LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

Blanc : «Très moyen»16/11/2011 à 07:41

Laurent Blanc a admis que la prestation des Bleus contre la Belgique ne correspondait pas à ses attentes. Seuls motifs de satisfaction : la défense et la série d'invincibilité qui perdure.


Laurent Blanc attend que ses joueurs emmagasinent de l'expérience.


Laurent Blanc est le premier à le reconnaître : il s'est « trompé ». Non pas dans ses choix, mais par rapport au scénario qu'il avait envisagé. Le sélectionneur voulait profiter de la venue de la Belgique au Stade de France pour assister à du spectacle et des buts. « Encore aurait-il fallu que les deux équipes soient d'accord », n'a-t-il pu que regretter après ce match sans but . Evidemment, cela n'enlève rien à la satisfaction de ses joueurs qui ont vanter leur invincibilité en 2011. Mais de son point de vue, ses Bleus ont été « très moyens ». Comment l'explique-t-il ?

« A cette période de l'année, c'est difficile, les joueurs ont peut-être davantage la tête à leur club qu'à la sélection. Ça n'excuse pas tout, mais c'est un début d'explication... » Au-delà de leur degré d'implication, les Bleus ont surtout attribué cette nouvelle prestation décevante aux manques dont ils sont coutumiers à l'approche de la zone de vérité. « Manque de folie », souligne Mamadou Sakho. Manque d'automatismes aussi, fait remarquer Franck Ribéry en citant l'Allemagne, leur prochain adversaire en amical, en référence. « Eux, ils se trouvent facilement, ils se connaissent parfaitement. C'est ce qui nous fait encore défaut... ». Malgré « la passivité » affichée dans « les trente-cinq derniers mètres », Hugo Lloris souligne tout de même que les Bleus ont bouclé leur rassemblement sans le moindre but encaissé. « A ce niveau-là, on était présent », surenchérit Marvin Martin. Sous-entendu : offensivement, « on aurait pu faire bien mieux ». « Moi le premier ».

«La vérité de ce soir ne sera peut-être pas celle du mois de mai» (Blanc)
L'année 2011 terminée, « une bonne année », insiste Lloris,

les joueurs de Laurent Blanc regardent désormais devant eux. Le 2 décembre, leur présence dans le chapeau 4 leur promet un tirage au sort corsé. « Mais on n'a pas peur , assure Martin. Si on tombe contre des grosses équipes, on essaiera de tout donner. Comme d'habitude ». Faut-il néanmoins être inquiet compte tenu du faible niveau de jeu affiché ? « La vérité de ce soir ne sera peut-être pas celle du mois de mai », veut croire Laurent Blanc. D'ici là, ses joueurs auront un dernier match amical contre l'Allemagne, le 29 février prochain, pour se préparer. « Une équipe au-dessus de toutes les autres », estime le sélectionneur. Une équipe qui devrait permettre aux Bleus de savoir exactement ce qu'ils peuvent espérer. Pour l'heure, à l'exception de Martin qui voit l'équipe de France « aller loin », il est surtout question de sortir des poules

Lloris vice-capitaine ?
Le 20/11/2011 à 12:14

Porteur du brassard lors des six derniers matches de l'équipe de France, Hugo Lloris pourrait être l'un des deux capitaines désignés par Laurent Blanc en février prochain, peut-être en tant que vice-capitaine. « Hugo n'a pas eu l'air d'être perturbé » par le capitanat a d'abord observé le sélectionneur samedi soir sur France Info . « Il n'est pas très expansif mais il est écouté par le groupe » a-t-il ajouté. Puis Laurent Blanc a laissé entendre que le gardien de l'Olympique lyonnais pourrait partager la responsabilité du brassard avec un joueur de champ. « Un gardien peut être un bon complément d'un capitaine , a-t-il dit. Il faudrait l'associer à quelqu'un d'autre. » Laurent Blanc doit trancher à l'occasion du match amical des Bleus en Allemagne, le 29 février.

Blanc : «Ça n'augmente rien du tout»
Le 02/12/2011 à 21:38 | Mis à jour le 02/12/2011 à 22:58

Laurent Blanc ne s'en cache pas : ses Bleus ont plutôt été vernis lors du tirage au sort de L'Euro. Pas suffisant cependant pour céder à l'optimisme.


Laurent Blanc a affiché un large sourire après le tirage au sort de la phase de poules de l'Euro 2012.)
Un tirage clément, mais...
Le raccourci était facile. Laurent Blanc a pris soin de ne pas s'y engouffrer. En héritant d' une poule « homogène » à l'Euro 2012 (l'Angleterre, l'Ukraine et la Suède), les Bleus peuvent « légitimement » nourrir l'espoir de passer la phase de groupes. Ce tirage au sort clément n'induit pas, en revanche, une obligation de résultat, comme on le suggérait au sélectionneur. « Cela n'augmente rien du tout, a-t-il soutenu. Quel que soit le groupe de l'équipe de France, on a le même objectif que les autres, terminer dans les deux premiers et se qualifier. Il faut respecter toutes les équipes, un Championnat d'Europe est très difficile. » Pour appuyer ses propos, le technicien rappelle « les progrès » que doivent encore accomplir ses joueurs. « Je vais m'attacher d'abord à cela avant d'analyser les éventuelles faiblesses des adversaires».

Angleterre-Ukraine, comme on se retrouve
Le contexte sera évidemment différent. Mais deux des trois adversaires proposés à la France ont déjà eu affaire aux Bleus depuis la prise de fonction de Laurent Blanc. Au mois de novembre 2010, l'Angleterre avait été battue (1-2) chez elle à Wembley, avant que l'Ukraine, elle aussi, s'incline à domicile (1-4) au mois de juin dernier. Quant à la Suède, elle n'a plus battu l'équipe de de France depuis 1966... « Mais elle est toujours très difficile à jouer parce qu'elle est très physique », souligne le sélectionneur. S'il reste prudent et va même jusqu'à présenter l'Angleterre comme « la favorite » de la poule, Blanc n'occulte pas non plus une donnée de poids. Malgré son appel, Wayne Rooney sera suspendu pour le premier match, celui contre la France. « Un joueur de la classe de Rooney qui n'est pas dans l'équipe adverse, cela peut être une bonne nouvelle».

Réflexion autour du camp de base
Le casse-tête du sélectionneur n'est pas totalement résolu. Mais avec une entrée en matière programmée le 11 juin, plutôt que le 8 comme redoutée, les Bleus pourront bel et bien disputer trois matches de préparation sans que le calendrier de la L1 ne s'en trouve modifié. « Mais je le répète: pour avoir une bonne préparation et avoir une préparation égale à nos adversaires, ce serait bien que le championnat de France se termine le 13 mai », a malgré tout insisté Laurent Blanc. Autre dossier épineux : le camp de base où la France prendra ses quartiers. Alors qu'il souhaitait l'établir en Pologne, Blanc pourrait finalement se résoudre à séjourner en Ukraine où les Bleus disputeront leurs trois matches de poule. «Mais j'ai discuté avec beaucoup de sélectionneurs, indique Blanc. Ils ont pris le risque d'être basé en Pologne même s'ils jouent en Ukraine. S'ils ont fait ça, c'est qu'il y a de bonnes raisons. On va donc réfléchir....

