CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

Match amical. France/Jamaïque. Commentaires

: Bixente Lizarazu, Christian

Jeanpierre, Arsène Wenger. Au stade

Pierre-Mauroy, à Lille (France). En direct.

À quatre jours du coup d’envoi de la

Coupe du monde, les Bleus terminent

leur préparation avec cette rencontre

face à la Jamaïque, que la Suisse a

affronté le 30 mai. Ultime test avant son

premier match contre le Honduras.

◗ LE PROGRAMME
Dimanche 15 juin
Coupe du monde - Stade Beira-Rio, à Porto Alegre
France - Honduras ...................................21h TF1 et beIN Sports.
Vendredi 20 juin
Coupe du monde - Arena Fonte Nova, à Salvador
Suisse - France .......................................21h TF1 et beIN Sports.
Mercredi 25 juin
Coupe du Monde - Stade Maracana, à Rio de Janeiro
Équateur - France ...................................22h TF1 et beIN Sports.

Football :
la France atomise la Jamaïque (8-0) et se presente AU BRESIL comme le FAVORI  numéro 1 pour le MONDIAL 2014

Les Bleus ont parfaitement bouclé leur phase de préparation en écrasant l' équipe  de Jamaïque 8-0 en amical, ce soir à Lille.
Les buts ont été inscrits par Cabaye, Matuidi (2), Benzema (2), Giroud et Griezmann (2).
Les hommes de Didier Deschamps décolleront demain pour le Brésil.
Leur  premier match du Mondial 2014  dimanche prochain, le 15 juin contre le Honduras
ne sera qu'une formalité pour cette formidable equipe qui va faire peur
toutes les nations européeennes ITALIE ESPAGNE ANGLETERRE ALLEMAGNE PAYS PAYS BAS..........

Festival des Bleus !

Equipe de France
08/06/2014

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Les 49.600 spectateurs du stade Pierre-Mauroy de Lille ont assisté à un magnifique spectacle de la part des Bleus avec un succès 8-0 face à la Jamaïque.
France
-
Jamaïque
: 8 - 0
Pour son dernier match de préparation à la Coupe du Monde FIFA 2014 au Brésil, l’équipe de France a offert un très beau spectacle à ses supporters en s’imposant 8-0 face à la Jamaïque, qu’elle rencontrait pour la première fois de son histoire. Didier Deschamps décidait de débuter le match avec un 4-3-3 en alignant Giroud et Benzema en pointe. Bien lui en a pris, puisque l’attaquant du Real Madrid s’est montré décisif avec deux buts et deux passes décisives.
Cabaye, le local de l’étape, ouvrait le score au quart d’heure de jeu sur une belle remise de Giroud (1-0, 17^e). Puis son coéquipier au Paris Saint-Germain Blaise Matuidi doublait la mise d’une frappe à ras de terre, sur une passe de Benzema (2-0, 20^e). L’ancien Lyonnais retrouvait ensuite son rôle préféré, celui de buteur, en inscrivant le troisième but français (3-0, 37^e).  A la pause, les hommes de Didier Deschamps avaient déjà fait mieux que la Suisse, futur adversaire durant la Coupe du Monde FIFA 2014, puisque les Helvètes n’avaient battu la Jamaïque qu’en toute fin de match il y a quelques jours (1-0).
Les Bleus n’en restaient pas là et Benzema était bien l’homme de la soirée. Il offrait tout d’abord un nouveau but à son coéquipier de l’attaque Olivier Giroud (4-0, 53^e), donnant ainsi sa 11^e passe décisive en équipe de France avant de tromper une nouvelle fois le portier jamaïcain pour son 21^e but en bleu (5-0, 63^e). Matuidi n’était pas en reste puisque lui aussi inscrivait un doublé après un service d’Evra (6-0, 66^e). Didier Deschamps faisait souffler Giroud en faisant entrer Griezmann. Encore un choix payant puisque l’attaquant de la Real Sociedad trouvait lui aussi le chemin des filets par deux fois en fin de rencontre (7-0, 77^e et 8-0, 79^e), passant à un total de trois buts en quatre sélections.
L’équipe de France termine donc ses matchs de préparation à la Coupe du Monde FIFA 2014 avec un très bon bilan de deux victoires et un match nul, tout comme lors de la préparation de la Coupe du Monde 1998...
Feuille de match :
France - Jamaïque 8-0 (mi-temps : 3-0)
Buteurs :
Cabaye (17e), Matuidi (20e et 66e), Benzema (37e et 63e), Giroud (53e) et Griezmann (77e et 79e) pour la France
France : Lloris - Debuchy (Sagna, 46e), Varane, Sakho, Evra – Cabaye (Mavuba, 59^e), Sissoko, Matuidi (Pogba, 72e) – Valbuena (Rémy, 80e), Giroud (Griezmann, 71^e), Benzema (Schneiderlin, 87e)  - Sélectionneur : Didier Deschamps
Jamaïque : Barrett - Doyley, Morgan, Mariappa, Lawrence (Gray, 46e) - Grant, Austin (cap), Beckett (Campbell, 46e) - Humphrey (Sherrif, 64e), Seaton (Williams, 72e), Dawkins (Edwards, 85e) - Sélectionneur : Winfried Schäfer

Football : l'équipe de France s'offre un carton face à la Jamaïque
5 commentaires
Publié le 08/06/2014 à 21h06 , modifié le 08/06/2014 à 23h30 par
P.-Y.C.


