OGC NICE // LIGUE 1

Football - Ligue 1 (27e journée)
Nice gagne gros !.Publié le dimanche 13 mars 2011 à 07H03 - 2
Ljuboja-Grichting ont la même idée...

Photo Patrice Lapoirie

Nice - Auxerre : 1-0
Nice, stade du Ray, Nice bat Auxerre 1 but à 0 (0-0).
Arbitre : M. Kalt.
Spectateurs : 7 582.
But : Mouloungui (61e).
Avertissements : Sidibé (7e) à Auxerre.
Les équipes
Nice : Ospina, Coulibaly (puis Mabiala, 83e), Pejcinovic, Civelli, Clerc,
Sablé, Digard, Mouloungui, Ben Saada (puis Traoré, 65e), Mounier,
Ljuboya (puis Bellion, 77e). Entraîneur : Eric Roy.
Auxerre : Sorin, Dudka, Coulibaly, Grichting, Chafni, Ndinga, Sidibé, Oliech (puis Jung, 77e), Contout (puis Le Tallec, 65e), Traoré (puis Birsa, 65e), Jelen. Entraîneur : Jean Fernandez.
Il fallait au moins ça pour tirer le Ray de l'ennui sidéral dans lequel il était plongé depuis le début de la seconde période. ça, c'est l'enchaînement et le but somptueux d'un Moulongui pourtant jusque-là peu inspiré. Mais, au final, à nouveau décisif.

La patte gauche du Gabonais a surtout permis de débloquer un match marqué une heure durant par la stérilité offensive d'une formation niçoise, certes animée de bonnes intentions, mais incapable de contourner le mur défensif auxerrois.

Un scénario, il est vrai, cousu de fil blanc avant même que ne soit donné le coup d'envoi. Avec une équipe bourguignonne repliée sur elle-même (une ligne de 5 défenseurs à plat derrière 3 milieux à vocation défensive) et donc uniquement préoccupée à évoluer en contre ; et des Aiglons tiraillés entre l'envie de bien faire et le désir légitime de ne pas trop se découvrir. Alors, forcément, ça sentait le 0-0 à plein nez...

La bonne opération

D'ailleurs, les 45 premières minutes n'avaient fait que confirmer l'impression initiale. Et la question, à la mi-temps, était de savoir comment l'OGC Nice allait bien pouvoir résoudre l'équation

posée par l'AJA, sans s'exposer inutilement au risque d'en prendre un bêtement. Une question récurrente jusqu'à cette fameuse 61e minute...

Reste que comme le soulignera ensuite Jean Fernandez, les Niçois n'auront pas volé leur victoire. Se montrant à la fois appliqués dans le respect des consignes, solides sur le plan défensif et entreprenants dans l'animation offensive. Ne laissant de surcroît jamais le doute s'instiller dans les esprits, ce qui n'est pas le moindre de leur mérite. Et rendant au final une copie qui, sur le fond comme sur la forme, a semblé satisfaire Eric Roy. « Dans le contenu, c'était un très bon match », a t-il ainsi souligné en conférence de presse.

Grâce à ce succès, L'OGCN vient surtout de rafler sept points (sur neuf possibles) lors de ses trois derniers matches. Et compte surtout désormais sept longueurs d'avance sur Monaco, qui se déplace à Bordeaux cet après-midi.

Insuffisant, évidemment, pour être assuré du maintien, mais de nature à rasséréner tout le monde avant un déplacement à Toulouse qui, on l'imagine déjà, sera une tout autre paire de manches...

Football - Ligue 1
OGC Nice: Mouloungui, l’âge de raison.Publié le jeudi 17 mars 2011 à 08H54
Eric Mouloungui va tenter de grossir son capital buts, samedi soir, à Toulouse.

(Photo Patrice Lapoirie)

Rencontre avec Eric Mouloungui avant le rencontre qui opposera l'OGC Nice à Toulouse, samedi soir
Si Messi ou Ronaldo avaient réussi le même genre de geste victorieux, on aurait une fois encore crié au génie, juxtaposant les superlatifs à foison. Sauf qu’il fallait être à Nice ce week-end, et non pas à Barcelone ou Madrid.

Rappel des faits : sur un centre de Mounier, Mouloungui contrôle du gauche en extension et enchaîne du même pied une reprise qui se loge dans la lucarne de Sorin.

Ce but, le Gabonais le qualifie d’ailleurs comme « le plus beau de [sa] carrière » même si dans la foulée, il préfère rappeler qu’il a avant tout « permis à l’équipe d’empocher les trois points ».

« Si tu marques des beaux buts mais que tu perds, ça ne sert à rien », poursuit, en toute modestie, celui qui débarqua sur la Côte d’Azur à l’été 2008, sous l’insistance de Frédéric Antonetti, alors coach du Gym.

Un immense talent

Depuis son arrivée à Nice, ce grand discret n’a jamais cessé de souffler le chaud et le froid. L’enthousiasme ou l’incompréhension chez les supporteurs. Sa prestation face à Auxerre fut justement une parfaite photographie de ce qu’il est capable de présenter, avec une première mi-temps proche du néant puis une seconde d’une tout autre dimension. « Le plus important, c’est l’efficacité, répond-il. Il faut que je sois décisif même lorsque je suis moins bien ».

Mouloungui est peut-être là en train de passer un cap important. Avec six buts inscrits (toutes compétitions confondues) depuis le début de saison, il n’a jamais autant marqué. « Il n’a jamais autant joué », rétorque Eric Roy qui croit énormément en cet attaquant rapide, explosif et pas maladroit.

Devant un tel potentiel, les observateurs peuvent parfois se montrer très critiques. Car le longiligne gaucher a le talent pour mettre en péril n’importe quelle défense. On se rappelle notamment de ce match de Coupe face à Lyon (16es de finale, au mois de février, ndlr) où il fit exploser Cris et Lovren par ses incessantes chevauchées.

Mouloungui reçoit donc des avis bien tranchés compte tenu de son irrégularité presque chronique. Or, serait-on moins indulgent avec lui que d’autres ? « Je n’en ai pas l’impression, j’en suis sûr », lâche-t-il sans rancune.

Vivre sans regrets

Il faut dire que sa nonchalance ne fait vraiment pas office de bouclier. « Je ne pense pas que je vais changer. Mon naturel fait qu’on a toujours l’impression que je pourrais en faire plus. Mon jeu est basé sur la percussion, la prise de risques. Alors, quand ça se passe mal, on a le sentiment que je ne réussis rien ».

