SLOVAQUIE ..OUTSIDER ..POURQUOI PAS ???

SLOVAQUIE ..OUTSIDER ..POURQUOI PAS ???
PASSEZ UN TOUR ..

Les 29 Slovaques présélectionnés
Gardiens: Jan Mucha (Legia Varsovie/POL), Dusan Kuciak (Vaslui/ROM), Lubos Kamenar (Nantes/FRA), Dusan Pernis (Dundee Utd/SCO).

Défenseurs: Peter Pekarik (Wolfsburg/GER), Martin Petras (Cesena/ITA), Martin Skrtel (Liverpool/ENG), Lubomir Michalik (Leeds United/ENG), Jan Durica (Lokomotiv Moscou/RUS), Radoslav Zabavnik (Mayence/GER), Marek Cech (West Bromwich Albion/ENG), Tomas Hubocan (Zenit St Petersbourg/RUS), Kornel Salata (Slovan Bratislava).

Milieux de terrain: Kamil Kopunek (Spartak Trnava), Jan Kozak (Timisoara/ROM), Juraj Kucka (Sparta Prague/CZE), Miroslav Karhan (Mayence/GER), Marek Sapara (Ankaragücü/TUR), Mario Pecalka (MSK Zilina), Stanislav Sestak (Bochum/GER), Marek Hamsik (Naples/ITA), Vladimir Weiss jr (Manchester City/ENG), Miroslav Stoch (Chelsea/ENG), Dusan Svento (Salzbourg/AUT), Zdeno Strba (Xanthi/GRE).

Attaquants: Erich Jendrisek (Schalke 04/GER), Robert Vittek (Ankaragücü/GER), Martin Jakubko (Ramenskoye/RUS), Filip Holosko (Besiktas/TUR).

ELLE A TERMINE PREMEIRE DE SON GROUPE

ATTENTION SURPRISE

Le sélectionneur de la Slovénie, Matjaz Kek, a affiné son groupe pour le Mondial. Il a en effet écarté quatre joueurs de sa liste provisoire, pour la porter à 26 noms. Le gardien Jan Koprivec (Gallipoli/ITA), le défenseur Aleksandar Rajcevic (Maribor), le milieu Dare Vrsic (Koper) et l'attaquant Miran Burgic (AIK Solna/SUE) ont fait leurs valises.

Les 26 présélectionnés
Gardiens : Samir Handanovic (Udinese/ITA), Jasmin Handanovic (Mantoue/ITA), Aleksander Seliga (Sparta Rotterdam/HOL).

Défenseurs : Bojan Jokic (Chievo/ITA), Marko Suler (La Gantoise/BEL), Bostjan Cesar (Grenoble/FRA), Branko Ilic (Locomotive Moscou/RUS), Matej Mavric Rozic (Coblence/ALL), Dejan Kelhar (Cercle Bruges/BEL), Elvedin Dzinic (Maribor), Miso Brecko (Cologne/ALL), Suad Filekovic (Maribor).

Milieux : Andraz Kirm (Wisla/POL), Andrej Komac (Maccabi Tel Aviv/ISR), Rene Krhin (Inter Milan/ITA), Mirnes Sisic (PAS Giannina/GRE), Darjan Matic (Rapid Bucarest/ROU), Dalibor Stevanovic (Vitesse Arnhem/HOL), Robert Koren (West Bromwich/ANG), Aleksander Radosavljevic (Larissa/GRE), Valter Birsa (Auxerre/FRA).

Attaquants : Milivoje Novakovic (Cologne/ALL), Zlatko Dedic (Bochum/ALL), Zlatan Ljubijankic (Gent/BEL), Nejc Pecnik (Nacional/POR), Tim Matavz (FC Groningen/HOL).

