CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

Trois points, et plus si…
Publié le 06/09/2013 à 03:52
mondial-2014. Eliminatoires. La Géorgie accueille ce soir la France, à Tbilissi.
Meilleur joueur UEFA de la saison, candidat déclaré au Ballon d'Or, Franck Ribéry devra être aussi performant avec les Bleusqu'avec le Bayern en Supercoupe d'Europe. /Photo AFP
 
L’équipe de France doit faire le plein sur ses trois derniers matches éliminatoires. Accessoirement, elle a même le droit de se trouver un collectif et un fond de jeu.

Il y a un peu plus d’un an, la nomination de Didier Deschamps à la tête des Bleus laissait entrevoir le début d’une autre histoire. Mais, si le calme est visiblement (et enfin) revenu chez les Bleus, on n’en dira pas autant des performances.

La tournée en Amérique du Sud de juin dernier, un véritable fiasco, n’a rien arrangé. Joueurs blessés, fatigués, démobilisés, le manque d’âme a fait, à l’époque, très mal. Mais il résulte, directement, de l’échec de la fin mars, à domicile, contre l’Espagne, qui renvoie la France à sa 23e place mondiale (mais oui !) et son sélectionneur à de très nombreuses interrogations.

Didier Deschamps fait avec ce qu’il a, varie ses systèmes, sans résultat. Si la vérité dérange (toujours…), elle est bien là : les Bleus sont très loin de la génération exceptionnelle qu’a dirigée Aimé Jacquet à la fin du siècle dernier, que ce soit en valeur footballistique ou humaine…

Dix rescapés de Knysna
Depuis trois ans, jamais les fantômes de Knysna n’ont d’ailleurs été autant présents.

De Toulalan, revenu à Monaco et qui rendrait service parce qu’il est expérimenté et increvable, à Gignac, rappelé en urgence au chevet d’une attaque malade des silences de Benzema et des approximations de Giroud, Didier Deschamps a sélectionné aujourd’hui dix des vingt-trois mutins de l’Afrique du Sud, le dernier en date étant Abidal, un miracle de la médecine !

Signe que la transition n’est pas effectuée, et que le football français est dans le rang pour quelques années encore, le temps qu’une génération prometteuse ait le temps de grandir, et de se forger une identité.

En attendant ces jours meilleurs, l’urgence est de faire le plein de points d’ici à la mi-octobre, soit neuf en trois matches, pour assurer une place en barrages, où il ne manquerait plus que l’Eire se dresse à nouveau sur notre route !

Ce soir, dans un stade Boris-Paichadze qui aura bien besoin de toutes ses lumières, parce que le coup d’envoi est à 22 h 15, heure locale, et que les télés voulaient du 23 heures, l’idée sera d’écraser la Géorgie 1-0, à la 89e minute s’il le faut, grâce à un but du tibia ou du mollet du muet Benzema. Moyennant quoi, il sera toujours temps d’aller visiter les environs de Tchernobyl  mardi prochain. Parce qu’à chaque match, suffit grandement sa peine.

Géorgie-France: Kondogbia incertain, Ribéry touché au mollet
A la veille de la rencontre entre la Géorgie et la France comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Didier Deschamps a indiqué ce jeudi depuis Tbilissi que Franck Ribéry et Geoffrey Kondogbia souffraient tous les deux de douleurs au mollet. Cela ne semble pas trop grave pour le Munichois qui, d'après le sélectionneur, s'apprêtait à "s'entraîner normalement après un échauffement particulier", cela le semble davantage pour le néo-Monégasque qui, victime d'un hématome au mollet à cause d'un coup reçu la veille à l'entraînement, restera aux soins et ne participera donc pas à la dernière séance de mise en place tactique sur la pelouse géorgienne. De quoi s'interroger sur sa titularisation vendredi...

6e journée
Vendredi7 septembre
Géorgie 1 -0 Bélarus
Okriashvili (52)
Finlande 0 - 1 France
Diaby (20)
Mardi 11 septembre
France 3 - 1 Bélarus
Capoue (48) Putilo (71)
Jallet (68)
Ribéry (80)
Géorgie 0 -1 Espagne
Soldado (86)
Vendredi 12 octobre
Finlande 1 -1 Géorgie
Hamalainen (62) Kashia (56)
Bélarus 0 - 4 Espagne
Alba (12)
Pedro (21, 69, 79)
Mardi 16 octobre
Bélarus 2 - 0 Géorgie
Bressan (6)
Dragun (28)
Espagne 1 - 1 France
Sergio Ramos (25) Giroud (90+4)
Vendredi 22 mars
Espagne 1 - 1 Finlande
Sergio Ramos (49) Pukki (79)
France 3 - 1 Géorgie
Giroud (45) Kobakhidze (70)
Valbuena (48)
Ribéry (61)
Mardi 26 mars
France 0 -1 Espagne
Pedro (58)
Vendredi 7 juin
Finlande 1- 0 Belarus
Shitov (57 c.s.c.)
Mardi 11 juin
Bélarus 1 - 1 Finlande
Verkhovtsov (85) Pukki (24)
Aujourd’hui
Géorgie - France.........................20h15,M6
Finlande - Espagne .............................20h30
Mardi 10 septembre
Géorgie - Finlande ..................................19h
Belarus - France ....................................21h
Vendredi 11 octobre
Espagne - Belarus ........................................
Mardi 15 octobre
Espagne - Géorgie.........................................
France - Finlande ........................................
PTS J G N P BP BC G
1. Espagne 11 5 3 2 0 8 2 6
2. France 10 5 3 1 1 8 4 4
3. Finlande 6 5 1 3 1 4 4 0
4. Géorgie 4 5 1 1 3 3 7 -4
5. Belarus 4 6 1 1 4 4 10 -6

 Y A BON BONS ZERO A ZERO
 CE ZERO A ZERO ETAIT ZERO SUR TOUTE LA LIGNE

LES FRANCAIS TOUS BARBUS ON PENSE QUE C EST UNE CONFRERIE INTEGRISTE

Football/Mondial-2014 : la Géorgie tient tête à la France 0/0
Midilibre.fr
06/09/2013, 18 h 48 | Mis à jour le 06/09/2013, 22 h 23



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Ribery n'a pas pu faire basculer le match. (AFP)
Dans le match de qualifications au Mondial-2014 entre la Géorgie et la France (groupe I), vendredi à Tbilissi , les deux équipes se sont séparées sur un match nul 0/0. 
La France a ramené un nul peu flatteur (0-0) de Géorgie vendredi en qualifications du Mondial-2014 (Groupe I) de la zone Europe à Tbilissi. Les Bleus restent désormais sur cinq matches consécutifs sans victoire et sans but marqué toutes compétitions confondues et ne font pas une bonne opération dans la course aux 8 meilleures 2e places (sur les 9 groupes) pour aller en barrages. L'attaquant tricolore Karim Benzema, titularisé vendredi aux côtés d'Olivier Giroud et sorti vers l'heure de jeu, n'a désormais plus marqué depuis 1218 minutes sous le maillot national (dernier but en Bleu le 5 juin 2012 en amical). La France est 23e au classement Fifa, la Géorgie 97e.