A bientôt 27 ans (le 1er avril), Moulougui semble néanmoins sur la bonne voie. Comme s’il venait enfin de prendre conscience qu’il n’avait plus trop le droit de s’adonner à de longues périodes d’égarement. « Je n’ai pas envie d’avoir des regrets. Je me dis que j’ai déjà perdu du temps par rapport à mes qualités. C’est à moi de tout mettre en œuvre pour continuer sur cette lancée ».

Cela ressemble fort à l’âge de raison. « J’espère », lâche-t-il dans un grand éclat de rire

TOULOUSE - NICE
À 19 heures. Stadium.
Arbitre : Bartolomeu Varela.
Toulouse : Valverde - Gunino, Cetto (cap.), M. Fofana ou Congré,
M’Bengué - Capoue - Machado ou Braaten, Mou. Sissoko, Didot,
Tabanou - Santander.
Entraîneur: Alain Casanova.
Nice: Ospina - K. Coulibaly, Civelli, Pejcinovic, Clerc - Digard -
Mouloungui, Ab. Traoré, Sablé (cap.), Mounier - Ljuboja.
Entraîneur: Éric Roy

NICE sur une excellente dynamique arrache le nul dans les arrets de jeu



Toulouse 1-1 Nice
F. Santander (27e) M. Cetto (90e +3 csc)

28e j. - Nice fait «un nul équitable»

Mené au score avant la demi-heure de jeu, Nice a arraché le nul à Toulouse au bout du temps additionnel (1-1). Un point logique, selon Eric Roy, l'entraîneur azuréen.

Eric Roy (entraîneur de Nice) : «Chaque équipe a eu sa période. Nous avons logiquement perdu la première et tout aussi logiquement remporté la seconde. Ce match nul me semble donc équitable. J'ai aimé la réaction de mon équipe qui avait été trop passive en première mi-temps. Nous avons eu la mentalité pour ne rien lâcher. Ce point vaudra peut-être très cher en fin de saison. Depuis plusieurs semaines, nous avons l'état d'esprit qu'il faut pour remplir notre objectif qui est le maintien. Quand on voit les résultats de ce soir, on s'aperçoit bien que personne ne va rien lâcher et qu'il faudra compter avec tout le monde.»Julien Sablé (capitaine de Nice) : «Franchement, on ne croyait plus trop à cette égalisation, pour être honnête. L'agacement et la frustration commençaient à prendre le dessus. On pouvait s'estimer heureux de n'être mené que d'un but à la mi-temps. On a un peu pris le bouillon. Notre réaction est d'autant plus appréciable. On sentait que par moments on pouvait leur faire mal. En deuxième mi-temps, on a montré un autre visage. On poursuit notre série (4 matches sans défaite) et c'est très important pour la confiance. On sent que le groupe vit bien et cela va nous servir pour aller chercher les points qu'il nous manque.»Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : «Il y a beaucoup de frustration. On a eu les occasions pour faire le break. Ce deuxième but nous aurait mis à l'abri et permis d'avoir une fin de match plus tranquille. Sur cette dernière action, on manque de vice, de malice. On prend ce but dans les arrêts de jeu, c'est vraiment frustrant, mais on ne peut s'en prendre qu'à nous mêmes. Ce qui est dommage, c'est qu'en l'emportant, nous pouvions être sixièmes et s'offrir des prochains matches plus excitants. Je regrette que mon équipe ne grandisse pas plus vite.»Moussa Sissoko (milieu de terrain de Toulouse) : «C'est une grosse déception après notre victoire à Lens de ne pas avoir pris les trois points. On restait sur deux défaites à domicile et on voulait se racheter. On fait trop d'erreurs de jeunesse et il va falloir les retenir plus vite pour ne plus vivre ce genre de désillusion

TOULOUSE 1
NICE 1


Stadium. Mi-temps: 1-0.
Arbitre : Bartolomeu Varela.
Spectateurs: 12 356.
Buts- Toulouse: Santander (27).
Nice : Cetto (90+3, c.s.c.).
Avertissements - Toulouse : Tabanou(
4), Congré (68).
Nice: Diakité (52).
Toulouse : Valverde - Gunino, Cetto,
Congré, M’Bengué - Capoue, Sissoko, Tabanou
(Mansaré, 82) - Machado (Braaten,
72), Santander, Didot.
Entraîneur : Alain Casanova.
Nice: Ospina - Coulibaly, Civelli, Pejcinovic,
Clerc - Sablé, Diakité, Traoré - Bellion
(Ljuboja, 81), Mouloungui, Mounier.
Entraîneur : Éric Roy.

Ligue 1 (28e journée)
OGCN : un point tombé du ciel.Publié le dimanche 20 mars 2011 à 07H13 - 1 Nice est plutôt heureux. En égalisant à la toute fin du temps additionnel, grâce à un but contre son camp de Cetto pressé par Ljuboja, le Gym est reparti de Haute-Garonne avec un point inespéré. Car, avec ce genre de prestation, les Rouge et Noir ne peuvent guère avoir de regrets.

Face à un adversaire d'un autre calibre, le match aurait été plié bien avant cette fameuse 93e minute. Mais, heureusement pour les partenaires de Sablé, cette équipe de Toulouse était trop brouillonne pour l'emporter. Guillerette à l'orée du printemps, elle n'a jamais su tuer le match en première période.

Pourtant, elle en a eu l'occasion. Ce Téfécé n'a été inquiété par le Gym que dans les vingt-cinq dernières minutes.

Auparavant, les Aiglons n'ont pas eu la possession de balle, peu d'inspiration, peu de création.

Qu'importe, ils ont pris un point ô combien important dans la lutte pour le maintien et poursuivent leur série, désormais de quatre matches sans défaite.

Circonstances atténuantes

Avant ce but égalisateur arraché avec les tripes, Nice s'en remettait aux coups de pied arrêtés de Mounier. Mais encore aurait-il fallu avoir quelqu'un à la réception. Le jeu était stéréotypé, trop imprécis pour créer véritablement le danger.

Certes, les Niçois ont des circonstances atténuantes. Le milieu de terrain, déjà privé de Faé, Ben Saada et Hellebuyck, n'avait surtout pas besoin de perdre Digard. Si précieux au milieu de terrain, l'ancien Parisien avait réussi à aligner six titularisations, mais a rechuté musculairement. Un vrai coup dur.

