TOULOUSE FOOTBALL CLUB

Zebina : «Perdre était inenvisageable »

Publié le 10/03/2014 à 03:51, Mis à jour le 10/03/2014 à 08:58

Vivement la suite

Zebina a réussi 84% de ses passes : meilleur total devant Chantôme (81%)./ Photo DDM MV




S’il est, bien malgré lui, à l’origine du premier but rémois, Jonathan Zebina, le capitaine du TFC, n’est pas innocent dans la rébellion de son équipe lors de la seconde mi-temps. Dans le vestiaire, il a pris la parole pour re-motiver ses troupes, offrant ainsi aux supporters une belle deuxième mi-temps, et une première victoire à domicile en 2014 avec l’espoir d’une série de résultats positifs.
Match à deux visages. Première mi-temps ratée. Seconde bien meilleure. Que s’est-il passé à la pause pour que ce vent de révolte souffle ?
Quoiqu’il arrive, dans ce genre de match, il y a une bonne nouvelle, c’est que vous n’avez plus rien à perdre. On était tellement en dessous de tout qu’on s’est dit qu’il fallait lâcher les chevaux et rentrer avec une mentalité différente.
À la fin de la première mi-temps, c’était vraiment compliqué… Est-ce qu’il est possible de passer autant à côté de son match avec les intentions qu’on avait ? A priori oui mais c’était assez inexplicable. On s’est trouvé face à une équipe de Reims bien organisée et qui jouait tous les coups à fond. Puis surtout qui a été très efficace. En plus, on n’arrivait pas à gagner un seul duel, dans n’importe quelle partie du terrain. On a la chance de pas prendre de troisième but.
Comment est-ce que vous avez fait pour ne rien lâcher ?
C’est la magie du sport ! Dans ces moments-là, il y a une espèce de folie qui s’installe et qui fait que, de toute façon, il peut vous arriver que quelque chose de bien. Après, perdre 3 ou 4 à 0 devient anecdotique. Sur la feuille, on avait déjà perdu ce match. L’idée était de rentrer, de rester bien en place et espérer avoir un peu de réussite.
Ce match peut-il servir de déclic pour la suite de la saison et pour enfin enchaîner enfin les bons résultats ?
Ce qu’on a fait, c’est digne d’une équipe qui a un fort mental et qui veut quelque chose de différent. Est-ce qu’on réussira ? C’est autre chose car on ne réussit pas toujours ce qu’on veut. Mais il faut au moins faire le maximum et s’employer pour montrer un visage différent. La réponse a été collective. Des 18 joueurs, entraîneur, groupe, public. Et on est allé chercher ce qui nous manquait, c’est-à-dire un match clé. C’est quelque chose qu’on a essayé d’obtenir ces derniers mois. On est considéré comme une équipe qui joue bien mais qui ne joue rien. Perdre était inenvisageable. Il fallait absolument parvenir à changer, de manière personnelle et collective, cette mentalité. Et puis, de temps en temps, il faut aussi la faveur des dieux du football…
Le premier penalty est justifié ?
Je suis assez certain qu’il y a une erreur d’arbitrage. Je parle tranquillement avec l’arbitre mais le problème, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à faire ou à dire sur le moment. On est au contact tous les deux (avec De Preville). Est-ce qu’il y en a un plus fort que l’autre, ou plutôt un qui tombe plus facilement que l’autre… Je ne sais pas mais ça m’a quand même paru très léger. C’est des choses discutables. On prend le deuxième but sur un penalty cette fois-ci indiscutable. C’est lourd. C’est pesant mais on n’avait pas d’autre choix que de réagir de manière concrète.

Le TFC dans la course à l'Europe

Publié le 18/03/2014 à 03:51, Mis à jour le 18/03/2014 à 07:52

Les résultats de Saint-étienne, l’OL, l’OM et Reims ont tous été profitables, depuis vendredi soir, à Toulouse. Qui, mine de rien, se retrouve en position de lutter pour une place en C3 (8e, 42pts, -3). Avec un calendrier… avenant. Notre étude de scenarii.
Et le grand gagnant du week-end à la loterie L1 est… le Toulouse Football-Club, naturellement !
Explication de texte. Alors que les Violets ramenaient de leur déplacement à Rennes un 7e succès à l’extérieur (3-2) samedi soir, le lendemain les Lyonnais perdaient devant Monaco (2-3) et les Stéphanois restaient à quai au Parc (0-2). Cependant qu’en ouverture, vendredi, Reims et Marseille avaient eu la bonne idée de se neutraliser (1-1). Résultat des courses et des comptes : en dehors des trois intouchables PSG, ASM et Lille (0-0 face à Nantes), seul le TFC a gagné - lors de cette journée - dans le Top 8…
De quoi, comme nous l’écrivions dès dimanche matin, nourrir de légitimes ambitions dans le money time - c’est-à-dire les 9 derniers matches. Car le maintien, objectif premier, est aujourd’hui acquis. Raison de plus pour lâcher les chevaux ; ce qu’ont toujours dit les intéressés. Surtout quand on jette un coup d’œil avisé sur les calendriers respectifs des formations qui pointent au classement devant les Haut-Garonnais (cf. ci-dessous). Tandis que le programme des réjouissances téfécistes, même piégeux (6 équipes qui jouent leur survie, le derby à Montpellier et la réception de Lyon *), lui, sent bon le Vieux-Continent.
Remember 2009-2010
En clair, sachant que la 5e place a de fortes probabilités d’être européenne (le PSG doit remporter la Coupe de la Ligue), les coéquipiers de Zebina pourraient décrocher un accessit pour la C3 : en l’espèce, le 3e tour de qualification qui précède les barrages qu’avait vécus le Tef de Gignac en 2009.
Le défenseur central ne s’en est pas caché, dans nos colonnes, hier : «Pourquoi pas…»
Son entraîneur ne le dit pas ouvertement. Alain Casanova n’a pas la mémoire qui flanche et se souvient des sautes de régime qu’ont connues ses protégés par le passé. Il sait aussi parfaitement qu’une équipe, justement, est régie par la loi des séries.
N’empêche : la qualité dans le jeu (2e attaque la plus prolifique derrière Paris sur les 5 derniers matches avec 13 buts vs 14 au PSG), la belle dynamique qui l’accompagne (meilleure équipe de Ligue 1 hors de ses bases en 2014 ; 4 victoires, 1 nul) voire le soupçon de réussite qui sourit toujours aux audacieux (but égalisateur du poing signé Ben Basat face à Reims, ouverture du score via un csc de Toïvonen à Rennes) sont autant de signaux annonciateurs d’un joli printemps sur les bords de Garonne.
(*) Reçoit l’évian/T.-G., va à l’AC Ajaccio, reçoit Lille, va à Sochaux, reçoit Lyon (pas fixé), va à Montpellier, reçoit Nantes, va à Guingamp, reçoit Valenciennes.

