CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

Les moyens du bord
EURO 2012 Les Bleus ne peuvent guère être ambitieux. À Sarajevo, mardi, un nul serait presque un succès






Ni crise ni découragement. Mais après la défaite
(1-0) marquant les débuts de la France
dans les éliminatoires de l’Euro 2012, on a
senti Laurent Blanc très touché par "la grande déception"
suscitée par ce revers à domicile contre le
Bélarus, qui, somme toute, est plus grave que celui
en Autriche par lequel en 2008, les Bleus
avaient commencé leur campagne de qualif’ pour
la Coupe du monde.



Rémy, Saha et Hoarau, les attaquants ont raté plusieurs occasions. Blessés et forfaits, ils seront remplacés par Benzema et Briand.




Dans toute son histoire, l’équipe de France ne
s’était d’ailleurs jamais qualifiée pour un grand
tournoi en commençant ses éliminatoires par une
défaite. Et on sait comment, en barrages face à la
République d’Irlande, les Bleus ont chapardé leur
billet pour l’Afrique du Sud.
Pour résumer : on est mal, très mal... Déjà.
Pourquoi et comment être aussi mal parti ?
D’abord par une accumulation de coups du
sort. Laurent Blanc n’est pas verni. Il doit déjà assumer
l’héritage de Knysna. Et voit ses joueurs se
blesser les uns après les autres.
Les animateurs, Ribéry, Gourcuff, Nasri, Ben Arfa,
sont, soit suspendus, soit blessés, soit hors de
forme après un caprice.
Chez les attaquants, Anelka est tricard, Henry
préretraité, Gignac relève de blessure, Cissé d’un
accident de voiture et vendredi soir, Rémy, Saha et
Hoarau se sont blessés.

"On ne va pas fanfaronner ; il faut
ramener quelque chose de là-bas ;
je vais muscler tout ça."
LAURENT BLANC


"Heureusement, Karim Benzema est opérationnel,
enfin une bonne nouvelle", souligne le sélectionneur.
Ça faisait beaucoup.
D’autant que c’est bien l’absence de but qui a
pénalisé la France, par manque d’expérience internationale.
"Quand on a l'occasion de tuer l'adversaire, il
faut le tuer. Si tu ne le tues pas, tu restes à la merci
d'un contre. Le niveau va avec l’expérience. J’ai des
gens qui débutent ; il faut être maîtres du jeu et
quand on débute, ça prend un certain temps. Le
football, c'est les jambes mais aussi un peu la tête."
C’est justement pour sa capacité à provoquer
que Valbuena a plu à Laurent Blanc.
"Son entrée nous a beaucoup apporté."
"Ce qui s’est passé n’est pas une surprise, mais
malgré cela, je pense que nous avions les capacités
de battre le Bélarus."
Et maintenant? Comment espérer se qualifier si
la France perd en Bosnie et compte six points de
retard après deuxmatches sur dix ?
"Sincèrement, dans le contexte actuel, quelqu’un
est-il capable de dire qu’on va en Bosnie pour gagner,
après ce qui s’est passé contre le Bélarus ? Un
peu d’humilité, on ne va pas fanfaronner ; il faut
ramener quelque chose de là-bas ; on va composer
une équipe pour, ça va être difficile, Pour préparer
la bataille, je vais muscler tout ça."
La rentrée d’Alou Diarra (avec le brassard?), qui
était son Musclor préféré à Bordeaux est quasiment
acquise, mais pas au détriment de M’Vila
que Blanc a apprécié. Et la titularisation de Benzema
semble inévitable. On peut se diriger vers une
équipe bâtie ainsi : Lloris - Sagna, Rami, Mexès, Clichy
(ou Trémoulinas) - A.Diarra, M’Vila, Diaby -
Valbuena, Benzema, Malouda.
"Contre le Bélarus, ce n’est pas la présence de
nombreux joueurs offensifs qui nous a permis de
marquer des buts, remarque le sélectionneur.
Alors, on ne va pas dire que s’il y en a moins, nous
ne nous créerons pas d’occasions."
I l faut surtout se dire que la France,
vingt-et-unième au classement FIFA, est certainement
tombée encore plus bas. Blanc fait avec les
moyens du bord et les moyens sont... très moyens.
Ça ne remontera qu’à condition de trouver une
identité collective.
"Combien de temps cela peut prendre ?"
"Je n’ai pas de réponse, soupire Laurent Blanc.
Parfois des mois. Parfois, on n’y parvient jamais..."

ALLEZ LES BLEUS
ON VA PAS LACHER
..MAINTENANT APRES AVOIR TANT SOUFFERT




Valbuena et Benzema titulaires ?


La séance de dimanche à Clairefontaine semble indiquer que Benzema et
Valbuena débuteront en Bosnie, mardi. Avec Menez en meneur ?






Karim Benzema et Mathieu Valbuena à l'entraînement à Clairefontaine.


La séance de dimanche à Clairefontaine semble indiquer que Benzema et Valbuena débuteront face à la Bosnie, mardi. Avec Menez en meneur ?

Karim Benzema et Mathieu Valbuena ont participé avec des chasubles de titulaires possibles à l'entraînement de l'équipe de France, dimanche à Clairefontaine, à deux jours du déplacement en Bosnie mardi en éliminatoires de l'Euro 2012. Ces deux joueurs n'étaient pas titulaires vendredi lors de la défaite (0-1) contre la Biélorussie. Benzema, blessé (cheville droite), était forfait. Valbuena avait commencé sur le banc, avant de faire une bonne entrée. Selon l'attribution des chasubles lors de la séance, outre Lloris dans les buts, Sagna, Mexès, Rami, Clichy, M'Vila, Valbuena, Malouda et Benzema semblent sûrs de débuter à Sarajevo.