Dans un jour normal, le Gym aurait même pu réaliser le hold-up parfait et repartir de la ville rose avec les trois points.

Il aurait fallu pour cela que son axe central n'oublie pas de marquer Santander, seul au point de penalty. Le Paraguayen n'en attendait pas davantage pour ouvrir le score d'une tête puissante (27').

Mais ce Gym à réaction ne peut faire la fine bouche et doit largement se contenter de ce point. Désormais, l'enchaînement Lyon - Montpellier - Monaco (1) sera autrement plus difficile. Réagir ne suffira plus.

rlaronche@nicematin.fr

1. Le match à Marseille, qui devait se jouer après Monaco le 24 avril, a été reporté en raison de la participation de l'OM à la finale de la Coupe de la Ligue le 23 avril

Le bout du tunnel pour Hellebuyck

Absent des terrains depuis sept mois, à cause de douleurs récurrentes au genou gauche, David Hellebuyck doit reprendre l'entraînement collectif de l'OGC Nice ce mardi après-midi.

Nice - Digard bientôt de retour

Touché aux adducteurs en fin de semaine dernière, Didier Digard devrait pouvoir reprendre l'entraînement en début de semaine prochaine. Les examens médicaux subis par le milieu de terrain niçois ont confirmé une petite lésion. Il pourrait commencer à trottiner en fin de semaine, selon l'évolution de sa blessure. Autre Niçois en délicatesse avec ses adducteurs, le milieu Chaouky Ben Saada devrait également réintégrer le groupe mardi prochain, annonce mardi Eric Roy, l'entraîneur

OGC Nice-Ljuboja: "L’Etoile Rouge de 1991 m’a donné envie de jouer au foot".Publié le mercredi 23 mars 2011 à 08H40
(Photo Patrice Lapoirie)

L’avant-centre du Gym, Danijel Ljuboja, n’est pas un fan des interviews. Mais quand on lui a proposé un entretien décalé, hors actualité, il a finalement accepté et s’est prêté au jeu avec grand plaisir.

Principal trait de caractère ?
Généreux avec les gens que j’aime.

Principal défaut ?
Je ne sais pas si c’est un défaut, mais je fais la sieste tous les après-midi. Ça énerve ma femme qui préférerait aller se promener !

Une devise ?
Ne rien lâcher quand c’est difficile.

Des manies ?
Parfois, oui, je suis croyant. Quand je marque un but avec une paire de chaussures, je remets la même pour le prochain match.

Cette coupe de cheveux iroquois ?
C’était un pari à Strasbourg avec Habib Beye, un de mes amis qui joue aujourd’hui à Aston Villa. J’ai marqué un doublé, je l’ai faite et je l’ai gardée. Un petit supporter du PSG s’était fait la même coupe avec la mèche blonde au-dessus de la tête pour m’imiter. Puis, il s’est fait aussi une bande sur le côté. J’ai alors décidé de faire la même chose pour lui faire plaisir. Je pense que je vais garder ce look jusqu’à la fin de ma carrière. C’est un peu ma marque de fabrique !

Dernier fou rire ?
Quand j’ai vu Anthony Mounier dimanche dans Nice-Matin ! Il avait une de ces têtes sur la photo !

Moyen de transport ?
La voiture. Quelle marque ? Euh... Une Fiat Punto (rires).

Plat préféré ?
J’ai oublié le nom, mais c’est une spécialité serbe avec du chou et de la viande.

Meilleur endroit pour sortir ?
A Monaco ou Cannes.

En soirée, vous buvez quoi ?
ça dépend. Mais si on gagne la Coupe de France, il y aura un peu d’alcool !

Surveillez-vous votre ligne ?
Si je vois que je prends deux kilos, je fais attention. Mais je n’ai pas de problème avec mon poids.

Une ville, un pays ?
Belgrade, la Serbie et la France.

Vous avez combien sur vous ?
Entre 50 et 60 euros.

Combien de langues parlez-vous ?
Trois : le Serbe, le Français et l’Allemand.

Stade préféré ?
Le Stade Bonal à Sochaux, là où j’ai marqué mon premier but. Le Parc des Princes aussi et celui d’Hambourg avec 60 000 personnes à chaque match et où il y a une grosse ambiance.

Joueur de foot préféré ?
Messi.

Le meilleur avec qui vous avez évolué ?
Mamandou Niang à Strasbourg. Et aussi le Néerlandais Rafael Van der Vaart à Hambourg.

Geste technique préféré ?
La reprise de volée.

Votre plus beau but ?
Le deuxième de mon doublé contre Montpellier pour mon premier match en L1 avec Sochaux. Un lob de 16 mètres sur Philippe Flucklinger.

D’autres sports à part le foot ?
Le tennis. Mais aussi les échecs. J’aime beaucoup. D’ailleurs je bats souvent Nemanja (Pejcinovic), mais il ne faut pas le dire, ça va le fâcher (rires).

Une équipe de foot ?
Le Barça.

Le match qui vous a marqué ?
La demi-finale de Coupe des Champions en 1991 entre l’Etoile Rouge de Belgrade et le Bayern. J’étais allé au match avec mon père, j’avais 8 ans et il y avait 100 000 spectateurs. Et l’Etoile Rouge égalise à la dernière minute pour se qualifier. C’est ce match qui m’a donné envie de jouer au foot.

Meilleur souvenir sportif ?
Les deux victoires en Coupe de France avec Strasbourg et Paris.

Le pire ?
La descente en L2 avec Sochaux.

Combien d’amis dans la vie ?
Un seul.

Un entraîneur qui vous a vraiment marqué ?
Trappatoni à Stuttgart pour sa vision du foot, ses entraînements, et Magath à Hambourg pour la charge de travail qu’il imposait. Une année avec lui, ça te raccourcit la carrière (rires) ! Mais c’est un très bon coach.

Ce qui vous énerve dans le foot ?
Quand tu crois que tu vas jouer et que le coach ne te met pas dans le onze ! (rires, ndlr : Eric Roy assiste à l’entretien).

Ligue 1
OGC Nice: Digard et Ben Saada de retour, Cantareil blessé.Publié le mercredi 23 mars 2011 à 08H46 Digard et Ben Saada, tous deux touchés aux adducteurs, devraient reprendre avec le groupe en début de semaine prochaine. De son côté, Alain Cantareil, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, sera opéré lundi à Marseille.

