CALENDRIER ET MATCHS CAPITAUX DE L 'EDF

Coupe du Monde
25 juin 2014 à 19:50

La France et l'Argentine de Sergio Romero en huitième !
par @motaccard
© Photo : AS MONACO
Le match nul zéro partout de la France face à l'Équateur assure la première place de son groupe aux bleus. Même son de cloche pour l'Argentine de Sergio Romero, vainqueur de son duel avec le Nigéria grâce notamment à un doublé de Messi (3-1).

Pas de nouvelle victoire pour l'Équipe de France mais une première place du groupe E assurée pour les bleus. Incapable de battre une sélection équatorienne généreuse et parfois dangereuse, la France termine cette phase de poules avec sept points au compteur. En huitième de finale, les hommes de Didier Deschamps affronteront le Nigéria le lundi 30 juin prochain (18h).
Vainqueur 3 buts à 2 du Nigeria, l'Argentine remporte son troisième match dans ce Mondial et termine donc en tête de ce groupe F. Messi, auteur d'un doublé a déjà inscrit quatre buts dans cette Coupe du Monde. Les Argentins joueront leur place en quart de finale contre la Suisse, vainqueur 3-0 du Honduras ce mercredi dans l'autre rencontre du groupe E.
Dans l'autre rencontre, la Bosnie-et-Herzégovine a battu l'Iran 3-1. Trois buts signés Dzeko (23e), Pjanic (59e) et Vrsajevic (83e). Insuffisant pour se qualifier !

Mondial: la France ne brille pas mais assure l'essentiel
26/06/2014 07:50
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Les joueurs de l'équipe de France après le nul face à l'Equateur au Mondial, le 25 juin 2014 à Rio de Janeiro - AFP
Tenue en échec par l'Equateur (0-0), pourtant réduit à dix peu après la pause, et pour une fois sans solutions, la France a tout de même ramené l'essentiel du Maracana, mercredi, à savoir la première place du groupe E et la qualification pour les 8e de finale du Mondial où elle défiera le Nigeria.

Après deux victoires en deux rencontres et autant de festivals offensifs (8 buts inscrits, seulement 2 encaissés), les Bleus, largement remaniés pour l'occasion, ont trouvé à qui parler et ne sont pas parvenus à rééditer leurs prestations spectaculaires du début de tournoi dans le temple du football brésilien.
Mais qu'importe, le principal étant d'avoir bouclé en tête la première phase et d'avoir évité un affrontement forcément compliqué avec l'Argentine de Lionel Messi.
Place désormais aux matches à élimination directe et à ce rendez-vous contre les champions d'Afrique, le 30 juin à Brasilia. Une autre compétition va ainsi commencer, à l'issue toujours incertaine malgré le statut de favori des troupes de Didier Deschamps par rapport aux Nigérians. Cette équipe ne manque pas de certitudes et d'atouts à l'heure d'aborder les rencontres couperets, d'autant qu'elle récupérera son ossature, laissée au repos par le sélectionneur. Mais le nul concédé à Rio sonne comme un petit avertissement.
Le billet pour le prochain tour ne faisant quasiment aucun doute avant le coup d'envoi, Deschamps avait procédé à 6 changements par rapport à la formation qui avait laminé la Suisse (5-2), vendredi. Ce n'est pas faire injure aux remplaçants de dire que cela s'est vu, la qualité globale de la partie n'ayant pas spécialement fait honneur au Maracana, sur une pelouse elle aussi indigne de cette enceinte de légende.
Alors qu'ils avaient marché sur leurs précédents adversaires, les Bleus, soutenus par plus de 10.000 fans, ont trop gâché, à l'image de Karim Benzema, très peu sollicité et donc dans l'impossibilité d'inquiéter le portier équatorien, sauf sur un cadeau en or de son rival Olivier Giroud (84e), qui aurait pu trouver l'ouverture dans les arrêts de jeu sur une tête.
Benzema est resté muet
Le meilleur buteur français au Brésil (3 réalisations) a donc dû rendre une copie vierge, une première pour lui sous le maillot bleu sur les 6 dernières rencontres.
Le carton rouge adressé à Antonio Valencia (50e) pour une semelle sur Lucas Digne, qui venait de tacler régulièrement, n'a pas non plus eu l'effet escompté, les Français n'étant jamais à l'abri d'un contre assassin.
Parmi les tauliers, l'infatigable Blaise Matuidi a été l'un des seuls à tenir son rang alors que Paul Pogba, de retour dans le onze de départ malgré le carton jaune reçu lors du premier match, a alterné le bon et le moins bon et a manqué la balle du KO sur une tête, seul au second poteau (72e). Une sale habitude pour le champion du monde des moins de 20 ans, annoncé comme la grande révélation de cette Coupe du monde et qui a encore du mal à entrer véritablement dans la compétition.
Il a clairement manqué de la justesse technique et un peu de créativité à cette équipe de France et la non-titularisation de Mathieu Valbuena, suppléé par le puissant Moussa Sissoko sur le côté droit de l'attaque, s'est clairement fait ressentir.
Morgan Schneiderlin (24 ans, 2 sélections), appelé à jouer les doublures au poste de sentinelle à la place de Yohan Cabaye, suspendu, a lui en revanche croqué à pleines dents dans sa première apparition au Mondial et n'a pas semblé intimidé par le gigantisme du Maracana.
Il faudra tout de même montrer autre chose contre le Nigeria pour s'en sortir et poursuivre l'aventure jusqu'aux quarts de finale, l'objectif avoué de la Fédération française de football. Mais les Bleus pourront alors compter sur toutes leurs forces vives.