BLANC COMME NEIGE
FOOTBALL
Blanc: "Les stigmates
de 2010 encore présents"


Il est arrivé en salle de presse
dansunhôtel deLaPlagne barré
d’un sourire de circonstance.
Sauf que, même dans le
contexte détendu des Étoiles
du Sport, Laurent Blanc n’a
pas masqué son irritation sur
certains sujets, balayant la
moindre once de polémique.
❚ Malgré la qualification pour
l’Euro et le travail accompli, ressentez-
vous un climat de défiance
autour de la sélection?
Il y a certains épisodes que l’on
ne peut pas oublier. Il faut être
patient. On aimerait avoir une
équipe de France conquérante,
qui obtient des résultats, qui
joue bien.Mais les stigmates de
2010 sont encore très présents.
❚ Imaginiez-vous que la reconstruction
serait aussi longue?
La réhabilitation passe par de
bons résultats. Dans ce sens,
2011 a été une très bonne année.
Mais les gens ne sont pas
encore satisfaits car, depuis
2010, ils sont encore plus exigeants
avec l’équipe de France.
Il faut que non seulement elle
joue bien, mais aussi qu’elle
soit sympathique.
❚ Quel bilan dressez-vous de
l’année 2011?
L’objectif fixé a été atteint, même
s’il y a encore des points à
améliorer. On doit ajouter des
ingrédients afin que le public
s’identifie à cette équipe . À ce
titre, notre présence à l’Euro
2012 était indispensable.
❚ Vous avez demandéque la Ligue1
s’achève plus tôt, en vain...
Même si on ne débute pas
l’Euro le 8 juin, les autres championnats
vont s’arrêter le
13mai pour avoir davantage de
préparation. J’ai de moins en
moins d’espoirs pour inverser
la tendance.
❚ Où en sont vos relations avec
Noël Le Graët, le président de la
FFF?
Il a un fort caractère, certainementcommemoi.
Les journalistes
ont décidé de nous opposer.
On le sera peut-être, pas pour
l’instant.
❚ Avez-vous déjà en tête votre
groupe pour l’Euro ?
J’ai une vue précise de l’équipe.
Mais beaucoup de choses peuvent
se passer. Avec Sakho et
Mexès, on a eu des blessés dans
un secteur important. Un élément
que j’apprécie beaucoup,
Diaby, a des ennuis de santé récurrents.
Enphasede construction,
ce n’est pas l’idéal. D’ici
l’Euro, j’aimerais avoir une ossature
de 10-12 joueurs

11:49
Blanc: "Varane ? L'un des Espoirs les plus talentueux"
Laurent Blanc s’appuiera-t-il sur certains Bleuets, battus une seule fois en 2011, pour élaborer sa liste pour l’Euro 2012 ? Le sélectionneur de l’équipe de France a répondu dans un entretien publié ce lundi par La Voix des Sports. "Ce sera peut-être un peu tôt, d'autant qu'il y a beaucoup de très jeunes joueurs, mais c'est une belle génération avec des garçons qui ont, pour la plupart, pas mal de temps de jeu dans leurs clubs respectifs". Le défenseur champion du monde 1998 est également revenu sur le cas du prometteur Raphaël Varane: "C'est l'un des plus talentueux du groupe. On parle beaucoup de lui parce qu'il joue au Real Madrid et que c'est le plus jeune. En plus, il est gaucher, ce qui est rare dans une défense centrale. S'entraîner avec des internationaux, participer à la Ligue des champions, c'est très bien, mais le plus important, surtout à cet âge-là, ça reste quand même de jouer régulièrement

Jacques Santini : « Soit Laurent attend, soit il signe ailleurs »

L’ex-sélectionneur des Bleus (2002-2004) a connu la même situation que Laurent Blanc, mais face aux tergiversations de la FFF, il avait décidé de quitter ses fonctions après l’Euro 2004 pour s’engager avec Tottenham (Angleterre). Il comprend néanmoins l’attitude du président Le Graët.
« C’est au président et à son comité exécutif de décider.



Mais Laurent a aussi les cartes en main. Lui seul sait s’il veut continuer après l’Euro ou s’il veut aller dans un grand club européen. Donc, soit il attend, soit il signe ailleurs. Mais connaissant le fonctionnement carré de Noël Le Graët, qui est un homme réfléchi, Laurent n’avait pas besoin d’attendre son intervention pour être au courant de tout cela. Avec Le Graët, c’est clair, contrairement à ce que j’ai vécu en 2004. J’avais vraiment envie de continuer, mais je ressentais des oppositions. Si, dans mon contrat, il avait été mentionné que mon avenir serait évoqué après l’Euro, j’aurais attendu, mais cela n’a pas été le cas. En fait, il n’y a pas vraiment de solutions idéales. Seuls les résultats comptent, surtout lors des grandes compétitions. C’est peut-être pour cela que Laurent ne veut pas avoir les poings liés aux performances à l’Euro et préfère anticiper. Comme on sait qu’il est très attaché à son staff, il souhaite peut-être aussi que ses adjoints sachent à quoi s’en tenir. Je ne pense pas que cette situation polluera les Bleus. Si Laurent s’en va, on ne repartira pas de zéro. »

Domenech se mêle du contrat de Blanc

L'ancien sélectionneur des Bleus met son grain de sel vendredi dans le débat sur la prolongation du contrat de Laurent Blanc. Il se prononce contre un renouvellement avant l'Euro, sauf assorti d'une clause de résultat...