1Nemanja Pejcinovic : « Marquer l'histoire ».Publié le samedi 26 mars 2011 à 07H20 Jeudi, le défenseur serbe de l'OGCN a pu aligner les phrases dans sa langue natale... Une chaîne de télé serbe était présente à Charles-Ehrmann alors que le RAD Belgrade (son ancien club) est venu effectuer un stage d'une semaine à Nice. Celui qui parle aussi l'Anglais, l'Allemand et le Français de mieux en mieux a ensuite répondu à nos questions... en « franglais ».

Vous devez être satisfait des derniers résultats de votre équipe ?

Oui, le nul à Toulouse nous a rapprochés de l'objectif ; il nous manque 10 points en vue du maintien et on a pris un peu nos distances sur Monaco qui a perdu à la maison contre Nancy. On a une prochaine échéance importante contre Lyon chez nous. Je suis certain que nous allons nous maintenir.

Prendre un maximum de points avant la demi-finale contre Lille est aussi un objectif ?

Oui, je pense qu'il faut prendre 6 points avant Lille pour être relax dans nos têtes au moment d'affronter le LOSC. Pour nous, la Coupe est aussi très importante. Nice n'a plus été en finale de la Coupe de France depuis 14 ans, et la fois d'avant, je crois que c'était en... (ndlr : on l'aide un peu : 1978). L'occasion ne se présente pas souvent. Nous voulons faire un excellent résultat pour marquer l'histoire du club à notre tour.

Pour la première fois cette saison, le stade devrait être plein le 19 avril...

On a hâte de voir ça. Le soutien de notre public sera l'un de nos atouts pour passer. On le sait.

« Comme une famille »

Vous ne craignez pas que la marche lilloise demeure trop haute à franchir ?

La dernière fois, on a perdu 2-0 chez nous, mais on avait très mal joué. C'était le premier match de l'année en janvier après les vacances. On ne s'était pas senti bien. Je crois que ce sera différent cette fois. Le débat sera à mon avis beaucoup plus équilibré.

Comment expliquez-vous que l'équipe ne se soit pas désunie quand les résultats n'étaient plus là ?

C'est à cause des gars qui composent ce groupe, ainsi que les coaches, tout le staff. Nous savons que nous devons rester soudés comme une famille pour nous maintenir. D'autres équipes n'ont peut-être pas cette chance-là, alors nous, on y prend garde.

Votre entente déjà célèbre Renato Civelli ?

Maintenant, on échange en Français, sur et en dehors du terrain. Et quand je ne comprends pas quelque chose, je lui demande, tout comme avec Ljuboja...

OGCN: la piste Romain Amalfitano (Reims).Publié le vendredi 25 mars 2011 à 17H19 - le jeune milieu de terrain de Reims, Romain Amalfitano, le jeune frère du Lorientais, Morgan, est sur les tablettes de plusieurs clubs de L1 en vue de la saison prochaine. Nice est notamment très intéressé par le profil du joueur âgé de 21 ans. Lorient tout comme Saint-Etienne suivent également de près sa situation

OGCN: Hartock (Lyon) mis à l'essai.Publié le vendredi 25 mars 2011 à 11H11
Michel Luccioni

Il y avait du nouveau hier à Charles Ehrmann, le gardien du but de l'Olympique Lyonnais Johan Hartock (24 ans, 1m90) a été mis à l'essai par l'OGC Nice et s'entrainera avec les Aiglons jusqu'à jeudi prochain. Sélectionné à plusieurs reprises avec les bleus en moins de 18 ans, Hartock arrive en fin de contrat en juin prochain.

Roy : « Ce sera dur jusqu'à la fin ».Publié le dimanche 27 mars 2011 à 08H15
« J'ai envie de dire aux Niçois : qu'ils se passionnent aussi par les 3 matches de championnat avant Lille...».

Franz CHAVAROCHE

La Ligue 1 s'est offerte son dernier répit avant le long sprint des dix dernières journées. L'OGC Nice devra en outre aller chercher contre le LOSC un billet pour la finale de la Coupe de France. Le point avec un coach de l'OGC Nice, Eric Roy, qui garde les pieds sur terre.

Le point avec un coach de l'OGC Nice, Eric Roy, qui garde les pieds sur terre.

Le printemps de l'OGC Nice

« Notre série de quatre matches sans défaite (8 points) est intéressante, ça laisse présager d'une fin de championnat excitante. Maintenant, il faut rester posés. On sait que ce sera très dur jusqu'à la fin et qu'il va falloir faire le boulot. Le 6e nous précède de cinq points (Saint-Etienne) et on a cinq points d'avance sur le premier relégable (Monaco). Dans ce championnat, hormis les cinq premiers, c'est dur pour tout le monde ».

Le jeu encore parfois discuté des Aiglons

« On est satisfaits de la manière dont les joueurs travaillent. Après, on est des perfectionnistes, on veut les mener plus loin, plus haut. Le groupe a la qualité pour. On parle du fait que l'on ne marque pas assez de buts, ou que le jeu laisse à désirer. Mais il faut être très mesuré par rapport à ça : on voit que c'est un championnat où quand on veut trop jouer, on est souvent puni aussi. Il ne faut pas oublier non plus d'où l'on vient. L'objectif premier reste la pérennité du club, donc forcément le maintien. Si cela passe par être plus solide et efficace au détriment du jeu, c'est une réalité propre au sport de haut niveau ».

La fièvre de la Coupe avant Lille...

« Pour l'instant, on suit ça de loin, mais on sent bien que les Niçois se prennent de passion. ça fait plaisir, mais j'ai envie de leur dire qu'ils soient aussi passionnés par les trois matches de championnat qui nous attendent au préalable. Car on a besoin d'obtenir de bons résultats pour aborder au mieux cette demi-finale. Le message, il est là. Parce que, quoi qu'il arrive, quand on rentrera sur le terrain face à cette équipe de Lille, on donnera tout pendant 90 voire 120 minutes pour essayer de passer ce tour... »

Lyon va-t-il se présenter revanchard au Ray ? (ndlr : Nice-Lyon est l'affiche de la 30e journée le 3 avril au Ray. En 16e de finale de la Coupe, Nice avait battu l'OL 1-0 au Ray).