DESESPOIR

Ces Bleus sont désespérants
Publié le 07/09/2013 à 03:47

mondial-2014. Eliminatoires. L'équipe de France est encore restée muette hier soir en Géorgie, malgré plusieurs occasions.
Les Bleus n’ont pas réussi à battre la Géorgie hier soir à Tbilissi, confirmant leurs difficultés offensives chroniques, symbolisées une fois de plus par le manque de réalisme de Benzema et consorts. ça devrait néanmoins passer dans un groupe I qui sonne le creux, mais on a hâte de voir l’équipe de France confrontée au couperet des barrages… si elle ne finit pas plus mauvais deuxième.

«J’ai encore du mal à dire sur qui repose le jeu de l’équipe de France». Mercredi soir, sur RTL, Alain Giresse, qui fut un éphémère sélectionneur de la Géorgie (en 2004-2005), n’a pas caché ses interrogations à propos des Bleus. Il n’est pas le seul.

Didier Deschamps a essayé d’amener un premier élément de réponse, en titularisant hier soir à Tbilissi ses joueurs les plus âgés, les plus expérimentés, dans un 4-4-2 déjà utilisé au match aller.

Mais au repos, les deux formations rentrent au vestiaire sans le moindre but et, pratiquement, sans une occasion digne de ce nom. Si. Un tir de Benzema, difficilement repoussé par Loria (29).

Les Géorgiens tirent sur le poteau
Pour le reste, que dalle ! Le désert français. Ribéry qui se démène les vingt premières minutes mais qui doit revenir chercher les ballons, Valbuena qui joue quelque part, Benzema et Giroud invisibles, Sagna qui manque tous ses centres, les Bleus, maîtres sans contestation du ballon, n’arrivent pas à faire frémir le double rideau géorgien, et ça les fait rire, les joueurs de l’autre bout de l’Europe, décontractés, sans pression et qui n’ont sollicité Lloris qu’une fois (26).

Pas sûr, toutefois, que ce soit du goût d’un sélectionneur français qui s’énerve sur son bord de touche, pendant que les derniers téléspectateurs s’endorment.

Ils sont réveillés au retour des vestiaires par une énorme occasion géorgienne, Okriashvili obligeant Lloris à repousser comme il peut avant de placer son deuxième tir sur le poteau français (49) !

De mieux en mieux. Alors, on se rassure comme on peut. On se dit que l’Espagne ne s’est imposée qu’en toute fin de match ici même (1-0, 86, Soldado), et que les Géorgiens s’étaient déjà créé de belles occasions. Sauf que l’Espagne mène en Finlande depuis la 19e minute et que c’est elle qui fait la bonne affaire de la soirée.

Parce que les Géorgiens s’enhardissent, malgré la poussée permanente des Bleus. Au bout d’une heure, Deschamps en a marre. Il sort Benzema (2 tirs en 62 minutes, dont 1 cadré, 1217 minutes sans marquer…) et fait entrer Gignac.

Mais il faut attendre 84 minutes de jeu pour voir enfin un bon tir, œuvre de Ribéry sur une talonnade de Nasri, que le gardien repousse.

Dans les arrêts de jeu, des têtes de Giroud et Sagna font penser que les Bleus ont vaincu le signe indien (90+1). Mais non. L’équipe de France n’a plus marqué depuis six mois, cinq matches et 479 minutes. Il n’y a rien d’autre à ajouter.

Stade Boris-Paichadze. 54549 spectateurs. Arbitre: Firat Aydinus (Turquie) asssité de MM. Ok et Tascioglu. Temps additionnel: 4‘ (0+4).

Géorgie : Loria - Lobjanidze, Amisulachvili, Khubutia, Grigalava - Kashia, Kankhava (cap) - Kobakhidze puis Grigalachvili (60), Ananidze puis Targamadze (69), Okriashvili - Gelashvili puis Dvalichvili (79). Sél.: Temuri Ketsbaïa.

Avertissements: Khubutia (27, obstruction sur Giroud), Okriashvili (37, tacle irrégulier sur Sissoko).

FRANCE : Lloris (cap) - Sagna, Koscielny, Abidal, Evra - Valbuena, Sissoko, Guilavogui puis Nasri (79), Ribéry - Giroud, Benzema puis Gignac (62). Sél.: Didier Deschamps.

La Dépêche du Midi

Lloris sauve la France de l'humiliation
Publié le 07/09/2013 à 03:50
Lloris. Peu de travail mais deux grosses frayeurs. Se couche bien sur une frappe déviée d’Okriashvili (26e). Puis il détourne un tir à bout portant du même Okriashvili qui reprend de nouveau et frappe sur le poteau (49e)

Sagna. Un peu isolé sur le flanc droit, ses montées sont certes efficaces, mais ses centres beaucoup moins. Auteur d’une tête piquée (92e) détournée par le gardien sur la ligne.

Koscielny. Un ton en dessous par rapport à son compère Abidal. S’est fait plusieurs fois débordé dans l’axe droit. Venu à plusieurs reprises apporter son soutien à l’attaque tricolore sur les coups de pied arrêtés, il n’a jamais trouvé le cadre.

Abidal. Il a apporté toute son expérience dans une défense qui n’a connu que peu d’alertes. S’est appliqué dans les relances pour remettre la France sur le bon chemin.

