ALLO DIARRA ... NON MOI C" EST ALOU

VIERA PAS PRIS ...IL SERA DONC SUR PARTANT
ALOU DIARRA

Milieu de terrain
Girondins de Bordeaux
28 ans
24 sélections

Ce week-end, de nombreux joueurs de la liste des 30 étaient encore sur le pont

Alou Diarra (Bordeaux) : Le capitaine bordelais n'a pas régné dans l'entrejeu à Lens (3-4). Peu d'impact.

Alou Diarra ne s'est pas entraîné

L'équipe de France s'est entraînée à Sousse, vendredi soir, à seulement 22 joueurs, en l'absence d'Alou Diarra. L'encadrement des Bleus n'a pas donné d'explication mais il semblerait que le milieu défensif soit rentré à Bordeaux en urgence, sa femme ayant accouché. OUFFF

un garçon ou une fille ALOU

Alou Diarra qui avait quitté le stage de l'équipe de France en Tunisie vendredi pour «raisons personnelles
» (sa femme serait sur le point ou aurait accouché), sera sur la feuille du match amical contre la Tunisie a assuré le sélectionneur Raymond Domenech. «Il sera sur la feuille de match, bien sûr. Il rentre, il arrive», a-t-il déclaré

Alou Diarra intéresse Didier Deschamps au plus haut point. L'entraîneur olympien souhaiterait enrôler le récupérateur de 28 ans pour verrouiller son milieu de terrain. Mais l'international tricolore, courtisé par d'autres clubs et dont le montant de la clause libératoire tourne autour de 8M€, n'a jamais caché son envie de jouer à l'étranger après son expérience bordelaise

.
Aujourd'hui en France on évoque un intérêt du FC Barcelone au sujet de la "Sentinelle". Cette nouvelle piste pourrait compliquer la tâche des dirigeants de l'OM.

Si Raymond Domenech a évoqué la possibilité d'un retour au 4-2-3-1,
Alou Diarra, quant à lui, demande du temps pour le nouveau système de jeu des Bleus.

Le 4-3-3 français n'a rien d'un paradoxal système. En tout cas, les joueurs le défendent chèrement, à l'image d'Alou Diarra, en conférence de presse ce dimanche à Johannesburg. «On ne parle pas de changer de système, on parle beaucoup entre nous, on essaie de régler des petits problèmes, par la communication», a expliqué le milieu de terrain tricolore, qui a confirmé qu'aucun joueur n'était allé voir le coach pour discuter de ce nouveau système de jeu. «Le coach est là pour imposer un système et on doit s'adapter, poursuit Diarra.


On a les joueurs pour jouer dans ce système. Je ne dis pas que le 4-3-3 fonctionne mieux (par rapport au 4-2-3-1), mais je dis qu'on a besoin d'une période d'adaptation.» Né à Tignes, ce fameux 4-3-3 s'est avéré prometteur contre le Costa Rica, puis a montré ses limites face à la Tunisie puis la Chine.

Le Bordelais ne souhaite pas s'attarder sur cette question qui représente, selon lui, un faux problème : «Je vous dis qu'on reste confiants, il reste du potentiel dans cette équipe, il y a un bon état d'esprit, il faut faire la différence entre la préparation et la compétition, on a eu des entraînements très intensifs, poussés, même si ça n'excuse pas la dernière défaite contre la Chine.»


Selon lui, le groupe actuel part sur les mêmes bases que celui qui a atteint la finale en 2006 : «Il y a énormément de communication entre nous, les joueurs, on essaie de tout se dire. La communication arrange beaucoup de problèmes. Les discours ne sont pas similaires à ceux de 2006, les personnalités sont différentes, mais la détermination est la même.»

il a un peu disparu de l'équipe ni des titulaires ni des 3 remplaçants ..........

