CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

La France dispose des Pays Bas
Matuidi buteur et passeur face aux Pays Bas


La France s'est imposée ce mercredi soir en match amical face aux Pays Bas. Les français ont réalisé une belle première mi-tempsse procurant de nombreuses occasions. C'est Benzema qui trouve l'ouverture à la demi-heure de jeu d'une superbe reprise de volée. A la 41ème minute, les Bleus continuent le spectacle avec un second but signé Matuidi. Ce dernier reprend un centre acrobatiquement et permet ainsi aux français de regagner les vestiaires avec deux buts d'avance.

La seconde période sera moins rythmée. Les deux équipes se créent peu d'occasions et finalement le score n'évoluera plus. La France fait tomber une équipe hollandaise invaincu depuis de longs mois. Une belle performance dans la perspective de la coupe du monde au Brésil.

Mercredi 5 mars 2014 à 21:00


France

Pays-Bas
Tirs au but -
2-0
Mi-temps2 - 0

• 32'Benzema[ 1 - 0 ]
  
• 41'Matuidi[ 2 - 0 ]
  

Arbitre : Martin Atkinson
Stade : Stade de France (Saint-Denis, France)

Actions


2ème mi-temps0 - 0

• 87'
  Debuchy
  parSagna
  
• 81'
  Benzema
  parGiroud
  
• 81'
  Pogba
  parSissoko
  
• 77'
  Cabaye
  
• 72'
  Sneijder
  Klaassenpar
  
• 72'
  Boëtius
  Depaypar
  
• 68'
  Griezmann
  parRemy
  
• 63'
  Valbuena
  parRibery
  
• 52'
  Blind
  Rekikpar
  
• 46'
  Evra
  parDigne
  

1ère mi-temps2 - 0

• 41'
  Matuidi[ 2 - 0 ]
  PasseurValbuena
  
• 39'
  Strootman
  Schaarspar
  
• 37'
  Van Der Wiel
  
• 32'
  Benzema[ 1 - 0 ]
  PasseurMatuidi
  

Le match a démarré à 21:00
Buts

• 32'
  Benzema
  PasseurMatuidi
  
• 41'
  Matuidi
  PasseurValbuena
  

Football - Match amical : Les Bleus battent les Pays-Bas (2-0)
1 commentaire
Publié le 05/03/2014 à 17h25 , modifié le 05/03/2014 à 22h58

Dans un Stade de France ravi, l'équipe de Deschamps a réalisé une belle partie ponctuée de deux buts en première mi-temps signés Benzema et Matuidi

Victoire des Bleus face aux Pays-Bas : pourvu que ça dure
0 commentaire
Publié le 06/03/2014 à 06h00 , modifié le 06/03/2014 à 07h20 par
Frédéric Laharie, envoyé spécial


Dans le sillage d’un Karim Benzema de gala, les Bleus ont remporté une victoire probante, hier soir au Stade de France (2-0) dans l’esprit de leur barrage retour contre l’Ukraine.
Karim Benzema a ouvert le score d’une superbe volée du droit hier soir au Stade de France. © Photo
photo pqr









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ls l'ont emballé et plié en une mi-temps, comme s'il fallait encore remonter deux buts. Les Bleus ont poursuivi leur route dans l'élan de leur qualification renversante contre l'Ukraine (3-0) hier soir contre une tendre équipe des Pays-Bas trop vite dépassée par la vélocité et la vitesse d'exécution des attaquants français.