Faciles vainqueurs de la Jamaïque (8-0), les Bleus ont fait le plein de confiance. Benzema, Matuidi et Griezmann ont signé un doublé
Karim Benzema et les Bleus se sont régalés face aux Jamaïcains © Photo
AFP PHILIPPE HUGUEN









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C
ertes, ce n'était "que" la Jamaïque. Mais après tout, leur premier adversaire du Mondial ne sera "que" le Honduras. Tout cela pour dire que les Bleus ne doivent pas bouder leur plaisir après avoir écrasé la Jamaïque ce dimanche soir (8-0). Face à un adversaire limité, ils ont joué avec application, en privilégiant le geste juste et l'efficacité. Idéal pour la confiance avant de prendre l'avion à destination du Brésil lundi.

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Il y a belle lurette que l'équipe de France n'avait pas régalé un stade comme elle l'a fait à Lille. Des actions comme s'il en pleuvait, des buts, des sourires... L'opération réhabilitation est vraiment bien engagée pour le groupe composé par Didier Deschamps.
Le onze français a affiché un visage séduisant au stade Pierre-Mauroy de Lille© Photo AFP PHILIPPE HUGUEN
Les centres ont afflué de la gauche comme de la droite pour les Bleus et les deux attaquants Olivier Giroud et Karim Benzema avaient visiblement envie de montrer qu'ils sont capables de jouer ensemble sans se marcher sur les pieds. Cette fois, la preuve est faite.
Jouer ensemble et collectivement. Chacun, à tour de rôle, allait commencer par offrir un but aux deux milieux de terrains du PSG. C'est d'abord Giroud qui a remisé de la tête une belle passe par dessus la défense de Mathieu Valbuena, Arrivé lancé, Yohan Cabaye a contrôlé le ballon de la poitrine avant de pousser le ballon au fond des filets (1-0, 17e).

Puis c'est Blaise Matuidi qui s'est mis en évidence d'une jolie frappe du gauche à ras de terre, suite à une passe en première intention de Benzema qui a surpris l'arrière garde jamaïcaine (2-0, 20e).

Après une demi-heure de jeu, on dénombrait déjà cinq frappes cadrées pour les Bleus. La sixième était un must. Benzema héritait du ballon à quelques mètres de l'entrée de la surface de réparation et décidait d'y aller seul. Déterminé, il ouvrait alors son pied droit pour réussir un bijou de frappe enroulée (3-0, 38e).

Alors que l'avant-centre du Real Madrid se disait seulement "à 70% de ses moyens" avant la rencontre, on peut penser qu'il sera à son top d'ici dimanche prochain au Brésil.
Karim Benzema a marqué passé la barre des 20 buts en Bleu© Photo AFP DENIS CHARLET
Après la pause, il a suffi de reprendre les mêmes et de recommencer. Benzema réalisait sa deuxième passe décisive du soir en centrant pour son compère de l'attaque. En force et sans contrôle, Giroud a propulsé le ballon de volée dans le but jamaïcain (4-0, 53e).

Qui a dit que l'équipe de France était orpheline de Franck Ribéry ? Clairement, Benzema a pris les habits du taulier. En pleine confiance, il a de nouveau tenté sa chance en solo d'une frappe limpide dans la lucarne du pauvre Barett (5-0, 63e). Son 21e but avec le maillot frappé du coq.
Le gardien des "Reggae Boys" n'était pas au bout de ses peines. Blaise Matuidi s'est encore trouvé à point nommé pour inscrire lui aussi un doublé. Sur un centre de Patrice Evra, il se couchait pour reprendre le ballon de volée du pied gauche (6-0, 66e). Impressionnants de facilité ces Bleus-là !

Après une nouvelle frappe puissante de Benzema qui s'est écrasée sur l'intérieur du poteau, l'ancien Lyonnais s'est de nouveau démarqué sur le côté droite pour adresser un centre parfait vers le point de penalty. Si Valbuena s'emmêlait les pinceaux au moment de tirer, Antoine Griezmann profitait de l'aubaine pour contrôler et marquer son deuxième but en Bleu, après celui réussi face au Paraguay la semaine dernière.
De quoi envisager le Mondial avec sérénité.
Les Bleus ont passé leur temps à célébrer des buts© Photo AFP DENIS CHARLET
Surtout que, pour le plaisir et pour ajouter une étoile de plus dans les yeux de ses supporters, l'équipe de France a inscrit un dernier but magnifique au milieu d'une défense apathique et dégoûtée. Moussa Sissoko a servi Griezmann, l'attaquant de la Real Sociedad a transformé l'offrande d'une talonnade "à la Madjer". Troisième but en trois sélections !


Maintenant, les choses sérieuses vont commencer pour les Bleus qui devront se servir de leur belle soirée lilloise comme d'un tremplin. En se disant que, quand ils le veulent, ils peuvent vraiment gagner les coeurs.
Entré en jeu à vingt minutes de la fin, Antoine Griezmann a trouvé le temps de marquer deux buts© Photo AFP PHILIPPE HUGUEN

France/Monde - Football - mondial 2014
Les Bleus sont brésiliens
10/06/2014 05:35
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Valbuena, Benzema et les Français se sont envolés pour le Brésil hier matin. - (AFP)
L’équipe de France est arrivée hier soir au Brésil sans Ribéry, mais avec le moral au beau fixe après son large succès face à la Jamaïque (8-0) dimanche.