SUR UN FORUM INTERNET C TELLEMENT SIMPLE AVE LA LANGUE
DE FAIRE PARTIR UN JOUEUR DE BORDEAUX EN EDF .. PUIS DE LE TRANSFERER A L"OM
CA NOUS COUTE PAS UN SOU
ET SI PAR HASARD CA SE FAIT PAS ...ET BIEN IL PARTIRA DE L"OM
SANS AUCUNE INDEMINITE ...POUR CHANGER DE DESTINATION ...

Alou Diarra se
rapproche de l’OM

DD avait souhaité avoir son equipe pour le 18

Marseille tiendrait sa deuxième recrue. Après le grand espoir espagnol César Azpilicueta, c'est Alou Diarra qui devrait signer dans les heures qui viennent à l'OM. Le joueur sera bien présent au Haillan ce lundi pour la reprise de l'entraînement des Girondins de Bordeaux, mais il devrait faire ses adieux à ses coéquipiers avant de rejoindre son ami Souleymane Diawara, selon le quotidien Sud Ouest.

Le capitaine bordelais, priorité de Didier Deschamps, possède le même agent que le technicien marseillais, à savoir Jean-Pierre Bernès. Un élément qui aurait facilité les discussions entre les deux hommes. L'OM, toujours bloqué dans son mercato par son opération dégraissage, devrait tout de même verser une indemnité aux Girondins, égale au montant de la clause libératoire, soit 7,75 millions d'euros

, il n'est pas question que le milieu international rejoigne la Canebière selon Jean-Louis Triaud, le président bordelais. L'OM devra verser 7,5 millions d'euros aux Girondins pour arracher Alou Diarra, soit le montant de sa clause de départ. «Oui, c'est cela. Mais c'est une clause qui n'est pas valable pour l'OM
. Alou est très bien chez nous. S'il ne joue pas la Ligue des champions, ce n'est pas très grave. Il sera plus frais pour les Bleus de Laurent Blanc», a sèchement précisé Triaud dans L'Equipe. Ce dernier a également démenti vouloir recruter le Stéphanois Blaise Matuidi pour palier l'éventuel départ de son capitaine

perso je prefere qu'il reste en gironde
CHEYROU CISSE ABRIEL
DES MILIEUX DEFENSIFS ON EN A ASSEZ
ON VEUT UN ATTAQUANT QUI N"AIT PAS LES PIEDS CARRES DEVANT ET QUI CADRE DERRIERE LA LIGNE DE BUT

WAIT AND SEE

◗ DIARRA EN ATTENTE
Le capitaine bordelais répondra
présent cematin à la convocation
de Jean Tigana, pour reprendre
l’entraînement.
Au Haillan, beaucoup s’attendent
à l’entendre affirmer plus
précisément son besoin de
changer d’air, de voler vers
d’autres aventures. L’OM lui offre
cette opportunité avec, à la
clé, le challenge de la Ligue des
champions, passage primordial
pour s’installer durablement en
équipe de France. Alou Diarra
est la priorité actuelle de Didier
Deschamps, soucieux de donner
plus de volume de jeu devant
sa défense. La clause de départ,
mentionnée dans son
contrat, est de 7,75M¤. L’OM
est prêt à débourser cette somme,
mais, en raison de l’investissement
assez lourd malgré la valeur
du joueur, les discussions
achoppent depuis plusieurs
jours entre l’OM et les agents du
joueur sur divers alinéas du
contrat que le club entend proposer
à l’international. Il n’y a
pas de raison que les deux parties
ne réussissent pas à s’entendre
dans les prochaines heures.
La présence d’Alou Diarra, dès
d i m a n c h e , au s t a g e de
Saint-Jean-de-Luz n’est pas irréalisable.
Enfin...