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« L'exploit (contre l'Ukraine) doit nous servir de point de départ », avait prévenu leur capitaine Hugo Lloris la veille. Ses coéquipiers ont écouté la consigne : si l'on était loin, dans l'intensité et la dramatique d'un barrage de qualification à une Coupe du monde, cette victoire nette et sans bavure est une étape intéressante sur la route du Brésil.
Tout n'a pas été parfait évidemment pour ce qui marquait aussi la première présence sur le banc de l'équipe de France du préparateur physique des Girondins Eric Bédouet. On attend un test plus probant pour ce milieu sans récupérateur de métier par exemple, et la défense, finalement privée de Koscielny touché à une cuisse mardi à l'entraînement, n'a pas donné tous les signes de garantie. Mais elle entretient l'espoir que quelque chose s'est peut-être bien passé dans la vie de cette équipe entre les 15 et 19 novembre derniers. Et que les Bleus traverseront l'Atlantique en juin animés de belles intentions, et de quelques certitudes.
Celle qu'Antoine Griezmann est d'ores et déjà taillé pour le très haut niveau n'a pas complètement sauté aux yeux. L'attaquant de la Real Sociedad a participé au mouvement général, multipliant les appels durant ses 68 minutes de présence sur le terrain. Sans marquer, en délivrant quand même une balle de but à Benzema à 0-0 (20e). Le jeune attaquant français a aussi pu mesurer le chemin qui lui reste à parcourir en regardant, justement, évoluer un Karim Benzema de grand standing hier soir.
Un seul Matuidi ?
En grande forme avec le Real Madrid (15 buts, 6 passes décisives cette saison), impliqué, mobile, ne cédant pas à son péché mignon de « décrocher », il a éclaboussé la première période de toute sa classe. Après une tête à bout portant contrée sur une subtile remise du gauche de Griezmann donc et un but refusé pour hors-jeu dans la minute suivante, il a fait lever le public de Saint-Denis d'une volée « papinesque » à la 32e minute. Sur un long ballon de Blaise Matuidi en diagonale, il s'est décalé sur la droite pour sortir du marquage comme avait l'habitude de le faire JPP en son temps pour ouvrir imparablement le score. Son 4e but lors des cinq dernières sélections.
Benzema n'était pas le seul à brûler la pelouse hier soir. Avec lui, combien de Matuidi sur le terrain ? Un seul, vraiment ? Dans le milieu, avec Cabaye en sentinelle et un Pogba écœurant de facilité, le Parisien tenait le rôle du fantassin de première ligne. Dans le rond central pour relayer le une-deux enclenché par une fine remise de l'extérieur du droit de Benzema et devant le but quelques instants plus tard pour catapulter dans le but, de manière acrobatique et du droit, un centre parfait de Mathieu Valbuena (41e).
En deux accélérations, les Français avaient donc plié l'affaire. Une bonne vingtaine de minutes, c'est le temps qu'il leur aura fallu pour prendre la mesure d'une équipe des Pays-Bas qui n'avait pas la défense centrale à la hauteur de son ambition de jouer haut.
Malgré les envies de Didier Deschamps de contrôler le jeu et d'« aller chercher » l'adversaire, pour cette fois au moins, il fallait laisser le ballon à l'adversaire (53 % de possession pour l'adversaire à la pause), attendre assez bas, d'autant que le forfait de Robben privait les « Oranje » de leur principal accélérateur. Et ne pas hésiter à allonger les passes pour profiter de l'espace vierge d'une quarantaine de mètres entre la défense et le gardien Jasper Cillessen.
Rendez-vous en mai
À 2-0 à la pause, et sans troisième but à marquer pour éviter les prolongations cette fois, la suite fut beaucoup moins intéressante. En face, Van Gaal a d'abord cherché à éviter la rouste en appelant Rekik au renfort de sa défense centrale mais ses « Oranje » n'ont jamais plus inquiété Lloris après la frappe de van Persie et le raté de Vlaar de la première période.
Côté français, Varane a placé une tête puissante sur un corner (60e), Cabaye a fait passer un dernier frisson dans les travées du Stade de France sur coup franc (88e), Deschamps a offert une sortie triomphale à Benzema et quelques minutes à Ribéry. Le meilleur de la soirée était passé. Prochain rendez-vous le 27 mai contre la Norvège. Avec le Brésil presque sous les yeux cette fois

Football : la France bat les Pays-Bas en match amical (2-0)
Avec AFP 06/03/2014, 07 h 20





A la mi-temps la France l'emportait par 2 à 0. (AFP FRANCK FIFE)
Après la qualification pour le Mondial arrachée en novembre, les Bleus entretiennent leur bonne dynamique en battant les Hollandais en match amical au Stade de France  2 à 0.
La France a battu les Pays-Bas 2 à 0, mercredi soir en match amical au Stade de France, faisant ainsi le plein de confiance à moins de 100 jours du Mondial au Brésil. Les buts français ont été inscrits par Benzema (32e) et Matuidi (41e).
Cette rencontre a été marquée par les premières sélections respectives de Griezmann et Digne. Ribéry en a également profité pour faire son retour sur les terrains après un mois d'absence (opération pour un hématome au fessier).
C'est une équipe française décomplexée qui s'est offert le scalp des Pays-Bas (2-0), finalistes du Mondial-2010.
Dans les autres matches de préparation le Brésil qui organise la Coupe du monde, a battu l'Afrique du Sud (5-0), L'Espagne s'est offert l'Italie (1-0) tandis que l'Allemagne a disposé du Chili (1 à 0) et que L'Angleterre a le battu le Danemark (1-0).

upe du Monde : en amical la France dispose des Pays Bas (2-0)
Le 05 mars à 20h47 | Mis à jour il y a 8 heures

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  Karim Benzema a ouvert la marque pour la France(Photo par AFP DAMIEN MEYER)
  
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  (Photo par AFP FRANCK FIFE)
  
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  <:figcaption>Karim Benzema a ouvert la marque pour la France(Photo par AFP DAMIEN MEYER)
  

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  1 / 2 Karim Benzema a ouvert la marque pour la France (AFP DAMIEN MEYER)
  
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  2 / 2 (AFP FRANCK FIFE)
  

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La France a battu les Pays-Bas 2 à 0, mercredi soir en match amical au Stade de France, à moins de 100 jours du Mondial au Brésil. Les Bleus ont fait le plein de confiance, face aux vice-champions du monde en titre, pour ce dernier rendez-vous avant la liste des 30 joueurs pour le Mondial (à remettre le 13 mai, avant une réduction à 23 le 2 juin). Les buts français ont été inscrits par Benzema (32e) et Matuidi (41e).

