CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

J-23 avant le Mondial 2014 : premier entrainement pour sept joueurs de l'Equipe de France
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Publié le 20/05/2014 à 18h46 , modifié le 20/05/2014 à 19h14 par
SudOuest.fr, avec AFP


PHOTOS - Deux des neufs joueurs présents à Clairefontaine sont restés aux soins. Un deuxième entraînement est prévu mercredi après-midi avant l'arrivée de 18 coéquipiers
Mamadou Sakho, Hugo Lloris, Patrice Evra, Morgan Schneiderlin © Photo
AFP FRANCK FIFE









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S
ept des neuf joueurs de l'équipe de France, présents depuis lundi au Centre d'entraînement de Clairefontaine pour préparer la Coupe du monde, ont effectué mardi un premier entraînement en douceur, sous une pluie battante.

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Patrice Evra, Morgan Schneiderlin, Moussa Sissoko, Mathieu Debuchy et Loic Remy à l'entrainement© Photo AFP FRANCK FIFE
Le gardien Lloris, les défenseurs Debuchy, Sakho et Evra, les milieux Sissoko et Schneiderlin, ainsi que l'attaquant Rémy, ont revêtu leurs blousons, mais sans leur capuche, pour la première d'une longue série de séances d'ici le début du Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet).
Didier Deschamps en pleine de séance de jongles© Photo AFP FRANCK FIFE
Deux joueurs sont restés aux soins, à l'abri de la pluie et des regards : Mangala, souffrant d'une cheville, et le réserviste Trémoulinas, blessé au mollet. Le stoppeur de Porto pourrait prendre part à l'entraînement de mercredi, selon un membre du staff.
Séance de jongles pour Patrice Evra© Photo AFP FRANCK FIFE
Au menu de la séance du jour : échauffement, étirements, petites courses, conduite et contrôles du ballon, "jongles" pour les joueurs de champ, exercices de passes et petite opposition à 3x3. Pour Lloris, essentiellement du travail d'appuis et d'équilibre, sur une pelouse forcément rendue glissante, et plusieurs exercices de dextérité, notamment avec une balle de tennis.
Hugo Lloris s'est laissé prendre en photo par les fans© Photo AFP FRANCK FIFE
Mercredi, une deuxième séance est au programme en fin d'après-midi pour ce petit groupe. Après quoi il s'agira d'accueillir 18 de leurs coéquipiers, juste avant le repas du soir.  
Patrice Evra signant des autographes© Photo AFP FRANCK FIFE

Mondial 2014 : trois stades pas terminés, "le compte à rebours a commencé"
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Publié le 20/05/2014 à 11h02 , modifié le 20/05/2014 à 14h19 par
SudOuest.fr, avec AFP


Trois des douze stades du Mondial ne sont pas terminés à J-23. Le stade de Sao Paulo, qui accueillera le match d'ouverture, subira finalement un deuxième test la semaine prochaine
Lors du premier test du stade de Sao Paulo dimanche. © Photo
AFP/NELSON ALMEIDA











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L
e stade de Sao Paulo, qui accueillera le match d'ouverture du Mondial 2014 le 12 juin, passera finalement un second test la semaine prochaine, après celui qui s'est déroulé dimanche, peu concluant.

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L'Arena Corinthians est toujours en travaux, trois semaines avant d'accueillir Brésil-Croatie, le match d'ouverture du Mondial. Deux autres stades ne sont pas tout à fait terminés, l'Arena da Baixada de Curitiba et l'Arena Pantanal de Cuiaba.
Pour le second test du stade de Sao Paulo, les Corinthians, propriétaires de l'enceinte, affronteront Cruzeiro le 29 mai dans le cadre du championnat du Brésil, a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un communiqué publié tard lundi soir. Lors de ce match, le nouveau test porterait plus particulièrement sur les aspects "opérationnels et de services" a indiqué le comité d'organisation.
Douze stades accueilleront les matches du Mondial. Cette carte indique les dates qui avaient été fixées initialement pour leur inauguration.

Le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, a débuté lundi une tournée d'inspection de tous sites, qui s'étalera jusqu'au 30 mai.



Lui même le dit : le "compte à rebours a commencé".



"Nous avons devant nous des journées de travail intense", a convenu Jérôme Valcke lundi dans son dernier billet posté sur son blog, hébergé sur le site de la Fifa. Mais aucun doute, le Mondial aura lieu, "Vai ter Copa", a conclu le secrétaire général.

France/Monde - Football - coupe du monde
Les Bleus débutent en douceur
20/05/2014 05:35
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Hugo Lloris ne sait pas encore qui sera sa doublure au Brésil entre Mickaël Landreau ou Stéphane Ruffier. - (AFP)
L’équipe de France a débuté hier à Clairefontaine son stage de préparation, une première journée tranquille pour les neuf premiers arrivés.

Test laborieux pour le stade inaugural

Une première journée à 9. Ils étaient finalement neuf à s'être présentés au Centre national du football. Si les apparitions des huit Bleus déjà déchargés de leurs obligations avec leurs clubs depuis une semaine (Lloris, Debuchy, Sakho, Mangala, Evra, Sissoko, Rémy, Schneiderlin) étaient prévues, celle de Benoît Trémoulinas l'était moins. Mais l'arrière gauche de Saint-Étienne, blessé au mollet, a devancé ses collègues de Ligue 1, qui ne débarqueront que mercredi en compagnie des pensionnaires de Serie A, de Liga (moins Benzema et Varane), d'Arsenal, et de Franck Ribéry (18 au total).
Ruffier ou Landreau en gardien n° 2 ?
Une montée en puissance progressive. Aucun entraînement n'a été programmé hier, le but recherché par le staff étant une reprise progressive et individualisée en fonction de l'état physique de chacun. « On travaille plus le qualitatif, car le staff est plus nombreux que les joueurs aujourd'hui, a noté Deschamps. On ne rentre pas dans le dur, on y va progressivement. Il y aura du travail avec ballon aussi. La sélection Espoirs est là jusqu'à vendredi. Avant l'arrivée du gros de la troupe mercredi après-midi, on pourra mixer ». Concernant les blessures de certains internationaux, Deschamps s'est voulu assez rassurant, précisant même que le milieu parisien Yohan Cabaye, sévèrement touché à une cheville, pourrait être apte pour le premier amical de la préparation, le 27 mai contre la Norvège au Stade de France. Raphaël Varane (genou) et Clément Grenier (pubalgie) ont joué le week-end dernier en club, alors que le pépin de Loïc Rémy (cheville) a été jugé « bénin » par « DD ». A moins d'une semaine de la finale de la Ligue des champions (24 mai), le cas de l'attaquant du Real Madrid Karim Benzema (contracture) ne semblait pas non plus le préoccuper.
Gardien n° 2 : Deschamps n'a pas tranché. Au lendemain du forfait de Steve Mandanda, la question de l'identité du portier n° 2 a été le fil rouge de la première conférence de presse de Deschamps. Le sélectionneur veut prendre son temps avant de se décider et souhaite surtout consulter les principaux intéressés. « Hugo (Lloris, NDLR) est arrivé ce matin, j'attendrai que Mika (Landreau) et Stéphane (Ruffier) nous rejoignent (mercredi), que je les voie et que je puisse discuter avec eux. Après nous saurons le plus vite possible », a-t-il indiqué.

Indre - Football - jeunes (u9)
Avant-goût de Coupe du monde
22/05/2014 05:35
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Au total, 90 équipes de jeunes U9 évolueront à Cap sud, ce samedi, soit près de 600 joueurs.
Plus de 600 enfants évolueront sur le parking du centre Leclerc Cap sud ce samedi, quelques jours avant le début de la Coupe du monde.