« Je pense tout simplement que Lyon va abattre ses dernières cartouches de la saison. Ils n'ont plus que le championnat comme objectif et l'envie d'aller chercher un titre. Ils en ont les moyens et ne voudront pas laisser des points au Ray. On va donc rencontrer une équipe très compétitive et peut-être revancharde. Mais l'on s'occupe d'abord de nous, de la façon de faire un bon match et de trouver les moyens de rester maîtres à la maison

Interview décalée de Dider Digard avant la rencontre opposant l'OGC Nice à Lyon au stade dy Ray, ce dimanche à 17 h.
Digard. Un nom qui sonne et résonne depuis déjà pas mal d’années dans le milieu du foot. Pourtant, le joueur n’a que 24 ans. Mais il a goûté très tôt à l’expérience du foot et de la vie. Arrivé au centre de formation du Havre à 12 ans, coupé des siens, le gamin a dû lutter et se battre (au propre comme au figuré, jeune il était plutôt bagarreur !) pour s’en sortir. Père à 16 ans, pro à 18 ans, Didier a dû assumer très tôt ses responsabilités. Il a aussi connu le Paris SG, l’Angleterre, de longues blessures. Autant d’expériences qui font de lui un homme déjà très mûr dans sa tête. Touché aux adducteurs, il reprend l’entraînement crescendo cette semaine et espère postuler pour le match contre Lyon (dimanche 17 h au Ray). En attendant, il a accepté de se dévoiler un peu plus. Sa vie, ses envies, son parcours, ses passions, ses addictions... Découvrez Didier Digard comme vous ne l’avez jamais lu.

Principal trait de caractère ?
Je suis généreux.

Principal défaut ?
Je suis très rancunier.

Une devise ?
« Force et Honneur », une devise qu’on s’est donné avec un ami dans les moments difficiles.

Avez-vous des manies ?
Un petit peu. J’ai quelques tocs, notamment dans ma façon de ranger les choses. Il faut que ce soit bien aligné, tout dans un ordre précis.

Vos tatouages ?
C’est une passion. J’en ai sur le bras gauche, le bras droit, le pectoral gauche, les omoplates, le bas du ventre, les cuisses. J’ai rencontré un bon tatoueur en Angleterre chez Djibril Cissé !

Cela plaît à votre compagne ?
Pas trop !

Que représentent-ils ?
Le premier que j’ai fait, c’est le nom de mon fils Marvin sur le bas-ventre. J’avais 16 ans. Les derniers, les visages de mes parents sur l’avant-bras droit. Les autres ? Ils représentent Paris, des gangsters parisiens, des armes... J’ai encore deux ou trois idées.

Dernier fou rire ?
Jeudi dernier. On est allé manger avec Julien (Sablé), la Moune (Mounier) et Rémy, un des kinés, au port de St-Laurent. C’était par rapport au service... très rapide !

Style de musique ?
Le rap. US ou français.

Moyen de transport ?
Je suis un fan de voitures. Je possède une Bentley noire et une Audi S8 noire.

Plat préféré ?
Les pâtes. A toutes les sauces.

Meilleur endroit pour sortir ?
Paris. On y trouve toujours quelque chose à faire.

En soirée, vous buvez quoi ?
Cocktail de fruits. L’alcool est mauvais pour les muscles.

Surveillez-vous votre ligne ?
Oui, beaucoup maintenant à cause des blessures. Je suis des programmes. La viande rouge, pas plus de deux fois par semaine par exemple.

Vous avez combien sur vous ?
Zéro. Juste ma carte bleue.

Combien de langues parlez-vous ?
Français et Anglais. L’Anglais, je l’ai appris sur place, même les bases !

Stade préféré ?
Le plus impressionnant, c’est Old Trafford à Manchester. Mais les meilleures ambiances, je les ai trouvées à Newcastle et Sunderland.

Joueur de foot favori ?
Zidane. A mon poste, Makelele et Vieira.

Le meilleur avec qui vous avez évolué ?
Pauleta à Paris. Il était efficace, malin, il faisait toujours le bon geste, le bon appel. Un vrai renard des surfaces. Et Stewart Downing (international anglais aujourd’hui à Aston Villa, ndlr) à Middlesbrough, un milieu gauche.

Geste technique préféré ?
Une belle passe, plat du pied ou coup de pied. C’est très agréable.

Votre plus beau but ?
Avec le Havre contre Le Mans en Coupe de la Ligue. Une frappe du droit de 20 mètres.

D’autres sports à part le foot ?
Je me suis mis un peu au tennis et à la boxe. La boxe, ça défoule, c’est bien. Et j’aime bien cogner ! Mais depuis quelque temps, j’ai mal à la main alors j’ai mis ça en suspens.

Une équipe de foot ?
Le Real Madrid.

Un championnat où vous aimeriez évoluer ?
L’Angleterre. En Premier League.

Un match qui vous a marqué ?
OM - Milan AC, la finale de la Coupe des champions en 93. Je venais de commencer le foot. Au niveau de l’émotion, c’était très fort.

Meilleur souvenir sportif ?
Mon premier match pro avec Le Havre contre Dijon en L2. J’avais 18 ans. J’étais fier. Un aboutissement après six ans au centre de formation. Dans ma promotion, très peu ont réussi.

Pire souvenir ?
Les blessures.

Combien d’amis dans la vie ?
Cinq ou six.

Un entraîneur qui vous a vraiment marqué ?
Mohamed Sall. Je l’ai eu en moins de 13 ans au Havre. L’année où je suis arrivé. À cette époque, j’avais des problèmes de comportement, il fallait que je m’habitue à une nouvelle vie sans ma famille, mes amis. J’étais avec des plus grands que moi et je voulais me faire respecter. Parfois, je me bagarrais. Le club s’est posé des questions. Mais Mohamed a fait le forcing pour que je reste. Il a cru en moi et, surtout, m’a compris. Pour ça, je le remercie.

Ce qui vous énerve dans le foot ?
La défaite !

OGCN - OL J-3 31/03/11 - 08:01

Du côté de l’OGCN

OutilsLes Aiglons n’ont que 5 points d’avance sur le premier relégable… Ils ont la 2ème plus mauvaise attaque du championnat mais la 5ème défense… Ils sont qualifiés pou les ½ finales de la Coupe de France…

15ème avec 34 points dont 22 à domicile. 8 succès, 10 nuls et 10 défaites. 19 buts inscrits et 28 encaissés.

