ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
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JUDAS
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bienvenou- Admin
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Une semaine durant, un village des Alpes-Maritimes réapprend à vivre sans électricité. Une expérience enrichissante. / Et si vous testiez
laviesans électricité?
Cesoir,à20h35, France2nous proposede découvrir la viesans couran
"Une semaine sans électricité":
une idée peu lumineuse
Après Une semaine sans
les femmes, calvaire infligé
par la chaîne à des villageois
d’Indre-et-Loire l’an
dernier, France 2 renoue avec
le concept "Supprimer pour
mieux apprécier" en plongeant
dans le noir des familles de Cabris,
une petite commune des
Alpes-Maritimes. Pendant une
semaine, ces sinistrés volontaires
vont devoir, du coucher au
lever du soleil, se débrouiller
pour vivre sans électricité. Le
tout, bien sûr, sous l’oeil des caméras.
L’émission, présentée par Véronique
Mounier, commence
là où la lumière s’éteint : un
soir de semaine, un peu avant
19 heures. À cette heure-là,
dans les maisons de Cabris, la
télévision est partout allumée.
Les enfants jouent dans leur
bain, leur mère est souvent en
cuisine. Et tout à coup, "clic",
terminé. Adieu éclairage, dessins
animés et gâteau au four.
L’aventure peut débuter. Pendant
près d’une semaine, ces
Français au quotidien soudainement
perturbé vont avoir tout
le loisir de montrer leur capacité
d’adaptation. Au début, on
se débrouille: le café du matin
est passé, comme avant, à l’eau
bouillante, la famille dîne à la
bougie, le bon vieux réveil à piles
reprend du service. Parents
et enfants redécouvrent les vertus
des sorties en forêt et des
jeux de société à la veillée. Ces
dames apprécient de ne plus
avoir un mari scotché devant le
petit écran ou l’ordinateur.
Mais peu à peu, c’est plus
dur. Prenez Nadine. Cette auxiliaire
de vie très à cheval sur la
propreté, chez qui l’aspirateur,
fort sollicité, "ne fait pas deux
ans" y laisse sa belle humeur.
Les tartines du matin grillées
sur le gaz, passe encore, mais la
vaisselle à lamain, lamachine à
laver en mode off et, surtout, la
poussière qui s’accumule, c’en
est trop. Au fil des jours, il faut
pourtant composer avec
l’obscurité, l’eau froide, le frigo
inutilisable.
Gestes d’autrefois
Le système D s’étend à tous
les foyers. Un père de famille,
un peu Mac Gyver, bricole une
douche maison à l’aide d’une
poubelle en plastique remplie
d’eau chauffée au gaz. Chez
Youriko, une retraitée, le vieux
poêle à bois flambe à nouveau.
Et puis, s’amuse-t-elle devant
son mari, "les femmes sont plus
belles à la lueur de la bougie".
Le dimanche, les femmesduvillage
se retrouvent au vieux lavoir,
où une ancienne leur apprend
les gestes d’autrefois.
Ailleurs, les enfants sont ravis :
enfin, papa joue avec eux le soir
en rentrant du travail. Et le petit
déjeuner/canapé/télé est remplacé
par un repas en famille.
Bien sûr, Michel, le cordon
bleu privé de fouet électrique, a
raté la chantilly destinée à accompagner
son fameux baba
au rhum. La coiffeuse à domicile
ne peut plus utiliser son fer à
friser. Les lits, en l’absence de
chauffage, sont un peu frais le
soir. Mais une fois la fée électricité
de retour, tous s’accordent
à le dire: "On a quand même
réappris à vivre ensemble."
laviesans électricité?
Cesoir,à20h35, France2nous proposede découvrir la viesans couran
"Une semaine sans électricité":
une idée peu lumineuse
Après Une semaine sans
les femmes, calvaire infligé
par la chaîne à des villageois
d’Indre-et-Loire l’an
dernier, France 2 renoue avec
le concept "Supprimer pour
mieux apprécier" en plongeant
dans le noir des familles de Cabris,
une petite commune des
Alpes-Maritimes. Pendant une
semaine, ces sinistrés volontaires
vont devoir, du coucher au
lever du soleil, se débrouiller
pour vivre sans électricité. Le
tout, bien sûr, sous l’oeil des caméras.
L’émission, présentée par Véronique
Mounier, commence
là où la lumière s’éteint : un
soir de semaine, un peu avant
19 heures. À cette heure-là,
dans les maisons de Cabris, la
télévision est partout allumée.
Les enfants jouent dans leur
bain, leur mère est souvent en
cuisine. Et tout à coup, "clic",
terminé. Adieu éclairage, dessins
animés et gâteau au four.
L’aventure peut débuter. Pendant
près d’une semaine, ces
Français au quotidien soudainement
perturbé vont avoir tout
le loisir de montrer leur capacité
d’adaptation. Au début, on
se débrouille: le café du matin
est passé, comme avant, à l’eau
bouillante, la famille dîne à la
bougie, le bon vieux réveil à piles
reprend du service. Parents
et enfants redécouvrent les vertus
des sorties en forêt et des
jeux de société à la veillée. Ces
dames apprécient de ne plus
avoir un mari scotché devant le
petit écran ou l’ordinateur.
Mais peu à peu, c’est plus
dur. Prenez Nadine. Cette auxiliaire
de vie très à cheval sur la
propreté, chez qui l’aspirateur,
fort sollicité, "ne fait pas deux
ans" y laisse sa belle humeur.
Les tartines du matin grillées
sur le gaz, passe encore, mais la
vaisselle à lamain, lamachine à
laver en mode off et, surtout, la
poussière qui s’accumule, c’en
est trop. Au fil des jours, il faut
pourtant composer avec
l’obscurité, l’eau froide, le frigo
inutilisable.
Gestes d’autrefois
Le système D s’étend à tous
les foyers. Un père de famille,
un peu Mac Gyver, bricole une
douche maison à l’aide d’une
poubelle en plastique remplie
d’eau chauffée au gaz. Chez
Youriko, une retraitée, le vieux
poêle à bois flambe à nouveau.
Et puis, s’amuse-t-elle devant
son mari, "les femmes sont plus
belles à la lueur de la bougie".
Le dimanche, les femmesduvillage
se retrouvent au vieux lavoir,
où une ancienne leur apprend
les gestes d’autrefois.
Ailleurs, les enfants sont ravis :
enfin, papa joue avec eux le soir
en rentrant du travail. Et le petit
déjeuner/canapé/télé est remplacé
par un repas en famille.
Bien sûr, Michel, le cordon
bleu privé de fouet électrique, a
raté la chantilly destinée à accompagner
son fameux baba
au rhum. La coiffeuse à domicile
ne peut plus utiliser son fer à
friser. Les lits, en l’absence de
chauffage, sont un peu frais le
soir. Mais une fois la fée électricité
de retour, tous s’accordent
à le dire: "On a quand même
réappris à vivre ensemble."
aladin- Messages : 115038
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
PENDANT 4 MOIS D ICI LE 6 MAI 2012 ON VA ALLER DE SURPRISES EN SURPRISES
N EN DOUTONS PAS UNE SEULE SECONDE
mardi 3 janvier 2012 21:45
Greenpeace dépose une plainte visant Areva, soupçonnée d'espionnage
L'organisation écologiste Greenpeace a déposé mardi une plainte visant le groupe nucléaire public français Areva, qu'elle soupçonne de l'avoir espionnée via une agence ayant son siège en Suisse.
La plainte vise "les faits d'intrusion frauduleuse et atteinte à la vie privée", selon l'avocat de Greenpeace, Alexandre Faro.
Greenpeace soupçonne Areva d'intrusion frauduleuse dans son système informatique et de "complicité et recel d’informations à caractère secret ou personnel".
Cette plainte fait suite à la récente révélation par un journal français d'un rapport "confidentiel" de mars 2011 rédigé par une société d'enquête privée, Alp Service, dont le siège se trouve à Genève.
D'après le Journal du Dimanche, le rapport visait trois ONG : Greenpeace, Transparency International et Worldwatch.
Le même cabinet a rédigé, quelques mois plus tard, en septembre 2011, un autre rapport portant notamment sur les activités minières du groupe Areva et sur les activités d'Olivier Fric, consultant dans le secteur de l'énergie et mari d'Anne Lauvergeon, ex-présidente d'Areva.
Mme Lauvergeon et son mari ont porté plainte la semaine dernière, notamment pour "complicité et recel de violation du secret professionnel".
"Il n'y a jamais eu de commande de la part d'Areva pour faire une enquête sur des organisations non gouvernementales", a réagi mardi soir une porte-parole du groupe.
N EN DOUTONS PAS UNE SEULE SECONDE
mardi 3 janvier 2012 21:45
Greenpeace dépose une plainte visant Areva, soupçonnée d'espionnage
L'organisation écologiste Greenpeace a déposé mardi une plainte visant le groupe nucléaire public français Areva, qu'elle soupçonne de l'avoir espionnée via une agence ayant son siège en Suisse.
La plainte vise "les faits d'intrusion frauduleuse et atteinte à la vie privée", selon l'avocat de Greenpeace, Alexandre Faro.
Greenpeace soupçonne Areva d'intrusion frauduleuse dans son système informatique et de "complicité et recel d’informations à caractère secret ou personnel".
Cette plainte fait suite à la récente révélation par un journal français d'un rapport "confidentiel" de mars 2011 rédigé par une société d'enquête privée, Alp Service, dont le siège se trouve à Genève.
D'après le Journal du Dimanche, le rapport visait trois ONG : Greenpeace, Transparency International et Worldwatch.
