CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

DIMANCHE 1er JUIN
Amical - Allianz Riviera (Nice)
France - Paraguay ...........................21h
DIMANCHE 8 JUIN
Amical - Stade Pierre-Mauroy (Lille)
France - Jamaïque ...........................21h
DIMANCHE 15 JUIN
Mondial - Stade Beira-Rio (Porto Alegre)
France - Honduras............................21h
VENDREDI 20 JUIN
Mondial - Arena Fonte Nova (Salvador)
Suisse - France .................................21h
MERCREDI 25 JUIN
Mondial - Stade Maracana (Rio)
Équateur - France ............................22h

LES BLEUS PASSENT PAR NICE !
L’Allianz Riviera de Nice sera dimanche soir (21h00) le théâtre de France-Paraguay, deuxième match de préparation des Bleus pour la Coupe du Monde. Après la victoire sur la Norvège (4-0) au Stade de France, le public méditerranéen attend un nouveau succès de l’Equipe de France sur la route du Mondial. Les stats de la sélection tricolore en Méditerranée en un clic.



Site officiel Ligue de Méditerranée : LES BLEUS PASSENT PAR NICE !
Site officiel de la Ligue Méditerranée
ligue-mediterranee.fff.fr


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Mondial 2014. Une dynamique à entretenir, même sans Ribéry
France - 31 Mai
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• Franck Ribery n'est pas encore prêt à jouer. | Photo : AFP
  

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Cinq jours après sa balade contre la Norvège (4-0), l'équipe de France, toujours privée de Franck Ribéry, remet le couvert face au Paraguay.

Le départ pour le Brésil approche à grand pas (9 juin) et Didier Deschamps espère que la spirale vertueuse, enclenchée avec le barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre) et confirmée par de probants succès contre les Pays-Bas (2-0, le 5 mars) et la Norvège, restera en l'état.
Il ne s'agit pas d'être prêt trop tôt ou de se tromper d'objectif mais d'entretenir le climat de confiance qui accompagne les Bleus depuis le début du stage, le 19 mai. Il serait malvenu que cette sérénité qui se dégage du groupe soit subitement balayée par des Paraguayens non-qualifiés pour le Mondial.
La gestion habile et le discours sans faux-fuyants du sélectionneur ont jusqu'ici porté leurs fruits et semblent sécuriser cette équipe de France où les rôles et les statuts de chacun sont clairement définis. Son assurance a déjà déteint sur les joueurs, qui ont entamé tambour-battant leurs test-matches pré-Coupe du monde.
La ligne de démarcation nettement tracée entre les 23 et les réservistes a aussi évité les couacs et les psychodrames qui avaient précédé les récentes phases finales. Les 6 recalés ont quitté sans drame Clairefontaine, mercredi, laissant les heureux élus entrer enfin dans le vif du sujet.
Une ombre plane toutefois sur ce tableau idyllique, celle de Franck Ribéry. Celui qui est censé constituer l'arme maîtresse des Bleus avec Karim Benzema souffre toujours du dos et a passé les 7 derniers jours à travailler à part.
Le temps presse pour Ribéry 
La star du Bayern Munich est même allée passer des examens dans un hôpital parisien, samedi avant le décollage pour Nice, et manquera de nouveau à l'appel après avoir déjà été dispensé de la petite mise en jambes face aux Norvégiens, mardi.Faut-il s'inquiéter pour Ribéry? Le clan français ne veut surtout pas dramatiser son cas. Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, interrogé samedi à l'issue de l'Assemblée fédérale de l'instance, a ainsi expliqué que « les examens qu'il a passés montrent qu'il n'y a aucun danger pour la suite de la compétition. Il était un peu inquiet parce qu'il avait une petite douleur dans le bas du dos mais il n'y aucun caractère de gravité. Il va reprendre l'entraînement très certainement la semaine prochaine ».
Mais le temps presse et le premier rendez-vous brésilien des Bleus, le 15 juin contre le Honduras à Porto Alegre, approche à grands pas. L'encadrement des Bleus ne prendra en tout cas aucun risque avec son atout offensif N.1, joueur UEFA de l'année 2013 et 3e du Ballon d'Or, et il n'est même pas certain qu'il soit aligné contre la Jamaïque, le 8 juin à Lille, la veille du grand départ pour le Brésil.
Pour les deux champions d'Europe du Real Madrid Karim Benzema (adducteur gauche) et Raphaël Varane (jambe droite), également ménagés depuis leur arrivée à Clairefontaine mercredi, l'amical face au Paraguay arrive aussi un peu trop rapidement mais il n'y a pas lieu de nourrir de craintes particulières pour le Mondial et ils retrouveront probablement le maillot bleu dans le Nord dans une semaine.
« Ca va mieux, il n'y pas d'inquiétude à avoir. Je me soigne bien, ça évolue bien. Ce sera juste pour le match de dimanche mais je pense pouvoir reprendre mercredi avec le groupe », a déclaré Benzema vendredi.
En l'absence de Ribéry, Benzema et Varane, l'équipe de départ sera dimanche très proche de celle qui a facilement dominé la Norvège. Les seules modifications devraient concerner le poste de gardien, avec le retour du capitaine Hugo Lloris après l'intermède assuré par Stéphane Ruffier, et peut-être celui de latéral droit où Bacary Sagna pourrait suppléer Mathieu Debuchy.

France - Paraguay : Ne pas s'enflammer et confirmer !

Publié le 01/06/2014 à 03:47

MONDIAL-2014. Préparation. Ce soir, à Nice, les Bleus abordent leur second match amical avec sérénité mais sans Ribéry..