Dans une chronique parue vendredi en milieu de matinée sur le site du HuffingtonPost.fr, Raymond Domenech, ex-sélectionneur de l'équipe de France, revient sur la question qui agite la Fédération française de football : Faut-il prolonger le contrat du sélectionneur avant l'Euro ? Sous le titre «Comment éviter les relents du passé ?», Domenech se prononce contre la signature par Laurent Blanc d'un nouveau bail avant la compétition de l'été prochain. Il souligne notamment qu'«installer le patron dans le confort n'est pas professionnel» et conclut son long raisonnement par une proposition : «Une prolongation de deux ans assortie d'une clause de résultat sportive. Soit l'équipe de France se qualifie pour les demi-finales (de l'Euro) et le contrat se poursuit logiquement. Soit l'objectif n'est pas atteint et la fédération garde le droit de dire stop ou encore.»
«Ni plaidoyer, ni autocritique»Le piquant de la contribution est de lire Domenech parler de lui à la 3e personne lorsqu'il dresse l'historique des contrats FFF / sélectionneurs depuis Aimé Jacquet (1993-1998). Avant de rappeler sa propre expérience - il a été renouvelé pour deux ans après le fiasco de l'Euro 2008 - il prévient d'entrée qu'il ne va «se livrer ni à un plaidoyer pro domo, ni à une séance d'autocritique que certains pourraient espérer aller jusqu'à l'auto flagellation». Coïncidence ? Jeudi, Noël Le Graët et Laurent Blanc ont enterré le débat sur le renouvellement du contrat de l'actuel sélectionneur. S'ils ont «pris acte» de leur «divergence» sur le sujet - Blanc veut prolonger avant l'Euro, contrairement au président de la 3F - l'un et l'autre ont décidé «de ne plus faire aucun commentaire sur la question». Même pas pour rebondir sur un avis d'expert ?

>http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Domenech-se-mele-du-contrat-de-blanc/259019<

Raymond "la science", raméne son expertise....
Ya d'la joie partout partout les hirondelles...
Y a d'la joie ....................

AU FOUUUUUUUUUUUUUUUU COMPLET CE DOMENECH
de quoi ki se mele cet UBU
on a retrouvé une equipe

DOMENECH DEHORS

domenico belli a écrit:Domenech se mêle du contrat de Blanc

L'ancien sélectionneur des Bleus met son grain de sel vendredi dans le débat sur la prolongation du contrat de Laurent Blanc. Il se prononce contre un renouvellement avant l'Euro, sauf assorti d'une clause de résultat...

Dans une chronique parue vendredi en milieu de matinée sur le site du HuffingtonPost.fr, Raymond Domenech, ex-sélectionneur de l'équipe de France, revient sur la question qui agite la Fédération française de football : Faut-il prolonger le contrat du sélectionneur avant l'Euro ? Sous le titre «Comment éviter les relents du passé ?», Domenech se prononce contre la signature par Laurent Blanc d'un nouveau bail avant la compétition de l'été prochain. Il souligne notamment qu'«installer le patron dans le confort n'est pas professionnel» et conclut son long raisonnement par une proposition : «Une prolongation de deux ans assortie d'une clause de résultat sportive. Soit l'équipe de France se qualifie pour les demi-finales (de l'Euro) et le contrat se poursuit logiquement. Soit l'objectif n'est pas atteint et la fédération garde le droit de dire stop ou encore.»
«Ni plaidoyer, ni autocritique»Le piquant de la contribution est de lire Domenech parler de lui à la 3e personne lorsqu'il dresse l'historique des contrats FFF / sélectionneurs depuis Aimé Jacquet (1993-1998). Avant de rappeler sa propre expérience - il a été renouvelé pour deux ans après le fiasco de l'Euro 2008 - il prévient d'entrée qu'il ne va «se livrer ni à un plaidoyer pro domo, ni à une séance d'autocritique que certains pourraient espérer aller jusqu'à l'auto flagellation». Coïncidence ? Jeudi, Noël Le Graët et Laurent Blanc ont enterré le débat sur le renouvellement du contrat de l'actuel sélectionneur. S'ils ont «pris acte» de leur «divergence» sur le sujet - Blanc veut prolonger avant l'Euro, contrairement au président de la 3F - l'un et l'autre ont décidé «de ne plus faire aucun commentaire sur la question». Même pas pour rebondir sur un avis d'expert ?

>http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Domenech-se-mele-du-contrat-de-blanc/259019<

Raymond "la science", raméne son expertise....
Ya d'la joie partout partout les hirondelles...
Y a d'la joie ....................

31/01/2012 - 08:08
Sagnol espère que "Blanc restera"
Désigné manager des sélections nationales auprès de la Fédération française de football (FFF) en novembre dernier, Willy Sagnol a entrepris un travail d'uniformisation de "la formation pour créer un style", comme il l'a expliqué lundi soir au micro de RTL. L'ancien international tricolore s'est également exprimé sur l'avenir en suspens de Laurent Blanc, qui ne sera pas prolongé à la tête des Bleus avant la fin de l'Euro 2012. "Il y a une différence de vue entre Blanc et Le Graët, c'est leur problème, ça ne me regarde pas, a expliqué l'ancien international, passé par l'AS Monaco ou le Bayern Munich en tant que joueur. J'espère que Blanc restera le plus longtemps possible, mais s'il part, ça ne change rien à ma mission".

Bleus
Le Graët veut que Blanc «reste»
Le 09/02/2012 | Mis à jour le 09/02/2012 08:32:53


Noel Le Graët et Laurent Blanc n'ont jamais aussi eu d'aussi bonnes relations qu'en ce moment, selon le président de la FFF. (AFP)
Le président de la Fédération française (FFF) réaffirme que seuls les résultats de l'équipe de France détermineront l'avenir de Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France. Une chose est sûre : le dirigeant veut garder son sélectionneur.

Plus la compétition approche et plus les deux hommes semblent se rapprocher d'un terrain d'entente, malgré des divergences d'opinion encore bien réelles. Après avoir déjà exposé ses conditions sur la prolongation de contrat éventuelle de Laurent Blanc, après l'Euro, le président de la Fédération française (FFF), Noël Le Graët, a confirmé jeudi que ses relations avec le sélectionneur tricolore, dont le contrat prend fin en juin, «n'ont peut-être jamais été aussi bonnes». «Je souhaite que Laurent Blanc reste à la tête de l'équipe de France, a-t-il répété dans L'Equipe. Ce sera le signe qu'on aura réussi un bon Euro».

«Le président qui contacterait quelqu'un aujourd'hui commettrait une faute professionnelle.»
Car toute la question est là. Si Le Graët «souhaite trouver un accord après l'Euro» pour que Blanc reste en poste, ce sera uniquement en cas de bons résultats des Bleus lors du championnat d'Europe. Le dirigeant ne l'a jamais caché. A plusieurs reprises, les deux hommes se sont expliqués sur le sujet, tout semble désormais beaucoup clair donc des deux côtés. Peu importe les rumeurs naissantes d'un possible successeur déjà désigné ou les avis extérieurs, comme celui de l'ex-sélectionneur Raymond Domenech par exemple, qui soutient l'initiative prudente de Le Graët, aucun rebondissement dans "L'affaire" n'interviendra semble-t-il d'ici la fin de la compétition. «Le président qui contacterait quelqu'un aujourd'hui commettrait une faute professionnelle» , a-t-il ajouté.