Matuidi-Cabaye, le milieu est d'attaque

Les Français ont décollé hier matin vers 10 h 30 de Lille, à destination de Sao Paulo, où ils accompliront les formalités douanières lors d'une escale.
Un second vol, beaucoup plus court, devait leur permettre d'accomplir les quelque 320 derniers kilomètres qui séparent la mégapole pauliste (vingt millions d'habitants) de Ribeirao Preto, où sera installé leur camp de base pour la durée du Mondial. L'arrivée était prévue vers 20 h locales, soit 1 h du matin.
Le voyage s'annonçait long mais serein. Déstabilisés par le forfait vendredi de Franck Ribéry, victime d'une lombalgie, les Français ont prouvé sur le terrain, dimanche soir face à la Jamaïque, que la page avait été tournée.
Face à un adversaire certes très modeste, ils se sont offert un festival offensif, couronné par des doublés de Matuidi, Benzema et Griezman, complétés par des buts de Giroud et Cabaye.
Six jours pour peaufiner les automatismes
Le sélectionneur Didier Deschamps en a profité pour tester une nouvelle fois en grandeur nature une animation offensive de substitution en l'absence de Ribéry.
Après Antoine Griezmann face à la Norvège (4-0) le 27 mai et Loïc Rémy contre le Paraguay (1-1) le 1^er juin, il avait choisi cette fois d'associer Karim Benzema et Olivier Giroud. Benzema, auteur de ses 20^e et 21^e buts en soixante-six sélections et passeur sur la réalisation du Gunner, reste indéboulonnable. Ménagé lors des deux premiers amicaux de la préparation, le tout frais champion d'Europe aura la lourde tâche d'être le patron technique des Bleus, orphelins de « Francky ».
Mais la cote de Giroud n'en finit pas de grimper. Après avoir perforé à deux reprises la cage norvégienne, l'attaquant d'Arsenal a montré lors des deux rencontres suivantes toute son utilité dans ses déviations et ses remises. Un altruisme agrémenté de son huitième but en trente capes contre la Jamaïque, avec en prime une complicité inédite avec Benzema.
Les enseignements ne manquent donc pas pour Deschamps qui, hormis Paul Pogba ménagé, a peut-être aligné à Lille l'équipe qui aura la lourde charge de débuter le Mondial. Une fois arrivés au Brésil, les Français disposeront de six jours pour peaufiner leurs automatismes avant leurs débuts dans le Mondial, face au Honduras, le dimanche 15 juin. A Ribeirao Preto, ils jouiront de conditions de préparation quasi idéales. Cette ville moyenne de l'état de Sao Paulo mettra à la disposition des Bleus un stade d'entraînement dont les vestiaires ont été refaits pour plus de 75.000 euros. Le stade Santa Cruz est à l'écart du centre-ville, sur le flanc d'une butte, sans habitation surplombante. Les joueurs et l'encadrement résideront à l'hôtel JP, un établissement 5 étoiles. Ce luxueux complexe se trouve au bord d'une autoroute, encore plus à l'écart de la ville que le stade.

Bleus : une bonne dose de confiance dans les bagages

Publié le 10/06/2014 à 08:02, Mis à jour le 10/06/2014 à 08:10

Les Bleus ont achevé leur préparation en écrasant la Jamaïque (8-0), maintenant, place au bilan

Dimanche, le but était tout ouvert à Valbuena à la 76 e , mais il a trébuché avant de se faire gentiment taquiner par ses coéquipiers./ Photo AFP




Les Bleus en ont fini d'une préparation avec des adversaires faiblards. Attention, le Mondial sera plus relevé.
Trois matches, deux victoires, un match nul. Tel est le bilan de la préparation d'avant Mondial de l'équipe de France. Pendant deux semaines, Didier Deschamps a mis des choses en place pour arriver dans de bonnes conditions physiques et techniques le 15 juin, pour affronter le Honduras. Mais le sélectionneur a dû faire face à trois forfaits. Et il faut l'avouer, entre Mandanda, Grenier et Ribéry, c'est le dernier qui a été le plus dur à avaler. Heureusement, il avait plus d'un tour dans son sac.
Quand Ribéry n'est pas là, c'est Valbuena qui danse
Très attaché à son 4-3-3, Deschamps va devoir faire des concessions en l'absence de Ribéry. Surtout s'il souhaite aligner Benzema et Giroud en même temps. La solution s'appelle Valbuena, seul maître à bord sans le Bavarois. L'électron libre des Bleus est aussi à l'aise à droite qu'à gauche et peut permuter sans difficulté. Le voir en n°10, derrière les deux attaquants ne serait pas étonnant. Peu importe sa position, son efficacité ne faiblit pas. Il a délivré 4 passes décisives pendant la préparation. Sans parler de l'avant-dernière passe, jamais comptabilisée mais tout aussi importante.
Des buts à foison mais pas franchement d'oppositions
13 buts marqués pour un seul encaissé en trois matches, voilà de quoi rassurer Deschamps quant à la qualité offensive de ses joueurs. Et plus particulièrement celle du duo Benzema/Giroud. Mais ce chiffre est à prendre avec des pincettes vu la qualité des adversaires rencontrés. La Norvège (4-0) d'abord, le Paraguay (1-1) ensuite et la Jamaïque (8-0) pour finir. Aucun des trois n'est qualifié pour le Mondial et tous se situent au-delà de la 50e place au classement Fifa.
La principale satisfaction réside donc dans l'animation, la capacité à conserver le ballon et à créer le danger de n'importe quel coin du terrain. À récidiver pendant le Mondial contre des équipes plus coriaces.
Des errements en défense
Si l'attaque rassure, la défense, elle, pose encore problème. Et même si Varane et Sakho – duo en manque de vécu international – n'ont pas eu grand-chose à faire contre la Jamaïque, les espaces laissés derrière eux étaient bien trop larges sur les rares situations chaudes des Reggae Boyz. Inquiétude aussi dans les couloirs. À gauche d'abord. Quand évra part au charbon à l'avant, il a bien du mal à se replier et pas grand monde ne coulisse en attendant qu'il reprenne son poste. À droite ensuite. Deschamps a tranché, ce sera Debuchy. Mais défensivement, il est moins rigoureux que Sagna. À rectifier ou à peaufiner avant le D-Day.