Le même cabinet a rédigé, quelques mois plus tard, en septembre 2011, un autre rapport portant notamment sur les activités minières du groupe Areva et sur les activités d'Olivier Fric, consultant dans le secteur de l'énergie et mari d'Anne Lauvergeon, ex-présidente d'Areva.
Mme Lauvergeon et son mari ont porté plainte la semaine dernière, notamment pour "complicité et recel de violation du secret professionnel".
"Il n'y a jamais eu de commande de la part d'Areva pour faire une enquête sur des organisations non gouvernementales", a réagi mardi soir une porte-parole du groupe.
aladin- Messages : 115038
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Sûreté nucléaire: pas d'arrêt de centrales, mais des milliards à investir
L'ensemble des centrales françaises ont "un niveau de sûreté suffisant" pour exclure leur arrêt immédiat, mais il est indispensable d'investir des milliards d'euros pour augmenter dès que possible leur "robustesse", a jugé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'ASN, qui a remis dans la matinée au Premier ministre l'audit de sûreté demandé après la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011 au Japon, a donné six mois aux exploitants des installations nucléaires pour lui présenter les mesures qui permettraient d'assurer les fonctions fondamentales des sites même en situation extrême.
Le but est de maintenir la sûreté des installations en cas de catastrophe majeure (séismes, inondations, ou conjonction de plusieurs phénomènes extrêmes) et de "limiter les rejets massifs dans un scénario d'accident", selon l'ASN.
Le ministre de l'Energie, Eric Besson, a annoncé qu'il allait réunir les exploitants des installations nucléaires (EDF, Areva, CEA) dès lundi, afin de "définir le calendrier de mise en oeuvre des demandes" de l'ASN.
L'ASN souhaite que les exploitants lui soumettent pour le 30 juin 2012 un "noyau dur" qui, pour chaque centrale, identifierait les dispositions à mettre en place en termes de matériel et d'organisation. Un "noyau dur" qui devra notamment comprendre un centre de commandement et de communication "bunkerisé", ainsi qu'un groupe électrogène et une alimentation en eau "d'ultime secours".
"Nous imposons des mesures qui se traduisent par des investissements massifs. Si des exploitants, EDF ou un autre, jugent que ce qu'on demande est tellement onéreux, à eux de voir si l'exploitation en vaut encore la peine", a relevé le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, évoquant des "dizaines de milliards d'euros" d'investissement.
"Force d'action rapide"
Selon EDF, qui exploite un parc de 58 réacteurs français, le surcoût ne devrait toutefois pas dépasser 10 milliards d'euros par rapport aux investissements déjà programmés.
"Pour pouvoir exploiter notre parc de 58 réacteurs jusqu'à 60 ans, nous avions quantifié les dépenses nécessaires à environ 40 milliards d'euros" sur une trentaine d'années, a souligné Jean-Marc Miraucourt, directeur de l'ingénierie du parc nucléaire d'EDF.
"Nos premières estimations montrent qu'on devrait rester dans une fourchette de 40 à 50 milliards d'euros", a-t-il assuré à l'AFP.
"Pas de marchandage en matière de sureté nucléaire", a insisté la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
Cela se traduira au total par "moins de 2% d'augmentation des factures d'électricité" sur l'ensemble des dix ans de travaux, a précisé à l'AFP le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson.
L'ASN demande aussi la mise en place progressive, à partir de cette année, d'une "force d'action rapide nucléaire", un dispositif d'urgence permettant d'envoyer des équipes spécialisées et du matériel sur un site accidenté en moins de 24 heures. Ce dispositif, qui avait été évoqué par EDF en avril 2011, devra être "complètement opérationnel" fin 2014.
Le Premier ministre, François Fillon, a souligné que le gouvernement veillerait auprès des exploitants à ce que "l'intégralité des demandes" de l'ASN soit respectée "dans le calendrier qui leur est imposé".
Après l'accident de Fukushima, le cas de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France -entrée en service en 1977- avait cristallisé la polémique, de nombreuses organisations écologistes en réclamant la fermeture.
L'ASN n'a toutefois pas formulé de "demandes spécifiques" pour le site alsacien au-delà de celles déjà préconisées en juillet dernier à l'issue de la visite décennale.
L'ASN avait alors estimé que l'exploitation du réacteur N°1 pouvait continuer dix ans de plus sous réserve de certains travaux.
"Aux responsables politiques de décider s'ils souhaitent investir ces milliards dans une technologie qui restera dangereuse pour l'homme, ou dans la transition énergétique", a réagi l'organisation Greenpeace, qui présentera une "contre-expertise" le 16 janvier
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Coût du nucléaire: la Cour des comptes pointe des "incertitudes importantes", selon La Tribune
La Cour des comptes pointe les "incertitudes importantes" qui pèsent sur l'estimation du coût de l'énergie nucléaire, dans un projet de rapport que s'est procuré La Tribune à paraître jeudi.
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AFP/Archives
Dans une version "non définitive" de ce rapport qui doit être officiellement publié le 31 janvier, la cour réclame des "devis réalistes" sur la gestion des déchets de longue durée ainsi qu'une expertise indépendante des charges de démantèlement des centrales, précise le quotidien économique.
La Tribune affirme que les coûts de la sûreté nucléaire, voués à flamber depuis la publication d'un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur les travaux à effectuer pour mettre à niveau le parc français après Fukushima, seront à peine évoqués par la Cour des comptes.
Citant une "source proche" du dossier, le journal indique que le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, entendu mardi par la Cour des comptes, a simplement jugé "un peu optimiste" le devis de 10 milliards d'euros avancé par EDF en l'absence de chiffrage détaillé fourni par l'électricien.
Les charges liées au démantèlement sont estimées à 22,2 milliards d'euros, poursuit la version préliminaire de ce rapport demandé au printemps 2011 par le président de la République. Mais la cour recommande la plus grande prudence sur ces chiffres, poursuit La Tribune.
"L'expérience en la matière, tant d'EDF (centrales de première génération) que du CEA ou d'Areva, (a) montré que les devis ont très généralement tendance à augmenter quand les opérations se précisent", fait-elle valoir.
La cour souligne ainsi "la nécessité et l'urgence" d'audits techniques qui seraient demandés à des cabinets et des experts extérieurs.
Quant aux provisions sur les coûts de la gestion des déchets de longue durée, "elles ne sont pas stabilisées", affirme la Cour qui note qu'elles reposent sur un devis de 2003 qui a, depuis, plus que doublé, passant de 15 à 35 milliards d'euros.
Sur ce point aussi, les sages de la rue Cambon s'apprêteraient à réclamer que "soit rapidement fixé le nouveau devis sur le coût de stockage géologique profond".
Les antinucléaires dénoncent régulièrement l'opacité des coûts réels de l'électricité nucléaire qui représente près de 75% de la production électrique totale en France.
La Cour des comptes pointe les "incertitudes importantes" qui pèsent sur l'estimation du coût de l'énergie nucléaire, dans un projet de rapport que s'est procuré La Tribune à paraître jeudi.
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AFP/Archives
Dans une version "non définitive" de ce rapport qui doit être officiellement publié le 31 janvier, la cour réclame des "devis réalistes" sur la gestion des déchets de longue durée ainsi qu'une expertise indépendante des charges de démantèlement des centrales, précise le quotidien économique.
La Tribune affirme que les coûts de la sûreté nucléaire, voués à flamber depuis la publication d'un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur les travaux à effectuer pour mettre à niveau le parc français après Fukushima, seront à peine évoqués par la Cour des comptes.
Citant une "source proche" du dossier, le journal indique que le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, entendu mardi par la Cour des comptes, a simplement jugé "un peu optimiste" le devis de 10 milliards d'euros avancé par EDF en l'absence de chiffrage détaillé fourni par l'électricien.
Les charges liées au démantèlement sont estimées à 22,2 milliards d'euros, poursuit la version préliminaire de ce rapport demandé au printemps 2011 par le président de la République. Mais la cour recommande la plus grande prudence sur ces chiffres, poursuit La Tribune.
"L'expérience en la matière, tant d'EDF (centrales de première génération) que du CEA ou d'Areva, (a) montré que les devis ont très généralement tendance à augmenter quand les opérations se précisent", fait-elle valoir.
La cour souligne ainsi "la nécessité et l'urgence" d'audits techniques qui seraient demandés à des cabinets et des experts extérieurs.
Quant aux provisions sur les coûts de la gestion des déchets de longue durée, "elles ne sont pas stabilisées", affirme la Cour qui note qu'elles reposent sur un devis de 2003 qui a, depuis, plus que doublé, passant de 15 à 35 milliards d'euros.
Sur ce point aussi, les sages de la rue Cambon s'apprêteraient à réclamer que "soit rapidement fixé le nouveau devis sur le coût de stockage géologique profond".
Les antinucléaires dénoncent régulièrement l'opacité des coûts réels de l'électricité nucléaire qui représente près de 75% de la production électrique totale en France.
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
EDF, GDF Suez et Iberdrola se disputent les futurs parcs d'éoliennes en mer
Des groupements menés par EDF, GDF Suez et le groupe espagnol Iberdrola se sont déclarés mercredi candidats à un appel d'offres géant du gouvernement, qui vise à installer pour la première fois des centaines d'éoliennes au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique.
Les candidats ont jusqu'à ce mercredi 14H00 pour envoyer formellement leurs offres au gendarme du secteur, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui analysera leurs projets.
