OGC NICE // LIGUE 1

Didier Ollé-Nicolle, l'entraîneur de Nice, a convoqué un groupe de 18 joueurs pour affronter Rennes dimanche au stade du Ray (2e journée de Ligue 1). Apam et Bagayoko reviennent de suspension et Faé (blessure à un mollet) est rétabli. En revanche, Cantareil et K. Coulibaly (cuisse) sont forfait. M. Traoré, fiévreux en fin de semaine, est opérationnel.
Le groupe niçois : Letizi, Ospina - Apam, Cid, D. Diakité, Mabiala, Paisley - Ben Saada, Echouafni, Faé, Hellebuyck, Sablé, M. Traoré - Bagayoko, Bamogo, Mouloungui, Poté, Rémy

Nice - Rennes : le groupe niçois 15/08/2009

ALLEZ NICE
Didier Ollé-Nicolle a communiqué un groupe de 18 joueurs pour recevoir Rennes dimanche. Apam, Bagayoko (suspension), Faé (blessure) font leur retour.

Gardiens : Letizi, Ospina
Défenseurs : Apam, Cid, Diakité, Mabiala, Paisley
Milieux : Ben Saada, Echouafni, Faé, Hellebuyck, Sablé, Traoré
Attaquants : Bagayoko, Bamogo, Mouloungui, Poté, Rémy

Absents

Cantareil, Coulibaly (blessés), Gace (raisons personnelles), Adu, Moreau, Quansah, Quartey (choix de l'entraîneur)

Loïc Rémy, l'attaquant international niçois (1 sélection), se sait attendu après ses débuts en trombe cette saison, à commencer dimanche au Ray par les défenseurs rennais de son ex-coach Frédéric Antonetti (17h00). Buteur pour l'ouverture à Saint-Etienne (0-2) et appelé dans la foulée chez les Bleus pour le match contre les Féroé, l'attaquant martiniquais est prêt à relever le défi

http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20090816_121307_remy-se-sait-attendu.html

Nice ne se sent pas tout petit...

Paru aujourd'hui, dimanche 16 août 2009 0 commentaire(s)
Nice, la grosse cote aujourd'hui face à Rennes ? Selon la logique des budgets et des ambitions affichées, le raisonnement se tient. Si Frédéric Antonetti est parti en Bretagne (souhaitons-lui la bienvenue pour son retour), c'est pour jouer l'Europe. Le genre de gourmandise à laquelle le Nice d'Ollé-Nicolle est encore loin d'oser prétendre.

Rennes, finaliste de la dernière Coupe de France, trépigne en coulisse à l'idée de venir chatouiller le trio des invincibles (Bordeaux, OM, Lyon). Le scénario du petit poucet niçois à l'assaut du bastion breton apparaît donc tout trouvé et bien ficelé...

Une histoire qui ne semble pourtant pas émouvoir beaucoup les bookmakers des paris en ligne. La victoire du Gym est cotée à 2,35 contre 1, un nul ou une victoire de Rennes à 2,95. Preuve en réalité d'une parfaite indécision... Comme dirait tout navigateur, même

breton, il faut se méfier de l'eau qui dort et en particulier des sautes d'humeur méditerranéennes. Concrètement, si le Rennes d'Antonetti a étrillé Boulogne (un vrai petit, lui) en ouverture (3-0), le technicien corse a eu vite fait de rappeler que le contenu souffrait encore de pas mal d'approximations.

De plus, le candidat rennais devra faire sans Bruno Cheyrou (fissure au péroné) et Sylvain Marveaux (quadriceps). Si la triplette offensive Bangoura - Gyan - Kembo a de quoi semer quelques moments de terreurs, le Gym peut de son côté espérer guetter quelques failles pour venir inquiéter Douchez.

Ben Saada au milieu

« Il faudra être à la hauteur de l'événement », glisse Didier Ollé-Nicolle, dont ce sera la première au Ray. D'où une certaine émotion aussi. La victoire à Saint-Etienne a donné confiance à un ensemble ayant montré des gages de cohésion et de solidarité. Avec les retours de suspensions d'Apam et Bagayoko, le retour de Fae dans le groupe après trois mois sans compétition (phlébite), Ollé-Nicolle est à l'heure des choix.

