LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

L'Inter ne lâche pas Blanc
Le 14/04/2012 | Mis à jour le 14/04/2012 12:15:47


Laurent Blanc va-t-il retrouver l'Inter Milan cet été ?

Le 7e de la Serie A joue à Udine sa dernière carte dans la course à la Ligue des champions (20h45). Son président pense lui aussi à la saison prochaine... et toujours à Laurent Blanc.

Déjà approché par son ancien club (1999-2001) lorsqu'il entraînait Bordeaux, Laurent Blanc, qui avait préféré l'équipe de France, reste sur les tablettes de l'Inter Milan. Selon nos informations, le club en a même fait l'une des priorités de son recrutement pour l'année prochaine.

La cote du sélectionneur tricolore reste forte chez Massimo Moratti, le président intériste, désireux par ailleurs de rajeunir l'effectif. Aux joueurs que les dirigeants italiens approchent actuellement, il est expliqué que Blanc a de fortes chances de les diriger la saison prochaine...

Décision en juillet ?
Reste que Laurent Blanc n'est pas libre et n'a pas tourné le dos à la sélection qu'il va emmener à l'Euro (8 juin-1er juillet). Il pourrait même être prolongé jusqu'au Mondial 2014 si les Bleus ont des résultats cet été et qu'il s'accorde avec Noël Le Graët, le président de la FFF, avec lequel sont apparues plusieurs divergences ces derniers mois.

Alors que Blanc est également dans les petits papiers, en Espagne, du Valence CF et de du Séville FC, Le Graët n'aurait rencontré aucun successeur possible. Question : le sélectionneur attendra-t-il le mois de juillet pour décider de son avenir ? Pour l'heure, il se concentre sur l'Euro. Il rentre ce samedi d'Ukraine où les Bleus logeront et joueront deux de leurs trois matches de groupe. Pour assister à OL-OM, finale de la Coupe de la Ligue (Stade de France, 21h00).

«L'Inter drague toujours Blanc»,

Le Graët : «Blanc n'est pas un smicard»
Le 23/04/2012 | Mis à jour le 23/04/2012 18:47:13


Noël Le Graët ne cèdera pas. Si Blanc prolonge, ce sera en fonction des résultats à l'Euro.
Dans un entretien accordé au Monde et publié lundi soir, Noël Le Graët est une nouvelle fois revenu sur la situation de Laurent Blanc, sélectionneur de l'équipe de France. «Aujourd'hui, on est unis derrière un objectif : l'Euro. Mais l'expérience montre qu'une sélection est jugée sur la compétition. On ne se souvient jamais des matchs amicaux. Le vrai jugement de valeur, c'est le comportement de l'équipe pendant la compétition», a notamment confié le président de la FFF pour expliquer pourquoi il ne souhaitait pas prolonger le contrat de Blanc avant l'Euro.

Le Graët affirme également que cette décision ne déstabilisera pas Laurent Blanc : «Laurent Blanc n'est pas un gamin. C'est un grand garçon. Il sait ce qu'il veut. Ce n'est pas un smicard qui cherche du boulot. J'ai la chance de le connaître depuis 1994, quand j'étais président de la Ligue. Il ne peut pas être déstabilisé par un oui ou par un non. Soit il réussit l'Euro et il a une proposition de la FFF. Soit il a une proposition formidable d'un club et je m'interdis de le bloquer». Le président de la FFF confie enfin que si Blanc prolongeait, il faudrait rediscuter de la taille de l'encadrement, jugé trop étoffé, et écarte tout conflit d'intérêt avec Jean-Pierre Bernès : «Juridiquement, que ce soit sain, la réponse est non. Je préfèrerais que ça n'existe pas. Mais concernant Laurent Blanc, je suis certain de son honnêteté intellectuelle sur un dossier comme celui-là».

Blanc :«On souffre au coeur du jeu»
Le 08/05/2012 | Mis à jour le 08/05/2012 23:59:52


Blanc va livrer ce mercredi sa première pré-liste. le sélectionneur avoue ses « hésitations » pour choisir les milieux de terrain qui iront à l'Euro.

Ce mardi, Laurent Blanc au siège de la FFF. Un long entretien au cours duquel il n'a pas fait mystère de ses difficultés à composer son contingent de milieux de terrain dans la liste de 23 joueurs qu'il emmènera en Ukraine, le mois prochain. « J'ai presque en tête la liste des 23, assure le patron des Bleus. Mes dernières hésitations portent sur un secteur qui est notre problème depuis un long moment : le coeur du jeu. On souffre au milieu de terrain d'un manque de hiérarchie et d'un manque de joueurs avec un vécu international. Des joueurs qui ont le potentiel pour être en équipe de France, il y en a. Mais des joueurs qui ont prouvé qu'ils pouvaient vraiment en faire partie, il y en a très peu. Or, où se joue principalement une compétition internationale ? Ici, au coeur du jeu. »

Ce mercredi, le sélectionneur communiquera une première liste de « dix à quatorze joueurs » évoluant à l'étranger, avant celle concernant les joueurs de L1, attendue mardi prochain. -

Blanc approuve votre choix
Le 09/05/2012 | Mis à jour le 09/05/2012 14:35:13

Le sélectionneur Laurent Blanc s'est dit épaté par la liste des 23 proposés par les internautes : «Quand je vois la liste des défenseurs, je me demande si elle vient des internautes ou de mon adjoint Jean-Louis Gasset ! (Rires)

Sérieusement, dans son ensemble, cette liste est intéressante. Vous allez me la donner d'ailleurs. Je vois qu'il y a des gens qui analysent bien. Cette liste est vraiment cohérente et réfléchie.» Vous pouvez toujours continuer à voter jusqu'au 15 mai, date de l'annonce de la liste des 23.


Votre liste des 23
Gardiens : Lloris, Mandanda, Carrasso.
Défenseurs : Rami, Mexès, Debuchy, Evra, Clichy, Koscielny, Réveillère,
Milieux : Nasri, Cabaye, Ben Arfa, M'vila, Valbuena, Martin, L. Diarra
Attaquants : Benzema, Giroud, Ribéry, Rémy, Ménez, Malouda

Vers une liste «élargie» ?
Le 15/05/2012 | Mis à jour le 15/05/2012 07:54:56

Confronté aux blessures de Loïc Rémy, Florent Malouda et Younes Kaboul, Laurent Blanc a indiqué lundi sur Infosport+ qu'il envisageait de changer ses plans à la dernière minute en vue de l'annonce de la deuxième pré-liste de joueurs retenus pour l'Euro, qui sera dévoilée mardi (18h00). En résumé, son message est qu'il pourrait ratisser plus large. «On étais partis sur une pré-liste de douze Français évoluant à l'étranger. On pouvait penser qu'on allait faire la même chose avec les joueurs de Ligue 1. Mais avec ces blessures, il est très possible que la pré-liste de demain (mardi) soit un peu plus élargie que prévue», a expliqué le sélectionneur de l'équipe de France. Quel que soit son choix, Blanc devra ensuite rendre sa liste définitive de 23 noms au plus tard le 29 mai à l'UEFA.

