sente cette confiance.

Jallet et Ribéry sont blessés. Que pouvez-vous nous dire sur eux ?
Franck a un souci à la cheville, il a fini le match le week-end dernier, mais c’était très douloureux le lendemain. Aujourd’hui, ça va mieux. Si tout se passe bien, il va reprendre la course en fin de semaine. C’est un hématome, donc je ne suis pas inquiet. Il ne devrait pas jouer ce week-end, ensuite on fera le point avec le staff médical lundi midi. Pour Jallet, il a repris l’entraînement individualisé ce matin, tout s’est bien passé, et il reprend l’entraînement collectif demain en prévision du match du PSG dimanche soir.

Varane est de nouveau dans la liste. Avez-vous un regard différent sur lui ?
Sur le fond, je n’ai pas changé. Il a un potentiel très intéressant, c’est un joueur d’avenir. Il était déjà venu en août, mais il avait alors un temps de jeu limité. Depuis janvier, il joue régulièrement, ces dernières semaines il est titulaire dans la défense du Real. Il a enchainé trois matches de haut niveau, deux fois contre le Barça et une autre fois contre Manchester United. Je l’avais appelé pour l’Allemagne pour le préparer, mais il a eu une blessure, ça n’a pas été possible. Il sera donc là de nouveau.

"Le critère sportif, c’est le temps de jeu"
Pourquoi avoir décidé d’appeler maintenant Pogba ?
On peut se poser la question du moment, mais j’ai des choix à faire. Le critère sportif, c’est le temps de jeu, il en a, même si on ne peut pas le considérer comme un véritable titulaire à la Juve. Je l’ai observé sur ses derniers matches. Il faisait partie des présélectionnés pour l’Allemagne, je veux le comparer avec les autres dans son secteur. Je veux le voir avec nous pendant ce stage.

Vous avez récemment dit que Varane pourrait être titulaire…
Non, je n’ai pas dit ça. J’appelle quatre défenseurs centraux, ils sont tous susceptibles de jouer. Pour Pogba, c’est pareil, il n’est pas là pour visiter le château de Clairefontaine. Je ne peux pas répondre aujourd’hui pour dire s’il aura du temps de jeu. Il sera peut-être amené à jouer, peut-être dès le départ. Paul, lui, a une bonne frappe de balle, il l’utilise bien. Un milieu de terrain avec une telle efficacité offensive, c’est intéressant.

Je préfère avoir des joueurs confrontés aux exigences du haut niveau
Mamadou Sakho ne joue pas beaucoup avec le PSG. Qu’en pensez-vous ?
Je n’ai aucun problème avec ça. Quand vous regardez son temps de jeu, ok il n’a pas joué contre Valence et il était déçu. Mais il joue la grande partie de matches. Parfois, ce n’est pas plus mal qu’il puisse souffler, j’aimerais que ce soit le cas pour d’autres joueurs.

Ménez, lui, ne joue quasiment plus. Est-ce un problème pour vous ?
Si j’ai des titulaires en puissance c’est mieux. Jérémy l’a été en première partie de saison, là c’est un peu moins le cas. Mais il est dans un club avec beaucoup de concurrence, je préfère avoir des joueurs confrontés aux exigences du haut niveau.

Que pensez-vous de l’état de forme actuel de Benzema ?
Tout le monde peut émettre des critiques sur ses performances du moment ou sur son efficacité. Karim y est habitué. Après il y a son potentiel, ce qu’il est capable de faire. Après l’Allemagne, j’avais dit qu’il avait besoin de ce but, comme un déclic qui pourrait servir sa confiance. Je sais ce qu’il est capable de faire, l’équipe de France a besoin de lui au meilleur de sa forme pour être performante. Il a un temps de jeu réduit par rapport à d’autres périodes, mais il a récemment marqué contre le Barça. Dans la configuration actuelle du Real, c’est Higuain qui joue le plus en ce moment. Avant, c’était le contraire. Le plus gênant, c’est le rythme des 90 minutes, il a besoin d’aller au bout d’un match complet.