Les différents exercices proposés ont montré ensuite que Menez, Diaby et Alou Diarra semblent en balance pour les deux dernières places dans le champ. Le choix des deux derniers joueurs de champ devrait déterminer le système (4-2-3-1 ou 4-3-3). Menez possède peut être une longueur d'avance. Le joueur de l'AS Rome a participé avec Benzema et Valbuena à une séance de reprise de volée soutenue alors que les autres joueurs avaient quitté le terrain pour signer des autographes. Si Menez joue, ce pourrait être alors dans un 4-2-3-1, en meneur au soutien des attaquants.

En début de séance, Karim Benzema a arrêté brièvement son début d'entraînement, sans doute pour un problème de bandage trop serré sur sa cheville droite, puis l'a repris sans problème ensuite avec les titulaires possibles. Laurent Blanc, le sélectionneur, ne compte plus que trois vrais attaquants dans son groupe, Benzema, Kevin Gameiro et Jimmy Briand, après avoir enregistré samedi les forfaits de Louis Saha, Loïc Rémy et Guillaume Hoarau, touchés contre le Bélarus. Il reste 17 joueurs de champ et 3 gardiens valides pour le déplacement mardi en Bosnie. Laurent Blanc n'avait donc pas assez de joueurs de champ pour faire un dix contre dix à l'entraînement dimanche à Clairefontaine.

En 4-2-3-1 : Lloris - Sagna, Mexès, Rami, Clichy - M'Vila, A. Diarra (ou Diaby) - Valbuena, Menez, Malouda - Benzema.
En 4-3-3 : Lloris - Sagna, Mexès, Rami, Clichy - M'Vila, A. Diarra, Diaby - Valbuena, Benzema, Malouda.

NOUS AUSSI ON ATTEND UN RESULTAT
MEME UN A 0 AVEC UN BUT DE L"OMOPLATE A LA 89 EME MINUTE NOUS SOMMES PRENEURS

Blanc «attend une performance»
A la tête d'un groupe toujours aussi inexpérimenté, le sélectionneur veut que ses joueurs se libèrent en Bosnie, pour faire un résultat.

Laurent Blanc attend de ses joueurs qu'ils se libèrent de la pression en Bosnie.
A la tête d'un groupe toujours aussi inexpérimenté, Laurent Blanc attend «une performance individuelle et collective» de ses joueurs mardi soir. C'est le seul moyen de «leur faire prendre confiance», a-t-il affirmé à la veille d'affronter la Bosnie-Herzégovine.

«Laurent Blanc, Sarajevo a beaucoup souffert pendant la guerre. Cet environnement particulier peut-il compter ?
On a traversé la ville, on a vu certaines choses... L'environnement est important, mais on le savait avant de venir. C'est une nation qui a beaucoup souffert et qui veut exister par le foot. C'est un sentiment et un moyen qui vont certainement la pousser à faire un grand match contre nous. On s'attend à une rencontre compliquée.

Un nul serait-il un bon résultat ?
On ne peut pas le dire à l'avance. Ça dépendra du contenu du match. La seule certitude, c'est qu'il faudra ramener quelque chose de Bosnie.

Pourquoi n'affirmez-vous pas votre ambition de «gagner» ?
On n'a jamais dit qu'on ne s'imaginait pas gagner en Bosnie. Simplement, on doit se rendre à l'évidence: on a eu des difficultés contre la Biélorussie... C'est facile d'annoncer des choses avant. Je préfère les actes.

Qu'attendez-vous du retour de Karim Benzema ?
Il peut amener ses qualités individuelles et son sens du but. Dans ce groupe, c'est notre meilleur buteur (8 buts en 28 sélections). Encore dernièrement, on a pu se rendre compte qu'en sélection, marquer des buts n'est pas si facile. Karim peut nous apporter ça.

Mardi soir, la Bosnie devrait prendre le jeu à son compte. Cela convient-il mieux à cette équipe de France ?
Je n'en sais rien. De ce qu'on a pu voir, c'est une équipe qui aime bien avoir le ballon. A nous de bien défendre pour éventuellement les prendre en contre. La Bosnie est l'équipe la plus solide du groupe. On va faire en sorte de ne pas perdre trop de points contre elle.

Il se dit que la génération actuelle n'est pas aussi forte que les précédentes: comment s'adresser aux joueurs par rapport à ça ?
On est là pour leur faire prendre confiance. Le problème, c'est que c'est quelque chose qui ne s'acquiert que petit à petit... Avec le staff technique, on s'efforce de leur faire prendre conscience qu'ils ont des qualités et qu'ils peuvent faire une bonne équipe. Un résultat en Bosnie nous permettrait d'avoir cette confiance. J'attends une performance individuelle et collective».

ALLEZ LOLO NOUS SOMMES DERRIERE LES BLEUS
QUEQUESOIT LE RESULTAT
C EST NOTRE EDF
ELLE NOUS DONNERA CE SOIR VERS 23 H LA LUMIERE

ON EST PLUS BAS
QUE 21 EME PUISQUE LE 71 EME AFRIQUE DU SUD LE 80 EME BIELORRUSSIE ARRIVE A NOUS BATTRE
NOUS DEVONS NOUS SITUER AUX ALENTOURS DE LA 50 EME PLACE
COMME DANS LES ANNEES NOIRES DU FOOT FRANCAIS QUE J"AI CONNU DE 1962 A 1976
UNE DROLE DE TRAVERSEE DU DESERT
ET UNE NOUVELLE PEUT NOUS ATTENDRE DE NOUVEAU après l'euphorie de 1984 1986 ET celle de 1998 à 2000
car des 2002 onavait replongé et c'est pas le retour de zizou en 2006 qui va masquer la realité

- Bleus - Il y a urgence

Laurent Blanc attend de ses joueurs l'emportent en Bosnie pour gagner enfin en confiance. (EQ)
Battus par la Biélorussie (0-1), vendredi, les Bleus se trouvent déjà dos au mur au moment d'affronter la Bosnie-Herzégovine (21h00). Dans ce contexte, même un nul à Sarajevo les satisferait.