En l'absence de Benzema, Giroud sera à la pointe d e l'attaque à attendre les pépites de Valbuena./ Photo AFP





À J-15 avant son premier match de Coupe du monde contre le Honduras, et cinq jours après sa balade contre la Norvège (4-0), l'équipe de France, toujours privée de Franck Ribéry, remet le couvert face au Paraguay pour son deuxième match de préparation ce soir à Nice.
Le départ pour le Brésil approche à grand pas (9 juin) et Didier Deschamps espère que la spirale vertueuse, enclenchée avec le barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre) et confirmée par de probants succès contre les Pays-Bas (2-0, le 5 mars) et la Norvège, restera en l'état. L'objectif n'est pas de pousser le physique à bout et d'être prêt avant l'heure mais il va falloir entretenir le climat de confiance qui accompagne les Bleus depuis le début du stage, le 19 mai. Une défaite, bien qu'amicale, serait malvenue et viendrait fragiliser cette sérénité qui se dégage du groupe, surtout contre des Paraguayens non-qualifiés pour le Mondial. La gestion habile et le discours sans faux-fuyants du sélectionneur ont jusqu'ici porté leurs fruits et semblent sécuriser cette équipe de France où les statuts de chacun sont clairement définis.
Une ombre plane toutefois sur ce tableau idyllique, celle de Franck Ribéry. Celui qui est censé constituer l'arme maîtresse des Bleus avec Karim Benzema souffre toujours du dos et a passé les 7 derniers jours à travailler à part.
Le doute plane autour de Ribéry
La star du Bayern Munich est même allée passer des examens dans un hôpital parisien, hier, avant le décollage pour Nice, et manquera de nouveau à l'appel après avoir déjà été dispensée de la petite mise en jambes face aux Norvégiens, mardi. Faut-il s'inquiéter pour Ribéry ? Le clan français ne veut surtout pas dramatiser son cas. Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, interrogé hier à l'issue de l'Assemblée fédérale de l'instance, a ainsi expliqué que «les examens qu'il a passés montrent qu'il n'y a aucun danger pour la suite de la compétition. Il était un peu inquiet parce qu'il avait une petite douleur dans le bas du dos mais il n'y aucun caractère de gravité. Il va reprendre l'entraînement la semaine prochaine». Mais le temps presse, le 15 juin n'étant plus très loin.
L'encadrement des Bleus ne prendra en tout cas aucun risque avec son atout offensif n°1. Il n'est donc même pas certain qu'il soit aligné contre la Jamaïque, le 8 juin à Lille, veille du grand départ pour le Brésil.
Trop juste pour Benzema et Varane
Pour les deux champions d'Europe du Real Madrid Karim Benzema (adducteur gauche) et Raphaël Varane (jambe droite), également ménagés depuis leur arrivée à Clairefontaine mercredi, l'amical face au Paraguay arrive aussi un peu trop rapidement mais il n'y a pas lieu de nourrir de craintes particulières pour le Mondial et ils retrouveront probablement le maillot bleu dans le Nord dans une semaine. En l'absence de Ribéry, Benzema et Varane, l'équipe de départ sera dimanche très proche de celle qui a facilement dominé la Norvège.
Valbuena et Giroud seront donc une fois de plus au cœur du jeu et Griezmann pourra encore montrer de quoi il est capable. Les seules modifications devraient concerner le poste de gardien, avec le retour du capitaine Hugo Lloris après l'intermède assuré par Stéphane Ruffier, et peut-être celui de latéral droit où Bacary Sagna pourrait suppléer Mathieu Debuchy.

Deschamps : «Différent de la Norvège»
Cinq jours après leur victoire face à la Norvège (4-0), les Bleus de Didier Deschamps reçoivent le Paraguay, dimanche à Nice. «Une équipe technique avec du tempérament», a souligné le sélectionneur.

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Deschamps-different-de-la-norvege/469964

Didier Deschamps, à quel type d’adversaire vous attendez-vous ?
Ils ont eu une phase de qualification compliquée où ils n’ont pris que neuf points. Suite à ça, le sélectionneur a changé. Il a amené 8 ou 9 nouveaux joueurs. Il y en a même certains qu’on n’a pas réussi à trouver dans la liste alors qu’ils étaient bien sur le terrain jeudi face au Cameroun (victoire 2-1).  Ce sont des Sud-Américains, des combattants qui ne lâchent rien, mais ils savent aussi jouer au foot. Ça sera un style différent de la Norvège.

Comptez-vous profiter de ce match pour donner du temps de jeu à tout le monde ? Par rapport à la nécessité de faire travailler votre équipe type, il s’y prête davantage que celui face à la Jamaïque, dimanche prochain...
Déjà, il y en a trois qui n’auront pas participé aux deux premiers matches (Varane, Ribéry et Benzema). Ensuite, je vais rester sur ma ligne directrice. J’ai la possibilité de faire six changements, de répartir les temps de jeu... Il est probable que j’en utilise moins lors du troisième match pour laisser les joueurs sur le terrain plus de temps.

«Antoine (Griezmann) a fait un dernier match intéressant, mais j'ai d'autres options.» En l’absence de Franck Ribéry, Antoine Griezmann est-il son remplaçant naturel ?
Antoine a des qualités, mais Franck Ribéry, c’est Franck Ribéry. C’est comme si Ronaldo était indisponible avec le Portugal et que les journalistes demandaient à son remplaçant de faire du Ronaldo... Antoine a fait un dernier match intéressant, il a un profil différent, mais j’ai également d’autres options.»

Ribéry: çadevient inquiétant
FRANCE-PARAGUAY Varane et Benzemaencoreménagés,
c’est le dosduMunichois qui assombrit un ciel azur

Match amical France-Paraguay ce dimanche à 21 h
 01/06/2014, 10 h 14




C’est le retour du capitaine Hugo Lloris, ce dimanche à Nice, après l’intermède assuré par Stéphane Ruffier face à la Norvège. (AFP)
En l’absence de Ribéry, Benzema et Varane, l’équipe de départ ne devrait guère évoluer.
 
Cinq jours après sa balade contre la Norvège (4-0), l’équipe de France, toujours privée de Franck Ribéry, remet le couvert face au Paraguay pour son deuxième match de préparation au Mondial-2014, ce dimanche à Nice, avec pour objectif de maintenir sa bonne dynamique.
Le départ pour le Brésil approche à grand pas (9 juin) et Didier Deschamps espère que la spirale vertueuse, enclenchée avec le barrage retour contre l’Ukraine (3-0, le 19 novembre) et confirmée par de probants succès contre les Pays-Bas (2-0, le 5 mars) et la Norvège, restera en l’état.