Evra. Comme à son habitude il a multiplié les montées offensives et... les balles perdues. Plus efficace en deuxième période. Un bon une-deux avec Giroud, un centre en retrait (68e) qui ne trouve pas preneur. Mais aussi il se fait déborder par Kobakhidze pour la seule grosse occasion géorgienne (49e).

Valbuena. Difficile de comprendre le positionnement du Marseillais qui devait évoluer à droite mais qui est aimanté par l’axe. Quelques débordements, mais des centres trop imprécis. Revient en fin de match au moment de la révolte française.

Guilavogui. Précieux dans la récupération, soulageant ainsi Sissoko de cette tâche en milieu de terrain. Remplacé par Nasri (79e) qui n’a eu que peu de temps pour s’exprimer.

Sissoko. Précieux dans la récupération. Sérieux en défense. Appliqué dans ses relances. Un match sobre mais efficace.

Ribéry. Un début tonitruant. Pendant les vingt premières minutes, il a fait tourner en bourrique Ljobanidze et pose une première banderille à la 11e (tir au ras du poteau. Peu à peu il a baissé de pied pour resurgir en fin de match et adresser un tir puissant capté par le gardien (84e). Mais il est toujours loin du rendement qu’il a avec le Bayern Munich

Benzema. Aussi improbable que sa coiffure. Le Madrilène est rarement où ses coéquipiers l’attendent. Il a eu tendance à descendre pour récupérer les ballons et n’a pas su se servir de Giroud comme point d’appui. Son utilité en équipe de France est de plus en plus en question. Remplacé par Gignac (62e)

Giroud. Placé par Didier Deschamps pour servir de pivot, de point de fixation, à l’attaque tricolore, il a été peu utilisé dans ce registre et son entente avec Benzema est plus que problématique. Il a semblé un peu plus libéré, en effet, dès que le Madrilène est sorti. Il rate la balle de match sur un centre de Valbuena (91e).

GROUPE I
ITALIE
● Kaka déjà décisif avec[b]le Milan AC.
Le Bresilien a profite[b][b]
de la treve international pour se

mettre en evidence sous ses nouvelles

couleurs. Hier, lors d’un

match amical contre Chiasso, il

est entre en jeu et a livre une passe

decisive. Au final, les hommes

d’Allegri se sont imposes 4-0.
●
[b]Milito de retour. Diego Milito,
l’attaquant de l’Inter Milan, eloigne

des terrains depuis fevrier

dernier a cause d’une rupture

des ligaments croises du genou

gauche,esta nouveau operationnel.
JEUNES
● [b]Lens s’adjuge la[b]Danone Nations Cup.
Les petits[b][b]
Ch’tis ont remporte le trophee,

hier dans l’enceinte mythique

de Wembley. Les Francais ont

battu les Bresiliens du Sport

ClubAndrelandia aux tirs aux

buts (3-1).

Les Bafana Bafana ne

verront pas le Bresil en
2014.
/ PHOTO AFP
ZoneCONCACAF

Hier
[b]
Mexique - Honduras ............................1 - 2

Costa Rica - Etats-Unis..........................3 - 1

Panama - Jamaique .............................0 - 0

Classement
[b]
1. Costa Rica, 14; 2. Etats-Unis, 13 points ;

3. Honduras, 10; 4. Mexique, 8; 5. Panama,

7; 6. Jamaique, 3.

Réglement
[b]
Les trois premiers sont qualifies pour le

Mondial. Le quatrieme dispute un barrage

contre le premier de la zone Oceanie.

Le récapitulatif

Vendredi7 septembre 2012
[b]
Georgie 1 -0 Belarus

Okriashvili (52)
Finlande 0 - 1
[b]France[b]
Diaby (20)

Mardi 11 septembre 2012
[b]France
3 - 1 Belarus[b]
Capoue (48) Putilo (71)

Jallet (68)

Ribery (80)

Georgie 0 -1 Espagne

Soldado (86)

Vendredi 12 octobre 2012
[b]
Finlande 1 -1 Georgie

Hamalainen (62) Kashia (56)

Belarus 0 - 4 Espagne

Alba (12)

Pedro (21, 69, 79)

Mardi 16 octobre 2012
[b]
Belarus 2 - 0 Georgie

Bressan (6)

Dragun (28)
Espagne 1 - 1
[b]France[b]
Sergio Ramos (25) Giroud (90+4)

Vendredi 22 mars
[b]
Espagne 1 - 1 Finlande

Sergio Ramos (49) Pukki (79)
[b]France
3 - 1 Georgie[b]
Giroud (45) Kobakhidze (70)

Valbuena (48)

Ribery (61)

Mardi 26 mars
[b]France
0 -1 Espagne[b]
Pedro (58)

Vendredi 7 juin
[b]
Finlande 1- 0 Belarus

Shitov (57 c.s.c.)

Mardi 11 juin
[b]
Belarus 1 - 1 Finlande

Verkhovtsov (85) Pukki (24)

Hier
[b]Georgie 0-0
[b]France[b]
Finlande 0-2 Espagne

Alba (19)

Negredo (86)

Mardi 10 septembre
[b]
Georgie - Finlande ..................................19h
Belarus -
[b]France ............................21h, TF1
Vendredi 11 octobre
[b]
Espagne - Belarus ........................................

Mardi 15 octobre
[b]
Espagne - Georgie.........................................
[b]France
- Finlande ........................................[b]
PTS J G N P BP BC G

1. Espagne 14 6 4 2 0 10 2 8
2.
[b]France 11 6 3 2 1 8 4 4
3. Finlande 6 6 1 3 2 4 6 -2

4. Georgie 5 6 1 2 3 3 7 -4

5. Belarus 4 6 1 1 4 4 10 -6
[/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b]

France : le point de non-retour

Publié le 08/09/2013 à 03:48, Mis à jour le 08/09/2013 à 07:51 | 10

repères

«Ce soir, ça a été difficile, je ne vais pas dire que j'ai été extraordinaire... je n'ai pas été terrible»./Photo AFP