Ce n'est pas faute de l'avoir écrit. En prenant la succession de Raymond Domenech, Laurent Blanc a-t-il bien mesuré l'ampleur du chantier auquel il se trouve confronté ? Il est aujourd'hui permis d'en douter. L'ouverture aux médias ou encore la venue de Zinedine Zidane n'ont, pour l'instant, rien changé. De match en match, le constat s'affine en même temps qu'il se fait de plus en plus brutal : l'équipe de France n'est plus une grande équipe. C'est comme ça, il faut l'accepter et les joueurs eux-mêmes semblent en avoir pris conscience. «On n'est pas une grande génération», a-t-on pu entendre dans la bouche de Florent Malouda au lendemain de la défaite concédée contre la Biélorussie (0-1). «Le classement FIFA (21e) est révélateur» du niveau actuel des Bleus, a appuyé Alou Diarra à la veille d'un rendez-vous déjà crucial en Bosnie-Herzégovine. Deux matches -et deux défaites- ont mué le projet de jeu ambitieux que souhaitait insuffler le nouveau sélectionneur en une vaste illusion. Mardi soir, à Sarajevo, l'équipe de France jouera d'abord pour ne pas perdre avant d'éventuellement penser à gagner.

SARAJEVO
Le siège de Sarajevo est le plus long siège de l'histoire de la guerre moderne. Il a duré du 5 avril 1992 jusqu'au 29 février 1996 et a opposé les forces de la Bosnie-Herzégovine (qui avait déclaré son indépendance de la Yougoslavie) et les paramilitaires serbes (qui voulaient rester attachés à la Yougoslavie

je croi a la victoire doublé de benzéma

La composition des équipes ALLEZ LES BLEUS

France : Lloris - Sagna, Rami, Mexès, Clichy - M'Vila, A. Diarra (cap.), Diaby - Valbuena, Benzema, Malouda.

Bosnie-Herzégovine : Hasagic - Mujdza, Nadarevic, Spahic (cap.), Lulic - Pjanic, Rahimic, Ibiric - Misimovic - Ibisevic, Dzeko.

BENZEMA YES IL MANQUE BEN ARFA ET RIBERY ET LA FETE SERA COMPLETE

mercredi 8 septembre 2010 00:27
Une bonne bouffée d'oxygène
L'équipe de France a repris le sens de la marche en s'imposant à Sarajevo face à la Bosnie (2-0) grâce à des buts signés Benzema et Malouda.

Karim Benzema, ici félicité par ses coéquipiers, et Florent Malouda ont redonné le sourire aux Bleus qui inscrivent leurs premiers points dans le groupe D.



L'équipe de France a repris le sens de la marche en s'imposant à Sarajevo face à la Bosnie-Herzégovine (2-0), mardi soir, grâce à des buts signés Benzema et Malouda.

Il leur aura fallu deux matches. Deux matches pour prendre toute la mesure du haut niveau. Au terme de 90 minutes convaincantes, l'équipe de France a effacé en Bosnie-Herzégovine (2-0) sa défaite concédée contre la Biélorussie (0-1), quatre jours plus tôt. Grâce à deux réalisations signées Benzema et Malouda, voilà les Bleus relancés dans la course à la première place d'un groupe D dominé par la surprenante Biélorussie. L'impatience dictée par sept longs matches sans victoires nous avait peut-être poussés à nous montrer sévères après la désillusion du Stade de France. Celle livrée sur la pelouse du stade olympique de Sarajevo est un aboutissement de tout ce que l'on attendait depuis la nomination de Laurent Blanc : du jeu et de l'efficacité.

On s'est laissé bluffer. L'équipe de France ne devait pas prendre le jeu à son compte, avait annoncé le sélectionneur. C'est tout l'inverse qui s'est produit devant un public bosniaque, dont l'enthousiasme n'a cessé de s'étioler au cours du match. Emmenés par un trio M'Vila-Diarra-Diaby étincelant, les Bleus ont pris leurs responsabilités avec Diaby dans le rôle du catalyseur et Benzema dans celui du libérateur. Le passage au 4-3-3 et la titularisation d'Alou Diarra se sont révélés être de bien riches idées. Elles ont permis à Diaby de se libérer.

Au lendemain de la défaite concédée contre la Biélorussie, l'ancien Auxerrois s'était vu reprocher son manque d'initiative. Pendant une bonne heure de jeu, on a vu quasiment que lui. Percussion, pénétration, feinte de corps, lecture du jeu, repli défensif... Diaby a illuminé le jeu des Bleus. Comme trop souvent, il n'a longtemps manqué que la finition pour que son travail porte ses fruits. Ne devient pas tueur du jour au lendemain qui veut. A quatre reprises en première période, dont trois pour le seul Benzema, les Bleus ont eu l'opportunité de concrétiser leur domination. Un poteau (12e), un manque de spontanéité et un manque d'adresse les en ont empêchés. Le meilleur restait à venir.

Les craintes d'un scénario semblable à celui livré contre la Biélorussie, quatre jours plus tôt, se sont ravivées lorsque Miralem Pjanic a obligé Hugo Lloris à se détendre (64e). C'est le problème lorsqu'on ne parvient pas à se mettre à l'abri d'un coup de poignard... Cette fois, il n'est jamais venu. A l'image d'un Adil Rami autoritaire, la défense tricolore a tenu bon. L'attaque a, elle, enfin été récompensée de ses efforts. D'abord sur un exploit individuel de Karim Benzema (72e). Ensuite sur une action relayée par... Diaby et conclue par Florent Malouda (78e). Avec un peu de retard, les promesses affichées en Norvège ont enfin été tenues. On verra sur la durée si elles se confirment. En attendant, elles offrent un peu de répit à Laurent Blanc et ses joueurs. C'est le privilège des équipes qui gagnent