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repères
Le chiffre : 52
points > en 2009. Au même temps de passage, donc après 29 joutes. Il paraît ainsi compliqué que le Téfécé dépasse son meilleur total de tous les temps (64pts en fin de parcours de cette dernière saison - donnant lieu à l’Europe : 2008-09). Pour la petite histoire, rappelons aussi qu’il s’agissait là, de la première année d’Alain Casanova entraîneur en chef ! Coup d’essai, coup de…

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effectif
Roman doit reprendre collectivement
Une bonne nouvelle n’arrivant généralement jamais seule, l’infirmerie est en train de se vider sérieusement du côté du Stadium.
à preuve : le grand blessé de la saison, Mihai Roman (rupture totale du tendon d’Achille droit le 31 juillet) est attendu avec le groupe ce matin, pour le premier entraînement de la semaine. Souvenons-nous que la recrue roumaine du mercato, utilisée en piston droit, avait été la révélation de l’intersaison dont il avait terminé meilleur réalisateur ex æquo avec Sylla (3 buts).
Quant à l’autre piston, gauche, Jean-Daniel Akpa Akpro (contusion côté droit crête iliaque), comme déjà dit, travaillera individuellement jusqu’à samedi afin de pouvoir réin-tégrer le collectif lundi dans 8 jours.
Enfin : le gaucher suisse François Moubandjé (lésion quadriceps droit) poursuit son retour individualisé ; et le milieu offensif marocain Adrien Regattin (fracture 5e métatarse pied gauche) en est à la marche accélérée.

Pas de but pour Ben Yedder

Publié le 17/03/2014 à 09:05

un brin de mystère

Ben Yedder muet, une 1re depuis 4 journées./ Photo AFP




Meilleur buteur du club avec 11 réalisations et troisième meilleur passeur avec 4 assistances (derrière Aurier et Braith-waite, respectivement 6 et 5), Wissam Ben Yedder est un joueur complet très souvent décisif. Mais pas samedi soir. Tout du moins pas dans dernier geste : sur le but d’Aurier, il ajuste Chantôme qui sert l’Éléphant.
Principal intéressé, l’attaquant franco-tunisien n’a pas montré une once de frustration personnelle à la fin du match, mettant le collectif en avant : «Le plus important, c’est l’équipe. Que je ne marque ou pas, il faut gagner.» Avouant tout de même au passage qu’il n’entend pas s’arrêter là lorsqu’il évoque son objectif final de buts, sans en révéler le contenu : «Je le garde dans un coin de ma tête, je vais faire mon maximum et on verra à la fin de la saison.» Nul doute que ses statistiques gonfleront d’ici le mois de mai.
Revenons-en à l’équipe. Pleinement satisfait de la victoire des siens, «Wiss» n’a pas manqué de cibler les faiblesses du TFC (oui, il y en a quelques-unes quand même !) tout en sachant quoi faire pour y remédier : «Il ne faut pas trop encaisser de buts, déjà, c’est la base. On sait que dans un match tout peut se passer. Il faut que l’on soit capable de prendre le jeu à notre compte et de jouer comme on a l’habitude de le faire.»
Et l’Europe : «On y pense forcément… mais il y a encore du travail à faire pour être récompensé à la fin.» Ce serait un beau cadeau pour les supporters du Tef en tout cas, eux qui n’ont plus vu les

Défense en question, réponses de Casanova

 22/03/2014 à 08:57



Jeu de main - jeu de vilain, l'étalon du Burkina Faso est à l'origine de 2 penalties. Tout comme Spajic et Sylla./ Photos DDM, M.V.




