OGC NICE // LIGUE 1

LYON MECONNAISABLE A L"" IMAGE DE LISANDRO SORTI A L" HEURE DE JEU
LAISSE LES NICOIS CONTINUER LEUR ROUTE EN COUPE DE FRANCE




Lyon manque à l'appel
L'OL, battu à Nice (1-0 a.p.) après 2 mois sans défaite, est le seul gros éliminé dimanche. Lille, le PSG et Rennes passent.

Nice élimine Lyon en 16es de finale grâce à un but de François Clerc.
Au Stade du Ray, Nice s'est qualifié pour les 8es de finale en battant Lyon après prolongation (1-0 ap). Les Lyonnais ont été très décevants.

Autant ce week-end de Coupe de France a été emballant, avec comme toujours des surprises (Angers), des rebondissements (Chambéry), des héros (Drancy) et de grosses désillusions (Bordeaux), autant le dernier match de ces 16es de finale n'a pas été très excitant. S'il est sur une merveilleuse série en Championnat (aucune défaite depuis quatre mois), l'OL n'a rien montré d'intéressant sur la Côte d'Azur et ce n'est que très logiquement qu'il quitte la scène. Les Niçois ont fait la différence (1-0) lors de la première période de la prolongation. Par devinez qui ? François Clerc, l'ancien Lyonnais laissé libre l'été dernier... Au prochain tour, le Gym retrouvera Drancy, le modeste club de Seine-Saint-Denis, qui évolue en CFA.

En première période, il ne s'est rien passé ou presque. Enfin, surtout du côté de l'OL, incapable de se procurer la moindre occasion de but. Transparent, Lisandro a été remplacé à la 57e alors que Gourcuff a traversé la partie comme une ombre. Plus déterminés, les Aiglons ont été les plus dangereux. La recrue David Bellion a tenté sa chance d'une reprise de volée acrobatique (2e) avant que Mouloungui n'oblige Lloris à une superbe parade (38e).

Après le repos, la maîtrise du jeu est restée niçoise. Malgré tout, on peut noter on peut noter quelques mouvements lyonnais comme cette volée de Pied bien stoppée par Letizi (65e). Le gardien niçois a de nouveau été à la parade sur une reprise à bout portant de Bafé Gomis avant une sortie aérienne maîtrisée (69e). Doublure d'Ospina, l'ancien portier du PSG a été irréprochable, lui qui avait sans doute peur de jouer à 37 ans son dernier match au plus haut niveau. Le but de François Clerc du plat du pied (96e) devrait lui permettre d'étirer encore un peu plus sa belle et longue carrière. Nice, en tout cas, jouera contre Drancy son premier 8e de finale depuis 2005

SOLIDES CES RECRUES CLERC CIVELLI DIGARD

COMPOS

16L.Letizi
29F.Clerc 2R.Civelli 4N.Pejcinovic 14E.Faé
24A.Traoré 6D.Digard 15K.Coulibaly
26A.Mounier 11E.Mouloungui 27J.Sablé 106' 11D.Bellion 28D.Ljuboja 75'

1 H.Lloris
20 A.Cissokho 13 A.Réveillère 5 D.Lovren 3 Cris
6 K.Kallstrom 29 Y.Gourcuff 19 C.Delgado 105' 28 J.Toulalan
11 Michel Bastos 9 L.Lopez 24 J.Pied 57' 18 B.Gomis 7 J.Briand 105'

Bordeaux-Nice: pour Traoré, "c'est dans la tête"Publié le vendredi 28 janvier 2011 à 07H18
« Après la qualification contre Lyon, un bon résultat à Bordeaux nous placerait définitivement sur les bons rails », prédit Abdou Traoré, qui retrouvera dimanche les Girondins, son club durant 4 ans.


À la différence de David Bellion, Abdou Traoré jouera bien dimanche contre Bordeaux. Prêté par les Girondins (à l'instar de Bellion), Traoré, lui, n'est pas interdit de jeu contre le club du président Triaud. Sans vouloir commenter la polémique, l'ancien joueur du Club Olympique de Bamako, 22 ans, entend prouver sa valeur après un tour contre Lyon en Coupe où il a crevé l'écran...

Abdou, il semble que la trêve vous ait fait du bien...
Oui, je suis allé recharger les batteries en Afrique, mais pas au Mali. Les vacances étaient courtes, on est allés au Maroc avec mon amie.

Comment expliquer le contraste entre le Nice amorphe contre Lille et le Nice cinglant face à Lyon ?
C'est difficile à expliquer. Contre Lille, l'équipe a joué comme si elle était impressionnée. Contre Lyon, la rage et l'envie de se rattraper ont dépassé toutes les craintes. Tout cela se passe dans la tête...

Votre place de milieu droit dans le 4-4-2 ?
Je me sens à l'aise dans cette configuration. Je jouais à ce poste à Bordeaux. J'aime bien jouer avec deux pointes, c'est plus évident pour les repères et les appuis.

Pourquoi avoir quitté Bordeaux l'été dernier ?
Je ne rentrais pas dans les plans du nouvel entraîneur (Jean Tigana). Les choses étaient claires. Je ne suis pas parti en mauvais termes. Il valait mieux que je parte pour trouver du temps de jeu (Abdou Traoré fait l'objet d'un prêt sans option d'achat).

Vous ne le regrettez pas ?
Pas du tout. J'ai trouvé à Nice tout ce que je souhaitais. J'ai 22 ans, je joue, je continue à progresser. Durant la semaine, j'emporte les DVD des matches à la maison pour voir où je peux m'améliorer.

Le fait d'être un joueur d'instinct, c'est votre force ?
Je pense. Même en étant pro, je garde cette envie et cette joie de jouer que j'avais sur les terrains de mon enfance à Bamako. Quand on arrive à évoluer de façon spontanée, fluide, c'est bien...

Êtes-vous certain de retourner à Bordeaux en juin prochain ?
Je n'en sais rien. On abordera la question le moment venu, en fin de saison.

Entre l'air de la Méditerranée et celui de l'Atlantique, vous choisiriez lequel ?
(Sourire). Méditerranée. Je me sens vraiment bien à Nice....

Comment expliquez-vous les problèmes de Bordeaux cette année ?
Un nouvel entraîneur est arrivé, un nouveau cycle a commencé. Il faut sans doute du temps. J'ai toujours des amis à Bordeaux, comme Lamine Sané, Cheick Diabaté, et des joueurs que j'admire, comme Fernando et Jussiê, des techniciens.