Foot. Face aux Pays-Bas, les Bleus font le plein de confiance (2-0)




Deux superbes buts de Benzema et Matuidi ont permis aux Bleus de stopper les Orange dans leur élan.
Une série qui s’évanouitSi une bonne moitié du onze néerlandais, aligné hier soir au Stade de France, n’évoquait rien pour le grand public, cette...

France - 05/03 - Réagir

Foot. Face aux Pays-Bas, les Bleus font le plein de confiance (2-0)
France - 08h00 - 0

• 
  
  Blaise Matuidi a inscrit un superbe but. | Photo : Reuters
  

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Deux superbes buts de Benzema et Matuidi ont permis aux Bleus de stopper les Orange dans leur élan.

Une série qui s’évanouit
Si une bonne moitié du onze néerlandais, aligné hier soir au Stade de France, n’évoquait rien pour le grand public, cette formation, ce n’était pas de la tarte. Plus personne ne lui avait plus fait mordre la poussière depuis le 15 août 2012 (Belgique 4-2). En s’inclinant face à la France, les Pays-Bas ont flanché, après 17 matches consécutifs sans revers. Même si cette première sortie de l’année n’avait droit qu’au label amical, cela ne peut que fortifier la confiance des Bleus, à trois mois du Mondial.
Des Bleus qui courent…
À l’heure des hors-d’œuvre, les Français se sont contentés de miettes. Pas parce qu’ils manquaient d’appétit, mais parce qu’avec le ballon, leurs adversaires ont un rapport qui confine à la boulimie. Les Orange, plutôt experts pour le manier, ne se sont pas montrés partageurs. Bref, en début de partie, les Bleus ont couru après une sphère qui se dérobait sous leurs yeux. Mais ce n’était pas grave et ça n’a pas duré, car l’entrejeu tricolore a haussé le ton.
…et qui piquent !
Faire tourner, c’est une chose, mettre dans le mille, c’est toujours plus compliqué. Si Van Persie fut le premier à tester les réflexes de Lloris (30’), d’une demi-volée, c’est Benzema qui toucha la cible avant lui. Lancé en profondeur par Matuidi, l’attaquant du Real Madrid mystifia Cillessen (32’), d’une demi-volée assurée. Juste récompense pour le Français, privé d’un but par Schaar suppléant son portier sur sa ligne (18’). Le public en voulait encore ? Il suffisait de demander : Matuidi, d’une volée, bonifia en but un centre de Valbuena (41’), au terme d’un mouvement qu’il avait initié.
L’attraction Griezmann
Personne ne l’attendait comme le messie, certes, mais il y a tellement de temps que son nom revenait aux oreilles que tout le monde avait envie de voir. Grandi au soleil d’Espagne, Antoine Griezmann a enfin été exposé dans la plus grande arène de son pays. Un peu timoré, au début, le feu follet de San Sebastian s’est vite lâché, offrant à Benzema sa première occasion (18’), d’une remise sans contrôle. Le débutant a souvent joué juste, en première intention.
Le scénario idéal
Après un premier acte aussi enlevé, le second a souffert de la comparasion, ce qui était à craindre. D’autant que la volonté de rébellion des Néerlandais s’est fanée comme une tulipe et que le duo Mangala-Varane, derrière, était bien enraciné. Didier Deschamps, lui, a profité du scénario pour lancer Digne dans le grand bain. Encore un débutant. Mais aussi pour relancer Ribéry, un ancien, qui n’avait plus joué depuis un mois et qui semblait ravi de se dégourdir les jambes. Giroud, Rémy et Sissoko ont pu aussi être conviés à la fête, sans que cela affaiblisse une équipe de France sereine. Toujours bon à prendre.
FRANCE - PAYS-BAS : 2-0 (2-0)
80 000 spectateurs. Arbitre : M. Atkinson (Ang).
BUTS. Benzema (32’), Matuidi (41’).
AVERTISSEMENTS. France : Cabaye (77’). Pays-Bas : Van der Wiel (37’).
FRANCE : Lloris (cap.) - Evra (Digne 46’), Mangala, Varane, Debuchy (Sagna 87’) - Matuidi, Cabaye, Pogba (Sissoko 81’) - Griezmann (Rémy, 68’), Benzema (Giroud, 81’), Valbuena (Ribéry, 62’). Ent. : D. Deschamps.
PAYS-BAS : Cellissen - Van der Wiel, Vlaar, Martins Indi, Blind (Rekik 52’) - Strootman (Schaars 39’), Sneijder (Klaassen, 72’), Clasie - Promes, Van Persie (cap.), Boetius (Depay 72’). Ent. : L. Van Gaal.