Et si Blanc voulait partir ?
Reste l'hypothèse d'un départ volontaire de Laurent Blanc... Auquel cas, le président de la 3F devrait en tirer les conséquences qui s'imposent. «Je n'ai pas l'intention de bloquer quelqu'un s'il n'est pas heureux de rester», a annoncé Le Graët. Ce qui pourrait arranger tout le monde finalement ?

oui quil reste blanc
ca marche bien avé lui

banjo a écrit:oui quil reste blanc
ca marche bien avé lui

oui bien sur

pas le guen

c'est un bide celui là

OM : Deschamps ne veut pas entendre parler des Bleus
10.02.12 | 14:30 | 0 COMMENTAIRE
Didier Deschamps ne pense qu’à une chose l’OM. Quand on lui parle de l’équipe de France, l’entraîneur olympien recadre.



Morgan Amalfitano chez les Bleus ? Le sujet est récurrent depuis que le milieu olympien enchaîne les bonnes performances en club. Pour Didier Deschamps cela semble être le cadet de ses soucis : « Sincèrement, ça m'importe peu. Moi ce que je souhaite, c'est qu'il maintienne le niveau qu'il a à l'heure actuelle, son efficacité, ça c'est plus important. Après, il n'y en a qu'un qui décidera et vous savez qui c'est... ».



« Vous allez encore alimenter le débat ? »
Et lorsque les journalistes évoquent le « conflit » entre le président de la Fédération Noël Le Graët et le sélectionneur Laurent Blanc, Didier Deschamps s’emporte : « Vous allez encore alimenter le débat ? C'est tous les jours ! Ils ont décidé de ne plus en parler, je ne vais pas m'y remettre moi. C'est pas mon problème de toute façon. Le plus important, c'est qu'il puisse préparer du mieux possible cet Euro. » Un sujet sensible l'équipe de France ? « La faute à qui ? Non rien n'est sensible, on peut parler de tout. Il n'y a aucun sujet tabou. La grande différence, c'est que vous êtes dix fois plus nombreux et vous en parlez dix fois plus qu'il y a dix ans ». A quelques mois de l’Euro, logique… non ?

Ribéry veut voir Blanc rester 21/02/2012 21:26:28
Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset et Franck Ribéry doivent déjà réussir leur Euro
Si l'incertitude demeure quant à l'avenir de Laurent Blanc à la tête des Bleus, Franck Ribéry a décidé d'apporter son soutien à son sélectionneur.

Franck Ribéry a apporté son soutien à Laurent Blanc. Le joueur du Bayern Munich « souhaite » en effet que le sélectionneur de l'équipe de France reste en poste après l'Euro 2012. « Je n'ai pas besoin de l'avoir en contact directement mais je sais qu'il suit mes matches, a déclaré le milieu offensif mardi sur RTL . Je souhaite qu'il prolonge avec les Bleus parce que ça serait important pour lui et pour les joueurs de l'équipe de France .» Blanc, sous contrat jusqu'à la fin de l'Euro, aimerait que la question d'une éventuelle prolongation soit examinée avant le tournoi, alors que le président de la Fédération française Noël Le Graët préfère attendre le déroulement de la compétition . « C'est sûr, c'est une situation très difficile pour lui (Laurent Blanc, ndlr) et pour l'équipe de France, maintenant il ne faut pas oublier que Laurent Blanc et (son adjoint) Jean-Louis Gasset ont fait énormément de travail , a estimé Franck Ribéry. Ils ont su redonner confiance à l'équipe de France, à beaucoup de joueurs et je pense que tous les joueurs sont très contents de ces deux entraîneurs et que ça se passe super bien .»

Foot - Bleus
Blanc adore Amalfitano et Giroud 23/02/2012 16:34:03

Laurent Blanc commente sa liste contre l'Allemagne. Plombé par de nombreuses absences offensives, Laurent Blanc fait confiance à Saha, Gameiro, Amalfitano et surtout Giroud pour faire plier l'Allemagne.

Pour son très gros test de mercredi en Allemagne, l'équipe de France ne pourra pas compter sur Karim Benzema (absent une petite quinzaine de jours, comme l'a confirmé Laurent Blanc), Lassana Diarra, Yoann Gourcuff ou encore Abou Diaby. Pour le sélectionneur, dont l'équipe est « en construction », c'est un coup dur. Mais ces absences ont permis à des joueurs comme »
Morgan Amalfitano ou Louis Saha de se faire une petite place (temporaire ?) dans le groupe. « Je connais bien personnellement Morgan que je suivais lorsque j'étais à Bordeaux et qu'il évoluait à Sedan. Techniquement, il est très fort et fait les bons choix dans l'utilisation du ballon , a déclaré le sélectionneur des Bleus. Et puis, surtout, il a une très grosse qualité de centre. Contre l'Allemagne, cela peut vraiment nous servir. Il peut même être titulaire. Si on l'appelle, c'est qu'il est apte à le faire.
Fraîchement arrivé à Tottenham, Louis Saha a peut-être été surpris par sa présence, à l'âge de 33 ans et alors qu'il n'avait plus connu les Bleus depuis un an et demi : « Je l'aime bien. C'est un bon footballeur qui est malheureusement souvent blessé. Il est en très grande forme. J'espère qu'il prendra un nouvel élan dans son nouveau club. En tout cas, il peut jouer deux rôles devant : seul ou accompagné .»

Laurent Blanc laisse la porte ouverte à tout le monde
Cette polyvalence offensive, Olivier Giroud la possède également. L'attaquant de Montpellier a d'ailleurs vu Laurent Blanc lui tresser de jolis lauriers. « Sa progression ne me surprend pas. Depuis quatre ans, et son titre de meilleur buteur de L2 avec Tours, il s'améliore sans cesse. Sa tête, bien pleine, est bien posée sur ses épaules. Il sait où il veut aller et les progrès qu'il doit faire. J'aime son profil de buteur et passeur. Il a beaucoup de cordes à son arc. Contre l'Allemagne, en plus, sa puissance peut être intéressante », espère Laurent Blanc. Un sélectionneur qui ne ferme la porte à personne (« Je ne fais une croix sur personne. Cette équipe doit rester ouverte à ceux qui montrent une grosse forme en fin de saison. Sur cinq ou six postes, il y a de la place. ») et en averti quelques uns : « Guillaume Hoarau n'est pas présent car il revient de blessure et a peu de temps de jeu. C'est problématique. On connaît bien les joueurs mais s'ils jouent pas... C'est logique de réagir comme cela. Mais à l'inverse, Kevin Gameiro n'est pas en confiance en ce moment mais on le prend quand même car c'est maintenant qu'il a besoin de nous .

LA MODE DES MANTEAUX NOIRS POUR LES COACHS DESCHAMPS AUSSI


Blanc : «La confiance est augmentée»
Le 01/03/2012 | Mis à jour le 01/03/2012 08:45:02


Blanc estime que ses joueurs ont parfaitement répondu à ses attentes contre l'Allemagne. «C'est mieux de gagner en Allemagne que d'être dominé mais l'impact s'arrête là», a commenté Laurent Blanc après la victoire en Allemagne (2-1). «Ceux qui étaient là ce soir ont marqué des points» en vue de l'Euro, ajoute le sélectionneur.