C’est le Bleu de l’espérance
EURO 2012 La logique victoire obtenue en Bosnie peut redonner de l’avenir à l’équipe de France

BOSNIE 0 - FRANCE 2


Stade Asim Ferhatovic-Hase à Sarajevo. Mi-temps : 0-0. Spectacteurs: 30 000.
Arbitre : M. Brych (All) assisté de MM. Schiffner et Borsch (All).
Buts: Benzema (72), Malouda (78).
Avertissements - Bosnie: Pjanic (45), (Ibrisic, 71). France: Valbuena (40).
Bosnie: Hasagic - Mujdza, Nadarevic, Spahic (cap.), Lulic - Rahimic (Zec, 74) - Pjanic,
Misimovic, Ibrisic - Ibisevic (Jahic, 75), Dzeko.
Entraîneur : Safet Susic.
France : Lloris - Sagna, Mexès, Rami, Clichy - Diarra (cap.), M’Vila, Diaby - Valbuena,
Benzema, Malouda (Matuidi, 80).
Entraîneur : Laurent Blanc.


Abou Diaby a été omniprésent au milieu de terrain
. De bon augure pour la suite...


La Bosnie n’était pas devenue
l’Espagne, l’Allemagne
ou les Pays-Bas, d’un
coup, parce qu’elle avait battu
le Luxembourg. Mais la France,
ce n’était même plus la Suisse.
Elle glissait inexorablement, de
défaite en défaite...
Alors, aujourd’hui, on ne va
pas croire qu’une victoire obtenue
à Sarajevo, c’est comme
une finale de la coupe du monde
; mais dans le contexte actuel,
après la défaite concédée
devant le Bélarus, c’est à la fois
une immense bouffée d’oxygène
et une piqûre de vitamines.
Car non seulement, on ne
tremble plus à l’idée de voir les
Bleus finir troisièmes de leur
groupe et même pas barragistes,
dominés par la Bosnie et,
pourquoi pas, par la Roumanie,
mais on sent cette équipe parfaitement
capable de finir en tête
dans quatorze mois et de se
qualifier pour l’Euro 2012. Évidemment,
le succès d’hier demande
confirmation. Dans le
jeu, mais surtout dans les résultats.
Il n’empêche qu’il est aussi
inattendu que net et sans bavures.
Que pouvaient espérer les
Bosniaques hier soir ? Un
hold-up comme le Bélarus,
mais sûrement pas une affirmation
de leur suprématie, tant les
Bleus ont pris le match par le
bon bout et ne l’ont jamais lâché.
Les Français peuvent tout
de même nourrir des regrets
sur la première mi-temps, durant
laquelle ils ont régné en termes
de possession de balle, de
domination territoriale et surtout
d’occasions de but.
Bien plantés sur leurs bases,
ils ont su enchaîner de la récupération
à la création, par des
services rapides, des passes
dans l’espace (merci Valbuena
!..), du mouvement, auxquels
il a manqué un avant-centre
plus en jambes que le Benzema
d’hier. Celui de 2008, celui
de Lyon aurait permis à la France
de mener 1 ou 2-0 à la pause.
Heureusement, cette pause
n’a rien changé et en seconde
période, la France a poursuivi
sur le même tempo, avec un
Benzema moins enclin toutefois
à aller jouer ailier gauche,
et des latéraux plus tranchants.
Conclusion: un centre de Clichy,
un contrôle orienté et une
frappe victorieuse de Benzema
pour le 1-0, une montée de Sagna,
un relais de Diaby, une déviation
de Valbuena et un plat
du pied de Malouda pour le 2-0.
Rien à redire et un seul ballon
à toucher pour Lloris : de quoi
vraiment croire en une renaissance,
sinon à une naissance
tout court, cette équipe-là
n’ayant finalement aucun passé,
mais surtout un lourd passif.
Aujourd’hui, elle a un avenir.
Pas forcément doré, mais au
moins, elle va pouvoir progresser,
sans recourir à des messies
de pacotille. Sacré paradoxe: le
jour où des millions de Français
étaient en grève, les Bleus se
sont remis à jouer. On ne peut
que s’en réjouir

PROCHAIN MATCH sam 09/10/2010 FRANCE ROUMANIE 21h00 DANS 30 JOURS


LOLO ON ADORE

Blanc:«Ils ont marqué des points»
Laurent Blanc a confirmé que le groupe avait les épaules pour poursuivre la campagne qualificative. Les présents «ont marqué des points.»




Le sélectionneur Laurent Blanc a apprécié l'état d'esprit contre la Bosnie.
Laurent Blanc, au lendemain de la victoire en Bosnie (2-0), a confirmé que ce groupe avait démontré avoir les épaules pour poursuivre la campagne qualificative. Les présents sont importants, ils ont fait un grand match : «Ils ont marqué des points dans l'esprit de tout le monde.»

«Satisfait de tout» sur la prestation observée à Sarajevo, Laurent Blanc a vu ses «joueurs confirmer leur potentiel individuel et collectif». Mais le sélectionneur a assuré ne pas avoir «plus de certitudes» pour autant. La victoire en Bosnie a conforté Blanc sur ses choix et notamment sur sa paire choisie en défense centrale. Le duo Mexès-Rami est parti pour régner. «Il n'y aucune raison de ne pas les revoir. J'ai envie de revoir cette charnière centrale. Je l'ai choisie. Pour une fois, elle est arrivée à ne pas prendre de buts. Elle a été soumise à des critiques, il y avait des points d'interrogations. Cela va mieux depuis hier (mardi), elle est en train de prendre confiance, il faut qu'elle renouvelle ce genre de performance pour prouver qu'elle peut être très performante dans le futur.» Blanc, qui avait instauré un 4-4-2 contre la Biélorussie, a trouvé dans le 4-3-3 mardi un schéma de jeu rassurant qui a de l'avenir. «Jouer avec deux attaquants ne nous permet pas d'avoir la supériorité numérique au milieu. Tu peux te le permettre contre des équipes plus faibles. Contre des équipes solides, il est vital de gagner la bataille du milieu. Avec deux pointes, c'est plus intéressant mais tu joues avec une seule sentinelle. Ça peut te fragiliser ton équipe. »