Dimanche, Bellion ne jouera pas, Mouloungui non plus, et Nice ne marque pas beaucoup...
Mamadou (Bagayoko) et Habib (Bamogo) peuvent rentrer. Et moi, je rêve de marquer aussi. Surtout à Bordeaux. Mais je préfère ne pas trop en parler. Et si ça se réalise, je devrai rester sobre.

...............BORDEAUX - NICE ...............
Stade Chaban-Delmas.
Arbitre : Wilfried Bien.
Bordeaux: Carrasso - Chalmé, L. Sané,
Ciani, Trémoulinas - A. Diarra, Fernando
- Ben Khalfallah, Plasil, Wendel -
Diabaté. Remplaçants: Olimpa (g), S.
Sané, Savic, Ducasse, Gouffran, Jussiê,
Modeste. Entraîneur: Jean Tigana.
Nice: Ospina - K. Coulibaly, Civelli (cap),
Pejcinovic, Clerc - A. Troaré, Fae,
Digard, Mounier - Ljuboja, Bamogo.
Remplaçants: Letizi (g), Diakité,
Paisley, Mabiala, Sablé, Mouloungui,
Bagayoko. Entraîneur: Éric Roy

OGC Nice: Sablé blessé à la cheville.Publié le lundi 31 janvier 2011 à 16H44
Julien Sablé sera absent pour le match de coup de France à cause d'une entorse à la cheville



Le capitaine des Aiglons est revenu du déplacement en Gironde avec une entorse à la cheville gauche. Il devrait être écarté des terrains quelques jours et manquera le match à Drancy, informe le site officiel de l'OGC Nice.

Coupe - Drancy «craint le manque de rythme»




Avant d'atterrir sur le banc de Drancy, Malik Hebbar a notamment évolué à Reims, Gueugnon et Istres. (EQ)
L'entraîneur de Drancy (CFA) Malik Hebbar, dont le match de Championnat dimanche dernier a été reporté, redoute un "manque de rythme" face à Nice (L1), mercredi en 8e de finale de Coupe de France.

Malik Hebbar, votre match dimanche a été reporté : est-ce une chance ou un handicap ?
C'est un inconvénient. On aurait aimé jouer, parce que Quevilly, qui est une grosse équipe dans notre Championnat, avait joué la prolongation en Coupe de France et a joué en semaine en championnat : c'était le bon moment pour les prendre. Et mes joueurs, cela fait dix jours qu'ils n'ont pas joué, on craint le manque de rythme mercredi. On a fait une grosse séance d'entraînement samedi, mais rien ne remplace un match.

Sur quelles qualités de votre équipe compterez-vous mercredi ?
Au départ, on a une équipe joueuse. Elle était même un peu trop joueuse en début de saison, et c'est pour ça qu'on a un mauvais classement en championnat: on oubliait un peu trop l'objectif de gagner. On faisait des matches de bonnes factures, mais on les perdait. On était une des plus mauvaises défenses et petit à petit, les choses se sont réglées, on est devenus plus compétiteurs. On a rectifié le tir à partir de la mi-novembre, et on n'a plus encaissé de but depuis quatre matches.

Quelle impression vous a fait Nice ?
Nice m'a fait une forte impression contre Lyon (1-0 a.p.). Ils ont eu un début difficile et finalement ils ont fait un gros match. Comme qualités, ils ont beaucoup d'envie et de détermination, ils sont forts dans les duels. Ce sont justement les qualités qui font les succès en Coupe de France. On prépare nos joueurs pour cela, mais il y aura toujours un déficit par rapport à une équipe de Ligue 1. Mes joueurs sont concentrés, même s'il y a eu de l'excitation autour de l'équipe et de l'événement. On s'est attelés à ce qu'ils gardent les pieds sur terre

Coupe - Mounier : «Bien pour la confiance »


Mounier a été le sauveur niçois à Drancy (1-0).

Auteur du but de la qualification contre Drancy (1-0) en Coupe de France, le Niçois Anthony Mounier ne s'emballe pas. Le GYM doit d'abord penser selon lui au Championnat.

«Anthony Mounier, Drancy vous a posé beaucoup de problèmes. Comment avez-vous vécu ce match ?
On a constaté qu'il n'est jamais facile de jouer contre des équipes de CFA. On a certes gagné par le plus petit des scores mais on a décroché la qualification. Et c'est bien ça l'essentiel. Il était vraiment important de gagner ce soir.

Etait-ce rageant de n'avoir pas su marquer un deuxième but ?
Cela aurait évité de se faire peur jusqu'à la fin. A partir du moment où ces équipes arrivent à garder le 0-0, c'est bénéfique pour eux car ils prennent confiance. On a eu deux bonnes situations en début de match et on n'en met aucune au fond. On aurait pu s'en mordre les doigts si l'on ne gagne pas. Lors de matches comme celui-là, le niveau des équipes se nivelle.


Gagner la Coupe de France est-il devenu l'objectif du club ?
On prend match après match. Être en quarts, c'est une bonne chose mais il reste encore deux matches avant la finale et on va attendre le tirage avant de se prononcer davantage. Il ne faut pas oublier que nous avons une situation en Championnat qui est compliquée. Il va falloir aller prendre des points samedi contre Sochaux et cela ne sera pas facile. Ils sortent d'une élimination face à Chambéry et ils vont être remontés. La Coupe, on va la mette entre parenthèses pendant un mois pour se concentrer sur le Championnat.

Cette qualification va-t-elle quand même vous booster pour le Championnat ?
Je ne sais pas. Car après avoir sorti Lyon, on a été en prendre deux à Bordeaux... Mais c'est toujours une bonne chose de gagner des matches. C'est bien pour la confiance. Si on regarde le classement ce soir, on verra que notre situation n'a pas bougé. Il faut prendre des points samedi, Sochaux est un match important. Si on fait un mauvais résultat, on peut être décroché et vivre une fin de saison compliquée.»

Coupe de France-OGC Nice: une première depuis... 1997!.Publié le jeudi 03 février 2011 à 08H34
Anthony Mounier (ici, dans les bras de David Bellion) vient d’inscrire l’unique but de la recontre.Le milieu de terrain permet au Gym de retrouver les quarts de finale pour la première fois depuis quatorze ans. Une éternité.


Vainqueur (1-0) d’une courageuse équipe de Drancy locataire du championnat de CFA, l’OGC Nice se hisse pour la première fois depuis 1997 en quart de finale de la Coupe de France. Pas par la grande porte, peut-être, mais d’autres, comme Sochaux et Rennes, s’en seraient largement contentés.