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Y'avait de l'ambiance dans l'avion
Hier matin, vers 10 h 30, les Bleus se sont envolés de l'aéroport de Lille-Lesquin direction Sao Paulo pour un premier stop avant d'aborder, en avion toujours, les 320 derniers kilomètres qui séparent la mégalopole pauliste de Ribeirao Preto, ville où se situe leur camp de base. Ils sont arrivés en temps et en heure (22 h 30 heure française). Pas de stress mais une ambiance bon enfant au décollage, la preuve

Lorànt Deutsch : « Ce documentaire est une opération rachat »
Ce soir, mardi 10 juin à 20h50, TMC diffuse « Brésil 2014 : 40 jours dans le secret des Bleus ». Un documentaire tourné dans les coulisses du staff de l'équipe de France et commenté par Lorànt Deutsch. Pour l'occasion, le comédien s'est confié sur les Bleus et le PSG.

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Lorànt Deutsch, fan de foot (D.R)




Vous aviez déjà commenté un documentaire sur le foot en 2006, sur le centre de formation du FC Nantes, par lequel vous étiez vous-même passé. Là, il s’agit d’un film sur l’encadrement des Bleus. Qu’est-ce qui vous a sensibilisé cette fois-ci ?
Modestement, j’étais en sport-étude à Nantes… Mais j’étais très heureux quand on a déformé ça en centre de formation (sourire). Ce qui m’a plu dans ce nouveau documentaire, c’est d’être la petite souris qui se glisse dans la poche des champions et dans ce grand sérail très discret, très calfeutré, qu’est l’antichambre d’une sélection nationale qui part à la conquête du plus grand objectif sportif de la planète : la Coupe du monde ! Se préparer avec eux, se concentrer et prendre la mesure de l’enjeu à leurs côtés, c’est ce qui m’a donné envie de participer.
 
Ce documentaire nous plonge au cœur du staff de l’équipe de France à quelques semaines du début du Mondial. Qu’avez-vous appris en découvrant les images ?
J’ai découvert l’incroyable logistique qu’on peut trouver autour des Bleus. Ce sont des athlètes de haut niveau. Comme pour la Formule 1, tout doit être au millimètre, tout est très rythmé, très cadencé. Rien n’est laissé au hasard et c’est là qu’on voit que ce sont des purs-sangs qu’il faut cajoler, auxquels il faut prendre soin car ça vaut très cher.
 
On a l’habitude de parler de la pression exercée sur les joueurs et le sélectionneur mais c’est finalement valable pour l’ensemble du staff…
Le staff fait justement office de filtre, de tamis, pour dégager un maximum de pression aux joueurs lorsqu’ils sont en dehors du terrain et qu’ils peuvent se reconcentrer sur les objectifs. On sent que les membres du staff font véritablement office de paratonnerre.
 
On va également y découvrir les coulisses de l’annonce des 23 sélectionnés et des 7 réservistes par Didier Deschamps. Avez-vous été surpris, comme certains, de ne pas y voir figurer Samir Nasri, champion d’Angleterre avec Manchester City ?
Non, je n’ai pas été surpris. Avec tout ce que ce joueur a dégagé et après toute cette opération rachat, c’est normal. D’ailleurs, ce documentaire c’est aussi une opération rachat.
Après le drame du bus de Knysna en 2010, on essaye de jouer davantage la transparence et l’ouverture pour être complice avec eux et éviter qu’on soit exclu comme l’a été la France entière lors du dernier Mondial 2010. Nasri cristallise tout cela et paye pour des comportements qu’on ne veut plus voir.
 
Est-ce le signe qu’il y a encore des réminiscences de 2010 aujourd’hui ?
Ne demandez pas aux footballeurs d’être exemplaires ! Regardez ce qui se passe autour de nous. Ne serait-ce qu’avec les politiques. Dans n’importe quel domaine, il y a de la moralité et du respect à reconquérir, et à tous les niveaux !



« Le douzième homme à Paris, c'est le carnet de chèques. » Le FC Nantes, maintenant l’équipe de France, aimeriez-vous à l’avenir prêter votre voix à un documentaire sur le PSG ?
Je ne suis plus supporter du PSG depuis plus de deux ans. Je suis admiratif parce que les Qataris ont fait en sorte de rendre la Ligue 1 attractive. Ils ont réussi à amener le PSG à la porte des quatre meilleurs clubs européens et c’est génial de se dire qu’on a un club à ce niveau-là aujourd’hui.
 
Maintenant, moi j’étais abonné pendant dix ans aux Supras Auteuil. Et les Qataris ont décidé de se passer de nous, ils nous ont détruits ! Au lieu de faire de la chirurgie précise, ils ont fait une vraie trépanation et ils ont dégommé toutes les associations alors qu’on était le cœur antique du Parc. J’ai été un peu vexé par ça.
 
Je suis admiratif, je ne loupe pas un match mais je ne suis plus supporter ! Je ne regarde plus le PSG avec le cœur et l’âme d’un supporter qui se dit qu’il est le douzième homme. Le douzième homme à Paris, c’est le carnet de chèques. Il n’y a plus besoin de supporters.
 