Dans toute victoire, il y a toujours un revers. Toulouse a le vent en poupe, mais Toulouse se brûle les ailes. Autrement traduit : avec 40 buts déjà encaissés (32 l'exercice passé au même temps de passage), soit 2 fois plus que le Paris-SG par exemple - 18 réalisations contre -, la bande à Casa n'est que la 15e défense de L1 (7e l'an dernier après 29 journées). La faute, facile, au 3-5-2 et au fameux «juste équilibre à trouver». Son instigateur, Alain Casanova, préfère souligner que «la plupart des buts que nous avons pris sont évitables. Car source d'erreurs individuelles. On est rarement dé- séquilibrés, il n'y a pas de grosses fautes de placement, alignement ou fermeture».
Ouvrons le débat…
l Les pénos, ce fléau : C'est un premier record dont les Toulousains d'Alain Casanova se seraient bien passés : avec 8 sanctions suprêmes sifflées contre elle, le TFC est l'équipe du Championnat qui a concédé le plus de penalties. Et en a... encaissé. Puisque les 8 - même si pour le N°6 Ibra dut s'y reprendre à deux fois - ont tous été convertis en buts. Autre particularité : il y eut 2 doublés (contre le PSG et Reims, ce qui correspond aussi aux 2 dernières réceptions). Pourquoi une telle épidémie ? «Je pense que c'est un hasard, rétorque tout de go le stoppeur Steeve Yago. On est provoqués, on réagit, on commet une petite faute, on se retrouve punis.» Son entraîneur va au-delà dans l'analyse : «C'est la terminaison d'actions où l'on devrait montrer plus de maturité, plus de malice également parfois. Cependant, somme toute, cela est assez logique. Je ne cesse de répéter que, malgré Jon' (Zebina, 35 ans) et Dusan (Veskovac, 28), notre défense est jeune entre Uros (Spajic, 21 ans), Steeve (Yago, 21), Serge (Aurier, 21) et Issiaga (Sylla, 20).»
l Les CARTONS, un carton ! : Là aussi, le Toulouse FC est «premier» de la classe avec la bagatelle de 64 avertissements et 5 expulsions. «ça a toujours été le cas, coupe Alain Casanova, on a toujours été très engagés. On est une formation qui, quand elle a perdu le ballon, essaye de le récupérer au mieux ; rentre très vite dans les duels. Puis elle renferme des joueurs qui développent de la force et de la puissance. Et, de facto, se retrouve vite pénalisée. Ces cartons-là ont existé, existent et vont continuer d'exister, poursuit coach Casa. Ce qui nous chagrine, en revanche, à l'intérieur du club, ce sont ceux que les garçons peuvent éviter parce qu'ils ne gèrent pas leurs émotions ou contestent des décisions du corps arbitral.» D'où la récente instauration d'un système d'amendes. «ça se pratique dans d'autres clubs, indique le mentor haut-garonnais. Il s'agit davantage de dissuasion qu'autre chose. Je ne veux pas que le joueur se pénalise ou pénalise l'équipe. Tout simplement.»

TFC : faire boire la tasse à évian

Publié le 22/03/2014 à 08:57

ligue 1. 30e journée. Trois succès d'affilée et 13 buts marqués en 5 matches, les Toulousains pètent le feu. à allumer, face à des Savoyards 1ers non-relégables.

C'est lui, Serge Aurier, qui a déclenché les hostilités face à Reims en réduisant le score à la 76e alors que Toulouse était mené 0-2. C'est encore l'Ivoirien qui permit au Tef de prendre le large la semaine passée à Rennes (3-1, 73e). C'est enfin lui qui avait marqué à l'aller à Annecy contre l'ETG./ Photo DDM, Michel Viala




Si on s'amuse à ne prendre en compte que le classement de la phase retour, les Violets sont européens : 4es ex æquo avec Montpellier ! Le printemps s'éveille, l'appétit s'ouvre…
«Notre adversaire est compliqué à manœuvrer ; il faudra peut-être s'armer de patience devant un match fermé. En même temps, avoir su retourner une situation compromise contre Reims, être aller battre Rennes qui joue sa peau, c'est ça qui doit prévaloir dans nos têtes. Nous donner, conclut l'entraîneur toulousain Alain Casanova, confiance et sérénité.» Pour ajouter 3 points supplémentaires dans l'escarcelle téféciste…
1) Parce que le TFC peut se venger.- Magnéto. Début novembre, c'était période de turbulences chez les Violets. Les hommes d'Alain Casanova venaient d'en prendre 5, à la maison, sans en rendre 1 seul face à Rennes (11eJ). La journée suivante, à Annecy, les coéquipiers de Didot croient bien renouer avec le succès après une volée zlatanesque d'Aurier (0-1, 52e) mais une tête flipper de Wass (1-1, 61e) puis un penalty sévère pour un accrochage de Yago sur Sougou, dans le temps additionnel (2-1, 90+3), ruinent leurs espoirs et efforts. Pascal Dupraz, coach fair-play : «Ce soir, la victoire est chanceuse.» Résultat des courses et des comptes, évian rejoignait son hôte du jour, avec 15 unités, à la 14e place…
Quatre mois et demi plus tard, la roue a tourné mais les Toulousains n'ont pas oublié. Steeve Yago en tête : «Il attendait juste que je le touche pour tomber… après, il joue bien le coup. Là, il ne pourra pas le refaire (Modou Sougou est blessé, ndlr). Au-delà de ce fait de jeu, pointe le défenseur central burkinabè, nous n'avions pas su finir le boulot.»
«Contre une équipe cohérente dans tout ce qu'elle entreprend, surligne le tacticien garonnais, composée d'un savant dosage d'éléments expérimentés com-me Sorlin ou Barbosa et de jeunes talents à l'image de Bérigaud et Ruben. En plus, je trouve qu'évian est une formation avec beaucoup de caractère, de mental, et qui finit toujours pas s'en sortir. Elle est préparée à jouer sa survie, elle sait souffrir jusqu'au dernier moment.»
Gaillards, les Haut-Savoyards !
2) Parce que le TFC doit lâcher les chevaux.- Le maintien virtuellement en poche. «Oui, mais à condition de retenir la bride de temps en temps, modère d'emblée Casa. D'autant que l'ETG a déjà obtenu d'excellents résultats, à domicile comme hors de ses bases. Je rappelle qu'il est le seul club à avoir battu Paris (2-0), qu'il a également vaincu à Annecy Lyon (2-1) ; qu'il est allé prendre les 3 points à Guingamp il y a quinze jours (1-0).»
N'empêche, les Toulousains surfent sur la bonne vague avec 4 succès en 5 matches et, in fine, une moyenne de 1,7 point depuis la reprise. «C'est pas mal quand même, glisse le coach du Téfécé. Les joueurs qui sont allés se les chercher, en veulent plus encore ! Ils savent combien il est important de terminer le plus haut, aussi bien sur un plan individuel que collectif.»
Des ambitions, mais pas de plan sur la comète pour autant : «Notre objectif ? Le match de samedi, après on verra. Il y a un classement qui est établi ; on regarde devant, on regarde derrière.» Et on fera les comptes à la fin, en somme. Yago cor- robore : «Sincèrement, entre nous, on ne parle pas d'Europe. Même si on s'aperçoit que la 5e place n'est pas loin… »
Trois points. CFQD.
3) Parce que le TFC veut réussir le sprint final.- N'en déplaise aux stats - «moyennes moins» dira-t-on - depuis 2008-09 : 13 points maximum sur un total de 27 unités lors des 9 dernières joutes. Mais, mais… «Cela fait très longtemps, se réjouit Alain Casanova, que je n'ai pas ressenti une cohésion, une union de groupe aussi intéressante.»
De quoi voir la vie en rose, ce soir, face à l'évian/T.-G. ?