« Qu'est-ce qui vous le plus plu, le résultat ou la manière ? J'ose dire les deux mais ça a été un beau match de football. J'ai pris énormément de plaisir à le suivre. C'était un match ouvert. On avait bien étudié le jeu de l'Allemagne. On était unanime pour louer la valeur offensive de cette équipe mais on avait décelé des faiblesses défensives. J'ai pris énormément de plaisir à suivre le match et quand on gagne un match, le plaisir est décuplé. Est-ce le meilleur match de l'équipe de France depuis que vous êtes à sa tête ? Cela fait partie des bons matches mais notre match référence reste la Bosnie, qualificatif pour l'Euro. On manquait de régularité dans les performances. Là, après une bonne première mi-temps, on a aussi fait une très bonne deuxième période, ça veut dire qu'on peut hausser notre niveau de jeu. Debuchy et Giroud ont-ils marqué des points ? Certainement. Quand tu es dans une équipe qui bat l'Allemagne et que tes performances sont bonnes, c'est très bien pour les joueurs concernés. On nous avait reproché de ne pas jouer en équipe. Ce soir, on a joué avec un esprit collectif remarquable. Cela se resserre pour l'Euro et ceux qui étaient là ce soir ont marqué des points.

Cette victoire peut-elle accélérer votre prolongation de contrat ? Je ne suis pas dans cette optique, ça fait plaisir que l'équipe ait gagné mais ça ne change pas le travail qu'on a à faire pour l'Euro et pour rééditer cela en match de compétition, ce que la France n'a pas fait depuis longtemps. Ce genre de victoires amène plus de confiance... Je me dis que la confiance est augmentée après la production des joueurs. J'avais dit aux joueurs qu'on pouvait gagner ce match. On est exigeant avec ces joueurs parce que nos dernières sorties n'avaient pas été bonnes, mais on savait qu'on pouvait être meilleur. En mars 2010, la France s'était inclinée contre l'Espagne avant de sombrer au Mondial. Ce succès peut-il avoir l'effet inverse ? D'ici le mois de mai, il va se passer des choses. J'ai dit aux joueurs de rester en très bonne santé. Des victoires, c'est mieux que des défaites pour le capital confiance. C'est mieux de gagner en Allemagne que d'être dominé mais l'impact s'arrête là.»

La renaissance espérée
MATCH AMICAL Les Bleus ont remporté un succès très convaincant, qui peut annoncer de beaux lendemains

D’accord, il manquait
Schweinsteiger, Götze,
L a h m , P o d o l s k i ;
d’accord, Joachim Löw a fait
tourner; mais les Bleus étaient
p r i v é s de Benzema, e t
croyez-vous que des Allemands
acceptent de gaieté de coeur de
perdre sur leur pelouse contre
des F r a n ç a i s , au p o i n t
d’entendre en fin de match, la
poignée de supporters des
Bleus scander "On est chez
nous" ?
Non, ils s’en seraient passés
(il faut voir à quelle vitesse Boateng
est allé chercher le ballon
après le but allemand de Cacau,
pour hâter la remise en
jeu). Ils n’avaient certainement
pas envie de se faire siffler commeils
l’ont été à la sortie. Ils ont
d’ailleurs tout tenté pour égaliser
tant qu’ils n’ont été menés
que 1-0, après l’ouverture du
score d’Olivier Giroud, du gauche,
sur un travail préparatoire
de Valbuena et une passe décisive
de Debuchy. Il a falluque Lloris
déploie tout son talent pour
plonger dans les pieds de Reus,
contrer Klose à bout portant,
plonger sur une autre frappe du
capitaine allemand, que Rami
avait contrée de justesse un
peu plus tôt.
Enfin une identité de jeu
Si les Français n’avaient pas
été solides et les Allemands, un
peu plus adroits, ils n’auraient
peut-êtremêmepas euàdéfendre
leur avantage, tant lemilieu
allemand a commencé par
bouffer son homologue français.
Mais voilà, les Bleus, avec
leur tout nouveau (et tout beau,
enfin !) maillot blanc, ont produit
du jeu, ils ont joué sur leurs
qualités techniques, emmenés
par des joueurs culottés, notamment
ceuxqui jouaient leur place
à l’Euro et ont paru la gagner
: Debuchy, Valbuena, Giroud,
les hommes impliqués
dans le premier but français.
Debuchy et Giroud devaient
d’ailleurs se trouver aussi dans
le coup du deuxième, conclu
par Malouda.
Ribéry ne sert à rien
En plus, les Français se sont
permis de bousculer les Allemands
sur des corners, par Rami,
Cabaye, Mexès, sur coup
franc par Nasri et ils ont concéd
é d e moi ns en moi n s
d’occasions au fil du match.
Alors, certes, revenons au début,
ce n’était pas l’Allemagne,
bête de compétition, mais
c’était plus fort que l’Angleterre
battue à Wembley en novembre
2010 ou le Brésil, battu à dix
contre onze en février 2011. Et
cette fois-ci, c’est à troismois et
demi d’un Euro que les Bleus
aborderont avec un moral requinqué.
Il y a une vraie base, des solutionsde
rechange, avecenparticulier
un Giroud séduisant, une
charnière qui a retrouvé ses
automatismes, un Debuchy
tout frais et un Valbuena qui
sait faire la différence.
Ilyaun"mais".Laurent Blanc
doitmaintenant faire preuve de
courage. Celui qu’avait eu Aimé
Jacquetquand il avait écarté David
Ginola mais surtout Éric
Cantona, géant à Manchester
United dans des proportions
que Ribéry n’a pas atteintes au
Bayern. Le sélectionneur doit
se passer d’un Ribéry inutile,
dont le haut niveau international
n’est qu’un souvenir vieux
de cinq ou six ans.

debile de dire Ribéry inutile,

http://www.fff.fr/mediatheque/fff/540711_noel-le-graet-chacun-acte-sa-position

Noël Le Graët : "Chacun acte sa position"
A l'issue du Comité exécutif de la Fédération ce jeudi , Noël Le Graët a évoqué sa rencontre avec Laurent Blanc ce matin même au siège de la Fédération à Paris

Laurent Blanc: "La France doit avoir del’ambition"
depuis 2006,mais ils viseront lesquarts àl’Euro. "Après, tout peut sepasser". Sinon, ce serait un échec

RENCONTRE 90 minutes avec le sélectionneur: il rappelle que les Bleus n’ont plus gagné un match en tournoi

L’UEFA nous dit : Il faut avoir un bel
Euro, mais la préparation n’est pas à
la hauteur. Ça manque de cohérence