STATU QUO

Le petit vent balayant la Gironde,
hier, a emmené
deux bonnes nouvelles :
lapremière ressemble à un peu
d’air capable d’éviter une canicule
plus importante. La seconde
a ramené un capitaine à bon
port, du moins pour l’instant.
Après leur succès (1-0, but de
Wendel) lors de leur premier
match amical contre Lille, à Anglet,
les Girondins de Bordeaux
ont repris le travail.
Les nombreux spectateurs
ont pu apercevoir au milieu des
autres joueurs présents depuis
une quinzaine de jours, Marc
Planus, Cédric Carrasso, Yohann
Gourcuff et Alou Diarra.
Comme annoncé, le capitaine
aquitain a répondu présent au
premier rendez-vous fixé par
Jean Tigana.
Aussitôt après être entrés
dans le vestiaire, les quatre internationaux
présents au mondial
en Afrique du Sud ont reçu la visite
de Jean-Louis Triaud. Le président
est venu leur souhaiter la
bienvenue, s’inquiéter de leur
état de forme et s’entretenir également
avec deux de ses principaux
joueurs appelés à partir.
En quittant le vestiaire,
Jean-Louis Triaud a été interrogé
par quelques journalistes présents,
sur le départ annoncé
d’Alou Diarra à l’OM.
Il a souri quand des observateurs
lui ont fait part de sa réflexion
sur la clause du contrat
(7,75M¤) d’Alou Diarra pas applicable
pour l’OM, avant de lâcher:
"Detoute façon, pour l’heure,
nous n’avons pas reçu le moindre
coup de téléphone de l’OM",
a-t-il simplement dit, sans grande
conviction. Pendant ce
temps, sur le terrain principal,
Alou Diarra s’est entraîné collectivement
avec ses équipiers. Footing,
puis petite opposition, un
programme léger pour des premières
foulées.
Deson côté, Jean Tigana, nommé
entraîneur en remplacement
de Laurent Blanc, ne désespère
pas de convaincre le joueur
de revenir sur sa décision et de
rester encore une année. Il devait
s’en ouvrir dès hier avec
Alou pour comprendre les raisons
le poussant à partir. Il sait
aussi que le temps joue pour lui,
en raison du contrat liant le
joueur au club.
Pendant ce temps, les discussions
stagnent entre l’OM et le
représentant du joueur,
Jean-Pierre Bernès. Quand
Jean-Louis Triaud dit que la clause
ne s’applique pas à l’OM, il
exagère, car il a une interprétation
très personnelle du contrat
du joueur, mais en jouant sur les
mots, il tente de trouver une porte
de sortie et de sauvegarder
son image auprès des supporters.
Quand il dit ne pas avoir reçu
d’offre de l’OM, il dit la vérité.
Dans les couloirs du centre Robert
Louis-Dreyfus, rien n’avance
concrètement. L’OM n’entend
pas acheter tant qu’il n’a
pas vendu. Une politique respectant
la ligne directrice fixée par
le conseil de surveillance et Margarita
Louis-Dreyfus, à la fin du
mois de mai.
Quel est le risque ? Celui de
voir Diarra s’impatienter, malgré
la volonté affirmée de Didier
Deschamps de l’enrôler pour
étoffer son groupe. L’OM donne
le sentiment de chercher une parade
pour trouver les moyens de
régler le transfert du joueur,
dont nul ne sait aujourd’hui si le
club girondin acceptera qu’il
soit échelonné sur un ou plusieurs
versements pour compenser
la perte financière d’une
non-qualification en Ligue des
champions.
Alou Diarra sera encore
aujourd’hui au Haillan. En quittant
le château, hier, sur le coup
de 20h20, il a signé de nombreux
autographes auprès des jeunes
venus à sa rencontre. Inévitablement
questionné sur son départ
vers l’OM, le joueur a été assez
laconique : "Pour l’instant, je
suis Girondin. Je suis content
d’avoir retrouvé le terrain."
Une phrase à la mode chez de
nombreux joueurs

Jean-Claude Dassier explique ses soucis à Jean-Louis Triaud
Publié le vendredi 23 juillet 2010 à 11H08


Côté mercato, concernant Alou Diarra, on s'étonne de la lenteur de la procédure. Après plusieurs semaines de cache-cache, Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, a finalement appelé Jean-Louis Triaud, son homologue girondin, quelques minutes avant le coup d'envoi, mercredi de Toulouse-OM.