GROUP F
(Italie, Nouvelle Zélande, Paraguay, Slovaquie)
De tous les favoris, c’est l’Italie qui a eu le tirage le plus facile. L’équipe qui a remporté la Coupe du Monde en 2006 n’a presque pas changé et ne devrait pas avoir à se tester véritablement avant au moins les huitièmes de finale. La Nouvelle Zélande, quant à elle, dispute sa deuxième Coupe du Monde seulement et ne représente pas un réel danger pour les autres formations du groupe, même si son objectif sera malgré tout de progresser. La Slovaquie participe aux phases finales pour la première fois de son histoire mais son manque d’expérience pourrait être un frein. Cette équipe n’aura cependant rien à perdre et possède un joueur talentueux, Marek Hamsik. Le Paraguay part donc favori pour la deuxième place du groupe. Sa défense demeure toujours aussi solide tandis que son attaque s’est améliorée grâce à Cristian Riveros.

Qualifiés probables : Italie, Paraguay

pour moi favori Italie outsiders Slovaquie ou Paraguay

Le Cameroun a dû batailler ferme pour arracher un match nul (1-1) contre la Slovaquie, dans un duel de préparation entre mondialistes à moins de deux semaines du coup d'envoi de la compétition en Afrique du Sud. Privés de six joueurs, retenus par une opération sponsoring à Paris (Rigobert Song, Carlos Kameni, Stéphane Mbia, Landry Nguemo, Mohamadou Idrissou et Samuel Eto'o), les Lions Indomptables ont recollé au score à seulement sept minutes de la fin grâce au milieu de terrain de l'Ajax Amsterdam Enoh Eyong (83e). Ils auront davantage dépensé d'énergie que réellement maîtrisé le jeu pour décrocher leur deuxième nul après le 0-0 de mardi contre la Géorgie.

Lucarne
Avec une défense bien organisée autour du défenseur central de Liverpool, Martin Skrtel, le onze slovaque a dominé la première période, grâce à des mouvements offensifs rapidement exécutés. C'est ainsi que sur une belle ouverture du milieu de Chelsea, Miroslav Stoch, Kamil Kopunek (Spartak Trnava), d'un tir puissant de l'entrée de la surface, directement dans la lucarne, a trompé le gardien camerounais Hamidou Souleymanou (6e). Les Lions indomptables n'ont pris le match en main qu'en fin de partie. Auparavant, ils avaient même failli être menés 2-0, mais le tir de Stanislav Sestak (Bochum) était repoussé par la transversale.

Entre euphorie et crainte
Suite de notre tour du monde des trente-deux qualifiés, avec un quatrième volet sur la Slovaquie. Pour sa première participation, elle va tenter un coup dans le groupe de l'Italie, la Nouvelle-Zélande et du Paraguay.


sam 29/05/2010 Match amical SLOVAQUIE - CAMEROUN 1-1
Rencontres à venir
sam 05/06/2010 Match amical SLOVAQUIE - COSTA RICA
mar 15/06/2010 CM - Gr.F 1e j. NOUVELLE-ZELANDE - SLOVAQUIE
dim 20/06/2010 CM - Gr.F 2e j. SLOVAQUIE - PARAGUAY
jeu 24/06/2010 CM - Gr.F 3e j. SLOVAQUIE - ITALIE


La sélection slovaque s'est qualifiée en terminant première du groupe 3.
Comme avant toutes les premières fois, la Slovaquie appréhende un peu. Entre la peur de l'inconnu et l'excitation, la sélection slovaque est tiraillée. Riche de son glorieux passé tchécoslovaque, le Repre ne veut surtout pas être ridicule pour la première Coupe du monde de son histoire. Pourtant, elle avance. Depuis son indépendance en 1993, elle n'a cessé de progresser. Quatrième de son groupe qualificatif en 1998, puis troisième en 2002 et deuxième en 2006, elle a enfin obtenu cette fois le précieux billet. Première devant la Slovénie en éliminatoires, la formation entraînée par Vladimir Weiss s'est appuyée sur un mélange de jeunes et d'éléments expérimentés.