Parmi ceux qui ont éclaté mardi soir à Sarajevo, Abou Diaby est le meilleur exemple du joueur qui s'est libéré et a joué avec ses qualités. Il a marqué des points précieux. «C'est un très bon joueur. Il est atypique parce qu'il est grand. On s'attend des gestes techniques des petits gabarits et lui malgré sa taille arrive à enchaîner les dribbles déroutant. Mais il faut qu'il se sente en confiance.» Autre grand gagnant du jour, Karim Benzema, le buteur de retour en grâce : «Karim est un super joueur, a confié Blanc à propos de l'attaquant du Real soumis à une rude concurrence dans son club. S'il continue à faire de bonnes performances en équipe de France, je pense que cela peut l'aider à avoir du temps de jeu en club. Il est en confiance, même s'il n'est pas au top de sa forme, il est en fin de préparation. Il est reparti avec le moral.» Dans la hiérarchie, Blanc a assuré que l'ancien Lyonnais avait une «longueur d'avance» sur les autres car il a «plus d'expérience» et «la qualité de se procurer des occasions».

Les joueurs alignés en Bosnie devraient tous être rappelés en octobre pour affronter la Roumanie et le Luxembourg. Ils ont marqué les esprits et prouver que le costume de l'équipe de France était à leur taille. «Il n'y a pas que dans mon esprit qu'ils partent avec une longueur d'avance, a réagi Blanc. Les absents, on ne pouvait pas compter dessus. Il y a un groupe qui, sur les deux matches, a donné satisfaction. Ces joueurs-là méritent d'être revus.» D'ici-là, les mutins auront purgé leur suspension et de nouveaux choix vont s'offrir au sélectionneur. «Il va se passer des choses, a ajouté le boss des Bleus. Des joueurs peuvent se blesser, d'autres vont devenir re-sélectionnables. On a du temps pour réfléchir. Peut-être que d'ici là des choix vont s'imposer à moi. Les présents sont importants, ils ont fait un grand match. Ils ont marqué des points dans l'esprit de tout le monde.»

QUE FONT NOS BLEUS

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SI NOUS ARRIVONS A GAGNER LES 2 MATCHS
NOUS "POURRIONS " PASSER L" HIVER AU CHAUD EN TETE DE CE GROUPE AVEC 9 POINTS

ven 08/10/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BELARUS 21h00
à Tirana ALBANIE BOSNIE 21h00
sam 09/10/2010 à Saint-Denis FRANCE ROUMANIE 21h00
mar 12/10/2010 BELARUS ALBANIE 21h00
FRANCE LUXEMBOURG 21h00


jusqu'au 26 mars 2011
sam 26/03/2011 ALBANIE BELARUS 21h00 LUXEMBOURG FRANCE 21h00 BOSNIE ROUMANIE 21h00

Rang Équipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus B. pour B. contre diff.
1 ALBANIE 4 2 1 1 0 2 1 +1
2 BELARUS 4 2 1 1 0 1 0 +1
3 FRANCE 3 2 1 0 1 2 1 +1
4 BOSNIE 3 2 1 0 1 3 2 +1
5 ROUMANIE 2 2 0 2 0 1 1 0
6 LUXEMBOURG 0 2 0 0 2 0 4 -4

Niculae : «Peur de personne»
Avant la venue de la Roumanie au Stade de France «pour gagner», samedi, Daniel Niculae nous en dit plus sur sa sélection


Daniel Niculae va de nouveau croiser le Français Malouda, contre qui il avait joué en 2007-2008.
Tenue en échec lors de ses deux premiers matches, la Roumanie viendra au Stade de France «pour gagner», samedi soir. Daniel Niculae nous en dit plus sur sa sélection.

«Daniel Niculae, depuis le tirage au sort de la phase de poules, on s'est davantage méfié de la Bosnie que de la Roumanie. Est-ce un tort ?
Chaque équipe fait ses calculs. Celle qui a le plus de chances de terminer première, c'est la France. Nous, on lutte pour la deuxième place Ça sera serré, il suffit de regarder nos deux premiers nuls... Malheureusement, ce début de qualifications ne me surprend pas. Aujourd'hui, il n'y a plus de petites équipes. Toutes savent gagner ou garder un résultat.

Votre équipe semble moins forte que celle qui avait posé tant de problèmes aux Bleus à l'Euro, puis lors des qualifications au dernier Mondial.
J'espère que c'est juste une impression. On en saura plus après notre match contre la France. Jusqu'à présent, nos résultats ne sont pas mauvais. Le problème, c'est qu'on n'arrive pas à marquer un but de plus que notre adversaire. Contre l'Albanie, on pensait y être parvenu, mais on s'est fait rejoindre dans les dernières minutes... Même si c'est difficile à accepter, c'est le foot. Aujourd'hui, notre qualification dépendra de notre résultat en France. Ça ne conditionnera pas tout, mais c'est très important. L'équipe qui gagnera prendra une longueur d'avance sur l'autre.

2008 mis à part, il faut remonter dix ans en arrière pour retrouver trace d'une qualification roumaine pour un grand tournoi. Comment l'expliquez-vous ?
Le football a évolué. Il n'y a pas les mêmes valeurs qu'avant. Même si notre groupe est bon, très peu d'entre nous évoluent à l'étranger.

Mutu suspendu, ne manquez-vous pas d'un grand joueur capable de tirer les autres vers le haut ?
On a des leaders. Mais chez nous, il n'y a pas de Messi. Même si ça aide, un joueur ne peut cependant pas gagner un match à lui seul. Nous, on s'appuie sur un groupe de 18.