Au pied de la cité des 4000, dans un petit stade de la Courneuve grouillant de monde, les Aiglons ont gagné le droit de rêver à un billet retour en mai dans une autre enceinte de banlieue voisine et légèrement plus célèbre (la finale au Stade de France, pourquoi ne pas y croire à fond désormais ?). Dans ce match souvent heurté, parfois électrique, mais qui n’a jamais débordé, on mentirait en écrivant que l’on n’a pas craint pour le déplumage des Aiglons. Surtout au cours d’une première période où les amateurs de Drancy, avec trois attaquants sur le pré et des complexes laissés au vestiaire, n’ont pas hésité à prendre des risques offensifs.

Côté niçois, où Roy avait laissé Clerc et Ljuboja sur le banc, la première occasion revenait à Larrys Mabiala : une tête au dessus sur un coup franc de Fae (5e), l’international ivoirien évoluant dans une position très offensive. Puis c’est Bellion profitant d’une mauvaise relance, qui échouait dans son duel face à Rodriguez (15e). La réponse drancéenne était immédiate : sur le côté gauche, Ekani profitait d’une largesse niçoise pour servir Herouat qui se présentait seul face à Letizi. Tout le stade voyait la frappe au fond, mais la balle heurtait le poteau côté extérieur... Chaud pour le Gym ! Dans la foulée, une situation confuse obligeait Civelli à un dégagement express...

Calme plat pour Letizi

L’OGCN resserrait les rangs en urgence et retrouvait le fil de ses enchaînements, face à une équipe ne refusant jamais le jeu. Drancy ouvrait les espaces, Nice s’engouffrait sur les côtés : de la gauche, Paisley trouvait Mounier au deuxième poteau, juste devant les 6 mètres. L’ancien Lyonnais contrôlait et ouvrait le score en se retournant, du gauche, à ras de terre et avec l’aide du poteau (43e). Juste avant la mi-temps, le Gym ne pouvait pas mieux ficeler son affaire. Les cuivres de la fanfare du stade de la Courneuve lançaient un air plutôt triste à la pause...

Drancy avait laissé passer sa chance. Sur un terrain de plus en plus dégradé, la deuxième période ne répondait plus aux promesses initiales. Intensité en baisse, qualité de jeu en berne, La Courneuve n’avait plus grand-chose à se mettre sous la dent. Et Lionel Letizi, lui, pas le moindre arrêt à effectuer. Eric Roy pouvait gérer ses changements, et les minutes défilaient, face à des amateurs ne trouvant plus les forces ni les solutions pour bousculer le favori. Le Gym aurait pu tuer le suspense avant la fin, mais Bagayoko, le rentrant, échouait face au gardien (85e). Le public s’ennuyait, le délégué menaçait de stopper la rencontre (lasers venus des tribunes), Letizi mettait son métier dans la balance pour stopper un début de bagarre, mais ce 1/8e de finale souffreteux allait bien jusqu’à son terme. Sans briller, le Gym gagnait son billet. La manière ? Au moment des quarts, les 1 et 2 mars, tout le monde l’aura déjà oubliée... Maintenant, place au tirage dimanche !

Coupe de France-OGC Nice: des vœux pour le tirage.Publié le vendredi 04 février 2011 à 08H35
Après la victoire sur Drancy (1-0) mercredi, Clerc espère recevoir un club de L2 en quart le 1er ou le 2 mars.


Beau soleil au décrassage, hier matin à Charles Ehrmann. De quoi se croire déjà au printemps... sur la route du Stade de France ? Pas si vite ! Le Gym des soucis à régler en championnat, la priorité des priorités étant la venue de Sochaux, demain soir au Ray. Cela dit, avant le tirage des quarts, dimanche sur le plateau de Stade 2, nous avons sondé les préférences des Aiglons. Si les avis divergent, une priorité ressort : le Gym souhaite recevoir... « Peu importe contre qui on tombe, du moment que l’on joue au Ray », résume Greg Paisley, l’auteur de la passe décisive à Mounier au stade de La Courneuve. « Dans ce genre de matches couperet, il vaut toujours mieux avoir le public avec soi », rappelle Didier Digard, remis de sa gastro qui l’a privé de 1/8e. « Le mieux serait de jouer à domicile contre une formation de l’étage inférieur », note François Clerc. « En quart de finale , tous les matches sont difficiles, mais recevoir Angers ou Reims, ce serait un moindre mal », estime également Mamadou Bagayoko.

« Je crois que ce ne serait pas plus compliqué de recevoir un gros client », pense a contrario Abdou Traoré.

« Les équipes de L2 seront hyper motivées. Le PSG et Lille, eux, jouent sur plusieurs tableaux. Ils seront peut-être plus facile à surprendre. A condition de jouer au Ray ». Spécialiste de l’épreuve pour avoir déjà remporté la Coupe à deux reprises (en 2001 avec Strasbourg et en 2004 au PSG), Danijel Ljuboja glisse un avis tranché. « Je vote pour rencontrer Chambéry (ndlr : automatiquement à l’extérieur) », dit-il. « Affronter une équipe de CFA2 en ¼ de finale, ça reste une opportunité. Ils ont réalisé trois beaux exploits (Monaco, Brest et Sochaux au tapis), mais ils vont bien s’arrêter un jour ». Des deux trophées glanés au Stade de France, Ljuboja en a gardé deux petites répliques, disposées chez lui...

« Je les regarde de temps en temps;ça reste des souvenirs magnifiques. La finale, c’est encore loin. Comme d’habitude, ça se jouera sur des détails ». Et aussi, forcément, avec de la chance au tirage.

- Digard (gastro) et Sablé (cheville) sont rétablis pour la venue de Sochaux, demain à 19h au Ray. Ben Saada (adducteurs) est incertain

L1 - 22e j.


Nice (17e) - Sochaux (10e)
Tous deux engagés cette semaine en huitièmes de finale de la Coupe de France, Nice et Sochaux ont connu des destins opposés. Face à des formations inférieurs sur le papier, les Aiglons se sont sortis in extremis du piège tendu par Drancy (1-0), club de CFA. Les Lionceaux, eux, ont sombré face à Chambéry (1-2), tout droit venu de CFA 2. Nice possède une belle carte à jouer afin de s'extirper du bas de tableau. D'autant plus qu'en dépit de leur carton face à Rennes (5-1, 21e j.), les Franc-Comtois ont perdu trois de leurs cinq derniers matches de Ligue 1.