Mais, avant l'expiration de l'heure limite, une source proche du dossier a confié à l'AFP que dix dossiers avaient été déposés pour les cinq parcs d'éoliennes à construire, émanant de consortiums montés par les champions français de l'énergie EDF et GDF Suez, et leur rival espagnol Iberdrola. Ce dernier a d'ailleurs confirmé sa participation dans un communiqué.
Ces géants de l'énergie vont se disputer les cinq sites situés à une quinzaine de kilomètres au large de la Normandie, de la Bretagne et de la Loire-Alantique, qui avaient été sélectionnés l'an dernier par le gouvernement en vue de l'implantation au total de 500 à 600 turbines géantes (plus de 200 mètres de haut).
Hormis Le Tréport, en Seine-Maritime, où une équipe menée par GDF Suez se retrouve seul en lice, deux à trois groupements se disputeront chacune des zones. Dans le détail, le consortium dirigé par EDF, qui se fournira en éoliennes auprès d'Alstom, est intéressé par quatre sites, de même que GDF Suez, allié tantôt à Areva et tantôt à Siemens. Enfin, le consortium Iberdrola vise deux sites, en alliance en Areva.
L'équivalent de trois réacteurs nucléaires
Cet appel d'offres vise à produire jusqu'à 3 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent de 3 réacteurs nucléaires, conformément à l'objectif gouvernemental de porter à 23% d'ici à 2020 la part de l'électricité nationale issue de sources renouvelables. Il sera suivi à une date non précisée d'un second programme de taille équivalente.
Mais la France veut aussi en profiter pour faire émerger une nouvelle filière industrielle "verte", autour de la fabrication, la maintenance et l'exploitation des éoliennes en mer, domaine où elle est pour l'instant en retard sur ses voisins.
En particulier, la plupart des turbines seront fabriquées soit par Areva, soit par Alstom, qui ont promis d'installer des usines dans l'Hexagone au cas où ils seraient retenus.
"Nous voulons faire du développement de l'éolien offshore l'opportunité de créer en France une filière industrielle d'excellence. Je me réjouis que les consortiums concurrents aient d'ores et déjà affiché des perspectives d'emplois en France très significatives. De l'ordre de 10.000 emplois pourraient être créés dans notre pays", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson.
Le gouvernement devra toutefois naviguer entre plusieurs écueils, dont un calendrier serré. Il veut en effet désigner les lauréats avant les échéances électorales du printemps.
Par ailleurs, un précédent appel d'offres organisé sur un site en Haute-Normandie, en 2004-2005, est pour l'instant dans les limbes en raison de recours déposés par des riverains. Car, comme leurs homologues terrestres, les turbines installées en mer ne font pas l'unanimité, certains craignant leur impact sur l'environnement, le tourisme ou la pêche.
La fédération des hôteliers, l'Umih, a d'ailleurs tiré à boulets rouges contre ce projet, en dénonçant "une véritable folie collective menée par un puissant lobby de l'éolien, pour polluer en bétonnant nos littoraux et détruire nos emplois et nos entreprises touristiques".
Les lauréats devront donc consacrer beaucoup d'efforts à rassurer les populations et limiter les nuisances.
Autre couac, le groupe portugais EDP a critiqué mardi la procédure, en indiquant qu'il avait renoncé à participer à cette première tranche parce qu'elle était trop petite pour permettre à plus d'industriels de se lancer.
Des groupements menés par EDF, GDF Suez et le groupe espagnol Iberdrola se sont déclarés mercredi candidats à un appel d'offres géant du gouvernement, qui vise à installer pour la première fois des centaines d'éoliennes au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique.
Les candidats ont jusqu'à ce mercredi 14H00 pour envoyer formellement leurs offres au gendarme du secteur, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui analysera leurs projets.
Mais, avant l'expiration de l'heure limite, une source proche du dossier a confié à l'AFP que dix dossiers avaient été déposés pour les cinq parcs d'éoliennes à construire, émanant de consortiums montés par les champions français de l'énergie EDF et GDF Suez, et leur rival espagnol Iberdrola. Ce dernier a d'ailleurs confirmé sa participation dans un communiqué.
Ces géants de l'énergie vont se disputer les cinq sites situés à une quinzaine de kilomètres au large de la Normandie, de la Bretagne et de la Loire-Alantique, qui avaient été sélectionnés l'an dernier par le gouvernement en vue de l'implantation au total de 500 à 600 turbines géantes (plus de 200 mètres de haut).
Hormis Le Tréport, en Seine-Maritime, où une équipe menée par GDF Suez se retrouve seul en lice, deux à trois groupements se disputeront chacune des zones. Dans le détail, le consortium dirigé par EDF, qui se fournira en éoliennes auprès d'Alstom, est intéressé par quatre sites, de même que GDF Suez, allié tantôt à Areva et tantôt à Siemens. Enfin, le consortium Iberdrola vise deux sites, en alliance en Areva.
L'équivalent de trois réacteurs nucléaires
Cet appel d'offres vise à produire jusqu'à 3 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent de 3 réacteurs nucléaires, conformément à l'objectif gouvernemental de porter à 23% d'ici à 2020 la part de l'électricité nationale issue de sources renouvelables. Il sera suivi à une date non précisée d'un second programme de taille équivalente.
Mais la France veut aussi en profiter pour faire émerger une nouvelle filière industrielle "verte", autour de la fabrication, la maintenance et l'exploitation des éoliennes en mer, domaine où elle est pour l'instant en retard sur ses voisins.
En particulier, la plupart des turbines seront fabriquées soit par Areva, soit par Alstom, qui ont promis d'installer des usines dans l'Hexagone au cas où ils seraient retenus.
"Nous voulons faire du développement de l'éolien offshore l'opportunité de créer en France une filière industrielle d'excellence. Je me réjouis que les consortiums concurrents aient d'ores et déjà affiché des perspectives d'emplois en France très significatives. De l'ordre de 10.000 emplois pourraient être créés dans notre pays", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson.
Le gouvernement devra toutefois naviguer entre plusieurs écueils, dont un calendrier serré. Il veut en effet désigner les lauréats avant les échéances électorales du printemps.
Par ailleurs, un précédent appel d'offres organisé sur un site en Haute-Normandie, en 2004-2005, est pour l'instant dans les limbes en raison de recours déposés par des riverains. Car, comme leurs homologues terrestres, les turbines installées en mer ne font pas l'unanimité, certains craignant leur impact sur l'environnement, le tourisme ou la pêche.
La fédération des hôteliers, l'Umih, a d'ailleurs tiré à boulets rouges contre ce projet, en dénonçant "une véritable folie collective menée par un puissant lobby de l'éolien, pour polluer en bétonnant nos littoraux et détruire nos emplois et nos entreprises touristiques".
Les lauréats devront donc consacrer beaucoup d'efforts à rassurer les populations et limiter les nuisances.
Autre couac, le groupe portugais EDP a critiqué mardi la procédure, en indiquant qu'il avait renoncé à participer à cette première tranche parce qu'elle était trop petite pour permettre à plus d'industriels de se lancer.
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
SARKOZ a conclu son discours en vrai candidat, adressant deux piques à son futur rival du PS François Hollande, qui veut réduire la part de l'énergie nucléaire et moduler le quotient familial.
D'abord en évoquant le rôle de Michel Debré dans le programme nucléaire, dont Nicolas Sarkozy a redit "à quel point il serait profondément irresponsable de (le) démanteler". Puis son combat contre la "dénatalité", en répétant qu'il "serait irresponsable de détruire notre politique familiale".
D'abord en évoquant le rôle de Michel Debré dans le programme nucléaire, dont Nicolas Sarkozy a redit "à quel point il serait profondément irresponsable de (le) démanteler". Puis son combat contre la "dénatalité", en répétant qu'il "serait irresponsable de détruire notre politique familiale".
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
DES ENGINS NUCLEAIRES SUR NOS TOUTES
ALORS QUE NOS FAMILLES LES COTOIENT NIMPORTE QUOI
Secret défensepour le
procès d’unesortiederoute
Le chauffeur d’un camionde transports demissilesnucléaires est jugé
Le chauffeur du Scania a été surpris par la présence d’un joggeur lors d’un convoi. Son véhicule est sorti
de la route. Le coût des dégâts est estimé à 5 millions d’euros
Le convoi roulait à
72km/h au lieu des
30 autorisés sur la
base aérienne d’Istres.
Le huis-clos sera ordonné
cet après-midi pour le procès
d’un jeune caporal-
chef, responsable d’un accident
de la circulation sur la base
aérienne d’Istres. Une sortie de
route au volant d’un Véhicule
spécial renforcé (VSRE), un
poids lourd dédié au transport
de l’armement nucléaire. Pour
juger cet accident, l’Armée de
l’air a fait parvenir à la chambre
militaire du tribunal correctionnel
de Marseille (lire ci-contre)
une demande en bonne et due
forme de huis-clos au titre du secret
défense touchant à la dissuasion
nucléaire. On ne devrait
donc rien savoir des explications
de ce militaire de
l’Escadron de transport de matériel
spécialisé (ETMS 91.532) jugé
pour blessures involontaires
ayant entraîné une incapacité
temporaire totale supérieure à
trois mois, mise hors service
d’un matériel à l’usage des forces
armées et violation de consignes.
Le journal La Marseillaise
a révélé, le 16 décembre, le
contenu d’une enquête mettant
au jour une série de négligences.
Au moment des faits, le véhicule
roulait sans chargement
nucléaire.