Comment décririez-vous votre équipe ?
Chaque joueur joue comme il en a l'habitude en club. Le problème, en sélection, c'est qu'on n'a pas énormément de temps pour se préparer. Il faut réussir à se comporter très vite en équipe. Le coach insiste beaucoup sur la notion de groupe. Même si on n'est pas le Brésil, on sait développer du jeu, mais aussi se montrer attentiste. On est une formation équilibrée composée de jeunes, enthousiastes, et d'anciens qui apportent leur expérience.

Craignez-vous l'équipe de France ?
C'est l'équipe la plus forte de notre groupe, mais ça ne veut pas dire qu'on vient au Stade de France battus d'avance. On y va pour jouer et gagner. Après notre entame laborieuse, battre la France nous redonnerait le moral. C'est possible. Nous, on respecte tout le monde, mais on n'a peur de personne.

Un nul samedi soir vous satisferait ?
Un nul ne serait pas un bon résultat, pour aucune des deux équipes. Toutes les deux doivent gagner. Sauf que nous, on en a un petit peu plus besoin que vous...»

L'équipe de France n'a pas encore joué, mais elle pourrait bien être la grande gagnante de cette troisième journée des éliminatoires pour l'Euro 2012 (groupe D). L'Albanie et le Bélarus, qui se partageaient la tête du classement, ont tous deux été accrochés vendredi. Lorik Cana et ses équipiers ont même été menés au score par la Bosnie (photo Reuters) après un but de l'ancien Parisien Ibisevic (21e). Mais ils ont égalisé avant la pause par Duro (45e, 1-1). Le Bélarus, réduit à dix après l'heure de jeu (exclusion de Kornilenko, 69e), n'a pu de son côté faire mieux que match nul au Luxembourg (0-0), qui enregistre là son tout premier point après deux défaites. Résultat, si les Bleus l'emportaient samedi face à la Roumanie, ils passeraient seuls en tête du classement.
Une aubaine après leurs débuts ratés contre le Bélarus (0-1).


POUR PASSER LHIVER AU CHAUD

ven 08/10/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BELARUS 0 - 0 à Tirana ALBANIE BOSNIE 1 - 1
sam 09/10/2010 à Saint-Denis FRANCE ROUMANIE 21h00
mar 12/10/2010 à Minsk BELARUS ALBANIE 19h30 à Metz FRANCE LUXEMBOURG 21h00

3 MATCHS ET ALBANIE BEEARUS INVAINCUS


Rang Équipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus B. pour B. contre diff.
1 ALBANIE 5 3 1 2 0 3 2 +1
2 BELARUS 5 3 1 2 0 1 0 +1
3 BOSNIE 4 3 1 1 1 4 3 +1
4 FRANCE 3 2 1 0 1 2 1 +1
5 ROUMANIE 2 2 0 2 0 1 1 0
6 LUXEMBOURG 1 3 0 1 2 0 4 -4

LUXEMBOURG BOSNIE 0 - 3
ALBANIE LUXEMBOURG 1 - 0
LUXEMBOURG BELARUS 0 - 0


FRANCE LUXEMBOURG MARDI à Metz 21h00

LES SCORES FLEUVES CONTRE EUX C FINI
ILS ONT ETE MEILLEURS QUE NOUS CONTRE LE BELARUS CAR ILS N" ONT PAS PERDU A DOMICILE

Déjà joués
Roumanie - Albanie ................................1 - 1
Luxembourg - Bosnie ............................0 - 3
France - Belarus .....................................0 - 1
Belarus - Roumanie ................................0 - 0
Albanie - Luxembourg............................1 - 0
Bosnie - France ......................................0 - 2
3e journée - Vendredi
Luxembourg - Belarus ...........................0 - 0
Albanie - Bosnie ......................................1 - 1
Hier
France - Roumanie ................................2 - 0
PTS J G N P BP BC G
1. France 6 3 2 0 1 4 1 3
2. Albanie 5 3 1 2 0 3 2 1
3. Belarus 5 3 1 2 0 1 0 1
4. Bosnie 4 3 1 1 1 4 3 1
5. Roumanie 2 3 0 2 1 1 2 -2
6. Luxembourg 1 3 0 1 2 0 4 -4
4e journée - Mardi 12 octobre
Belarus - Albanie ................................19h30
France - Luxembourg ....................21h, TF1
LES AUTRESMATCHES
DES BLEUS
Samedi 26 mars 2011
Luxembourg - France ............................21h
Samedi 4 juin 2011
Belarus - France......................................21h
Samedi 3 septembre 2011
Albanie - France ....................................21h
Mardi 6 septembre 2011
Roumanie - France.................................21h
Samedi 8 octobre 2011
France - Albanie ....................................21h
Mardi 11 octobre 2011
France - Bosnie.......................................21h

GROUPED
Déjà joués
Roumanie - Albanie ...............................1 - 1
Luxembourg - Bosnie ............................0 - 3
France - Belarus ....................................0 - 1
Belarus - Roumanie ...............................0 - 0
Albanie - Luxembourg ...........................1 - 0
Bosnie - France......................................0 - 2
3e journée - Vendredi
Luxembourg - Belarus............................0 - 0
Albanie - Bosnie .....................................1 - 1
Hier
France - Roumanie ...............................2 - 0
PTS J G N P BP BC G
1. France 6 3 2 0 1 4 1 3
2. Albanie 5 3 1 2 0 3 2 1
3. Belarus 5 3 1 2 0 1 0 1
4. Bosnie 4 3 1 1 1 4 3 1
5. Roumanie 2 3 0 2 1 1 2 -2
6. Luxembourg 1 3 0 1 2 0 4 -4
4e journée - Demain
Belarus - Albanie ................................19h30
France - Luxembourg....................21h, TF1
LES AUTRESMATCHES
DES BLEUS
Samedi 26 mars 2011
Luxembourg - France............................21h
Samedi 4 juin 2011
Belarus - France ....................................21h
Samedi 3 septembre 2011
Albanie - France ....................................21h
Mardi 6 septembre 2011
Roumanie - France ...............................21h
Samedi 8 octobre 2011
France - Albanie ....................................21h
Mardi 11 octobre 2011
France - Bosnie ......................................21h
LE RÈGLEMENT
Le premier de chaque groupe et le meilleur
2e des neuf poules sont directement qualifiés
pour l’Euro 2012. Les huits autres
deuxièmes s’affronteront en barrages