Samedi, de 10 h à 18 h, ce sera la grande fête du football d'animation à Saint-Maur pour les jeunes U9 de tout le département. « Je voulais trouver quelqu'un pour animer l'avant-Coupe du Monde pour la catégorie U9 et dans le même temps, le directeur du Leclerc Cap sud, Olivier Luguet, voulait faire une animation sur le thème du Mondial », explique Denis Carrel, conseiller technique du football d'animation du district de l'Indre de football.
600 enfants pour une fête du football
Un peu plus de deux semaines avant le match d'ouverture, ce sont ainsi 90 équipes, soit plus de 600 enfants, qui vont évoluer sur le parking du centre Leclerc, sur une superficie d'environ 3.500 m². « La catégorie U9 est un peu orpheline de manifestation. Avant, il y avait le rassemblement U7 et U9 à l'Institut du football régional, mais vu l'augmentation des licenciés, on prenait des risques en terme de sécurité », poursuit Denis Carrel, qui sera accompagné dans cette animation par son collègue Matthieu Guillain, chargé du football féminin et diversifié.
Les équipes seront présentes par vagues tout au long de la journée, de 10 h à 12 h, de 14 h à 16 h et de 16 h à 18 h. « On veut que cette manifestation soit festive. Deux terrains gonflables et deux terrains en moquette seront installés sur le parking et en parallèle, deux structures gonflables et un baby-foot humain seront proposés en rotation aux enfants », ajoute le conseiller technique

Rattrapés par le Mondial...
OMThauvin a fait parler de luiàClairefontaine,
tandis que deux membres du staff
ont été approchés par des sélections

Mondial 2014. Insolite: Des tribunes dans votre salon ? C'est possible !
Belgique - 22 Mai
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Avoir des gradins dans son salon ? Tout amateur de ballond rond en rêverait. C'est désormais possible grâce à une entreprise belge.

Si vous ne voulez pas aller au stade, c'est le stade qui viendra à vous. Cette phrase pourrait être le slogan de l'entreprise belge Tribune at home, qui offre désormais la possibilité à tout amateur de football de pouvoir vivre un match de football avec l'ambiance d'un stade... dans son salon.
Cette entreprise commercialise des mini-gradins à installer devant la télévision pour convier ses amis amateurs de ballon rond. Il faudra compter 900€ pour des gradins de 9 places. Il est également possible d'en louer pour la journée au prix de 90€.
Ca change du canapé.

France/Monde - Mise à jour : 20:10 - Sport
Mondial/France: les Bleus en quête de renaissance à deux ans de l'Euro
23/05/2014 20:10
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Les internationaux français Clément Grenier (g), Franck Ribéry (c) et Patrice Evra, à Clairefontaine, le 23 mai 2014 - AFP Patrick Kovarik
Quatre ans après le fiasco de Knysna, l'équipe de France de Didier Deschamps va embarquer pour le Mondial au Brésil avec des ambitions mesurées mais avec la ferme intention de reconquérir les coeurs tout en posant des jalons pour l'Euro-2016.

Nommé en 2012, l'ancien capitaine des Bleus champions du monde et d'Europe a réussi un parcours quasi sans faute, pacifiant une sélection encore marquée au fer rouge par les polémiques incessantes de l'ère Domenech (2004-2010) et le mandat mitigé de Laurent Blanc (2010-2012).
Rien n'a été simple pourtant pour "DD" et sa bande, reversés dans un groupe de qualification comprenant les champions du monde et d'Europe espagnols et obligés d'en passer par des barrages incertains pour obtenir leur billet pour la Coupe du monde.
L'angoisse a gagné l'ensemble du football français après la défaite concédée à l'aller en Ukraine (2-0 le 15 novembre) mais les Bleus sont parvenus à renverser la vapeur quatre jours plus tard au Stade de France (3-0 avec un doublé de Sakho), renforçant la légende de Deschamps, le dépositaire de la fameuse "culture de la gagne" qui a porté la France au sommet en 1998 et 2000.
Michel Platini a beau répéter que la "chance" ne cesse d'accompagner Deschamps tout au long de sa carrière, il faut tout de même reconnaître au sélectionneur une gestion des hommes sans faille et un sens tactique peu commun, qui ont permis aux Tricolores de longtemps talonner l'Espagne dans leur groupe et d'éviter surtout la multiplication des "affaires", même si l'année 2013 a été très poussive (5 victoires, 2 nuls, 5 défaites).
Le barrage homérique face aux Ukrainiens est peut-être ce match fondateur que les Bleus attendaient depuis des années, eux qui n'ont plus remporté la moindre rencontre dans une phase finale de Coupe du monde depuis la demi-finale de 2006 contre le Portugal (1-0) et n'en ont gagné qu'une au 1er tour, Mondial et Euro confondus, en 8 ans.
 
- Reconquête -
 
Le chemin vers la reconquête sera tout de même très long pour une équipe qui mêle quelques joueurs expérimentés à un bataillon de jeunes pousses. Le classement Fifa reste à cet égard édifiant, la France, malgré une légère amélioration, étant encore à distance respectable des grandes nations (16e).
Hormis Franck Ribéry (Bayern Munich) et Karim Benzema (Real Madrid), les joueurs de classe mondiale ne sont pas légion chez les Bleus. Deschamps a d'ailleurs pour le moment limité son objectif à une victoire face au Honduras au 1er match, le 15 juin à Porto Alegre, avant de croiser dans le groupe E la Suisse (20 juin à Salvador) et l'Equateur (25 juin au Maracana de Rio de Janeiro).
Mais le sélectionneur, assuré de diriger l'équipe de France jusqu'au Championnat d'Europe organisé au pays, est aussi là pour préparer l'avenir. D'où cette ouverture en direction de la "génération 93", championne du monde des moins de 20 ans, avec l'incorporation dans les 23 de Pogba, Varane (non présent au Mondial en Turquie) et Digne ainsi que des Sakho, Griezmann, Mangala et Grenier.
Lacazette, Schneiderlin et Cabella ont aussi pris date pour 2016 en étant convoqués en tant que réservistes.
"On ne peut pas galvauder une Coupe du monde", a cependant déclaré Deschamps au soir de la qualification mais la réalité et cette échéance capitale pour le football français ont fini par le rattraper.
"On va aller faire la meilleure Coupe du monde possible, mais le fait d'être là après m'oblige à penser à ce qui peut arriver en 2016", a-t-il concédé en avril.
Pour se prémunir d'un nouvel épisode fâcheux et effacer ainsi définitivement l'image désastreuse laissée par la grève de l'entraînement de 2010, le sélectionneur a mis de côté les "brebis galeuses" telles que Samir Nasri. La communication de sa liste pour le Brésil, avec une séparation nette entre les 23 et les réservistes, a également été habile, tranchant avec les non-dits de ses prédécesseurs.
"Je ne suis pas là pour préparer ce Mondial en pensant au passé", a expliqué Deschamps. La rupture est manifeste. Les résultats seront-ils à la hauteur?

Demain- Match de préparation :
France-Norvège ......................................................................21 h, au Stade de France (TF1)
Dimanche 1er juin - Match de préparation :
France-Paraguay ..........................................................21 h, à l’Allianz Riviera, à Nice (TF1)
Dimanche 8 juin - Match de préparation :
France- Jamaïque ................................................21h, au Stade Pierre-Mauroy de Lille (TF1)
Lundi 9 juin :
Départ pour le Brésil.

ondial-2014: match de préparation France-Norvège au parc des Princes
27/05/2014 06:50
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Les joueurs français à l'entraînement au Stade de France, le 26 mai 2014 - AFP Franck Fife
L'équipe de France entre dans le dur de sa préparation pour le Mondial-2014 en affrontant, mardi au Stade de France, la Norvège lors du premier de ses trois matchs amicaux avant son départ pour le Brésil.