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Soucasse : «tendre la main au football amateur»

 22/03/2014 à 08:24



Jean-François Soucasse, directeur général du Toulouse football-club.




Loin de se laisser griser par une fin de saison qui pourrait s'avérer pétillante, le directeur du Toulouse football-club maintient son credo d'un football responsable et solidaire, via le «LaboFoot2016», une initiative avec le concours de la Fondation «FDJ».
En quoi consiste l'initiative «LaboFoot2016» que vous lancez en collaboration avec la Fondation de la «Française des Jeux» (FDJ) ?
L'idée est d'offrir aux clubs amateurs de la région la possibilité de disposer d'éducateurs formés et diplômés pour encadrer leurs jeunes licenciés, ceci en se donnant pour objectif d'ici 2016 la formation d'un millier d'éducateurs sur l'ensemble des clubs de la région. La formation sera assurée par la Fédération et nous prendrons en charge la partie financière avec le concours de la Fondation FDJ.
Quel est l'intérêt pour le TFC ?
Rien de plus que d'assumer son triple rôle social, sociétal et citoyen pour un football responsable et solidaire. Je rappelle qu'il en est ainsi depuis 2001, date de reprise du club par Olivier Sadran, qui a souhaité se rapprocher du monde amateur. Aujourd'hui, nous sommes en relation avec 950 clubs de la région et le besoin en éducateurs est réel. Le «LaboFoot2016» doit y contribuer. C'est le premier laboratoire sociétal du football créé par un club professionnel.
Quelle sera la valeur ajoutée à ce programme de formation ?
Avec la FDJ, on propose d'enrichir la formation de base reçue par les éducateurs, en les sensibilisant aux différents risques auxquels sont confrontés les jeunes qu'ils encadrent, et qu'ils peuvent contribuer à prévenir en termes de violence, d'incivilités ou encore d'addictions. Nous n'oublions pas l'accueil des sportifs handicapés.
Cet élan de générosité correspond aux bons résultats actuels du TFC. Un hasard ?
Il n'y a rien de conjoncturel là-dedans. Qu'on évolue en Ligue 1, en Ligue 2, en National ou même dans un stade en travaux, ou que l'on enregistre des résultats positifs comme aujourd'hui, notre philosophie est toujours restée la même : rendre le football le plus solidaire et populaire possible.
Cette popularité que vous recherchez vous oblige «forcément» à brader les places jusqu'à 5 €, encore ce soir face à Evian ?
On ne brade rien ! On cultive une vraie politique d'invitation, là encore à destination du grand public. Ce soir, ils seront entre 8 000 et 10 000 enfants à assister au match contre Evian et je trouve ça très bien. On a un stade en travaux, mais ça n'empêche pas non plus de poursuivre cette politique généreuse d'invitation sur certains matches.
Il vous reste 5 matches à disputer à domicile et peut-être sportivement un joli pompon à décrocher vu la qualité de jeu que vous développez. Vous avez prévu de monter en pression au niveau des animations ?
C'est vrai que la fin de saison risque d'être intéressante. Par exemple, pour la réception de Nantes début mai, qui risque d'être un match à enjeu, on invitera encore près de 10 000 personnes. Et quinze jours plus tard, pour la clôture face à Valenciennes, on transformera le match en une belle fête populaire. Mais je ne veux pas entendre parler d'Europa League sous prétexte que ça tourne bien en ce moment et qu'on remonte au classement.

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Un souffle danois
Afin de célébrer le partenariat entre le TFC et la «Jyske Bank», banque danoise implantée en France, les deux entités ont souhaité coorganiser un événement mettant à l'honneur les relations franco-danoises. Les deux entreprises profitent ainsi du match TFC-Evian de ce soir au Stadium, réunissant pas moins de 3 Danois sur la pelouse, (Hansen et Wass pour Evian, Braithwaite pour le TFC) pour inviter la communauté danoise de la région Midi-Pyrénées à assister au match. Le Consul du Danemark en région Midi-Pyrénées doit donner le coup d'envoi du match.