18h58: Ménez attaquant de pointe et Sakho sur le banc. En fait, le sélectionneur des Bleus, c'est Ancelotti.


18h56: Pourquoi être indulgent avec Gourcuff mais pas Sakho. "Parce qu'il y a des secteurs de jeu où on n'a plus le choix. Les circonstances lui ont été défavorables. Sa situation personnelle avec le PSG est vraiment très pénalisante avec lui".


18h54: Sur Lloris capitaine. "On va pas changer les personnalités comme ça du jour au lendemain. après, il y a des façons différentes d'être entendu, respecté. Il y a ceux qui crient, et d'autre qui parle peu mais qu'on respecte. Dans le groupe, il est respecté. Lui et d'autres joueurs vont être obligé à s'affirmer".


18h52: "Mamdaou Sakho c'était la logique. MLais il traverse une période difficile qui va l'amener à avoir une réflecxion. Je lui ai dit que c'était un jeune joueur, qu'il aurait des challenges à relever avec son club, et avec l'équipe nationale dans peu de temps." Mais pas tout de suite quoi.


18h51: "Les joueurs qui ne jouent ne risquent rien. A part un accident domestique. C'est déjà arrivé, ne rigolez pas". Blanc, qui va en mettre certains dans le coton.


18h49: je crois que la sélection de Chimbonda en 2006 était plus justifiée que celle de Gourcuff en 2012.


18h47: Deux pointes, ça suffit pour Laurent Blanc. C'est mort pour Perbet.


18h47: La première réaction de Yanga-Mbiwa...

18h44: Connait-il le nom des gens qui vont devoir partir. "Je pourrai te dire oui. mais il faudrait qu'il ne se apsse rien jusqu'au 28, et ça je ne peux pas le garantir." Donc certains sont déjà des loosers dans sa tête.


18h44: Blanc. "La notion de groupe a été la plus forte. Il faut aussi des joueurs d'expérience. je m'aperçois qu'en moyenne d'âge on est jeune, on est à 26 ans. le plus vieux est réveillère (32 ans)".


18h42: Blanc est de retour en direct. Cette fois chez TF1, pour répondre aux questions des journalistes.


18h42: Twitter met du temps à démarrer sur Gourcuff. mais ça vient quand même.

Après, si c'est pour me mettre Gourcuff dans l'hélico et le faire chialer, ouais, je veux bien.

— Swann Borsellino (@SwannBorsellino) Mai 15, 2012

18h41: Il en dit quoi Ribéry de la sélection de Gourcuff? Après la grève, la bagarre entre joueurs?


18h40: Je reviens sur Gourcuff, mais laurent Blanc ose quand même avouer que sportivement sa sélection n'est pas méritée. Quoi, il est bon au scrabble?


18h36: Réaction du Lillois Mathieu Debuchy. Attention, robinet d'eau tiède. "Je m'y attendais un peu, même si on n'est jamais sûr. Pour tout vous dire, j'ai pas regardé, j'étais avec mes enfants. Déjà, faire partie du voyage, ce sera super. Après, titulaire ou pas, on verra, à moins de prouver à l'entraînement et en match de préparation".


18h36: Et pendant ce temps-là, chez bafé Gomis...

Un petit tour à Paris avec mes frères Rasta au salon Capilocks, très bon moment ;-) twitter.com/BafGomis/statu…

— Bafétimbi Gomis (@BafGomis) Mai 15, 2012

18h34: J'aimerai bien que la conf' de Blanc avec la presse écrite soit diffusée en directe. on a un envoyé spécial là-bas, mais il n'y a pas de wi-fi dans l'auditorium...


18h28: Bon, le gros moment chaud est passé.


18h26: Blanc va filer voir la presse écrite. "Je me mets mon gilet pare-balle?". On n'est pas si méchant quand même?


18h25: "La 1e pré-liste a été plus dure . Il y avait plus de choix à faire. Et durant le week-end, il s'est passé des choses qu'on n'avait pas prévu. Dimanche soir, il a fallu remettre en cause les choses qu'on avait prévu".


1824: "Il peut encore se passer des choses", prévient Blanc. Brrrrrrrrrrrr... Tremblez, messieurs dames.


18h23: Blanc va pas tarder à filer, et loue "le superbe match du real au Koweit, le 16". je vous rassure, on livera pas. Imaginez, il se pète un genou là-bas?


18h22: Il y a un tiers de l'équipe qui fait une saison dégueulasse en club quand même.


18h21: Vous pouvez déjà commencé les paris sur les trois que Blanc va virer des 26. Enfin, il peut décider d'en reprendre, ou d'en enlever et d'en rajouter. jusqu'au 28 au soir. Sacré Lolo va.


18h20: Donc deux purs attaquants de pointe, Giroud et Benzema. Avec Rémy qui peut y jouer, mais qui est quasiment out. "Jérémy Ménez peut jouer en pointe aussi".


18h20: "Dans ce secteur de jeu, on n'a pas tellement de choix". j'étais dispo moi laurent.


18h19: Franchement, vous comprenez quelque chose aux explications de Blanc sur Gourcuff?


18h18: Faire accepter querlqu'un qui sportivement n'est pas bon. "La question s epose aussi pour Malouda". Sympa pour lui.


18h16: Retour sur Gourcuff. "Sur le débat sportif, vous avez des arguments. Mais il connaît ce groupe-là, il a vécu dans ce groupe-là. A ce niveau, je ne vois pas les questions se poser. Dès qu'il a enchaîné, on l'a toujours pris".


18h16: Il insiste Blanc "Ce n'est qu'une pré-liste". Donc en fait, il peut encore appeler quelqu'un jusqu'au 29.


18h15: "Oui je l'apprécie, mais c'est pas pour ça que je l'ai pris. Si on n'avait pas quelques blessures, la question ne se poserait pas". Prends ça Abou Diaby!!!


18h13: Sportivement, ça se défend pas du tout, balance un journaliste. "Oui bien sûr" répond Blanc. "Vous avez raison de dire qu'en club son bilan est indéfendable, mais en équipe de France, il est pas si mauvais que ça".


18h12: Il veut voir Gourcuff. "Son état mental et psychoilogique". "Au niveau international, ses stats ne sont pas si mauvaises que ça. Il fait partie du rgoupe, il a été convoqué, il a disparu pour certaines raisons, on en est conscient. Il bénéficie de circonstances qui font que durant sa longue absence personne ne s''est imposé dans son secteur de jeu".