Une semaine après le début du stage de préparation à Clairefontaine, les Bleus vont pouvoir se situer et mesurer leur degré de forme dans une enceinte qui reste encore marquée par l'exploit réussi en barrage retour contre l'Ukraine (3-0), le 19 novembre.
L'ambiance sera sans doute moins électrique et surtout dénuée de tension, l'objectif pour les joueurs étant de parfaire leurs gammes tout en évitant une blessure mal-venue. La mise en route risque même d'être poussive et la montée en puissance progressive pour des Tricolores qui alternent depuis sept jours séances de régénération et entraînements collectifs.
Les deux autres rencontres encore au programme (le 1er juin face au Paraguay à Nice, le 8 juin contre le Jamaïque à Lille) avant le voyage vers le camp de base de Ribeirao Preto, le 9 juin, permettront d'en savoir plus sur le degré de compétitivité de cette équipe et son réel état physique. Mais Didier Deschamps attend tout de même dès mardi la confirmation de la dynamique entrevue face aux Ukrainiens et réaffirmé contre les Pays-Bas (2-0), le 5 mars.
Même si certains des six réservistes (Trémoulinas, Schneiderlin, Gonalons, Perrin, Lacazette, Cabella) auront du temps de jeu avant de quitter le groupe le lendemain, le sélectionneur est déjà logiquement en mode Coupe du monde et va lancer son meilleur onze du moment, seuls Franck Ribéry, ménagé samedi et dimanche, et le capitaine Hugo Lloris étant dispensés, histoire d'offrir au tout frais gardien N.2 Stéphane Ruffier sa deuxième cape, quatre ans après la première... en Norvège.
"Franck traîne un petit problème au dos depuis quelques semaines. Je ne vais pas prendre de risque", a déclaré lundi "DD", qui a ajouté qu'en l'absence de Lloris c'est Mamadou Sakho qui portera le brassard de capitaine "par rapport à ce qu'il fait sur le terrain et à ce qu'il dégage en dehors aussi". "C'est quelque chose de naturel chez lui, je ne veux surtout pas le freiner, bien au contraire", a-t-il ajouté.
Il faudra également patienter avant de revoir à l’œuvre les deux champions d'Europe Karim Benzema et Raphaël Varane, qui ne débarqueront au Centre national du football que mercredi.

Deschamps: "à nous de maintenir la flamme" née en barrage
26/05/2014 18:29
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Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, en conférence de presse le 26 mai 2014 au Stade de France - AFP Franck Fife
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a exhorté lundi ses joueurs à "maintenir la flamme" née du barrage retour contre l'Ukraine, à la veille du premier match amical de préparation pour le Mondial-2014 face à la Norvège au Stade de France.

 
Q: Quel est l'état des troupes?
R: "Il y a encore un entraînement cet après-midi. On est 27 et il n'y aura que 23 joueurs sur la feuille de match mais je ne vais prendre aucun risque par rapport aux joueurs qui ont eu une semaine aménagée, pour leur permettre de revenir à 100% physiquement. On est dans une logique de remettre tout le monde sur pied. C'est aussi l'avantage d'avoir eu ce groupe élargi."
 
Q: Franck Ribéry sera-t-il ménagé et Stéphane Ruffier sera-t-il titularisé?
R: "Ribéry traîne un petit problème de dos depuis quelques semaines. On a fait en sorte avec le staff médical de lui adapter les séances pour qu'il puisse être suffisamment libéré de ses petits soucis à son retour. Cela fait partie de cette période de préparation, je ne vais pas prendre de risques. A partir du moment où je vous ai dit que Mamadou Sakho sera capitaine, cela veut dire qu'Hugo Lloris ne commencera pas le match et que c'est Stéphane Ruffier qui débutera."
 
Q: Vous allez retrouver un Stade de France plein quelques mois après l'exploit contre l'Ukraine...
R: "On sent beaucoup d'engouement, de ferveur. Il faut garder les pieds sur terre et de la lucidité, mais plus le public est nombreux mieux c'est. A nous de maintenir cette flamme par nos performances. Même si ce n'est qu'un match amical, avoir un Stade de France plein un mardi, c'est quelque chose qu'il faut apprécier."
 
Q: Pourquoi avoir choisi la Norvège comme adversaire?
R: "C'est une équipe européenne qui ne pratique pas un football scandinave, direct et avec de longs ballons. C'est une équipe qui joue au sol, assez technique donc c'est assez intéressant d'y être confronté."
 
Q: Est-ce une responsabilité particulière d'emmener la France à la Coupe du monde?
R: "C'est une grande fierté d'être à la Coupe du monde, de représenter la France et d'être le sélectionneur de cette équipe."
 
Q: Y aura-t-il des bouleversements d'un match amical à l'autre d'ici le Mondial?
R: "Vous connaissez les options que je peux avoir à travers ce qu'on a fait lors de la phase qualificative. On peut être performant en 2 systèmes. On verra. Cela peut arriver de débuter et de changer à la mi-temps. La grande majorité des joueurs a participé aux qualifications, ils ne seront pas perdus."
 
Q: Les réservistes auront-ils du temps de jeu?
R: "Oui, pourquoi pas. Certains seront sur le feuille de match, même si je reste dans une logique par rapport à la liste des 23. Mais certains postes sont moins fournis que d'autres."
 
Q: La titularisation et le port du brassard par Sakho signifient-ils que le joueur de Liverpool est votre N.1 chez les défenseurs centraux?
R: "Il fait partie des défenseurs centraux et s'il a le capitanat c'est que je compte sur lui. La hiérarchie est évolutive mais si quelque chose marche bien, je ne vais pas changer pour changer. Mais tout le monde doit avoir un rôle à jouer."
 
Q: Est-ce qu'il peut y avoir un lien entre 1998 et 2014?
R: "Aujourd'hui aucun mais la plus belle vie c'est quand j'étais joueur, parce que j'étais acteur. En 98 c'était très bien. Mais quand on représente son pays on a toujours le même objectif, c'est gagner des matches et atteindre les objectifs. On va à la Coupe du monde avec beaucoup d'ambitions et on a un devoir de vivre des émotions et de faire vibrer les gens qui sont derrière nous. Je suis là par passion dans un rôle différent. Je prends beaucoup de plaisir dans cette fonction mais elle est différente. L'adrénaline est très proche mais la grande différence c'est que je ne peux pas l'évacuer en faisant des efforts, même si ça m'arrive de me lever et de m'asseoir sur le banc. On est un peu spectateur. C'est leur histoire mais mon histoire et celle de mon staff seront liés à la leur."

Malgré le manque de rythme après une seule semaine de stage, les Bleus veulent profiter de ce premier match amical, ce soir (21 heures), pour bien lancer leur préparation.
Mamadou Sakho étrennera ce soir ses galons de capitaine en l’absence de Lloris. © Photo
photo afp









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frédéric laharie envoyé spécial f.laharie@sudouest.fr J-19. Le compte à rebours a commencé pour l'équipe de France en préparation pour le Mondial. Dans 19 jours, elle entrera en compétition (contre le Honduras à Porto Alegre). 19 jours, c'est beaucoup dans les calendriers de la haute compétition qui laissent peu de temps morts. Mais c'est aussi très peu : avec la Norvège ce soir au Stade de France, les Bleus vont entrer dans le vif du sujet malgré un prévisible manque de rythme après une seule semaine de stage. À peine le temps de se compter 23 demain avec le départ des six « réservistes » et l'horizon brésilien commencera à se dessiner en passant par Nice (contre le Paraguay) dimanche et Lille (contre la Jamaïque le 8 juin). 1 Pour faire le plein de bonnes vibrations C'était il y a maintenant...