«Un enthousiasme énorme» et la peur de «faire pâle figure»
Si elle est restée tapie dans l'ombre de la République tchèque durant des années, la Slovaquie est aujourd'hui en pleine lumière. Avec sa qualification arrachée de haute lutte, au détriment notamment de ses voisins polonais et tchèques, elle a gagné en crédit. Pour ses 5,5 millions d'habitants, ce passage à l'âge adulte a été perçu comme un véritable évènement. «Notre jeune pays est fier. Cette qualification pour la Coupe du monde est importante pour l'identification des Slovaques», explique l'un de ses cadres, Miroslav Karhan, sur le site de la FIFA. Entre euphorie et crainte, leur coeur balance. «Dans mon pays, pour cent personnes qui attendent avec un enthousiasme énorme de nous voir jouer contre les meilleures équipes du monde, il y en a cent autres qui se demandent si nous ne sommes pas plutôt perdants dans cette aventure, ajoute le milieu trentenaire de Mayence, car elles redoutent de voir leur équipe faire pâle figure.»


Que vaut réellement la Slovaquie ? Pour répondre à cette question, les joueurs sont évidemment les mieux placés. «Notre force, c'est le collectif, estime Karhan. Nous sommes parfaitement conscients que nous ne pouvons réussir que si nous allons tous dans le même sens». Mais «à cela s'ajoute le talent individuel de certains des jeunes joueurs», précise Robert Vittek, l'ancien Lillois. Allusion à Marek Hamsik, joueur du Napoli, sur lequel repose le jeu de toute l'équipe. Ou encore à Martin Skrtel, à Liverpool depuis 2008 et qui dirige la défense slovaque d'une main de fer. «Cela fait maintenant dix ans que je suis là et c'est bien volontiers que je jette un coup d'oeil à ce qu'ils font pour les aider, poursuit Vittek. Tous ensemble, nous arrivons à bien gérer la pression.»


«Il faut être honnête, le tirage aurait pu être pire»
Comme ambition, c'est ni plus ni moins les huitièmes de finales qui sont visés, «un objectif réaliste» selon Karhan. «Il faut être honnête, cela aurait pu être pire», dit-il à propos du tirage. La chance sourit au débutant paraît-il. La Slovaquie aimerait bien continuer d'en profiter. -[img][/img]

3 A 0 PAS DE DETAILS ............
la Slovaquie n'a pas fait de détails face au Costa Rica (3-0) pour son dernier match de préparation au Mondial sud-africain. Déjà buteur... pour la France, Douglas Sequeira a encore marqué contre son camp (17e) avant que l'ancien Lillois, Robert Vittek (photo Reuters) ne double la mise (47e).

Stanislav Sestak corsait, lui, l'addition sur penalty en fin de match (90e). Tenus en échec par le Cameroun il y a une semaine, les Slovaques se sont rassurés et ont engrangé un bon bol de confiance avant d'affronter la Nouvelle-Zélande, le 15 juin. Avant de s'envoler pour l'Afrique du Sud, Marek Hamsik et consorts ont offert un petit tour de stade à leur public de Bratislava

Marek Hamsik, l'homme à tout bien faire de la Slovaquie
samedi 05 juin 2010
Meneur, buteur, doué d'une technique au-dessus de la moyenne et d'une belle vision du jeu, Marek Hamsik est un milieu de terrain pétri de talent qui est au four et au moulin de la sélection slovaque.
BRATISLAVA Meneur, buteur, doué d'une technique au-dessus de la moyenne et d'une belle vision du jeu, Marek Hamsik est un milieu de terrain pétri de talent qui est au four et au moulin de la sélection slovaque.

A 22 ans seulement, il est un de ses piliers et détient en partie les clés du succès pour ce pays qui dispute sa première Coupe du monde depuis son indépendance.