Entretenir le climat de confiance
Il ne s’agit pas d’être prêt trop tôt ou de se tromper d’objectif mais d’entretenir le climat de confiance qui accompagne les Bleus depuis le début du stage, le 19 mai. Il serait malvenu que cette sérénité qui se dégage du groupe soit subitement balayée par des Paraguayens non-qualifiés pour le Mondial.
La gestion habile et le discours sans faux-fuyants du sélectionneur ont jusqu’ici porté leurs fruits et semblent sécuriser cette équipe de France où les rôles et les statuts de chacun sont clairement définis. Son assurance a déjà déteint sur les joueurs, qui ont entamé tambour battant leurs test-matches pré-Coupe du monde.
La ligne de démarcation nettement tracée entre les 23 et les réservistes a aussi évité les couacs et les psychodrames qui avaient précédé les récentes phases finales. Les six recalés ont quitté sans drame Clairefontaine, mercredi, laissant les heureux élus entrer enfin dans le vif du sujet.

Ce soir nous seront à l'Allianz Rivièra avec Pierre Benavides, Thierry Vicentini, Philippe Cheroutre, Antoine Campana, Thierry Campana, Kevin Tartary ! Hé non Hugo ! je ne suis pas fou ! J'annonce :CHAMPION DU MONDE 2014 : FRANCE !!!!




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Un élan à entretenir (en direct)
FOOTAMICAL
DIRECT

Deux semaines avant le début de sa Coupe du monde, l'équipe de France accueille le Paraguay à Nice. L'occasion de travailler les derniers réglages et de confirmer la large victoire face à la Norvège mardi (4-0).

France-Paraguay : 1-1

Equipe de France
01/06/2014

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Les Bleus ont concédé un match nul (1-1) face à de solides Paraguayens pour leur deuxième match de préparation pour la Coupe du monde de la FIFA 2014.
 
France
-
Paraguay
: 1 - 1
Dans l’ambiance festive de l’Allianz Riviera de Nice, les joueurs de Didier Deschamps avaient rendez-vous dimanche soir avec le Paraguay (55^e au classement FIFA)  pour leur 2^e match de préparation vers la Coupe du Monde de la FIFA Brésil 2014.  Toujours sans Ribery et Benzema mais avec Sagna et Remy, les Français voulaient confirmer leur belle série à domicile (5 victoires consécutives avec 18 buts marqués, 0 encaissé) et prolonger leur invincibilité contre les Paraguayens (2 victoires et un match nul).
Profitant de sa titularisation pour sa 24^e sélection, Loïc Remy se mettait en évidence lors de la première période. Mais les trois tentatives (3^e, 17^e, 31^e) de l’ancien Marseillais ne trouvaient pas le cadre de Silva, tout comme les tentatives de Pogba (29^e) et Matuidi (41^e). De son coté, Hugo Lloris, de retour sur ses terres (il a été formé par l’OGC Nice) se mettait en évidence en repoussant une frappe de Caceres (39^e). A la pause, avec ce score de 0-0, les Bleus perpétuaient leur bonne série de trois matches sans encaisser de but.
La seconde période s’animait un peu plus, pour le plus grand bonheur du public de l’Allianz Riviera, toujours aussi joyeux malgré l’arrivée de la pluie. Les Français continuaient leur siège du but paraguayen mais Silva, dans un bon soir, s’interposait devant Valbuena (48^e), Giroud (57^e) et Matuidi (61^e).  Il fallait attendre l’entrée d’Antoine Griezmann pour que la situation se débloque. Pour sa 3^e sélection, le joueur de la Real Sociedad marquait d’une frappe enroulée du pied droit, son mauvais pied (1-0, 82^e). Les Bleus se dirigeaient vers leur 4^e victoire consécutive mais une tête de Caceres en fin de match, ramenait les joueurs de Victor Genes à hauteur des Français (1-1, 89^e).
Pour son ultime match de préparation, la France rencontrera la Jamaïque, dimanche 8 juin au stade Pierre Mauroy de Lille.
France-Paraguay : 1-1 (0-0)

Buts :
France : Griezmann (82^e)
Paraguay : Caceres (89^e)

France : Lloris - Sagna, Koscielny, Sakho (Mangala, 45^e), Evra – Cabaye (Mavuba, 45^e), Pogba, Matuidi (Grenier, 62^e) – Valbuena (Sissoko, 71^e), Giroud, Rémy (Griezmann, 62^e) - Sélectionneur: Didier Deschamps
Paraguay : Silva – Alonso, Ortuz, Cardozo (Orue, 74^e), Samudio, Coronel (Nunez, 69^e) – Caceres, Oviedo (Torales, 89^e), Mendieta (Rojas, 42^e) –Romero (Gonzalez, 76^e), Santa Cruz (Benitez, 64^e) - Sélectionneur: Victor Genes

Football : les Bleus freinés dans leur élan par le Paraguay (1-1)
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Publié le 02/06/2014 à 07h00 , modifié le 02/06/2014 à 07h03 par
Vincent Romain


Alors qu'ils avaient finalement réussi à forcer le verrou paraguayen grâce au premier but en Bleu de Griezmann, les Français ont eux aussi cédé quelques minutes plus tard
Olivier Giroud s'est procuré plusieurs occasions, sans les convertir © Photo
AFP FRANCK FIFE











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A
près avoir démarré sa petite série de matchs préparatoires en trombe face à la Norvège mardi dernier (4-0), l'équipe de France a vu son élan quelque peu coupé, dimanche soir à Nice, par le Paraguay (1-1). Mais de la même manière que le large succès face aux Scandinave n'avait pas suscité d'enthousiasme débordant, ce match nul concédé en toute fin de match face à une équipe pas qualifiée pour le mondial ne doit pas faire tomber dans l'excès inverse.