Une hiérarchie s'est dessinée lors du match retour contre l'Ukraine. Elle a coûté sa place dans les 30 à Nasri et Abidal. Elle a aussi permis à Debuchy de prendre une petite longueur d'avance sur Sagna au poste d'arrière droit et au milieu à trois (Pogba, Cabaye, Matuidi) de s'imposer dans un système en 4-3-3 qui a la préférence de Deschamps même si le Basque devrait travailler sa variante en 4-2-3-1 lors des trois matches de préparation à venir.
En attendant le retour de Ribéry et l'arrivée de Benzema, il ne reste a priori qu'un poste en balance, celui de deuxième défenseur central aux côtés de

Malgré le manque de rythme après une seule semaine de stage, les Bleus veulent profiter de ce premier match amical, ce soir (21 heures), pour bien lancer leur préparation.
Mamadou Sakho étrennera ce soir ses galons de capitaine en l’absence de Lloris. © Photo
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frédéric laharie

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envoyé spécial
f.laharie@sudouest.fr
J-19. Le compte à rebours a commencé pour l'équipe de France en préparation pour le Mondial. Dans 19 jours, elle entrera en compétition (contre le Honduras à Porto Alegre). 19 jours, c'est beaucoup dans les calendriers de la haute compétition qui laissent peu de temps morts. Mais c'est aussi très peu : avec la Norvège ce soir au Stade de France, les Bleus vont entrer dans le vif du sujet malgré un prévisible manque de rythme après une seule semaine de stage.
À peine le temps de se compter 23 demain avec le départ des six « réservistes » et l'horizon brésilien commencera à se dessiner en passant par Nice (contre le Paraguay) dimanche et Lille (contre la Jamaïque le 8 juin).
1 Pour faire le plein de bonnes vibrations
C'était il y a maintenant plus de six mois mais ils en sentent encore les bonnes ondes. En renversant l'Ukraine le 19 novembre en barrage retour de qualification (3-0 après la défaite 2-0 de l'aller à Kiev), les Bleus de Didier Deschamps ont changé le cours de leur histoire. Depuis ce soir mémorable, ils surfent sur une vague d'enthousiasme, comme jamais une équipe de France n'en avait connue depuis le retrait de la « génération Zidane » en 2006.
Avec 78 % d'opinion favorable, Didier Deschamps symbolise ce nouvel élan de sympathie. Bien conscient que ses Bleus avaient besoin de maintenir le lien, le sélectionneur français a programmé toute la préparation à la Coupe du monde à domicile, au centre national de Clairefontaine où ils n'ont pas ménagé leur temps en autographes durant la semaine, et avec une mini-tournée de trois matches de préparation en France.
Ce soir pour commencer contre la Norvège, dans un Stade de France qui va encore faire le plein, autant que le résultat, c'est l'envie et la flamme à faire vivre qui seront scrutés malgré le manque de préparation après une seule semaine en commun.
2 Pour se remettre en jambes
« Je veux qu'on soit bien mais ne nous trompons pas : il faudra être prêts à 100 % le 15 juin » : Didier Deschamps a prévenu hier soir lors de son point-presse au Stade de France qu'il faudrait composer avec des états de forme disparates. Entre ceux qui avaient besoin de souffler (Pogba par exemple), et ceux qui ont dû remettre la machine en route après quelques jours de repos, les Bleus ont eu droit comme prévu à une première semaine de préparation à la carte de la part d'Eric Bédouet, le préparateur physique des Girondins qui a rejoint le staff national pour la Coupe du monde.
Contre un adversaire qui, dans la programmation de la préparation, doit se rapprocher le plus de la Suisse l'un de ses trois adversaires au Brésil, « l'important sera de se retrouver en configuration de match », selon Deschamps. « Le travail de préparation a été bien maîtrisé et individualisé par le staff, on a eu un match contre les Espoirs pour retrouver le rythme. On sera prêt », annonce Mamadou Sakho, intronisé capitaine ce soir en l'absence d'Hugo Lloris (lire par ailleurs).
3 Peu de places en jeu parmi les titulaires
Neuf sur onze en 2010, huit en 2006, encore dix en 2002 et 1998, huit en 1982 avec à chaque fois une forte base défensive stable : l'histoire montre que l'équipe alignée lors du premier match de préparation est, en grande majorité, celle qui débute la Coupe du monde à suivre. Celle de ce soir ne va pas déroger à la règle.
Une hiérarchie s'est dessinée lors du match retour contre l'Ukraine. Elle a coûté sa place dans les 30 à Nasri et Abidal. Elle a aussi permis à Debuchy de prendre une petite longueur d'avance sur Sagna au poste d'arrière droit et au milieu à trois (Pogba, Cabaye, Matuidi) de s'imposer dans un système en 4-3-3 qui a la préférence de Deschamps même si le Basque devrait travailler sa variante en 4-2-3-1 lors des trois matches de préparation à venir.
En attendant le retour de Ribéry et l'arrivée de Benzema, il ne reste a priori qu'un poste en balance, celui de deuxième défenseur central aux côtés de Sakho.
frédéric laharie

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f.laharie@sudouest.fr
J-19. Le compte à rebours a commencé pour l'équipe de France en préparation pour le Mondial. Dans 19 jours, elle entrera en compétition (contre le Honduras à Porto Alegre). 19 jours, c'est beaucoup dans les calendriers de la haute compétition qui laissent peu de temps morts. Mais c'est aussi très peu : avec la Norvège ce soir au Stade de France, les Bleus vont entrer dans le vif du sujet malgré un prévisible manque de rythme après une seule semaine de stage.
À peine le temps de se compter 23 demain avec le départ des six « réservistes » et l'horizon brésilien commencera à se dessiner en passant par Nice (contre le Paraguay) dimanche et Lille (contre la Jamaïque le 8 juin).
1 Pour faire le plein de bonnes vibrations
C'était il y a maintenant plus de six mois mais ils en sentent encore les bonnes ondes. En renversant l'Ukraine le 19 novembre en barrage retour de qualification (3-0 après la défaite 2-0 de l'aller à Kiev), les Bleus de Didier Deschamps ont changé le cours de leur histoire. Depuis ce soir mémorable, ils surfent sur une vague d'enthousiasme, comme jamais une équipe de France n'en avait connue depuis le retrait de la « génération Zidane » en 2006.
Avec 78 % d'opinion favorable, Didier Deschamps symbolise ce nouvel élan de sympathie. Bien conscient que ses Bleus avaient besoin de maintenir le lien, le sélectionneur français a programmé toute la préparation à la Coupe du monde à domicile, au centre national de Clairefontaine où ils n'ont pas ménagé leur temps en autographes durant la semaine, et avec une mini-tournée de trois matches de préparation en France.
Ce soir pour commencer contre la Norvège, dans un Stade de France qui va encore faire le plein, autant que le résultat, c'est l'envie et la flamme à faire vivre qui seront scrutés malgré le manque de préparation après une seule semaine en commun.
2 Pour se remettre en jambes
« Je veux qu'on soit bien mais ne nous trompons pas : il faudra être prêts à 100 % le 15 juin » : Didier Deschamps a prévenu hier soir lors de son point-presse au Stade de France qu'il faudrait composer avec des états de forme disparates. Entre ceux qui avaient besoin de souffler (Pogba par exemple), et ceux qui ont dû remettre la machine en route après quelques jours de repos, les Bleus ont eu droit comme prévu à une première semaine de préparation à la carte de la part d'Eric Bédouet, le préparateur physique des Girondins qui a rejoint le staff national pour la Coupe du monde.
Contre un adversaire qui, dans la programmation de la préparation, doit se rapprocher le plus de la Suisse l'un de ses trois adversaires au Brésil, « l'important sera de se retrouver en configuration de match », selon Deschamps. « Le travail de préparation a été bien maîtrisé et individualisé par le staff, on a eu un match contre les Espoirs pour retrouver le rythme. On sera prêt », annonce Mamadou Sakho, intronisé capitaine ce soir en l'absence d'Hugo Lloris (lire par ailleurs).