Mondial 2014 : qualifiés pour les huitièmes, les Bleus ont atteint leur premier objectif
2 COMMENTAIRES
Publié le 26/06/2014 à 05h42 , modifié le 26/06/2014 à 09h00 par 
Frédéric Laharie, envoyé spécial


Première de son groupe et qualifiée pour les 8e de finale contre le Nigeria lundi, la France a livré un match en demi-teinte mercredi contre l’Equateur (0-0)
Didier Deschamps a atteint son premier objectif : qualifier la France pour les huitièmes de finale.© PHOTO 
AFP FRANCK FIFE








Contrat rempli.
Il n'y avait pas grand suspense mais il fallait terminer le boulot. Avec ce résultat nul contre l'Equateur, la France termine première et seule invaincue du Groupe E. Cela lui offre un 8e de finale contre le Nigéria, battu et devancé par l'Argentine dans le groupe F, lundi (18 heures) à Brasilia. Après Salvador de Bahia et Rio, la troisième capitale de l'histoire du Brésil visitée par les  Bleus.
C'était le premier objectif de ce Mondial pour Didier Deschamps et ses joueurs. Malgré un match brouillon au Maracana de Rio, ils ont affiché au Brésil un niveau de jeu que l'on n'attendait pas. Huit buts marqués en deux matchs, du jeu, de l'envie et une image restaurée auprès de leurs supporters : contrat rempli.
Sans Valbuena, pas pareil.
C'est en soi un petit événement : ce France-Equateur est le seul match au cours duquel Mathieu Valbuena n'a pas disputé une minute depuis que Didier Deschamps est sélectionneur (août 2012).
Et cela s'est senti. Sans son principal créateur, l'équipe de France a manqué de fluidité et d'idées à l'approche de la surface de réparation.
Si Schneiderlin a dans l'ensemble donné satisfaction pour sa première titularisation chez les Bleus, l'absence de Cabaye a pesé au milieu du terrain. Moins à la récupération qu'à la relance. Quand le joueur de Southampton a joué la sécurité, le Parisien impulse la transition défense-attaque grâce à sa capacité à trouver des passes qui cassent la première ligne adverse.
Enfin, on a bien senti la différence en défense à l'entrée de Varane (60e) pour remplacer Sakho souffrant d'une cuisse. Le Madrilène a apporté sa sérénité et une qualité de relance qui a parfois manqué aux Français pendant la première heure.
La stat. 
20 tirs répertoriés dont 13 cadrés : 0 but contre l'Equateur. 22 tirs dont 11 cadrés : 5 buts contre la Suisse. Ces chiffres traduisent bien la domination française mercredi à Rio (60% de possession du ballon), accentuée après l'expulsion d'Antonio Valencia pour une « semelle » sur Luces Digne (54e).
Mais aussi la confirmation de son inefficacité devant le but. En face, Alexander Dominguez, dans un grand soir et en réussite (reprise de Griezmann déviée sur le poteau, 48e), a vu sa tâche facilitée par le manque de précision des Bleus, à l'image de Paul Pgba (7 tirs dont 4 cadrés).
Après le festival des deux premiers matchs (8 buts marqués), cela ne pouvait pas être tous les jours Carnaval même à Rio.
Ce qu'il en dit
Mamadou Sakho au sujet de son coup de coude sur l' Equatorien Minda qui pourrait lui valoir une suspension de la FIFA en 8e de finale : « J'ai toujours joué dans le respect de l'adversaire, je n'ai pas voulu faire mal. Je fais ce mouvement du bras parce que je veux me dégager de son geste à lui. Après, il y a les règles, la FIFA va voir les images… »
L'avis de Sud Ouest
++++ Lloris
+++ Digne
++ Koscielny Sagna, Sakho, Schneiderlin, Matuidi, Sissoko, Benzema
+ Griezmann, Pogba

La France finit en tête

Equipe de France
26/06/2014

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L’Equipe de France a terminé à la première place du groupe E de la Coupe du Monde FIFA 2014 après son match nul face à l’Equateur (0-0).
Equateur
-
France
: 0 - 0
Malgré un Karim Benzema en grande forme, impliqué sur 9 des 16 derniers buts français (5 buts et 4 passes décisives), l’Equipe de France n’est pas parvenue à surprendre une sélection équatorienne bien regroupée en défense. Les Français, 3e meilleure attaque de la compétition avec 8 buts, terminent tout de même premiers de leur groupe.
Dans le mythique Maracana, les Bleus installaient rapidement leur jeu mais se cassaient les dents sur des Equatoriens rugueux et bien en place. La domination territoriale des Tricolores n’était pas contestée, mais la première grosse occasion de la rencontre était à mettre au crédit des Sud-Américains. Grâce à une détente impressionnante, E. Valencia prenait le meilleur sur son garde du corps et réalisait une bonne tête piquée. Lloris s’interposait sans trembler (41e). Moins inspirés que lors de leurs deux premières sorties, les Français revenaient des vestiaires le mors aux dents. Ils touchaient le montant après quelques secondes de jeu. Griezmann déviait du bout du pied un bon centre de Sagna. Dominguez intervenait et repoussait la balle sur son poteau gauche (47e). Les hommes de Didier Deschamps égalaient ainsi le record de l’Equipe de France de 2002 avec 5 montants touchés en Coupe du Monde. Comme face au Honduras, la France se retrouvait en supériorité numérique après l’expulsion de Luis Antonio Valencia, le joueur de Manchester United (50e). Les Bleus multipliaient les assauts et usaient leurs adversaires. Cependant, ils ne parvenaient pas à faire plier Dominguez, auteur de plusieurs parades décisives, notamment face à Benzema (84e) et Rémy (87e). De l’autre côté du terrain, Lloris s’illustrait également en repoussant brillamment une tentative d’Ibarra (82e). Les 21 acteurs se séparaient donc sur un score nul et vierge.
Les Bleus n’ont plus perdu depuis 7 matchs de Coupe du Monde face à une formation sud-américaine (3 victoires et 4 nuls). Avec 7 points, l’Equipe de France termine première de son groupe devant la Suisse, vainqueur du Honduras (0-3). En 8es de finale, les Tricolores affronteront le Nigéria, 2e de la poule F, derrière l’Argentine. La rencontre se jouera le lundi 30 juin, à 18h, à Brasilia.
Feuille de match :
Equateur – France 0-0 (0-0)
Les équipes :
Equateur : A. Dominguez - J.C. Paredes, Guagua, Erazo, W. Ayovi - A. Valencia (cap), Noboa (Caicedo, 89e), Minda, Montero (Ibarra, 63e) - Arroyo (Achilier, 82e), E. Valencia - Entraîneur : Reinaldo Rueda
France : Lloris (cap) - Sagna, Koscielny, Sakho (Varane, 61e), Digne - Pogba, Schneiderlin, Matuidi (Giroud, 67e) - Sissoko, Benzema, Griezmann (Rémy, 79e) - Entraîneur : Didier Deschamps