Le président olympien a officiellement marqué l'intérêt de l'OM pour Alou Diarra, tout en expliquant les problèmes financiers du moment et les difficultés de régler en une seule échéance la clause de 7,75M€. Bordeaux n'est pas disposé à reconsidérer sa position.

Lors de la présentation à la presse du
défenseur serbe Savic, Jean-Louis
Triaud a déclaré qu’Alou n’irait "pas à
l’OM". "Alou me l’a confirmé, a ajouté
le président bordelais. Il restera à Bordeaux
sauf si un club étranger ou une
équipe proche de son coeur se manifeste."
Ces déclarations sont néanmoins à
prendre avec des pincettes, tant que
cela n’a pas été confirmé par le joueur
lui-même

Invité en conférence de presse avant le Tournoi de Paris, Alou Diarra, le milieu et capitaine de Bordeaux, a fait un point rapide sur sa situation personnelle. Courtisé avec insistance par l'Olympique de Marseille, la sentinelle bordelaise a déclaré être «Girondin à 100%». «Ma situation, elle est que je suis Girondin à 100%. Je suis très content d'être à Bordeaux», a déclaré l'international tricolore. Mais à la question de savoir si les choses pouvaient encore évoluer, le joueur a gardé le silence.

Tigana : «La presse fantasme»



Présent à ses côtés, Jean Tigana, l'entraîneur du club au scapulaire, s'est également exprimé. «Je n'ai jamais mis de droit de veto» au départ de Diarra, a fait savoir le technicien des Girondins. «Jusqu'à maintenant, il n'y a que vous (la presse) qui en parlez. La presse fantasme. S'il y a évolution, il y a évolution, mais le joueur n'en a jamais parlé: il n'y a que des suppositions.»

LA PHRASE

"La situation
est que je suis
Girondin à
100%. Je suis
très content
d'être à
Bordeaux."
ALOU DIARRA,
COURTISÉ PAR L’OM

ALLO DIARRA ICI DASSIER
ALLO DIARRA

...Y A DE LA FRITURE SUR LA LIGNE


"Alou Diarra a ditclairement qu’il voulait
rester chez nous."
JEAN-LOUIS TRIAUD (BORDEAUX

Diarra : «La patience a payé
Foot - Bleus - Diarra :"
Les Bleus Mvila et Diarra savourent après le but signé Loic Rémy à la 83e minute face à la Roumanie. (AFP)
«Très content» d'être venu à bout de la Roumanie samedi (2-0), Alou Diarra a mis en avant le rôle des remplaçants dans la deuxième victoire consécutive des Bleus.
Conscient que l'équilibre de l'équipe de France «reste fragile» malgré les progrès affichés face à la Roumanie, samedi au Stade de France (2-0), Alou Diarra ne le cache pas : les Bleus sont «très contents d'enchaîner une deuxième victoire» après les trois points rapportés de Bosnie (2-0) le mois dernier. «Ca fait du bien au moral», ajoute-t-il, assurant que les hommes de Laurent Blanc n'ont «pas eu peur» de revivre le funeste scénario de France-Biélorussie (0-1). «On s'est créé beaucoup d'occasions, et dans ce genre de match, il faut faire preuve de lucidité. La patience a payé.»