Vous souhaitez utiliser Rémy dans l’axe ou à droite ?
Il peut occuper plusieurs postes, même à gauche. Il est très performant à droite, dans l’axe aussi avec des caractéristiques différentes, avec sa vitesse, c’est intéressant et ça peut offrir des options différentes. Il préfère jouer dans l’axe, parce qu’il y a moins d’effort à faire défensivement. Tout dépend du système, mais il marche aussi bien côté droit. Il est capable de marquer des buts, de la tête aussi, il sait éliminer et créer des décalages. Ce sont des qualités qu’il doit maintenir.

"Affronter l’Espagne avec le compteur à 10 points"
Capoue et Diaby ne sont pas là. Faut-il y voir un message ?
Je ne fais pas passer de message. Etienne a fait partie de tous les matches depuis août. Si je ne l’ai pas pris, c’est parce que je le trouve moins performant avec son club. Mais il n’y a rien de rédhibitoire. Je le répète, en sélection oui, mais après lendemain en club, je suis attentif à leur performance. La concurrence est toujours là, je fais un choix. J’attends qu’il soit plus performant. Pour Diaby, il faisait hier partie du groupe d’Arsenal, il a fait sa première séance collective la veille du match après deux semaines d’absence et je ne sais pas s’il pourra jouer ce weekend. Jai beaucoup de considération pour lui, mais trois semaines sans jouer c’est compliqué. J’ai trop d’incertitudes le concernant pour le prendre dans cette liste.

Je ne sélectionne pas un joueur parce qu’on en parle
Mexès a fait des déclarations récemment. Qu’avez-vous à lui répondre ?
Il en a déjà fait une avant, je ne vais pas passer mon temps à répondre. Il a dit des choses intéressantes, d’autre un peu moins. Chaque joueur est libre de dire ce qu’il veut. Moi, j’ai le libre arbitre.

Le match contre la Géorgie est important. Allez-vous user de pédagogie auprès de vos joueurs pour ne pas qu’ils se focalisent sur l’Espagne ?
Je comprends qu’on soit plus focalisé sur le match contre l’Espagne. Mais on est dans un groupe à cinq équipes, on a sept points. Ce serait normal de battre la Géorgie, il faut que toutes nos forces soient focalisées sur ce match pour affronter l’Espagne avec le compteur à 10 points. Je ne pourrais pas empêcher les joueurs d’y penser. L’écho médiatique sera plus important évidemment. Mais on a huit étapes, il faut les faire dans l’ordre.

Varane a-t-il une chance d’être titulaire contre l’Espagne ?
Je ne sélectionne pas un joueur parce qu’on en parle, on les suit de près. Je fais des choix dans une logique sportive. Aujourd’hui, c’est logique que Varane soit dans cette liste. Il connaît bien certains joueurs parce qu’il joue dans une équipe espagnole. Ce n’est pas un désavantage. Il a déjà eu à affronter certains d’entre eux, contre le Barça. Il a 19 ans, il joue des grands matches, mais porter le maillot de l’équipe de France c’est autre chose. Pour l’instant, il n’a pas de sélection, j’espère qu’il y en aura une bientôt, c’est ça la réalité. Si je le prends, ce que je l’estime prêt à jouer.

Bleus - Deschamps
«Un objectif : les 3 points contre la Géorgie»

Didier Deschamps a souhaité de nouveau rappeler l'importance du match contre la Géorgie, vendredi au Stade de France en qualifications du Mondial 2014, et a invité ses joueurs à ne pas se focaliser uniquement sur la réception de l'Espagne, le 26 mars.

«Quelle est la difficulté au moment d'entamer un tel rassemblement avec deux matches en quatre jours ?
Il faut être vigilant sur tout, comme d'habitude, en ayant en tête l'importance du premier match, focaliser toute notre énergie sur ce match pour le gagner et en pensant à celui qui vient quatre jours après, même si les gens pensent plus à celui contre l'Espagne. Mais le premier examen de passage et la prochaine étape c'est la Géorgie. Après, il y a plusieurs réflexions par rapport à la fraîcheur physique, surtout quand on a deux rencontres contre deux équipes aux profils totalement différents. Et il faut penser au fait que j'ai quatre joueurs (Matuidi, Gonalons, Cabaye, Koscielny, ndlr) qui sont susceptibles d'être suspendus en cas de nouveau carton jaune, dont trois dans le même secteur, le milieu de terrain.