France - Equateur : 0-0, les Bleus qualifiés sans étinceler
Le 25 juin à 14h33 | Mis à jour le 25 juin
France's forward Karim Benzema kicks the ball as Ecuador's midfielder Oswaldo Minda defends during the Group E football match between Ecuador and France at the Maracana Stadium in Rio de Janeiro during the 2014 FIFA World Cup on June 25, 2014. AFP PHOTO / FRANCK FIFE PHOTO/AFP FRANCK FIFE
Le Maracan a vu de bien plus belles rencontres. On retiendra de ce France - Equateur, la qualification des Bleus et pas grand chose d'autre.

[size=36]Un nouveau défi s'annonce pour les Bleus[/size]

Publié le 27/06/2014 à 08:04

Équipe de France. Groupe E. Contre l'équateur, les Bleus ont assuré l'essentiel, un point et la qualification. Place au Nigeria

Giroud et Matuidi se sont félicités en fin de match avant d'aller fêter la qualification avec les quelque 10000 supporters présents./ Photo AFP

C'est fait. La qualification pour les huitièmes de finale est acquise. Et pour la première fois depuis bien longtemps, les calculettes sont restées dans le tiroir. Mercredi, contre l'équateur, les Bleus ont terminé leur premier tour sur un match nul (0-0), triste et pauvre en jeu, mais ont conservé la tête du groupe E. Bilan chiffré ? 2 victoires, 1 nul, 7 points. Ce n'est peut-être pas aussi bien que l'Argentine et les Pays-Bas, mais il ne faut pas non plus faire la fine bouche.
Après une demi-journée passée en famille, hier, les Bleus plongent dès aujourd'hui dans la préparation du 8e contre le Nigeria, une autre paire de manches. Il va d'abord falloir tirer les enseignements de ce premier tour, et surtout de ce match nul contre l'équateur où, au contraire des deux succès éclatants contre le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2), la défense a été mise à rude épreuve et l'attaque a manqué d'efficacité.
Des Bleus résistants…
Contre les Super Eagles du Nigeria, de véritables mastodontes, nos petits Bleus devront avoir la dent dure et répondre coup pour coup. Ce qui tombe bien, c'est que l'équateur a testé cet aspect de leur jeu mercredi. Les duels imposés étaient rudes, les réponses aussi, peut-être trop même. Mamadou Sakho a donné un deuxième signe d'inquiétude après sa cuisse gauche : son caractère.
Coupable d'un violent coup de coude sur Oswaldo Minda – bien qu'il ait affirmé après le match que c'était l'Équatorien qui avait fait faute – le héros du barrage retour contre l'Ukraine n'a pas été sanctionné. Ni pendant le match. Ni après..
Heureusement, dans les cages, Lloris a assuré en sortant 3 beaux arrêts et au milieu, le job a été fait proprement. Schneiderlin a montré de belles choses, à la relance notamment. Matuidi, sans doute le meilleur Français mercredi soir, a fait le lien entre la défense et l'attaque, sans jamais se fatiguer. En revanche, Pogba n'a toujours pas brillé et, dans le même temps, Sissoko, sur le flanc droit de l'attaque, a parfaitement compensé quand le Turinois partait à l'abordage. L'ancien Toulousain, qui présente plus de garanties physiques et athlétiques pour affronter les Nigérians, a définitivement une carte à jouer.
À défaut d'être agressifs
Sans Valbuena, ce n'est vraiment pas la même. Un constat… incontestable. Quand il est là, «Petit Vélo» fluidifie le jeu, déstabilise les défenses et fait de bonnes passes au bon moment. Puis surtout, ses corners ou ses coups francs sont toujours très justement tirés. Sur ce point, Griezmann n'a pas fait le poids contre l'équateur. Sa performance a d'ailleurs été un cran en dessous par rapport aux deux premiers matches de poule. Benzema et Giroud (entré en jeu à la 67e minute), eux, ont manqué d'efficacité tant dans le dernier geste que dans la dernière passe. Précision qui leur fait beaucoup moins défaut quand Valbuena est là.
Face à Dominguez, aidés de Pogba, ils ont essayé à plusieurs reprises (20 tirs, 13 cadrés) et sont apparus découragés en fin de match. Contre Enyeama, meilleur gardien de Ligue 1, il faudra insister plus que ça pour gagner ce premier match à élimination directe. Les hommes de Didier Deschamps seront dos au mur donc. Mais cette situation, ils connaissent. Le 19 novembre 2013 peut en témoigner.