Le 4-4-2 employé dans le chaudron pourrait être de nouveau usité, mais Ben Saada devrait cette fois débuter au milieu, Bamogo et Bagayoko étant en balance pour la place de 2e attaquant. Pour l'aider dans sa conviction de faire du jeu à domicile, le Gym pourra compter sur un allié avec la nouvelle pelouse du Ray, posée cet été à grands frais (400 000 euros).

Engagement à onze dans la récupération, ballon à terre et rapidement devant : entre Antonetti et Ollé-Nicolle, les principes de jeu ne diffèrent pas dans les grandes largeurs. Mais si les deux hommes se connaissent peu, ils se reconnaissent aussi peu d'atomes crochus. Quant aux Aiglons, ceux de la saison dernière, ce serait mal les connaître que de penser qu'ils ne feront pas tout pour se montrer à la hauteur de l'enjeu face à celui qui les commanda durant si longtemps de l'intérieur.

Nice (5) 1 - 1 Rennes (2)

Ben Saada (43e) // Gyan (45e+2)

petite déception du côté des niçois

aladin a écrit:Nice (5) 1 - 1 Rennes (2)

Ben Saada (43e) // Gyan (45e+2)

petite déception du côté des niçois

Ben Saada (ex Bastia)

Chaouky Ben Saada (attaquant de Nice): « Je contrôle de la poitrine un bon ballon d'Apam et devant la montée des défenseurs rennais, je pousse de la tête. Je poursuis pour décaler mes attaquants et comme je ne subis aucun pressing, j'ai décidé de tenter ma chance. C'est la première fois que je marque en partant d'aussi loin. Je suis content d'avoir ouvert mon compteur aussi tôt dans la saison. Dommage que nous n'ayons pu préserver ce but que quelques secondes. L'égalisation rennaise nous a fait mal. A quelques secondes de la mi-temps, sur penalty... C'est vraiment rageant. La chaleur était accablante. Heureusement, l'arbitre a été cool, il nous a régulièrement invité à nous hydrater. Par cette température, il est très dur de trouver son second souffle. On a du mal à respirer ».

Les émotions de FRED Antonetti
MAIS IL REVIENDRA DANS LE SUD
C SUR
Accueilli à son arrivée au Stade du Ray par une bise du président Maurice Cohen,
Frédéric Antonetti a redit que Nice - Rennes était un match qui arrivait un peu vite pour lui dans la saison, après quatre saisons passées à l'OGCN.

«Je savais que ce serait difficile, un moment plein d'émotions dans un stade, une ville où j'ai entraîné pendant quatre belles années, a reconnu l'entraîneur du Stade rennais. Je connais tant de monde ici, j'y ai des amis. Je connais 90% de l'équipe niçoise, ce sont des joueurs que j'ai fait venir, fait débuter en L1... Voilà, il y avait beaucop de choses, de liens d'amitié, de relations fortes, c'était compliqué, mais la vie est ainsi faite.»

Mais la situation a aussi ses avantages. «Dès le coup d'envoi, je n'ai été que rennais. J'avais préparé ce match comme tous les autres, en donnant le maximum d'informations sur l'adversaire à mes joueurs. Je suis rennais depuis deux mois et je fais tout pour avoir les meilleurs résultats possibles, vous vous en êtes aperçus.»

Le planning de la semaine

Lundi : Décrassage à Charles Ehrmann (9h)
Mardi : Repos
Mercredi : Entrainement à Vaugrenier (8h) et Charles Ehrmann (17h30)
Jeudi : Entrainements à huis clos au Ray (8h30)
Vendredi : Entrainement à Charles Ehrmann (8h30)
Samedi : Entrainement à Charles Ehrmann (8h30)
Dimanche : Bordeaux - OGC Nice à 17h (Ligue 1)

INTERVIEW DU 14 AOUT
Didier Ollé-Nicolle : « Rester humble » 14/08/2009



Le nouvel entraîneur du Gym a découvert ce matin avec son groupe le nouveau terrain du Stade du Ray. Celui-là même où le Gym en découdra dans quarante-huit heures face au Stade Rennais de Frédéric Antonetti...