18h11: On disserte sur Yanga-Mbiwa, mais franchement, on parle de Gourcuff quand??????


18h09: Yanga MBiwa, en fait, c'est Sakho mais droitier... Et avec un moral à l'endroit.


18h08: Sur Yanga Mbiwa, Blanc s'explique. "Ce qui a fait la différence, c'est que mamadou traverse une période délicate avec son club. A travers la blessure de Younes, il me fallait un défenseur squsceptible d'être compétitif de suite. Avec le saison qu'il a faite, on estime que Mapou est plus apte pour remplir ce rôle".


18h07: Je remarque qu'il y na plus de joueurs de l'OM que du PSG. Scandale? Je m'en fous, je supporte Lens.


18h06: Sakho n'est pas là! Enorme déception. Et Gourcuff est là en jouant deux matchs et demi cette saison. C'est fou ces choix nan?


18h06: Ils sont donc 26, mais Loïc Rémy est très incertain...


18h04: Les attaquants, Giroud, ménez, Valbuena, Loïc Rémy.


18h04: les milieux. A. Diarra, Gourcuff, M'Vila, Martin, Matuidi.


18h03: Les défenseurs. Debuchy, Réveillère, Yanga Mbiwa.


18h03: Les gardiens. Lloris, Mandanda, Carasso.


18h02: C'est l'heure de la liste!!!!!!!!!!!


18h01: Blanc n'a pas très envie de virer des gens avant le 29. "Quand le moment arrive, c'est pénible pour le joueur et pour tout le groupe. mais je comprends les sélectionneurs qui font cette mise en place. On est obligé de prévoir des blessures".


18h: Sur Kaboul. "Il est forfait pour l'Euro". première info. mamadou Sakho vient de pousser un cri de joie.


17h59: Blanc se voit mal appeler des joueurs de l'étranger en cas de blessure. "On aurait du mal à les localiser". Autant vous dire que personne n'est en vacances sur la Côte d'Opale.


17h58: Blanc s'explique encore sur ses deux listes. "Soit vous avez mal compris, soit je me suis mal exprimé", lâche Blanc.


17h58: "J'ai passé mon week-end à regarder des matchs... En Angleterre, c'était un dénouement exceptionnel. Entre-temps, j'ai aussi eu quelques mauvaises nouvelles", soupire Blanc.


17h57: Il est là Lolo Blanc... Pas de cravate, sourire ultra-bright...


17h55: L'autre question, c'est de savoir combien de joueur Blanc dévoilera aujourd'hui. S'il y en a plus de 11, on va se retrouver avec un méga suspens: celui des mecs qu'il va falloir gicler avant le 29 mai.


17h54: Vous êtes fébriles? Imaginez, si vous étiez à la place de Gourcuff, Sakho, Valbuena...


17h50: Bonjour à tous! Dans 10 minutes, on y verra beaucoup plus clair...

drôle de début de stage 18/05/2012 18:03:15


Laurent Blanc commence son stage avec seulement neuf Bleus dont huit valides

L'équipe de France a commencé son stage de préparation à l'Euro à... neuf ! Parmi ces quelques joueurs présents, Loïc Rémy est blessé. Deux gardiens (Atrous et Pouplin) sont là pour faire le nombre. Tout cela ne réjouit pas forcément Laurent Blanc...

Drôle de début de préparation pour Laurent Blanc et l'équipe de France. Ce vendredi, à Clairefontaine, il n'y a que... huit joueurs valides présents : Rami, Nasri, Mexès, Cabaye, Ben Arfa, Clichy, Koscielny et Evra. Loïc Rémy, lui, est blessé à une cuisse mais il est tout de même présent pour se faire soigner. «Sa blessure est très mal placée. Ce vendredi, il a été laissé au repos total et a passé la journée avec une poche de glace sur la jambe», a confié Laurent Blanc.

Un sélectionneur qui estime que son staff est bien loin de pouvoir réaliser une vraie préparation avec les joueurs pour le moment. «On va faire de la régénération. On va d'abord regarder la santé individuelle de chaque joueur, faire les tests médicaux. On commence à neuf, il aurait été préférable d'être plus nombreux. Il n'y a pas de gardiens, même si on a en a fait venir (Atrous et Pouplin). Forcément, ça limite les exercices, a-t-il confié. Et puis, être à seulement neuf, ça va faciliter le dialogue. Hatem, par exemple, on le connaît mais un peu moins que les autres. En tout cas, il est arrivé tout sourire. Et ça, c'est bien!»

Physiquement, Rami se sent bien
Adil Rami fait partie des joueurs présents et il est particulièrement surveillé par le staff médical des Bleus. En effet, le défenseur central sort d'une très lourde saison avec Valence. Son entraîneur, Unaï Emery, avait même reconnu récemment qu'il était au bout du rouleau physiquement. «Je ne suis pas fatigué. J'étais suspendu lors du dernier match de Liga et j'ai eu cinq jours de repos en plus, a-t-il expliqué. J'ai lu dans la presse que j'étais fatigué et que c'était inquiétant. Mais ce n'est pas le cas.» Il peut en tout cas commencer sa préparation très tôt pour l'Euro. Rien de mieux pour être au top.

Euro-2012. Laurent Blanc : « C'est le 11 juin qu'il faut être prêt »
Stage de l'équipe de France.


Laurent Blanc
Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a demandé à ses joueurs, vendredi lors du début du rassemblement des Bleus à Clairefontaine, de «ne pas se tromper d'objectif» et de tout mettre en œuvre pour être prêt le 11 juin, date du premier match de l'Euro-2012 contre l'Angleterre, et pas avant.

Quelles sont les dernières nouvelles concernant Loïc Rémy, blessé à la cuisse ?

« Loïc a une blessure au niveau du quadriceps, assez mal placée. Les premiers jours sont faits de repos, de soins locaux sur la blessure, puis de la récupération, de la récupération, de la récupération. Dans quelques jours, les soins seront plus intensifs. »

Quel genre d'exercice peut-on faire avec huit joueurs valides seulement ?

« Comme vous l'avez remarqué, on a fait venir deux gardiens, ça limite un peu les exercices. Mais le début, c'est de la régénération, des courses, de l'aérobie, une batterie de tests médicaux. Et pour discuter avec les joueurs, c'est mieux. Mais c'est le 11 juin qu'il faudra être prêt, il faut donc y aller crescendo, ne pas tout brûler la première semaine, ne pas se tromper d'objectif. »

Comment avez-vous trouvé Ben Arfa ?

« Tout sourire. J'aime regarder les joueurs quand ils arrivent. Il avait l'air très heureux de retrouver Clairefontaine, il nous l'a confirmé pendant le repas. C'est bien. »

Allez-vous demander aux joueurs de régler leurs éventuels transferts avant le début de l'Euro ?