Mardi 13 mai : date limite
fixée par la FIFA pour la liste
des 30 présélectionnés
Lundi 19 mai : rassemblement
à Clairefontaine, pour
ceux qui ont terminé leur
championnat les 11 ou 12
mai
Jeudi 22 mai : rassemblement
pour ceux qui terminent
le 18 mai. Pour les finalistes
de la Ligue des champions
(24 mai), 48 à 72 heures
de repos en plus
Mardi 27 mai : match de
préparation France - Norvège,
stade de France (21h)
Dimanche 1er juin : match
de préparation France - Paraguay
à Nice (21h)
Lundi 2 juin : date limite
pour la liste des 23 sélectionnés
Dimanche 8 juin : match de
préparation France - Jamaïque,
à Lille (21h)
Lundi 9 juin : voyage vers
le Brésil
Dimanche 15 juin : CM.
France - Honduras à Porto
Alegre (17h)
Vendredi 20 juin : CM.
France - Suisse à Salvador
(17h)
Mercredi 25 juin : CM. France
- Équateur à Rio (18h)

Mondial 2014 : l'équipe de France devient-elle crédible ?
15 commentaires
Publié le 06/03/2014 à 16h39 , modifié le 06/03/2014 à 17h40 par
Sudouest.fr avec AFP


VIDEOS - Critiquée et inconstante en 2013, l'équipe de France voit sa cote grimper après ses succès convaincants face à l'Ukraine (3-0) et les Pays-Bas (2-0). Qu'est-ce-qui a changé ?  
Karim Benzema (10) félicité par Paul Pogba (19), Mathieu Valbuena ( et Blaise Matuidi (à droite)) après l'ouverture du score. Photo
AFP DAMIEN MEYER









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nquiétante en 2013 et qualifiée in extremis pour le Brésil, l'équipe de France est apparue transfigurée contre les Pays-Bas en amical (2-0), mercredi, un succès source de promesses: Mais qu'est-ce qui a changé ?

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Le tournant du "France-Ukraine" du 19 novembre  

L'exploit en barrage retour face à l'Ukraine (3-0) a visiblement agi tel un déclic. Au bord du précipice après une fin de campagne qualificative poussive, les Bleus sont métamorphosés depuis ce dénouement heureux et évoluent en totale confiance.

France - Ukraine : 3-0 les buts en vidéo par ffftv
Une partie du discours de Didier Deschamps avant la réception des Oranje a d'ailleurs consisté à leur rappeler qu'ils n'avaient plus le droit de décevoir leur public après avoir écrit l'une des plus belles pages de l'histoire de l'équipe de France. "J'ai dit aux joueurs qu'ils avaient un devoir, a déclaré le sélectionneur. Ils ont déclenché une forte attente et c'est bien d'avoir maintenu ça".
"On a créé quelque chose lors de ce France-Ukraine", a renchéri le milieu Yohan Cabaye alors que Karim Benzema a avoué que les Bleus étaient désormais "libérés". La peur a subitement disparu du camp français et les jeunes (Varane, Mangala, Pogba, Griezmann, Digne), alignés en grand nombre autour d'Evra, seul trentenaire titulaire, ont semblé totalement décomplexés.
Résultat: après avoir sombré contre les grandes nations en 2013 (Allemagne, Espagne, Uruguay, Brésil), les Tricolores ont quelque peu rétabli l'équilibre en s'offrant le scalp des vice-champions du monde.

Le 4-3-3, une formule gagnante  

On ne change pas une tactique qui gagne. Deschamps a trouvé son bonheur avec le 4-3-3 qui avait permis de terrasser les Ukrainiens et en a eu une nouvelle confirmation face aux Pays-Bas.
Le trio du milieu Cabaye-Matuidi-Pogba, très complémentaire, aura du mal à être déboulonné alors qu'en attaque il sera difficile de venir titiller Valbuena, Benzema et Ribéry.

La composition et la tactique des équipes lors de France- Pays-Bas. Didier Deschamps avait opté pour un 4-3-3.© Photo Capture site FFF
Deschamps n'a pas voulu officiellement enterrer d'autres options mais le 4-3-3, utilisé par les plus grands clubs européens et les principales sélections, est celle qui offre le plus de garanties actuellement.
Et celle qui permet d'utiliser au mieux les caractéristiques des membres de l'entre-jeu et notamment de Matuidi et Pogba, capables de se projeter vers l'avant.
La belle reprise de volée victorieuse de Blaise Matuidi pour le 2-0 face aux Pays-Bas.© Photo AFP FRANCK FIFE

La forme de Benzema change tout  

L'attaquant du Real Madrid a longtemps traîné son spleen en équipe de France où il est resté muet durant 17 mois (1222 minutes) avant de débloquer son compteur en octobre contre l'Australie en amical (6-0).
Une prestation en forme d'électrochoc pour un joueur devenu subitement inarrêtable que ce soit chez les Bleus, avec à son actif 4 des 8 derniers buts français, et au Real Madrid (15 buts en Liga).
Son début d'année 2014 (12 réalisations en 14 rencontres, toutes compétitions confondues) lui permet d'ores et déjà d'éteindre le débat le concernant et de reléguer sans doute définitivement sur le banc Olivier Giroud.

Techniquement, la supériorité du Madrilène n'a jamais souffert d'une quelconque contestation mais il lui a longtemps manqué cet instinct de tueur qui font les grands buteurs.
Avec un Benzema au sommet de son art, associé à son complice Ribéry, la France peut se rendre au Brésil avec sérénité. Seul bémol: l'ex-Lyonnais marchait déjà sur l'eau avant l'Euro-2012, ce qui ne l'a pas empêché de traverser le tournoi comme une ombre.