8 victoires dont 6 à domicile : Bordeaux 2 à 1, ASSE 2 à 1, TFC 2 à 0, OM 1 à 0, Sochaux 1 à 0, AJA 1 à 0, à Lorient 2 à 1, à ASSE 2 à 0.

10 nuls dont 4 à domicile : VAFC 0 à 0, Nancy 1 à 1, Brest 1 à 1, Lens 0 à 0, au LOSC 1 à 1, à PSG 0 à 0, à Monaco 1 à 1, à Caen 0 à 0, en Avignon 0 à 0, à TFC 1 à 1.

10 défaites dont 4 à domicile : Rennes 2 à 1, Montpellier 1 à 0, LOSC 2 à 0, PSG 3 à 0, à Sochaux 4 à 0, à Lens 1 à 0, à AJA 2 à 0, à OL 1 à 0, à Bordeaux 2 à 0, à Rennes 2 à 0.

19 buts inscrits en 288 tirs : 3 buts de la tête, 1 penalty (Faé au LOSC), 0 coup franc, 1 après corner, 3 après coups francs, 5 après centres. Mouloungui 3, Faé 3, Ljuboja 3, Ben Saada 2, Mounier 2, Gace, Bamogo, Rémy, Coulibaly, Pejcinovic, CSC. Mounier a délivré 10 passes décisives dont les 4 après coups de pied arrêtés. Il est impliqué dans 13 des 19 buts niçois!

Répartition par ¼ d’heures : 2, 4, 2, 2, 3, 6.

Seule l’attaque d’Arles-Avignon a fait moins bien avec 16 buts inscrits !

28 buts encaissés : 5 buts de la tête, 4 penalties (Bordeaux, ASSE, Monaco, Rennes), 0 coup franc, 0 après coup franc, 4 après corners, 7 après centres.

Répartition par ¼ d’heures : 4, 3, 5, 4, 3, 9.

29 joueurs utilisés. Mounier a participé aux 28 matchs de championnat.

62 cartons jaunes : Civelli 9, Coulibaly 8, Diakité 8, Faé 6, Clerc 5…

2 cartons rouges : Diakité 2

Coupe de la Ligue : éliminé en 1/16ème par l’ASSE 2 à 0.

Coupe de France : qualifié pour les ½ contre le LOSC le 20 avril après avoir éliminé Lusitanos 1 (Mouloungui) à 1 (6 à 5 tab), OL 1 à 0 (Clerc), Drancy 1 à 0 (Mounier), Reims 3 à 2 (Ljuboja, Mouloungui 2).

R.B

Ligue 1 30 mars 2011 à 16h04

Arbitres de Nice - Lyon

La LFP a désigné les arbitres de la rencontre Nice - Lyon du dimanche 3 Avril (29è journée de Ligue 1). C'est Stéphane Bré qui officiera au sifflet, assisté de Laurent Stien et Cédric Moreau. Le quatrième arbitre sera Didier Falcone.


Eric Roy : « A 120% pour faire un bon match » 29/03/2011
Le coach niçois s'est confié sur la longue semaine qui attend les Aiglons avant leur match de dimanche face à Lyon.

Eric, comment s'annonce cette semaine de travail ?
Cela se présente bien, surtout si l'on récupère nos internationaux sans blessures. C'est la seule crainte que peut avoir un entraîneur qui perd ses joueurs pendant une semaine ou dix jours. On se sait jamais comment cela se passe pour eux, on essaie donc de se tenir informé, de les joindre. À priori, il n'y aurait pas trop de casse pour le moment. Si tout le monde rentre dans un bon état d'ici mercredi, ce sera déjà très bien pour préparer notre match de dimanche.

C'est une longue semaine qui attend le groupe...
C'est vrai qu'on change nos habitudes. On a repris l'entraînement lundi, on ne rejoue que dimanche, il s'agit donc d'une semaine rallongée de deux jours. On va rajouter deux entraînements, mais le début de semaine sera tronqué par les absences. On aura besoin de cette semaine de travail pour préparer un gros match, compliqué, face à une équipe de Lyon qui va tout donner sur cette fin de championnat. À nous d'être à 120% pour faire un bon match dimanche au Ray.

Lyon marquera l'enchaînement de trois matchs importants avant Lille. Comment les abordez-vous ?
Lyon, Montpellier et Monaco seront de toute façon trois rencontres difficiles en championnat. Ce serait vraiment bien de prendre des points pour préparer notre demi finale l'esprit plus tranquille. On ne se projette pas. On a déjà ce match de Lyon assez compliqué à gérer, alors évitons de nous prendre la tête sur la suite. On sait que l'on va entamer un long sprint, je l'espère de douze matchs en deux mois, si d'aventure on devait se qualifier pour une finale. Il risque d'y avoir des semaines à trois matches, ça ne sera pas simple, surtout avec notre effectif. On va donc prier ces prochaines semaines pour ne pas avoir de blessé supplémentaire.

En championnat, la différence passera sans doute par un bon parcours à domicile...
Recevoir Caen ou Arles-Avignon, ce n'est pas forcement match gagné. Il faut se battre contre ça et mettre tout le monde en garde. Il ne faut pas laisser passer les points lorsqu'on peut les prendre. On va travailler toute la semaine pour que cela soit déjà le cas dès dimanche face à Lyon. Faites-nous confiance : on fera tout pour faire un gros match.

Un mot sur votre adversaire lyonnais, qui n'a plus que le championnat à disputer...
Ils ont un devoir de remporter quelque chose, enfin, après deux années blanches. Claude Puel doit avoir à coeur de faire en sorte que son club renoue avec les titres. Pour cela, il ne leur reste plus que la Ligue 1. Il viendront au stade du Ray pour gagner, tout simplement. Et nous, on sera là pour répondre présent, ne rien lâcher et leur donner du fil à retordre. Mais pour eux, le temps est compté.

Peut-on s'attendre au même style de match que celui qui avait vu les Niçois s'imposer en coupe ?
En Coupe de France, il nous avait fallu 120 minutes pour l'emporter. Au terme du temps réglementaire, il y avait match nul, il ne faut pas l'oublier. Cela avait été un bon match, mais au bout des 90 minutes réglementaires, on ne l'avait pas gagné. Aucun match ne ressemble à un autre, et en championnat ce sera encore une autre histoire...