D'abord parce que l'adversité n'était pas la même. Après avoir surclassé des Norvégiens franchement dociles, les hommes de Deschamps sont tombés sur une équipe diablement accrocheuse, dont les joueurs n'ont jamais hésité à mettre le pied ou l'épaule. Les Bleus, de leur côté, n'ont pas non plus rechigné à aller au contact, et les multiples duels ont donné un caractère assez enlevé à un match amical et surtout viril (cinq cartons jaunes et quelques altercations ci-ou-là). Avant une coupe du monde, cela peut servir, si tant est qu'aucune blessure ne vient ternir une préparation déjà enveloppée de l'incertitude concernant Franck Ribéry.

Les Français ont, par ailleurs, continué à montrer un vrai allant offensif, en usant moins du jeu en profondeur que de Giroud comme point d'appui. Dans leur immuable 4-3-3, ils ont multiplié les approches, inondé la surface paraguayenne de centres et répété les tentatives face au but. A Rémy (9e, 18e, 32e), Giroud (21e, 50e, 59e, 69e), Pogba (30e) et Matuidi (42e), il aura manqué la précision dans le dernier geste pour conclure des mouvements collectifs parfois très inspirés. C'est sur un énième ballon d'attaque, qui traînait dans la surface suite à un corner, que Griezmann a trouvé la faille, d'une frappe enroulée du droit qui a fini sa course dans le petit filet opposé (82e, 1-1).

La défense bleue, elle, a craqué en toute fin de match, suite à un coup-franc bêtement concédé par Pogba, et sur un marquage trop lâche de Sagna qui a laissé Caceres battre Lloris de la tête (89e, 1-1). C'était seulement la deuxième situation chaude sur les buts français, après un coup-franc de Samudo repoussé par le portier de Tottenham (52e). Au Brésil, ces errements se paieront plus cher, d'autant que le Honduras et l'Équateur auront sans doute des plans de jeu assez proches de celui du Paraguay dimanche soir : bloc bas et projections rapides vers l'avant.

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Dans sa probable réflexion pour le remplacement de Ribéry, en cas de forfait du Munichois pour le mondial, Deschamps a en tout cas pu observer que Griezmann affichait plus que des promesses sous le maillot bleu. Vingt minutes avant son but, il avait remplacé un Loïc Rémy lui aussi très actif mais maladroit, à l'image de Français longtemps inefficaces.
Deschamps : "De bonnes choses"
"On ne va pas gagner tous nos matchs 4-0. On avait trouvé l'ouverture après avoir eu beaucoup de situations face à un adversaire regroupé bas. Et sur un coup de pied arrêté, on recule un peu trop et ils égalisent. On savait qu'on allait faire face à un adversaire apte à bien et à beaucoup défendre. On a fait de bonnes choses, eu de bonnes intentions, mais on n'est pas encore à notre maximum. (Par rapport à Ribéry) J'ai déjà communiqué là-dessus, on va faire en sorte qu'il soit disponible pour le match de dimanche prochain contre la Jamaïque." (au micro de TF1)

Mondial 2014. Les Bleus ont manqué de réalisme et concèdent le nul
France - 01 Juin
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• Blaise Matuidi et les Bleus n'ont pas réussi à battre le Paraguay. | Photo : Franck Dubray / Ouest-France
  

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Les Bleus ont longtemps manqué de justesse dans la finition. Griermann a finalement permis aux Français de prendre l’avantage mais les Paraguayens ont égalisé en fin de match.

Pour affronter le Paraguay, Didier Deschamps a choisi d'effectuer trois changements par rapport au match de mardi remporté face à la Norvège (4-0). Le gardien et capitaine de l'équipe de France Hugo Lloris effectue ainsi son retour, alors que Bacary Sagna, à droite de la défense, et Loïc Rémy, côté gauche de l'attaque, sont également titulaires.
Les surprises sont à chercher du côté du banc de touche où figurent Franck Ribéry (dos), Karim Benzema (adducteur gauche) et Raphaël Varane (jambe droite). Le sélectionneur avait pourtant annoncé leur forfait samedi. Une manière de lever le doute sur le forfait définitif de Ribéry ? Rien n'est moins sur. Les 3 joueurs n'ont d'ailleurs pas pris part à l'échauffement d'avant-match.
Le Bleus manquent de justesse
Dans une Allianz-Riviera de Nice qui affiche complet, les Bleus vont rapidement se mettre en évidence. Se procurant plusieurs situations intéressantes avec, comme souvent, Mathieu Valbuena à la baguette. Les Français vont d'ailleurs être tout proches d'ouvrir le score à la 17e. Sur un long ballon, Giroud prend le dessus sur son défenseur et remise astucieusement, de la tête, pour Rémy dont la reprise manque le cadre. Quelques minutes plus tard, Giroud (21') puis Matuidi (22') trouvaient le cadre mais le gardien Paraguayen captait sans problème. Dominateurs et plutôt inspirés, les Bleus peinent dans la finition.
Il faut attendre la 28e pour trouver trace d'une première occasion paraguayenne. Caceres prend sa chance dans un angle fermé. Son tir, dévié du bras par Sakho, était repoussé difficilement par Lloris qui laissait Koscielny dégager en corner. La réponse française ne se fait toutefois pas attendre. Auteur d'un bon début de match, Giroud réalise un bon contrôle, résiste au retour de deux défenseurs avant de centrer au point de penalty où, Loïc Rémy reprend d'une bicyclette qui passe à côté des montants. Plus inspirés que lors de la première période face à la Norvège, les Bleus sont aussi plus maladroits face au but. Les deux équipes rejoignent finalement les vestiaires sur un score nul et vierge.
Griezmann se montre
Didier Deschamps profite de la mi-temps pour effectuer un premier changement. Mangala prenant la place de Sakho en défense. Comme en première période, les Français vont rapidement se montrer dangereux mais vont une nouvelle fois manquer de précision sur des têtes de Giroud (47') et Valbuena (49'). Ce sont finalement les Paraguayens qui manquent d'ouvrir le score sur un coup franc plein axe d'Amudio repoussé par Lloris (52').
Sous des trombes d'eau, Griezmann et Grenier prennent la place de Rémy et Matuidi (63'). Les Français continuent à se créer des occasions mais ne parviennent pas à tromper le portier adverse. Auteur d'un bon match, Valbuena cède, à son tour, sa place à Sissoko (71'). La rencontre baisse peu à peu d'intensité. Mais, c'est pourtant ce moment que les Bleus vont choisir pour enfin ouvrir le score. A la 82e, Griezmann reprend une tête de Giroud repoussée sur sa ligne par Silva et vient enrouler sa frappe du pied droit dans le petit filet opposé. Griezmann inscrit son premier but sous le maillot Bleu.
On pense alors que les Français ont fait le plus dur mais, quelques minutes plus tard, Caceres reprend un coup franc tiré par Rojas et trompe Lloris de la tête (89'). La défense s'est montrée trop passive sur cette occasion mais les Français pourront surtout regretter les nombreuses occasions manquées. Il faudra toutefois retenir l'implication affichée par les Bleus tout au long de la rencontre.