Le groupe de Deschamps se dessine, malheur aux absents  

Deschamps devra rendre une première copie à la Fifa le 13 mai (30 joueurs) avant de passer définitivement à 23 le 2 juin.
Les jeux ne sont pas encore faits mais, sauf blessure, le sélectionneur va logiquement privilégier les vainqueurs de l'Ukraine et des Pays-Bas.
L'équipe de France de football a redoré son blason lors des deux derniers matches.© Photo AFP FRANCK FIFE
Malheurs donc aux absents, à commencer par Samir Nasri et Eric Abidal, très loin du Brésil à l'heure actuelle. "DD" a eu le mérite de trancher rapidement le épineux cas de ces deux joueurs, ce qui devrait lui éviter des nuits blanches inutiles.

Les Bleus se sont donnés en spectacle face aux Pays-Bas

Publié le 06/03/2014 à 03:50, Mis à jour le 06/03/2014 à 10:17 | 22



Blaise Matuidi a étrenné, hier, sa 20e sélection en réalisant sa première passe décisive sous le maillot bleu et son premier but d'une agile reprise acrobatique du pied droit. / Photo AFP




VIDEOS -- Ne cherchez plus ! On a définitivement retrouvé nos Bleus. Hier soir, au Stade de France, les spectateurs n’ont pas dû être déçus du spectacle. Et pourtant le pire était à craindre dans les premières minutes où les Néerlandais ont totalement privé les Français du ballon sans pour autant aller de l’avant. Une stérilité dans le jeu à en faire pâlir plus d’un.
Heureusement, cela n’a pas duré. Les joueurs de Didier Deschamps ont embrayé la première et révélé les difficultés défensives (criantes) des Pays-Bas. Le levier de vitesse ? Karim Benzema ! Impliqué dans toutes les actions dangereuses, l’attaquant français ouvre virtuellement le score sur un magnifique contrôle de la poitrine enchaîné d’une frappe du gauche (20)... mais le but est refusé pour une position de hors-jeu avérée.
Qu’à cela ne tienne, le Madrilène persiste et signe une reprise de volée sans contrôle sur une passe lobée en profondeur de Matuidi. La période de disette est bel et bien derrière lui.
Les Bataves peinent à réagir et plongent dans un trou noir sans fin. Blaise Matuidi aggrave leur cauchemar en créant le break d’une reprise de volée acrobatique sensationnelle. Le tout sur un centre de Valbuena, moins en vue qu’à l’accoutumée dans la première demi-heure mais bien plus présent après l’ouverture du score.

Des petits bleus volontaires
Antoine Griezmann et Eliaquim Mangala portaient tous deux le très chic maillot bleu à col blanc pour la première fois en Équipe de France A, hier soir. Et ils l’ont honoré de la plus belle des manières.
L’attaquant en se montrant volontaire sur le front aux côtés de Benzema, bien que souvent dans son ombre en deuxième mi-temps avant sa sortie (68, au profit de Loïc Rémy). Le défenseur en ne rechignant pas à la tâche, ni au duel, rassurant pour un Hugo Lloris au quasi-chômage technique. Mis à part les quelques brèches créées par Van Persie, bien seul en pointe de l’attaque hollandaise, sans conséquence aucune.
Dans les vingt dernières minutes, Didier Deschamps procède aux six changements autorisés en match amical. Les Bleus gèrent ensuite leur avance en faisant courir le ballon et les joueurs de Louis Van Gaal qui ont sans doute péché par manque d’expérience et de cohésion.
Suite à la maîtrise affichée par le collectif français hier, il sera difficile pour les autres candidats au Mondial de venir bousculer l’ordre établi.

FRANCE 2 PAYS-BAS 0
MT : 2-0. Stade de France, spectateurs : 79.800.
Arbitre : M. Martin Atkinson (ANG).
Pour la France : Benzema (32, passe
décisive de Matuidi), Matuidi (41, passe décisive de Valbuena).
FRANCE : Lloris (cap.) - Debuchy (87, Sagna), Varane, Mangala, Evra (mt,
Digne)- Cabaye, Pogba (81, Sissoko), Matuidi - Valbuena (63, Ribéry),
Benzema (81, Giroud), Griezmann (68, Rémy).
Sélectionneur : Didier Deschamps.
Avertissement : Cabaye (77, faute sur une contre-attaque néerlandaise).
PAYS-BAS : Cillessen - Van der Wiel, Martins Indi, Blind (52, Rekik), Vlaar - Strootman (39, Schaars), Clasie - Boëtius (73, Dapey), Sneijder (73, Klaassen), Promes - Van Persie (cap.).
Sélectionneur : Louis Van Gaal.
Avertissement : Van der Wiel (tacle dangereux sur Griezmann).