Capitaine pour la deuxième fois consécutive sous la tutelle de Laurent Blanc, le Bordelais ne sait pas si le brassard lui appartient désormais, mais est évidemment prêt à poursuivre l'expérience : «Pour moi, c'est toujours un honneur de porter ce brassard. Ça s'est encore bien passé ce soir, tant mieux ! L'état d'esprit du groupe fait plaisir à voir. Il y a énormément de talent dans cette équipe, et on attendait depuis longtemps cette victoire au Stade de France. Ces deux victoires font du bien au moral, maintenant, les qualifications sont lancées. On a désormais trois jours pour récidiver et prendre trois points contre le Luxembourg.»
Auteur d'une passe décisive sur l'ouverture du score de Loïc Rémy, Alou Diarra n'a pas manqué de souligner l'impact décisif amené par les remplaçants samedi soir. «On sait qu'on peut compter sur tout le monde, on en a eu la preuve ce samedi soir, explique-t-il. Je pense à Dimitri (Payet), qui fêtait sa première sélection, et qui a été impressionnant. Il a été à l'image de son début de saison à Saint-Etienne. Il nous a beaucoup apporté, de la percussion, une passe décisive... C'est vraiment un joueur complet qui peut beaucoup nous apporter. C'est bien pour Yoann (Gourcuff, auteur du second but) aussi. Les remplaçants ont fait la différence ce soir. Le groupe France, c'est 23 joueurs, pas 11.» Et ce groupe possède en Diarra un patron d'avenir

Diarra : «Restons humbles»




Le capitaine des Bleus Alou Diarra garde les pieds sur terre malgré les trois succès de suite des Bleus. (REUT)
Trois victoires d'affilée, les Bleus n'avaient plus connu ça depuis près d'un an. «Mais il ne faut pas s'enflammer», a insisté Alou Diarra après le succès contre le Luxembourg (2-0), mardi soir.

«Alou Diarra, quel est votre sentiment après ce nouveau succès contre le Luxembourg ?
Le plus important, c'était la victoire. On savait ce qui nous attendait : une équipe qui allait fermer les espaces et défendre du début jusqu'à la fin. Ils n'ont pas changé leur habitude. Ça a donné un match à sens unique. Le score aurait pu être plus lourd, mais le positif, c'est que le groupe ne s'est pas énervé. On a pris notre temps pour gagner ce match.

Trois victoires d'affilée, cela fait longtemps que vous n'avez pas connu ça ?
Ça faisait longtemps, il faut qu'on s'y habitue ! On a fait les efforts pour. On se place dans les meilleures conditions dans l'optique de la qualification. L'objectif est atteint.

On a l'impression qu'il y a moins de sourires qu'après la Roumanie ?
Moins de sourires ? Non, on est très contents. Mais bon, la logique a été respectée, on ne va pas s'enflammer non plus. Il suffit de regarder le classement FIFA. Il faut garder les pieds sur terre. Il nous reste beaucoup de travail à faire. Restons humbles et rigoureux. Si on y arrive, on pourra faire de grandes choses.

Le temps va-t-il vous paraître long d'ici la reprise des éliminatoires au mois de mars ?
Très long ! Maintenant, on a des matches amicaux super intéressants à jouer dans les mois à venir. Ça va servir d'expérience. Il ne faut surtout pas que l'équipe de France se cache. On a besoin de se jauger face à ce qui se fait de mieux dans le monde.

Vous avez porté le brassard pour la troisième fois consécutive. Avez-vous le sentiment d'être installé en tant que capitaine ?
Je n'ai aucune impression du tout. Je fais partie des plus anciens. Mon objectif, c'est d'aider les nouveaux, les plus jeunes, d'être une sorte de relais. Aujourd'hui, j'ai 29 ans, j'ai une certaine expérience, du vécu... Mais je ne suis pas le seul. Il y a aussi Philippe (Mexès), ''Malou'' (Malouda). C'est à nous d'encadrer ce groupe.»