COMME JE LE DISAIS A MA FILLE PEU AVERTIE EN FOOT HIER SOIR
SCORE LOGIQUE 6 A 0
SCORE NORMAL 5 A 0
SCORE HABITUEL CETTE SAISON POUR LE S LUXEMEBOURG 3 A 0

SCORE ETRIQUE 1 A 0
ALORS UNE DEFAITE CE SERAIT CARREMENT UNE CATASTROPHE NATURELLE

Bleus - Pas de blague !

ven 03/09/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BOSNIE 0 - 3
mar 07/09/2010 à Tirana ALBANIE LUXEMBOURG 1 - 0
ven 08/10/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BELARUS 0 - 0



L'équipe de France peut enchaîner une troisième victoire d'affilée face au Luxembourg. Ce serait la première fois cette année. (EQ)
Après la Bosnie et la Roumanie, les Bleus vont tenter d'enchaîner un troisième succès de rang contre le Luxembourg, mardi (21h00). Ils doivent assumer leur statut d'archi-favoris.

Laurent Blanc a fait ce qu'il pouvait pour s'en préserver. La tentation de la présenter ainsi était trop forte. La venue à Metz du Luxembourg, mardi soir, s'apparente à une simple formalité pour des Bleus revigorés par deux succès d'affilée contre la Bosnie (2-0) et la Roumanie (2-0). Présenté autrement : comment envisager que cette équipe de France à l'implication tant louée puisse connaître un faux-pas comparable à celui vécu contre la Biélorussie face à la 116e nation FIFA ? Ce serait contraire à tous les messages diffusés par le sélectionneur depuis une semaine. Ce serait également un long voyage dans le temps dont ses Bleus se priveraient bien. Jamais depuis 1914, ils ne sont inclinés contre ce nain du football mondial. Une tradition à perpétuer.

Bien sûr, l'équipe de France trouvera en face d'elle une opposition comparable à celles qu'elle s'est déjà péniblement coltinée. Comprendre : «une équipe qui refusera de jouer». Mais si le sélectionneur a raison lorsqu'il dit le Luxembourg «capable sur un coup franc ou sur un contre» de créer la surprise, un tel scénario réduirait à néant le climat optimiste dans lequel il baigne depuis son arrivée. A l'heure où Blanc affirme qu'«un noyau dur se dessine», que «sa confiance en (ses) joueurs est totale», le pire est difficilement concevable. «Mais on n'est jamais à l'abri», disait Adil Rami avant la réception de la Roumanie. Depuis leur reconquête du Stade de France, la teneur du discours n'a pas sensiblement évolué. Tous les Bleus se sont efforcés d'évacuer le sentiment d'euphorie qui pourrait les escorter.

Avec trois points pris face aux Roumains, l'équipe de France a déjà parcouru la moitié du chemin par rapport aux objectifs qu'elle s'était fixée. En y ajoutant sa place de leader du groupe D, elle est même en avance sur ses prévisions. «Mais on est preneur !», s'exclamait Blanc dans les travées du Stade de France. En théorie, cette double confrontation contre le Luxembourg* doit placer les Bleus sur une voie royale dans l'optique de la qualification à l'Euro 2012. A ses joueurs la charge de mettre cet énoncé en pratique. Un troisième succès d'affilée, une première depuis près d'un an, leur permettrait de «passer l'hiver au chaud» avant de reprendre la compétition au mois de mars. S'ils peuvent y ajouter la manière, «c'est encore mieux». Pour ne pas dire recommandé... -

*Après l'avoir reçu à Metz, les Bleus affronteront de nouveau le Luxembourg, le 25 mars. Entre temps, ils auront disputé deux matches amicaux contre l'Angleterre et le Brésil.



ven 03/09/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BOSNIE 0 - 3
mar 07/09/2010 à Tirana ALBANIE LUXEMBOURG 1 - 0
ven 08/10/2010 à Luxembourg LUXEMBOURG BELARUS 0 - 0

L'ANALYSE de Robby Langers
"Une formalité pour les Bleus


Éphémère attaquant de
l’OM en 1982-83, Robby
Langers reste l’une des références
du football
luxembourgeois (73 sélections,
8buts).
❚ Le nul contre le Bélarus
(0-0) était-il mérité ?
Bien organisé, le Luxembourg
a livré un match correct.
Le Bélarus m’a déçu. Le nul n’est pas volé et a
été bien accueilli au pays.
Quand on réussit à gratter un point, c’est toujours
une performance pour nous dont l’équipe est composée
quasi essentiellement d’amateurs qui ont un
boulot à côté.
❚ Quelles sont les forces et les faiblesses du
Luxembourg?
À part Mario Mutsch, suspendu contre le Bélarus et
qui sera de retour contre la France, et le gardien Joubert,
d’origine française, pas grand-monde ne sort
du lot. Le groupe est bien organisé, se connaît bien
et veut faire quelque chose ensemble. Parfois, ils
font des conneries derrière et sont vulnérables sur
les phases arrêtées. Si les Français marquent vite,
ils peuvent déstabiliser le Luxembourg. Et, offensivement,
on n’a pas mis un but en trois matches.
❚ Comment voyez-vous le match de ce soir ?
Ce va être une formalité pour la France. Même en
n’étant pas bons, ça devrait suffire pour battre le
Luxembourg, même si nous ne prenons plus de casquettes
comme avant.