Hamsik reste sur une excellente saison avec Naples, un club auquel ses 12 buts ont permis de lutter jusqu'aux dernières journées de Serie A pour une place en Ligue des champions.

L'Italie, qu'il retrouvera dans le groupe F au premier tour du Mondial, l'a accueilli très jeune.

Six matches en première division slovaque sous les couleurs du Slovan Bratislava lui ont suffi en 2004 pour être repéré par les recruteurs de Brescia. La même année, il signait dans ce club pour lequel il a inscrit 10 buts en 65 rencontres avant de rejoindre le Napoli en 2007.

Sa marge de progression est encore importante, mais Hamsik a déjà dans les pieds de quoi faire subir un enfer à n'importe quelle défense: une grande facilité de dribble et une frappe digne d'un buteur.

NEDVED POUR MODÈLE

"Marek est incroyablement talentueux, c'est un joueur de classe mondiale et il vaut son pesant d'or", dit de lui son sélectionneur Vladimir Weiss, qui n'a pas hésité à lui confier le brassard de capitaine malgré son jeune âge.

"Il fait toujours de grands matches avec nous et ce, quel que soit le poste où je l'utilise", poursuit Weiss.

Le président de Naples, Aurelio De Laurentis, en était convaincu dès 2007, lorsqu'il a déboursé 5,5 millions d'euros pour faire signer ce joueur "d'avenir" pour cinq ans.

Même s'il a eu besoin d'un temps d'adaptation, Hamsik s'est imposé rapidement comme une pièce maîtresse du collectif napolitain.

Auteur de neuf buts en 32 rencontres pour sa première saison, il a récidivé l'année suivante en jouant cinq matches de moins et a confirmé cette année, en portant le Napoli vers les sommets de la Serie A.
Expérimenté malgré son jeune âge, Hamsik a aussi été un des moteurs de la qualification slovaque pour la Coupe du monde, insufflant à ses coéquipiers la culture de la victoire que l'on prête volontiers aux Italiens.
"Marek est très mature pour son âge. Depuis qu'il a signé au Napoli, il aborde chaque match comme si c'était une bataille. Avec Marek, jamais les joueurs ne baissent la tête et nous avons renversé la situation dans quelques matches grâce à ça", a dit Weiss au site de la Fifa (www.fifa.com).

Auteur de deux buts en huit matches de qualification et à l'origine de beaucoup d'autres, Hamsik a pour idole le Tchèque Pavel Nedved, ancien Ballon d'or. S'il poursuit sa carrière sur la même lancée, il semble en mesure de suivre la voie de son prestigieux aîné.

la Slovaquie avec appétit
Menée par le solide défenseur de Liverpool Martin Skrtel (à gauche), la Slovaquie de Zdeno Strba, Vladimir Weiss et Marek Cech (de gauche à droite) fera en Afrique du Sud ses débuts en Coupe du monde.

BRATISLAVA La Slovaquie fera en Afrique du Sud ses débuts en Coupe du monde mais, si elle confirme au premier tour les promesses nées lors des qualifications, elle a toutes les chances d'accéder aux huitièmes de finale.

Joueuse, combative et inspirée, la sélection slovaque s'est extraite d'un groupe homogène où figuraient des nations bien plus expérimentées, à commencer par ses voisins, la Pologne et la République tchèque.

Le billet en poche, les Slovaques se sont pris à rêver et Bratislava a célébré comme il se doit l'événement d'une première participation au Mondial en tant que nation indépendante.

Emmenée par des joueurs de talents, rompus aux joutes des meilleurs championnats européens, et même en l'absence de son capitaine Miroslav Karhan, blessé, la Slovaquie pourrait donner bien des tourments à des poids lourds du football.

Le milieu de terrain de Naples Marek Hamsik, que l'on dit convoité par les plus grands clubs européens, ou l'ailier de Bochum Stanislav Sestak, qui a enfin donné sa pleine mesure sous le maillot national avec six buts durant la phase de qualifications, en sont les deux leaders techniques.