On ne va pas tout lui mettre sur l’échine, mais il n’y échappera pas : Karim Benzema traîne sa misère et son inefficacité comme autant de boulets (1217 minutes, soit plus de 20 heures et plus de 15 matches sans marquer), et le mieux pour lui, aujourd’hui, c’est d’oublier les Bleus pendant quelques matches.
Sa sortie à l’heure de jeu, vendredi soir, coïncide avec le léger mieux enregistré chez les Français, comme si Giroud s’était senti soulagé et que les Bleus jetaient leurs derniers atouts avant disparition. Mais quand Giroud est titulaire en l’absence de Benzema, ce n’est pas folichon non plus…
Didier Deschamps en a-t-il assez du Madrilène ? Mais comme tout le monde en France ! Il ne l’a d’ailleurs pas exclu hier, en affirmant que le sujet n’est «pas tabou».
Et le mieux, aujourd’hui, et on le répète, c’est que Benzema reste à Madrid pour y faire ses gammes et ses preuves, ce qui n’est pas acquis quand on veut se remémorer que Carlo Ancelotti et le public de Bernabeu l’ont ciblé la semaine dernière sur sa façon de travailler…
En attendant, l’équipe de France traîne ses très lourdes chaînes. Il y a les états d’âme de Toulalan (oui, on y revient, parce qu’il ne déparerait pas), le mea culpa de Nasri, la gamberge de Benzema, les illusions renaissantes de Djibril Cissé, mais il n’y a pas, ou plus, de projet de jeu, d’avancée collective.
Ribéry ne peut pas tout faire, Valbuena ne sert à rien sur le flanc droit où Sissoko aurait dû s’engager beaucoup plus, et ces deux leaders demeurent, avec la charnière Koscielny-Abidal, les derniers gages de qualité de l’équipe de France.
Une solution marseillaise ?
Mardi, à Gomel (Biélorussie), à une centaine de kilomètres seulement de Tchernobyl, juste de l’autre côté de la frontière ukrainienne, Deschamps va récupérer ses deux suspendus, Matuidi et Pogba, et ceux-ci devraient donner une autre qualité à l’intérieur du jeu français.
Et il pourrait être tenté de lorgner du côté des Marseillais pour retrouver l’indispensable efficacité, sans laquelle ses Bleus ne pourront rien faire : Gignac en pointe, soutenu par Payet à droite et Valbuena dans l’axe (Ribéry restant évidemment à gauche) dans un 4-2-3-1 qui raccourcit les lignes, au moins les automatismes ne seraient-ils plus à chercher.
Il ne restera plus au pauvre DD qu’à trouver des latéraux capables d’apporter le surnombre et de montrer qu’ils savent centrer pour que cette équipe ressemble enfin à quelque chose : un candidat crédible non pas à la qualification directe, mais aux barrages de novembre, formule de repêchage qui permet aux moyens de sauver les apparences. Parce que les bons, eux, en sont déjà à faire leurs réservations pour le Brésil…

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Le chiffre : 21
minutes > Pour un record. Encore 21 minutes sans marquer, et les Bleus égaleront le record de la sélection (500 min. sans marquer), qui date de... 1924-25 !

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«Pas tabou»
Poser la question du remplacement de Karim Benzema face à la Biélorussie, mardi, «n’est pas tabou», a déclaré hier à Tbilissi Didier Deschamps, qui a toutefois ajouté que l’attaquant, sans but en bleu depuis le 5 juin 2012, ne constituait «pas UN problème».
«Ce n’est pas tabou mais pour moi Benzema n’est pas UN problème, a affirmé Deschamps. Mardi, j’aurai des choix à faire sur l’équipe qui va débuter et j’aurai 11 problèmes.» «J’essaye de me tromper le moins possible mais je ferai ce que je pense être le mieux pour l’équipe, en respectant les opinions des uns et des autres mais ceux qui me connaissent bien savent que ce n’est pas quelque chose qui peut me conditionner ou m’influencer. J’analyse, je prends le temps et je décide», a-t-il ajouté.
Le sélectionneur n’a pas non plus souhaité accabler Benzema alors que l’équipe de France s’est montrée beaucoup plus dangereuse après son remplacement par André-Pierre Gignac (61). «Un joueur qui rentre 30 minutes bénéficie du travail de celui qui était là avant», a-t-il expliqué.
Interrogé sur l’absence d’échange et de tape amicale entre les deux hommes lors de la sortie du terrain de Benzema, Deschamps a répondu qu’il était en train de regarder «ce qui se passait sur le terrain».
«Ce n’est pas volontaire de ma part, ce n’est pas délibéré par rapport à Karim ou un autre joueur», a-t-il poursuivi.

Deschamps: "On avance petitement"

Après le nul de l’équipe de France en Géorgie (0-0), vendredi soir, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Didier Deschamps s’est dit "déçu" car ses joueurs ont "fait beaucoup de bonnes choses". "On a eu des occasions, notamment sur la fin, on a eu des opportunités. Mais pour gagner un match, il faut marquer et on n’a pas réussi à le faire", a lancé le coach des Bleus sur M6, avant de conclure: "Oui, on est déçu parce qu'on a fait beaucoup de bonnes choses. On avance petitement. Ce n’est pas le score ni le résultat qu'on était venu chercher. Il nous a manqué cette réussite offensive". Les Tricolores comptent désormais trois points de retard sur l’Espagne dans le groupe I.

Deschamps: «Quasi impossible»








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Didier Deschamps ne s’en cache plus : la possibilité pour l’équipe de France de se qualifier directement pour le Mondial s’est «quasi effacée» après le nul concédé vendredi soir en Géorgie (0-0). «Pour la première place, c’est quasi impossible, a-t-il reconnu. On a essayé, on s’est battu… Mais on n’est pas non plus à la traîne. On a pris onze points même si on en espérait deux de plus vendredi soir. Il faut assurer cette deuxième place».