---

Benzema version Real...
Lloris : Très sûr, comme d’habitude, peu sollicité, il ne s’est pas laissé surprendre sur une bombe de Van Persie à la demi-heure de jeu.
Debuchy : Excellent en défense, ses montées ont souvent mis en difficulté les défenseurs bataves. Remplacé par SAGNA (87).
Varane : Il a fait le job, comme son camarade de la défense centrale, sobrement. Auteur d’une belle tête sur corner (60).
Mangala : Titularisé de dernière minute, il a peu à peu pris confiance et s’est même enhardi à monter sur coup franc, en fin de première mi-temps.
Evra : Rudoyé d’entrée de jeu par ses adversaires directs, il a été impeccable par la suite. Remplacé par Digne (m.-t.).
Cabaye: Sans sortir un grand match, le nouveau Parisien s’est démené comme un beau diable.
Pogba : Son physique et ses anticipations ont pesé sur les demis visiteurs, pour le plus grand bien des Bleus. Remplacé par SISSOKO (81).
Matuidi : Au four et au moulin, il est passeur sur le but de Benzema et marqueur sur une incroyable reprise du droit. Une grande première avec les Bleus pour le Parisien.
Valbuena : Plutôt discret dans les premières minutes, il s’est déchaîné par la suite, touchant le cuir sur la plupart des attaques. Son centre, sur le but de Matuidi, est un modèle du genre. Remplacé par Ribéry (63).
Benzema : Sa grande forme actuelle s’est tout de suite vue et son but de la 32e, sur un magnifique service dans l’axe de Matuidi, n’est que la juste récompense de son début de match tonitruant. Remplacé par GIROUD (81).
Griezmann : Attraction de la soirée, le pensionnaire de la Real Sociedad est très vite rentré dans la rencontre, avec des intentions et du style. Remplacé par REMY (68).

Bleus:enfinuneéquipe!
L’équipe de France s’est métamorphosée
lors de son barrage
retour contre l’Ukraine. Si elle a
battu facilement les Pays-Bas,
vice-champion du monde
2010, c’est d’abord grâce à son
nouvel état d’esprit et par son
envie. Deschamps n’y est clairement
pas étranger: il a su rebâtir,
patiemment, une équipe cohérente,
avec des jeunes qui en
veulent et qui ont beaucoup à
prouver. Vivement le Mondial !

L’équipe de France a battu les Pays-Bas
2-0 mercredi, en match amical.

64% des Français suivront le Mondial à la télé

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Blaise Matuidi a réussi un reprise spectaculaire pour son premier but en Bleus. (Reuters)



Lors d'un récent entretien sur le site du Figaro, Christian Jeanpierre, le commentaeur foot de TF1, assurait que la prochaine Coupe du monde au Brésil réaliserait des audiences extraordinaires sur la Une. Une étude réalisée par KantarSport vient enrichir ses attentes. En effet, selon la société d'analyse médias 64% des Français envisagent de suivre la Coupe du Monde soit plus de 25 millions de personnes ; en juin 2013 ils n’étaient que 46%. Ce chiffre, précise l'étude, monte à 98% parmi les personnes intéressées par le football.
Les hommes sont fort logiquement ceux qui se déclarent les plus intéressés par le Mondial, 50% d’entre eux envisagent d’ailleurs de regarder un maximum de rencontres durant le mois de compétition. Les femmes sont elles plus patriotes puisque 40% ne sont intéressées que par les rencontres de l’Equipe de France.
L'étude KantarSport va plus loin et nous donnent des indications sur la façon qu'auront les Français de suivre le Mondial : ce sera en famille pour 31% des personnes interrogées. Ils sont également 24% à déclarer suivre la compétition avec des amis. Le reste regardera les matchs dans des restaurants, sur des écrans géants, avec des collègues ou bien seul.
Enfin, sur le plan sportif, 61% des Français voient les Bleus atteindre les 1/4 de finale. Ils sont 5% à voir les coéquipiers d’Hugo Lloris remporter le Mondial mais aussi 11% à penser que les Bleus ne se qualifieront pas à l’issue de la phase de poules.

Le trophée à Paris
9/03 17h01 - Football, CM 2014
Le trophée de la Coupe du monde est arrivé ce dimanche à Paris, avec pour ambassadeur Pelé, la légende du football brésilien. Il doit rester exposé sur le Parvis de l'Hôtel de Ville jusqu'à lundi.
A moins de 100 jours du Mondial, le public parisien pourra ainsi approcher de près l'objet le plus convoité de la planète football, et être pris en photo à ses côtés. Impossible en revanche de le toucher, un privilège réservé aux anciens lauréats et aux chefs d'Etat et de gouvernement. Le trophée a démarré sa tournée internationale le 12 septembre à Rio de Janeiro et traversera au total 90 pays avant de revenir au Brésil.

Équipe de France de Football

La rencontre amicale du 5 mars dernier entre la France et les Pays-Bas, qui s’est disputée devant 78 292 spectateurs, fut la meilleure affluence enregistrée dans le monde à cette date, devant Angleterre-Danemark (65 873), Mexique-Nigeria (68 212), Afrique du Sud-Brésil (67 616) ou encore Espagne-Italie (35 000). Avec un taux de remplissage de 99%, le Stade de France fut une nouvelle fois le théâtre d’une belle communion entre l’Equipe de France et ses supporters.