GYM 1 LIONCEAUX 0

Stade du Ray. Arbitre : Ruddy Buquet.
Mi-temps: 1-0. Spectacteurs : 6 699.
But: Pejcinovic (29).
Avertissements - Nice : Bellion (36), Clerc (43), K. Coulibaly
(82).
Sochaux: Anin (17), Carlao (28), Faty (52).
Expulsion - Sochaux: Anin (43).
Nice: Ospina - Clerc, Pejcinovic, Civelli, Digard - Faé, Mounier,
A. Traoré (Diakité, 84) - Coulibaly, Ljuboja (Bagayoko, 76),
Bellion (Ben Saada, 60).
Entraîneur: Éric Roy.
Sochaux: Richert - Faty, Josse (Maurice-Belay, 81), Perquis,
Sauget - Anin, Boudebouz, Carlao - Mar. Martin, Ideye, Maïga.
Entraîneur: Francis Gillot.

OGC Nice : revue d'effectif.Publié le mercredi 09 février 2011 à 07H10 Le staff niçois dispose de 24 joueurs professionnels. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Il y a les titulaires indiscutables et les autres... qui doivent se contenter d'apparitions dans le groupe ou de matches avec la réserve. Revue d'effectif après 22 journées de L1.

Les indiscutables

Ospina (20 matches, 20 titularisations) : le gardien colombien est l'un des tout meilleurs à son poste en L1. Jeune, souvent décisif, il est un atout de poids.

Civelli (20 m, 20 t) : l'Argentin a la rage de vaincre, même à l'entraînement. Défenseur central propre, solide et régulier, il porte désormais le brassard. Pour l'anecdote, il est le joueur le plus averti de l'effectif (9 cartons jaunes) devant Coulibaly (7), Faé (6), Diakité (5 et 1 rouge), Sablé et Clerc (4).

Pejcinovic (17 m, 16 t, 1 but) : à 23 ans, le Serbe est la vraie bonne pioche de l'intersaison. Dur sur l'homme, bon dans le placement et la relance, il forme avec Civelli une charnière centrale qui permet au Gym d'être la 4e défense de L1 (22 buts).

Clerc (13 m, 13 t) : on disait l'ex-Lyonnais perdu pour le foot. Il a prouvé le contraire ! Depuis son arrivée, il n'a pas quitté le onze et enchaîne des performances très correctes tout en montant en puissance.

Digard (10 m, 7 t) : son problème ? Son physique. Mais quand celui-ci tient le coup, l'ex-Parisien apporte vraiment un plus à la récupération et dans l'entrejeu.

Faé (20 m, 19 t, 3 buts) : au top de sa forme, il possède une capacité de percussion impressionnante. A lui seul, il peut créer le décalage décisif. Il travaille sans cesse pour le collectif.

Coulibaly (19 m, 19 t) : l'Ivoirien a franchi un palier cette saison. Milieu ou latéral droit, sa hargne et son allant offensif ont séduit Eric Roy.

Mounier (22 m, 22 t, 1 but) : le seul qui a joué tous les matches. Il est devenu indispensable. Sa débauche d'énergie sur son aile gauche et un bon replacement défensif sont ses atouts. Surtout, il est à l'origine de plus de la moitié des buts niçois (15) avec un but marqué et 8 passes décisives (2e meilleur passeur de la L1).

Ljuboja (18 m, 17 t, 3 buts) : même si on attendait un peu plus de lui en matière de rendement (3 buts seulement), il est l'attaquant le plus performant de l'effectif. C'est également le joueur qui a le plus tiré au but (15 tirs cadrés sur 33). Il manque de profondeur mais ne rechigne jamais à l'effort.

Bellion (2 m, 2 t) : arrivé au mercato, l'ex-Bordelais doit jouer pour retrouver ses sensations. Sur le papier, il est un attaquant de classe. A lui de le (re)démontrer sur le terrain.

Les soldats

Gace (14 m, 12 t, 1 but) : titulaire lors des dix premières journées, le défenseur formé au club a perdu sa place avec l'arrivée de François Clerc. Il reste une solution intéressante côté gauche.

Paisley (7 m, 7 t) : longtemps blessé en début de saison, l'ancien Strasbourgeois a fait ses matches dès qu'on a fait appel à lui. Mais la concurrence est rude en défense.

Diakité (16 m, 14 t) : un guerrier. On peut toujours compter sur lui. Mais le retour de Digard au milieu et les performances de Coulibaly en latéral droit lui ont coûté sa place de titulaire lors des deux derniers matches.

Sablé (20 m, 19 t) : travailleur de l'ombre, le capitaine du début de saison à l'état d'esprit exemplaire souffre de la concurrence au milieu avec le retour de Digard.

Les intermittents

Mouloungui (19 m, 13 t, 2 buts) : Roy dit souvent qu'il pourrait être l'un des meilleurs attaquants de L1 s'il était plus régulier. Mais, même s'il joue plus que la saison dernière, ses performances en dents de scie l'empêchent de devenir indiscutable dans le onze.

Ben Saada (14 m, 5 t, 2 buts) : le petit Tunisien joue moins que l'an passé. Lors de ces cinq titularisations, il ne fut pas très convaincant. Pourtant, il a du talent. Mais Roy préfère le faire rentrer en cours de match, où il lui arrive d'être décisif.

Traoré (14 m, 6 t) : prêté par Bordeaux, le Malien de 23 ans peut réaliser de grandes performances comme face à l'OM ou Lyon en Coupe et se montrer ensuite plus discret. Il manque de régularité.

Letizi (3 m, 2 t) : le gardien remplaçant de luxe a prouvé qu'il était encore largement au niveau à 37 ans, notamment en Coupe de France.

Les seconds choix

Cantareil (4 m, 1 t), Mabiala (3 m, 2 t), Quansah (2 m, 0 t) n'entrent visiblement pas dans les choix de l'entraîneur pour l'instant.

Les énigmes

Bagayoko (4 m, 1 t) et Bamogo (7 m, 1 t, 1 but) étaient arrivés à Nice avec un joli CV. Mais n'ont jamais confirmé. Le premier revient un peu en grâce ces derniers temps et le second, souvent blessé, est parti en Turquie avant de revenir au club...

Le blessé

Hellebuyck (3 m, 2 t), victime de douleurs récurrentes au genou, n'a plus joué depuis cinq mois. La date de son retour sur les terrains n'est pas connue précisément

commission de discipline de la Ligue LIGUE 1

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle
(Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis :

Kafoumba Coulibaly (OGC Nice)

Football
OGCN : Ben Saada a les crocs.Publié le jeudi 10 février 2011 à 09H26 - 2
Après avoir manqué quatre matches sur blessure, Chaouki Ben Saada a fait son retour samedi face à Sochaux.