---

[size]
Pas de procédure contre Sakho
La commission de discipline, indépendante, de la Fifa n'a pas ouvert de procédure disciplinaire contre Mamadou Sakho, contrairement à ce qu'avait demandé le sélectionneur de l'équateur, Reinaldo Rueda, suite au coup de coude du défenseur central des Bleus sur Oswaldo Minda.
La commission de discipline a «considéré que les conditions pour ouvrir une procédure n'étaient pas remplies». Après le match, le Français avait plaidé la légitime défense, assurant que son geste n'était pas volontaire.[/size]

[size=36]Un nouveau défi s'annonce pour les Bleus[/size]

Publié le 27/06/2014 à 08:04, Mis à jour le 27/06/2014 à 10:10

Équipe de France. Groupe E. Contre l'équateur, les Bleus ont assuré l'essentiel, un point et la qualification. Place au Nigeria

Giroud et Matuidi se sont félicités en fin de match avant d'aller fêter la qualification avec les quelque 10000 supporters présents./ Photo AFP

C'est fait. La qualification pour les huitièmes de finale est acquise. Et pour la première fois depuis bien longtemps, les calculettes sont restées dans le tiroir. Mercredi, contre l'équateur, les Bleus ont terminé leur premier tour sur un match nul (0-0), triste et pauvre en jeu, mais ont conservé la tête du groupe E. Bilan chiffré ? 2 victoires, 1 nul, 7 points. Ce n'est peut-être pas aussi bien que l'Argentine et les Pays-Bas, mais il ne faut pas non plus faire la fine bouche.
Après une demi-journée passée en famille, hier, les Bleus plongent dès aujourd'hui dans la préparation du 8e contre le Nigeria, une autre paire de manches. Il va d'abord falloir tirer les enseignements de ce premier tour, et surtout de ce match nul contre l'équateur où, au contraire des deux succès éclatants contre le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2), la défense a été mise à rude épreuve et l'attaque a manqué d'efficacité.
Des Bleus résistants…
Contre les Super Eagles du Nigeria, de véritables mastodontes, nos petits Bleus devront avoir la dent dure et répondre coup pour coup. Ce qui tombe bien, c'est que l'équateur a testé cet aspect de leur jeu mercredi. Les duels imposés étaient rudes, les réponses aussi, peut-être trop même. Mamadou Sakho a donné un deuxième signe d'inquiétude après sa cuisse gauche : son caractère.
Coupable d'un violent coup de coude sur Oswaldo Minda – bien qu'il ait affirmé après le match que c'était l'Équatorien qui avait fait faute – le héros du barrage retour contre l'Ukraine n'a pas été sanctionné. Ni pendant le match. Ni après..
Heureusement, dans les cages, Lloris a assuré en sortant 3 beaux arrêts et au milieu, le job a été fait proprement. Schneiderlin a montré de belles choses, à la relance notamment. Matuidi, sans doute le meilleur Français mercredi soir, a fait le lien entre la défense et l'attaque, sans jamais se fatiguer. En revanche, Pogba n'a toujours pas brillé et, dans le même temps, Sissoko, sur le flanc droit de l'attaque, a parfaitement compensé quand le Turinois partait à l'abordage. L'ancien Toulousain, qui présente plus de garanties physiques et athlétiques pour affronter les Nigérians, a définitivement une carte à jouer.
À défaut d'être agressifs
Sans Valbuena, ce n'est vraiment pas la même. Un constat… incontestable. Quand il est là, «Petit Vélo» fluidifie le jeu, déstabilise les défenses et fait de bonnes passes au bon moment. Puis surtout, ses corners ou ses coups francs sont toujours très justement tirés. Sur ce point, Griezmann n'a pas fait le poids contre l'équateur. Sa performance a d'ailleurs été un cran en dessous par rapport aux deux premiers matches de poule. Benzema et Giroud (entré en jeu à la 67e minute), eux, ont manqué d'efficacité tant dans le dernier geste que dans la dernière passe. Précision qui leur fait beaucoup moins défaut quand Valbuena est là.
Face à Dominguez, aidés de Pogba, ils ont essayé à plusieurs reprises (20 tirs, 13 cadrés) et sont apparus découragés en fin de match. Contre Enyeama, meilleur gardien de Ligue 1, il faudra insister plus que ça pour gagner ce premier match à élimination directe. Les hommes de Didier Deschamps seront dos au mur donc. Mais cette situation, ils connaissent. Le 19 novembre 2013 peut en témoigner.

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Pas de procédure contre Sakho
La commission de discipline, indépendante, de la Fifa n'a pas ouvert de procédure disciplinaire contre Mamadou Sakho, contrairement à ce qu'avait demandé le sélectionneur de l'équateur, Reinaldo Rueda, suite au coup de coude du défenseur central des Bleus sur Oswaldo Minda.
La commission de discipline a «considéré que les conditions pour ouvrir une procédure n'étaient pas remplies». Après le match, le Français avait plaidé la légitime défense, assurant que son geste n'était pas volontaire.
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• COUPE DU MONDE 2014
  
  

Éviter les écueils
29/06/2014 05:38
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Yohan Cabaye et Karim Benzema, sereins à l'entraînement. - (AFP)
Hier, Laurent Koscielny et Yohan Cabaye ont mis l’accent, à deux jours du match contre le Nigeria, sur les pièges qui attendent l’équipe de France.

	Les Néerlandais prudents
	Le Brésil a eu très chaud
	Evra, leader de vestiaire, joueur aussi