Didier, le Gym a découvert ce matin la nouvelle pelouse du Stade du Ray. Vos impressions ?
Pour tout le monde, entraîneur, joueurs, public, c'est essentiel d'avoir une bonne aire de jeu. Lorsque nous sommes arrivés sur le terrain ce matin pour l'entraînement, on a même cru un instant à un terrain synthétique tellement la pelouse est belle, régulière, uniforme. Ca doit donner envie aux joueurs de faire du jeu, encore plus !
Sur l'aspect technique, j'ai demandé à ce qu'on tonde la pelouse au dernier moment, dimanche matin, puis qu'elle soit arrosée pour accélérer le jeu. Le terrain est un peu souple encore, il faudra un peu de temps que la pelouse soit bien enracinée. C'est pour ça qu'il était important pour nous de prendre nos marques dessus ce vendredi matin.

C'est la même pelouse que celle utilisée par le Barça au Camp Nou...
(sourire) je vois où vous voulez en venir ! Il nous manque le même entraîneur, les mêmes joueurs et les mêmes socios ! Plus sérieusement, si nous arrivons déjà à pratiquer le jeu que l'on veut, axé sur la vitesse et le jeu au sol ce sera très bien. Et si en plus durant quelques phases on arrive à jouer comme le Barça, alors ce sera magique car c'est pour moi le plus beau jeu au monde du moment.

La victoire à Saint-Etienne enlève-t-elle un peu de pression avant cette première à domicile ?
On l'aborde de la même façon, quoiqu'ait pu être le résultat à Saint-Etienne. Il est certain que samedi dernier nous avons vécu une très bonne soirée, avec beaucoup de satisfactions. Mais vous savez, pour moi dans ce métier, il est important de rester digne lorsque ça ne tourne pas, et humble quand tout va bien pour vous. Il ne faut donc pas se prendre pour d'autres suite à cette victoire, même si l'éloignement de près de la moitié de l'effectif cette semaine a fait que personne n'a pu se gargariser de ce succès à Saint-Etienne. Disons que les trois points nous apportent un peu de tranquillité d'esprit, les joueurs voient aussi que le travail difficile qu'ils effectuent depuis six semaines est utile.

Les rencontres internationales, ce n'est pas l'idéal pour préparer ce match...
La préparation de la rencontre face à Rennes s'en trouve forcément écourtée avec seulement deux entraînements avec tout mon groupe. Aujourd'hui nous nous sommes retrouvés, on a pris nos repères sur ce nouveau terrain et demain samedi nous allons préparer la stratégie à mettre en place face aux rennais. Le fait de jouer dimanche plutôt que samedi est un avantage de ce point de vue là.

Peut-on s'attendre à des changements dans le groupe ?
On risque de perdre quelques joueurs (Traoré, malade, est incertain NDLR), on va en récupérer. Je vous rassure, chaque semaine nous aurons onze joueurs sur le terrain et dix-huit sur la feuille de match. Avoir du choix est important car sans vouloir empiler les joueurs c'est bien d'avoir un groupe de compétiteurs qui impose à l'entraîneur de faire des choix. Deux ou trois joueurs auront la possibilité d'incorporer l'équipe, je mets le conditionnel car je n'ai pas encore décidé quelle option utiliser. Je verrais demain, et peut-être même dimanche matin.

« Pas de match avec Antonetti »

On ne peut occulter le retour d'Antonetti au Stade du Ray. Y aura-t-il un match dans le match entre les deux entraîneurs ?
Pas du tout. Antonetti a fait du bon travail pendant son passage à Nice de l'avis de tous. Personnellement je ne le connais que très peu. Aujourd'hui, le club a tourné une page. Je ne suis pas un entraîneur du passé, mais du présent et de l'avenir. Ce n'est pas en regardant dans le rétroviseur qu'on avance dans le foot.
Ce qui m'intéresse c'est le match sur le terrain, le jeu que vont pratiquer mes joueurs. Je n'ai pas de match à gagner vis à vis de l'ancien entraîneur, je vous parlais précédemment d'humilité, je n'aurais jamais la prétention de comparer le jeu de mon équipe à celui pratiqué l'an passé par le Gym. Mon objectif n'est pas de faire mieux que mon prédécesseur, mais d'arriver à faire évoluer l'équipe dans le style qui m'intéresse pour que l'OGCN atteigne ses objectifs.