ILS VONT PAS FAIRE CA A LOLO

LE CAPTIAN DES BLEUS


IL VA PRENDRE 5 MATCHS ...EDF PRIORITAIRE

Bertrand Layec, le manager des arbitres professionnels à la DNA est revenu sur RMC sur le comportement du Bordelais Alou Diarra (Photo P-S), exclu samedi à Auxerre (1-0), après avoir bousculé l'arbitre de la rencontre, M. Bien. «C'est un cas rare et heureusement, a-t-il fait remarquer. Même si on peut comprendre, ce n'est pas tolérable de voir ça sur un terrain. L'arbitre a bien appliqué le règlement et il a réussi à préserver son autorité. Il a bien fait son travail. Après, c'est à la commission de discipline de s'en saisir. On est toujours surpris qu'un joueur, a fortiori professionnel, fasse un tel geste. Ce type de comportement doit être sanctionné pour qu'il disparaisse de nos terrains. Les excuses qu'Alou Diarra a faites à l'arbitre l'honorent. Il a eu une attitude responsable et digne. Mais ça n'excuse pas son geste.» Selon le réglement disciplinaire de la FFF, Alou Diarra risque jusqu'à six mois de suspension ferme.

Diarra : «Rien de grave»




Alou Diarra est sorti du terrain prématurément, sur une blessure sans gravité, qui a surpris son entraîneur. (EQ)
Sorti après la mi-temps sur blessure, Alou Diarra a écourté son retour à la compétition après six matchs de suspension mais se montre néanmoins rassurant.

De retour après six matchs de suspension, Alou Diarra n'est pas resté longtemps sur la pelouse face à Lille (1-1), puisqu'il a quitté ses partenaires à la 48ème minute de jeu en raison d'une blessure. Le capitaine girondin a néanmoins tenu à se montrer rassurant : «Sur un mauvais appui ou sur un coup, sans m'en rendre compte, j'ai été touché à la voûte plantaire. Je n'étais plus à 100% parce que mes appuis ne me permettaient pas de courir normalement. Pour ne pas prendre de risque, j'ai décidé de céder ma place».

Diarra ne devrait pas connaître une nouvelle absence prolongée. «Je pense que ce n'est rien de grave parce que j'ai eu quelque chose de similaire dans le passé, a-t-il expliqué. Sur le moment, c'est gênant mais cela se soigne très vite. Cela va s'atténuer dans les jours qui viennent. Je ne voulais pas pénaliser mon équipe et je pense que j'ai bien fait de céder ma place.» L'international français a en tous cas pris de court son entraîneur. «Apparemment il a pris un coup en équipe de France mais cette semaine il n'avait rien. A la mi-temps, il ne nous a rien dit, raconte Jean Tigana. J'ai été tellement surpris que Wendel n'a pas pu s'échauffer et j'ai eu peur qu'il se blesse.» Diarra explique avoir «ressenti la gêne juste avant la mi-temps.»

Si le milieu de terrain de l'équipe de France admet qu'il «espérait jouer plus longtemps», il s'est montré satisfait du point arraché par son équipe face à Lille : «Cela a été un beau match, nous avons eu des situations intéressantes et je pense que nous avons posé pas mal de problèmes à cette équipe de Lille qui était en pleine bourre. C'est un match qui doit nous donner beaucoup de confiance, c'est encourageant. Dans l'état d'esprit, nous avons été présent et le groupe n'a jamais rien lâché. Nous avons une bonne réaction et ce sont des signes encourageants».-

Diarra : «On fait du surplace»
Le point obtenu à Sochaux (1-1) n'a pas satisfait Alou Diarra qui se projette déjà sur le match de mercredi contre Lens.




Alou Diarra et Bordeaux ne gagnent plus depuis quatre matches en Ligue 1.
Le point obtenu par Bordeaux à Sochaux (1-1) n'a pas semblé satisfaire Alou Diarra. L'international français espère une victoire mercredi contre Lens, après quatre nuls consécutifs.

«Alou Diarra, êtes-vous déçu par ce résultat ?
Un peu, car on ne prend qu'un seul point, alors que nous étions venus à Sochaux avec beaucoup d'ambition. Nous voulons nous installer dans ce classement, mais pour cela, il faut enchaîner les victoires. Or, depuis plusieurs semaines on fait du surplace ! C'est pour cela qu'il faudra absolument battre Lens mercredi. C'est notre objectif. Nous avons besoin de gagner des matches.