MERCREDI 4 JUIN
Convocation à Clairefontaine.......11h30
DIMANCHE 8 JUIN
France - Jamaïque (à Lille) ...............21h
LUNDI 9 JUIN
Départ du vol Lille - Sao Paulo.........10h

Et si un match nul un peu
décevant, finalement, se
révélait plus utile qu’une
large victoire ? Les Bleus n’ont
pas battu le Paraguay qu’ils ont
largement dominé et cela évitera
sans doute de sombrer dans
un optimisme béat avant la
coupe du monde. Ça ne méritait
sûrement pas des sifflets
d’un public versatile, mais doit
alerter sur le danger qu’il y a à
manquer de réalisme devant et
derrière.
Loïc Rémy en est un peu le
symbole, car il aurait pu être le
grand bénéficiaire de la soirée.
En l’absence de Franck Ribéry
et dans la perspective d’un forfait,
il y aura peut-être une place
à prendre qu’Antoine Griezmann
a occupé avec plus de
brio face à la Norvège que
contre les Pays-Bas pour ses débuts.
Mais Rémy, auteur d’un
but mardi dernier, demeure
une option crédible en attaque
et il savait hier que sa titularisation,
la première depuis sa production
fantomatique en Ukraine,
pouvait lui permettre de
grimper d’un rang, voire de
deux, dans la hiérarchie.
Dans le jeu, par sa présence
sur tout le front de l’attaque,
les solutions qu’il a proposées,
autant en profondeur, dans le
jeu court, que dans le domaine
aérien ou dans un rôle plus
strict d’ailier gauche de débordement,
il s’est montré à son
avantage. La preuve: il a tiré
cinq fois au but, dont quatre en
première période, soit plus à
lui tout seul que toute l’équipe
paraguayenne.
On ne lui reprochera surtout
pas sa volée du droit, à la faveur
d’une remise de la tête de
Giroud, et encore moins son ciseau
sur un centre de ce même
Giroud. Ses diverses tentatives
ont eu le mérite d’exister, de dénoter
d’une certaine confiance
et d’opiniâtreté. Mais cadrer,
c’est mieux. À ce niveau international,
c’est indispensable :
lancé plein axe, il aurait dû aller
au bout, sans se faire
contrer.
Encore plusieurs
offrandes de Valbuena
Bref, l’ancien Olympien a été
un peu l’image de l’équipe de
France, encore à l’aise techniquement,
dominatrice, mais
tardant à trouver l’efficacité.
En dépit, là encore, des efforts
d’Olivier Giroud et d’une entente
de plus en plus évidente avec
Mathieu Valbuena, qui luiadélivré
plusieurs offrandes, directement
sur le front, Silva, le gardien
paraguayen réalisant quelques
jolies claquettes pour
l’empêcher de marquer.
On aura même vu l’inverse,
soit un centre de Giroud sur la
tête de Valbuena, prenant le
meilleur sur Caceres, tout près
d’ouvrir le score. Un Valbuena
déchaîné après la reprise, qui
aura réussi la performance de
renverser le public niçois, qui
l’a sifflé à l’annonce des équipes
(ils ont dû rater quelques
épisodes en bleu ou croire que
le match, c’était une rencontre
entre l’OGC Nice et l’OM) et l’a
chaleureusement applaudi à sa
sortie.Comme l’a été Hugo Lloris,
l’enfant du pays, auteur de
deux belles parades.
En définitive, c’est donc le joker
qui a raflé la mise. Antoine
Griezmann a ouvert son compteur,
d’une magnifique frappe
enroulée du pied droit, lui le
gaucher qui a marqué des
points en marquant un but.
Mais le manque de réalisme
a finalement joué des tours aux
Bleus. Ce qui peut se révéler
plus instructif qu’un large succès,
si tout est corrigé.

Equipe de France : une seule ombre au tableau


Malgré le nul concédé dimanche contre le Paraguay (1-1) et surtout l’incertitude autour de la santé de Ribéry, les Bleus ont plutôt bien débuté leur préparation au Mondial.
Giroud a réalisé un important travail de fixation, dos au but, dimanche contre le Paraguay. © Photo
photo afp









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«Plus qu'une déception, un goût d'inachevé ». En quelques mots, Olivier Giroud a bien résumé le sentiment de l'équipe de France, dimanche soir après le match nul (1-1) concédé contre le Paraguay à Nice. Encore chaude, l'égalisation de Caceres à la 89e minute a sonné comme « une bonne alerte » pour Mathieu Valbuena qui retenait aussi « les très bonnes choses » encore étalées sur la pelouse de l'Allianz Riviera.