Toulouse: Ahamada et Spajic de retour contre Evian

En déplacement à Annecy pour y affronter Evian-Thonon-Gaillard, lors de la 30e journée de Ligue 1 (samedi, 20h), Toulouse pourra compter sur Uros Spajic et Ali Ahamada. Suspendu à Rennes, le défenseur central serbe est de retour dans le groupe convoqué par Alain Casanova. L'entraîneur toulousain a également donné sa confiance à son gardien de but martégal, mis à l'écart depuis quelques matches et l'arrivée, cet hiver, de Zaccharie Boucher. Coupable de deux bévues à Rennes, malgré le succès des siens (3-2), l'ancien Havrais pourrait peut-être débuter sur le banc. Le groupe du Toulouse FC : Ahamada, Boucher - Aurier, I. Sylla, Veskovac, Ninkov, Yago, Spajic, Zebina - Chantôme, Didot, Furman, Sirieix, Trejo, Aguilar - Ben Basat, Ben Yedder, Braithwaite.

Ajaccio n'a pas dit son dernier mot

Publié le 26/03/2014 à 09:03

LIGUE 1. 31e journée. Lanterne rouge et prochain adversaire du TFC, l'ACA s'est «rebiffé» en gagnant à Valenciennes (3-2) samedi

Pour ses débuts en Ligue 1, Baradji a inscrit un doublé et a offert la première victoire à l'extérieur à son équipe. Félicitations obligent./Photo AFP




Qui a dit qu'être dernier à huit journées de la fin avec 13 points de retard sur le dernier non relégable (Évian) empêchait de finir la saison sur une bonne note ? Pas les joueurs corses de l'AC Ajaccio en tout cas.
Alors qu'avant ce week-end, les hommes de Christian Bracconi avaient un bilan famélique de 15 points pour 18 défaites, 9 nuls et 2 victoires, ils sont allés décrocher 3 jolis points à Valenciennes (3-2), autre pensionnaire du bas de tableau (18e avec 28 points), revenant même au score par deux fois avant d'assener le coup final à la 90e minute par Issa Baradji, qui effectuait ses débuts en Ligue 1.
L'efficacité primant : 3 tirs cadrés, 3 buts, et une première victoire à l'extérieur. Un véritable miracle. Mais le gouffre de points reste bien trop grand à combler pour atteindre le seuil fatidique des 42.
Les Corses ne se font d'ailleurs aucune illusion mais ils comptent bien continuer à enquiquiner les autres clubs, ceux pour qui le maintien reste une réalité. Hors de question de fausser les cartes.
Une deuxième moitié de tableau serrée
Ajaccio n'est pas la seule équipe à s'être rebiffée ce week-end. Nantes, désormais 13e avec 36 points, a doublé Guingamp (35 pts) et Montpellier (34 pts) au classement en battant les Héraultais (2-1) à la Beaujoire. Les Rennais, victorieux au Vélodrome samedi (1-0), respirent aussi un peu et sont remontés à hauteur du club entraîné par Roland Courbis. Bastia s'est offert un postulant à une place européenne : Reims (2-1). Et a pris un peu d'air sans pour autant éliminer totalement le danger. Sa position actuelle ? 10e avec 40 points.
Même Évian, à la faveur d'un match nul obtenu à Toulouse (1-1) a pris ses distances avec la zone rouge. Ce week-end, deux matches concernent 4 équipes du bas de tableau Montpellier - Valenciennes et Rennes - Bastia. Les résultats devraient permettre d'y voir un peu plus clair…
2008 : le TFC se maintient avec 42 points
Toute personne s'intéressant au football pense que le maintien en Ligue 1 s'obtient avec 42 points. Alors qu'il ne s'agit, en réalité, que d'un matelas de confiance, permettant de lâcher du leste. Sur les 10 dernières années, une seule équipe s'est maintenue avec 42 points : Toulouse, en 2008, avec une dernière victoire à domicile contre Valenciennes (2-1).
La moyenne se situe plus autour de 40 points. Et puisque le sport n'est pas une science exacte, il arrive que cette limite soit largement dépassée, comme en 2011. Nice avait dû gagner 46 points pour rester dans l'élite.
Cette année, avec un bas de tableau aussi ouvert, difficile de nommer les 3 clubs relégués. Même Bastia est encore en danger. 24 points sont encore à distribuer jusqu'à la fin de la saison. Tout reste donc possible. La lutte promet d'être rude.

Olivier Sadran : «Il faut aller au bout de ses rêves»

26/03/2014 à 09:02



Olivier Sadran témoignera de son parcours exceptionnel ce soir devant les étudiants de Sciences Po Toulouse./Photo DDM, Michel Viala