Mouloungui : « Je relativise ».Publié le samedi 02 avril 2011 à 10H23
« Si je travaille sérieusement, je vais devenir plus régulier. »

Franz Chavaroche

Né un 1er avril, Eric Mouloungui fêtait hier ses 27 ans. Le bon temps pour un attaquant... Auteur d’un doublé contre Reims en Coupe, buteur contre Auxerre, à l’origine de l’égalisation à Toulouse, l’international gabonais (élu « Aiglon du mois » par les internautes) semble revivre au printemps. Cette saison, il découvre aussi un temps de jeu auquel il aspirait depuis des lustres. Il a la confiance de Roy et le rythme dans les pattes. Mais Eric Mouloungui aspire à faire mieux, à marquer plus, tout en ayant une pensée pour son copain Emerse Faé, sur la touche jusqu’à la fin de saison à cause d’une phlébite.

Le fait d’être décisif sur les derniers matches?
C’est le plus important. Je dis toujours, marquer, ou faire la passe, c’est mon rôle. Je préfère être décisif pour mon équipe que de faire un bon match dans l’ensemble et de perdre à la fin.


Cette saison, la confiance de votre entraîneur a modifié votre quotidien...
Pour un joueur, c’est un élément capital. Cela a changé beaucoup de choses pour moi. Je sais que l’entraîneur attend beaucoup de moi. Il me dit que je peux toujours aller plus haut, ça donne de la détermination. En début de saison, il m’avait confié que par rapport à mes qualités, à ses yeux, j’avais ma place dans l’équipe. Après, c’est à moi de prouver que je mérite de jouer (...). Quand on a le rythme, que l’on enchaîne les matches, on se sent mieux physiquement. Moi, j’aime percuter, et je sais que je peux enchaîner les efforts.


Il y a quelque temps, quand le Gym était en panne sèche, les critiques des observateurs ne vous ont pourtant pas épargné...
C’est exact. Les critiques tournent toujours autour du fait que je manque de régularité. J’ai déjà entendu ce genre de remarques, ce n’est pas nouveau pour moi, je ne me suis pas senti abattu. Maintenant, je sais faire aussi mon évaluation, et quand je ne suis pas bon, c’est à moi de travailler pour obtenir cette constance qui me fait parfois défaut.

Vous avez su rebondir...
Moralement, j’ai déjà connu plusieurs moments difficiles dans ma carrière. Quand ça se passe moins bien, j’ai appris à ne pas me laisser désarçonner, à serrer les dents. Je sais que la roue va tourner, que mes qualités ne vont pas s’évanouir du jour au lendemain.


La vitesse, vous avez toujours eu ça en vous?
Enfant, je crois que j’étais plutôt doué pour le dribble et la technique. J’ai joué au Gabon jusqu’à 18 ans et ensuite je suis arrivé à Strasbourg. Petit à petit, j’ai alors développé mes qualités physiques.


Vous en êtes à 6 buts cette saison...
Oui. J’ai bien marché en Coupe (3 buts). Il faut qu’en championnat, j’arrive à marquer davantage.


Anthony Mounier, notamment, caresse ce même objectif...
C’est logique. On a tous envie d’améliorer notre rendement. Quand c’était plus difficile, personne n’a lâché. C’est à nous de continuer sur cette lancée, de ne pas laisser le doute nous rattraper à nouveau.


Julien Sablé dit que le parfum de la Coupe peut aussi galvaniser l’équipe en championnat?
Je suis de cet avis. On vit un moment rare dans une carrière, et puis il y a le fait que tout le monde veut jouer cette demi-finale. Ceux qui jouent en championnat n’ont pas envie de perdre leur place pour l’événement. cela crée une émulation naturelle dans le groupe.

Lille, c’est très fort?
Oui, mais c’est la Coupe. Et nous, on veut passer. Quel que soit l’adversaire, on ne veut pas s’arrêter là.


Lyon arrive et il vous faut encore sauver le maintien...
En effet. Ce n’est pas le moment de se dégonfler. On ne peut pas laisser des points aux Lyonnais. On est toujours dans le besoin et on ne va rien lâcher.


Vous êtes sous contrat au Gym jusqu’en 2012. Ensuite?
Je ne sais pas. Pour l’instant, je me donne à fond. Quand on est joueur, c’est vrai que l’on pense à tout ça. Mais les performances doivent passer d’abord.


L’absence d’Emerse Faé?
Mon grand regret. C’est l’un des gars avec qui je m’entends le mieux dans le vestiaire. Cela fait partie des choses de la vie hors du foot qui obligent à relativiser. Quand je rate un match ou que je suis remplaçant, je me dis que je n’ai pas le droit de me plomber le moral. Je pense à Emerse, qui du jour au lendemain a dû tout arrêter. Il a besoin de nous en ce moment ».

LYON SE BALADE SUR LA COTE D "AZUR
MI-TEMPS Nice 0 Lyon 2
......................K.Kallstrom (21e) L.Lopez (44e)

90+3Les Lyonnais craquent dans les dernières minutes pour laisser revenir des Niçois euphoriques et qui y ont toujours cru. Lloris avait pourtant sauvé les siens à plusieurs reprises, Lisandro et Kallstrom avaient fait le travail mais la réussite fut niçoise. 2 A 2

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90+3But de Nice ! Lyon est sous pression et concède un corner. Il est tiré dans la boîte. Le ballon ressort sur Pejcinovic qui frappe. Son tir est dévié par le bras de Civelli qui égalise avec beaucoup de réussite.

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90Mouloungui bat Lloris pour trois minutes de feu.
89C'est le second carton jaune pour le Lyonnais qui est expulsé.
89Diakhate écope d'un carton jaune.

89Traore s'engage dans la surface à la lutte avec Diakhate qui commet encore une grosse faute dans la surface. Penalty !

Bien plus qu'un point !

Incroyable OGC Nice qui parvient à accrocher le nul face à l'OL en marquant à deux reprises dans les arrêts de jeu ! Mouloungui (90è) et Civelli (93è) sont les héros du jour.