Patrice Lapoirie

Annaba. Chef-lieu de la wilaya d’Annaba, situé à une centaine de kilomètres de la frontière tunisienne. C’est dans cette agglomération algérienne qu’aurait dû se trouver hier soir Chaouki Ben Saada. L’international tunisien devait y disputer un ultime match amical face aux Fennecs avant la reprise des éliminatoires de la CAN. Mais la situation actuelle instable au Maghreb en a décidé autrement. « J’ai appris samedi dernier que le match serait annulé », détaille le milieu offensif. Un report préjudiciable pour les Aigles de Carthage, deuxièmes de leur poule derrière le Bostawana. « Il faudra se servir de ces événements pour avoir la rage. Je ne sais pas comment le vivent les autres joueurs tunisiens, mais il faut tirer le meilleur de cette Révolution, cela peut souder le groupe ».
Lui, le natif de Bastia, avoue avoir « vécu ça de loin. Je ne vais pas parler de ces événements car je n’y étais pas ».
Néanmoins, le Niçois a de la famille et notamment son père là-bas. « Mais toute la famille va bien », rassure succinctement celui qui communique via Facebook avec les siens.
« Toujours une place à prendre »
Après avoir loupé quatre matches sur blessure en début d’année (*), Ben Saada veut se concentrer sur la deuxième partie de saison du Gym. Il a d’ailleurs fait son retour dans le groupe niçois, en entrant pour la dernière demi-heure face à Sochaux (1-0) samedi dernier. Le dribbleur de 26 ans veut reprendre le fil d’une saison où il a pour l’heure joué les intermittents (quatorze matches, cinq titularisations et deux buts).
« L’an dernier, je jouais plus. Mais pour jouer davantage, il faut être performant ». Chose qu’il compte faire rapidement. « Pour avancer, il faut se fixer des objectifs. J’espère marquer des buts, disons trois lors de la deuxième partie de saison, et gagner du temps de jeu. Il y a toujours une place à prendre dans l’équipe. J’espère la prendre et qu’il n’y en ait plus », lâche sourire en coin l’ancien international espoir tricolore. « Mais la concurrence est saine », tient-il à préciser.
Une motivation qui ne va pas déplaire à son entraîneur. « Chaouki est un joueur important », développe Eric Roy. « Il offre d’autres solutions, c’est un milieu offensif ou deuxième attaquant qui a des qualités techniques différentes. C’est sûrement l’un des joueurs les plus adroits dans la surface de réparation (il avait marqué le but de la victoire face à Saint-Etienne [2-1] de cette façon). Il peut également faire basculer des matches grâce à ses coups de pied arrêtés ».
Le Gym en aurait bien besoin. Et son coach signerait sans doute pour que sa prophétie se vérifie dès dimanche sur la pelouse de Rennes.


* Drancy, Bordeaux, Lyon et Lille à cause d’une déchirure à l’adducteur gauche

À 17 heures. Stade de la Route de Lorient. Arbitre : Sébastien Moreira.
Rennes: Douchez - Danzé (cap.), Kana-Biyik, Théophile-Catherine - Souprayen - M’Vila -
Tettey, J. Leroy ou Doumbia - Boukari, Montaño, Brahimi.
Remplaçants : J. Carrasso (g.) Jebbour, Boye, Brahimi, Lemoine, Doumbia ou J. Leroy,
Camara, Verhoek, Julienne. Entraîneur : Frédéric Antonetti.
Nice : Ospina - Coulibaly, Civelli (cap.), Pejcinovic, Clerc - Ab. Traoré, Digard, Faé, Mounier
- Bellion, Ljuboja. Remplaçants : Letizi (g.), Gace, Mabiala, Paisley, Ben Saada, Diakité,
Sablé, Bagayoko, Mouloungui, Mounier. Entraîneur : Eric Roy.

Roy : « Rennes est sur une autre planète ».Publié le samedi 12 février 2011 à 07H00 - 1 Pour l'OGC Nice, le déplacement à Rennes, demain (17 h), s'annonce délicat. Le stade de la Route de Lorient ne réussit pas vraiment aux Niçois dont la dernière victoire remonte à la saison 1990-1991 (0-3). Eric Roy faisait alors partie de l'effectif des Aiglons...

Le Stade Rennais, 3e à égalité de points avec le PSG, demeure la meilleure défense de L1, tandis que l'OGC Nice possède la 19e attaque.

A Rennes, l'OGC Nice va retrouver Frédéric Antonetti, entraîneur du club de 2005 à 2009.

Le déplacement en Bretagne est, pour Roy, l'occasion de parler de Frédéric Antonetti, du souvenir qu'a laissé l'entraîneur corse en Baie des Anges, et bien sûr du match Rennes-Nice.

Eric Roy, ces retrouvailles avec Frédéric Antonetti ?

En fait, je n'avais pas trop de relations avec lui. Quand il était entraîneur, moi je m'occupais du marketing. Je me souviens qu'après les matches, on se retrouvait au vestiaire pour en parler.

Quel souvenir gardez-vous de lui ?

Bon, il a fait un super travail. Sportivement, c'était très bien. Je pense qu'à Nice, il est assez apprécié. Beaucoup de gens me disent que c'est un super entraîneur.

Son départ à Rennes ?

Il est en adéquation avec ce à quoi qu'il aspire. Il a sa personnalité, je ne juge pas les hommes. Il a prouvé sa valeur. Après, son style de management, sa manière de communiquer, cela lui appartient. C'est un meneur d'hommes.

« A Rennes, on espère un match référence »

Un passionné ?

Oui, mais comme tous les entraîneurs. Quel entraîneur n'est-il pas un passionné ? Mais, lui, le montre un peu plus que d'autres.

Nice avait perdu au match aller (1-2) en septembre (buts de Dalmat et Montano contre un de Ljuboja). Voulez-vous prendre votre revanche ?

Je n'ai pas de revanche à prendre sur Antonetti. Il ne faut pas comparer mon travail au sien. Antonetti a fait du très bon travail ici. ça ne m'étonne pas qu'il réussisse à Rennes avec un meilleur effectif. Avec le Stade Rennais, il peut jouer les 5-6 meilleures places ou la Ligue des champions. Je ne me compare pas à lui.

Le match à Rennes ?

Rennes est sur une autre planète, mais on y va pour faire un résultat. Il y a la frustration du match aller : on perd sur une fin de match difficile à accepter. Mais on est conscient qu'on peut faire mieux. Je veux prouver que l'écart entre les deux équipes s'est réduit. A Rennes, on espère enfin un match référence. Rennes fait partie des équipes solides du championnat et l'on s'attend à un gros impact physique.