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En attendant d'entrer dans la dernière ligne droite de la préparation, premier bilan point d'étape à douze jours de l'entrée des Bleus dans la compétition le 15 juin contre le Honduras.
1 Les intentions et l'ambiance sont bonnes
Même s'il faut évidemment en extraire la part de communication vers l'extérieur, les Bleus ont semble-t-il débuté la préparation dans une excellente ambiance de travail. « Ça bosse vraiment bien », nous confiait Eric Bédouet au retour de Nice.
Sous la direction du préparateur physique des Girondins, détaché auprès de l'équipe de France pour le Mondial, les coéquipiers d'Hugo Lloris ont dû supporter une importante charge de travail, doublant les séances à Clairefontaine la semaine dernière. « On travaille beaucoup physiquement, avec une énorme détermination dans chaque séance », souligne Yohan Cabaye. « La qualité de travail au quotidien est excellente, il faut continuer », plaide le capitaine Hugo Lloris.
Les Bleus avancent sur un chemin bien plus serein qu'en 2010 : cela ne garantit pas le succès mais c'est déjà un immense progrès.
2 Le Paraguay comme un rappel à l'ordre
Dans ce bilan encourageant, la large victoire contre la Norvège (4-0) était presque trop belle pour être « vraie ». La jeune équipe nordique n'a pas opposé une résistance digne du haut niveau mondial même si les Français ont su se faciliter ce match en ouvrant rapidement le score par Pogba.
Ce que leur ont proposé les Paraguayens était plus proche de ce qui les attend dans deux semaines au Brésil. « Ce n'était pas plus mal d'avoir un adversaire aussi coriace, qui met des coups et casse le jeu », positive Cabaye.
Dans un contexte plus fermé, ils ont encore beaucoup tenté (19 tirs répertoriés) mais peu touché la cible. « On a eu de bons enchaînements, des occasions, on a simplement manqué de réussite », résume Giroud, symbole d'une équipe volontaire mais en manque d'efficacité devant le but. « C'est aussi dans ces moments moins faciles qu'on peut voir si un groupe est solidaire et s'il est capable de rebondir ».
3 Giroud et Griezmann se montrent
À la pointe de l'attaque, Olivier Giroud a réussi deux matches très consistants. À la finition contre la Norvège (deux buts) et dans un rôle de fixation contre le Paraguay, précieux quand les espaces sont rares. « Il me manque un but mais j'ai fait un très bon match », s'est-il félicité.
Sa connexion avec Mathieu Valbuena, le meilleur Français de ce début de préparation, est également très intéressante. « Il fait de bons appels, cale bien le ballon, est intelligent dans le jeu : je m'entends vraiment bien avec lui », reconnaît le Girondin de Marseille.
En l'absence de Franck Ribéry, Antoine Griezmann, qui a partagé le temps de jeu sur le côté gauche avec Loïc Rémy, a marqué des points pour ses deuxième et troisième sélections. Intéressant dans le jeu contre la Norvège en débutant le match, il a montré qu'il pourrait être un joker efficace en ouvrant le score contre le Paraguay, son premier but international. « Potentiellement, il a tout ce qu'il faut. À lui de prendre des initiatives. Il est sur la bonne voie », l'a encouragé Deschamps.
À suivre, c'est sûr.

LE PROGRAMME DES BLEUS
Aujourd’hui
Convocation à Clairefontaine ...........................................11h30
Dimanche 8 juin
France - Jamaïque (à Lille) ..................................................21h
Lundi 9 juin
Départ du vol Lille - Sao Paulo ............................................10h

France-Desailly: "Nous avons une défense de qualité"

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Marcel Desailly, l'ancien défenseur central des Bleus, était l'invité de l'émission Luis Attaque sur RMC ce jeudi. Le joueur aux 116 sélections ne se fait pas de soucis quant à la solidité défensive de l'équipe de France et pense qu'il y a "assez de qualité" pour que les Tricolores réalisent un bon parcours au Mondial. "Didier a déjà Koscielny et Sakho qui sont potentiellement en place, avec Varane qui est un peu en dedans mais qui a de l'expérience et ça se vaut vraiment. Si Abidal n'a pas réussi à intégrer ce groupe, c'est qu'on a vraiment de la qualité. En défense, on a du lourd !", a déclaré le champion du monde 1998.

Les coulisses du match de Nice (1-1)










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Bleus : dangers et bienfaits de la 3e rencontre préparatoire

Publié le 06/06/2014 à 08:31

Mondial-2014. équipe de France. Le dernier match amical avant une phase finale recèle souvent des «surprises». Rétro

Djibril Cissé en béquilles qui rate la fête en 2006./ Archives AFP





De sacrées tuiles mais aussi de bons signes. La peur de se blesser d'un côté, l'occasiond'emmagasiner de laconfiance de l'autre.Sélection représentative depuis le sacre-98.
S tatistiquement, c'est la balade française. Depuis 1998, sur leurs 8 derniers rendez-vous de préparation, les Bleus en ont remporté 7. Affichant un goal-average de +13 (18 buts marqués, 5 encaissés). Superstitieux, s'abstenir…
Avec, au passage, deux cartons : 4-0 et 5-1 contre respectivement l'Estonie lors de l'ultime campagne en date (2012) et le Maroc pour la 2e (2000).
Pour quel épilogue ? Les Tricolores ont atteint 3 fois la finale : victorieux en 1998 et 2000, bien évidemment ; plus à un arrêt stratosphérique de l'Italien Buffon près, d'une 2e étoile en 2006.
En attendant, plusieurs enseignements méritent d'être tirés – mauvais comme bons.
Le pire, la BLessure
L'image était insupportable, elle l'est toujours. Nous sommes le mercredi 7 juin 2006, à Saint-étienne. Le Chaudron accueille la Chine (victoire 3-1) et, dès la 13e minute, la carrière de Djibril Cissé bascule : dans un contact anodin alors qu'il prend la poudre d'escampette, l'attaquant entre Liverpool et l'OM se brise la jambe droite. Le verdict est sans appel : double fracture tibia-péroné. Govou le remplace pour la Coupe du monde en Allemagne.
Quatre ans plus tôt, l'intéressé lui avait bien participé à la compétition. Quand bien même Zinédine Zidane, victime d'une élongation à la cuisse gauche face à la Corée du Sud (succès 3-2 à Suwon/CdS), ne reviendra, diminué forcément, que pour le 3e et dernier match de poule – scellant l'élimination de l'équipe de France.
La Chine, oiseau de malheur
C'est devant les Chinois que l'infortuné Djib' avait fait pleurer les Français, c'est devant ces mêmes Chinois que l'EdF, Première sur l'île de La Réunion, perdra 0-1 quatre ans plus tard. Un cuisant revers qui, en fait, annonce le fiasco sud-africain 2010 Décidément !
Mieux vaut la Délocalisation
à deux reprises (2004 et 2008), l'ultime rencontre amicale s'est déroulée au Stade de France – pour autant de victoires 1-0. Mai les deux fois, quelques semaines après, les Bleus se faisaient vite sortir du championnat d'Europe : en quart par la Grèce, par l'Italie dès le 1er tour. Alors ?
Petit succès, Grand bénéfice
Il ne sert à rien de courir vite, il suffit d'arriver à point. L'adage est connu. Et se vérifie chez les Tricolores. Avant de remporter le cher trophée en 98, les coéquipiers de Deschamps, pourtant alignés en équipe-type, écrasent la Finlande, à Helsinki, 1-0, à 6min du terme (Trezeguet). Comme quoi…
Le carton pour faire ses valises
Inversement, le score-fleuve n'est en rien un gage de réussite La preuve : mardi 5 juin 2012, au MMarena du Mans, Lloris and Co fessent l'Estonie 4-0 (ouverture signée Ribéry, doublé de Benzema, clôture de Ménez). Dix-huit jours plus tard, les Français tomberont sans les armes 0-2 devant le futur vainqueur de l'Euro en Ukraine/Pologne : l'Espagne.
Moralité, il est tout de même préférable de remporter son 3e galop d'essai. Car, lorsqu'elle atteignit le dernier carré d'une phase finale, l'équipe de France avait toujours, auparavant, goûté au succès lors de son ultime rendez-vous.