Comment faire abstraction de l'Espagne et quel est le message délivré aux joueurs ?
Que vous évitiez d'en parler. En interne, ce n'est pas compliqué. Les joueurs sont des compétiteurs et on a des objectifs bien précis. C'est l'environnement général qui est plus attiré par le France-Espagne mais pour moi et les joueurs, notre unique objectif pour le moment c'est les trois points contre la Géorgie.

Y a-t-il la tentation de ne pas aligner face à la Géorgie les joueurs menacés d'une suspension ?
C'est une possibilité mais ça ne veut pas dire que je vais le faire. C'est dans ma réflexion. Il y a un danger supplémentaire à travers ce risque de suspension. Après, c'est déjà arrivé dans de grandes compétitions, ça peut se gérer. Mais si je fais ça, ça va aussi à l'encontre du discours que je tiens à savoir: "le plus important c'est le premier match". Tout dépendra des choix que je voudrai faire par rapport à la concurrence et ce que je veux mettre en place sur le premier match où on aura des situations différentes par rapport au 2e.

«Je pense que Varane est capable d'assumer»

Y a-t-il une possibilité de voir une nouvelle défense centrale avec notamment Raphaël Varane ou allez-vous maintenir le duo Sakho-Koscielny ?
C'est de la réflexion. Je sais que vous allez vous interroger jusqu'au moment où vous aurez l'information. Les deux possibilités sont recevables, défendables. Après, ce sont des choix que j'ai à faire.

Y a-t-il un risque de faire jouer Varane ?
Il y a toujours un risque quand un joueur débute mais il devra commencer à un moment ou un autre. C'est un choix que j'aurai à faire, le risque zéro en football... Ce n'est pas une science exacte. Sur le potentiel et ce qu'il fait depuis plusieurs semaines avec le Real, je n'ai pas d'interrogations sur son niveau de performances mais là c'est un autre contexte, c'est l'équipe nationale. Est-ce qu'il est capable d'assumer ça ? Oui, je le pense mais si ce n'est pas lui, ce sera un autre.

Que pensez-vous de la Géorgie ?
C'est une équipe qui a de la qualité offensive et qui, sur le match face à l'Espagne, a eu une attitude ultra-défensive mais a très bien défendu avec beaucoup d'agressivité. On va se retrouver dans une même situation avec un bloc assez bas près de leur défense. Il faudra trouver des solutions. Je m'attends à voir une équipe de Géorgie qui va venir pour bien défendre.

Dans quels domaines avez-vous le plus avancé depuis 7 mois ?
Je ne vais pas parler de ce qui s'est passé avant. On est parti dans cette aventure avec un objectif, se qualifier pour le Mondial. On a 7 points sur 9, deux matches devant nous et on veut avoir une équipe qui maîtrise le plus le ballon, qui ne subit pas le jeu de l'adversaire, qui fait en sorte d'aller de l'avant et pose des problèmes à l'adversaire.»

VLA ON EST PRETS POUR ATTENDRE LES CHAMPIONS DU MONDE ESPAGNOLS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

France: Valbuena croit au tandem Benzema-Giroud
En conférence de presse ce mercredi, quarante-huit heures avant la rencontre éliminatoire pour la Coupe du monde 2014 contre la Géorgie, Mathieu Valbuena s'est exprimé notamment au sujet de Karim Benzema et de la probable association de l'attaquant du Real Madrid avec Olivier Giroud vendredi soir au Stade de France. "Karim est un buteur, c’est vrai qu’il marque moins en ce moment mais il reste un grand joueur", a commenté le joueur de l'OM. "Karim et Olivier sont capables de bien s’entendre. A l’entraînement ça marche bien entre eux, même s’il y a encore des affinités à mettre en place. Ils peuvent faire de très belles choses ensemble. J’espère qu’ils vont le démontrer vendredi", a-t-il ajouté.