Un grand merci à vous tous pour votre soutien !

345 000 tickets en vente à partir de mercredi

Avis aux amateurs ! A trois mois de la Coupe du monde, environ 345 000 billets seront mis en vente à partir de mercredi, à 12 heures (heure française). Ces billets, qui s'offriront aux plus réactifs, concernent 60 des 64 matches de la compétition, le match d'ouverture à Sao Paulo, la finale à Rio de Janeiro et les deux demi-finales à Belo Horizonte et Sao Paulo ne faisant pas partie du lot. "A partir de mercredi, les supporters brésiliens et étrangers vont se voir offrir une nouvelle chance de prendre part aux moments les plus extraordinaires de l'histoire du sport. Des fans issus de 212 pays et territoires ont déjà acheté leurs billets", a déclaré Thierry Weil, le firecteur marketing de la Fifa en charge de la billetterie. "Je suis sûr qu'ils vont vivre une expérience unique au pays du football !"

Plus de 200 000 billets vendus en cinq heures

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La deuxième phase de vente des billets pour la Coupe du monde 2014, ouverte ce mercredi, a démarré fort : la FIFA annonce que 203 330 ont trouvé preneurs en cinq heures. En tout, 345 000 places ont été mises en vente ce mercredi. La deuxième phase de vente durera jusqu'au 1er avril.

La plupart des billets ont trouvé acquéreur au Brésil. Ces places concernent tous les matches, sauf quatre : celui d'ouverture (Brésil - Croatie), les demi-finales et la finale.

Les Bleus découvrent le Footogram du Crédit Agricole

Ce que craint le pouvoir brésilien

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Le souvenir de la vague de contestation populaire qui a rythmé la Coupe des confédérations en 2013 hante le pouvoir brésilien avant la Coupe du monde (12 juin - 13 juillet). Dans un rapport secret dévoilé mercredi par le quotidien O Globo, les services de l'Etat dressent une longue liste des risques pour la sécurité pendant la compétition : manifestations violentes, mécontentement lié aux travaux et expropriations, grève éventuelles... Dans le détail, six des douzes villes organisatrices sont désignées comme «les plus critiques».

«Une relation difficile entre les pouvoirs publics et la société» A Rio de Janeiro, il y a «une relation difficile entre les pouvoirs publics et la société» ; à Sao Paulo, la baisse de 60 millions de reais (18,33 millions d'euros) dans le budget de la police militaire (PM) locale représente «un problème potentiel» ; à Porto Alegre, une grève de routiers peut faire boule de neige, à Belo Horizonte, des grèves de fonctionnaires peuvent «alimenter les manifestations» ; à Fortaleza, il y a une division dans la PM ; et à Brasilia, «les partis de l'opposition essaient d'abîmer l'image» du gouverneur Agnelo Queiroz (PT, parti au pouvoir).

Le gouvernement ne dément pas mais banalise

Sans démentir l'existence du document, la présidence de la République a précisé que ce rapport était «préliminaire et sans conclusion». «Les informations publiées par le journal ne sont pas officielles et n'ont pas été vérifiées, explique le service de presse de la présidence. C'est le résultat de consultations informelles de mouvements sociaux présents dans les villes hôtes de la Coupe du monde, et cela reflète seulement les témoignages livrés par ces mouvements.»

40.000 Français attendus
21/03 15h40 - Foot, CM 2014
Quelque 40.000 supporters français sont attendus au Brésil durant le Mondial-2014, sachant que 32.000 détiennent déjà des billets de matches, a annoncé la ministre des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret, vendredi à Rio de Janeiro. «32.000 billets de matches ont été vendus à des Français, ce qui est plus qu'anticipé et on s'attend à ce qu'ils soient 40.000 au total au Brésil», a indiqué la ministre.

Mondial 2014. Les Français légèrement plus optimistes pour les Bleus
France - 25 Mars

La victoire obtenue face aux Pays-Bas, en match amical, semble les avoir rassurés.

Les Français sont légèrement plus optimistes au sujet du parcours de la France au Brésil, après la victoire contre les Pays-Bas (2-0), le 5 mars, selon un sondage TNS-Sofres pour l'Observatoire des loisirs PMU, publié mardi, à moins de trois mois du coup d'envoi de la Coupe du monde de football, le 12 juin.
Selon ce sondage TNS-Sofres réalisé par internet du 6 au 9 mars 2014, auprès d'un échantillon national représentatif de 1 046 personnes, les Français interrogés sont 24% à imaginer les Bleus en demi-finale, soit trois points de plus que lors la précédente enquête, menée en janvier.
Du coup, ils sont moins nombreux (24 %, soit quatre points de moins) à voir le onze tricolore éliminé au premier tour. Quant à la victoire en finale, le 13 juillet, les Français sont 3 % à y croire (inchangé).
Et comme un sélectionneur sommeille en chaque Français, les personnes interrogées ont déjà validé, avant même Didier Deschamps, le nom des cinq premiers titulaires qu'ils jugent indispensables : Ribéry en tête, suivi de Benzema, Lloris, Matuidi et Valbuena