Début du tour de chauffe pour les Bleus

Publié le 27/05/2014 à 08:26

Mondial-2014. Équipe de France. Ce soir (21h sur TF1), les Tricolores reçoivent la Norvège pour un match amical de préparation

Si l'équipe ne sera pas au complet ce soir au Stade de France, elle aura à cœur de faire plaisir à ses supporters. Premier enjeu de taille : perpétrer «l'esprit du 19 novembre»./ Photo AFP




Les Bleus ont trois matches amicaux au programme avant de mettre le cap sur Rio. Le premier contre la Norvège ce soir, un véritable test pour vérifier l'état des troupes.
Le vol pour Ribeirao Preto n'est prévu que le 9 juin mais les Bleus ont une première escale, ce soir, à domicile, au Stade de France contre la Norvège. Après une semaine de stage à Clairefontaine, où les A ont côtoyé les Espoirs puisque l'effectif n'était pas encore au complet, le sélectionneur Didier Deschamps va pouvoir se situer et mesurer le degré de forme de son équipe. C'est donc sans pression mais avec détermination que tout le kop français aborde son premier test-match.
L'envie de faire régner sur le terrain, et dans les tribunes, l'esprit du 19 novembre et ce fameux barrage retour contre l'Ukraine (3-0), anime d'ores-et-déjà les Tricolores qui souhaitent monter en puissance techniquement et créer de nouveaux automatismes. Et ce même si Benzema et Varane ne les rejoindront que demain.
En sortir indemne
Ce match contre la Norvège est le premier d'une cordée de trois, les deux autres rencontres étant prévues le 1er juin face au Paraguay à Nice et le 8 juin contre le Jamaïque à Lille. Trois opportunités de faire recette et de rencontrer les supporters des quatre coins de la France, mais aussi trois oppositions qui se sont révélées, à travers les époques, être de véritables dangers.
Oui l'état de santé de ses troupes préoccupe «DD». Mais il l'a encore affirmé cette semaine, il va falloir gagner pour rester sur une dynamique positive. En même temps, on l'imagine mal demander à ses joueurs de courir dans le vide... Il ne serait quand même pas étonnant que les titulaires habituels y aillent à reculons pour ne pas se blesser.
Certains pécheront sans doute par un trop-plein d'engagement et là le syndrome «Djibril Cissé» pourrait ressurgir. L'attaquant du SC Bastia n'a en effet pas vu l'Euro-2004 ni le Mondial-2006 car il s'était blessé lors de la préparation. Et il n'est pas le seul à avoir subi ce genre de malheur. Souvenez-vous, c'était avant le Mondial-2002, contre la Corée, les Bleus perdaient un certain Zinedine Zidane...
Deschamps a prévu le coup
En annonçant une liste de 23+7, Didier Deschamps a paré d'avance toutes les éventualités. Et il a bien fait puisque Mandanda s'est blessé lors de la dernière journée de Ligue 1. Ruffier a logiquement pris sa place de gardien n°2.
Les six réservistes (Trémoulinas, Schneiderlin, Gonalons, Perrin, Lacazette, Cabella) auront du temps de jeu avant de quitter le groupe demain, mais ils resteront en salle d'attente en cas de pépins. Loin d'eux l'idée d'espérer la blessure d'un collègue mais l'histoire a prouvé que tout pouvait arriver dans le football

Début du tour de chauffe pour les Bleus

Publié le 27/05/2014 à 08:26

Mondial-2014. Équipe de France. Ce soir (21h sur TF1), les Tricolores reçoivent la Norvège pour un match amical de préparation

Si l'équipe ne sera pas au complet ce soir au Stade de France, elle aura à cœur de faire plaisir à ses supporters. Premier enjeu de taille : perpétrer «l'esprit du 19 novembre»./ Photo AFP





Les Bleus ont trois matches amicaux au programme avant de mettre le cap sur Rio. Le premier contre la Norvège ce soir, un véritable test pour vérifier l'état des troupes.
Le vol pour Ribeirao Preto n'est prévu que le 9 juin mais les Bleus ont une première escale, ce soir, à domicile, au Stade de France contre la Norvège. Après une semaine de stage à Clairefontaine, où les A ont côtoyé les Espoirs puisque l'effectif n'était pas encore au complet, le sélectionneur Didier Deschamps va pouvoir se situer et mesurer le degré de forme de son équipe. C'est donc sans pression mais avec détermination que tout le kop français aborde son premier test-match.
L'envie de faire régner sur le terrain, et dans les tribunes, l'esprit du 19 novembre et ce fameux barrage retour contre l'Ukraine (3-0), anime d'ores-et-déjà les Tricolores qui souhaitent monter en puissance techniquement et créer de nouveaux automatismes. Et ce même si Benzema et Varane ne les rejoindront que demain.
En sortir indemne
Ce match contre la Norvège est le premier d'une cordée de trois, les deux autres rencontres étant prévues le 1er juin face au Paraguay à Nice et le 8 juin contre le Jamaïque à Lille. Trois opportunités de faire recette et de rencontrer les supporters des quatre coins de la France, mais aussi trois oppositions qui se sont révélées, à travers les époques, être de véritables dangers.
Oui l'état de santé de ses troupes préoccupe «DD». Mais il l'a encore affirmé cette semaine, il va falloir gagner pour rester sur une dynamique positive. En même temps, on l'imagine mal demander à ses joueurs de courir dans le vide... Il ne serait quand même pas étonnant que les titulaires habituels y aillent à reculons pour ne pas se blesser.
Certains pécheront sans doute par un trop-plein d'engagement et là le syndrome «Djibril Cissé» pourrait ressurgir. L'attaquant du SC Bastia n'a en effet pas vu l'Euro-2004 ni le Mondial-2006 car il s'était blessé lors de la préparation. Et il n'est pas le seul à avoir subi ce genre de malheur. Souvenez-vous, c'était avant le Mondial-2002, contre la Corée, les Bleus perdaient un certain Zinedine Zidane...
Deschamps a prévu le coup
En annonçant une liste de 23+7, Didier Deschamps a paré d'avance toutes les éventualités. Et il a bien fait puisque Mandanda s'est blessé lors de la dernière journée de Ligue 1. Ruffier a logiquement pris sa place de gardien n°2.
Les six réservistes (Trémoulinas, Schneiderlin, Gonalons, Perrin, Lacazette, Cabella) auront du temps de jeu avant de quitter le groupe demain, mais ils resteront en salle d'attente en cas de pépins. Loin d'eux l'idée d'espérer la blessure d'un collègue mais l'histoire a prouvé que tout pouvait arriver dans le football.

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Les équipes probables
France : Ruffier - Debuchy,
Koscielny, Sakho (cap.), Evra - Cabaye, Pogba, Matuidi -
Valbuena, Giroud, Griezmann.
Sél. : Didier Deschamps.
Norvège : Niland - Linnes, Nordtveit, Hangeland, Hogli - Braaten, Jenssen, Johansen, Daehli - Nilsen, Elyounoussi.
Sél. : Mathias Hoegmo.
Arbitre de la rencontre :
Padraig Sutton (IRL).

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Sakho nommé capitaine
Le défenseur Mamadou Sakho, héros de la qualification de la France pour le Mondial avec un doublé contre l'Ukraine en barrage retour (3-0), a estimé qu'il était temps de tourner la page de cet exploit pour se concentrer sur l'avenir. Et l'avenir commence ce soir contre la Norvège. Un match que le défenseur central ne prend pas à la légère. «C'est important de bien préparer ce match pour la confiance, de mettre en place notre style de jeu et bien évidemment de gagner.» Pour l'occasion, et pour confirmer la confiance qu'il a dûment gagnée contre l'Ukraine, Deschamps a décidé de le nommer capitaine pour la rencontre, à la place de Hugo Lloris qui ne débutera pas le match. «S'il a le capitanat, c'est que je compte sur lui pour la suite. La hiérarchie est évolutive mais si quelque chose marche bien, je ne vais pas changer pour changer. Tout le monde doit avoir un rôle à jouer» a déclaré le sélectionneur en conférence de presse, hier. Autrement dit, Sakho va devoir faire (encore) ses preuves s'il veut définitivement piquer le brassard à Lloris.

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Avec le coach...
Didier Deschamps : «Je ne vais prendre aucun risque»
Quel est l'état des troupes ?
«Je ne vais prendre aucun risque par rapport aux joueurs qui ont eu une semaine aménagée, pour leur permettre de revenir à 100 % physiquement. Notre objectif c'est de remettre tout le monde sur pied. C'est aussi l'avantage d'avoir eu ce groupe élargi.»
Qu'en est-il de Franck Ribéry et de Stéphane Ruffier ?
«Ribéry traîne un petit problème de dos depuis quelques semaines. On a fait en sorte avec le staff médical de lui adapter les séances... Cela fait partie de cette période de préparation. Là encore, je ne vais pas prendre de risques. Sinon, à partir du moment où j'ai désigné Mamadou Sakho capitaine, cela signifie que Hugo Lloris ne commencera pas le match. Donc c'est Stéphane Ruffier qui débutera.»
Pourquoi avoir choisi la Norvège comme adversaire ?
«C'est une équipe européenne qui ne pratique pas un football scandinave, direct, avec de longs ballons. Elle joue au sol, se montre assez technique donc c'est intéressant pour nous.»
Y aura-t-il des bouleversements d'un match amical à l'autre d'ici le Mondial ?
«Vous connaissez les options que je peux avoir à travers ce qu'on a fait lors de la phase qualificative. On peut être performant avec 2 systèmes. On verra... Cela peut arriver de débuter et de changer à la mi-temps.»
Les réservistes auront-ils du temps de jeu ?
«Oui, pourquoi pas... Certains seront sur la feuille de match, même si je reste dans une logique par rapport à la liste des 23. Mais certains postes sont moins fournis que d'autres.»