Beau temps sur Paris. C’est le printemps en ce vendredi
après-midi, boulevard de Grenelle. On croise Bixente Lizarazu,
devant l’entrée de la FFF, avant que Philippe Tournon,
l’un des hommes clef dans l’équipe de Laurent Blanc, attaché à son
retour,comme Henri Emile, nous guide vers une petite salle de réunion
à l’étage.
Nous sommes six, journalistes de la presse quotidienne régionale;
pour la plupart, Laurent Blanc nous connaît, parfois même
bien. "La Provence" ou "Sud-Ouest" ont fait partie de son quotidien,
à Marseille ou à Bordeaux. Notion importante: le sélectionneur,
qui se méfie légitimement des conférences de presse-fleuve,
des nuées de caméras, de visages inconnus, se trouve en confiance.
Il le montre rapidement: polo rayé sombre, estival, petites lunettes,
Laurent Blanc est décontracté, il sourit et rit volontiers, il a le temps de s’expliquer et a décidé de se le donner et nous
l’octroyer en retour. La conversation va durer 90 minutes, sans
que jamais le sélectionneurne regarde samontreoune laisse pointer
une impatience. Que l’on soit d’accord avec lui ou pas, il
n’impose jamais une assertioncomme un professeur s’adressant à
des ignorants. Bref, il est "normal", cohérent et montre ce que ce
Cévenol discret ne laisse pas forcément toujours percer: unvéritable
amour de ce métier d’entraîneur, de ce monde du football qui
est sa vie depuis trente ans.
À un peu plus de deux mois de l’Euro en Ukraine et en Pologne
(8 juin-1er juillet), de la liste des 23 joueurs à son propre métier, en
passant par les individualités des Bleus, le niveau de l’équipe de
France ou ses adversaires, il a répondu avec amabilité et, sans nul
doute, franchise.




❚ L’absence d’Éric Abidal, défenseur polyvalent
pouvant jouer à gauche ou dans l’axe, va-t-elle
vous conduire à réorganiser votre liste ou
aviez-vous déjà prévu de prendre huit défenseurs,
deux par poste ?
Je n’ai pas encore prévu de prendre qui que ce
soit. Il peut se passer plein de choses d’ici au 29
mai. À chaque journée, des joueurs blessés peuvent
revenir, des joueurs en pleine forme peuvent
se blesser. Mais en ce qui concerne Éric,
aujourd’hui, je ne pense pas à ce genre de choses,
la réflexion footballistique passe après la
question humaine, une liste étant affaire de
bon sens et d’équilibre. Il ne peut pas y
avoir de chose arrêtée au mois de
mars.
❚ Vous fixez une date limite
pour des joueurs blessés ?
Les joueurs blessés ont encore
un peu de temps, mais
plus trop à perdre. Il faut un
moment pour revenir à son
meilleur niveau, physique et
mental. Sur un ou deux
joueurs, on peut tenter un pari,
mais après il faut se reposer
sur l’analyse de toute la
saison, des performances
en équipe de France ou en
club.
❚ À l’inverse, une petite
blessure peut être positive ?
Je le dis, mais pas trop haut
et fort. Il faudrait choisir le
moment, le type de blessure,
en sorte que l’absence ne
dépasse pas dix-quinze jours,
que le joueur recharge les accus.
Tous les sélectionneurs sont de cet
avis: un Euro, c’est trois semaines et
il faut disposer de ses joueurs majeurs
au top de leur forme. C’est une
garantie.
❚ Ce qui est arrivé à Karim
Benzema ou Loïc Rémy,
c’est donc positif ?
On ne peut pas dire ça, on ne
peut pas souhaiter, même une petite
blessure; un joueur est là pour jouer
au football, mais c’est vrai que la récupération
fait du bien. Les meilleurs évoluent
dans les meilleurs clubs et disputent
le plus de matches. Un petit break, ça
n’arrange pas l’entraîneur de club, mais ça
préserve le joueur.
❚ Comment allez-vous procéder pour la liste
des 23 ?Avez-vous arrêté un mode de fonctionnement
?
Non, c’est très compliqué. Pour toutes les sélections.
Les instances européennes nous disent:
il faut bien se préparer pour avoir un
bel Euro, que tout le monde soit beau et bon,
mais la préparation n’est pas à la hauteur.
Tous les championnats ne finissent pas à la
même date, la finale de la Ligue des champions
se dispute le 19 mai. Les clubs ont pour
obligation de libérer leurs joueurs le 25 mai, c’est
incohérent. J’espère que les clubs aideront leurs
équipes nationales, pour que nous puissions régénérer
les joueurs et leur donner une préparation
digne de ce nom.
Serons-nous plus de 23 avant le 29 mai ? C’est possible,
mais ça peut poser des problèmes.
❚ Vous comptez appeler d’abord les joueurs évoluant
à l’étranger ?
J’y suis obligé ! Le championnat allemand finit le
5mai, les autres le 13. Et nous, les Français, comme
nous ne faisons jamais comme les autres,
nous finissons le 20 mai. Ceux qui auront terminé
leurs championnats le 5 ou le 13 doivent savoir
s’ils participent à l’Euro ou pas; j’espère que nous
pourrons donc les avoir au plus vite, organiser un
stage avec eux. Sauf si les clubs ne libèrent pas
leurs joueurs avant le 25.
❚ Ils pourraient les emmener en tournée lucrative
à l’étranger, en Asie, par exemple?..
C’est vous qui le dites. Mais on peut le penser.
C’est cependant une loi FIFA: les clubs doivent
laisser les joueurs à disposition des sélections,
quatorze jours avant le début d’une compétition;
pas avant.
❚ Au début, vous disiez rechercher un noyau dur.
Aujourd’hui, il se compose de combien de joueurs ?
Douze, quatorze noms sont revenus régulièrement.
Il y a des choix à faire, des réflexions sur
cinq-six postes. Et je laisse toujours la place à
deux, trois joueurs qui finiraient la saison en boulet
de canon et nous amèneraient de la fraîcheur,
de la confiance. Rien n’est figé.
❚ Vous avez appelé 48 joueurs en moins de deux
ans, y a-t-il une chance d’en voir apparaître un qui
n’a jamais joué, comme Ribéry et Chimbonda en
2006, Gomis en 2008, Valbuena et Planus en 2010?
La surprise, la fameuse surprise? Je veux bien si
elle est justifiable, cohérente. Si c’est juste pour
faire un effet d’annonce, ce n’est un service ni
pour le joueur, ni pour l’équipe.
❚ Ribéry en 2006, ce fut une réussite...
Oui, car il avait accompli des performances avec
son club. Si un joueur jamais appelé termine la
saison en boulet de canon, marque des buts, pourquoi
pas? Il faut laisser place à cette possibilité.
❚ Le moment du choix vous angoisse ?
Non. Faire les choix, ça m’intéresse, ça m’excite,
mais j’aimerais pouvoir le faire avec l’effectif le
plus large possible. Or, actuellement, il y a des secteurs
où il n’y a pas de choix puisque certains
joueurs ne sont pas aptes.
❚ Parmi ces joueurs qui ne sont pas aptes, il y a
Diaby et Gourcuff. Encore un espoir pour eux?
La moindre des choses est de jouer et d’être performant.
Abou est blessé. Gourcuff a été blessé, a
peu joué, il ne peut pas entrer dans mon choix.
Malouda joue peu avec Chelsea et de moins en
moins avec l’équipe de France, mais il y a certains
critères, comme l’état d’esprit, la polyvalence,
l’expérience internationale, le vécu. Je ne dis pas
que Malouda est assuré de quoi que ce soit, mais
il a des atouts que d’autres n’ont pas.
❚ Comment allez-vous aborder les trois matches
amicaux?
Celui du 27, contre l’Islande, a été fait pour les
joueurs évoluant à l’étranger; on ne pouvait pas
les faire entraîner sans avoir de match. Celui du
31 contre la Serbie intégrera les autres. Le dernier,
face à l’Estonie, nous rapprochera de l’équipe qui
affrontera l’Angleterre à l’Euro.
❚ Pensez-vous avoir les joueurs pour appliquer le
jeu que vous souhaitez ?
Non. Mais beaucoup d’équipes ne pratiquent pas
le jeu qu’elles aimeraient pratiquer. Tout entraîneur
a une philosophie de jeu mais après, il
s’adapte. Néanmoins, j’entends dire que l’équipe
de France est plus à l’aise en contre et c’est faux.
En Allemagne, c’est nous qui avons eu le plus le
ballon. On s’adapte aux circonstances du match:
si l’équipe adverse prend le dessus techniquement
au milieu, il faut défendre, reculer. Mais notre
objectif est d’avoir le ballon plus que
l’adversaire et les joueurs y adhèrent, car c’est
plus gratifiant. En Allemagne, après avoir dû défendre,
nous avons pris le contrôle du ballon.
Tout le monde rêve de jouer comme le Barça,
mais on n’a pas les joueurs pour évoluer ainsi.
Néanmoins, nous progressons en suivant notre
philosophie. Nos résultats ont été intéressants, et
si il y a des choses à redire dans le domaine offensif,
peu d’équipes ont eu plus le ballon que nous
lors des derniers matches.
❚ Depuis le premier match amical, une colonne vertébrale
s’est dessinée, celle que vous aviez en tête ?
En Norvège, l’axe central était Rami-Mexès, avec
M’Vila devant. Dix-sept mois après, les mêmes
sont là. Sans Philippe Mexès, nous avons obtenu
des résultats, mais avec son retour, nous avons retrouvé
une certaine solidité.
❚ Par le passé, la France n’a pas réussi un grand
tournoi sans grand numéro dix, Platini, Zidane. Pensez-
vous l’avoir et sinon comment faire ?
CommePlatini ou Zidane, non. Mais on peut faire
un bon tournoi sans numéro 10. Le rôle du N.10
est de rendre les autres meilleurs.
En défense, nous arrivons à avoir une ossature.
Devant, on sait sur qui se reposer. Au coeur du jeu,
nous avons un problème à trouver des joueurs
d’expérience internationale qui soient compétitifs
face aux meilleures nations .