Vous ne redeviendrez donc jamais supporter du PSG…
Non. J’ai été trop surpris et abasourdi par la manière dont on a arraché plein de choses au club. On arrache le berceau de Louis XIV sur le drapeau, on change les couleurs, « Saint-Germain » va bientôt disparaître.
Et il ne manque plus que le coup fatal qui va arriver dans les 2, 3 prochaines années, qui est de quitter le Parc des Princes. Heureusement, la mairie de Paris veut que le PSG reste au Parc.
Mais soit les dirigeants installeront Paris au Stade de France, soit ils feront cartonner le prix des abonnements pour forcer les fans à accepter de bouger au Stade de France.
 
Vous qui êtes passionné d’Histoire et de Paris. Zlatan est-il en train de marquer l’Histoire du PSG ?
C’est un sacré bonhomme, un super joueur ! Il marche pendant 80 minutes, il est insupportable sur un terrain et puis tout d’un coup il déclenche et là il est inarrêtable. Oui, c’est un grand nom du club de la capitale et il laissera une trace indélébile, ça c’est sûr !
 
Que lui ignore l’Histoire du PSG, ça ne vous dérange pas ?
Je ne vais pas commencer à taper sur les joueurs les plus admirés du Parc (rires). Tout ça symbolise juste le manque de liant qu’on constate aujourd’hui au PSG. Ça manque d’enracinement et peut-être que l’attitude de Zlatan est symptomatique de cela. 
On veut aller trop vite ! Prendre le temps, c’est savourer deux fois plus, c’est se rêver le truc, se dire qu’il va arriver. Là, on veut tout tout de suite. C’est devenu le TGV, le PSG express

Football / Mondial : pour les Bleus, ça commence maintenant !
il y a 1 heure 0

• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
  AFP/FRANCK FIFE
  
  
• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
  AFP/FRANCK FIFE
  
  
• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
  AFP/FRANCK FIFE
  
  
• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
  AFP/FRANCK FIFE
  
  
• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
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• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
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• Les Bleus sont arrivés au Brésil, dans leur camp de base de Ribeirao Preto.
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L 'équipe de France, partie de Lille où elle a achevé dimanche sa préparation au Mondial-2014 par une victoire écrasante sur la Jamaïque (8-0), est arrivée lundi soir à Ribeirao Preto, son camp de base brésilien dans l'Etat de Sao Paulo.
Les Bleus ont posé le pied sur le tarmac de l'aéroport Dr Leite Lopes (du nom d'un physicien décédé en 2006) à 20 h 20 locales (mardi 01 h 20 française). Auparavant ils avaient accompli des formalités douanières lors d'une escale à Sao Paulo.

C'est par un second vol d'une cinquantaine de minutes que la délégation française, dont le milieu de terrain montpelliérain Rémy Cabella, ont finalement rallié les 320 km séparant la mégapole pauliste de Ribeirao Preto, une ville de quelque 650 000 habitants.

Pas de comité d'accueil
A l'aéroport, aucun comité d'accueil n'attendait la délégation française, même si une centaine de badauds ainsi qu'une grosse dizaine de supporteurs français se sont amassés devant le grillage attenant à la piste pour voir les joueurs à leur descente de l'avion. Une légère cohue a animé l'événement, l'avion se garant le plus possible à l'abri des regards des gens et de la presse présente.
Hôtel 5 étoiles à l'écart de la ville
Les Bleus se sont immédiatement engouffrés dans le bus venu les cueillir directement sur le tarmac pour les conduire à l'hôtel JP, un établissement cinq étoiles situé en bord d'autoroute à l'écart de la ville. Dans ce luxueux complexe, les Français occuperont 60 chambres individuelles, avec tout le confort nécessaire. A disposition également : trois piscines, un court de tennis, un spa, un espace beach-volley et surtout un petit terrain de foot attenant, rénové par la Fifa.
Infracstructures idéales
A Ribeirao Preto, ils jouiront de conditions de préparation quasi idéales, avec notamment un stade d'entraînement dont les vestiaires ont été refaits pour plus de 75 000 euros.  Le stade Santa Cruz est à l'écart du centre-ville, sur le flanc d'une butte, sans habitation surplombante. Cinq mille places gratuitement mises à disposition du public pour assister à la première séance d'entraînement des Bleus mardi après-midi ont d'abord été prises d'assaut, en 28 minutes sur internet.
9 500 personnes prévues à l'entraînement
La mairie a ensuite proposé 4500 billets supplémentaires, tous retirés dans l'après-midi au Theatro Pedro II, lieu des conférences de presse que tiendront les Bleus au centre-ville. Ce qui fera potentiellement une présence de 9500 personnes dans ce stade de quelque 30 000 places où évolue habituellement le club de Botafogo.
Deux victoires, un nul lors des matchs de préparation
Dimanche, l'équipe de France a fini de la meilleure des façons sa préparation dans l'Hexagone, avec un succès très large de 8 à 0 contre la Jamaïque qui a démontré que le forfait de Franck Ribéry, victime d'une lombalgie, avait été digéré, à défaut d'être oublié. Face à un adversaire certes très modeste, ils se sont offert un festival offensif, couronné par des doublés de Matuidi, Benzema et Griezmann, complétés par des buts de Giroud et Cabaye.
Au final, les Français, également privés de Clément Grenier (adducteurs) et de Steve Mandanda (cervicales), mais qui ont reçu les renforts de Morgan Schneiderlin, Stéphane Ruffier et Rémy Cabella, présentent un bilan encourageant de deux victoires (4-0 contre la Norvège) et un nul (1-1 face au Paraguay), avant le début du Mondial (12 juin-13 juillet).
Premier match le 15 juin contre le Honduras
Les Français débuteront la compétition dans le groupe E le 15 juin à Porto Alegre contre le Honduras, puis affronteront la Suisse le 20 à Salvador de Bahia et enfin l'Equateur le 25 à Rio de Janeiro.