Le défenseur central de Liverpool Martin Skrtel est le troisième pilier d'une sélection qui affrontera au premier tour les champions du monde en titre italiens, le Paraguay et la Nouvelle-Zélande dans le groupe F.

"Ce n'est pas un groupe facile, mais ce n'est pas le plus difficile", a dit Skrtel dans une interview récente à Reuters.

"Nous avons fait quelque chose de grand en nous qualifiant. Maintenant, je pense que nous pouvons faire quelque chose de bien."

VICTOIRE SUR LE VOISIN TCHÈQUE

La qualification n'est donc pas une fin en soi, mais déjà une réussite, car les seules références à un passé international sont à puiser bien loin, dans celui de la Tchécoslovaquie, finaliste du Mondial en 1934 puis en 1962.

Depuis la partition du pays en deux entités, le 1er janvier 1993, la République tchèque s'était accaparée toute la gloire, atteignant notamment la finale du championnat d'Europe en 1996.

Mais la Slovaquie s'est arrogée le droit de rêver à son tour en signant une victoire et un nul contre son voisin lors des qualifications.

"Je n'avais pas encore pleinement compris ce que cela signifiait pour nos supporters que la Slovaquie se qualifie pour la Coupe du monde. Mais je comprends maintenant. Nous ne pouvons pas les décevoir en Afrique du Sud", a dit le gardien de but Jan Mucha au site internet de la Fifa (www.fifa.com).

Le manque d'expérience pourrait peser dans une compétition où la régularité et la forme physique comptent beaucoup. Aussi les Slovaques sont-ils une des inconnues du premier tour, qu'ils abordent avec appétit.

"Notre ambition est de nous qualifier pour le second tour", a dit au site de la Fifa le sélectionneur Vladimir Weiss, pourtant connu pour sa grande prudence.

La clé du succès résidera à n'en pas douter dans un succès contre la Nouvelle-Zélande, équipe annoncée comme la plus faible du groupe F et premier adversaire des Slovaques, le 15 juin.

En cas de victoire, la nation néophyte s'avancerait avec toutes les cartes en main vers un deuxième match sans doute décisif, cinq jours plus tard contre le Paraguay

Slovaquie: Hamsik tatoue ses exploits
Marek Hamsik affiche ses ambitions: il s'est tatoué la date de la qualification de la Slovaquie pour la Coupe du monde - 14/10/2009 - et compte bien graver sur son corps de nouveaux exploits. "Si l'on sort du premier tour, j'en ajouterai un autre. Mais je n'ai pas fini. J'ai encore beaucoup de place", assure le jeune meneur de jeu et capitaine de la sélection slovaque âgé de seulement 22 ans. Hamsik a réalisé trois bonnes saisons à Naples et certains observateurs parient sur l'éclosion de son talent lors de cette Coupe du monde. Il a en tout cas déjà gagné le respect de son héros, le Tchèque Pavel Nedved, qui l'a désigné récemment comme son héritier naturel

n oublions pas que c'est la culture tcheque ...



Les Weiss, internationaux de père en fils
Lundi 14 juin 2010
Chez les Weiss, on se prénomme Vladimir et on est international de père en fils: le sélectionneur slovaque, qui affronte la Nouvelle-Zélande mardi dans le Mondial-2010 (Gr.F), entraîne son rejeton et est lui-même le fils d'un international tchécoslovaque.

"Le fait que mon fils soit là, c'est un sentiment formidable pour moi comme père", a déclaré l'ancien milieu, qui a porté 19 fois les couleurs de la Tchécoslovaquie et douze fois celles de la Slovaquie.

"Ce n'est pas facile d'entraîner son fils mais j'espère qu'il fera un bon tournoi et qu'il aidera son équipe", a poursuivi Vladimir Weiss, deuxième du nom, âgé de 45 ans.