Bordeaux a réalisé une bonne première mi-temps...
Oui, notre entame a été bonne. D'ailleurs, le contenu de ce match n'est pas mauvais. Je pense que nous avions la possibilité de faire le break en première mi-temps. Il y a eu les occasions pour cela. Mais il fallait être plus tranchant dans les trente derniers mètres.

Avez-vous été perturbé par la réorganisation tactique effectuée par Francis Gillot ?
Non, non, pas vraiment. En venant ici, nous savions que Sochaux était une équipe de qualité, très à l'aise dans son stade, et qui pratique un jeu rapide. Sur leur égalisation, nous avons simplement manqué de vigilance à l'origine de l'action. On la laisse se dérouler, parce que nous sommes moins bien organisés, et sur un changement d'aile, ils marquent, peut-être avec un peu de chance. C'est dommage. Nous avons accumulé les erreurs, et on l'a payé cash !

Les Sochaliens ont réclamé un penalty en fin de rencontre, pour un tacle que vous avez effectué sur Anin. Y-avait-il faute ?
J'ai pris le risque de tacler dans la surface, sinon, il y a avait sûrement but. Mais il n'y a pas faute de ma part. Et si Anin est venu me voir après l'action, c'était pour m'aider à me relever, car je commençais vraiment à être fatigué

"La chance de ne pas être largués"
ALOU DIARRA Au sortir d’une année 2010 éprouvante,
le capitaine bordelais savoure la remontée de son club


Alou Diarra est un homme de parole. Jeudi, tard dans la soirée,
et malgré de nombreuses sollicitations en vue d’OM-Bordeaux,
le capitaine des Girondins a pris le temps de rappeler. Le milieu
de terrain de l’équipe de France (30 sélections) a évoqué pour
le cru 2010 et les promesses de 2011 qui le
verra, peut-être, changer d’air. "Je ne peux pas en parler", coupe
Diarra, par ailleurs loquace sur les autres sujets. Entretien.



Expulsé face à Lens fin décembre, Alou Diarra a raté la qualification des Girondins contre Rouen en
Coupe de France. Ce soir, au Vélodrome, il disputera son premier match officiel de l’année.