La victoire devant Sochaux (1-0) vous a-t-elle soulagé ?

ça faisait deux mois qu'on n'avait pas gagné. En même temps, on n'avait perdu que deux matches et il y a eu les qualifications en Coupe de France. Mais ce match était important, d'où la crispation des joueurs en 2e mi-temps.

On vous a vu parler avec David Bellion ?

Je ne parle pas plus avec les uns qu'avec les autres... Il commence à retrouver un potentiel intéressant. D'ici quelques jours, ça devrait aller. Il faut qu'il retrouve le rythme et la compétition. Il a besoin de marquer un but pour retrouver la confiance.

De quoi renforcer une attaque niçoise peu efficace (15 buts) ?

Avec l'apport de Bellion, le retour de Bagayoko et Mouloungui, on devrait avoir une 2e partie de championnat plus prolifique

défaite du gym à rennes
Rennes /Nice 2 A 0

NICE A EU DEUX OU TROIS TRES OCCASES
MAIS PAS DE REUSSITE OU LE GARDIEN IMPERIAL
Eric Roy (entraîneur de Nice) : «Avant le premier but, on a eu deux grosses occasions mais c'est trop peu dans le jeu pour espérer mieux. Je ne suis pas plus inquiet qu'hier, je l'étais déjà au début de saison. Je le suis comme les sept ou huit entraîneurs de la deuxième partie de tableau. Dès qu'on joue un peu, on sent qu'on peut faire quelque chose mais on n'y croit pas. C'était pourtant l'idée d'avant-match, de porter le danger chez l'adversaire. On sent qu'on a les qualités pour mais on joue avec le frein à main, c'est dommage. Je ne saurais pas définir ce problème. On a des occasions en fin de première période. Des équipes arrivent à faire des hold-up, nous, on n'en est pas capable

: 13 février 2011
Rennes, qui a battu Nice (2-0), récupère la 2e place

Rennes a réussi à se défaire de Nice (2-0). Un succès, obtenu en six minutes, logique pour les Bretons, qui sont désormais deuxièmes au classement.

Il aura fallu attendre un peu plus de cinquante minutes de jeu pour voir le match entre Rennes et Nice véritablement débuter dimanche. Le temps pour les Bretons de trouver la solution, face à un bloc niçois parfaitement en place et jusqu'à là et synonyme de casse-tête pour les attaquants «Rouges et Noirs», toute la première période. Malgré la tête de Romain Danzé (2e), les tentatives de Razak Boukari (29e), Yann M'Vila (32e) et la percussion de Yacine Brahimi, les joueurs de Frédéric Antonetti ont dû se résoudre à rejoindre les vestiaires sur un score nul et vierge. Au retour de la pause, Victor Hugo Montano, parfaitement servi par Leroy, a trompé David Ospina de la tête (52e). Six minutes plus tard, Boukari s'est chargé de transformer un penalty obtenu par Brahimi (58e).

Dos au mur, les Azuréens ont timidement tenté de revenir dans le match, après ces deux coups de massue successifs. Mais comme Anthony Mounier en fin de première mi-temps (45e), ils ont buté sur un Nicolas Douchez une nouvelle fois impeccable, à l'image de son sauvetage devant David Bellion (64e). Obligés de sortir plus qu'ils ne l'avaient certainement imaginé avant la rencontre, les Niçois se sont exposés à des contres, mais leurs adversaires n'ont pas su en profiter pour aggraver le score (Camara 90e +2).
Nice continue quant à lui de flirter dangereusement avec la zone rouge et se retrouve 16e (26 points

Stade de la Route-de-Lorient.
Mi-temps: 0 - 0.
Arbitre : Sébastien Moreira.
Buts: Montaño (52), Boukari (58 s.p.).
Avertissements - Rennes: Tettey (24).
Nice: K. Coulibaly (57).
Rennes: Douchez - Danzé, Boye, Théophile-
Catherine, Souprayen - Tettey, Mvila -
Boukari, J. Leroy (Doumbia, 75), Brahimi
(Camara, 65) - Montaño (Lemoine, 85).
Entraîneur : Frédéric Antonetti.
Nice: Ospina - K. Coulibaly, Civelli, Pejcinovic,
Clerc - Diakité (Ben Saada, 66), Digard
- Mouloungui (Ljuboja, 70), Faé (Sablé,
86), Mounier - Bellion.
Entraîneur : Éric Roy

Football: l'OGC Nice rentre bredouille de Rennes.Publié le lundi 14 février 2011 à 10H26
Le penalty de Boukari prend Ospina à contre-pied et contraint Nice à un nouveau revers à l’extérieur.

Les Niçois ont échoué dans leur tentative de ramener au moins un point de Rennes. Sur la pelouse du stade de la Route-de-Lorient humidifiée par un crachin typiquement breton, les hommes d’Eric Roy ont cédé en seconde mi-temps par deux fois après avoir trop subi le match. Les Aiglons voient maintenant Lens et Monaco, en position de relégables, revenir à deux points. Inquiétant!
Au stade de la Route-de-Lorient, Eric Roy présente un 4-4-2 classique, avec pour changement principal, le retour de Mouloungui à la place de Ljuboja, sur le banc. Abdou Traoré blessé, Diakité est titularisé devant la défense au côté de Digard, Faé occupant le milieu droit.
Côté rennais, le défenseur central Kana-Biyik, incertain jusqu’à la dernière minute, laisse sa place au jeune John Boye. Une défection que craignait Frédéric Antonetti, toujours privé de nombreux possibles titulaires comme Apam, Mangane, Dalmat ou Marveaux.
Le Ghanéen de 23 ans, qui effectue là ses premiers pas en Ligue 1, est associé à Théophile-Catherine. À l’exception de ce changement, les Bretons évoluent avec la même équipe que lors de leur victoire contre le PSG, la semaine dernière (1-0).

Illusions perdues
Le début de la rencontre est plutôt tranquille pour les Niçois. Les hommes d’Eric Roy semblent bien appliquer les consignes défensives. Ospina est impeccable et l’arbitre M. Moreira oublie même de siffler un penalty sur une faute de Civelli sur Montano (25’). On se dit alors qu’un 0-0 est possible.
Mais la seconde mi-temps débute sur un rythme plus soutenu. Et ce qui devait arriver arriva. Montano, oublié par Civelli à 6 mètres de la cage, exécute Ospina (1-0, 51’).
Et six minutes plus tard, Coulibaly descend l’intenable Brahimi dans la surface. C’est le penalty indiscutable que transforme Boukari (2-0, 57’).
C’en est fini des illusions niçoises en terre bretonne, même si Mounier, le meilleur Aiglon, offrait un caviar à Bellion qui plaçait une tête piquée hélas dégagée par Douchez (64’). Les trois remplaçants azuréens ne changeront rien. Il reste aux Niçois à se remotiver pour la venue de Paris SG, dimanche prochain à 17 heures au Ray, pour un nouveau match crucial.