L’accident a lieu le 9 juin
2010. Le chauffeur de ce Scania
de 33 tonnes et 585 CV spécialement
équipé est surpris par la
présence d’un joggeur à contresens
sur lamême voie. Le chauffeur
se déporte sur la gauche et,
dans son rétroviseur, voit la remorque
se soulever. Les gendarmes
mesureront des traces de
freinage sur 67 mètres. Le camion
ripe et se renverse, occasionnant
de sacrés dégâts à ce
véhicule dont le prix avoisine
les cinq millions d’euros. À
l’intérieur, le chauffeur et le
chef de bord et de sécurité
s’extirpent par une trappe mais
le second chauffeur est sérieusement
blessé. Avec deux vertèbres
fracturées, il devra rester allongé
durant six mois. Le disque
tachygraphe apprend que le véhicule
roulait à 72 km/h, soit
deux fois plus vite que la vitesse
maximum imposée sur la base,
soit 30 km/h. Décidément très
"mouchard", cet enregistrement
révèle que sur le trajet
d’Avord (Cher) à Istres, le véhicule
a poussé une pointe à
105 km/h et même à 120 km/h,
quelques jours plus tôt. Des vitesses
d’autant plus étonnantes
que le moteur est bridé à
80 km/h. Seul le chef de bord
disposerait d’un système de désactivation
de ce limitateur de
vitesse en cas d’urgence. Il
aurait donc pu être déconnecté
sans laisser de traces. Sur les réseaux
autoroutiers, les convois
de transports de missiles sont escortés
par des unités spécialisées
de la gendarmerie qui
veillent au respect de la vitesse.
L’enquête a tout passé au crible,
mettant en évidence
l’absence de formation spécifique
du chauffeur et la délivrance
de son brevet par équivalence,
deux semaines après
l’accident. Implanté sur la base
a é r i e n n e 7 0 2 d ’ A v o r d ,
l’Escadron de transport de matériel
spécialisé n’a eu une existence
officielle que par son inscription,
le 7 avril 2011, dans la liste
des unités discrètes nécessitant
la protection de l’identité de
leurs membres civils et militaires.
Interrogé par le blog Secret
Défense, un porte-parole du ministère
de la Défense déclarait
que "des leçons seront tirées de
cet accident et que les procédures
pourront être adaptées". Il expliquait
également l’accident
d’Istres par "une faute individuelle".
Depuis la suppression des tribunaux
permanents des forces armées
(TPFA) en 1982,
l’instruction et le jugement des
infractions en matière militaire
et de sûreté de l’État incombent,
en temps de paix, aux juridictions
de droit commun — correctionnelles
ou criminelles. Il
en va de même des crimes et
délits de droit commun commis
par des militaires dans
l’exécution du service — par
exemple, les poursuites contre
un adjudant de la légion mis en
cause dans le grand feu de forêt
aux portes de Marseille en
2009 après un exercice de tir.
Il existe dans chaque cour
d’appel, un tribunal de grande
instance avec des magistrats
habilités à instruire et juger
les affaires militaires
ALORS QUE NOS FAMILLES LES COTOIENT NIMPORTE QUOI
Secret défensepour le
procès d’unesortiederoute
Le chauffeur d’un camionde transports demissilesnucléaires est jugé
Le chauffeur du Scania a été surpris par la présence d’un joggeur lors d’un convoi. Son véhicule est sorti
de la route. Le coût des dégâts est estimé à 5 millions d’euros
Le convoi roulait à
72km/h au lieu des
30 autorisés sur la
base aérienne d’Istres.
Le huis-clos sera ordonné
cet après-midi pour le procès
d’un jeune caporal-
chef, responsable d’un accident
de la circulation sur la base
aérienne d’Istres. Une sortie de
route au volant d’un Véhicule
spécial renforcé (VSRE), un
poids lourd dédié au transport
de l’armement nucléaire. Pour
juger cet accident, l’Armée de
l’air a fait parvenir à la chambre
militaire du tribunal correctionnel
de Marseille (lire ci-contre)
une demande en bonne et due
forme de huis-clos au titre du secret
défense touchant à la dissuasion
nucléaire. On ne devrait
donc rien savoir des explications
de ce militaire de
l’Escadron de transport de matériel
spécialisé (ETMS 91.532) jugé
pour blessures involontaires
ayant entraîné une incapacité
temporaire totale supérieure à
trois mois, mise hors service
d’un matériel à l’usage des forces
armées et violation de consignes.
Le journal La Marseillaise
a révélé, le 16 décembre, le
contenu d’une enquête mettant
au jour une série de négligences.
Au moment des faits, le véhicule
roulait sans chargement
nucléaire.
L’accident a lieu le 9 juin
2010. Le chauffeur de ce Scania
de 33 tonnes et 585 CV spécialement
équipé est surpris par la
présence d’un joggeur à contresens
sur lamême voie. Le chauffeur
se déporte sur la gauche et,
dans son rétroviseur, voit la remorque
se soulever. Les gendarmes
mesureront des traces de
freinage sur 67 mètres. Le camion
ripe et se renverse, occasionnant
de sacrés dégâts à ce
véhicule dont le prix avoisine
les cinq millions d’euros. À
l’intérieur, le chauffeur et le
chef de bord et de sécurité
s’extirpent par une trappe mais
le second chauffeur est sérieusement
blessé. Avec deux vertèbres
fracturées, il devra rester allongé
durant six mois. Le disque
tachygraphe apprend que le véhicule
roulait à 72 km/h, soit
deux fois plus vite que la vitesse
maximum imposée sur la base,
soit 30 km/h. Décidément très
"mouchard", cet enregistrement
révèle que sur le trajet
d’Avord (Cher) à Istres, le véhicule
a poussé une pointe à
105 km/h et même à 120 km/h,
quelques jours plus tôt. Des vitesses
d’autant plus étonnantes
que le moteur est bridé à
80 km/h. Seul le chef de bord
disposerait d’un système de désactivation
de ce limitateur de
vitesse en cas d’urgence. Il
aurait donc pu être déconnecté
sans laisser de traces. Sur les réseaux
autoroutiers, les convois
de transports de missiles sont escortés
par des unités spécialisées
de la gendarmerie qui
veillent au respect de la vitesse.
L’enquête a tout passé au crible,
mettant en évidence
l’absence de formation spécifique
du chauffeur et la délivrance
de son brevet par équivalence,
deux semaines après
l’accident. Implanté sur la base
a é r i e n n e 7 0 2 d ’ A v o r d ,
l’Escadron de transport de matériel
spécialisé n’a eu une existence
officielle que par son inscription,
le 7 avril 2011, dans la liste
des unités discrètes nécessitant
la protection de l’identité de
leurs membres civils et militaires.
Interrogé par le blog Secret
Défense, un porte-parole du ministère
de la Défense déclarait
que "des leçons seront tirées de
cet accident et que les procédures
pourront être adaptées". Il expliquait
également l’accident
d’Istres par "une faute individuelle".
Depuis la suppression des tribunaux
permanents des forces armées
(TPFA) en 1982,
l’instruction et le jugement des
infractions en matière militaire
et de sûreté de l’État incombent,
en temps de paix, aux juridictions
de droit commun — correctionnelles
ou criminelles. Il
en va de même des crimes et
délits de droit commun commis
par des militaires dans
l’exécution du service — par
exemple, les poursuites contre
un adjudant de la légion mis en
cause dans le grand feu de forêt
aux portes de Marseille en
2009 après un exercice de tir.
Il existe dans chaque cour
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les affaires militaires
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
DES ARMES NUCLEAIRES
SUR NOS ROUTES ..........
SUR NOS ROUTES ..........
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Simulation de séisme : trois personnes ensevelies en cours de sauvetage Publié le mardi 17 janvier 2012 à 12H45
Le Cmir 13 (cellule mobile d'intervention radiologique) est en train d'intervenir afin d'organiser le sauvetage de trois personnes ensevelies sous les décombres. A noter que, pour cet exercice, il s'agit bien de trois vraies personnes qui ont été mises au préalable sous des gravats
Le Cmir 13 (cellule mobile d'intervention radiologique) est en train d'intervenir afin d'organiser le sauvetage de trois personnes ensevelies sous les décombres. A noter que, pour cet exercice, il s'agit bien de trois vraies personnes qui ont été mises au préalable sous des gravats
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Premier réflexe : se mettre
à l’abri dans un bâtiment
clos et écouter la radio.
Si la terre tremblaitàCadarache ou
à proximité, le CEA tremblerait-il
aussi ? Au-delà du jeu de mots, la
question est au coeur des nombreuses
simulations d’incidents qui jalonnent
la vie des centres CEA ; en Provence
comme ailleurs. Même si, hier, ce type
d’exercices a pris une dimension nouvelle.
Car le fait de simuler un séisme
ayant des répercussions civiles et nucléaires
était en effet une première en
France ; sachant qu’au niveau mondial,
il n’y a eu que trois précédents de cette
envergure.
"Une secousse violente vient d’avoir
lieu. Les gens sont paniqués." 9 heures
et 4 minutes. Roger Pizot, le maire de
Saint-Paul-lez-Durance, reçoit un SMS
qui symbolise le début de l’exercice. Un
tout premier élément du scénario qui
ne va cesser d’évoluer durant toute la
matinée. L’épicentre du séisme est situéàBeaumont-
de-Pertuis, àune dizaine
de kilomètres du centre. Et on apprendra
plus tard que la secousse enregistrée
avait une magnitude de 5,5…
On est donc juste au-dessus du SMHV:
le séisme maximal historiquement vraisemblable
(estimé à 5,3). Et la puissance
du tremblement de terre a provoqué
la rupture des moyens de communication
classiques: plus de lignes France
Telecom et absence de réseau GSM.