C'était opération déminage pour Yohan Cabaye et Laurent Koscielny au lendemain des déclarations surprenantes de Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin, évoquant ouvertement le titre de champion du monde comme objectif. Ont-ils reçu des consignes du sélectionneur Didier Deschamps pour revenir à plus de mesure dans leurs propos ? Toujours est-il que le Parisien et le Gunner ont tenté de calmer les ardeurs de leurs coéquipiers. Ils étaient bien conscients que cette jeune équipe de France, dont l'histoire n'a réellement débuté que le 19 novembre lors du barrage retour (3-0 contre l'Ukraine), ne pouvait pas se permettre de fanfaronner malgré son beau parcours au premier tour (2 victoires, 1 nul, 8 buts inscrits, 2 encaissés).
Ne pas céder à l'arrogance
« On vient de loin, on a failli ne pas venir au Brésil, il ne faut surtout pas s'enflammer. Le fait d'avoir montré nos qualités sur le premier tour, ça doit nous donner de la confiance, mais pas de l'arrogance, sinon on va au-devant de gros problèmes. Il ne faut pas se mettre de pression inutile et se rajouter un poids », a expliqué Cabaye.
Le ton était moins ferme mais tout aussi explicite chez Koscielny : « L'objectif premier était de passer la phase de groupe, maintenant c'est d'aller le plus loin possible, on est des compétiteurs, ambitieux. Mais on sait qu'il y a un adversaire en face et peut-être qu'on perdra. »
Pour la première fois dans cette Coupe du monde, les Bleus vont jouer demain à 13 h locales (18 h françaises) et la chaleur risque d'être à son paroxysme (près de 30°C attendus). Les joueurs suivent donc depuis leur retour jeudi dans leur camp de base de Ribeirao Preto, un programme adapté, des entraînements à l'heure du coup d'envoi et un programme nutritionnel spécial avec un gros brunch à 9 h 30 avant le départ au stade Santa Cruz pour la séance du jour.
« J'ai l'habitude de jouer à 13 h en Angleterre, a déclaré Koscielny, défenseur d'Arsenal. Ce sera dur physiquement mais pour un 8^e de finale de Coupe du monde, on peut mettre de côté nos soucis physiques. »
« J'ai vu certains matchs disputés à 13 h, ça manquait de rythme, c'était long dans les transmissions, le pressing », a indiqué Cabaye. Un seul joueur hante les nuits des Bleus depuis la qualification pour les 8^es de finale : Vincent Enyeama. Le gardien lillois fait figure d'épouvantail après son exceptionnelle série d'invincibilité de 1.062 minutes en L1 et ne cesse de multiplier les parades au Brésil même s'il a dû s'incliner à trois reprises contre l'Argentine de Lionel Messi.
« Il fait partie des très grands gardiens, ce sera difficile », a convenu Koscielny.
le billet
De prime abord
La question des primes, négociées entre les fédérations nationales et les joueurs sélectionnés pour le Mondial, a une nouvelle fois créé des situations tendues dans certaines équipes africaines. Après les menaces de grève du Cameroun avant le début de la compétition, les bagarres suivies d'exclusion côté Ghana où le ministre des sports a même été démis de ses fonctions hier, c'est au tour du Nigeria, futur adversaire des Bleus en 8^es de finale, d'avoir eu une « longue discussion sur le sujet » vendredi, au point de renoncer à la séance d'entraînement prévue en soirée. Si un accord semble avoir été trouvé entre les « Super Eagles » et leur fédération, cette nouvelle affaire reflète le manque de confiance des joueurs africains envers leurs dirigeants. Il n'est pas rare en effet de voir s'envoler des sommes promises, tant la corruption gangrène certaines fédérations. Ou quand l'argent prime sur le sport…
en bref
Evra et Pogba : attention aux cartons
Evra et Pogba sont sous le coup d'une suspension pour les quarts de finale du Mondial s'ils sont à nouveau avertis en 8^es. Trois joueurs du Nigeria, adversaire de la France, sont dans cette situation : Obi Mikel, Omeruo et Oshaniwa.
Par ailleurs, Defour (Belgique) et Vasquez (Mexique) sont suspendus pour les 8^es pour accumulation de cartons.
Ça se complique pour Sakho
La participation du défenseur de l'équipe de France Mamadou Sakho, touché à une cuisse, est de plus en plus incertaine contre le Nigeria, le joueur s'étant encore entraîné à part hier.

Publié le 30/06/2014 à 06h00 par 
frédéric laharie




PHOTO AFP


L’état d’esprit affiché et le jeu pratiqué lors du premier tour ont ouvert de belles promesses pour les Bleus qui ont les moyens de poursuivre l’aventure ce soir (18 heures) contre le champion d’Afrique.
Avant de défier le Nigeria, les Bleus se sont entraînés hier au stade Bombeiros de Brasilia pour préserver la pelouse du stade Mané-Garrincha.


© PHOTO 

Maintenant, c’est leur histoire

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server la pelouse du stade Mané-Garrincha.









frédéric laharie envoyé spécial f.laharie@sudouest.fr Ils ont beau chercher, ils reviennent toujours au même jour et au même endroit. 19 novembre, Stade de France, barrage retour de qualification à la Coupe du monde, Ukraine, 3-0. L'acte de naissance, fondateur, de cette nouvelle génération qu'elle a su prolonger jusqu'au Brésil lors d'un premier tour mieux que maîtrisé : enthousiasmant. Ce soir (18 heures en France) à Brasília, ce sera une autre histoire. Leur histoire. Et déjà la grande histoire, à continuer : à chaque fois qu'une équipe de France est sortie de sa poule, elle a atteint le dernier carré de la compétition (1). Un défi un peu haut pour ces jeunes Bleus, plutôt programmés pour l'Euro 2016 à domicile ? Après tout, il n'est pas interdit de prendre de l'avance sur le plan qui...

Mata-mata" est la formule
usuelle au Brésil, "tuer ou être
tué", appliquée auxmatches
à élimination directe