« C'est souhaitable mais on sait que ce n'est pratiquement jamais le cas. Il faudra le faire d'une manière intelligente et efficace. Ce serait bien que les clubs viennent à Clairefontaine. Mais ce serait bien que leur situation se concrétise d'ici le 11 juin. »

Le sujet qui fâche
Le 23/05/2012 | Mis à jour le 23/05/2012 17:02:00

A moins d'une semaine de la liste définitive de Laurent Blanc, trois des vingt-six joueurs convoqués devront quitter les bleus. Une décision présente dans toutes les têtes mais qui reste difficile à accepter comme en témoigne ceux qui l'ont déjà vécu.

Transferts : Blanc est compréhensif
Le 24/05/2012 | Mis à jour le 24/05/2012 19:35:00

Certains joueurs de l'équipe de France seront confrontés à gérer un changement de club durant l'Euro (8 juin - 1er juillet), le marché des transferts ouvrant ses portes le 13 juin. Laurent Blanc a rappelé ce jeudi en conférence de presse qu'il avait assez d'expérience pour savoir qu'il ne pouvait empêcher ses protégés de régler leur situation durant la compétition. «Je peux leur dire d'essayer de faire ça discrètement, a estimé le sélectionneur. Mais le contrat, il faut que le joueur le signe. Donetsk, c'est loin...» Blanc n'a pas oublié que durant l'Euro 96, organisé en Angleterre, des joueurs s'étaient «absentés pour signer leur nouveau contrat». «Les joueurs sont en discussion, il faut faire les choses intelligemment», a-t-il conclu sur le sujet.

il doit d'ici le 29 supprimer 2 noms sur la liste des 26
difficile

Laurent Blanc l’avait bien
précisé, en mars dans une
longue interview le premier match amical
sera surtout destiné aux joueurs
évoluant à l’étranger qui ont arrêté
la compétition une semaine
plus tôt que les joueurs de L1. Il
est donc normal que son équipe,
aujourd’hui contre l’Islande,
soit essentiellement composée
d e B l e u s d ’ E s p a g n e ,
d’Angleterre ou d’Italie.
En y ajoutant Debuchy et Ménez,
qui étaient suspendus lors
de la dernière journée de championnat
de France, il asuffi au sélectionneur
de faire un choix de
gardien (ce sera Mandanda
aujourd’hui, sans doute Carrasso
jeudi prochain et Lloris le
mardi 5) et d’incorporer Gourcuff,
qui a peu joué cette saison
etabesoin de justifier la confiance
du sélectionneur.
À l’arrivée, on ne sera pas bien
loin de l’équipe-type de France-
Angleterre (la défense est déjà
en place) que Laurent Blanc
compte d’ailleurs aligner face à
l’Estonie. Ce qui induit que les
autres auront le match contre la
Serbie pour se montrer. Sauf les
deux derniers éliminés,
puisqu’il reste 25 joueurs mais
pour deux ou trois jours seulement.
Le milieu très offensif aligné
par le sélectionneur, avec Gourcuff
et Nasri devant Cabaye est
peut-être une indication ; il
n’aura peut-être pas besoin de
quatre milieux défensifs (Cabaye,
M’vila, Diarra et Matuidi).
Hier, à la question : "Doublerez-
vous tous les postes?", il aclairement
répondu: "Non." "Il y a
beaucoup de joueurs qui, joueront
pour y être. On peut penser
que sur la décision, i l y a
peut-être quatre joueurs concernés.
Deux vont être éliminés
donc forcément, la concurrence
est présente."
Ce milieu, qui se rapproche
de celui de Wembley en novembre
2010, avec l’association
Nasri-Gourcuff, correspond à la
philosophie du sélectionneur ;
même s’il n’est pas dit qu’il renouvellera
l’expérience avec les
mêmes. "Au milieu, ça peut varier,
4-3-3 ou 4-2-3-1. Les noms
dans les cases peuvent changer
mais le système principal, c'est
trois au milieu. Après, le triangle
peut se déformer mais la volonté
est d’avoir le ballon, avec des
joueurs comme ça devant, très
habiles, il faut des joueurs pour
les alimenter."
Quoiqu’en dise Laurent
Blanc, qui ne veut pas faire de
"cas Gourcuff", ("Dans le groupe,
il se sent bien car il est habitué
d’y être. Il a besoin de temps
de jeu et de s’entraîner"), il est évident
que l’on scrutera particulièrement
la performance du Breton
de Lyon, transparent depuis
deux saisons.
Autre curiosité, mais très sympathique:
la titularisation de Hatem
Ben Arfa, qui n’était plus venu
chez les Bleus depuis le Norvège-
France initial de Blanc sélectionneur,
en août 2010. Ben
Arfa-Nasri-Menez-Benzema: ça
fait un séduisant quatuor de la
génération 87. Mais cela nous
rappelle qu’ensemble, il y a
deux ans à Oslo, ils avaient surtout
joué à celui qui gardait le
plus le ballon et voulait briller
par lui-même. Alors, méfiance:
tropde dribbles, tue le dribble...
Alors, devant un public sans
doute enthousiaste (8000 spectateurs
hier à l’entraînement),
les Bleus devront rester sérieux,
face à l’Islande, choisie pour les
similitudes de ses caractéristiques
notamment physiques,
avec celles de la Suède, le dernier
adversaire des Bleus au premier
tour de l’Euro

Blanc : «On n'est pas prêts»28/05/2012 00:15:00

Pour le premier match de préparation avant le début de l'Euro, Laurent Blanc n'a pas vécu une soirée de tout repos.
Malgré la victoire contre l'Islande (3-2), Laurent Blanc a reconnu que son équipe avait affiché beaucoup de lacunes, défensives principalement. Il donne rendez-vous au 11 juin et au match contre l'Angleterre.

La question a été rapidement balayée par Laurent Blanc. Pour connaître l'identité des deux joueurs qui quitteront le groupe tricolore, il faudra attendre lundi soir ou mardi matin au plus tard. Durant ce laps de temps, le sélectionneur compte revisionner la victoire des Bleus face à l'Islande (3-2) pour affiner son choix. A chaud, le technicien dit avoir assisté à deux périodes diamétralement «différentes». La première où les Bleus ne se sont pas montrés assez «rigoureux» derrière. «On a mal défendu», a-t-il lâché. La deuxième où les changements qu'il a apportés - avec notamment les entrées de Giroud et Ribéry - ont porté leurs fruits.