Le directeur du CEA, Maurice Mazière,
déclenche le plan d’urgence interne
(PUI) à 9h17. Mais devant l’ampleur
des dégâts, il décide rapidement de passer
à la phase supérieure et décide, en
concertation avec Hugues Parant, le
préfet de région, d’armer le PPI: le plan
particulier d’intervention. Concrètement,
et au-delà du séisme lui-même,
le directeur du centre estime que les
conséquences radiologiques peuvent
dépasser les limites du centre. D’autant
que le bâtiment dédié à la radioprotection
a lui aussi été touché… Toutes les
personnes situées dans un rayon de 5
kilomètres, dans les communes de
Saint-Paul-lez-Durance, Beaumont-
de-Pertuis, Corbières, Vinon-
sur-Verdon, Ginasservis, Rians et
Jouques savent ce que signifient ces sirènes
hurlantes. Le premier réflexe est
de se mettre à l’abri dans un bâtiment
clos et d’écouter la radio.
Il est un peu plus de 10 heures. Le scénario
se dévoile progressivement. Plusieurs
dizaines de milliers de personnes
ont ressenti la secousse et, déjà, plusieurs
milliers sont sans-abri. Certaines
communes "jouent" la simulation
jusqu’au bout et mettent en place à leur
tour des cellules de crise. Collège évacué
à Vinon où le maire a déclenché le
Plan particulier de mise en sécurité
(PPMS), eau coupéeàManosque où les
écoliers sont rassemblés dans un parc,
population mise s o u s - a b r i à
Saint-Paul-lez-Durance où deux ponts
ont été coupés… Beaucoup de communes
jouent le jeu. Certaines ont même
prévu de passer de la théorie à la réalité,
à l’image des collégiens vinonnais réellement
confinés une partie de la matinée,
ou de certaines écoles du bassin
manosquin où les enfants ont provisoirement
quitté leurs salles de classe.
Au CEA, les salariés aussi ont dû évacuer
leurs bureaux et laboratoires. Mais
l’attention se focalise sur quatre bâtiments
en particulier: deux sont en feux,
les deux autres sont partiellement détruits.
Parmi eux, l’installation Pégase,
où sont stockés des déchets nucléaires :
trois personnes sont ensevelies et on
craint des fuites radioactives. Le SDIS
prête main-forte aux agents des forces
locales de sécurité (FLS) et le groupe Intra,
spécialiste de l’intervention robotisée
en milieu hostile, ne va pas tarder à
intervenir. On dénombre rapidement
une dizaine de blessés à l’intérieur du
centre. Le concours de la cellule mobile
d’intervention radiologique du SDIS
permet de déceler des traces de contamination
sur l’une d’elles et une évacuation
vers un centre hospitalier spécialisé,
en région parisienne, se met en place.
En fin de journée, au moment où le
préfet de région décidait de lever
l’alerte et de mettre un terme à
l’exercice, le bilan provisoire faisait état
de neuf blessés au sein du CEA, 22 personnes
contaminées (en cours de décontamination)
et aucune irradiée.
Quant au nuage radioactif, il n’avait
pas bougé et le peu de matière rejetée
par Pégase restait cantonnéà proximité
de l’installation. Hier, en effet, si tous
les éléments avaient été imaginés, c’est
en revanche la vraie météo, celle du
jour, qui a été prise en compte: glaciale
mais avec un vent nul. Des conditions
climatiques favorables en termes de radioprotection.
Nettement moins en revanche
en termes de protection civile…
Car à l’extérieur du CEA, les dégâts sont
énormes et le bilan très lourd. On parle
déjà de 75 morts et de plus de 7500 personnes
sans-abri. Les routes, coupées
au nord de Cadarache, obligent
d’ailleurs le centre à organiser le rapatriement
de 2000 de ses salariés vers
des gymnases des Bouches-du-Rhône.
Ultime rebondissement qui, cette
fois, n’a absolument rien de nucléaire.
Preuve que, dans de telles conditions,
le plus dur ne se situe sans doute pas de
ce côté.
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Les antinucléaire investissent le Conseil général Publié le vendredi 20 janvier 2012 à 10H20
Un collectif d'antinucléaire vient d'envahir la salle de réunion du Conseil général du Vaucluse où se tenait une cession ordinaire. Les élus sont sortis de la salle et la cession est annulée.
aladin- Messages : 115038
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
mp8421/01/2012 à 00h44
Plusieurs lecteurs manifestent un rejet primaire des collectifs contre l'énergie nucléaire, mais ces collectifs ne sont pas les seuls à présenter la réalité de manière manichéenne. Information entendue à France Info avant-hier, le coût de l'énergie électrique va augmenter de 30 % d'ici 2016, car il y a des failles de sécurité dans le réseau de distribution et la vétusté des centrales nucléaires impose des mises à niveau importantes. Les pro-nucléaire n'ont jamais parlé de ces frais lorsqu'ils disent que les énergies alternatives coûtent trop cher, ils les comparent toujours au prix actuel de l'énergie nucléaire. Seraient-ils en manque d'objectivité ?
Plusieurs lecteurs manifestent un rejet primaire des collectifs contre l'énergie nucléaire, mais ces collectifs ne sont pas les seuls à présenter la réalité de manière manichéenne. Information entendue à France Info avant-hier, le coût de l'énergie électrique va augmenter de 30 % d'ici 2016, car il y a des failles de sécurité dans le réseau de distribution et la vétusté des centrales nucléaires impose des mises à niveau importantes. Les pro-nucléaire n'ont jamais parlé de ces frais lorsqu'ils disent que les énergies alternatives coûtent trop cher, ils les comparent toujours au prix actuel de l'énergie nucléaire. Seraient-ils en manque d'objectivité ?
aladin- Messages : 115038
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Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
ON COMPREND MIEUX POURQUOI SARKOZ EST PRO NUCLEAIRE CAR LE LOBBYING FINANCIER Y EST TRES FORT
LEQUEL DE SES FRERES EST DANS CETTE FILIERE .....SI QUELQUN PEUT REPONDRE
mercredi 25 janvier 2012 22:15
Uramin : Lauvergeon dément qu'Areva ait dissimulé des éléments à l'Etat
Anne Lauvergeon, ex-patronne d'Areva, a démenti mercredi que le groupe nucléaire ait caché à l'Etat une contre-expertise négative sur la société Uramin avant son acquisition, récusant des propos prêtés à son successeur Luc Oursel par une source proche du dossier.
"Le directoire, sous ma présidence, a tenu compte de tous les éléments qui lui ont été soumis et il n'a jamais été dissimulé quelque document que ce soit et en particulier une +mystérieuse+ contre-expertise technique", a assuré Mme Lauvergeon dans une déclaration transmise à l'AFP.
Une source proche du dossier avait auparavant confié à l'AFP que M. Oursel, auditionné à huis clos mardi par des députés, avait fait état d'une contre-expertise soulevant des "risques" sur la qualité des gisements d'Uramin, dont l'Etat n'avait pas été informé avant le rachat de la société.
L'étude "a révélé un certain nombre de risques très explicites sur les trois gisements d'Uramin, en l'occurence leur teneur en radioactivité et les quantités d'uranium disponibles", a déclaré cette source, qui a requis l'anonymat.
Selon elle, Luc Oursel a expliqué aux députés que le groupe nucléaire avait transmis à l'Agence des participations de l'Etat (APE) une version "allégée" de cette contre-expertise, qui ne mentionnait pas la présence de ces risques.
Dans un communiqué, Areva avait le premier démenti les propos prêtés au successeur d'Anne Lauvergeon. "Par définition, les auditions à huis clos ne font pas l'objet de commentaire. Nous respectons cette règle et les propos de ceux qui l'enfreignent n'engagent qu'eux mêmes", a ajouté le groupe.
Toujours selon la source proche du dossier, Luc Oursel a également démenti devant les députés que le directoire d'Areva ait voté unanimement pour approuver l'acquisition d'Uramin, alors que Mme Lauvergeon a toujours assuré avoir agi avec son accord.
Unanimité ou pas? "Le directoire n'a pas formellement voté car il y avait consensus. Aucune objection n'a été formulée. Il y avait unanimité", a rétorqué "Atomic Anne" mercredi soir. "Deux réunions du directoire et au moins quatre comités exécutifs nucléaires ont été consacrés d'avril à juin 2007 à l'acquisition d'Uramin (...) M. Oursel était chaque fois présent", ajoute-t-elle.
De plus, selon Anne Lauvergeon, le conseil de surveillance d'Areva "a autorisé le directoire à procéder à l'acquisition d'Uramin" le 30 mai 2007, là encore en présence de Luc Oursel.
Enfin, l'ex-patronne d'Areva a souligné que le groupe avait évalué les ressources d'uranium d'Uramin à 60.000 tonnes avant de procéder à l'acquisition, soit un tiers de moins que les estimations émanant de la société, et que celles-ci s'élevaient aujourd'hui à 63.000 tonnes.
Uramin, société canadienne possédant des gisements d'uranium en Afrique, est à l'origine d'un scandale qui secoue Areva.
Elle avait été acquise en 2007 par Areva, alors dirigé par Mme Lauvergeon, pour près de deux milliard d'euros. Mais après l'éviction de sa patronne, Areva a divisé par cinq la valeur comptable d'UraMin.
En fin d'année, Anne Lauvergeon a déposé plainte pour des faits d'espionnage sur elle et son mari, liés à l'acquisition de cette société.
Depuis le début, elle assuré que l'acquisition s'est faite en toute transparence, dans le respect des règles de bonne gouvernance et avec l'accord de l'Etat, et que le prix payé par Areva était justifié par les cours à l'époque très élevés de l'uranium.