Créé le 08/09/2013 - 16:02
Les Bleus à huis clos aujourd'hui

L'équipe de France se trouve encore en Géorgie ce dimanche, 48 heures après son nul (0-0) concédé à Tbilissi en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Et ce dimanche, les troupes de Didier Deschamps passent une journée à huis clos entre leur hôtel et le centre d'entraînement du Dinamo. Lundi matin, à partir de 10h30, les joueurs et le staff s'envoleront pour la Biélorussie et Gomel, pour préparer la rencontre de mardi soir

Des Bleus à réaction


Dimitri Payet et les Bleus ont eu chaud. (R

Menée à deux reprises par la Biélorussie, l'équipe de France a assuré l'essentiel en s'imposant 4-2 à Gomel, en éliminatoires de la Coupe du monde 2014.
Par où commencer ? Par l’essentiel, à savoir que l’équipe de France, en s’imposant 4-2 en Biélorussie ce mardi soir à Gomel, a définitivement assuré au pire la deuxième place du groupe I, revenant même provisoirement à la hauteur de l’Espagne, à qui une victoire lors de ses deux derniers matches à domicile face à la Biélorussie et la Géorgie suffit pour composter son ticket pour le Brésil. Sauf improbable miracle, les Bleus termineront donc deuxièmes et, comme quatre ans plus tôt, joueront leur participation pour la Coupe du monde sur un barrage aller-retour de tous les dangers.
Et d’autant plus cette année que cette équipe de France, si elle a eu le mérite de réagir après le repos, offre peu de certitudes, elle qui aura montré deux visages radicalement différents dans l’ambiance champêtre de Gomel. Catastrophique en première mi-temps, au pont que la médiocrité ambiante a fini par contaminer celui que l’on croyait à l’abri de tels «accidents industriels», à savoir le capitaine Lloris, coupable de deux incroyables boulettes le soir de sa 50e sélection; un peu plus encourageant après le repos, notamment grâce à son seul joueur de vraie stature internationale, Ribéry. Le Bavarois aura enlevé une sacrée épine du pied de ses coéquipiers en égalisant sur penalty juste après le repos, puis en s’offrant son premier doublé tricolore après la deuxième boulette de Lloris. Nasri puis Pogba vont ensuite permettre aux Bleus de l’emporter, mais qu’ils se sont fait peur !

Une première période catastrophique
Car avant de renverser la vapeur en première période, c’est une équipe de France d’une infinie faiblesse qui s’est offerte en spectacle à Gomel. Comme c’était attendu, voire espéré par beaucoup, c’est avec Benzema sur le banc qu’elle débute ce quatrième affrontement de son histoire face à la Biélorussie, une première en match officiel (hors cas de blessure ou suspension), tant sous les ordres de Laurent Blanc que de Didier Deschamps pour le joueur du Real. C’est Giroud qui se retrouve du coup propulsé à la pointe d’un 4-2-3-1 remis au goût du jour par Deschamps qui compte sur le trio Payet-Valbuena-Ribéry pour alimenter l’attaquant d’Arsenal.
Mais le système a beau changer, on n’y voit pas vraiment du mieux entre la France tenue en échec à Tbilissi (0-0) et cette formation empruntée du début de match, incapable de faire les bons décalages, de hausser le rythme, de défendre face à des adversaires de seconde zone (n'est-ce pas Abidal ?) et parfois d’assurer des transmissions assez basiques. Dans ces conditions, il devient inévitable de voir le record de minutes sans marquer, datant de 1924-25, tomber dans l’escarcelle de cette équipe de France 2013, la barre des 500 minutes de disette, à laquelle avait mis fin un certain Boyer à la 62e minute de France-Angleterre le 21 mai 1925, tombant au bout de 21 minutes de jeu. Non contents de faire tomber les records, les protégés de Didier Deschamps, déjà inquiétés d’entrée sur ce déboulé de Balanovic (7e), s’offrent un nouveau déshonneur, en encaissant, presque logiquement, le premier but du match, signé Filipenko de la tête sur un corner tiré par Kalachev, le buteur étant oublié par Pogba dans la surface, tandis que Lloris commet quasiment la première boulette de sa carrière tricolore (1-0, 32e).

Merci Ribéry !
A la pause, les affaires tricolores sont plus que mal engagées, mais Didier Deschamps fait mine de ne pas dramatiser, commentant sur TF1: "On a 45 minutes pour faire mieux, cette équipe biélorusse nous a posé de gros problèmes avec le positionnement de Hleb, ils nous font mal aussi sur notre côté gauche avec Balanovic. Mais ce n’est pas le moment d’être abattus." Il en est un qui n’est pas abattu, c’est Ribéry, et en une minute, le meilleur joueur européen de la saison 2012-13 soulage son équipe en provoquant un penalty face à Veremko, qu’il se charge de transformer, figeant le compteur bleu à 525 minutes sans marquer (1-1, 47e).
Mais il était dit que la 50e sélection de Lloris, devenu ce mardi soir le deuxième gardien le plus titré de l’histoire des Bleus (à égalité avec Joël Bats), serait cauchemardesque pour l’intéressé, et sur une frappe puissante mais sans réal danger du remuant Kalachev, le portier des Spurs se troue une seconde fois, offrant un inattendu nouvel avantage aux locaux (2-1, 58e). De courte durée, puisque six minutes suffisent cette fois à Ribéry, bien servi par Valbuena, pour remettre les Bleus dans le coup (2-2, 64e). Et comme ce match est décidément fou, Nasri, entré en jeu à la place d’un Payet transparent, trompe à son tour Vermeko d’une frappe rasante de 20 mètres (2-3, 70e), Pogba y va ensuite de son premier but en bleu à la sortie d’un cafouillage (2-4, 73e). La France a préservé l’essentiel mais pas sûr qu’elle ait rassuré grand-monde à maintenant deux mois (mi-novembre) d’un double barrage qui fait déjà trembler tout un pays…

Mondial-2014: la France bat le Belarus et assure sa 2e place

Publié le mercredi 11 septembre 2013 à 00H18



La France, menée 1 à 0 à la pause, a finalement battu le Belarus 4 à 2, avec un doublé de Ribéry, et a assuré au minimum sa 2e place de groupe, mardi en qualification au Mondial-2014 à Gomel (groupe I).
Photo - AFP - Franck Fife