A Nice, Stade du Ray, OGC Nice et Olympique Lyonnais 2 à 2 (mi-temps 0-2)

8.856 spectateurs

Arbitre : M. Bré

But : Mouloungui (89è pen), Civelli (92è) pour Nice ; Källström (21è), Lisandro (45è) pour Lyon

Avertissements : Civelli, Digard, Mouloungui à Nice ; Cris, Diakhaté à Lyon

Expulsion : Diakhaté (89è) à Lyon

Nice : Ospina - Coulibaly, Civelli, Pejcinovic, Clerc - Sablé (c ; Diakité, 85è), Digard, Traoré, Mounier (Ben Saada, 62è) - Mouloungui, Bellion (Ljuboja, 46è)

Lyon : Lloris - Reveillère, Cris (c), Diakhaté, Cissokho - Briand, Gonalons, Källström, Pjanic (Gourcuff, 59è) - Gomis (Ederson, 59è), Lisandro (Grenier, 86è)


Première période

21è : But pour Lyon. Après un début de rencontre relativement fermé, les lyonnais obtiennent un coup franc aux 20 mètres côté droit. Kallstrom s'applique et enroule le cuir qui vient se loger dans le coin gauche des buts d'Ospina. Nice 0 - Lyon 1.
26è : François Clerc ! Coup franc pour le Gym à proximité de la surface côté droit. Mounier le tire et voit Pejcinovic se saisir du ballon et servir Civelli. Le défenseur argentin remise de la tête pour Clerc qui, bien placé, reprend et manque le cadre !
34è : Mouloungui, servi par Mounier sur la droite, repique au centre et déclenche une frappe du gauche à l'entrée de la surface. Sa tentative n'est pas assez appuyée pour inquiéter Lloris.
36è : Coup franc pour les rhodaniens aux 25 mètres plein axe. Pjanic décoche une frappe qui effleure le poteau droit d'OSpina.
42è : Coup franc pour Nice tiré par Digard. Aucun niçois dans la surface ne parvient cependant à prolonger la frappe du milieu de terrain.
45è : But pour Lyon. Deuxième but pour Lyon inscrit par Lisandro. Mouloungui se fait subtiliser le cuir par Gonalons qui mène le contre et sert sur la gauche Lisandro, libre de tout marquage. L'attaquant argentin ouvre son pied et bat Ospina sorti à sa rencontre. Nice 0 - Lyon 2.

Seconde période







47è : Didier Digard progresse dans l'axe et déclenche une puissante frappe aux 25 mètres détournée par Lloris.
49è : Pénalty pour l'OGC Nice ! Ljuboja est fauché par Diakhaté dans la surface et veut se faire justice lui-même en se présentant au duel face à Lloris. Le serbe frappe à ras de terre côté gauche et voit Lloris bloquer sa tentative avec fermeté !
56è : Briand hérite du ballon sur la droite en devançant Ospina sur sa sortie. Il centre en retrait pour Kallstrom dont la reprise de volée échoue largement au dessus des buts.
59è : Corner pour Nice. Le ballon est déposé sur la tête de Civelli qui reprend à bout portant. Lloris, solide sur ses appuis, n'est pas trompé et se saisit du ballon avec autorité.
62è : Civelli manque son deuxième duel face à Lloris en n'appuyant pas assez sa reprise de la tête à la suite d'un nouveau corner.
67è : Briand, servi dans le dos de la défense sur la droite, déclenche une frappe croisée détournée en corner par Ospina.
69è : Ben Saada file sur la gauche et lance Ljuboja en profondeur. L'attaquant serbe se présente seul face à Lloris dans l'axe. Mais, gêné par le retour de Sissoko, il manque le cadre.
71è : Ljuboja déboule sur le couloir gauche et centre au but. Aucun niçois ne peut reprendre mais Traoré arrive lancé au deuxième poteau et tente une reprise de volée qui finit au dessus des buts de Lloris.
73è : Briand transmet à Gourcuff qui élimine Ospina sur la gauche et frapppe dans un angle fermé. Le cuir échoue dans le petit filet.
76è : Gourcuff n'est pas attaqué et frappe aux 25 mètres. Ospina se couche et bloque en deux temps le ballon.
81è : Coup franc pour l'OL à 20 mètres. Kim Kallstrom envoie une frappe enroulée qui flirte avec le montant droit des buts d'Ospina.
89è : But pour Nice. Réduction du score de l'OGC Nice par Mouloungui ! Nouveau pénalty à la suite d'une faute de Diakhaté. Mouloungui le tire et prend Lloris à contrepied. Nice 1 - Lyon 2.
93è : But pour Nice. Gooooooooooooooollll ! Egalisation du Gym par Renato Civelli ! Nice presse avec Digard qui envoie le ballon dans la surface. Pejcinovic dévie pour Civelli qui prolonge et trompe Lloris ! Nice 2 - Lyon 2.

Nice - Civelli sans souci

Hormis le forfait de Danijel Ljuboja, Eric Roy, l'entraîneur de Nice, n'a pas à déplorer d'autre mauvaise surprise avant son déplacement à Montpellier dimanche (17h00). L'entraîneur a pu convoquer Renato Civelli (tendon d'Achille gauche), Eric Mouloungui (cheville) et Abdou Traoré (contusion au psoas) dans son groupe pour la 30e journée de Ligue 1.

Letizi, Ospina, Civelli, Clerc, Coulibaly, Gace, Paisley, Pejcinovic, Ben Saada, Diakité, Digard, Palun, Sablé, Traoré, Bellion, Mouloungui, Mounier, Quansah.

L1 - 30e j.
cet après-midi (17h),

Montpellier accueillera Nice.


Montpellier-Nice
Trois défaites - contre Saint-Etienne (1-2), Rennes (0-1) et Lens (1-4) - lors de ses quatre dernières sorties à la Mosson : pour Montpellier, il est temps de corriger le tir. La venue de Nice lui offre l'opportunité d'engranger une bonne dose de confiance. Bien calés à la sixième place, les hommes de René Girard en auront besoin avant leur double confrontation face à Marseille, en Championnat puis en finale de la Coupe de la Ligue. Battre les Aiglons n'aura toutefois rien d'une sinécure. Boostés par leur nul miraculeux du week-end dernier, face à Lyon, les Azuréens sont invaincus depuis cinq rencontres en Ligue 1

MONTPELLIER - NICE
Stade de la Mosson.
Arbitre : Alexandre Castro.
Montpellier: Jourdren - Stambouli,
Yanga-Biwa, El Koutari, Jeunechamp
- Marveaux, Pitau (cap), Dernis -
Utaka, Camara, Belhanda.
Entraîneur: René Girard.
Nice: Ospina - Coulibaly, Civelli,
Pejcinovic, Clerc - Digard - Bellion,
Ben Saada, Sablé (cap.), Mounier -
Mouloungui.
Entraîneur: Éric Roy.