La semaine passée, Mme Lauvergeon, ancienne conseillère diplomatique de François Mitterrand, s'est également livrée à une violente charge pour dénoncer la "déstabilisation systématique" dont elle dit avoir été victime au "plus haut" de l'Etat pendant ses dernières années à la tête du groupe public.
Mme Lauvergeon est par ailleurs engagée dans un bras de fer judiciaire avec Areva pour obtenir le paiement de ses indemnités de départ, que le groupe a suspendu en attendant les conclusions d'un audit interne sur Uramin.
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
ÉNERGIE● La commission
Besson plaide pour la poursuite
du nucléaire. La commission
d'experts missionnée en septembre
par le ministre de l'Énergie,
Éric Besson, pour examiner différents
scénarios énergétiques à
l'horizon 2050, plaide pour une
prolongation de la durée de vie
des centrales nucléaires, selon
une "synthèse" provisoire. Le
rapport définitif de la commission,
présidée par le professeur
d'université Jacques Percebois,
sera rendupublic le 13 février.
Le ministère de l'Energiea déclaré
de son côté que ce rapport
nommé Énergies 2050 n'était
"absolument pas finalisé" et
qu’il "n'engagera que la commissionqui
l'a élaboré".
Besson plaide pour la poursuite
du nucléaire. La commission
d'experts missionnée en septembre
par le ministre de l'Énergie,
Éric Besson, pour examiner différents
scénarios énergétiques à
l'horizon 2050, plaide pour une
prolongation de la durée de vie
des centrales nucléaires, selon
une "synthèse" provisoire. Le
rapport définitif de la commission,
présidée par le professeur
d'université Jacques Percebois,
sera rendupublic le 13 février.
Le ministère de l'Energiea déclaré
de son côté que ce rapport
nommé Énergies 2050 n'était
"absolument pas finalisé" et
qu’il "n'engagera que la commissionqui
l'a élaboré".
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
mardi 31 janvier 2012 19:38
Rapport de la cour des Comptes: "le mythe du nucléaire pas cher s'effondre" , selon Eva Joly
La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, a salué mardi le rapport de la cour des comptes sur le coût du nucléaire, estimant qu'il donnait de "très solides arguments" pour la sortie du nucléaire, en faisant s'effondrer "un dernier mythe", celui d'"une énergie pas chère".
"Je salue ce rapport et l'effort de transparence qui est réalisé", a déclaré Mme Joly lors d'une conférence de presse, jugeant que la cour des comptes y "donne de très solides arguments" pour une sortie du nuclaire.
Selon la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, après le "mythe de l'indépendance énergétique" et celui "de la technologie sûre", avec ce rapport "c'est le mythe du nucléaire énergie pas chère qui s'effondre".
Selon ce document, "lorsqu'on tient compte de l'ensemble des dépenses (...) le coût du mégawatt/heure" produit par le nucléaire se situe "entre 70 et 90 euros, un prix égal ou supérieur au prix des énergies renouvelables", a détaillé Mme Joly.
"Ce rapport nous apprend également que pour prolonger la durée de vie des centrales de 40 à 60 ans il va falloir investir 50 milliards, qui s'ajoutent aux 10 milliards nécessaires pour mettre les centrales aux normes Fukushima", ce qui fait "un montant global de 60 millards", a-t-elle aussi argumenté.
De surcroît, a-t-elle noté, "en investissant ces 60 milliards nous ne sommes pas sûrs que les centrales puissent continuer à fonctionner car aujourd'hui personne ne sait si les cuves (des centrales) qui sont construites pour 40 ans peuvent être prolongéeee jusqu'à 60 ans". "Les cuves ne sont pas échangeables, on ne peut pas les réparer, c'est point le plus vulnérable et aujourd'hui deux de nos centrales ont des micro-fissures dans les cuves", a poursuivi la candidate.
Ce rapport souligne aussi "combien le coût du démantèlement est aléatoire", a-t-elle jugé.
"Il y aura un avant et un après rapport de la cour des comptes en matière nucléaire ", a pour sa part déclaré Denis Baupin, membre du comité stratégique d'EELV.
Pour lui, "l'enseignement le plus évident, c'est que cette stratégie énergétique de la France fonctionne à l'aveuglette: on ne sait rien sur le coût du démantèlement, sur la gestion des déchets, on sait très peu de choses en ce qui concerne les conséquences d'un accident nucléaire" et "sur ce qu'il faut faire pour mettre aux normes les centrales en matière de sécurité post-Fukushima".
Avec ce rapport, on sait que "le nucléaire a mangé son pain blanc et que sa poursuite coûtera plus cher que ce qu'il a coûté jusque-là" et il faut donc organiser "un débat transparent, contradictoire" sur le choix entre la sortie ou la poursuite du nucléaire, a dit aussi M. Baupin
Rapport de la cour des Comptes: "le mythe du nucléaire pas cher s'effondre" , selon Eva Joly
La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, a salué mardi le rapport de la cour des comptes sur le coût du nucléaire, estimant qu'il donnait de "très solides arguments" pour la sortie du nucléaire, en faisant s'effondrer "un dernier mythe", celui d'"une énergie pas chère".
"Je salue ce rapport et l'effort de transparence qui est réalisé", a déclaré Mme Joly lors d'une conférence de presse, jugeant que la cour des comptes y "donne de très solides arguments" pour une sortie du nuclaire.
Selon la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, après le "mythe de l'indépendance énergétique" et celui "de la technologie sûre", avec ce rapport "c'est le mythe du nucléaire énergie pas chère qui s'effondre".
Selon ce document, "lorsqu'on tient compte de l'ensemble des dépenses (...) le coût du mégawatt/heure" produit par le nucléaire se situe "entre 70 et 90 euros, un prix égal ou supérieur au prix des énergies renouvelables", a détaillé Mme Joly.
"Ce rapport nous apprend également que pour prolonger la durée de vie des centrales de 40 à 60 ans il va falloir investir 50 milliards, qui s'ajoutent aux 10 milliards nécessaires pour mettre les centrales aux normes Fukushima", ce qui fait "un montant global de 60 millards", a-t-elle aussi argumenté.
De surcroît, a-t-elle noté, "en investissant ces 60 milliards nous ne sommes pas sûrs que les centrales puissent continuer à fonctionner car aujourd'hui personne ne sait si les cuves (des centrales) qui sont construites pour 40 ans peuvent être prolongéeee jusqu'à 60 ans". "Les cuves ne sont pas échangeables, on ne peut pas les réparer, c'est point le plus vulnérable et aujourd'hui deux de nos centrales ont des micro-fissures dans les cuves", a poursuivi la candidate.
Ce rapport souligne aussi "combien le coût du démantèlement est aléatoire", a-t-elle jugé.
"Il y aura un avant et un après rapport de la cour des comptes en matière nucléaire ", a pour sa part déclaré Denis Baupin, membre du comité stratégique d'EELV.
Pour lui, "l'enseignement le plus évident, c'est que cette stratégie énergétique de la France fonctionne à l'aveuglette: on ne sait rien sur le coût du démantèlement, sur la gestion des déchets, on sait très peu de choses en ce qui concerne les conséquences d'un accident nucléaire" et "sur ce qu'il faut faire pour mettre aux normes les centrales en matière de sécurité post-Fukushima".
Avec ce rapport, on sait que "le nucléaire a mangé son pain blanc et que sa poursuite coûtera plus cher que ce qu'il a coûté jusque-là" et il faut donc organiser "un débat transparent, contradictoire" sur le choix entre la sortie ou la poursuite du nucléaire, a dit aussi M. Baupin
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Pas de "difficultés" pour l'approvisionnement en électricité, affirme Baroin
SI BIROIN LE DIT... MEFIANCE MEFIANCE
Le ministre de l'Economie François Baroin a assuré dimanche qu'il n'y avait pas actuellement de difficulté en termes d'approvisionnement en électricité malgré le grand froid qui sévit en France.
"A l'heure où je vous parle, nous n'avons pas de difficultés. Nous avons de la marge", a-t-il déclaré lors du "Grand Rendez-Vous" Europe1-I-Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"Pour l'instant, c'est sous contrôle", a-t-il ajouté en renvoyant également aux propos du PDG d'EDF Henri Proglio qui a assuré que son groupe ferait face "sans problème" au pic de consommation d'électricité provoqué par la vague de froid intense.
M. Proglio a estimé que la France atteindrait "vraisemblablement" son niveau historique de consommation d'électricité lundi soir, dans une interview au Journal du Dimanche
SI BIROIN LE DIT... MEFIANCE MEFIANCE
Le ministre de l'Economie François Baroin a assuré dimanche qu'il n'y avait pas actuellement de difficulté en termes d'approvisionnement en électricité malgré le grand froid qui sévit en France.
"A l'heure où je vous parle, nous n'avons pas de difficultés. Nous avons de la marge", a-t-il déclaré lors du "Grand Rendez-Vous" Europe1-I-Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"Pour l'instant, c'est sous contrôle", a-t-il ajouté en renvoyant également aux propos du PDG d'EDF Henri Proglio qui a assuré que son groupe ferait face "sans problème" au pic de consommation d'électricité provoqué par la vague de froid intense.
M. Proglio a estimé que la France atteindrait "vraisemblablement" son niveau historique de consommation d'électricité lundi soir, dans une interview au Journal du Dimanche
bienvenou- Admin
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Le Cler appelle
à sortir du
"tout électrique"
Toujours prompt à dénoncer les
gaspillages et les erreurs stratégiques
commises dans le passé
en matière de politique énergétique,
le Comité de liaison des
énergies renouvelables (Cler)
s’est ému hier de l’alerte au
black-out lancé par RTE.