Symbole de la réussite individuelle, mais qu'il tient à partager avec ses équipes, Olivier Sadran, aussi discret dans le microcosme toulousain qu'efficace en affaires internationales, a accepté de se soumettre au jeu de l'interview à propos de sa «success story».
Ça vous flatte ou ça vous agace quand on parle de «success story» ?
Ni l'un ni l'autre. Ça ne veut pas dire grand-chose. La réussite est un état éphémère et ce n'est jamais l'affaire d'une personne mais d'une équipe tout entière. Le succès est quelque chose qui doit se partager.
Petit, à quoi rêviez-vous ?
Je n'ai pas de souvenir particulier. J'ai juste toujours été sportif, avec ce goût de la bataille pour atteindre chaque fois l'objectif que je me fixais.
À partir de quand avez-vous eu le déclic pour devenir le «Olivier Sadran» qu'on connaît aujourd'hui ?
Vous savez, on n'entreprend jamais quelque chose pour obtenir une reconnaissance publique. Après mon bac, j'ai été refusé à Sciences-Po Bordeaux. Là, je m'inscris en économie et je fonde ma première entreprise à l'âge de 18 ans, une société relative aux sports de montagne et au saut à l'élastique. Je découvre ainsi le monde des affaires. Sans cet échec à Bordeaux, je passe peut-être à côté de quelque chose d'important. Comme quoi, le déclic peut être un événement a priori négatif, mais dont les conséquences sont positives.
Quelles sont vos plus belles réussites ?
Si on croit un jour qu'on est arrivé, on peut s'arrêter de travailler ! Non, on doit toujours être tourné vers l'envie de faire ! Plus sérieusement, mes plus belles réussites, ce sont sans conteste mes enfants.
Et vos plus vifs regrets ?
Je préfère ne pas en avoir et plutôt songer à la cohérence et à la continuité de mes projets.
Qu'est-ce qui fait courir Olivier Sadran aujourd'hui ?
Avant tout, le travail en équipe, mais aussi le sentiment de construire quelque chose, avec si possible une dimension internationale donnée à chaque entreprise, son côté sociétal également. Sans oublier évidemment l'aspect sportif de tout projet, et le sport en lui-même, fondamental pour le corps et l'esprit.
Y a-t-il un dénominateur commun entre toutes vos activités ?
Oui. Le fait de définir une stratégie et de s'y tenir. Il y a aussi le travail en équipe et la façon dont les gens vous le rendent. Sans oublier la chance qui est un élément incontournable. Mais l'essentiel reste à mon sens le travail et l'acharnement à la tâche,
En juin dernier, vous attendiez-vous avec «Newrest» (sa société qui assure désormais la restauration dans les TGV) à décrocher un contrat de près d'1 milliard d'euros avec la SNCF ?
D'accord pour cette somme, mais je fais juste remarquer que ça ne renvoie qu'à un pourcentage raisonnable de Newrest ! On était sur ce projet depuis 2009 et le rachat d'une compagnie de wagons-lits. Et puis cela correspondait à l'attente qu'en avaient nos clients.
Un mot sur le TFC. Le club semble rester simple et humble dans sa gestion des événements. Quand vous regardez du côté du PSG ou de Monaco, ça vous fait rêver ?
Au TFC, on reste nous-mêmes. On est le treizième budget de Ligue 1. Après, on considère que c'est un échec de ne pas fédérer davantage les forces économiques de la région. On doit poursuivre nos efforts dans ce sens tout en ne perdant pas de vue que le football doit servir d'exemple et servir des valeurs simples de solidarité et de citoyenneté.
Vous êtes l'un des Toulousains les plus influents en affaires. Pourtant, vous semblez cultiver la discrétion. Par choix ?
C'est ma nature d'être ainsi. En dehors de la sphère professionnelle, j'ai toujours à peu près conservé les mêmes relations. J'ai envie de garder du temps, hors professionnel, pour faire du sport. Je n'ai pas le goût de cette société qui «peopolise» tout. Vous ne trouverez Olivier Sadran ni sur Facebook ni sur Twitter.
Un mot d'encouragement à l'adresse des jeunes ?
De toujours aller au bout de ses rêves et de faire les choses avec force et conviction.

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Avec La fondation La Dépêche
La «Fondation La Dépêche» est partenaire ce soir, à 18 heures, de la rencontre organisée par Sciences Po Toulouse entre ses étudiants et Olivier Sadran. Le conseil régional et l'Université Toulouse 1-Capitole sont également partenaires d'une conférence très attendue sur le thème de la «success story d'un Toulousain». Le rendez-vous a lieu au sein de l'amphi Bodin des Anciennes Facultés.

Valérie Gauvin, la petite «Ronaldo» du TFC

15/04/2014 à 08:00

football

Valérie Gauvin, jeune attaquante du Toulouse Football-Club (U 19), prête à passer de l'ombre à la lumière./ Photo DDM, Thierry Bordas