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Rennes - Nice : 2-0

A Rennes, stade de la Route-de-Lorient, Stade Rennais bat OGC Nice 2 à 0 (0-0).
Arbitre : M. Moreira.
18 387 spectateurs.
Buts : Montano (52’), Boukari (58’ sp).
Avertissements : Tettey (24’) à Rennes; Coulibaly (57’) à Nice.
Rennes : Douchez – Danzé (cap), Boye, Théophile-Catherine, Souprayen – Tettey, Mvila, Leroy (Doumbia, 75’) – Boukari, Montano (Lemoine, 85’), Brahimi (Camara, 65’). Entraîneur : Antonetti.
Nice : Ospina – Coulibaly, Civelli (cap), Pejcinovic, Clerc – Faé (Sablé, 85’), Diakité (Ben Saada, 66’), Digard, Mounier – Bellion, Mouloungui (Ljuboja, 69’). Entraîneur : Roy.

Digard, un phare dans la tempête 14/02/2011


UN HOMME DANS LE MATCH. Solide et appliqué, comme toujours, Didier Digard n'a pu empêcher la faillite niçoise à Rennes. Ou quand abnégation rime avec frustration...

A chaque naufrage ses résistants, capitaines courage, marins rétifs à l'abandon du navire. Didier Digard est de ceux-là, de cette race de footeux qui ne lâchent jamais. La défaite d'hier soir à Rennes (2-0) l'a encore confirmé.

L'ancien Parisien avait pourtant prévenu : « Si on n'y met pas énormément d'envie, comme on a pu le faire contre Lyon, on passera au travers ». Syndrome de Cassandre, sans doute, puisque l'avertissement restera lettre morte. Après avoir fait jeu égal en première période, le Gym s'écroule en seconde, faute d'avoir osé. Ce Rennes-là n'avait pourtant rien d'un foudre de guerre.

Comme souvent hors de ses bases, le Gym entame avec prudence. Digard, lui, marque son territoire. Nullement intimidé par la présence de Yann M'Vila dans sa zone, il couvre, presse, ratisse. Tout en restant humble envers l'international français : « C'est un excellent joueur. Je n'avais jamais joué contre lui. Les déplacements de ses partenaires lui offrent un large choix de passes, et il fait souvent la bonne. En plus, il est puissant et n'hésite pas à aller au duel. J'ai pris plaisir à l'affronter ».
Sentinelle, Didier sape les velléités adverses. Quarterback, il régale Mounier et consorts d'ouvertures millimétrées. « Je joue souvent long à gauche car Anthony écarte beaucoup son jeu. A droite, on a davantage tendance à rentrer. Je m'adapte aux déplacements des autres », analyse le milieu niçois.

Seule ombre au tableau, ces deux pertes de balle sur lesquelles Rennes se montre dangereux, et manque même d'obtenir un penalty (25e). Qu'importe, le n°6 n'est pas refroidi. Il persévère. Au point de s'autoriser quelques incursions dans le camp adverse. Juste avant la pause, sur la première véritable occasion des Aiglons, il se signale. Mounier frappe, Douchez repousse. Digard est à l'affût mais l'assistant lève son drapeau. Dommage...

Douche froide

Le retour des vestiaires sonne le glas des espoirs niçois. En dix minutes et deux buts, le match est plié. Pourtant, dans l'adversité, Digard s'entête. Gagne des duels, se démène mais en vain. La faute à des Bretons requinqués, qui combinent à une touche. Digard raconte : « En seconde période, j'ai beaucoup couru, souvent dans le vide. C'est un peu la conséquence de nos problèmes tactiques, et ça empire quand on encaisse un but ».

Incapable de réagir, comme un boxeur sonné, le Gym repart de Bretagne bredouille, mais surtout frustré : « On n'est pas à l'aise en déplacement. Si on ne veut pas se faire décrocher, il va pourtant falloir prendre des points à l'extérieur, au lieu de croire qu'on se sauvera uniquement au Ray. Soyons plus ambitieux que ça ».

Vaillant, Digard, contre vents et marées. Comme un pressing haut, une vague d'écume de rage, à la 83e minute d'un match noyé

Le dispositif de sécurité pour Nice–PSG.Publié le mercredi 16 février 2011 à 14H03 La rencontre Nice–PSG, dimanche à 17h au Stade du Ray est classée «match à risque». Le dispositif de sécurité va donc être renforcé avec, pour les supporters, quelques contraintes d'accès au stade.

• L'Avenue du Ray sera interdite à toute circulation à partir de 14 heures (descente de Gorbella autorisée)

• Le stade du Ray ouvrira ses portes à 15 heures

• L'accès à la tribune « nord » se fera par la Présidentielle

• Prévoir un délai de fouille aux entrées du stade.

• Il n'y aura pas de guichet « visiteur »

OGC Nice-Digard: "Personne ne lâchera".Publié le jeudi 17 février 2011 à 09H31
Les blessures n’ont pas épargné Didier Digard. « J’ai connu des moments tellement durs que j’ai du mal à ne plus y penser. Je ne peux pas encore me dire que c’est derrière moi. »


« J’aimerais qu’on arrête de regarder vers le bas, d’avoir peur. Si on avait peut-être plus envie que certaines équipes, on serait largement à leur place. »
Sans jamais élever la voix, Didier Digard, 24 ans, s’est longuement confié, hier matin, à l’issue de la séance d’entraînement. Tiraillé par des blessures à répétition depuis son arrivée au Gym en janvier 2010, l’ancien Parisien entrevoit enfin le bout du tunnel. Avec lui, le milieu niçois a retrouvé un colosse. Pas du genre à se cacher. Et encore moins à chercher de mauvaises excuses lorsque la machine s’enraye. A méditer pour certains...

Depuis votre arrivée au Gym, c’est la première fois que vous pouvez enfin enchaîner les matchs...
Mon niveau reviendra qu’en enchaînant. Lorsqu’on s’entraîne moins, on va pouvoir réaliser un bon match de temps à autre mais ça sera plus difficile au niveau de la constance. La principale satisfaction c’est de pouvoir enfin m’entraîner tous les jours. A un moment, je ne pouvais pas répéter les efforts comme je le fais aujourd’hui. Je le faisais mais sur une courte période. Et la plupart du temps, je finissais les matchs au mental, sans jambes.