Sur le papier, le Stade Rennais est un gros morceau en tout cas.
Tout à fait. Vous me parliez d'Antonetti, il est allé à Rennes pour avoir une marge de manoeuvre plus importante qu'ici. Rennes est un gros budget, avec un effectif de grande qualité. Ils ont été bons au premier match et ont ramené un très bon résultat (3-0 contre Boulogne NDLR), il faudra donc un excellent OGC Nice pour faire un résultat. On travaille pour ça, on essaye de mettre tous les ingrédients pour l'emporter dimanche.

Photo : DR
Jonathan Quartey doit prendre son mal en patience avant de connaître la Ligue 1.
Son visage est fermé. Tout le temps. Alors, à première vue, on se méfierait presque du personnage. Mais comme bien souvent, derrière ce masque, se cache tout simplement de la timidité. Quoi de plus logique pour un garçon de 21 ans qui vient de débarquer, il y a deux mois, sur le Vieux-Continent. Un rêve ? « Oui, c'était mon rêve », confie-t-il.

Il y a quelques semaines, Quartey défendait encore les couleurs des Kaiser Chiefs(1), le club de Johannesburg en Afrique du Sud. Le voici aujourd'hui à plus de 8 000 kilomètres au nord. A Nice. De la Côte d'Azur, l'international ghanéen ne connaissait rien. Ou si peu.

La barrière de la langue

La barrière de la langue - il parle anglais - est également un frein évident à son intégration. « Je suis bien à Nice, avoue-t-il. Mais le plus difficile pour moi est de ne pas pouvoir communiquer et me faire comprendre ».

Un handicap non négligeable quand on connaît l'importance de la communication dans le football moderne. Cette donnée a d'ailleurs poussé le coach des Aiglons Didier Ollé-Nicolle à le préserver. Pour l'heure, le défenseur central répète ses gammes avec la réserve du Gym. Le week-end dernier, il a donc joué son premier match officiel en rouge et noir face à Grasse. Une première qui s'est soldée par une défaite (0-1). Mais pour lui, l'essentiel n'est sans doute pas là. « Le plus important aujourd'hui est de comprendre le français. J'ai commencé les cours avec un professeur qui se déplace jusqu'au centre d'entraînement ».

L'exemple Apam

A cet effet, il nous a offert un petit aperçu de ses premiers acquis. « Bonjour, à gauche, à droite, ça vient...». Un vocabulaire pratique et indispensable s'il veut prétendre faire quelques apparitions en Ligue 1. « J'espère jouer en septembre », confirme-t-il.

D'ici-là, Jonathan Quartey aura eu le temps de s'adapter à sa nouvelle vie qu'il vit en compagnie de ses potes Adu et Quansah, les deux autres Ghanéens de l'effectif du Gym.

Engagé pour les quatre prochaines saisons avec le club niçois, son profil est non sans rappeler celui d'un certain Apam. Le Nigérian, qui avait, lui aussi, eu besoin de temps pour trouver ses repères, est aujourd'hui devenu le patron de la défense niçoise. Quartey sait donc à quoi s'attendre. A condition d'être patient.

NISSART EN AVANT



Grégory Paisley : « Faire un coup » 19/08/2009

Il avait beau connaître le Ray, jamais il n'avait pris place dans vestiaire des locaux. Depuis la réception de Rennes, c'est désormais chose faite pour le latéral gauche du Gym, déjà tourné vers le déplacement à Bordeaux, dimanche.

Grégory, avec le recul, que penses-tu de la rencontre face à Rennes ?
Ce qu'on retient, c'est qu'on a quand même pris un point. Bien sûr, à la maison, on aurait bien aimé prendre les 3 points. Mais la partie était tout de même équilibrée ; on ne va pas faire la fine bouche. D'autant plus que les conditions de jeu étaient particulièrement difficiles...

A titre personnel, quelles étaient tes sensations ?
Ça a été... Mis à part cette petite main qui nous a coûté le penalty. C'est dommage, je n'avais vraiment aucune intention de la commettre. En retombant, j'essaye même de l'éviter. Maintenant, j'espère simplement que tout le monde sera logé à la même enseigne...