Incroyable auteure de 9 buts samedi face à Muret en «U 19», la jeune attaquante du Toulouse Football-Club, 17 ans, affiche clairement son ambition : l'équipe de France !
À la fois félicitée et «chambrée» par ses amis au surlendemain de sa performance, l'élève en terminale ES au lycée Saint-Exupéry de Blagnac a accepté de revenir sur son exploit, hier soir, entre ses cours et le premier de ses cinq entraînements hebdomadaires. Une sacrée fille !
Tu te souviens d'avoir «claqué» 9 fois dans un match ?
Ah non, pas vraiment ! Il y a trois semaines, je m'étais étonnée à marquer 7 buts contre Montpellier alors que je donnais un simple coup de main à l'équipe des «U 19» (Ndlr : les moins de 19 ans). Je ne pensais pas renouveler l'exploit et même faire encore mieux. Bon, il est vrai que Muret est une équipe qui connaît des difficultés.
À ce rythme-là, tu vas finir meilleure buteuse du championnat ?
En réalité, comme je joue en «U 19» depuis peu de temps pour aider cette équipe qui est aussi celle de ma vraie catégorie (Ndlr : habituellement, Valérie joue en Division 2 avec l'équipe 1 du TFC), je n'ai pas beaucoup de matches. La meilleure marqueuse affiche actuellement 24 buts. Moi, j'en totalise déjà 17 en seulement 3 matches. Je crois que je peux relever le challenge d'ici la fin de la saison !
Comment as-tu chopé le virus du foot ?
Petite, j'étais comme un garçon manqué ! J'ai toujours aimé et pratiqué un ou plusieurs sports. J'ai d'abord fait du judo, puis du foot et du tennis durant trois ans où j'avais un niveau de haut de 3e série. Mais il fallait faire un choix au moment de faire sports-études et j'ai opté pour le foot, d'abord à Mirande dans le Gers où j'habitais, puis sur Toulouse quand j'ai intégré le Pôle Espoirs à Blagnac.
Quelle est ton ambition dans le ballon rond ?
Continuer à progresser, jouer le mieux possible et marquer un maximum de buts, forcément ! C'est pour ça que je m'entraîne durement, 5 fois par semaine. J'espère aussi un jour frapper à la porte de l'équipe de France, ça doit faire partie de l'ambition.
Quelles sont, selon toi, les qualités indispensables pour atteindre cet objectif ?
Il faut être fort mentalement, dans l'effort et devant le but. Après, il vaut mieux être bon techniquement et savoir aussi se mettre au service d'un collectif où tu apportes beaucoup. Là, t'es dans le vrai et tu progresses.
Tu as des modèles, des références footballistiques ?
La Suédoise Lotta Schelin est une joueuse formidable qui fait le bonheur de Lyon. Sinon, j'adore Abby Wambach, excellente joueuse de foot américain. Et puis, chez les Français, j'ai toujours admiré Thierry Henry, un sens inné du but, un joueur classe.

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Attaquante pur jus
Arrivée au Centre de formation du TFC à l'âge de 12 ans, Valérie Gauvin y a soulevé notamment la Coupe Fédérale en 2008 (U13), puis le titre national en 2009 (U15). Elle a, par ailleurs, brillé également avec les «Bleuettes» des U17 en inscrivant 9 buts en 7 sélections. Droitière, excellente en jeu de tête et particulièrement adroite sur les tirs lointains.

TFC : ressortir les crocs face à Lyon

23/04/2014 à 08:26

Ligue 1. 34e journée. Mise à jour, ce soir, pour des Toulousains qui accueillent un OL finaliste malheureux de la Coupe de la Ligue

TFC : ressortir les crocs face à Lyon




Après 2 défaites et 2 nuls inaboutis, les Violets ont l'occasion de se faire pardonner et relancer leur fin de saison en recevant leur «meilleure» victime. Match en retard, match de gala.
«Q uand on regarde ses statistiques de possession de balle et de passes, notamment dans le camp adverse, nous nous ressemblons beaucoup.» Le coach haut-garonnais s'attend à un match intense entre son TFC et «un OL qui a pris corps». Mais le même bouillon, aussi, lors de ses 2 dernières visites sur l'île du Ramier (0-3). Avec, en novembre dernier, un doublé de Ben Yedder dont un but improbable de la tête qui lui valut alors, par Didot, le sobriquet de Schtroumpf…
Une pression pour l'arbitre !
Au coup de sifflet final, samedi, l'entraîneur des Gones qui venait de perdre la Coupe de la Ligue, eut ce bon mot : «Je vais appeler mon collègue de Toulouse pour voir si on ne peut pas s'arbitrer entre-nous. Comme ça, ça se passera bien.» Rémi Garde ressassait là le penalty du break, sifflé par M. Lannoy et transformé par le Parisien Cavani, alors que la faute de Lopes sur Lucas Moura fut commise en dehors de la surface de réparation (0-2, 32e). Hier midi, Alain Casanova a tenu à élargir le débat. «Toutes les équipes sont logées à la même enseigne. Nous aussi avons été lésés. Or, l'on dit que sur une saison ça s'équi- libre… J'espère simplement que, dans notre match, il n'y aura pas de décisions sujettes à discussion. Foncièrement, les hommes en noir sont honnêtes. Après, un arbitre peut ne pas voir une main dans les 16m50 ou se tromper à un moment donné. Comme un joueur. Comme un entraîneur. La fonction est très difficile à appréhender. Je vous avouerais que j'encourage mes joueurs, lorsqu'ils sont blessés, à prendre le sifflet lors de nos oppositions… »
En clair : l'arbitre est un élément du jeu qui, involontairement, peut se révéler contraire. Fidèle à sa philosophie, le TFC ne se réfugiera pas derrière. Au contraire, prendra les... devants. «Ce qui m'importe, conclut Casa, c'est qu'on ait retrouvé la fraîcheur physique et mentale.» Au fait, c'est M. Delerue qui officie ce soir. Il a arbitré une fois les Violets cette saison (à Bastia, 4eJ / 1-2). Il avait averti 4 Téfécistes contre 2 Corses, cependant avait exclu – rouge direct – Palmieri après 36min.
Le TFC, bête noire de l'OL.
Mine de rien, les Lyonnais n'ont plus marqué le moindre but au Stadium depuis novembre 2005 (0-1, Govou 10e). À la clé, forcément, en 32 confrontations, la note se retrouve particulièrement salée pour les riverains du Rhône : 17 revers, 6 succès seulement et 9 nuls pour faire la maille. «C'est vrai que c'est un endroit où nous n'avons pas encore trouvé la recette, reconnaît Garde. Donc on n'y va pas la fleur au fusil, loin de là. On va essayer de faire mieux que les autres années, surtout parce qu'on n'a plus le temps de perdre des points en route.» Avant d'ajouter : «J'ai bon espoir qu'il n'y aura pas de fatalité.»
De là à reparler de l'arbitrage…
Apprivoiser le losange.
Sans jeu de mots, le 4-4-2 lillois avec pointes basse et haute – un N°6 et un N°10, autrement formulé – avait tourné en bourrique le milieu toulousain lors de sa dernière rencontre à la maison (1-2, 5 avril). «Oui, dit le technicien du Téfécé, c'est pour cela que nous avons axé sur la tactique depuis vendredi. Ce système bien spécifique n'est jamais évident à contourner quand on a le ballon, à s'y soustraire je dirais quand l'adversaire exerce un pressing haut ; à contrecarrer, enfin, lorsque l'équipe adverse n'a pas la main sur la balle.»
Souvenons-nous qu'à l'aller (16eJ, 05/12) l'Olympique Lyonnais qui évoluait déjà avec son milieu en losange, avait dû concéder le nul face au Toulouse FC (1-1). Une maille à l'envers pour les protégés de Casanova, l'autre bien à l'endroit. Avec un but oui chanceux, non pas tiré par les cheveux tant les Garonnais donnèrent du fil à retordre aux Gones après le repos.
Quatre mois et demi plus tard, s'offrir un scalp de Lyon serait chaleureusement accueilli par le peuple violet, malheureusement abonné à la portion congrue au Stadium cette saison (18e au classement domicile !). Comme le rappelle si bien Alain Casanova, «il faut respecter les gens qui paient pour venir nous voir»…