«Je suis satisfait de certaines choses, et moins d'autres...», souligne Blanc. Comment explique-t-il la fébrilité affichée par sa défense ? «Physiquement, on n'est pas prêts. Ça peut expliquer certains manques dans le replacement et dans les duels». S'il n'a pas voulu s'épancher sur les prestations individuelles de Yoann Gourcuff («Si je dois livrer mon analyse pour lui, je dois aussi le faire pour les autres») ou encore celle de Philippe Mexès («Vous sortez un joueur, mais je ne pense pas que l'axe ait été plus en difficulté que les latéraux), le sélectionneur a tiré un grand coup de chapeau à Steve Mandanda. En se montrant décisif devant Bjarnason (62e) alors que le score en était à 1-2, le portier marseillais a permis aux Bleus «de rester dans le match».

Au final, Blanc veut croire que ce succès a permis à ses joueurs «d'engranger de la confiance». «A voir la joie des joueurs sur la banc de touche lors de nos buts, et dans le vestiaire après le match, c'est de bon augure, a-t-il souligné. Il vaut mieux gagner 3-2 dans la difficulté que dans la facilité». Contrairement à des nations comme l'Allemagne ou les Pays-Bas qui ont perdu leur premier match de préparation, l'équipe de France, elle, a gagné, a également rappelé le sélectionneur. «Il faut rester tranquille dans l'analyse, a-t-il insisté. Le 11 juin (date de l'entrée en lice des Bleus dans l'Euro face à l'Angleterre), c'est là qu'il faudra être au top.»

POUR MOI GOURGUFF ET CLICHY OU MATUIDI

27/05/2012 - 15:54
Blanc: "La France n'est pas une nation de footballeurs"
Alors que le championnat d’Europe approche à grands pas, Laurent Blanc s’est confié à cinq médias étrangers dans un long entretien, se montrant notamment sans concession sur la culture footballistique en France. "La culture française n’est pas celle de l’Angleterre, de l’Allemagne ou de l’Espagne, déclare-t-il dans les colonnes du quotidien suisse Le Matin. La France n’est pas une nation de footballeurs, on a moins l’esprit à ça qu’en Espagne. Et il ne faut pas croire que j’ai un pouvoir magique sur la formation française. A mes yeux, la technicité devrait toujours être la priorité. Mais il y aura toujours des clubs qui auront d’autres vues que les miennes. Malgré ce handicap, on a quand même réussi à obtenir des résultats."

Girard «surpris» pour Gourcuff
le 29/05/2012 18:13:29


René Girard ne s'inquiète pas pour son joueur, Yanga-Mbiwa.
Ancien sélectionneur des Espoirs, René Girard a commenté pour nous la liste des 23 Bleus qui iront à l'Euro. Si l'entraîneur de Montpellier estime que l'éviction de son protégé Mapou Yanga-Mbiwa n'est qu'«une demi-surprise», celle de Yoann Gourcuff l'étonne davantage.

«René Girard, comment jugez-vous cette liste des 23 ?
Il faut être immergé dedans pour savoir sur quoi Laurent a basé ses choix, mais l'équipe paraît équilibrée comme ça. J'ai malgré tout été un peu surpris du départ de Gourcuff. S'il l'a fait revenir, je pensais que ce serait pour l'emmener jusqu'au bout. S'il n'avait pas été pris dans les 26, je n'aurais pas été étonné. Ce n'est pas une question de valeur du joueur, mais simplement par rapport à la saison qu'il a faite.

Sa prestation face à l'Islande a-t-elle, selon vous, pesé dans le choix du sélectionneur ?
La presse a été très critique à son égard, et c'est dommage. La faiblesse sur ce match-là, ce n'est pas Yoann, mais le comportement collectif de l'équipe. En même temps, on attend tellement de lui... Personnellement, je ne pense pas que ce match ait changé quoi que ce soit. Les dés étaient pipés. J'espère simplement qu'il va être costaud pour s'en remettre mentalement. Ça ne sera pas évident, mais à un moment donné, il faut avancer.

Aurait-il mieux valu ne pas le convoquer du tout ?
Mais qu'auraient dit les médias si Laurent ne l'avait pas pris ? Ça aurait été aussi un sujet de conversation. Il fallait prendre une décision. Laurent a certainement retenu les joueurs qu'il estimait capable d'être prêts le plus vite possible.

Concernant Mapou Yanga-Mbiwa, son éviction est-elle également pour vous une surprise ?
C'est une demi-surprise parce que c'était quand même le petit dernier. Mais pour lui, c'est vraiment reculer pour mieux sauter. Il a 21-22 ans, il est en pleine ascension. Il y aura sûrement un peu de déception, mais je ne me fais pas de souci, il est costaud. L'année prochaine, quand il disputera la Ligue des champions avec nous ou ailleurs, il va encore grandir. Elle est solide la bestiole (sic).

Le fait de ne prendre que trois défenseurs centraux constitue-t-il un pari risqué ?
Je ne sais pas, peut-être qu'il a une idée derrière la tête. Quand il y avait Abidal, c'était plus facile. Je vois mal Evra, Clichy, Debuchy ou Réveillère dépanner dans l'axe. Il reste Alou Diarra. Ce n'est pas Mbia, mais Laurent le connaît bien depuis Bordeaux. Il ne faut pas qu'il y ait de pépins.

Ou de méforme... Philippe Mexès ne s'est pas montré vraiment rassurant contre l'Islande.
Oui, mais il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Il n'a pas beaucoup joué cette saison, c'est vrai, mais ce n'était que le premier match de préparation. Ça arrive. Sur ce que j'ai vu, c'est insuffisant pour dire qu'on va jouer quelque chose pendant l'Euro, mais les garçons peuvent mieux faire. A l'Euro, ils seront dans un état d'esprit différent.

Blanc : «Les décisions sont difficiles à prendre»

Au lendemain de l'éviction de Yoann Gourcuff et de Mapou Yanga-Mbiwa, Laurent Blanc a expliqué ses choix en conférence de presse. «Il y a eu ma réflexion et celle du staff technique», a avoué le sélectionneur.


Pouvez-vous expliquer le choix d'écarter Yoann Gourcuff et Mapou Yanga-Mbiwa de la liste des 23 ?
Il y avait un choix à faire, il a été fait. En ce qui concerne Yanga-Mbiwa, c'est quelqu'un que j'ai découvert, qui a fait très bonne impression. Dans le futur, ce sera un joueur qui pourra prétendre à l'équipe nationale. J'ai découvert l'homme avec un état d'esprit irréprochable. Malheureusement, on a pris la décision de partir avec 7 défenseurs. Pour Yoann Gourcuff, j'ai entendu que c'était un pari. On n'était pas là pour tenter un pari. On l'avait pris pour avoir un rôle important dans l'équipe. Malheureusement, après une nouvelle blessure à la cheville (dimanche contre l'Islande, ndlr), il y avait trop d'incertitudes autour de lui. Il avait beaucoup de retard. Cette blessure est gênante mais elle n'était pas le fait du match, elle était récurrente.