Le Ray vu du côté niçois ?
Je connaissais déjà le stade pour y avoir joué une bonne demi-douzaine de fois par le passé. Mais c'est vrai que lorsqu'on est du bon côté, c'est bien sympa... A nous de mériter que ça continue.

Dimanche, vous vous rendez du côté de Bordeaux...
La meilleure équipe l'an dernier. A mon sens, c'est celle qui pratique également le plus beau football. On s'attend à un match compliqué à gérer. Comme toujours à Chaban-Delmas. Mais on ne va pas là-bas en tant que victime expiatoire. Si on n'évoque pas encore la rencontre, on se rend à Bordeaux pour essayer de faire un coup. Un endroit où on sait que les parties sont souvent ouvertes. Si tu viens avec l'intention de jouer, ça donne toujours un beau match.

Match Amical 20 août 2009 à 15h50

OGC Nice - Arles Avignon

Le 4 septembre, l'OGC Nice recevra Arles-Avignon pour une rencontre amicale au Stade du Ray à 18h30.
Entrée gratuite, seule la tribune présidentielle sera ouverte. ouverture des portes à 18h.

Bordeaux 4-0 Nice


Nice boit le calice jusqu'à la lie

Dure soirée pour les aiglons corrigés par les champions en titre quatre buts à zéro. Le Gym avait pourtant dominé les quarante premières minutes mais son manque de réalisme lui aura coûté cher par la suite...

A Bordeaux, Stade Chaban-Delmas, Girondis de Bordeaux battent OGC Nice 4 à 0 (mi-temps 1-0)

32.067 spectateurs

Arbitre : M. Jaffredo

Buts : Jussiê (44è), Gourcuff (53è, 70è), Diarra (74è) pour Bordeaux

Avertissements : Chalmé à Bordeaux ; Paisley, Diakité, Mabiala à Nice

Bordeaux : Carrasso - Chalmé, Planus, Ciani, Trémoulinas - Diarra (c), Jussiê (Fernando, 62è), Wendel, Gourcuff - Cavenaghi (Gouffran, 62è), Chamakh (Bellion, 74è)

Nice : Ospina - Mabiala, Apam, Cid, Paisley (Diakité, 46è) - Echouafni (c ; Bagayoko, 69è), Sablé, Hellebuyck - Traoré, Rémy, Ben Saada (Bamogo, 61è)


4-0, le score est sévère. Sur le papier, le champion bordelais s'est baladé face à une équipe niçoise qui n'effacera pas, cette année encore, plus de trente ans de disette en terre girondine. Dans les faits, il convient de nuancer le propos. Ce que feront les différents acteurs de la partie après la rencontre.

Le Gym aurait pu - du ? - mener à la marque. Mais si des occasions vendangées peuvent se représenter face à des équipes moyennes du championnat, ce n'est pas le cas face aux Girondins de Bordeaux. Loïc Rémy, meilleur buteur du Gym, l'a appris à ses dépends. Le jeune international a eu l'occasion d'ouvrir le score en début de partie (12è et 14è) et de relancer le Gym à l'heure de jeu à 0-2. Manque de lucidité, de conviction ou de réalisme tout simplement, les Girondins s'en sont tirés à trois reprises. Et n'ont pas manqué, en champions qu'ils sont, les opportunités lorsque celles ci se sont présentées.

En première période, le Gym avait utilisé la même idée de jeu que celle qui avait fonctionné à St Etienne : laisser le ballon à l'adversaire, l'aspirer et partir vite en contre. Rémy lancé par Hellebuyck combinait avec Ben Saada mais manquait le geste final. Ospina, hormis une frappe de Chamakh à angle fermée repoussée des poings (34è) n'avait pas eu grand chose à faire jusqu'à la 44è minute. Trémoulinas, pas attaqué sur le côté gauche, pouvait s'appliquer et centrait pour le malin Jussiê qui s'intercalait entre Cid et Paisley pour placer un coup de boule imparable pour le portier colombien (1-0, 44è). Un réalisme froid qui mettait un coup derrière la nuque des aiglons juste avant la pause.

Au retour des vestiaires, le Gym se faisait à nouveau surprendre par excès de naïveté. Gourcuff s'appuyait sur l'excellent Chamakh et rentrait comme dans du beurre dans une défense rouge et noir trop statique. L'international français résistait à la charge de Ben Saada et battait Ospina d'une heureuse frappe écrasée du gauche (2-0, 53è).