Il ya quatre ans, on ne parl
a i t q u e d ’ u n c a r .
Aujourd’hui, on ne parle
que d’un quart. Grand écart,
d’un Mondial à un autre, et
même d’une année sur
l’autre. Entre les Bleus de septembre
2013 et ceux de juin
2014, on a du mal à croire que c’est la même
équipe...
Il est vrai que ce n’est PAS la même équipe,
que le jeu collectif s’est considérablement
amélioré, avec l’état d’esprit, que Ribéry
n’exige plus tous les ballons, que Nasri
ne les étouffe plus , qu’Abidal ne laisse plus
place aux courants d’air derrière. Et que Didier
Deschamps a su, expérience et respect
obligent, insuffler à son groupe un peu de
cet esprit de 1998. De vainqueurs, mais pas
seulement.
Karim Benzema en est le symbole. À
l’automne dernier, on ajoutait les minutes
aux minutes de son inefficacité ;
aujourd’hui, il veut concourir pour le titre
de meilleur buteur. La confiance est revenue,
mais sans qu’une certaine dose
d’humilité ne teinte son comportement et
son jeu. Qui n’est pas tourné uniquement
vers sa propre personne, mais qui est celui
d’un leader, collectif.
"Nous n’avons peut-être pas beaucoup
d’expérience collective dans un grand tournoi,
mais de nombreux joueurs sont allés
loin en Ligue des champions", explique Hugo
Lloris pour tempérer ce sentiment de
naïveté, de jeunesse qui pourrait constituer
une limite aux ambitions françaises. "Nous
allons essayer de les repousser" dit même le
capitaine français.
Ces limites qui étaient un huitième de finale,
ne doivent encore avoir que le quart
pour horizon. "Je ne vois pas plus loin que le
match contre le Nigéria", martèle Didier
Deschamps, qui connaît les divers dangers
de ce match contre le Nigéria.
Le premier danger, ce sont les conditions
de jeu. Jusqu’ici, les Bleus avaient été épargnés
par les fortes chaleurs. À 13h à Brasilia,
il fera 30 degrés. "Les Nigérians sont plus
habitués à la chaleur, mais la plupart
jouent en Europe", dit le sélectionneur. Certes,
mais cela peut contrarier les Bleus tactiquement.
Il est plus délicat, car épuisant,
d’aller presser très haut comme les Français
l’ont fait jusqu’alors.
Leur jeu peut se révéler moins virevoltant.
Comme celui des Bleus de 1998 face
au Paraguay dans la fournaise de Bollaert.
Le Mexique a bien failli montrer la voie hier
en étant tout près d’éliminer les Pays-Bas.
Autre danger, l’excès de confiance. Même
si le staff français présente le Nigéria
comme redoutable, mais c’était déjà le cas
du Honduras. Alors, jusqu’à quel point les
joueurs adhèrent-ils ?
Enfin, il y cette pression inhérente au
"mata-mata", la formule usuelle au Brésil,
"tuer ou être tué", appliqué aux matches à
élimination directe. Qui était finalement
celle de France-Ukraine aussi.
Mais justement, le héros de ce soir de novembre,
Mamadou Sakho, ne devrait pas
pouvoir jouer; hier, il s’est entraîné à part.
Ce sera l’heure de Koscielny. Celle de Pogba
ou de Sissoko ? Celle de Giroud ou de
Griezmann ? Des titulaires ou des jokers ?
Dans le cadre majestueux du stade Mané
Garrincha, il ne faudra pas oublier que
l’homme qui a donné son nom à ce stade a
déjoué tous les pronostics de la vie. Avec sa
jambe plus courte de six centimètres, il
n’aurait jamais dû être l’un des plus grands
joueurs du Brésil. Alors, attention !
L’histoire n’est jamais écrite à l’avance

Les Bleus ont pris le bon quart
Malmenée une bonne partie du match, l'équipe de France a pu compter sur une tête de Paul Pogba (79e) et un but contre son camp du Nigerian Yobo (90e+2) pour arracher la victoire (2-0). Les Bleus sont en quarts de finale.

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Les Français ont éliminé le Nigeria et passent en quarts. (Reuters)




Le match

La communion des Bleus, après l’ouverture du score de Pogba (80e), en a dit long sur leur soulagement. Pendant quatre-vingt minutes, les joueurs de Didier Deschamps ont trouvé un mur nommé Enyeama sur leur chemin. Il a fini par se fissurer et Griezmann en a profité pour pousser Yobo à la faute dans le temps additionnel (90e+2). Mais ce succès n’occultera pas les difficultés que Benzema et ses équipiers ont rencontrées pour accéder aux quarts de finale. Pendant 20 minutes, ils ont souffert face aux attaques rudimentaires, mais finalement dangereuses des Super Eagles. Il a fallu que son milieu monte (enfin) en régime pour observer du mieux, mais Enyeama a écoeuré Pogba (23e), mais surtout Benzema qui aura dû attendre de retrouver une position axiale (après la sortie de Giroud à la 62e) pour se montrer dangereux (70e, 77e, 79e). L’attaquant a buté sur le portier lillois, suppléé par Moses (70e), puis par sa barre transversale sur une frappe de Cabaye (77e). Pas Pogba dont la tête a mis les Bleus sur la route de Rio où les attend désormais l’Algérie ou l’Allemagne en quart de finale.



Le tournant qui n'a pas eu lieu

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Le film du match




Les Bleus ne pourront pas se plaindre de l’arbitrage. Après Pogba face au Honduras, Giroud pour son pied dans l’œil de Von Bergen face à la Suisse, puis Sakho dont le coup de coude sur Minda avait échappé à l’arbitre face à l’Equateur, un nouveau joueur de Didier Deschamps aurait pu rentrer un peu plus tôt au vestiaire : Blaise Matuidi. Moins à son avantage qu’à l’accoutumée, le milieu de terrain du PSG est passé tout près de l’expulsion à la 55e minute. Auteur d’une vilaine semelle sur la cheville d’Onazi, il n’a finalement récolté qu’un carton jaune. Une décision maintenue par l’arbitre de la rencontre, Mark Geiger, malgré l’incapacité du milieu nigérian à reprendre la rencontre.



Le joueur : Hugo Lloris

Une bonne équipe s’appuie d’abord sur un grand gardien et sur un grand attaquant, a-t-on coutume d’entendre. Dans le cas des Bleus, le grand attaquant a longtemps fait défaut, mais le grand gardien, lui, a répondu présent. Alors que la défense tricolore semblait aux abois, à l’image d’un Patrice Evra à côté des ses crampons – et peu aidé dans son couloir gauche par Benzema - , Hugo Lloris a ramené comme il a pu un peu de sérénité. En première période, le portier de Tottenham a soulagé ses équipiers à deux reprises en s’imposant dans les airs (25e, 33e). Battu de près par Emenike, signalé en position de hors jeu (19e), il  s’est montré décisif juste avant la pause sur une frappe de l’attaquant de Fenerbahçe (44e), avant de repousser une tentative d’Odemwingie à l’heure de jeu (64e). Il a remporté son match à distance avec Enyeama, auteur d’une prestation incroyable, mais qui, contrairement à lui, a commis l’erreur de trop : une sortie manquée dont a profité Pogba pour expédier les Bleus en quarts de finale

Les Bleus ont eu chaud





Sous la chaleur de Brasilia, les Bleus ont souffert devant un Nigeria entreprenant. Profitant d'un arbitrage plutôt à leur avantage, ils ont su forcer leur destin en faisant basculer la rencontre dans les dix dernières minutes.