Mondial: première journée brésilienne pour les Bleus
11/06/2014 07:04
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Karim Benzema (c) à l'entraînement à côté de Paul Pogba (g) lors du premier entraînement de l'équipe de France au stade Ribeirao Prato, le 10 juin 2014 au Brésil - AFP Franck Fife
L'équipe de France a entamé mardi sa première journée sur le sol brésilien dans son camp de base de Ribeirao Preto et abordé la dernière ligne droite de sa préparation pour le Mondial-2014, à moins d'une semaine de son entrée en lice dimanche contre le Honduras à Porto Alegre.

Après trois semaines de stage dans leur cocon de Clairefontaine, ponctuées par trois matches amicaux quasi-parfaits (larges victoires contre la Norvège et la Jamaïque, nul face au Paraguay), les Bleus vont enfin entrer dans le vif du sujet avec pour objectif d'être fin prêt pour leur premier grand rendez-vous dans le groupe E.
Les troupes de Didier Deschamps, qui ont atterri lundi soir dans cette ville située à 320 km de Sao Paulo après un périple de 15 heures, n'ont pas chômé et ont tout de suite plongé dans le grand bain de la Coupe du monde avec un premier entraînement collectif mardi dans l'après-midi au stade Santa Cruz, où évolue habituellement le club local de Botafogo.
Cette séance, ouverte au public, a confronté les joueurs français à leur popularité grandissante auprès des Brésiliens, puisqu'environ 10.000 spectateurs ont pris place dans cette enceinte pouvant en contenir 35.000 environ.
"Fiers d'être là"
Cinq mille places gratuitement mises à disposition par la mairie ont dans un premier temps été prises d'assaut en 28 minutes sur internet. Puis ce sont 4500 billets supplémentaires qui ont été retirés lundi après-midi au Theatro Pedro II, lieu historique de la ville transformé pour l'occasion en centre des médias et de conférence de presse.
"Les joueurs sont contents, fiers d'être là, a déclaré Deschamps à la mi-journée lors de sa première conférence de presse sur le sol brésilien. Après on va entrer dans le vif de la compétition. Il y a beaucoup de joie, ça se voit, ça se ressent, avec de bonnes dispositions dans le travail. C'est un plaisir, une fierté. Jouer une Coupe du monde il n'y a rien de plus beau, peu importe le pays ou le continent mais le Brésil ça donne le sourire. C'est un privilège d'être là et de représenter les couleurs de notre pays."
Lundi soir, les Bleus ont en revanche dribblé astucieusement la centaine de badauds ainsi qu'une dizaine de supporteurs français venus les accueillir à l'aéroport Dr Leite Lopes de Ribeirao Preto. L'appareil s'est en effet posé le plus possible à l'abri des regards et de la presse.
Les Bleus se sont immédiatement engouffrés dans leur bus, floqué du slogan "impossible n'est pas français", qui les a conduits à l'hôtel JP, un établissement cinq étoiles situé en bord d'autoroute à l'écart de la ville.
- Moins de clinquant -
Quatre ans après Knysna et le luxe du Pezula Resort, l'équipe de France sera en tout cas à l'abri de toute polémique avec cet hôtel "très fonctionnel", selon Deschamps, mais sans charme particulier.
Les Français occuperont soixante chambres individuelles et auront à leur disposition trois piscines, un court de tennis, un spa, un espace de beach-volley et surtout un petit terrain de foot attenant, rénové par la Fifa.
Toute la préparation des Bleus est d'ailleurs un contre-pied parfait à celle qui avait précédé le Mondial-2010 et le fiasco retentissant des hommes de Raymond Domenech.
L'équipe de France n'a quitté Clairefontaine que pour deux petites escales à Nice et à Lille pour y affronter le Paraguay (1-1) et la Jamaïque (8-0) alors qu'elle s'était offert une tournée dispendieuse en 2010, passant par Tignes, la Tunisie et La Réunion avant de rallier l'Afrique du Sud.
Elle était également arrivée à son camp de base de Knysna le moral au plus bas après une humiliante défaite contre la Chine (1-0), qui n'augurait rien de bon pour la suite. Cette fois, les Bleus ont atomisé les Reggae Boyz avant de monter dans l'avion pour le Brésil et leur cote de popularité n'en finit pas de grimper.
Même le forfait de sa pièce maîtresse Franck Ribéry (lombalgie) ne semble pas avoir entravé la sérénité de cette jeune équipe de France.
"A nous de montrer qu'on est capables d'être compétitifs. Le constat c'est qu'on perd un joueur de classe mondiale, qui a déjà joué des Coupes du monde, c'est un joueur décisif mais il y a d'autres joueurs aussi. J'ai confiance en eux", a expliqué Deschamps.

Les Bleus ont découvert leur camp de base du Mondial 2014 à Ribeirao Preto lundi soir en arrivant. Raphaël Varane, Moussa Sissoko, Mathieu Debuchy, Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin nous livrent leurs premières impressions.

Football / Mondial : du bleu dans le ruisseau noir
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Bain de foule pour Laurent Koscielny et Paul Pogba, déjà baignés dans l'ambiance brésilienne.