En configuration Mondial, déjà
A quatre exceptions près (Lloris, Varane, Ribéry, Benzema), Didier Deschamps a décidé d'aligner son équipe type à l'occasion du premier match de préparation des Bleus face à la Norvège (21h00). Comme prévu, Ruffier, Griezmann et Giroud sont titulaires




S. Ruffier
P. Evra
M. Sakho
L. Koscielny
M. Debuchy
Y. Cabaye
P. Pogba
B. Matuidi
M. Valbuena
A. Griezmann
O. Giroud
O. Giroud


Le meilleur onze possible. A un peu plus de deux semaines de l’entrée en lice des Bleus au Mondial, Didier Deschamps a, comme prévu, décidé de faire débuter la majorité de son équipe type face à la Norvège, mardi soir, en match de préparation. Amputé de Varane et Benzema (qui ne rejoindront leurs équipiers que jeudi), mais aussi de Lloris (ménagé) et Ribéry (dos), ce onze s’inscrit dans la lignée de ceux que le sélectionneur avait aligné face à l’Ukraine lors du barrage retour (3-0), puis face aux Pays-Bas (2-0) au mois de mars : en 4-3-3 avec un milieu Pogba-Cabaye-Matuidi.

Ribéry en tribunes
En défense, Mamadou Sakho sera associé à Laurent Koscielny. Conformément à ce qu’avait annoncé Deschamps la veille le défenseur de Liverpool hérite même du brassard de capitaine en l’absence de Lloris, remplacé dans le but tricolore par sa nouvelle doublure Stéphane Ruffier. Sans surprise, Patrice Evra et Mathieu Debuchy débuteront respectivement aux postes de latéral gauche et d’arrière droit. En attaque, l’absence de Benzema et les problèmes de dos de Ribéry ont conduit le sélectionneur à titulariser Antoine Griezmann et Olivier Giroud aux côtés Mathieu Valbuena. A l’instar de Ruffier, l’attaquant de la Real Sociedad honorera sa deuxième sélection.

Quatre joueurs ne sont pas sur la feuille de match et suivront la rencontre depuis les tribunes : Ribéry (dos), Mangala (cheville), Trémoulinas (mollet) et Lacazette.

Les Bleus assurent le spectacle

Equipe de France
27/05/2014

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Vainqueur 4-0 de la Norvège au Stade de France, l’équipe de France a parfaitement débuté sa préparation en vue de la Coupe du monde FIFA 2014.
France
-
Norvège 4-0
Sur le chemin les menant à Porto Alegre, où ils débuteront la Coupe du monde FIFA 2014 face au Honduras le 15 juin prochain, les Bleus, en blanc pour l’occasion, faisaient une première escale à Saint-Denis pour y affronter la Norvège. Pour ce match amical, Didier Deschamps avait choisi de titulariser Ruffier et Cabaye, lesquels avaient fêté leur première sélection face à ce même adversaire, le 11 août 2010, pour une défaite 2-1. Dans un Stade de France bruyant, les coéquipiers de Mamadou Sakho, héros de la qualification contre l’Ukraine et capitaine pour la première fois en Bleu, se montraient sérieux d’entrée. Après plusieurs occasions franches, Pogba reprenait victorieusement de la tête un centre de Valbuena malgré une légère glissade (1-0, 15^{[size=undefined]e[/size]}). Le joueur de la Juventus Turin signait là son deuxième but en sélection. Les Norvégiens ne s’en laissaient pas compter et Tettey mettait Ruffier à contribution, le portier de l’AS Saint-Etienne bloquant la frappe de l’ancien joueur du Stade Rennais FC (39^{[size=undefined]e[/size]}), avant de s’interposer face à Högli (42^{[size=undefined]e[/size]}). Juste après le repos, Giroud, de nouveau servi par Valbuena, doublait la mise d’une superbe frappe de demi-volée à l’entrée de la surface (2-0, 51^{[size=undefined]e[/size]}).  A peine entré en jeu, Rémy, troisième rescapé de l’aventure d’Oslo il y a quatre ans, remportait son face-à-face contre Nyland et mettait fin à près de trois ans de disette en sélection (3-0, 67^{[size=undefined]e[/size]}). Dans la foulée, Valbuena adressait sa troisième passe décisive du soir à Giroud, lequel inscrivait ainsi son 24^{[size=undefined]e[/size]} but en 60 matchs cette saison toutes compétitions confondues (4-0, 69^{[size=undefined]e[/size]}). Les Bleus confirmaient ainsi leur probant bilan à domicile (cinq victoires lors des cinq derniers matchs, 18 buts inscrits et aucun encaissé) avant le prochain rendez-vous face au Paraguay, dimanche prochain à l’Allianz Riviera de Nice. 
France-Norvège 4-0 (1-0)
Buts :
France : Pogba (15^{[size=undefined]e[/size]}), Giroud (51^{[size=undefined]e[/size]} et 69^{[size=undefined]e[/size]}), Rémy (67e)
France : Ruffier - Debuchy, Koscielny, Sakho, Evra (Digne, 46) - Cabaye (Cabella, 79), Pogba (Sissoko, 46), Matuidi (Mavuba, 74) - Valbuena (Grenier, 70), Giroud, Griezmann (Rémy, 64) Sélectionneur: Didier Deschamps
Norvège : Nyland - Linnes (Ringstad, 90), Nordtveit, Hangeland, Hogli - Johansen, Tettey (Konradsen, 72), Jenssen (Braaten, 51), Daehli (Samuelsen, 76) - Elyounoussi (Berisha, 72), King (Nielsen, 63) Sélectionneur : Per-Mathias Hogmo

Mondial 2014. L'équipe de France surclasse la Norvège (4-0)
France - 27 Mai - 0
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• Olivier Giroud a inscrit un doublé. | Joël Le Gall
  
• Paul Pogba a ouvert le score. | Photo: Reuters
  

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Sur la route du Brésil, les Bleus ont confirmé leur belle dynamique en surclassant la Norvège (4-0) au Stade de France.