La décision a été difficile à prendre ?
Les décisions sont difficiles à prendre mais c'est le rôle d'un entraîneur, ce n'est pas si difficile que ça. Il y a eu ma réflexion et celle du staff technique.

N'est-ce pas un risque de partir avec 7 défenseurs ?
Au centre, on ne joue qu'à deux. S'il y a un pépin, le troisième pourra jouer. Beaucoup de sélections partent à 7 défenseurs. La question était de savoir si on doublait les défenseurs centraux ou les latéraux. On a choisi la 2e option parce que Clichy démontre une forme exceptionnelle, il est dans une dynamique positive après son titre de champion d'Angleterre.

Y avait-il une autre façon de faire ?
Peut-être mais est-ce qu'elle était meilleure que celle-ci ? On peut se poser la question. On n'est pas la seule nation à faire des pré-listes, toutes les nations usent du même procédé, mais j'admets qu'on puisse penser qu'on pouvait faire autrement.

Qu'attendre du match contre la Serbie ?
Sur le papier, l'équipe de Serbie parait plus armée que celle d'Islande. Les trois matches de préparation ont été programmés pour mettre au niveau les joueurs individuellement. Donc quel que soit l'adversaire, on va mettre en place ce qu'on a prévu de faire. Il y aura beaucoup de changements par rapport à l'équipe qui a débuté contre l'Islande. On va surtout s'attarder sur notre propre jeu.

Etes-vous surpris par l'éclosion d'Olivier Giroud ?
Il est dans la continuité de ce qu'il fait avec son club. Il est en pleine force physique. Il a réalisé une excellente saison à titre individuel. Il évolue dans un environnement positif et ça rejaillit sur son jeu. Il amène toutes ses qualités, c'est une bonne chose pour lui et pour nous d'avoir quelqu'un dans l'axe qui marque ou fait marquer des buts. Il a eu un parcours atypique, il franchit des paliers mais jusqu'où il va aller, lui-même ne le sait pas. Il a progressé au niveau des déplacements, il est adroit devant le but mais l'année prochaine il devra confirmer ce statut et c'est là où les choses sérieuses vont commencer. Il a un gros potentiel et c'est un gros travailleur.

Peut-il jouer aux côtés de Karim Benzema ?
Cela peut être une solution. Vous savez ce que je pense de Karim. L'émergence de Giroud est aussi une bonne chose. Qu'ils soient complémentaires, j'en suis convaincu mais il faut penser à l'équilibre de l'équipe.
Certains joueurs anglais ont déconseillé à leurs familles de se rendre en Ukraine en raison des problèmes de racisme.

Avez-vous eu la même réflexion concernant les Bleus ?
Je dois vous avouer que l'on n'a pas abordé la question. Je n'étais pas au courant de tout ça. Ce sont aux joueurs de répondre à tout ça. On a prévu certaines choses avec l'entourage proche des joueurs et j'espère qu'il n'y aura pas de problèmes.» (

Gourcuff et "Mapou" «localisables»
Le 30/05/2012 | Mis à jour le 30/05/2012 19:29:49

En cas de pépin physique, Laurent Blanc peut faire appel à un joker médical jusqu'au coup d'envoi de l'Euro. Dans cette éventualité, le sélectionneur a indiqué mercredi qu'il avait demandé à Mapou Yanga-Mbiwa et Yoann Gourcuff de rester «localisables» d'ici-là.

LA LISTE DES 23
Blanc explique
ses choix

Hier, au Touquet, Laurent
Blanc est revenu sur sa liste de
23 joueurs retenus pour l’Euro.
Le sélectionneur a notamment
étayé sa décision de ne retenir
que sept défenseurs ("J’ai fait ce
choix et je l’assume", Ndlr) et
d’exclure Yoan Gourcuff et Mapou
Yanga-Mbiwa, qui doivent
néanmoins rester "localisables"
jusqu’au coup d’envoi de l’Euro.
Pour le Lyonnais, le "Président"
a estimé qu’il était à court
de forme. "On l’avait pris pour
qu’il joue un rôle important
dans l’équipe. Malheureusement,
après cinq jours de stage, il
y a eu cette blessure à la cheville.
Une blessure récurrente. Déjà
qu’il avait beaucoup de retard...
Il y avait trop d’incertitudes,
a-t-il avoué. Est-ce que je l’aurais
pris s’il avait été très bon contre
l’Islande ? Il y a trop de si pour
que je réponde à cette question."
Concernant le défenseur des
champions de France, Blanc a
joué franc-jeu : "C’est quelqu’un
que l’on a découvert, quelqu’un
qui nous a fait très bonne impression.
Dans le futur, c’est un
joueur qui peut prétendre à
l’équipe nationale. L’homme a
un état d’esprit irréprochable. Il
a été une belle découverte pour
moi et pour le staff."

Blanc : «Vous allez très vite»
LOLO TAPE DU POING SUR LA TABLE...DEPRESSE

Le 01/06/2012 | Mis à jour le 01/06/2012 17:07:38


Sur le côté gauche, Ribéry a joué libéré, Clichy a lui confirmé.
Si Florent Malouda et Gaël Clichy ont marqué des points face à la Serbie (2-0), Laurent Blanc s'agace lorsqu'on lui demande si leur prestation peuvent suffire à bousculer la hiérarchie, notamment en ce qui concerne le latéral gauche de City.

L'équipe de France «n'a pas les certitudes» de l'Allemagne ou l'Espagne. Alors forcément, Laurent Blanc fait «jouer la concurrence à fond». En théorie du moins. Jeudi soir, la victoire convaincante face à la Serbie (2-0) a permis à certains joueurs de marquer des points. Florent Malouda et Gäel Clichy en font partie. Mais si le sélectionneur s'est montré plutôt loquace au sujet du premier cité, il n'a pas souhaité s'attarder outre mesure sur la performance du second. Quelques minutes après avoir loué «le volume et l'intelligence de jeu, mais aussi la bonne qualité de frappe» du milieu de terrain de Chelsea, le technicien est même apparu agacé lorsqu'il lui a été demandé dans quelle mesure la performance signée par Clichy pouvait redistribuer les cartes dans la hiérarchie des arrières gauche.