LE BRÉSIL
"La température sera un élément important
❚ Le choix de Ribeirao Preto comme lieu
d’hébergement au Brésil, c’était pour être loin
des zones d’excitation de la coupe du monde ?
Il y a tout de même 600 000 habitants. Mais nous
avons eu la chance d’être épargnés au tirage au
sort en ne jouant pas au nord du Brésil. Nous restons
donc à deux heures d’avion de chacun des stades
où nous jouerons. Nous ne ferons pas la coupe
du monde du tourisme, mais nous serons amenés
parfois à sortir et à être en contact avec la réalité
de l’extérieur. Le Brésil est un pays festif et une terre
de football. Nous aurons aussi besoin de tranquillité,
mais sans vivre dans une bulle, je ne voulais
pas d’un bunker.
❚ Les différences climatologiques peuvent-elles
influer sur la compétition ?
Oui. J’en ai discuté avec Cesare Prandelli qui a disputé
la coupe des confédérations en jouant dans le
nord du pays, certainement une belle région mais
par 40° , à 13h, avec un fort taux d’humidité, c’est
dur en termes de récupération. Ce sera un élément
important. Nous serons épargnés, même si la température
ne sera pas la même à Porto Alegre et à
Bahia.
❚ À quoi vous a servi d’aller au Brésil l’an dernier
?
À prendre des gifles ! Même si nous en avons souffert,
ça m’a servi ; ça a été compliqué sur le plan
sportif, parce que nos adversaires étaient en mode
compétition et nous, pour certains, les championnats
s’étaient terminés depuis quinze jours. Nous
ne pouvions pas lutter. Mais ça a été instructif de
voir beaucoup de joueurs, aussi pour la vie de groupe
et d’être au Brésil à la même période de l’année
que la coupe du monde.
❚ Jouer en Amérique du sud, c’est un avantage
pour les équipes américaines ?
C’est dans l’historique de la coupe dumonde. Aucune
équipe européenne ne s’est imposée sur ce continent.
Est-ce dû au climat ? Au soutien populaire ?
Au contexte, aux repères ? Les nôtres sont infimes
en comparaison.
À Paris, M.A.
Mario ALBANO, envoyé spécial à Paris
DIDIER DESCHAMPS Si lesBleus doivent évidemment
d’abordpasser le 1er tour auMondial, ils ne partentbattus
contre personne. Rencontre
"Onpeut avoir
des ambitions"
LE BRÉSIL
"La température sera un élément important"
"KarimBenzema a
toujours été attaché
à l’équipe de France"
"À niveau égal,
je favoriserai le jeune
pour préparer l’avenir"
"Un jour viendra
où 1998 ne voudra
plus dire grand-chose"
malbano@laprovence-presse.fr
LE PROGRAMMEDES BLEUS
MATCHES AMICAUX
Dimanche 27 mai, Stade de France
France - Norvège
Dimanche 1er juin, Allianz Riviera (Nice)
France - Paraguay
Dimanche 8 juin, stade Pierre-Mauroy (Lille)
France - Jamaïque
COUPE DU MONDE - 1er TOUR
Dimanche 15 juin - Stade Beira Rio
France - Honduras
Vendredi 20 juin - Arena Fonte Nova
Suisse - France
Mercredi 25 juin - StadeMaracana
Équateur - France

Interview de Didier Deschamps : « Ça change leur vie »
1 commentaire
Publié le 26/03/2014 à 06h00 , modifié le 26/03/2014 à 08h03 par
frédéric laharie


De la qualification en barrage contre l’Ukraine à la préparation de la Coupe du monde, le sélectionneur Didier Deschamps trace la route des Bleus jusqu’au Brésil.
Il reste un peu plus de deux mois à Didier Deschamps pour choisir ses joueurs qui participeront au Mondial brésilien. © Photo
photo afp









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I
l est apparu décontracté et affûté : « Avec mon staff, on se fait notre propre préparation ». Didier Deschamps a reçu la presse régionale lundi après-midi au siège parisien de la FFF. 1 h 45 d'un discours dense, intéressant et pragmatique. Les coulisses de l'exploit en barrage De Kiev à Saint-Denis « À Kiev, en barrage, l'Ukraine a joué pour se qualifier, elle nous a livré un véritable combat pour lequel on n'était pas prêt. Ma première intervention a eu lieu avant l'entraînement du lendemain (le samedi NDLR) où l'essentiel est de faire un constat réaliste, froid, avec des mots et des intonations (il sourit)? pas ceux que j'ai aujourd'hui face à vous. Puis il a fallu basculer, ne pas seulement se dire que c'est possible mais, chacun dans sa tête : on va le faire ! ». La marche de Jamel « Le dimanche, traditionnellement la journée un peu ludique entre les deux matches, j'avais prévu la projection de la « La marche ». Jamel avec ses mots, son personnage, l'histoire du film (1), et sa conviction profonde qu'on allait se qualifier, a été positif