Il a lui-même pris part à une Coupe du monde en tant que joueur, en Italie en 1990: "Quand je suis arrivé dans ce stade (ndlr: le Royal Bafokeng de Rustenburg), cela m'a ému. Il me rappelle Florence", où son équipe avait battu les Américains et les Autrichiens en phase de groupes avant de se hisser jusqu'en quart de finale.

Son fils Vladimir Weiss, le troisième, 20 ans, joue ailier et a été recruté par Manchester City. Très peu apparu en équipe première, il a été prêté en janvier dernier au club voisin de Bolton, où il a dû se contenter d'un rôle de remplaçant.

Le premier Vladimir Weiss, aujourd'hui âgé de 71 ans, était défenseur central. Il a remporté la médaille d'argent avec la Tchécoslovaquie aux jeux Olympiques de Tokyo en 1964.

Comme les Américains Bob et Michael Bradley, les Weiss entrent dans le club restreint des pères et fils ayant participé ensemble à une Coupe du monde en tant qu'entraîneurs et joueurs: avant eux, ce fut notamment le cas des Uruguayens Ondino et Milton Viera (1966), des Italiens Cesare et Paolo Maldini (1998), des Croates Zlatko et Niko Kranjcar et des Serbes Ilja et Dusan Petkovic (2006).

Les Slovaques, s'ils gagnent contre les Italiens et que les Néo-Zélandais ne l'emportent pas contre le Paraguay, peuvent espérer se qualifier et se mettent à rêver.
"L'Italie est sous forte pression maintenant. C'était censé être un groupe facile pour elle", souligne l'attaquant Filip Holosko. "Nous, nous n'avons pas obligation de nous qualifier. Ce serait juste une bonne surprise."
A l'image de son futur adversaire, la Slovaquie n'a guère brillé par son efficacité, les Marek Hamsik et Vladimir Weiss n'ont pas montré la créativité qu'on leur prêtait au vu des matches qualificatifs (22 buts en dix matches), lorsqu'ils gavaient de ballons les Stanislav Sestak ou Robert Vittek.
La tension est palpable dans le camp slovaque et le sélectionneur Vladimir Weiss, père du milieu de terrain des Bolton Wanderers, est resté moins de 40 secondes face aux micros lundi, mécontent des critiques de la presse sur le jeu pratiqué par son équipe.

TRADITION TCHEQUE OBLIGE



Vittek écrit l’histoire
Samedi 26 juin 2010

Les paroles s’envolent, les écrits restent. Róbert Vittek a lui carrément gravé dans le marbre de l’Ellis Park de Johannesburg, ce 24 Juin contre l’Italie, les plus belles lignes de sa carrière de footballeur. Et comme si cela ne suffisait pas, il a grandement contribué à y tailler aussi le plus beau chapitre de l’histoire du football slovaque.
principal protagoniste de l’exploit du premier tour d’Afrique du Sud 2010.

Car ce troisième match du Groupe F entre la Repre et la Squadra Azzurra s’inscrira bel et bien dans les annales de l’épreuve reine. L’inexpérimentée Slovaquie, néophyte en Coupe du Monde de la FIFA s’est en effet offert le luxe de botter hors d’Afrique du Sud le champion en titre italien (3:2) tout en validant un billet inespéré pour les huitièmes de finale. Et ce au bout d’un match d’anthologie, marqué par un doublé d’un "Robo" surhumain, qui devient avec 22 buts le meilleur buteur de l’histoire slovaque.

"C’est fantastique. On a encore une fois repoussé les limites du football slovaque", lance-t-il au micro de la FIFA. "Nous sommes sur un nuage d’avoir pu prouver à tout le monde que nous pouvions passer outre les matches précédents, même si je vous garantis que nous y avions aussi donné le maximum". C’est une juste récompense pour celui qui dès l'âge de 17 ans, avait touché les étoiles en convaincant le grand Real Madrid de l’engager… mais dont l’aventure à la Casa Blanca avait dû se terminer prématurément à cause de ligaments fragiles du genou.