Comment avez-vous vécu ces longues périodes passées à l’infirmerie ?
Je n’ai pas vraiment le sentiment d’être encore sorti de cette sale période. Je suis très prévoyant. J’ai connu des moments tellement durs que j’ai du mal à ne plus y penser. Je ne peux pas encore me dire que c’est derrière moi.

On a le sentiment en tout cas que vous débordez d’énergie...
Je pense que mes blessures m’ont apporté des choses. C’est bizarre mais j’ai appris. J’ai vraiment envie car j’ai été frustré de laisser l’équipe la saison dernière, à plusieurs matchs de la fin. On revit une saison délicate, je n’ai pas envie d’être le mec qui n’a pas tout donné pour le club. Quand on parle de moi, si on peut dire : “ Même si ce n’est pas le plus beau joueur de l’équipe on peut compter sur lui pour tout donner pour le club ”, ça me va.

A Rennes, avez-vous le sentiment que l’équipe ait tout donné ?
C’est difficile de dire que quelqu’un n’a pas envie, ça semble impossible. On peut avoir des jours moins bien. Moi le premier, je n’ai pas été à la hauteur techniquement à Rennes. Or, c’est dans ce genre de match que mentalement on doit se surpasser pour ne pas porter préjudice à l’équipe. Quand tu n’es pas bien, il faut faire plus. Si il y a un tampon à aller mettre, je suis là. Tout passe par l’envie.

« On doit vraiment passer un cap mentalement »

Avez-vous parlé de cette rencontre entre vous ?
On a fait un débriefing un peu différent, une sorte de bilan. On retrouve souvent ce genre de performances à l’extérieur. Il doit y avoir une prise de conscience collective mais surtout individuelle. On a besoin de se remettre en question, ne pas forcément dire que le copain a moins couru. Certaines performances nous ont peut-être voilé la face. On doit vraiment passer un cap mentalement.

Peut-on parler de suffisance à l’extérieur ?
On est tous différents. Certains peuvent donner l’impression de ne pas s’être donné à fond alors qu’en fait ils ont tout donné. C’est très difficile de dire ce que ressentent les autres. Ce qui est vrai, c’est qu’à l’extérieur je n’ai pas le sentiment qu’on y va avec l’envie de gagner. A un moment, on va devoir y aller avec une autre mentalité.

Comment expliquez-vous que vous êtes sans cesse dans la réaction ?
C’est le problème. Il faut vraiment qu’on arrête avec ça. Quand vous êtes dans l’obligation de faire un résultat, c’est très délicat. A force de penser que ça ira mieux à domicile...

« Tout le monde est conscient qu’il faut faire plus »

Le staff fait-il l’unanimité ?
Son message passe bien. Tout le monde adhère. Il faut laisser du temps aussi. Ce n’est pas facile, il y a beaucoup de joueurs en fin de contrat par exemple. Il n’y a aucun problème. Tout le monde est conscient qu’il faut faire plus. Personne ne lâchera.

Entre le 4-4-2 (système utilisé face à Lyon et Sochaux notamment) et le 4-3-3, avez-vous une préférence ?
L’animation du système est plus importante que le système en lui-même. Rennes fait de très bonnes choses en 4-3-3, Lille aussi. On doit vraiment avoir envie de tous avoir le ballon, de marquer... On ne met pas assez de vie dans le jeu.

Vous êtes en fin de contrat au mois de juin. Pensez-vous déjà à cette issue ?
(Il sourit). J’ai déjà du mal à me projeter à la fin de semaine. Il y a tellement de paramètres qui entrent en compte. Je suis concentré sur l’objectif du club. Je veux partir en vacances l’esprit libre. Il faut donc tout donner pour que le club reste en Ligue 1.

19 février 2011
Bellion, à la recherche du déclic
David Bellion n'a plus marqué en L1 depuis 14 mois. Mais il garde le soutien de ses coéquipiers, avant de recevoir Paris.




David Bellion est revenu à Nice lors du dernier mercato.
Prêté à Nice lors du dernier mercato, le Bordelais n'a plus marqué en Championnat depuis 14 mois. Une situation délicate qui n'inquiète toutefois pas ses coéquipiers avant la venue du PSG, dimanche (17h00).

Même sur la Côté d'Azur, le temps peut parfois paraître long... Annoncé comme le maillon manquant à l'attaque des Rouges et Noirs (15 buts marqués en 23 journées), David Bellion court toujours après son premier but sous le maillot niçois. En trois matches et 205 minutes disputés, l'attaquant formé à Cannes s'est bien créé quelques situations, mais, pour l'heure, la réussite le fuit et le but se dérobe. Son dernier fait d'arme en Ligue 1 remonte aujourd'hui au 19 décembre 2009 et un doublé inscrit pour Bordeaux face à Lorient (4-1). Une éternité...

En Ligue 1, David Bellion pèse quand même 31 buts sur les 5 dernières saisons (en 134 matches). L'ancien attaquant de Premier League (Sunderland, Manchester United et West Ham) marque donc, en moyenne, un but tous les quatre matches. Et si le déclic était prévu pour ce dimanche face à Paris ? «C'est ce qu'on lui souhaite, espère le milieu ivoirien Ermerse Faé, cadre du vestiaire niçois depuis 2008 (82 matches, 10 buts). David n'a pas joué depuis un an, ce n'est pas évident. Il lui faut retrouver le rythme, ça va venir. Il se bat pour l'équipe, il nous propose des solutions, il ne faut pas s'inquiéter.» Pas encore peut-être...

Scotchée à la 16e place (avec 26 unités), l'OGC Nice ne possède aujourd'hui plus que deux points d'avance sur le voisin monégasque, premier relégable. «Chez nous, depuis les départs de Loïc Rémy et d'Anthony Modeste, personne ne s'est vraiment détaché en attaque, concède Faé. Les places sont devenues chères depuis l'arrivée de David, on cherche la bonne formule.» Avec trois buts chacun, Ljuboja et Faé se partagent le fauteuil de meilleur buteur du club, mais le Serbe joue moins ces derniers temps. «C'est la loi de la concurrence, constate Faé. Ce n'est jamais facile d'être sur le banc, mais les gars bossent tous à l'entraînement pour gagner leur place. De toute façon c'est comme ça que l'on y arrivera. Cette saison, les grosses équipes nous ont plutôt bien réussi c'est vrai, mais la différence s'était faite sur l'état d'esprit affiché.» A dimanche la réBellion ?