Sans Ribéry, Benzema, ni Lloris, les Bleus se présentent dans leur 4-3-3 qu'ils ne quittent plus depuis la qualification héroïque face à l'Ukraine dans un Stade de France qui vibre encore de ces derniers exploits, confirmés en mars contre les Pays-Bas (2-0).
Une dynamique que les Français veillent à entretenir dès la deuxième minute. Sur deux coups de pieds arrêtés de Mathieu Valbuena, et Griezmann et Giroud placent leur tête. À chaque fois, Nyland s'interpose d'une claquette (2'). Le portier norvégien, tout heureux quelques minutes plus tard, de voir la déviation de la tête de Griezmann, suite à une frappe de Cabaye, effleurer son montant (8').
Pogba ouvre le score
Une grosse domination tricolore concrétisée par Paul Pogba. Le milieu de la Juventus Turin, à six mètres, est à la réception d'un nouveau caviar de Valbuena et croise parfaitement sa tête pour ouvrir le score (1-0, 15'). Un Pogba intenable qui voit sa frappe puissante des 20 mètres tutoyer le poteau de Nyland (18').Conquérant, le onze tricolore baisse en régime en fin de première période. Il est alerté une première fois sur un coup franc et à ras-de-terre de Jenssen, qui passe près du montant de Ruffier (26'). Le gardien stéphanois est à peine plus inquiété par une tentative lointaine de l'ancien rennais Tettey (39'), avant d'être décisif sur un centre-tir de Högli, qui avait échappé à Debuchy (42'). Un léger changement de physionomie logique après une semaine de travail physique à Clairefontaine.
Didier Deschamps profite d'ailleurs de la pause pour préserver Evra et Pogba, remplacés par Evra et Sissoko. Le milieu de Newcastle ramène du mouvement au jeu tricolore. Sur un enchaînement collectif, Valbuena trouve Giroud à l'entrée de la surface. L'attaquant d'Arsenal se lève le ballon sur le contrôle et enchaîne d'une frappe limpide sous la trasversale (2-0, 51'). Pour son 60e match de la saison - le plus important total des 23 Bleus -, le Gunner prouve qu'il a encore des jambes. Valbuena, quand à lui, impliqué sur 11 des 31 buts français sous l'aire Deschamps et prouve une nouvelle fois qu'il peut légitimement viser une place de titulaire au Brésil. Sa tentative juste au-dessus (57'), confirme ce point de vue.
Rémy et Giroud corsent l'addition
Contrairement au premier acte, les Bleus ne lèvent pas le pied. Notamment grâce au sang frais. Loïc Rémy, entré trois minutes plus tôt, profite d'un superbe ballon en profondeur de Debuchy pour ajuster Nyland du plat du pied (3-0, 67'). Avant que Valbuena ne s'offre sa 10e passe décisive en équipe de France d'un centre en première intention que Giroud dévie, de la tête, vers la lucarne opposée (4-0, 69').
La fête est belle et Rio Mavuba y participe, deux ans après sa dernière apparition sous la tunique bleue (74'). Le Montpeliérain Rémy Cabella, lui, la revêt pour la première fois, en remplaçant Cabaye (79'). Et Rémy s'approche du doublé. Mais ses deux tentatives sont sorties par Nyland (86', 90').
Saint-Denis fête ses héros retrouvés avec l'espoir que leur cote ne finisse pas de grimper.
Les notes : RUFFIER (6 sur 10), DEBUCHY (6), KOSCIELNY (6), SAKHO (4,5), EVRA (5,5) remplacé par DIGNE (5,5), POGBA (6) remplacé par SISSOKO (5,5), CABAYE (6,5) remplacé par CABELLA (80'), MATUIDI (5,5) (MAVUBA, 74'), VALBUENA (7) remplacé par GRENIER (70'), GIROUD (5,5), GRIEZMANN (6,5) remplacé par REMY (64').
FRANCE - NORVÊGE : 4-0 (1-0)
Arbitre : M. Sutton (Irlande).
70 000 spectateurs.
BUTS. Pogba (15'), Giroud (51', 69'), Rémy (67').
AVERTISSEMENT. Norvège : Tettey (44').
FRANCE. Ruffier - Debuchy, Koscielny, Sakho (cap), Evra (Digne, 46') - Cabaye (Cabella, 80'), Pogba (Sissoko, 46'), Matuidi (Mavuba, 74') - Valbuena (Grenier, 70'), Giroud, Griezmann (Rémy, 64'). Sel : D. Deschamps.
NORVÊGE. Nyland - Linnes (Ringstad, 90'+1), Hangeland (cap), Nordtveit, Høgli - Tettey (Konradsen,72'), Daehli (Samuelsen, 77'), Jenssen (Braaten, 57'), Johansen - King (Nielsen, 63'), Elyounoussi (Berisha, 72'). Sel : P-M. Hogmo.

Pourvuqueçadure !
COUPEDUMONDE
LesBleus ont brillamment gagné le premiermatch de préparation avec un Valbuena décisif

Mondial-2014/Préparation - La France bat la Norvège 4-0
Le 27 mai à 16h55 | Mis à jour le 27 mai
PHOTO/AFP FRANCK FIFE L'équipe de France a parfaitement réussi son début de préparation au Mondial brésilien avec une très nette victoire 4-0 mardi face à la Norvège au Stade de France, avec notamment un doublé de Giroud. Les buts français ont été inscrits par Pogba (15), Giroud (51, 69) et Rémy (67). Mathieu Valbuena a donné trois passes décisives. Un match à suivre ci-dessous : Sur les mobiles, c'est par ici.







Mardi 27 Mai 2014, à 21h00


France
Norvège
















































































4
















































































0

Score à la Mi-temps  1 -  0



Tour Unique
Amicaux Internationaux
Stade De France - Saint-Denis -  spectateurs
Arbitre :

• 
  Actions
  
  
• 
  Compos
  
  
• 
  Face à Face
  
  
• 
  Direct
  
  
  

4
Buts
0


15' Pogba


51' Giroud


67' Remy


69' Giroud



Passe(s) décisive(s)



15' Valbuena


51' Valbuena


67' Debuchy


69' Valbuena

Ft La France l'emporte très largement contre une équipe de Norvège séduisante techniquement mais limitée sur le plan offensif. Les Nordiques, pas loin de faire jeu égal en première période, ont craqué durant le second acte. Ils possèdent une belle génération mais encore un peu tendre pour le niveau international. Les Français, eux, ont fait ce qu'il fallait pour enthousiasmer le Stade de France et faire le plein de confiance à 20 jours de leurs grands débuts au Mondial Brésilien. Giroud (doublé), Valbuena (trois passes décisives), Griezmann, Pogba, Matuidi et Ruffier ont été les meilleurs bleus ce soir. Rendez-vous est pris pour dimanche à l'Allianz Riviera de Nice, pour le deuxième des trois matchs de préparation, face au Paraguay.

Mondial 2014. Jusqu'ici tout va bien
France - 28 Mai
écouter

• L'équipe de France a montré de très belles choses face à la Norvège. | Ouest-France / Joël Le Gall
  

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Après une semaine de travail bien remplie, les Bleus se sont imposés face à la Norvège (4-0). Bon pour la confiance et pour un moral au beau fixe, à deux semaines du Brésil.