Le président de la Fédération française (FFF), Noël Le Graët, a estimé ce jeudi que l'équipe de France «assurera l'essentiel» en battant la Géorgie, vendredi, en qualifications au Mondial 2014, quatre jours avant de recevoir l'Espagne. «En battant la Géorgie, on assurera l'essentiel. Tout est possible si l'on ne rate pas ce match, analyse le dirigeant français. La Géorgie, ça peut faire peur. Ils n'ont perdu que 1-0 face à l'Espagne et dans les dernières minutes.»

«On va rassembler 150.000 personnes en quatre jours, a-t-il poursuivi. C'est une vraie performance. Quoi qu'on en dise, il y a un attachement à l'équipe de France.» Avant les deux matches contre la Géorgie et l'Espagne, les Bleus occupent la tête du groupe I (2 victoires, 1 nul), à égalité avec la Roja.

CM 2014


La belle opération des Bleus

Emmenée par un grand Mathieu Valbuena (un but, deux passes décisives), l'équipe de France a battu la Géorgie ce vendredi avec la manière, malgré quelques frayeurs (3-1). Elle profite du nul surprise de l'Espagne face à la Finlande (1-1) pour s'installer seule en tête du groupe I.

Contrat rempli. A quatre jours de la finale du groupe I face à l'Espagne, la France a réussi son examen de passage contre la Géorgie (3-1), profitant de la contre-performance de la Roja, accrochée à Gijon par la Finlande (1-1). Face à un adversaire (69e au classement Fifa) très regroupé, les Bleus, sans être totalement rassurants, ont confirmé sur le plan comptable les espoirs nés au mois d'octobre. Avec deux néophytes (Varane était associé à Sakho dans l'axe de la défense et Pogba titularisé à la récupération aux côtés de Matuidi), le collectif de Deschamps a vite montré son envie de bien faire, via Ribéry, qui, lancé à grande vitesse côté gauche, trouvait la transversale de Loria (6e). Avant de retomber dans la facilité et dans l'approximation.

Valbuena dans tous les bons coups

Poussifs et manquant de dynamisme, les Tricolores, sifflés à la fin de la première demi-heure, ont manqué de réalisme et d'efficacité, à l'image de Benzema (16e, 37e) et de Giroud (30e). Dominateurs dans le jeu, les Bleus se sont aussi fait peur. Très peu sollicité, Lloris, décisif, a enlevé deux ballons brûlants sur une tête d'Amisulashvili (28e), puis face à Kobakhidze, auteur d'un tir violent (41e). Mais Giroud a fini par lever les doutes dans le temps additionnel. Sur un coup franc de Valbuena, le Gunner a inscrit son 3e but en sélection avec une belle tête décroisée (1-0, 45e+1). Au meilleur des moments. Au retour des vestiaires, le passeur s'est transformé en buteur. Servi par Ribéry, le meneur de jeu de l'OM, auteur d'une demi-volée magistrale du pied droit, a définitivement libéré le Stade de France (2-0, 47e). Valbuena allait ensuite offrir le troisième but à Ribéry, qui signait du pied droit son 12e but en Bleu (3-0, 61e).

Benzema inefficace, Pogba et Varane rassurants

Si Benzema a enchaîné un 11e match de rang sans marquer, Varane, solide et calme du haut de ses 20 ans, a bouclé une première sortie très rassurante. Comme Pogba, qui a souvent joué à une touche, tout en sobriété. Perfectionniste, Deschamps n'a certes pas aimé le moment de déconcentration qui a amené la réduction de l'écart de Kobakhidze (3-1, 70e). Mais la soirée était belle. A Gijon, le Finlandais Pukki a donné un sérieux coup de main aux Tricolores en égalisant face à l'Espagne (1-1). Avec 3 victoires et 1 nul, les Bleus de Deschamps ont pris la main dans le groupe I, laissant le champion d'Europe et du monde à deux longueurs. Le groupe de Del Bosque sera quasiment dans l'obligation de s'imposer au Stade de France mardi pour rêver encore à la première place