"Deux ans après Knysna, c’est une
occasion fantastique de déclencher
une nouvelle tendance"
❚ Offensivement, celui qui s’est imposé, c’est Benzema.
Mais vous êtes toujours en phase de recherche
pour ce qui va autour ?
Karim a franchi un palier dans son état d’esprit,
dans sa manière de réfléchir collectivement. C’est
l’un de ces joueurs tellement talentueux qu’ils ont
du mal à penser collectif. Quand, en plus, ces
joueurs pensent équipe, groupe, ils deviennent
très forts. Il ne faut pas les lâcher, maintenir
l’exigence, mais l’avoir dans l’équipe est un atout
car il peut marquer et faire marquer.
Autour, le
problème n’est pas de ne pas avoir de joueurs, mais qu’ils n’amènent pas en équipe
nationale ce qu’ils peuvent amener en club.
Soyons clairs: onconnaît le parcours de Franck Ribéry,
ce qu’il a traversé durant deux ans. Il a des
difficultés, c’est paradoxal, car il a retrouvé l’envie.
Ses performances avec le Bayern laissent à penser
qu’il peut avoir ce niveau en équipe de France ;
c’est pourquoi on insiste. C’est l’un des rares
joueurs capable de débloquer une situation. Il
n’est pas le seul, mais il y a beaucoup d’attente
vis-à-vis de lui. J’espère qu’il est sur le bon chemin.
❚ Mais vous allez insister encore longtemps?
Àunmoment donné, c’est la compétition, les résultats
qui vont décider. Il y a des joueurs capables
d’évoluer à ce poste-là. Il n’a pas donné ce qu’il
peut donner. Il se met un peu trop de pression
après ce qu’il a connu; nous essayons de le tranquilliser,
il est meilleur quand il se sent libéré. On
attend le déclic.