Gomel (Belarus) (AFP) - La France, menée 1 à 0 à la pause, a finalement battu le Belarus 4 à 2, avec un doublé de Ribéry, et a assuré au minimum sa 2e place de groupe, mardi en qualification au Mondial-2014 à Gomel (groupe I).
La France revient à égalité de points (14) avec le leader du groupe, l'Espagne, qui domine à la différence générale de buts et possède encore deux matches à jouer, contre un seul aux Bleus. La France devra sans doute passer par les barrages.
L'équipe de France s'est fait peur (deux grosses erreurs de son gardien Lloris) et a en tout cas battu son record d'inefficacité (sans marquer consécutivement) qui datait de 1925, le portant de 500 à 526 minutes avant l'égalisation de Ribéry à 1-1 sur penalty à la 47e minute.
Outre le doublé de Ribéry, Nasri et Pogba ont également marqué.
Quatre jours après le nul piteux ramené de Géorgie (0-0), l'équipe de France a tremblé mais a réussi à relever la tête au Belarus (4-2) pour s'offrir définitivement la 2e place du groupe I dans les qualifications du Mondial-2014, mardi à Gomel.
Les Bleus, dauphins de l'Espagne dans le groupe I avec 5 points d'avance sur la Finlande, sont donc quasiment assurés de disputer les barrages d'accession à la Coupe du monde (15-19 novembre) même s'il leur reste un dernier rendez-vous contre les Nordiques, le 15 octobre au Stade de France.
La France, menée à deux reprises au score sur des buts de Filipenko de la tête, à la suite d'une énorme erreur du capitaine Hugo Lloris (32e), et de Kalatchev (58e), peut tout de même dire un grand merci à Franck Ribéry, qui l'a sauvée du désastre sur un doublé (47e, 64e), et à Samir Nasri, auteur du tir victorieux peu après son entrée en jeu (70e). Paul Pogba a ensuite clos la marque de près (73e).
De quoi mettre un terme à une inefficacité qui durait depuis 526 minutes, soit un nouveau record honteux qui efface celui datant de 1925, et engranger enfin une victoire après une disette de cinq rencontres.
Le pire a donc été évité mais la prestation des Bleus, qui ne se sont réveillés qu'en seconde période, peut difficilement rassurer dans l'optique de la séance de rattrapage du mois de novembre. Les troupes de Didier Deschamps ne sont absolument pas à l'abri d'une déconvenue d'envergure s'ils continuent à ce rythme.
Il faut sans doute remonter à l'ère Domenech pour trouver trace d'une première période aussi catastrophique des Français, dépassés en défense et toujours aussi peu dangereux en phase offensive.
Deschamps peut tout de même respirer après la réaction d'orgueil de ses joueurs qui ont quelque peu amélioré le bilan fâcheux de 2013 (2 victoires, 2 nuls, 4 défaites). Mais le tableau général est loin d'être brillant.
Après le nul en Géorgie, le sélectionneur avait ainsi pris une décision radicale en se passant au coup d'envoi de Karim Benzema, muet en bleu depuis le 5 juin 2012. Mais Olivier Giroud, son remplaçant, a été transparent. C'est peut-être le passage au 4-2-3-1, après une expérience avortée en 4-4-2, vendredi à Tbilissi, qui a placé les Bleus dans de meilleures conditions avec notamment Mathieu Valbuena à la baguette.
Deschamps, qui a assisté à la faillite de Lloris, ne se fait toutefois aucune illusion. Son principal leader et son sauveur reste l'indispensable Franck Ribéry. Touché au fessier, le meilleur joueur UEFA a longtemps été incertain mais son doublé a fait un bien fou aux Français.
Le but de Nasri sonne aussi comme une rédemption pour le joueur de Manchester City, suspendu 3 matches après ses écarts de conduite de l'Euro-2012.
Au milieu, les retours de suspension de Matuidi et de Pogba ont également sécurisé l'entre-jeu, le champion du monde des moins de 20 ans ouvrant son compteur après seulement 3 sélections. Son avenir est radieux.
Celui de la France reste en revanche hypothétique. En danger durant la grande partie du match, elle reste tellement laborieuse et fragile qu'il est difficile de spéculer sur sa présence au Brésil l'année prochaine.

Score à la Mi-temps  1 -  0



Eliminatoires Europe
Coupe du Monde

Arbitre : Daniele Orsato




























Football : la France bat la Biélorussie 4-2
Midilibre.fr
10/09/2013, 16 h 13 | Mis à jour le 10/09/2013, 23 h 18



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Un doublé pour Ribery face aux joueurs de Bielorussie. (AFP)
4/2 pour la France contre la Biélorussie, une victoire importante.
La France, menée 1 à 0 à la pause, a finalement battu le Belarus 4 à 2, grâce à un doublé de Ribéry, et a assuré au minimum sa 2e place de groupe, mardi en qualification au Mondial-2014 à Gomel (groupe I). La France revient à égalité de points (14) avec le leader du groupe, l'Espagne, qui domine à la différence générale de buts et possède encore deux matches à jouer, contre un seul aux Bleus (contre la Finlande). La France devra sans doute passer par les barrages.

Compos
[*]
2
Buts
4


32' Filipenko
(SP) Ribery 47'



57' Kalachev
Ribery 64'


Nasri 70'


Pogba 73'




Passe(s) décisive(s)



32' Kalachev
Valbuena 64'



57' Putsila
Valbuena 70'


2
CARTONS
1


33' Filipenko
Clichy 43'



46' Veremko


REMPLACEMENTS



71' Olekhnovich
Nasri 61'



71' Dragun
Payet 61'



77' Rodionov
Sissoko 80'



77' Verkhovtsov
Ribery 80'



83' Bressan
Guilavogui 90'+3



83' Tigorev
Valbuena 90'+3

Mondial-2014. Les Bleus, heureux barragistes

Publié le 11/09/2013 à 07:45



Le soulagement est tôtal dans le clan tricolore qui fête le but de Nasri . Celui qui permet à l'équipe de France de prendre les commandes du match./ Photo AFP