Euro-2016. Le Stadium de Toulouse accueillera 4 matches dont un 1/8 de finale

Publié le 25/04/2014 à 14:32, Mis à jour le 25/04/2014 à 14:33



Le futur Stadium de Toulouse




L'Uefa, organisatrice de l'Euro-2016 de football, a dévoilé ce vendredi le calendrier de la compétition qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet.
Le Stadium de Toulouse n'a pas été très gâté. Comme Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, l'Allianz Rivera de Nice et le Stade Bollaert de Lens, l'enceinte toulousaine n'accueillera que quatre matches de la compétition, dont un huitième de finale.
De plus, il sera difficile d'aller voir les rencontres au Stadium, les deux premières ayant été programmées à 15 heures, le lundi 13 juin (D1 contre D2) et le vendredi 17 (E2 contre E4). La rencontre du lundi 20 juin, dernière du groupe B, aura elle leu à 21 heures. Le coup d'envoi du huitième de finale sera lui donné à 21 heures le dimanche 26 juin. 
La France débutera la compétition le 10 juin, à 21 heures, au Stade de France, puis jouera son deuxième match à Marseille, le 15 juin, également à 21 heures. Son dernier match de poule se disputera le dimanche 19 juin à Lille, toujours à 21 heures.
Les quarts de finale de la compétition se joueront à Bordeaux (2 juillet), Lille (1er juillet), Marseille (30 juin) et au Stade de France (3 juillet). Les demi-finales auront lieu dans le nouveau stade de Lyon (6 juillet) et au Stade Vélodrome de Marseille (7 juillet). Il n'y aura pas de match pour la troisième place. La finale aura donc lieu le 10 juillet au Stade de France.
Consultez le calendrier de l'Euro-2016.

TFC : Mpasi et David passent pros

 30/04/2014 à 08:14



TFC : Mpasi et David passent pros




Après Gaël Vena l'an dernier au même moment, Toulouse fait coup double pour la saison prochaine en signant 2 de ses Pitchouns. Le gardien Lionel Mpasi et le milieu offensif Florian David héritent en effet d'un 1er contrat professionnel d'une durée d'1 année. Ce ne sont évidemment pas des inconnus au bataillon «violet».
Le premier, débarqué l'été 2012 en provenance du Paris-SG, était déjà du stage à Luchon dans la foulée puis de la préparation à Navata en Espagne en juillet dernier. Il aura 20 ans le 1er août, ses mensurations sont 1m80 pour 75kg.
Quant à Florian David, 21 ans, 1m80-67kg, formé au club, vu également dans le repaire pyrénéen intersaison 2012-2013, il a à son actif une feuille de match il y a 1 mois à l'AC Ajaccio (29 mars).Puissent Mpasi et David marcher dans les crampons de leurs illustres prédécesseurs Yago, Akpa Akpro ou encore Tabanou…

Toulouse : 6 matchs de préparation



Avant de se mettre en condition pour la nouvelle saison, Toulouse jouera plusieurs rencontres amicales, 6 au total. Ci-dessous les matchs amicaux du Téfécé :

- Mercredi 9 juillet : Toulouse - Nimes (L2) à Balma (19h)

- Samedi 12 juillet : Toulouse - Luzenac (L2) à Mazère (19h)

- Mercredi 16 juillet :Toulouse - AC Ajaccio (L2) à Saint-Gaudens (19h)

- Samedi 19 juillet : Toulouse - Montpellier (L1) à Millau (19h)

- Mercredi 23 juillet : Toulouse - Sète (CFA 2) à Sète (19h30)

- Samedi 19 août : Toulouse - Bilbao (D1) à Bayonne à 19h

Toulouse Football Club - Toulouse (31)

TFC : 200 000 abonnés sur Twitter

Le Toulouse Football Club est le quatrième club de Ligue 1 à dépasser la barre symbolique des 200 000 abonnés sur Twitter. Pour fêter ce succès sur