A 2-0 la messe était dite pensait-on, mais les niçois arrivaient encore à être dangereux en contre. Traoré partait en slalom dans la défense avant de tenter sa chance dans la surface mais Carrasso bien placé stoppait (56è). Quelques minutes plus tard le malien lançait Rémy qui prenait de vitesse Planus, fixait Carrasso pour finalement décider de le dribbler... mais la frappe était sortie sur la ligne par Ciani bien revenu (60è). C'en était trop pour un OGCN qui n'avait plus beaucoup d'essence dans le moteur. Ollé-Nicolle audacieux remplaçait un défensif par un attaquant mais Bordeaux maîtrisait. Gourcuff servi à la limite du hors-jeu fusillait Ospina (3-0, 69è) avant que Diarra de la tête ne coupe un coup franc tendu de Wendel (4-0, 77è). Une sévère punition qu'il faudra vite oublier...

Bordeaux 4-0 Nice : les réactions 23/08/2009


Les réactions des entraîneurs et des principaux acteurs de ce Bordeaux - Nice.

Didier Ollé-Nicolle : « On s'est éparpillé »

« Nous avons fait une entame intéressante, les joueurs ont bien appliqué le plan de jeu en première période. Mais il nous a manqué de l'efficacité, au contraire de Bordeaux et son potentiel offensif qui nous a mis un but au mauvais moment, juste avant la pause. Le deuxième but au retour des vestiaires nous fait très mal, ensuite nous nous sommes éparpillés et offerts aux bordelais. Ils étaient plus fort collectivement, pluis puissants athlétiquement mais la déception vient du fait que nous aurions pu mener au score à la pause ce qui aurait donné une autre seconde période. Il nous reste beaucoup de travail. »

Olivier Echouafni : « Le réalisme et le talent bordelais »

« Durant nos quarante-cinq premières minutes, il y avait vraiment de quoi faire un meilleur résultat, vu les occasions nettes que nous avons eues, a-t-il regretté. En rentrant à 0-0 à la mi-temps, on aurait eu d'autres opportunités. Mais le premier but nous a coupé les pattes. Un but pour nous aurait récompensé l'état d'esprit de l'équipe. C'est dommage, mais le réalisme et le talent du champion de France ont fait la différence »
Bordeaux 4-0 Nice : le film du match 23/08/2009


film du match

Première période

12è : Interception d'Hellebuyck qui lance Rémy sur la gauche. L'attaquant niçois sert Ben Saada qui est contré. Le ballon revient sur Rémy seul face à Carrasso mais il ne trouve pas le cadre.
14è : Encore une grosse occasion pour Rémy sur la droite. Après deux crochets il déclenche une frappe du gauche, trop écrasée pour inquiéter le portier bordelais.
18è : Débordement de Rémy côté droit, centre au second poteau pour Sablé un peu court, sa volée s'envole.
34è : Cavenaghi lance Chamakh qui prend sa chance des 18 mètres. Ospina repousse des poings.
44è : But de Bordeaux. Centre de Tremoulinas, Jussiê s'intercale entre Cid et Paisley et de la tête trompe Ospina des 5m50.

Seconde période

53è : But de Bordeaux. Gourcuff à l'entrée de la surface s'appuye sur Chamakh qui lui remet parfaitement dans la course. Dans la surface l'international français résiste à Ben Saada et trompe Ospina d'une frappe écrasée du gauche.
56è : Traoré part en slalom solitaire qui se termine par une frappe du gauche bien stoppée par Carrasso.
60è : Traoré lance bien Rémy dans le dos de la défense. L'attaquant niçois prend de vitesse Planus, contourne Carrasso mais voit sa frappe repoussée sur la ligne par Ciani
70è : But de Bordeaux. Gouffran lance Gourcuff dans le dos de la défense niçoise, à la limite du hors-jeu. Le bordelais fusille Ospina pour le 3-0.
76è : But de Bordeaux. Nice boit la tasse avec un nouveau but sur un coup franc de Wendel prolongé de la tête par Diarra.
83è : Bagayoko est lancé par Hellebuyck dans la profondeur. Excentré il tente un petit extérieur du pied qui ne surprend pas Carrasso.