Valbuena encore à l'origine du deuxième but
Après avoir offert le corner décisif à Pogba à la 79e, Valbuena a trouvé Griezmann dans la surface de réparation. L'attaquant de la Real Sociedad a poussé Yobo à la faute et ce dernier a marqué contre son camp. L'affaire est pliée.

Les Bleus sont très bons mais nous nous qualifierons»
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Andreas Köpke (entraîneur des gardiens allemands et ex-gardien de l’OM) : «(Le quart de finale) sera un match très intéressant et très difficile pour nous comme pour la France. Les Bleus sont très bons en ce moment mais je pense que nous nous qualifierons pour les demi-finales. Nous avons aussi une bonne équipe. Nous étions un peu fatigués aujourd’hui (lundi face à l'Algérie) mais nous serons à nouveau en pleine forme au moment d’affronter l’équipe de France.»

Mondial: la France a tremblé mais verra les quarts


Publié le Lundi 30/06/2014 à 23H48

La France s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial en battant le Nigeria 2 à 0 lundi à Brasilia en huitième

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  L'attaquant des Bleus Antoine Griezmann (g) est félicité par ses coéquipiers après le 2e but de la France face au Nigeria, le 30 juin 2014 au stade Mane Garrincha à Brasilia
  Photo - AFP -
  
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  L'attaquant des Bleus Antoine Griezmann (g) est félicité par ses coéquipiers après le 2e but de la France face au Nigeria, le 30 juin 2014 au stade Mane Garrincha à Brasilia Photo - AFP -
  
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  Le défenseur nigérian Joseph Yobo (d) trompe son propre gardien pour le 2e but de la France en 8e de finale du Mondial, le 30 juin 2014 à Brasilia
  Photo - AFP -
  
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  Le défenseur nigérian Joseph Yobo (d) trompe son propre gardien pour le 2e but de la France en 8e de finale du Mondial, le 30 juin 2014 à Brasilia Photo - AFP -
  
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  L'attaquant des Bleus Olivier Giroud (d) aux prises avec le défenseur nigerian Oshaniwa, le 30 juin 2014 au stade Mane Garrincha à Brasilia
  Photo - AFP -
  
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  L'attaquant des Bleus Olivier Giroud (d) aux prises avec le défenseur nigerian Oshaniwa, le 30 juin 2014 au stade Mane Garrincha à Brasilia Photo - AFP -
  
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  Coupe du monde de football 2014 : statistiques du match France-Nigeria
  Photo - AFP - P. Pizarro, dmk
  
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  Coupe du monde de football 2014 : statistiques du match France-Nigeria Photo - AFP - P. Pizarro, dmk
  

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Par Keyvan NARAGHI
Brasilia (AFP) - L'équipe de France a souffert et tremblé face au Nigeria mais elle a été libérée par deux buts tardifs (2-0), obtenant son ticket pour les quarts de finale du Mondial au terme d'une rencontre irrespirable, lundi à Brasilia.
Que ce fut dur pour les Bleus, sortis de l'enfer grâce à un coup de tête salvateur du milieu Paul Pogba (79e) et un but contre son camp de Joseph Yobo (90e+1), qui peuvent ainsi poursuivre leur belle aventure brésilienne.
Après un premier tour rondement mené (2 victoires, 1 nul, 8 buts inscrits, 2 encaissés), une élimination aurait constitué une énorme désillusion pour les joueurs de Didier Deschamps. Mais ils peuvent remercier Pogba, jusqu'ici extrêmement décevant mais devenu l'espace d'une action le héros de tout un pays.
La France est dans le Top 8 et cette place n'est absolument pas usurpée au vu de son parcours depuis l'exploit du barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre au Stade de France). Knysna et le fiasco du Mondial-2010 sont bel et bien enterrés et elle peut maintenant se préparer tranquillement à son prochain défi face au vainqueur du match Allemagne-Algérie, vendredi au Maracana de Rio de Janeiro.
Quelle que soit l'identité de leur futur adversaire, les Bleus auront rendez-vous avec l'histoire.
On craignait pour cette jeune équipe un scénario similaire au France-Paraguay du Mondial-98 (1-0, a.p.), au même stade de l'épreuve, et on n'a pas été déçu. Considérés comme les favoris logiques après leur première phase euphorique, les Bleus n'imaginaient sans doute pas souffrir autant contre les Super Eagles.
Dépassés au milieu par le rythme et la puissance des champions d'Afrique, ils ont mis une bonne trentaine de minutes avant de sortir la tête de l'eau mais sans jamais donner l'impression de maîtriser le cours des événements.
Etait-ce la chaleur? Celle-ci a semblé en tout cas moins suffocante que redoutée. Il faut peut-être mettre cette frilosité et ce déchet inhabituel plutôt sur le compte de l'appréhension ou de la tension, palpables dans les enchaînements et les transmissions.
Peu de joueurs français avaient connu auparavant le parfum enivrant mais aussi paralysant des matches couperets, qui plus est dans une Coupe du monde, et Deschamps a dû à maintes reprises bénir ses deux cerbères défensifs Raphaël Varane et Yohan Cabaye, de retour de suspension, qui ont sauvé la baraque, le milieu parisien étant même à deux doigts d’inscrire un but d'anthologie sur une frappe qui est allée mourir sur la barre en seconde période.