Un élan conservé
Les Bleus ont confirmé leurs belles intentions entrevues lors des deux derniers matches. | Ouest-France / Joël Le Gall
Cette fois c'est sûr, le barrage retour contre l'Ukraine (3-0) a créé une dynamique positive chez les Bleus. La victoire (2-0) face aux Pays-Bas avait déjà donné certaines indications, celle face à la Norvège a été celle de la confirmation concernant l'état de forme de l'équipe de France.
Les Bleus de Deschamps, avec 6 buts inscrits contre aucun concédés en 6 matches, sont proches de la perfection. Mais gare à l'excès de confiance. Les Pays-Bas n'étaient pas au complet et la Norvège s'est essouflée tout au long du match.
L'essentiel avant de s'envoler pour le Brésil, est de maintenir la dynamique. Le deuxième match de préparation face au Paraguay, à Nice, servira de test en vue de l'affrontement qui attend les Bleus face à l'Equateur en phase de groupe. Ce match amical s'annonce donc plus corsé. Mais la cohérence dans les choix tactiques et humains de « DD » fait office de bouclier face aux possibles critiques.
Les remplaçants (Mavuba, Rémy, Grenier, Digne, Sissoko et cabella), entrés en seconde période, ont montré que l'on pouvait compter sur eux et qu'ils étaient impliqués. Le discours du sélectionneur a donc été assimilé par l'ensemble du groupe et celui-ci semble y adhérer totalement.
Un début de préparation bien digéré
La semaine de préparation a été bénéfique aux Bleus. | REUTERS
En arrivant à Clairefontaine, les premiers Bleus savaient à quoi s'attendre au niveau de la charge de travail. Deux entraînements par jour pour les hommes n'ayant pas de pépins phyisques et des séances spécifiques pour ceux présentant une gêne en particulière (Ribéry, Mangala, Trémoulinas, Lacazette). 
Certains Bleus ont semblé émoussés au vu de leur longue saison (Evra, Cabaye et Matuidi), mais dans l'ensemble, les Français n'ont pas semblé souffrif du menu corsé que leur avait concocté le staff technique.
« On n'est pas prêt encore, mais il y a une envie collective et une force collective, a commenté Deschamps. Il ne faut pas perdre de vue l'objectif mais, par rapport à notre charge de travail, on a bien concrétisé tout ça. On ne peut pas être à 100% mais l'important c'est que les joueurs donnent le maximum, qu'ils mettent de la qualité et du sérieux dans le travail. »
Pogba et Valbuena ont pris date
Paul Pogba a réalisé une belle prestation face à la Norvège. | Ouest-France / Joël Le Gall
Hormis Franck Ribéry et Karim Benzema, l'équipe de France ne compte pas dans ses rangs de joueur de classe mondiale. Mais Deschamps possède dans son effectif deux atouts à faire valoir lors du mondial: Paul Pogba et Mathieu Valbuena.
Le premier a su orienter le jeu et se projeter vers l'avant, en témoigne son ouverture du score. Pogba a su faire preuve d'une aisance physique et technique qui n'est pas sans rappeler un certain Patrick Vieira. La Coupe du Monde pourrait bien marquer l'avènement du prodige de la Juventus Turin.
Et dire que Sir Alex Ferguson himself ne croyait pas en lui... Didier Deschamps, conscient des progrès affichés par Pogba, a tout de même tenu à avertir son joyau en déclarant que : « tout est facile pour lui mais il ne faut pas qu'il tombe dans la facilité. Le haut niveau c'est une concentration et une implication maximales. »
Le second a fait preuve d'une envie et d'une vista retrouvée. Ses trois passes décisives distillées à Paul Pogba et à Olivier Giroud, par deux fois, en sont la preuve. Il incarne l'exmple même du paradoxe du joueur moyen en club et étincelant en sélection. Dider Deschamps semble lui avoir donné les clés du jeu après la non-sélection de Samir Nasri, le seul pouvant rivaliser à son poste.
« Petit Vélo » a désormais l'assurance d'une place de titulaire indiscutable durant la compétition, sauf cas de force majeure. « Mathieu, il est là depuis deux ans, je ne le découvre pas aujourd'hui, il a toujours été performant avec nous, a estimé Deschamps. Lui ou d'autres ont pu avoir des fins de saison compliquées mais ce qui m'intéresse ce n'est pas la forme du moment mais leur potentiel et ce que les joueurs sont capables de faire. »
Avec Benzema et Varane, le compte est bon
Karim Benzema est arrivé aujourd'hui à Clairefontaine avec le statut de champion d'Europe. | Ouest-France / Jérôme Fouquet
Ils étaient les deux qui manquaient à l'appel, pour cause de finale de Ligue des Champions. Ces deux-là sont arrivés avec le sourire, tout fraîchement auréolés du statut de champions d'Europe. Didier Deschamps avait d'ailleurs déclaré qu'il préférait « que Benzema et Varane gagnent la Ligue des Champions pour les voir avec le sourire en arrivant. »
Avec leur arrivée, DD va ainsi pouvoir tester au moins une fois son équipe-type. Pas ce samedi, Benzema étant toujours gêné par un adducteur (il a joué sous infiltration la finale de Ligue des Champions). Mais lors du dernier match de préparation face à la Jamaïque.
Les Bleus ne sont désormais plus que 23, les réservistes (Schneiderlin, Cabella, Lacazette, Gonalons, Perrin, Trémoulinas) ayant quitté Clairefontaine aujourd'hui.

Goldman Sachs : «La France aussi imprévisible au Mondial que sa fiscalité»
Comme tous les quatre ans depuis 1998, la puissante banque new yorkaise Goldman Sachs livre son pronostic pour la Coupe du monde. Son modèle statistique expédie les Bleus en quarts de finale, mais ces Frenchies sont si «imprévisibles» qu'ils pourraient faire mieux...

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Selon Goldman Sachs, les Bleus pourraient créer la surprise au Brésil. (L'Equipe)




Basée sur l'analyse des scores des 14 000 rencontres officielles disputées par les 32 qualifiés depuis 1960, la projection statistique de Goldman Sachs anticipe une présence des Bleus dans le Top 8, voire mieux. «Didier Deschamps ne vivra peut-être pas sa deuxième victoire en Coupe du monde (en tant qu'entraîneur cette fois), mais la France devrait atteindre les quarts voire les demi-finales», écrivent les analystes du supermarché américain de la finance. Selon leur moulinage des données, la France terminerait première de son groupe après un succés (2-1) contre le Honduras et deux nuls (1-1) face à la Suisse (2e) et l'Equateur. Les Bleus passeraient encore le cap des 8es face à l'Iran (1-1 à la fin du temps réglementaire), mais tomberaient (1-2) face à l'Allemagne en quarts...



«Une surprise comme 2006 est plus probable qu'une catastrophe comme 2010» Goldman Sachs laisse toutefois la porte ouverte à un exploit. «Bien que la France suscite peu d'attentes en termes de performances à la Coupe du monde (16e nation FIFA, cote de 20 contre 1), nous estimons qu'une surprise comme la finale de 2006 est plus probable qu'une catastrophe comme 2010.» Voilà qui est plutôt rassurant et s'expliquerait, selon "la firme", par un trait de caractère national qui dépasse le football : «L'équipe de France et le contexte fiscal actuel (en France) ont certainement au moins un point en commun : leur imprévisibilité». Football et politique économique, voilà peut-être un sujet de conversation pour les Bleus et le président de la République lors de leur déjeuner jeudi à Clairefontaine !

Le 28/05/2014 à 18:13:02 | Mis à jour le 29/05/2014 à 07:00:28
Foot
Coupe du Monde Goldman Sachs : «La France aussi imprévisible au Mondial que sa fiscalité»

Comme tous les quatre ans depuis 1998, la puissante banque new yorkaise Goldman Sachs livre son pronostic pour la Coupe du monde. Son modèle statistique expédie les Bleus en quarts de finale, mais ces Frenchies sont si «imprévisibles» qu'ils pourraient faire mieux...

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Selon Goldman Sachs, les Bleus pourraient créer la surprise au Brésil. (L'Equipe)





Basée sur l'analyse des scores des 14 000 rencontres officielles disputées par les 32 qualifiés depuis 1960, la projection statistique de Goldman Sachs anticipe une présence des Bleus dans le Top 8, voire mieux. «Didier Deschamps ne vivra peut-être pas sa deuxième victoire en Coupe du monde (en tant qu'entraîneur cette fois), mais la France devrait atteindre les quarts voire les demi-finales», écrivent les analystes du supermarché américain de la finance. Selon leur moulinage des données, la France terminerait première de son groupe après un succés (2-1) contre le Honduras et deux nuls (1-1) face à la Suisse (2e) et l'Equateur. Les Bleus passeraient encore le cap des 8es face à l'Iran (1-1 à la fin du temps réglementaire), mais tomberaient (1-2) face à l'Allemagne en quarts...



«Une surprise comme 2006 est plus probable qu'une catastrophe comme 2010» Goldman Sachs laisse toutefois la porte ouverte à un exploit. «Bien que la France suscite peu d'attentes en termes de performances à la Coupe du monde (16e nation FIFA, cote de 20 contre 1), nous estimons qu'une surprise comme la finale de 2006 est plus probable qu'une catastrophe comme 2010.» Voilà qui est plutôt rassurant et s'expliquerait, selon "la firme", par un trait de caractère national qui dépasse le football : «L'équipe de France et le contexte fiscal actuel (en France) ont certainement au moins un point en commun : leur imprévisibilité». Football et politique économique, voilà peut-être un sujet de conversation pour les Bleus et le président de la République lors de leur déjeuner jeudi à Clairefontaine !








UniCrédit voit aussi un quart France-Allemagne

La banque italienne "voit" aussi la France sortir en tête du groupe E, puis éliminer le Nigeria avant de se briser sur l'Allemagne en quarts. Les deux banques annoncent quasiment le même dernier carré (Espagne ou Uruguay, Allemagne, Brésil, Argentine), la même finale (Brésil - Argentine) et le même vainqueur (Brésil).