Habib Bamogo qui va défier la Côte d'Ivoire,

Burkina : Bamogo enfin
L'Aiglon bientôt Etalon. Après plusieurs reports, Habib Bamogo, l'attaquant de l'OGC Nice devrait faire ses débuts officiels avec la sélection du Burkina Faso. L'ancien Marseillais fait partie de la liste des 25 joueurs retenus par le coach portugais du Burkina, Paulo Duarte (également entraîneur du Mans) contre la Côte d'Ivoire pour la 4e journée des qualifications CAN-Mondial 2010, le 5 septembre à Abidjan. « Je suis pressé d'avoir ma première sélection avec les Etalons. J'ai été bien accueilli par les joueurs et l'encadrement », avait confié Bamogo lors de son premier contact avec la sélection de son pays d'origine. L'ancien international Espoirs français, qui a perdu sa place de titulaire à Nice, devrait retrouver le sourire avec son baptême du feu.

COMMENT UN ANCIEN INTERNATIONAL ESPOIRS D UN PAYS PEUT JOUER
POUR UN AUTRE PAYS

Remplacé par Drissa Diakité à la pause, dimanche dernier à Bordeaux (0-4), Grégory Paisley souffre d'une lésion au pubis. Le défenseur niçois de trente-deux ans a dû se résoudre, ce jeudi, à déclarer forfait pour la réception de Montpellier, samedi (19h00).

Bamogo : « Un match particulier »

Paru aujourd'hui, vendredi 28 août 2009 0 commentaire(s)


Habib Bamogo n'a pas encore convaincu ''DON'' de le titulariser cette saison. Il compte bien inverser la tendance demain soir contre Montpellier.
Il ne s'en souvenait plus mais Habib Bamogo est le dernier buteur montpelliérain au stade du Ray !

Au final, une victoire du Gym 2-1 et un penalty transformé par l'attaquant visiteur (décembre 2003).

Aujourd'hui, Bamogo est 100 % Niçois. L'attaquant ne fera aucun cadeau à son ancien club qui l'a vu « grandir » même s'il convient que cette rencontre aura un goût différent des autres.

« C'est vrai que c'est un match particulier pour moi. J'ai été formé à Montpellier. J'ai joué là-bas de l'âge de 15 ans à 22 ans. Cela compte. Je vais revoir le président avec plaisir (Louis Nicollin) car cela fait un bail que je ne l'ai pas vu. »

Habib garde une place dans son coeur pour Montpellier, un club dont il suit toujours le parcours.

« Je regarde les résultats, la montée, etc. Mais je ne connais plus beaucoup les joueurs, il ne reste plus grand monde. C'est surtout le staff. »

L'émotion sera certainement au rendez-vous mais le plus important pour Bamogo est de faire partie du onze de départ. Une situation qu'il n'a pas connue cette saison avec Didier Ollé-Nicolle. Il n'en fait pas une montagne, croyant en ses chances et à ses qualités pour prouver qu'il est un titulaire potentiel.

« Je suis un compétiteur »

« C'est frustrant de ne pas jouer, de rester sur le banc car je suis un compétiteur. Mais je dois changer la tendance sur le terrain. Samedi cela sera seulement le 4e match et la saison est longue. On verra par la suite. »

Habib Bamogo ne semble pas stressé par ce nouveau statut de remplaçant et attend avec envie la venue demain de Montpellier (à 19 heures au Ray).

« C'est un match important car il arrive juste avant la trêve internationale. Il faut absolument le gagner car autrement le temps nous parait long, très long. De plus, pour rester accroché à la première partie du classement, on doit l'emporter, tout en respectant l'adversaire. Il faudra rester concentré. » lance avec conviction l'ancien Montpelliérain.

Première sélection avec le Burkina Faso

Habib Bamogo aimerait également fêter sa première cape avec l'équipe nationale du Burkina Faso en retrouvant une place de titulaire avec le Gym.

Demain soir face aux hommes de Loulou Nicollin, Habib Bamogo voudrait se rappeler au bon souvenir de Montpellier.