❚ En arrivant, vous disiez que l’équipe de France
repartait de très bas, sportivement et moralement.
Aujourd’hui, où en est-elle? Le succès en Allemagne
a-t-il changé quelque chose ?
Son statut non, sa manière de se voir, peut-être.
C’est français: l’équipe de France est mieux considérée
à l’étranger que dans son pays. Ailleurs, c’est
toujours mieux. La victoire à Brême a permis de
prendre conscience que sur un match, nous étions
capables de hisser notre niveau.
On l’avait fait en Angleterre, mais on a dit que
c’était l’équipe bis, contre le Brésil, que nous avions
joué à 11 contre 10. Alors là, en Allemagne, la
victoire était méritée, face à une équipe qui voulait
elle aussi l’emporter. Sur un match, nous sommes
compétitifs, mais sur un tournoi, notre statut n’a
pas changé. Seules l’Espagne, les Pays-Bas,
l’Allemagne peuvent aller à l’Euro avec la prétention
de le gagner.
❚ L’objectif, c’est toujours de gagner un match?
J’ai dit ça sous forme de boutade, mais je le pense.
Si on analyse bien, lors des tirages au sort, nous
sommes dans le quatrième chapeau, plus dans le
premier ou le deuxième. La dernière victoire en
phase finale remonte à lademi-finale contre le Portugal
en 2006. Je ne mecache pas derrière quoi que
ce soit. Il faudra donc gagner un match pour passer
le premier tour.
❚ À partir de quand, ce sera un Euro réussi ?
Je ne sais pas. C’est vous qui allez le déterminer,
les dirigeants aussi. Nous sommes conscients que
nous allons à l’Euro, comme les autres équipes,
pour passer le premier tour. Après, en quarts, il
peut se passer plein de choses. Voyez la Grèce en
2004; elle n’était pas prévue pour ça.
Passer le premier tour, c’est raisonnable, mais
c’est l’objectif aussi raisonnable de la Pologne, de
la Croatie, des seize ! Et il n’y en aura que huit.
❚ Ne pas le passer serait une catastrophe ?
Ce serait un échec, car il faut avoir de l’ambition
dans ce tournoi. Et ça nous permettrait d’avancer.
Pour le foot français, l’échéance importante, c’est
l’Euro 2016; çaparaît loin, mais ça va arriver vite. Il
faudra aborder cette compétition en France, en
pouvant dire: nous le jouons pour le gagner. Mais
pour y arriver, il fallait déjà se qualifier pour l’Euro
2012; l’expérience, on l’acquiert en tournoi.
Euro 2012, coupe du monde 2014, pour être
compétitifs en 2016. Comme l’Euro 96, après la
mouise de 94; avec une nouvelle génération qui arrivait,
il y avait des prémices. J’espère que ce sera
encore le cas cette année.
❚ Premier adversaire, l’Angleterre. Ce sera votre
adversaire principal ?
C’est lematch à ne pas perdre, et à gagner si possible.
Mais le deuxième aussi et ainsi de suite. Le problème,
c’est que les Anglais ont changé de sélectionneur;
il va falloir les réétudier, ils peuvent
avoir évolué, lancé de nouveaux joueurs.
Mais l’Angleterre n’est pas notre seul rival. Ce groupe-
là aurait pu être plus difficile, comme celui du
Danemark, avec l’Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal...
Mais la Suède, ce n’est jamais une partie de
plaisir. Ils ont un jeu anglo-saxon, un ou deux
joueurs aux qualités latines et un phénomène devant,
Zlatan Ibrahimovic. Nous les avons observés.
Pas très glamour, mais très bonne équipe.
L’Ukraine est le pays co-organisateur, elle aura
l’appui du public; soit ça brime, soit ça sublime.
Tout le monde peut penser se qualifier.
❚ À l’Euro, vous découvrirez une nouvelle facette :
gérer un groupe sur plusieurs semaines...
L’entraîneur espagnol le dit : "Le plus difficile, c’est
de vivre ensemble pendant 60 jours." La gestion des
egos, ça fait partie du métier. Nous serons le plus
strict possible dans la gestionet leplus franc possible
dans les choix sportifs.
❚ Après Knysna, l’image que va renvoyer l’équipe
de France sera-t-elle épiée dans le monde entier ?
Nous en sommes conscients. J’espère que les
joueurs aussi. C’est aussi une occasion fantastique
de déclencher une nouvelle tendance. Si tous ceux
qui viennent à Donetsk n’en sont pas conscients,
nous leur expliquerons : "Il y a deux ans, vous avez
fait ce que vous avez fait, on ne peut pas revenir dessus,
mais deux ans après, vous pouvez retourner la
pièce, ça vaut le coup, profitez-en." Une motivation
supplémentaire toute trouvée.
❚ Le métier de sélectionneur est conforme à ce que
vous attendiez ?
Oui. C’est complexe, parce qu’on ne joue qu’une
fois tous les deux mois et demi, le calendrier des
éliminatoires est incohérent, on rencontre deux
fois la même équipe, avant d’en avoir affronté une
autre, les supporters peuvent avoir du mal à s’y retrouver.
Mais c’est surtout l’environnement qui est compliqué.
Beaucoup de jalousie envers le sélectionneur.
On s’occupe de tout ce que font les autres. On me
dit que je suis un personnage public. Non.Mafonction
est publique, mais moi, je ne suis pas un personnage
qui veut qu’on épie tout ce qu’il fait. Et la
jalousie amène toujours la malveillance.
❚ Vous en avez souffert ?
Tu en souffres quand on invente de fausses rumeurs.
On ne s’intéresse plus à la vraie information,
mais à ce qui fait du buzz. Alors, le sélectionneur
fait partie de ces gens qui font du buzz et on
ne s’en sert pas toujours à bon escient. J’ai du mal
à penser que ma vie puisse intéresser les gens.
❚ Votre approche du métier a-t-elle changé?
Ce métier me plaît. J’ai évoqué les côtés difficiles,
mais ce n’est pas dramatique. Il y a de l’excitation.
J’ai envie de continuer quelques années. Pas toute
ma vie, même si j’ai du mal à penser que quelque
chose pourra me passionner plus que le football.
On fait un métier fantastique, on gagne bien notre
vie, il y a pirecomme situation. Nous avons des difficultés,
des choses à assumer, mais nous exerçons
un métier que nous avons choisi, ne faisons pas
passer ce job comme un truc insoutenable.
❚ Mais sélectionneur
de l’équipe de France ?
C’est plaisant, parce
qu’il y a un travail de
fond. Bâtir, construire,
pour être compétitif,
que le foot français
redore son blason,
quel que soit le
nom du sélectionneur.
Mon axe de
t r a v a i l , c ’ e s t
l’Euro. Après, on
verra; les échéances
arrivent toujours
très vite.
Mais il ne faut
pas faire trop de
projets. Comme
en club. Ce sont
les résultats qui
cautionnent
tout.
❚ Si la France ne
passe le premier
tour, vous serez candidat
à votre succession
?
Vous savez que c’est
un sujet délicat. Avec
le président, nous
avons décidé de ne
plus trop en parler
pour que les choses se
calment. D’ailleurs, on
n’en parle plus alors que
nos relations sont exactement
les mêmes. On a dû
trouver autre chose à raconter...
Mais à unmoment donné,
dans la réflexion et je ne vise
personne en disant cela,
quand un joueur est en fin
de contrat, quand un entraîneur
est en fin de contrat, ne
croyez pas qu’il n’y ait qu’une
seule personne qui peut décider
de son avenir. Il y en a deux:
l’employeur et l’intéressé. C’est
clair.

mci belle interviouw

banjo a écrit:mci belle interviouw

oui lolo c'est la grande classe
on espere qu'il va rester pares l'euro

Zidane confiant en Blanc
Le 23/03/2012 | Mis à jour le 23/03/2012 18:42:46

Interviewé vendredi , Zinedine Zidane a donné son sentiment sur l'équipe de France, à moins de trois mois de l'ouverture de l'Euro : «Il y a ce qu'il faut et surtout l'entraîneur (Laurent Blanc, ndlr) qu'il faut pour cette équipe, c'est important. Il y a des joueurs de qualité, de très très bons joueurs, Ribéry, Benzema... Maintenant, c'est une équipe qui n'a pas encore atteint son meilleur niveau. J'espère qu'elle pourra le faire à l'Euro».