- Giroud totalement transparent -
Karim Benzema, qui marchait sur l'eau en début de tournoi (3 buts), est apparu trop timoré et peu à l'aise sur le côté gauche. Cet exil forcé, du à la titularisation d'Olivier Giroud, a coupé les jambes du Madrilène, peu en verve, et le tandem formé avec le Gunner a été contre-productif.
Avec le remplacement de Giroud, totalement transparent, à l'heure de jeu par Antoine Griezmann, Benzema s'est senti plus libéré mais cela ne l'a pas empêché de manquer la balle de match et son face-à-face avec le mur Vincent Enyeama, qui a été à la hauteur de sa réputation (70e).
On a également eu peine à reconnaître l'infatigable Blaise Matuidi, qui a semblé quelque peu asphyxié.
Hors sujet, la France a même été sauvée par deux arrêts en catastrophe de Hugo Lloris sur des tentatives lointaines d'Emenike (44e) et Odemwingie (64e).
Mais finalement la délivrance est venue de la tête de Pogba. Longtemps, le milieu de la Juventus a été à l'image de son tournoi, multipliant les mauvais choix et surtout les passes ratées, même s'il a failli ouvrir le score sur une magnifique reprise de volée, sortie magistralement par un Enyeama en état de grâce (22e).
Finalement c'est Deschamps qui a eu encore raison en faisant le pari de le relancer et en lui maintenant sa confiance.
Cette qualification a été arrachée dans la douleur mais le sélectionneur a encore vu juste. L'ancien capitaine des champions du monde 1998 et d'Europe 2000, brillamment reconverti dans une fonction de technicien, connaît par coeur la recette de la "gagne". Si la France est de retour au premier plan, c'est à lui qu'elle le doit en premier.

Mondial 2014 : la France bat le Nigéria (2-0) et se qualifie pour les quarts de finale

Publié le Lundi 30/06/2014 à 19H52







Les Bleus se sont qualifiés ce lundi pour les quarts de finale de la coupe du Monde en s’imposant 2 à 0 face au Nigéria, grâce à un but de Paul Pogba à la 79’ et d'un but contre son camp d'un défenseur Nigérian à la 93', Joseph Yobo. Ils affronteront au prochain tour l’Allemagne

Les Bleus en quarts !

Equipe de France
30/06/2014

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En s’imposant face au Nigéria (2-0), grâce à Pogba et un but de Yobo (c.s.c.), l’Equipe de France s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du Monde FIFA 2014.
France – Nigéria 2-0
Après une belle phase de groupes (2 victoires et 1 nul, avec 8 buts marqués), l’Equipe de France a peiné mais a finalement assumé son statut de favori face à une surprenante sélection du Nigéria, vainqueur de la dernière CAN. En difficulté pendant plus d’une heure, la France a longtemps fait le dos rond avant de trouver l’ouverture dans le dernier quart d’heure, grâce à l’un de ses talents les plus prometteurs, Paul Pogba.
Les Nigérians, coriaces et sans complexe, faisaient régner leur loi au milieu du terrain, dès le début de la partie. Ils contrôlaient le ballon et perforaient facilement les lignes tricolores. Malmenés, les Bleus se montraient seulement dangereux sur des attaques rapides. L’arrière-garde française, très sollicitée durant la première période, ne rompait pas. La physionomie du match ne changeait pas au retour des vestiaires. Les hommes de Didier Deschamps n’y arrivaient pas et semblaient peiner physiquement face aux « Super Eagles ». Ces derniers poussaient fortement à l’heure de jeu. Les Français, en souffrance, étaient au bord de la rupture. Malgré cela, ils se procuraient une superbe occasion à vingt minutes du coup de sifflet final. Enyeama, portier du LOSC et  gardien à avoir réalisé le plus d’arrêts lors de la phase de groupes, remportait son face-à-face avec Benzema (70e). L’Equipe de France terminait mieux. Cabaye trouvait la transversale sur une superbe volée, du dehors de la surface (77e). Pogba délivrait finalement son équipe, deux minutes plus tard. Enyeama manquait sa sortie sur un corner de Valbuena. Bien placé, le milieu de la Juventus s’appliquait et plaçait son coup de tête au fond des filets (1-0, 79e). Griezmann tuait définitivement le suspense, dans le temps additionnel, en poussant Yobo à marquer contre son camp,  sur un centre de Valbuena (2-0, 90e+2). Soulagés, les Bleus pouvaient laisser éclater leur joie avec tout le reste du groupe.
L’Equipe de France est décidément une spécialiste : elle a remporté tous les 8es de finale qu’elle a disputés en Coupe du Monde (4 : en 1986, 1998, 2006 et 2014). A noter que les Bleus ont inscrit leurs 10 buts de l’intérieur de la surface lors de ce Mondial. En quarts de finale, ils rencontreront le vainqueur du match Allemagne – Algérie. Ils ont désormais quatre jours pour se reposer avant ce grand rendez-vous, qui se jouera le vendredi 4 juillet, à 18h, au Maracana.
Feuille de match :
France – Nigéria 2-0 (0-0)
Buts :
France : Pogba (79e) et Yobo (90e+2 c.s.c.)
Les équipes :
France : Lloris (cap) - Debuchy, Varane, Koscielny, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena (Sissoko, 90e+4), Giroud (Griezmann, 62), Benzema - Entraîneur : Didier Deschamps
Nigéria : Enyeama - Ambrose, Yobo (cap), Oshaniwa, Omeruo - Musa, Onazi (Gabriel, 59), Obi Mikel, Moses (Nwofor, 89) - Odemwingie, Emenike - Entraîneur : Stephen Keshi

France-Nigeria et Allemagne-Algérie: tous les buts des 8es de finale de lundi soir
Le 01 juillet à 00h56 | Mis à jour il y a 6 heures

France 2 - 0 Nigeria



Allemagne 2 - 1 Algérie



France's midfielder Paul Pogba (C, hidden) celebrates with France's forward Karim Benzema (top) and other teammates after scoring the first goal during a Round of 16 football match between France and Nigeria at Mane Garrincha National Stadium in Brasilia during the 2014 FIFA World Cup on June 30, 2014. AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI (AFP FABRICE COFFRINI)