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Ribéry n'est toujours pas sorti
Franck Ribéry est encore resté aux soins, hier. Les jours se suivent et se ressemblent pour Kaiser Franck, qui n'a donc pas pris part à la séance collective du jour, afin de poursuivre un travail adapté visant à le rétablir de sa lombalgie.
Le staff va aussi devoir se pencher sur Grenier, victime de douleurs aux adducteurs qui l'ont forcé à quitter ses partenaires durant la séance technique de l'après-midi. Le meneur lyonnais doit passer des examens ce matin.
Pogba était également absent : le milieu de la Juventus, qui se ressent d'un petit choc au niveau du fessier contre le Paraguay, a été ménagé.






                   

Mondial/France: Ribéry, des Bleus à l'âme
06/06/2014 21:22
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L'attaquant de l'équipe de France Franck Ribéry discute avec le sélectionneur Didier Deschamps, le 6 juin 2014 au centre national de Clairefontaine - AFP
Le forfait de Franck Ribéry pour le Mondial-2014 est un nouvel épisode de son histoire compliquée en équipe de France, débutée en fanfare au Mondial-2006 mais passablement ternie par le fiasco retentissant de la Coupe du monde 2010 et l'épisode peu glorieux de la grève de l'entraînement.

Quel souvenir "Francky" (31 ans, 81 sélections, 16 buts) laissera-t-il sous le maillot bleu? Celui d'un gamin insouciant, pris sous son aile par l'icône Zidane en Allemagne, ou celui du meneur, voire du "mutin" de Knysna où les Tricolores ont implosé en direct devant les caméras du monde entier? Sans doute les deux.
Son parcours international s'apparente en tout cas pour le moment à un énorme gâchis même s'il aura peut-être un dernier rendez-vous à honorer à l'Euro-2016 organisé en France.
Révélé au monde entier en 2006 sous le haut patronage de "Zizou" et buteur en 8e de finale contre l'Espagne (3-1) avant d'échouer en finale, le natif de Boulogne-Sur-Mer n'a jamais su réellement s'émanciper et endosser les habits du leader quand l'heure de la retraite a fini par sonner pour les derniers grognards de la période dorée (Thuram, Vieira, Barthez, Sagnol, Makelele).
Plus à l'aise dans le rôle d'amuseur de vestiaire que de patron, Ribéry sera finalement passé à côté de toutes ses phases finales quand il a fallu monter au front seul et assumer le rôle du chef.
Il n'a été d'aucun secours à l'Euro-2008 (élimination au 1er tour), finissant la compétition sur une civière au bout de 8 minutes dans le dernier match décisif contre l'Italie (ligament de la cheville gauche).
Kaiser en Allemagne, brocardé en France
Mais c'est surtout la campagne désastreuse de 2010 en Afrique du Sud, où il est passé à la postérité pour son implication dans la mutinerie du 20 juin, qui a fini par le discréditer aux yeux de l'opinion publique avec en prime un passage surréaliste en "tongs" sur le plateau de Téléfoot.
Suspendu 3 matches par la Fédération française de football, Ribéry a longtemps traîné cette histoire comme un boulet, quelques mois seulement après le déclenchement de "l'affaire Zahia" (soupçons de relations sexuelles avec mineur) pour laquelle il a finalement été relaxé en janvier 2014. Au point de symboliser jusqu'à la caricature l'image du footballeur "bling bling" ou vulgaire.
"Kaiser" en Allemagne et couvé au Bayern Munich depuis son arrivée en Bavière en 2007, l'ancien Marseillais, souvent la cible des enquêtes d'opinion en France, n'a jamais réussi à empêcher les critiques de pleuvoir dans son propre pays.
Le départ de Raymond Domenech et son remplacement au poste de sélectionneur par Laurent Blanc en 2010 a marqué le début d'une sorte de réhabilitation. Mais il a vraiment fallu la nomination de Didier Deschamps après une nouvelle phase finale frustrante (quart de finale à l'Euro-2012) pour le voir prendre les rênes techniques des Bleus (6 buts, 12 passes décisives).
Elu meilleur joueur par l'UEFA en 2013 et auteur d'un fabuleux quintuplé avec le Bayern Munich (Ligue des champions, Championnat, Coupe, Supercoupe d'Europe, Mondial des clubs), le Bavarois était sans doute dans la forme de sa vie à six mois de la Coupe du monde.
Mais comme rien n'est jamais simple avec lui, la situation a commencé à se retourner début 2O14, Ribéry, qui marche à l'affectif, n'ayant jamais digéré son échec au Ballon d'Or.
Quelque chose s'est visiblement cassé le 13 janvier à Zurich chez le N.7 des Bleus, obligé de s'incliner face à Cristiano Ronaldo et Lionel Messi
Ribéry n'a ensuite pas été aidé sur le plan physique: il y a d'abord eu une opération (hématome à l'aine) début février puis des douleurs dorsales qui ont handicapé sa fin de saison avec le Bayern. Mais le mal était sans doute ailleurs comme l'a reconnu fin avril son entraîneur au Bayern Pep Guardiola: "C'est dans la tête pas dans les jambes". Un bon résumé de la carrière internationale de "Francky".