Contrat rempli pour les Bleus
Les Bleus ont rendu une copie propre. 22 mars 2013 à 22h50
Et bien rempli! Sans trop trembler, l'équipe de France est venue à bout de la Géorgie (3-1), vendredi soir au Stade de France, en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Giroud, Valvuena et Ribéry permettent aux Bleus de prendre la tête du groupe I avant d'affronter l'Espagne, accrochée dans le même temps par la Finlande (1-1).

La finale du groupe I aura bien lieu mardi au Stade de France entre la France et l’Espagne et c’est l’équipe de Didier Deschamps qui partira avec le dossard de favorite ! La Finlande lui aura en effet rendu un grand service en allant créer une immense surprise à Gijon sous la forme d’un match nul (1-1). Et comme dans le même temps, les Bleus ont bien fait leur travail ce vendredi soir, remportant une victoire aussi nette qu’attendue face à une assez limitée équipe géorgienne, les voilà leaders avec deux points d’avance sur la Furia qui devra donc gagner à Saint-Denis pour en reprendre les commandes.

Avant de penser à l’Espagne, Didier Deschamps avait intimé à ses joueurs de ne se concentrer que sur la Géorgie, le message est plutôt bien passé puisque ces derniers, appliqués dans un 4-4-2 destiné à leur donner plus de poids offensif et avec deux débutants au coup d’envoi, les talentueux Varane et Poga, auront assez copieusement dominé les débats. Dans une configuration de match assez proche, ils avaient mis 50 minutes en septembre dernier pour forcer le verrou biélorusse, ce vendredi un peu plus de 45 auront été nécessaires, puisque c’est dans le temps additionnel de la première période que Giroud aura délivré le Stade de France, avant que Valbuena, au retour des vestiaires, puis Ribéry ne donnent au score une ampleur méritée que le but de Kobakhidze gâchera à peine.

Voilà donc la France parée à retrouver l’Espagne, cinq mois après le nul ramené de Madrid (1-1) mais avec aussi quelques nouvelles certitudes nées sur ce match: d’abord Didier Deschamps a eu raison de donner leurs chances aux « bizuths », Varane et Pogba, qui auront parfaitement tenu leur rôle, particulièrement le premier, à l’impressionnant impact physique, ensuite Valbuena est de plus en plus indispensable à cette équipe dans un rôle de détonateur, enfin le 4-4-2 peut marcher si les milieux font leur part de travail offensif. Seule grosse ombre au tableau, le onzième match sans marquer de Karim Benzema qui a pourtant eu des occasions mais est apparu tenaillé par le doute.

Giroud au meilleur moment
Comme on pouvait s’y attendre c’est à une attaque-défense qu’a le droit le Stade de France dès l’ouverture des débats, avec des Bleus monopolisant le ballon face à des Caucasiens regroupés dans leur moitié de terrain, mais qui n’hésitent pas à prendre leurs chances offensivement, obligeant Lloris à deux interventions décisives lors du premier acte, sur une tête à bout portant de Amisulashvili (28e) et surtout sur un missile des vingt mètres de Kobakhidze (41e). Mais la domination est bien stérile pour les protégés de Didier Deschamps qui se seraient sans doute rendu les choses plus faciles si Ribéry, au terme d’un déboulé tonique, n’avait pas trouvé la barre de Loria (6e).

Par la suite, la maladresse empêche longtemps les Tricolores de débloquer leur compteur, avec beaucoup de tentatives, preuve d’une envie de bien faire, mais autant de déchets, à l’image de Giroud qui ne cadre pas son lob du gauche alors que la frappe du droit semble s’imposer seul devant Loria (30e) et Benzema, qui n’appuie pas suffisamment son tir enroulé du gauche après un service de Giroud (16e), et surtout s’emmêle les pinceaux sur un centre en retrait parfait de Clichy (37e), s’attirant au passages les sifflets du Stade de France.