Ce n'est pas les supporters des rouge et noir qui s'en plaindraient

Nice : se rassurer contre Montpellier

Paru aujourd'hui, samedi 29 août 2009

Réagir, c'est le maître mot des Niçois depuis leur déroute, surtout au niveau du score, en Gironde le week-end dernier (0-4).

Les coéquipiers d'Olivier Echouafni ont l'occasion, en recevant Montpellier (10e) ce soir au Ray, de gommer cet accroc bordelais, devant leurs supporters.

L'occasion également de décrocher un deuxième succès cette saison après leur victoire à Saint-Etienne lors de la première journée (2-0). Face à un promu, l'OGCN (14e) a l'obligation de prendre les trois points pour rester au contact de la première partie du tableau et de passer la mini-trêve internationale...au chaud !

Montpellier avec ses trois anciens rouge et noir (Jeunechamp, Camara et Pitau) sera privé de son défenseur Emir Spahic qui souffre de la grippe A mais offrira toute sa fraîcheur, son envie de réussir un nouveau « coup » en Ligue 1.

Du côté de Nice, l'infirmerie se vide peu à peu même si Paisley (hanche droite), Cantareil (mollet droit) et Coulibaly (cuisse droite) sont encore un peu justes.

Sablé : « Il ne faut pas lâcher »

Le Gym n'est pas au pied du mur, il est encore beaucoup trop tôt, mais il serait de bon aloi de battre l'équipe de René Girard, histoire de garder une longueur d'avance dans le derby de la Méditerranée. Et de repartir du bon... pied !

Pour Julien Sablé, ce rendez-vous est un vrai test pour un Gym new-look : « Nous devons réagir même si ce sera compliqué face à un promu qui reste sur l'engouement d'une montée, une bonne dynamique. Il faudra un état d'esprit irréprochable, montrer nos qualités. Surtout, nous ne devrons pas lâcher collectivement...sinon on devient une équipe ordinaire. On a pansé les plaies de la tête cette semaine, on va voir ce que cela va donner. »

Hellebuyck : « Ne pas tout jeter à la poubelle »

Même son de cloche pour le gaucher, David Hellebuyck, toujours clairvoyant dans ses propos :

« Montpellier veut réussir un résultat au Ray, on est prévenu. On ne peut pas se permettre de prendre autant de buts qu'à Bordeaux (sic !), on doit retrouver notre solidité. Mais notre défaite ne doit pas faire oublier que ce que l'on a fait auparavant était assez concluant. Il ne faut pas tout jeter à la poubelle. On va se souvenir de cette défaite pour avancer. »

Ce soir, les hommes d'Ollé-Nicolle ont un challenge à relever. Montrer qu'ils ont du caractère et l'emporter.

Le ballon est dans leur camp...



David Hellebuyck retrouve peu à peu la forme et pourrait être l'un des atouts majeurs de l'OGC Nice ce soir face à Montpellier. L'occasion, peut-être, d'ouvrir son compteur but cette saison.

Impliqué dans un long feuilleton avec son compère Loïc Rémy à propos du transfert de ce dernier, Anthony Mounier) a finalement quitté son club formateur, l'Olympique Lyonnais, où il n'a bénéficié que d'un temps de jeu assez maigre depuis ses débuts, pour la Côte d'Azur et l'OGC Nice. Présenté ce mardi, l'attaquant est revenu sur les raisons qui l'ont amené à partir.

« Nice est le club qui a montré le plus d'envie de me faire venir. L'entraîneur me veut depuis longtemps, son discours m'a plu. Comme en plus de ça je connais bien Loïc Rémy, que j'ai été sous les ordres des adjoints d'Ollé-Nicolle chez les jeunes à Lyon, Nice avait ma priorité », a-t-il déclaré sur le site officiel du club alpin-maritime.

Mounier souhaite également rattraper le temps perdu sur les bords du Rhône à attendre un signe qui n'est jamais venu. Et quoi de mieux que de prendre exemple sur Rémy, un joueur qui a suivi un parcours semblable au sien ces deux dernières années. « Ce qu'a fait Loïc est l'exemple à suivre, il était dans la même situation que moi à Lyon, aujourd'hui il est indiscutable à Nice, reconnu, sort d'une grosse saison et joue en Equipe de France », a-t-il ensuite espéré.