«Je vais arrêter ça !, s'est-il énervé. D'un match à l'autre, vous allez me citer des joueurs qui ont fait bonne impression. Flo a fait un bon match. Vous en faites un titulaire potentiel alors qu'il y a trois semaines, c'était loin d'être le cas. Que Gaël ait fait un bon match, j'en suis heureux et lui aussi. Mais c'est aussi parce qu'on a lui a donné la possibilité de le faire. Il ne faut pas enterrer les gens qui jouent dans cette équipe depuis un certain temps». En filigrane, on comprend à travers les propos du sélectionneur que, dans son esprit, Patrice Evra, une nouvelle fois décevant contre l'Islande, apparaît toujours comme le numéro un du poste. «Le problème avec vous, c'est que tout est remis en cause après un match, appuie le technicien. Si un joueur fait un match moyen, il est au fond du trou. Et s'il fait un bon match, il frappe à la porte. Vous allez vite, très vite. Il faut une analyse globale».
Un Ribéry version Bayern Munich
Jeudi soir, le côté gauche est celui qui a le mieux fonctionné. Le mérite en revient aussi à Franck Ribéry, auteur de son deuxième but en quatre jours. Un Ribéry version Bayern Munich. «Mais là aussi, on va attendre un peu, tempère Blanc. C'est bien pour lui et pour l'équipe, mais je me souviens qu'il y a deux ans, vous n'étiez pas beaucoup à me soutenir le concernant. Il fallait être patient. J'espère qu'on a eu raison de l'être». Contrairement à ses deux compères du couloir, l'ancien Marseillais fait de toute façon figure d'indéboulonnable. Après avoir donné du temps de jeu à presque tout son effectif (seuls Matuidi et Carrasso n'ont pas disputé la moindre minute), Blanc devrait aligner contre l'Estonie mardi soir une équipe qui se rapprochera du onze qui débutera face à l'Angleterre le 11 juin. On en saura certainement plus à ce moment-là.

"Il ne faut pas enterrer
les gens qui jouent depuis
un certains temps".
LAURENT BLANC


Laurent Blanc le concède
sans sourciller: l’équipe
de France "n’a pas les certitudes"
de l’Allemagne ou de
l’Espagne, qui font partie "des
meilleures équipes européennes"
du moment. Pour autant,
les deux premiers matches de
préparation en vue de l’Euro
2012 ont apporté quelques satisfactions.
Parmi elles, la très bonne
performance de Gaël Clichy
lors de la victoire contre la Serbie
(2-0), jeudi.
Aligné à la place de Patrice
Evra sur le côté gauche de la défense,
souvent débordé face à
l’Islande, le Citizen s’est montré
largement à son avantage.
Très tranchant, aussi bien défensivement
qu’offensivement,
c’est d’ailleurs à la suite d’un de
ses centres que Franck Ribéry a
ouvert le score.
Alors, est-ce que Blanc, pour
qui Evra est le N.1 à ce poste, va
modifier ses plans ?
Si l’on en croit les déclarations
du sélectionneur des
Bleus, la réponse est non. "Il
faut aller doucement, a estimé
le "Président". Gaël (Clichy) a
eu l’occasion de jouer, il a fait
un bon match et j’en suis très
heureux. On a confiance en lui,
on sait ce qu’il peut nous apporter
sur le côté gauche, mais il ne
faut pas enterrer les gens qui
jouent dans cette équipe depuis
un certain temps". Sans toutefois
le citer, la référence à Patrice
Evra est très claire.
En toute logique, le latéral de
Manchester United devrait
donc être de retour dans le onze
de départ face à l’Estonie,
mardi soir pour le troisième et
dernier match amical avant le
début de l’Euro.

Devant lui, il retrouvera sans
doute Florent Malouda, auteur
d’un but contre les Serbes et lui
aussi très en vue. Un temps
contesté, le Guyanais apparaît
désormais comme une évidence
à la pointe gauche du triangle
formé par Blanc au milieu.
"Et pourtant, il ya trois semaines..."
a soufflé Laurent Blanc
devant les journalistes, sous-entendant
que cela n’était pas le
cas. "Mais on se rend compte
que les anciens sont bien là, encore.
Il faut être patient".
Patient, Blanc l’a également
été avec Franck Ribéry, souvent
décrié depuis deux ans, mais à
nouveau décisif avec le maillot
bleu depuis deux matches.
"Quand il y a un tel potentiel,
on peut être patient. J’espère
qu’on a eu raison".
Seuls les résultats et les performancesdes
intéressés confirmeront,
ou pas, ces différents
choix. Pour l’instant, les deux
dernières victoires, comme la
série de vingt matches sans défaite,
prouvent que l’équipe de
France est sur la bonne voie
avant le début de l’Euro face à
l’Angleterre, le 11 juin. Blanc
peut encore fairequelques ajustements.
Il a l’embarras du
choix à gauche. Et ce n’est pas
plusmal

Euro-2012. Bleus : les Français votent Blanc
euro-2012. Préparation. L'équipe de France à la sauce Laurent Blanc n'a jamais paru autant d'attaque. Le public déjà, s'y retrouve


Benzema, Clichy, Nasri, Cabaye et Ribéry qui vient de scorer devant les Serbes avant-hier : y'a d'la joie dans la troupe tricolore./

Comme un vent nouveau. On n'avait plus connu pareille force de frappe depuis les années 2000. Le pays est peut-être en train de s'identifier aux Bleus de Blanc. Qui sont… joueurs.

A ux grincheux d'aujour- d'hui, on fera remar- quer que l'équipe dorée d'Aimé Jacquet, par un soir béni des Dieux du ballon rond, en date du 12 juillet 1998, jouait plus défensivement. Oui, il y avait certes ZZ (Zinédine Zidane) le Zorro/héros de service ; mais les Bleus évoluaient avec une doublette de milieux défensifs (Deschamps-Petit), voire carrément 3 «aboyeurs» lorsque Karembeu ou Boghossian venait verrouiller le coffre. Une base armée, dans le jargon, difficilement déstabilisable.

Et aujourd'hui ? Le sélectionneur Laurent Blanc a franchement abandonné ce schéma, préférant l'animation par conséquent offensive, avec deux triplettes « esthètes » (3 milieux + 3 attaquants). Ce qui nous amène à un onze-type qui se dessine maintenant à J-9 de l'entrée dans le vif du sujet contre l'Angleterre (11 juin, 18 h, à Donetsk).

Passage en revue.

> Derrière.- La meilleure attaque, c'est la défense dirait le Roi Dagobert. Nonobstant l'in-contournable Lloris, capitaine de surcroît, dans les buts (cependant Mandanda est bien là), plus la charnière Rami-Mexès que Blanc a depuis ses débuts posée comme postulat -, reste les latéraux. C'est simple : ça marche par couples. Si Reveillère est aligné, par souci d'équilibre il peut avoir devant lui un feu-follet ; inversement si c'est Debuchy préféré, son ailier doit être plus «sécure». De l'autre côté, la situation s'est clarifiée le stage durant : Clichy est passé devant évra.

> Dans l'entrejeu.- Le pépin de M'Vila nous… arrange. Alou Diarra se retrouve, ainsi, propulsé sentinelle. à sa gauche, Malouda n'avait pas besoin de son somptueux but pour gagner ses galons, alors que Cabaye continue d'épater toute la galerie. La plaque tournante des Magpies est très certainement le véritable milieu relayeur qui manquait cruellement à l'équipe de France. Au cœur du jeu, là où le bât blesse dit à l'envi l'entraîneur national.