L 'arrivée de l'équipe de France à Ribeiro Preto (ruisseau noir en français) est un événement dans une ville surtout agricole, grise mais enthousiaste.
Ça y est. Les Bleus sont entrés en scène. Avec l'aisance et l'insouciance de jeunes premiers, ils ont d'abord foulé celle du théâtre Pedro II, en plein cœur de Ribeirão Preto, où se dérouleront leurs points presse quotidiens. Une haie de curieux et de supporters se dressait là pour leur faire honneur. Déjà, la veille, à leur arrivée à l'aéroport local, une bousculade avait remué plusieurs centaines de fans et les 9 500 places distribuées pour leur premier entraînement de mardi soir sont parties aussi vite que pour un concert des Stones à l'Arena de Montpellier.

Manifestement, le maillot bleu reprend de la couleur et une once de signification, y compris dans l'imaginaire brésilien.
Le coeur "brésilien et français"
Reconnaissant la langue de Molière qu'il a apprise à l'école, Marcos, supporter brésilien, nous interpelle pour nous dire que son cœur est "brésilien et français" et nous chanter la Marseillaise avec beaucoup de justesse. Il faut dire que la France porte toujours l'obscure combinaison de bête noire du football brésilien : seule nation à avoir battu trois fois la Seleçao en phase finale de coupe du monde. Et puis, franchement, dans cette ville de 600 000 âmes posée au milieu de nulle-part, n'importe quelle sélection installant son camp de base aurait sans doute créé l'événement de la décennie.
Envahie de tours interminables aux murs couleur d'ennui qui ne dépareraient pas dans nos banlieues, Ribeirão Preto - ruisseau noir en Portugais - cache bien son jeu et ses multiples identités. Le tout à l'ombre de Sao Paulo, capitale économique du pays, distante de 350 km.
Les idoles Socrates et Rai
Socrates et Rai ont grandi dans cette ville, grenier agricole du pays. Cernée de champs de cannes à sucre, elle est riche mais ne le montre pas trop. Le long de ses trottoirs défoncés et des maisons décrépies, on devinerait bien une de ces citadelles d'un monde rural où 1 % des propriétaires terriens possèdent encore 55 % des terres agricoles. Et où plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Studios de cinéma
Un voyagiste local nous assure pourtant qu'il n'y a pas, ou très peu, d'extrême pauvreté ici. Un seul mendiant croisé en deux jours, c'est peu. À travers le bioéthanol et la cachaça, l'alcool célèbre, la canne arrive à sucrer beaucoup de monde et - oh surprise ! - pourrait même avoir son festival : Ribeirão Preto héberge les studios de cinéma Kaiser, parmi les plus importants du Brésil.
Capitale de la bière
Agricole, culturelle, universitaire, la ville se fait aussi mousser autrement : capitale de la bière depuis plus d'un siècle, s'il vous plaît. Les serveurs de la très sélect et renommée brasserie Pinguim, qui jouxte le théâtre, ont pris des cours de Français, sûrs qu'ils feront en un mois leur chiffre d'affaires de l'année.
L'autre Botafogo...
Pour le club local, l'autre Botafogo - pas le vrai, hein... - engagé en première division de l'état de Sao Paulo, c'est aussi tout benef'. Joli coup de pub et des vestiaires flambant neuf que la fédération française a rénové pour l'occasion pour un coût de 75 000 euros avec clim, salle d'échauffement et de kiné. "C'est bien pour la notoriété d'accueillir une équipe mondiale et puis on profitera aussi de la pelouse refaite par la Fifa", sourit Jason Albuquerque, président du club.
"Coup de foudre" avec les Bleus
Côté hébergement, les Bleus ont fait plus sobre qu'à Knysna où le prix des chambres - 600 euros par nuit - avait semblé leur faire perdre le sens des réalités. Au JP hôtel, on est dans du 5 étoiles local avec des chambres entre 75 et 160 euros. Pas du luxe. Juste du confort avec sauna, salle de muscu, terrain de foot et de volley. Et une french touch apportée, quand même, par une agence de décoration.
"C'est le coup de foudre avec les Bleus, assure Lucciana Guimaraes, gérante de l'établissement. Après le Mondial, on sera déprimé." Le ruisseau retrouvera, alors, un peu plus sa noirceur du quotidien.

Mondial 2014 : les Bleus presque comme chez eux
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Publié le 11/06/2014 à 06h00 , modifié le 11/06/2014 à 08h19 par
frédéric laharie


Les Bleus ont pris leurs quartiers brésiliens hier à Ribeirao Preto. Rien à voir avec Knysna il y a quatre ans. Visite guidée.








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es dizaines de personnes devant le théâtre Pedro II où auront lieu les conférences de presse durant la durée de leur Coupe du monde au Brésil. Environ deux mille Brésiliens pour son premier entraînement ouvert au public (lire en page précédente) : l'équipe de France a connu un premier jour chaleureux à Ribeirao Preto dans l'état de São Paulo. « On a été un peu surpris, on s'est senti tout de suite très à l'aise », a reconnu Paul Pogba hier. « Jouer une Coupe du monde au Brésil donne le sourire » : Didier Deschamps s'est mis lui aussi dans l'ambiance.

La foule pour le premier entraînement de l’équipe de France
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Publié le 11/06/2014 à 06h00 , modifié le 11/06/2014 à 08h15 par
F. L.



Premier entraînement dans le stade de Botafogo hier.

Tour d'horizon des Bleus
13/06/2014 05:35
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Véritable pépite grandissante, Paul Pogba est à l'image de l'équipe de France : talentueux mais encore inexpérimenté. - (AFP)

Le Honduras " n'est pas agressif "

La France va aborder le Mondial, dimanche contre le Honduras, avec un groupe jeune et inexpérimenté. Mais elle peut compter sur sa dynamique actuelle.