Répétition jamaïquaine
08/06/2014 05:38
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Face à un adversaire modeste, il s'agit pour Deschamps et les siens d'affiner l'animation offensive, malgré les difficultés. - (AFP)
L’équipe de France va tenter de regonfler son moral face à la Jamaïque, ce soir à Lille, quelques heures avant le grand départ pour le Brésil.

	Benzema propulsé en première ligne
	L'Allemagne s'en va inquiète

L'après-Ribéry a déjà commencé pour les Bleu et ce dernier match amical de la préparation, qui devait être à l'origine une aimable mise en jambes, a pris soudainement une autre allure avec le forfait de la star du Bayern Munich.
Il s'agit désormais de faire le deuil de « Francky », d'entériner l'identité de son remplaçant côté gauche et plus globalement de peaufiner une animation offensive crédible en son absence.
 Sakho et Varanne en défense comme face à l'Ukraine
Les Jamaïcains, 81^es au classement Fifa, ne risquent pas d'opposer une résistance farouche aux troupes de Didier Deschamps et il ne faudra pas tirer d'enseignements trop hâtifs en cas de succès aisé. Seule la compétition, qui commencera le 15 juin contre le Honduras pour les Français, permettra de déterminer l'impact réel de l'indisponibilité de Ribéry, qui apparaît tout de même sur le papier comme une énorme tuile, au pire moment qui soit.
Il n'empêche, il serait de bon ton de maintenir la flamme éveillée et cette dynamique enclenchée lors du barrage retour face à l'Ukraine. Invaincus depuis 4 rencontres, les Bleus ont tout intérêt à se présenter au stade Pierre-Mauroy en mode « Coupe du monde », histoire de monter dans l'avion lundi avec le coeur un peu plus léger à destination du Brésil.
Antoine Griezmann (23 ans, 3 sélections), auteur de son premier but en bleu contre le Paraguay (1-1), possède pour l'instant une petite longueur d'avance sur Loïc Rémy pour occuper le couloir gauche habituellement dévolu à Ribéry mais rien n'est encore gravé dans le marbre.
Ironie du sort, deux jours après avoir enregistré la perte de Ribéry, Deschamps va récupérer deux éléments de poids, Karim Benzema et Raphaël Varane, dispensés des deux premiers amicaux (Norvège, Paraguay). Avec le retour des deux champions d'Europe, le sélectionneur va quasiment compléter son puzzle.
La sortie prématurée de Ribéry a encore réduit la moyenne d'âge de l'équipe de France (26 ans et 10 mois) et cette inexpérience au plus haut niveau international pourrait peser lourd.
Varane va reformer avec Mamadou Sakho la paire défensive alignée lors du barrage retour face aux Ukrainiens. Ce soir-là, les deux joueurs avaient éjecté Éric Abidal du circuit bleu et relégué Laurent Koscielny sur le banc, prenant date pour le Mondial. Le onze aligné pour ce match charnière de l'ère Deschamps sera d'ailleurs celui qui débutera la Coupe du monde contre le Honduras dans une semaine à Porto Alegre.
la phrase
« Le forfait de Franck Ribéry ne change rien à notre ambition. Nous avons tous envie de faire une grande Coupe du monde. »
Hugo Lloris, le capitaine et gardien de l'équipe de France, se voulait positif à la veille de l'ultime test des Bleus avant le départ pour le Brésil. « La meilleure réponse est collective. On a aussi des individualités qui auront des responsabilités. Bien sûr, Franck avait un rôle important, c'est un grand joueur avec une grande personnalité, avec un grand rôle dans la vie de l'équipe. On avait en tête un éventuel forfait même si l'on restait positif. On avait anticipé ce cas de figure, et malheureusement c'est arrivé. » Mais l'état d'esprit demeure, selon le portier international qui a à cœur d'effacer le triste souvenir du Mondial 2010 en Afrique du Sud. On ne demande qu'à le croire…

Un dernier pour la route
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Publié le 08/06/2014 à 06h00 par
FRéDéRIC LAHARIE


Sans Ribéry mais avec le retour de Benzema, les Bleus ont l’occasion de faire le plein de confiance ce soir à Villeneuve d’Ascq à la veille de leur grand départ pour le Brésil.
De retour en équipe de France, Karim Benzema devra assumer le statut de meneur de jeu. © Photo
Photo AFP









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FRéDéRIC LAHARIE ENVOYé SPéCIAL f.laharie@sudouest.fr Jour J-7. Dans une semaine exactement, à l'heure du coup d'envoi (21 heures) de ce soir à Villeneuve-d'Ascq, les Bleus entreront dans leur Coupe du Monde brésilienne à Porto Alegre. Une semaine c'est très court quand il faut intégrer deux nouveaux joueurs mais cela peut paraître bien long pour les Français qui commencent à sentir l'odeur de la compétition. Pour patienter, ils ont ce dernier passage obligé à se mettre sous la dent. Cet inédit France-Jamaïque dont il ne faudra peut-être pas tirer de grandes conclusions après une dernière semaine de préparation sur le sol national. Mais qui devra apporter la confirmation que l'élan bleu est exportable jusqu'au Brésil. Comme l'a dit le sélectionneur français hier soir dans une conférence de presse...