> DEVANT.- Benzema en poin-te, forcément, il ne peut raisonnablement en être autrement tant le Madrilène transforme tout ce qu'il touche des pieds ou de la tête en or ! Flanc gauche, Ribéry s'affiche in fine au grand jour ; et à droite, Ménez nous paraît le plus affûté. Un chat et deux chiens fous…

Les gagnants qui risquent de débuter l'aventure, sont donc :

Lloris (cap.) - Reveillère, Rami, Mexès, Clichy - Cabaye, Alou Diarra, Malouda - Jér. Ménez, Benzema, Ribéry.

Blanc agacé par sa défense
Le 06/06/2012 | Mis à jour le 06/06/2012 01:19:26


Laurent Blanc grimace. Malgré la victoire, le sélectionneur n'est pas entièrement satisfait
Satisfait de l'animation offensive contre l'Estonie (4-0), Laurent Blanc ne s'est pas gêné pour critiquer la défense. Il demande davantage de simplicité et de rigueur.

Après le succès facile face à l'Estonie (4-0), Laurent Blanc a d'abord préféré voir le verre à moitié plein, avec cette troisième victoire, les quatre buts inscrits, le retour au premier plan de Franck Ribéry et l'enthousiasme du public français. Mais le sélectionneur a vite montré son agacement quant au comportement de son secteur défensif, particulièrement fébrile. «Je ne vais pas utiliser de langue de bois : le domaine défensif n'a pas été satisfaisant», a lâché Blanc, le visage fermé. Le sélectionneur ne comprend pas pourquoi ses défenseurs ont (encore) failli. «Le match était facile, très facile, très très facile même..., a-t-il ajouté, comme pour enfoncer le clou. Je leur ai dit à la mi-temps :

"Ce n'est pas un match pour vous. L'équipe domine, et pourtant, on se met nous même en difficultés".»

Blanc reproche à ses joueurs un manque de simplicité de le jeu. «La meilleure des choses, que ce soit devant, au milieu ou derrière, il faut faire les choses simplement. Et ça, on ne l'a pas fait en première période. Et on s'est retrouvé en difficulté. C'était mieux en deuxième.» Cette fébrilité, déjà entrevue en début de match contre l'Islande (3-2), est d'autant plus paradoxale que ce troisième adversaire n'était pas féroce. L'Angleterre sera un autre challenger. «Il faut prendre conscience que l'opposition ne nous a pas donné de problèmes, a confirmé Blanc. C'est à méditer.» La concentration, un des axes de travail durant cette phase de préparation, est encore très perfectible. Certaines erreurs de Rami ou Mexès auraient pu coûter très cher aux Bleus. «Il faut leur faire prendre conscience d'être plus rigoureux», a rappelé Blanc, qui a tenu à préciser qu'on pouvait «cibler les quatre défenseurs». Et donc pas forcément les autres joueurs.

Mexès présente sa... défense
Concerné, Philippe Mexès n'a pas semblé plus soucieux que ça de sa prestation. «On se sent très bien même si on s'est mis en danger pour rien, un peu bêtement sur deux ou trois phases de jeu, a-t-il dit calmement. C'est simplement un souci de concentration. Ces petites équipes, elles ont toujours des attaquants qui vont vite, ça arrive de tous les côtés...» Pour expliquer ce manque de vivacité et de lucidité, le Milanais a surtout évoqué un manque de rythme. «C'est peut-être dû à un peu de fatigue. Durant cette préparation, on a beaucoup couru.» Le défenseur central a conscience qu'il ne faut «pas répéter ces choses-là» et que ces errements donnent «du grain à moudre pour les critiques». Malgré ces turbulences, la paire Rami-Mexès sera sauf coup de théâtre aux commandes contre l'Angleterre. Car Blanc a lancé un message clair : «Ce match n'est pas de nature à remettre en question des choix.» Koscielny, entré à la récupération, devra donc attendre son tour. Patiemment.

Euro-2012. Laurent Blanc : "On n'a pas joué simple"


Au Bourget, hier après-midi./Photo AFP Malgré un troisième succès en trois matches de préparation contre l'Estonie (4-0), mardi, le sélectionneur Laurent Blanc a regretté les errements de la défense, « qui n'a pas joué simple », appelant à plus de rigueur avant l'entrée en lice des Bleus à l'Euro-2012, le 11 juin face à l'Angleterre.

Laurent Blanc, le contrat est-il rempli ?

Oui, dans la mesure où on voulait gagner ce 3e match et on voulait aussi, dans le domaine du jeu, amener plus de constance. Donc, on peut être satisfait. Il y a d'autres domaines où on l'est moins, mais on a passé une bonne soirée.

Quel domaine vous a moins satisfait ?

Le domaine défensif. Paradoxalement, c'était un match facile, très facile à jouer. Ce qui me gêne, c'est qu'on s'est mis en difficulté nous-mêmes.

Il faut faire les choses simplement, c'est comme ça qu'on est le plus efficace. On n'a pas joué simple en défense et ça nous a mis en difficulté.

Sur quel aspect allez-vous insister avant le match contre l'Angleterre, le 11 juin ?

On va leur faire prendre conscience qu'il faut être plus rigoureux et plus dur en défense et qu'il faut jouer plus simplement. Ce n'est pas logique de se mettre en difficulté tout seul.

Est-ce de nature à remettre en cause vos choix ?

Non. Le domaine offensif est en progrès et il faut que défensivement on soit à la hauteur.

Qu'avez-vous pensé de l'entente entre les trois joueurs en attaque, Nasri, Benzema et Ribéry ?

Ils ont du plaisir à jouer ensemble, ils ont des qualités intrinsèques différentes mais s'ils mettent leurs qualités au service de l'équipe, tant mieux pour nous.

Ils ont été efficaces et mettent en danger l'adversaire. Sur le banc, on a aussi des armes offensives. Mais en match officiel, on n'aura que trois changements et on n'aura peut-être pas l'occasion d'utiliser tous nos éléments offensifs. Donc, il faut être plus rigoureux au niveau défensif.

Est-ce le déclic pour Ribéry ?

On lui a maintenu notre confiance et Dieu sait que vous n'étiez pas tous derrière moi, il y a deux ans. Ribéry et Benzema ont un potentiel énorme qu'ils montrent dans leurs clubs, mais fallait-il encore qu'ils mettent leur potentiel au service de l'équipe de France. En tout cas, si j'étais chargé de superviser la France, je saurais quels joueurs cibler.

La France est-elle prête pour l'Euro ?

Pour l'instant, la préparation se passe comme on l'avait souhaité. Les joueurs progressent physiquement. Collectivement, on est en net progrès, mais les autres équipes se préparent aussi. La vérité sortira le 11 juin.