Jusqu’à la 77e minute de Géorgie-Finlande, la France était «assurée» de terminer deuxième de son groupe. Mais un penalty du Finlandais Eremenko (0-1, 77) a remis un petit peu plus de pression sur les épaules des Bleus, au moment de débuter hier soir en Biélorussie.
Important ? Au point où ils en sont, plus rien ne peut les accabler. Hier soir, Didier Deschamps, qui avait prévenu de la titularisation de Matuidi et Pogba dans l’entrejeu, a tranché en écartant les inexistants Evra et Benzema, reconstituant ce que l’on avait entraperçu en Uruguay en juin dernier (0-1), un quatuor offensif Ribéry (finalement apte hier, Gourcuff à sa place en Uruguay)-Valbuena-Payet derrière le grand Giroud (1m92).
Mais que croyez-vous qu’il arrivât ? Au repos, rien. Si, le comble du ridicule, un but de Filipenko grâce à une faute de marquage de Pogba et une faute de mains de Lloris (32), tant qu’à y être, et un record datant de 1924-25 qu’il sera difficile de battre, puisqu’à la mi-temps de cette purge crispante, l’équipe de France en était à 524 minutes sans marquer, décompte qui n’a finalement été aggravé que de deux minutes (soit 526) après le penalty transformé par Ribéry pour une faute du gardien sur lui (47)...
La défaillance de Lloris
Il aurait fallu, avant le repos, et pour que les Bleus retrouvent le chemin des filets, qu’ils aient des situations. Mais leurs matches se suivent et se ressemblent, désert offensif quasi total (allez, un corner de Valbuena et une reprise de Koscielny contrée) quels que soient ceux à qui on confie les clés (au fait, quelqu’un a aperçu Giroud, hier soir?), fébrilité défensive, pour au final une bouillie consternante, qui n’accouche alors que d’une certitude: surtout que cette équipe n’aille pas au Brésil en juin prochain ! Parce que la France est déjà la risée de toute la planète depuis la grève du bus de Knysna, en Afrique du Sud, il y a trois ans, et ce n’est vraiment pas la peine d’en rajouter...
Le doublé de Ribéry
Mais le penalty transformé d’entrée par Ribéry a permis aux Bleus de revenir, au moins au score, après le repos. Car, au soir de sa 50e sélection, Hugo Lloris s’est enfoncé dans le cauchemar, pur et absolu. Une frappe décalée de l’aile droite de Kalatchev, des gants qui tremblent, et la Biélorussie reprend l’avantage au score, avant l’heure de jeu (58)!
Six minutes, plus tard, Ribéry remet les deux équipes à égalité, à la réception d’un centre de Valbuena (64). On veut y croire, d’autant que, sur un échange Ribéry-Valbuena, Nasri trompe Veremko au ras de son poteau (70).
Après avoir été menée deux fois au score, l’équipe de France prend enfin les commandes, et elle s’installe même confortablement dans l’idée de signer sa deuxième victoire en 2013 grâce à trois buts marqués en dix minutes, dont la première réalisation de Pogba en bleu, à la réception d’un petit corner Ribéry-Valbuena et un loupé de Koscielny (73).
Après être restés près de six matches sans marquer, les Bleus ont scoré à quatre reprises, mais sur des exploits individuels. La victoire est là, les buts et le soulagement aussi. Mais le travail à faire demeure considérable.
BIÉLORUSSIE 2 - FRANCE 4
MT 1-0. Central Stadium de Gomel. 14307 spectateurs. Arbitre: Daniele Orsato (Italie) assisté de MM. Cariolato et Manganelli. Temps additionnel: 3’ (0+3).
Pour la Biélorussie: Filipenko (32), Kalatchev (58).
Pour la France: Ribéry (sp 47 et 64), Nasri (70), Pogba (73).
Biélorussie: Veremko (cap) - Balanovitch, Martynovitch, Filipenko, Verkhovtsov puis Rodionov (77), Bordatchev - Tigorev puis Bressan (83), Dragun puis Aliekhnovitch (70) - Kalatchev, A. Hleb, Putilo.Sél.: Georgi Kondratiev.
Avertissements: Filipenko (33, tacle irrégulier sur Ribéry), Veremko (47, charge irrégulière sur Ribéry)
FRANCE: Lloris (cap) - Sagna, Koscielny, Abidal, Clichy - Pogba, Matuidi - Payet puis Nasri (61), Valbuena puis Guilavogui (90+3), Ribéry puis Sissoko (79) - Giroud. Sél.: Didier Deschamps.
Avertissement: Clichy (43, charge par derrière sur Kalatchev).
LE POINT DU GROUPE I
Hier:
Géorgie - Finlande 0 - 1
Biélorussie - FRANCE 2 - 4
Classement: 1. Espagne 14 pts, 6 m (+; 2. FRANCE 14 pts, 7 m (+6); 3. Finlande 9 pts, 7 m (-3); 4. Géorgie 5 pts, 7 m (-5); 5. Biélorussie 4 pts, 7 m (-.

Football : les Bleus reviennent de très loin
Midi Libre
11/09/2013, 08 h 59 | Mis à jour le 11/09/2013, 09 h 58



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Auteur de deux buts, Franck Ribéry a guidé les Bleus vers un succès qui fait du bien ! (AFP/FRANCK FIFE)
Menés à deux reprises par la Biélorussie avant de s'imposer 4-2, grâce notamment à un doublé de Ribéry, les Bleus laissent perplexes mais ont au moins assuré leur place de barragiste.
Quatre jours après le nul piteux ramené de Géorgie (0-0), l'équipe de France a tremblé, mardi soir, mais a réussi à relever la tête en s’imposant en Biélorussie, pour assurer définitivement la deuxième place du groupe I.
Les Bleus, dauphins de l’Espagne avec cinq points d’avance sur la Finlande, sont donc assurés de disputer les barrages d’accession à la Coupe du monde (15-19 novembre) même s’il leur reste un dernier rendez-vous contre les Nordiques, le 15 octobre au Stade de France.




Un record d'inefficacité... avant l'avalanche de buts
La France, menée à deux reprises au score sur des buts de Filipenko de la tête, à la suite d’une énorme erreur du capitaine Hugo Lloris (32e), et de Kalatchev (58e), peut tout de même dire un grand merci à Franck Ribéry, qui l’a sauvée du désastre sur un doublé (47e, 64e), et à Samir Nasri, auteur du tir victorieux peu après son entrée en jeu (70e). Paul Pogba a ensuite clos la marque de près (73e).
De quoi mettre un terme à une inefficacité qui durait depuis 526 minutes - soit un nouveau record honteux qui efface celui datant de 1925 - et engranger enfin une victoire après une disette de cinq rencontres.
Le pire a donc été évité mais la prestation des Bleus, qui ne se sont réveillés qu’en seconde période, peut difficilement rassurer dans l’optique de la séance de rattrapage du mois de novembre. Il faut sans doute remonter à l’ère Domenech pour trouver trace d’une première période aussi catastrophique des Français, dépassés en défense et toujours aussi peu dangereux en phase offensive.
Deschamps peut tout de même respirer après la réaction d’orgueil de ses joueurs qui ont quelque peu amélioré le bilan fâcheux de 2013 (2 victoires, 2 nuls, 4 défaites). Mais le tableau général est loin d’être brillant.
Encore (beaucoup) de travail
Après le nul en Géorgie, le sélectionneur avait ainsi pris une décision radicale en se passant au coup d’envoi de Karim Benzema, muet en bleu depuis le 5 juin 2012. Mais Olivier Giroud, son remplaçant, a été transparent. C’est peut-être le passage au 4-2-3-1, après une expérience avortée en 4-4-2, vendredi à Tbilissi, qui a placé les Bleus dans de meilleures conditions avec notamment Mathieu Valbuena à la baguette.
Deschamps, qui a assisté à la faillite de Lloris, ne se fait toutefois aucune illusion. Son principal leader et sauveur reste l’indispensable Franck Ribéry. Touché au fessier, le meilleur joueur UEFA a longtemps été incertain mais son doublé a fait un bien fou aux Français qui restent en danger. Laborieux et fragiles, il est difficile de spéculer sur leur présence au Brésil l’année prochaine.