La patte Deschamps. Leader naturel, l'ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000) était destiné à occuper un jour la fonction suprême et il faut reconnaître qu'il a accompli un quasi-sans-faute depuis sa nomination en juillet 2012. Le chemin vers le Brésil a été tortueux, Deschamps s'est même fourvoyé en rappelant en 2013 Samir Nasri et Éric Abidal mais il a su rectifier le tir au bon moment, opérant un changement d'hommes et de tactique opportun entre le barrage aller (défaite 2-0) et retour contre l'Ukraine (3-0) avant d'écarter le duo de sa liste pour le Mondial. Habile dans sa communication, Deschamps a préservé l'équipe des polémiques.
> Le tournant du 19 novembre. Le barrage retour au Stade de France a agi tel un électrochoc pour un groupe inexpérimenté et à la recherche d'un match référence auquel se raccrocher. Cet exploit a soudé les Bleus qui ont ensuite enchaîné avec quatre autres rencontres sans revers (trois succès, un nul). Deschamps, qui a habilement modifié ses plans de fond en comble après la défaite à Kiev, y a aussi trouvé son ossature et une organisation auxquelles il est resté fidèle.
> Attention prodiges. L'équipe de France a perdu Ribéry mais elle compte sur l'émergence de ses deux grands espoirs Paul Pogba et Raphaël Varane pour rebondir. A 21 ans, les deux membres éminents de la « génération 93 », championne du monde U20 en 2013 en Turquie (sans Varane blessé), seront sans doute amenés à prendre le pouvoir d'ici l'Euro 2016 organisé en France mais ils pourraient déjà commencer par éclater à la face du monde au Brésil. Pogba, pilier du milieu à la Juventus Turin, fait partie des jeunes les plus convoités en Europe alors que Varane, titularisé en finale de la Ligue des champions remportée avec le Real Madrid, démontre un calme et une sérénité étonnants.
 Des points noirs à bien négocier
> La vie sans Ribéry. Le forfait de la star du Bayern Munich, victime d'une lombalgie, ôte aux Bleus leur arme offensive n° 1, un élément capable de faire peur à l'adversaire par sa seule présence sur le terrain. Sans le joueur UEFA de l'année 2013, 3^e du Ballon d'Or, les Français paraissent plus abordables et doivent désormais tout miser sur Karim Benzema. Mais l'attaquant du Real Madrid, soudainement propulsé en première ligne, supportera-t-il la pression, lui qui n'a jamais disputé de Coupe du monde et n'a pas réussi à inscrire le moindre but dans une phase finale (Euro 2008 et 2012) ? Avec la défection de Ribéry et en attendant la montée en puissance complète de Pogba et Varane, la France se retrouve avec une équipe dénuée de « cracks » et globalement sans génie particulier sur le plan individuel.
> Les dangers de la jeunesse. Les Bleus s'avancent dans la compétition avec un groupe sans grand vécu international. Avec une moyenne d'âge de 26 ans et demi, il s'agit de l'équipe de France la plus jeune dans un Mondial depuis 1954. Seuls trois joueurs comptent plus de 50 wsélections (Evra, Benzema, Lloris) et cinq seulement ont disputé une Coupe du monde (Landreau, Lloris, Evra, Sagna, Valbuena). « L'expérience est une donnée importante sur un tournoi final, après la jeunesse a aussi ses qualités avec l'enthousiasme, la générosité et un peu de folie », a toutefois expliqué Deschamps.
la phrase
« Blatter, je ne le soutiendrai plus, c'est fini. Je l'ai soutenu en 1998, je ne le soutiens pas en 2014. Il le sait, je le lui ai dit. Je pense que la Fifa a besoin d'un souffle nouveau. »
Le président de l'UEFA, Michel Platini, a le mérite d'être franc avec Sepp Blatter, actuel président de la Fifa en quête d'un cinquième mandat. Le congrès de la Fifa à Sao Paulo laisse une ligne de démarcation claire : Blatter a très mal vécu d'avoir été contesté devant les Européens et Platini a logiquement annoncé qu'il ne soutiendrait pas le Suisse. Lors du discours de clôture, Blatter, 78 ans, en exercice depuis 1998, a lancé un message sans ambiguïté : « Je me sens bien, mon mandat va se terminer le 29 mai 2015, mais ma mission n'est pas finie, je vous le dis, ensemble, nous construirons une nouvelle Fifa, je suis prêt pour vous accompagner dans le futur ». Le ton posé, Platini a commenté cette annonce un peu plus tard à Sao Paulo : « Je partage la position des Européens. Son nouveau mandat, ce n'est pas bien pour le foot. Mais c'est une personne qu'il faut respecter, il a tout mon respect ».
en bref
Mondial : Giroud et Koscielny de retour à l'entraînement
L'attaquant Olivier Giroud (ischio) et le défenseur Laurent Koscielny (tendon d'Achille), ménagés la veille, ont participé à la séance d'entraînement de l'équipe de France, hier soir.
Benzema est " très impressionnant "
Le préparateur physique de l'équipe de France Éric Bédouet a déclaré hier que l'attaquant Karim Benzema, arrivé au stage de préparation avec des douleurs à l'adducteur gauche, était « très impressionnant ». « Je ne le connaissais pas avant, mais je trouve qu'il est très bien, a expliqué Éric Bédouet. Il y a une fluidité dans sa technique, une explosivité, c'est du top mondial. »