LE GROS PLAN Le gardien luxembourgeois a joué chez les Bleuets
Joubert en terre connue


Ce soir, il aurait pu porter le maillot bleu comme
il l’a fait en sélections de jeunes, des moins de
15ans aux moins de 17 ans. À l’époque, Jonathan
Joubert était considéré comme l’un des plus sûrs
espoirs français au poste de gardien. Il était titulaire
dans la cage des Bleuets et devançait Sébastien
Frey ou Rémy Vercoutre. Julien Escudé et Anthony
Réveillère (qu’il retrouvera à Saint-Symphorien)
étaient alors ses équipiers.
Mais les promesses de la jeunesse se sont vite
fracassées sur la dure réalité du professionnalisme.
En fin de contrat à Metz, sans réelle offre,
Joubert migre vers le Luxembourg et Grevenmacher.
"C’est difficile d’en repartir", souffle le natif
de Metz, 31 ans. Il aurait pourtant pu mettre le
cap sur Groningen, aux Pays-Bas en 2008. Voire
à Istres, lorsque le club a accédé à la L1, et d’où
sa belle-famille est originaire. Aujourd’hui, Joubert
défend les couleurs de Dudelange, le club
phare du pays, et a pris la nationalité luxembourgeoise
après cinqannées passées au Grand-Duché.
Mais son statut reste précaire.
Amateur, il part travailler tous les jours, de
7heures à 15heures. Il saute fréquemment l’entraînement
du matin, se rattrape sur la séance
du soir. Pour répondre à l’appel de la sélection, il
prend des congés sportifs, payés par l’État à son
employeur. Défier la France représente un vrai
challenge pour le Franco-Luxembourgeois qui espère
"éviter un gros score" devant une trentaine
de ses proches qui garniront l’enceinte messine
et soutiendront... l’équipe de France. Joubert,
lui, a tourné la page bleue. Sans regret

FRANCE 5 LUXEMEBOURG 0
BELARUS 0ALBANIE 0 SERAIENT DES RESULTATS IDEAUX


GROUPE D 4e journée - Aujourd’hui
Belarus - Albanie ................................19h30 France - Luxembourg....................21h, TF1
Déjà joués
Roumanie - Albanie ...............................1 - 1
Luxembourg - Bosnie ............................0 - 3
France - Belarus ....................................0 - 1
Belarus - Roumanie ...............................0 - 0
Albanie - Luxembourg ...........................1 - 0
Bosnie - France......................................0 - 2
Luxembourg - Belarus............................0 - 0
Albanie - Bosnie .....................................1 - 1
France - Roumanie ...............................2 - 0

PTS J G N P BP BC G
1. France 6 3 2 0 1 4 1 +3
2. Albanie 5 3 1 2 0 3 2 1
3. Belarus 5 3 1 2 0 1 0 1
4. Bosnie 4 3 1 1 1 4 3 1
5. Roumanie 2 3 0 2 1 1 3 -2
6. Luxembourg 1 3 0 1 2 0 4 -4

LA FRANCE BAT LE LUXEMBOURG 2 A 0

BEN HEURESEMENT C LE MINIMUM SYNDICAL




Le sélectionneur Laurent Blanc avec Alain Boghossian lors des hymnes. MONTPELLIER EST A LA FETE



Laurent Blanc n'a pas sauté au plafond après le succès des Bleus contre le Luxembourg (2-0), mardi soir à Metz. Mais «l'essentiel est assuré», a-t-il souligné.

Le contrat est rempli. «On s'était donné un objectif de six points, on l'a fait», s'est réjoui Laurent Blanc dans la foulée du succès contre le Luxembourg (2-0). Après dix jours de stage, l'heure est déjà à un premier bilan. Le sélectionneur retient «l'état d'esprit» affiché par ses joueurs, «la victoire» contre la Roumanie (2-0), et «le score» face au Luxembourg (2-0). Seulement le score ? «Oui, juste le score». Blanc ne se voile pas la face. Sur la pelouse de Saint-Symphorien, la manière a encore une fois laissé à désirer. Ses joueurs n'en sont pas les seuls responsables.

«On savait à qui s'attendre. C'est ce qui s'est produit, a-t-il regretté en référence au refus de jouer des Luxembourgeois. Pour produire du spectacle, il faut être deux. Ce soir, il n'y a qu'une équipe qui a attaqué et essayé de marqué des buts. L'autre a passé son temps à défendre... Ce n'est jamais évident, surtout quand on a tout le temps le ballon. Pour y arriver, il faut être physiquement à 100%, ce n'était pas le cas». Au rayon des reproches : une transmission trop lente en première période, et la position trop haute de ses latéraux en première période.

«Déjà qu'il n'y en avait pas beaucoup, ça nous a empêchés de prendre la profondeur. C'est pour cette raison que j'ai procédé à des réajustements à la pause. Il fallait mettre plus de vitesse sur les côtés et créer des duels». «De toute façon, poursuit Blanc, face à des formations aussi regroupées, soit on marque sur coup de pied arrêté, soit de loin. On a fait les deux...». Avec trois succès d'affilée, et aucun but encaissé durant ce laps de temps -«une bonne habitude à conserver», «l'essentiel est assuré».

ON VA PASSER L HIVER AU CHAUD

mar 12/10/2010 à Minsk BELARUS ALBANIE 2 - 0
à Metz FRANCE LUXEMBOURG 2 - 0

PROCHAINS MATCHS EN MARS
ven 25/03/2011 LUXEMBOURG FRANCE 21h00
sam 26/03/2011 ALBANIE BELARUS 21h00


Rang Équipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus B. pour B. contre diff.
1 FRANCE 9 4 3 0 1 6 1 +5
2 BELARUS 8 4 2 2 0 3 0 +3
3 ALBANIE 5 4 1 2 1 3 4 -1
4 BOSNIE 4 3 1 1 1 4 3 +1
5 ROUMANIE 2 3 0 2 1 1 3 -2
6 LUXEMBOURG 1 4 0 1 3 0 6 -6