"La cause est toujours la même,
explique le comité dans un communiqué
diffusé dès dimanche,
l’exception française du chauffage
électrique, puissamment promu
par le lobby nucléaire au
profit d’EDF et d’Areva." Dénonçant les coûts induits liés
à cette fragilité du réseau français,
le Cler regrette que l’on ait
trop systématiquement recours
à l’importation au prix fort de
mégawatts d’origine fossile
pour faire face aux pics de
consommation. Il déplore également
que les premiers utilisateurs
de chauffages électriques
peu performants soient les ménages
les plus modestes, qui occupent
de surcroît les logements
les plus mal isolés.
"En l’absence d’un plan massif
et ambitieux d’isolation du parc
de bâtiments et d’une réflexion
globale sur notre modèle énergétique,
le marronnier du réseau
électrique, bien enraciné,
semble encore avoir de beaux
jours devant lui", conclut le
Cler.
à sortir du
"tout électrique"
Toujours prompt à dénoncer les
gaspillages et les erreurs stratégiques
commises dans le passé
en matière de politique énergétique,
le Comité de liaison des
énergies renouvelables (Cler)
s’est ému hier de l’alerte au
black-out lancé par RTE.
"La cause est toujours la même,
explique le comité dans un communiqué
diffusé dès dimanche,
l’exception française du chauffage
électrique, puissamment promu
par le lobby nucléaire au
profit d’EDF et d’Areva." Dénonçant les coûts induits liés
à cette fragilité du réseau français,
le Cler regrette que l’on ait
trop systématiquement recours
à l’importation au prix fort de
mégawatts d’origine fossile
pour faire face aux pics de
consommation. Il déplore également
que les premiers utilisateurs
de chauffages électriques
peu performants soient les ménages
les plus modestes, qui occupent
de surcroît les logements
les plus mal isolés.
"En l’absence d’un plan massif
et ambitieux d’isolation du parc
de bâtiments et d’une réflexion
globale sur notre modèle énergétique,
le marronnier du réseau
électrique, bien enraciné,
semble encore avoir de beaux
jours devant lui", conclut le
Cler.
bienvenou- Admin
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Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
L’atout-maîtredelacarte
électriquesejoueàSte-Tulle
En raison du grandfroid,EDFpuisedans ses réserveshydrauliques
Valérie Fulcran, chef de quart au centre de conduite hydraulique de Sainte-Tulle, maîtrise le flux de
l’eau en provenance de Serre-Ponçon. C’est elle qui appuie sur le champignon
"À 19 heures, 63%de
l’électricité produite est
d’origine nucléaire."
MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE
Toutes les régions françaises
-même la nôtre, souvent
très privilégiée -
connaissent depuis une semaine,
une situation météorologique
exceptionnelle avec des
températures inférieures de
-10º aux normales saisonnières.
Cette vague de grand froid
entraîne automatiquement une
très forte hausse de la consommation
d’électricité,malgré toutes
les recommandations à la
m o d é r a t i on q u a nt à
l’utilisation des équipements
électriques.
En effet, la baisse d’un simple
degré Celsiusdemoins sur la région
génère une consommation
électrique supplémentaire
de 150 mégawatts, équivalente
àcelle d’une villede70000 habitants.
Faites donc le compte
avec dix degrés de moins !
Record et peur du crash
Dans ces conditions, EDF
se trouve beaucoup plus sollicitée
et doit néanmoins faire face.
Mais la plus belle des dames
ne peut donner plus que ce
qu’ellea…Et à force de demander
toujours plus, la crainte du
crash est présente chaque soir
vers 19 heures, moment et pic
stratégique de la consommation
française.
Le record historique de
96 710 mégawatts datant du
15 décembre 2010 ayant été
battu il y a trois jours - sans
conséquence- avec 101 700mégawatts,
la France a néanmoins
mobilisé tous ses moyens de
production d’électricité en faisant
tourner 55 de ses 58 réacteurs
nucléaires.
Mais c’est du côté de Sainte-
Tulle que le scénario de la
montéed’adrénaline se joue depuis
une semaine, en raison de
la montée en régime de la force
hydraulique qui possède
l’atout-maîtred’être disponible
en quelques minutes. Comme
une Ferrari prête à rugir pour assurer
sa moyenne au Mans, et
battre le record dans la ligne
droite des Hunaudières…
Être à fond entre
18 heures et 20heures
"L’éolienne tourne quand il y
a du vent, et le photovoltaïque a
besoin du soleil, explique Vinc
e n t R i v i è r e d i r e c t e u r
d’exploitation EDF Durance-
Verdon dans la cabine du
poste de commandes du centre
de conduite hydraulique de
Sainte-Tulle. L’hydraulique qui
est ici, la force de l’eau contenue
dans nos retenues de Durance-
Verdon, mais aussi de la Basse
Ardèche a une souplesse et
une flexibilité qui fonctionnent
comme un robinet que l’on
ouvre et referme suivant les besoins.
Nous pilotons tous ces
ouvrages du lac de Serre-Ponçon
à l’étang de Berre et comme
nous sommes -avec la Durance-
sur la pente naturelle la plus
forte de France, c’est un vrai torrent
qui entre en action quand
nous en avons besoin. "
Dans le quasi silence du poste
de commandes, quatre personnes
ont les yeux rivés sur les
nombreux écrans qui représentent
la pente de la Durance, les
retenues, le chiffre des capacités
en eau…
"Il faut que l’on soit encapacité
d’être à fond entre 18 heures
et 20 heures et de répondre à la
sollicitation, explique-t-il encore.
63 %de laproduction est nucléaire
à ce moment-là, et nous
devons amener un plus, rapidement.
Alors, on appuie sur le
champignon! Notre limite, c’est
notre capacité. Mais en cinqminutes
avec la Durance et le Verdon
à fond on a l’équivalent
d’un réacteur nucléaire et demi.
Et on l’obtient de surcroît avec
une énergie renouvelable. Mais
l’électricité ne se stockant pas
- au contraire de l’eau -il faut
s’adapter en permanence. Nous,
c’est un bouton, cinqminutes, et
un opérateur ! "
électriquesejoueàSte-Tulle
En raison du grandfroid,EDFpuisedans ses réserveshydrauliques
Valérie Fulcran, chef de quart au centre de conduite hydraulique de Sainte-Tulle, maîtrise le flux de
l’eau en provenance de Serre-Ponçon. C’est elle qui appuie sur le champignon
"À 19 heures, 63%de
l’électricité produite est
d’origine nucléaire."
MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE
Toutes les régions françaises
-même la nôtre, souvent
très privilégiée -
connaissent depuis une semaine,
une situation météorologique
exceptionnelle avec des
températures inférieures de
-10º aux normales saisonnières.
Cette vague de grand froid
entraîne automatiquement une
très forte hausse de la consommation
d’électricité,malgré toutes
les recommandations à la
m o d é r a t i on q u a nt à
l’utilisation des équipements
électriques.
En effet, la baisse d’un simple
degré Celsiusdemoins sur la région
génère une consommation
électrique supplémentaire
de 150 mégawatts, équivalente
àcelle d’une villede70000 habitants.
Faites donc le compte
avec dix degrés de moins !
Record et peur du crash
Dans ces conditions, EDF
se trouve beaucoup plus sollicitée
et doit néanmoins faire face.
Mais la plus belle des dames
ne peut donner plus que ce
qu’ellea…Et à force de demander
toujours plus, la crainte du
crash est présente chaque soir
vers 19 heures, moment et pic
stratégique de la consommation
française.
Le record historique de
96 710 mégawatts datant du
15 décembre 2010 ayant été
battu il y a trois jours - sans
conséquence- avec 101 700mégawatts,
la France a néanmoins
mobilisé tous ses moyens de
production d’électricité en faisant
tourner 55 de ses 58 réacteurs
nucléaires.
Mais c’est du côté de Sainte-
Tulle que le scénario de la
montéed’adrénaline se joue depuis
une semaine, en raison de
la montée en régime de la force
hydraulique qui possède
l’atout-maîtred’être disponible
en quelques minutes. Comme
une Ferrari prête à rugir pour assurer
sa moyenne au Mans, et
battre le record dans la ligne
droite des Hunaudières…
Être à fond entre
18 heures et 20heures
"L’éolienne tourne quand il y
a du vent, et le photovoltaïque a
besoin du soleil, explique Vinc
e n t R i v i è r e d i r e c t e u r
d’exploitation EDF Durance-
Verdon dans la cabine du
poste de commandes du centre
de conduite hydraulique de
Sainte-Tulle. L’hydraulique qui
est ici, la force de l’eau contenue
dans nos retenues de Durance-
Verdon, mais aussi de la Basse
Ardèche a une souplesse et
une flexibilité qui fonctionnent
comme un robinet que l’on
ouvre et referme suivant les besoins.
Nous pilotons tous ces
ouvrages du lac de Serre-Ponçon
à l’étang de Berre et comme
nous sommes -avec la Durance-
sur la pente naturelle la plus
forte de France, c’est un vrai torrent
qui entre en action quand
nous en avons besoin. "
Dans le quasi silence du poste
de commandes, quatre personnes
ont les yeux rivés sur les
nombreux écrans qui représentent
la pente de la Durance, les
retenues, le chiffre des capacités
en eau…
"Il faut que l’on soit encapacité
d’être à fond entre 18 heures
et 20 heures et de répondre à la
sollicitation, explique-t-il encore.
63 %de laproduction est nucléaire
à ce moment-là, et nous
devons amener un plus, rapidement.