Mais ceux-ci sont vite oubliés quelques minutes plus tard, lorsque, dans le temps additionnel, Valbuena provoque un coup franc qu’il se charge de tirer sur le crâne de Giroud qui propulse le cuir au fond des filets pour son troisième but en sélection. Le plus dur est fait à la pause et là où il aura fallu un peu plus de 45 minutes en première mi-temps pour trouver l’ouverture, une seule suffit à la France pour se mettre à l’abri grâce à Valbuena qui, quatre mois après son somptueux but inscrit à Parme face à l’Italie, en marque un tout aussi beau, d’une frappe tendue du droit après une passe de Ribéry (2-0, 47e). Les trois points sont dans la poche, reste aux Bleus à soigner leur goal-average et leur cote de popularité auprès du Stade de France, ce que ne parvient pas à faire un Benzema décidément en plein doute, pourtant seul devant Loria (54e).

Son copain Ribéry fait du coup le boulot, trompant Loria d’une frappe à ras de terre après un numéro sur le côté gauche (3-0, 61e). Le score acquis, Deschamps peut faire sortir Matuidi, sous la menace d’une suspension en cas de carton, et Valbuena, pour faire entrer Sissoko et Rémy, la fin de match étant juste marquée par la réduction du score géorgienne signée Kobahidze (71e) après un ballon insuffisamment repoussée par Sakho (71e) et de nouveaux sifflets pour Benzema, encore maladroit sur un tir des vingt mètres (89e). On dit que les grands joueurs répondent présent dans les grands rendez-vous, celui du Madrilène est fixé mardi, avec peut-être le Brésil au bout…

1 à 0 pour la france but de benzema à la 93 eme !

Pour fairebasculer l’Histoire
ÉLIMINATOIRESMONDIAL 2014
Unnul peut suffireauxBleus
faceàl’Espagne,maisune
victoire peut lesgrandir

Bleus
Retour sur terre

L'équipe de France a confirmé ses progrès ce mardi, mais a dû subir la loi d'une Espagne qui a su exploiter ses points faibles (0-1). Réduits à dix en fin de match suite à l'expulsion de Pogba, les hommes de Didier Deschamps perdent la première place du groupe I.

La route menant au Brésil est longue et semée d'embûches. Si certains s'y voyaient déjà après avoir pris deux longueurs d'avance sur l'Espagne au classement vendredi, la Roja les a ramenés à la réalité ce mardi (0-1). L'équipe de France a beau s'être montrée bien au-dessus du niveau affiché il y a neuf mois lors de l'Euro, achevé en quarts face au même adversaire (0-2), il lui a manqué ce soupçon de réussite qui lui avait permis de ramener un point de Madrid en octobre dernier (1-1). Leader offensif des Bleus, Franck Ribéry aurait pu libérer le Stade de France juste avant la pause, mais a buté sur un Victor Valdés décisif... A l'inverse, Hugo Lloris a clairement manqué de chance sur la reprise à bout portant de Pedro, qu'il a failli repousser en deux temps (58e).

Pogba, excellent puis exclu

Face à la maîtrise technique espagnole, les Bleus n'ont pas démérité, mais ont manqué de réalisme dans les zones de vérité. Coupables sur l'action du but espagnol, Christophe Jallet et Patrice Evra ont manqué d'impact durant toute la partie. Quant à Karim Benzema, s'il s'est montré disponible, il est loin d'avoir fait taire ses détracteurs en passant le seuil des 1 000 minutes sans but en équipe nationale. A l'inverse, les jeunes ont tenu la baraque. Pour leur deuxième sélection, Raphaël Varane et Paul Pogba ont encore répondu présents. Malgré son expulsion suite à deux cartons jaunes en deux minutes, le Turinois a clairement été l'un des meilleurs Français sur le terrain, ratissant les ballons et aérant le jeu pour lancer les attaques. Prometteur. Mais pour lui comme pour les autres, la route qui mène au Brésil est encore bien longue.