our cette nouvelle année ?
Une très bonne santé pour
mes proches et moi ; et puis
beaucoup de réussites sportives
avec un trophée, voire plusieurs...
La Coupe de France par
exemple, que je n’ai jamais gagnée.
C’est la compétition la
plus difficile. Je n’ai jamais réussi
à aller au bout.
❚ La Coupe est devenue l’objectif
numéro un des Girondins ?
On n’a ni la Coupe de la Ligue,
ni l’Europe alors il faut se raccrocher
à quelque chose... Même si
on est encore dans le coup en
championnat.
❚ Comment expliquez-vous que
malgré vos difficultés, vous soyez
à seulement cinq points de Lille,
le leader ?
Notre début de championnat
a été perturbé avec des joueurs
arrivés tard, un changement de
staff... Ça a pesé dans nos résultats.
Et aujourd’hui c’est une
chance de ne pas être largués ;
nos objectifs restent accessibles.
On va être humbles : retrouver
l’Europe car c’est vital pour le
club.
❚ Battre l’OM au Vélodrome
semble du coup primordial...
Cette grosse confrontation va
vite nous remettre dans le bain.
Face à l’OM, le favori, le champion
sortant, on sera humble
mais ambitieux en cherchant à
ramener un, voire trois points.
Un, cela signifierait qu’on n’a
pas perdu cette saison contre
Marseille (ndlr : 1-1 à l’aller).
❚ L’OM est justement 5e mais
traverse une crise de confiance.
Peut-être mais ses joueurs
vont vite retrouver confiance
comme Loïc ou Dédé. Ils ont le
mental et le talent. Collectivement,
l’OM joue autant sur l’expérience
que sur le physique. Et
puis au Vélodrome, il y a toujours
de belles ambiances; moi
ça me stimule. J’espère juste
qu’il n’y aura pas de mistral...
❚ Il y a un an, rien ne semblait
résister à Bordeaux. Que s’est-il
passé en quelquesmois ?
L’équipe a plongé psychologiquement
et physiquement. En
tant que compétiteur, c’est dur à
vivre. On a vécu une série de
contre-performances, oubliant
les fondamentaux.
❚ Comment ressort-on d’une saison
noire, aussi frustrante ?
Avec une immense déception !
Dans une carrière, il vaut mieux
en vivre le moins possible des
comme celles-là ! Le but est de vite
tourner la page pour retrouver
l’envie, la rigueur, le plaisir...
❚ Le plaisir, c’est ce qui vous a
le plusmanqué?
Disons que le plaisir se cultive
dans la victoire. On vit bien
quand on remporte les trophées.
On a essayé d’analyser les raisons
de nos échecs et, au final,
nous n’avions plus le jus nécessaire.
Face à Manchester, l’OM
va perdre de l’énergie et plus ils
iront loin, plus ils le sentiront
malgré leur bel effectif.
❚ La défaite face à l’OM en finale
de la Coupe de la Ligue a-t-elle
été le tournant?
Cela a été un coup dur; on a
aussi eu une succession demauvais
matches, puis on a raté notre
quart de finale aller de Coupe
d’Europe contre Lyon. Mentalement,
ça n’a pas été évident à vivre,
car on a été proches de tout
gagner et... on a tout perdu.
❚ Y compris des joueurs cadres
à l’intersaison...
C’était un peu la fin d’un cycle
avec aussi le départ du coach qui
m’avait recruté, dicté une philosophie
de jeu...
❚ Et vous, vous êtes resté alors
qu’on vous annonçait partant, à
Marseille entre autres.
J’avais la possibilité de quitter
le club mais je ne voulais pas le
faire comme ça, alors que Bordeaux
n’était même pas européen.


"Deschamps a dit son
intérêt pour moi mais
ne m’a jamais appelé

Le président m’a dit qu’il
comptait surmoi pour relever ce
challenge. Et je ne regrette rien.
Quand Michael (Ciani) ou moi
exprimons le besoin de renforcer
l’équipe, c’est au nom du
groupe, ce n’est pas le seul souhait
d’un ou deux joueurs.
D’autant qu’on ne peut pas dire
qu’on ait un effectif pléthorique.
On n’a toujours pas franchi le
cap des cinq premiers. À propos
de l’OM, il n’y a rien eu officiellement.
Le coach a parlé de son intérêt
pour moi dans la presse
mais il ne m’a pas contacté directement.
Travailler avec Didier
Deschamps serait une très bonne
chose pourmoi.
❚ Cet hiver, vous avez dû affronter
un autre moment délicat : votre
suspension pour six matches.
Je l’ai acceptée, conscient de
mon mauvais réflexe (ndlr : il
avait bousculé l’arbitre M. Bien à
Auxerre). Ce n’est pas un exemple
à donner aux jeunes. Je me
suis excusé immédiatement
mais, j’ai fauté, c’était mérité. Ça
me servira de leçon...
❚ Attribuez-vous cet excès de
nervosité aux suites de la Coupe
du monde?
Non, non, ça n’a rien à voir.
C’est juste la fatigue qui a pris le
dessus, j’ai craqué nerveusement.
La Coupe du monde a été
une mauvaise expérience mais
elle est derrière moi; le futur est
tellement plus intéressant.

"La saison passée, on
aurait pu tout gagner
et... on a tout perdu."



❚ L’équipe de France est-elle repartie
sur des bases saines ?
Il y a un énorme potentiel
dans ce groupe, une vraie envie
de bien faire, de la solidarité. Juste
après l’été, il y avait une grosse
pression à porter le maillot bleu