Alors, on appuie sur le
champignon! Notre limite, c’est
notre capacité. Mais en cinqminutes
avec la Durance et le Verdon
à fond on a l’équivalent
d’un réacteur nucléaire et demi.
Et on l’obtient de surcroît avec
une énergie renouvelable. Mais
l’électricité ne se stockant pas
- au contraire de l’eau -il faut
s’adapter en permanence. Nous,
c’est un bouton, cinqminutes, et
un opérateur ! "
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
◗ SERRE-PONÇONÀLA BAISSE
Preuve que "l’aspirateur à eau" producteur d’énergie quasi instantanée
fonctionne à plein régime du côté de Serre-Ponçon - réservoir sublime-
le niveau du lac a baissé de 5 mètres en 24 heures. Soit une
quantité d’eau astronomique pour pouvoir répondre à la demande de
plus en plus "historique" chaque soir depuis le début de la vague de
froid.
◗ CONSOMMATIONÀLA HAUSSE
Grâce aux aménagements hydrauliques d’EDF Méditerranée, plus de
1700 mégawatts d’énergie renouvelable étaient à disposition des
chefs de quart se trouvant à la manoeuvre. Mais les records de
consommation ne cessent de grimper, malgré les recommandations.
15 décembre 2010: 96710 mégawatts.
7 février 2012 : 10 500 mégawatts.
8 février 2012 : 101700 mégawatts. Jusqu’où ira-t-on? Pour l’instant,
l’Angleterre et l’Allemagne nous ont approvisionnés à raison de 7350
mégawatts mardi soir. Et ce sont les Anglais -pour la première fois -
qui obtiennent le "leadership" en matière d’importation vers
l’Hexagone.
Preuve que "l’aspirateur à eau" producteur d’énergie quasi instantanée
fonctionne à plein régime du côté de Serre-Ponçon - réservoir sublime-
le niveau du lac a baissé de 5 mètres en 24 heures. Soit une
quantité d’eau astronomique pour pouvoir répondre à la demande de
plus en plus "historique" chaque soir depuis le début de la vague de
froid.
◗ CONSOMMATIONÀLA HAUSSE
Grâce aux aménagements hydrauliques d’EDF Méditerranée, plus de
1700 mégawatts d’énergie renouvelable étaient à disposition des
chefs de quart se trouvant à la manoeuvre. Mais les records de
consommation ne cessent de grimper, malgré les recommandations.
15 décembre 2010: 96710 mégawatts.
7 février 2012 : 10 500 mégawatts.
8 février 2012 : 101700 mégawatts. Jusqu’où ira-t-on? Pour l’instant,
l’Angleterre et l’Allemagne nous ont approvisionnés à raison de 7350
mégawatts mardi soir. Et ce sont les Anglais -pour la première fois -
qui obtiennent le "leadership" en matière d’importation vers
l’Hexagone.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???
Solaire: une "ardoise" de 101 millions
présentéeàEDF pour une usine mort-née
Avantmême de débuter
sa production, l’usine
déposait le bilan
En 2007, l’ex-maire de Château-Arnoux sur le site de l’usine. État et élus y voyaient
"une des premières retombées en termes d’emploi de sa politique énergétique vers
les énergies renouvelables
C’est l’histoire d’un désastre
industriel, d’une déroute financière.
Le 4 août 2009, le tribunal
de commerce de Manosque
acte la liquidation judiciaire de
la société Siliciumde Provence
(Silpro) qui, à Saint-Auban (Alpes-
de-Haute Provence), dans
le périmètre de reconversion
d’Arkéma, devait devenir l’une
des plus grandes usines aumonde
de l’industrie photovoltaïque.
En 2007, cette unité prévoyait
une capacité de production
de 4500 tonnes. Avant même
d’être sorti de terre, le projet,
soutenu au plus haut niveaude
l’État, estmort-né, victime
d’un effondrement des
cours du silicium, divisé par
d e u x e n r a i s o n d e
l’introduction sur le marché
mondial de productions chinoises.
Près de trois ans plus tard,
le mandataire liquidateur et représentant
des créanciers assignait,
mardi devant le tribunal
de commerce de Manosque, les
acteursde cedésastre économique
en vue d’obtenir leur
condamnationà combler lepassif
laissé par l’aventure, soit
plus de 101 millions d’euros.
Cette procédure vise à faire
reconnaître par les juges une
faute caractérisée de gestion.
Cette ardoise de 101 millions
d’euros, c’est le montant des
factures impayées supportées
par des bureaux d’études, des
entreprises du bâtiment, un fabricant
italien auprès duquel
avaient été commandés des
réacteurs et des convertisseurs
pou r l a p roduc t i on de
polysilicone… Le mandataire a
assigné les actionnaires, des
mastodontes économiques.
Porté par la société hollandaise
E-Concern, leader sur le marché
du photovoltaïque, associé
à l’allemand Sol Holding, le projet
avait été rejoint par EDF
Énergies Nouvelles Réparties
(EDF ENR), entré à hauteur de
30%dans Silpro. Forts de ces signatures,
les créanciers se
croyaient prémunis d’impayés.
Dans son assignation, lemandataire
détaille les fautes de gestion.
Stratégiques : Silpro
s’engage sur des dépenses à
hauteur de 110 mil l ions
d ’ e u r os a v a nt m ê m e
l’achèvement des études
d’avant-projet, "c’est-à-dire en
l’absence de définition précise
des coûts de réalisation du projet
ainsi que des caractéristiques
techniques de l’usine à réaliser".
Financières: les financements
ont été recherchés, une fois pris
des engagements irrévocables
avec des fournisseurs.
EDF et ses anciens partenaires
étrangers n’entendent pas
signer cet énorme chèque. "Il
s’agit là de la vérité selon lemandataire
liquidateur, ce n’est pas
parce qu’il assigne qu’il a raison
en droit et en fait", fait observer
Me Christian Pascoet, avocat
chez Simmons et Simmons, le
cabinet qui défend EDF.
"L’affaire était prometteuse
mais a subi un retournement du
marché, c’est classique et ce procès
n’est pas gagné d’avance",
renchérit Me Gildas André, défenseur
de l’anciendirecteur général
de Silpro. Les uns et les
autres fourbissent leurs arguments
pour la prochaine
audience, fixée au 5 juin.
présentéeàEDF pour une usine mort-née
Avantmême de débuter
sa production, l’usine
déposait le bilan
En 2007, l’ex-maire de Château-Arnoux sur le site de l’usine. État et élus y voyaient
"une des premières retombées en termes d’emploi de sa politique énergétique vers
les énergies renouvelables
C’est l’histoire d’un désastre
industriel, d’une déroute financière.
Le 4 août 2009, le tribunal
de commerce de Manosque
acte la liquidation judiciaire de
la société Siliciumde Provence
(Silpro) qui, à Saint-Auban (Alpes-
de-Haute Provence), dans
le périmètre de reconversion
d’Arkéma, devait devenir l’une
des plus grandes usines aumonde
de l’industrie photovoltaïque.
En 2007, cette unité prévoyait
une capacité de production
de 4500 tonnes. Avant même
d’être sorti de terre, le projet,
soutenu au plus haut niveaude
l’État, estmort-né, victime
d’un effondrement des
cours du silicium, divisé par
d e u x e n r a i s o n d e
l’introduction sur le marché
mondial de productions chinoises.
Près de trois ans plus tard,
le mandataire liquidateur et représentant
des créanciers assignait,
mardi devant le tribunal
de commerce de Manosque, les
acteursde cedésastre économique
en vue d’obtenir leur
condamnationà combler lepassif
laissé par l’aventure, soit
plus de 101 millions d’euros.
Cette procédure vise à faire
reconnaître par les juges une
faute caractérisée de gestion.
Cette ardoise de 101 millions
d’euros, c’est le montant des
factures impayées supportées
par des bureaux d’études, des
entreprises du bâtiment, un fabricant
italien auprès duquel
avaient été commandés des
réacteurs et des convertisseurs
pou r l a p roduc t i on de
polysilicone… Le mandataire a
assigné les actionnaires, des
mastodontes économiques.
Porté par la société hollandaise
E-Concern, leader sur le marché
du photovoltaïque, associé
à l’allemand Sol Holding, le projet
avait été rejoint par EDF
Énergies Nouvelles Réparties
(EDF ENR), entré à hauteur de
30%dans Silpro. Forts de ces signatures,
les créanciers se
croyaient prémunis d’impayés.
Dans son assignation, lemandataire
détaille les fautes de gestion.
Stratégiques : Silpro
s’engage sur des dépenses à
hauteur de 110 mil l ions
d ’ e u r os a v a nt m ê m e
l’achèvement des études
d’avant-projet, "c’est-à-dire en
l’absence de définition précise
des coûts de réalisation du projet
ainsi que des caractéristiques
techniques de l’usine à réaliser".
Financières: les financements
ont été recherchés, une fois pris
des engagements irrévocables
avec des fournisseurs.
EDF et ses anciens partenaires
étrangers n’entendent pas
signer cet énorme chèque. "Il
s’agit là de la vérité selon lemandataire
liquidateur, ce n’est pas
parce qu’il assigne qu’il a raison
en droit et en fait", fait observer
Me Christian Pascoet, avocat
chez Simmons et Simmons, le
cabinet qui défend EDF.
"L’affaire était prometteuse
mais a subi un retournement du
marché, c’est classique et ce procès
n’est pas gagné d’avance",
renchérit Me Gildas André, défenseur
de l’anciendirecteur général
de Silpro. Les uns et les
autres fourbissent leurs arguments
pour la prochaine
audience, fixée au 5 juin.
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