Bleus : y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Publié le 12/09/2013 à 03:48 | 1

mondial-2014. éliminatoires, zone Europe, groupe I. Après la victoire de la France, mardi, en Biélorussie, 4 à 2.

Hier paria en Afrique du Sud, aujourd'hui chef de bande, avec Valbuena et la relève Pogba : Ribéry a changé de statut en trois ans./ Photo AFP



Les saisons se suivent et se ressemblent : aucun véritable leader ne fait avancer les Bleus, même si Ribéry a pris le taureau par les cornes. Situation presqu’ubuesque.
Élu meilleur joueur européen de l’année 2013, favori dans la course au prochain Ballon d’Or, Franck Ribéry ne se contente plus d’être seulement excellent avec le Bayern Munich.
Il amène, aujourd’hui, aux Bleus une forme de rébellion, salutaire mardi soir au fin fond de la Biélorussie, mais qui lui avait tant coûté à l’époque de la mutinerie de Knysna.
Paradoxal ? Pas tant que ça. Plutôt révélateur de la situation exacte du football français, à la tête duquel se succèdent des sélectionneurs qui ne le font pas avancer, et qui se débat par ailleurs dans une compétitivité très relative, si l’on en juge par les résultats de ses clubs, proches de la deuxième division sur la scène européenne.
D’ici octobre, et les prochains rendez-vous des Bleus (Australie en amical, puis Finlande pour en finir avec ce groupe laborieux), Didier Deschamps s’est offert un peu de répit, afin de préparer les barrages de novembre.
On lui souhaite de récupérer quelques joueurs par ci, par là (Varane convalescent, Cabaye de nouveau compétitif), mais sa marge de manœuvre s’avère extrêmement réduite, et ce n’est donc pas un hasard si l’on revoit autant de bannis sous le maillot, qu’il s’agisse de ceux de l’Afrique du Sud ou de Nasri… et que les interrogations demeurent, puisque les défaillances individuelles n’arrangent rien (Benzema, Lloris, Abidal).
Un problème de qualité
Le temps est révolu des générations exceptionnelles (celle de 1998), des leaders charismatiques (hier Kopa et Jonquet, Platini et Giresse, Deschamps et Zidane) et, si les médailles d’or et d’argent des moins de 20 et 19 ans sont venues apaiser - un peu - la tempête cet été, le comportement de certains jeunes joueurs (Thauvin et Alessandrini ces derniers jours) laisse augurer de lendemains pour le moins tumultueux.
Mais le problème n’est pas que comportemental. Il est d’abord celui de la qualité, individuelle, que l’on trouve aujourd’hui chez un Varane ou un Pogba mais pas forcément ailleurs, même si Digne serait une très belle alternative au cauchemar du poste de latéral gauche, à la condition qu’il joue au PSG.
Ces jeunes-ci peuvent être demain de véritables leaders, par leur personnalité intéressante, même si leur manque d’expérience actuelle est un frein.
Mais, derrière eux, se profile aussi le constat de la formation française : nous avons beaucoup de bons coureurs à pied, peu de techniciens et, par exemple, pratiquement plus de latéraux.
Dans le football moderne, ça, ça ne pardonne plus.
P. B.

L'équipe de France a presque sa place pour les barrages de la Coupe du monde 2014
Son succès de mardi soir (4-2 en Biélorussie) devrait, au pire, garantir une place en barrages à l'équipe de France... même si une défaite contre la Finlande, dans un mois, pourrait conduire à un scénario noir. Plus probable : un barrage retour à l'extérieur. Le point.

Franck Ribéry a guidé les Bleus vers les barrages de la Coupe du monde 2014, leur objectif dans ce groupe I, et qui est quasiment atteint après la victoire en Biélorussie (4-2). (L'Equipe)











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L'équipe de France peut encore être première
En revenant à hauteur de l'Espagne (14 points), la sélection tricolore peut encore croire à la qualification directe... mais il faudrait un gros miracle. Que la Roja connaisse au moins une défaite lors des deux matches qu'il lui reste à jouer à domicile (Biélorussie, Géorgie), et à condition, bien sûr, que les Bleus concluent eux-mêmes par une victoire leur ultime rendez-vous en qualifications, le 15 octobre au Stade de France, contre la Finlande.

L'équipe de France est tout près des "huit"
Il faudrait en effet un incroyable concours de circonstances pour que l'équipe de France termine pire deuxième des neuf groupes du Vieux Continent. Une certitude, pour simplifier : un nul suffirait contre les Finlandais pour être sûr d'aller aux barrages, puisque aucun des deuxièmes potentiels du groupe D ne pourra compter plus de 14 points. Autre cas de figure : si Malte reste dernier du groupe B, le futur deuxième comptera forcément moins de points que les Bleus (après retrait des points pris contre le dernier de ce groupe de six).

L'équipe de France n'est pas tête de série à ce stade

Si la France est barragiste, elle est loin d'être assurée de figurer parmi les têtes de série, lors du tirage au sort du 21 octobre. A ce stade, et en anticipant sur le classement FIFA qui fera foi à ce moment-là, les têtes de séries devraient être la Croatie, le Portugal, la Grèce et la Suède. La sélection de Zlatan Ibrahimovic (30e) pourrait en effet doubler la France (23e) au vu de ses derniers résultats. Ces quatre équipes recevraient au match retour les non têtes de série que seraient la France, donc, l'Ukraine, la Hongrie et l'Islande.