Une légende européenne
Mais en plus d’être un redoutable attaquant, le joueur a du caractère et s'en est retourné au Slovan Bratislava, ville où il est né, pour renaître. De 1999 à 2003, il y écrit les premières lignes de sa légende en enfilant les buts comme les perles (47 en 101 apparitions). Puis il file en Allemagne pour poursuivre son conte de fée. Il crève l’écran à Nuremberg, avec pour point d’orgue un printemps 2006 où il inscrit 16 buts en 17 rencontres de Bundesliga. C'est la première fois qu'un joueur réussit cet exploit dans le championnat d'Allemagne. Il est élu dans la foulée "Joueur Slovaque de l'Année 2006."

Une année plus tard, et un titre en Coupe d'Allemagne 2007 en poche, Vittek décide de se relancer après une saison moins prolifique. Il vient chercher l’inspiration en France, à Lille. Il y fait parler sa puissance, son jeu de tête, et son sang-froid devant le but, participant grandement au rayonnement du club nordiste, avant de rejoindre le club turc d’Ankaragücü à l'occasion du mercato d'hiver 2009/10.

Mais à l’évidence, c’est avec l’équipe nationale slovaque qu’il va écrire les plus belles lignes de son CV. Depuis sa première sélection en 2001, il en est l’un des personnages principaux. Les chiffres parlent pour lui : avec 73 sélections à son actif avant d’affronter les Pays-Bas, Vittek n’est devancé que par Miroslav Karhan au classement des capes. Par contre, il est premier à celui des buteurs, et ce depuis quelques heures…

De la tragédie au happy end
Car son doublé contre l’Italie jeudi, qui vient s’ajouter à son but contre la Nouvelle-Zélande lors du match inaugural, le tient désormais à égalité avec le retraité Szilárd Németh (22 buts) dans l’histoire des buteurs de la Slovaquie. Avec Gonzalo Higuain et David Villa à Afrique du Sud 2010 (3 buts). "Je réalise seulement maintenant que je suis le meilleur buteur de l’histoire slovaque. Mais pour être honnête, ça m’importe peu. Ce qui m’importe c’est l’équipe, et la manière dont nous avons pu nous relever tous ensemble après quelques jours compliqués", annonce un Vittek, qui préfère s’effacer pour mettre en avant la performance collective.

Et cela se comprend tant tous ont contribué à un happy end dans une aventure slovaque qui avait des airs de tragédie. Après son historique qualification pour l’épreuve reine, la Repre avait bâclé son introduction au grand rendez-vous mondial. Mais elle a su trouver l’imagination pour venir à bout de l’Italie. "Lors du premier match, nous avons été malchanceux, lors du second notre adversaire était meilleur. Mais jeudi je pense que le meilleur a gagné, nous nous sommes battus corps et âmes, et je crois que c’est ce qui a fait la différence", raconte le héros.

"Nous sommes arrivés ici dans la peau d’un outsider. En tant que nouvel arrivant, nous rêvions de surprendre, et nous y sommes déjà parvenus. Contre les Pays-Bas, nous ferons encore tout ce que nous avons en notre pouvoir pour rééditer une performance proche de celle contre l’Italie", annonce t-il encore.

Ce qui devait être une nouvelle page du football slovaque pourrait alors prendre des allures d’encyclopédie.

TRISTE DEFAITE BATTUS SANS SE BATTRE .
.. PEUT ETRE QUE LES ORANGES ETAIENT TROP DURES A PRESSER
PAYS BAS 2 SLOVAQUIE 1
ADIOS SLOVAQUIE

Dans le groupe B, ce ne sont pas deux mais trois équipes qui se tiennent au coude à coude. La Slovaquie, la Russie et l'Irlande ont toutes gagné samedi et restent à égalité de points (10).
La Slovaquie a fait le minimum contre Andorre (1-0).