LA PAGE MEDICALE DE DOC BIENVENOU

SANTÉ
Semaineeuropéenne
dela vaccination
Initiée par l’Organisation mondiale
de la santé, la semaine
européenne de la vaccination
se déroulera à Marseille du
26 avril au 6 mai sur le thème
"Vaccination, où en êtes-vous ?"
À cette occasion, des séances de
vaccination publiques et gratuites
seront organisées: mercredi
27 avril 2011 au Foyer jeunes travailleurs
à l’Escale Saint-Charles
(3e), sur les campus universitaires
des facultés de Luminy et
de Saint-Charles mardi 3 mai, à
la Timone mercredi 4 mai, et à
Saint-Jérôme jeudi 5 mai.

"Un choix provocateur
et un véritable scandale

Le député Bapt, qui préside la commission parlementaire d’enquête, va
écrire au doyen. L’association des victimes du Mediator n’y croit pas.

"Non, vous êtes sérieux, j’en tombe de ma chaise". Dominique
Courtois, président de l’association des victimes de l’Isoméride et
du Mediator qui est à l’origine de 620 plaintes actuelles du dossier
judiciaire et qui va rassembler prochainement 2 000 dossiers, n’y
croyait pas quand nous lui avons parlé de la "promotion Servier".
"Je suis très surpris, c’est une véritable provocation. J’espère que cette
promotion va être rapidement débaptisée. Les pratiques de Servier,
les premiers cas liés à l’Isoméride étaient connus en 2010. Tout
comme les pratiques du laboratoire qu’a dénoncé le rapport de
l’Igas."
Le député PS de Haute-Garonne, Gérard Bapt, qui préside la
commission parlementaire d’information sur le Mediator, a joint
La Provence après avoir été prévenu par Dominique Courtois. "Je
voulais m’assurer que ce n’est pas une blague. C’est incroyable ! Je
suis effaré. Dès ce vendredi, je vais écrire au doyen de la faculté de
pharmacie de Marseille pour que cette promotion change de nom.
Je suis à Biarritz où je viens de croiser Jean-Claude Gaudin. Je vais
aussi en parler au sénateur-maire de Marseille. Faire passer Jacques
Servier pour un grand chercheur, c’est fort de café. C’est un délinquant
en col blanc. Cette décision de la faculté de pharmacie de Marseille
montre encore une fois les liens tissés par un labo comme Servier.
Il faut comprendre ce que représente les bourses Servier. Et en
2010, le livre d’Irène Franchon mettait déjà en cause ce laboratoire."
Du côté du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur,
on explique que la décision de baptiser "Servier" la promotion
des deuxièmes années ne lui était pas remontée. "Les universités
sont autonomes pour ce type de manifestation. Cela peut paraître
déplacé a posteriori. Nous allons demander au président de
l’Université de la Méditerranée dans quelles conditions et comment
s’est fait ce choix." Contacté, le ministère de la Santé, mené par Xavier
Bertrand n’a pas fait plus de commentaires, se rangeant à la
position des services de Valérie Pécresse

Concernant les conditions
d'accueil et de contrôle
des denrées alimentaires
d'origine animale qui transitent
par les bassins de Marseille,
le discours du Grand
port maritime (GPMM) a changé
radicalement en l'espace de
quelques mois.
Alors qu'au premier semestre
2010, il était encore question
d'abandonner cette activité,
faute d'avoir pu mettre les
installations existantes aux normes
européennes dans les délais
fixés par Bruxelles (1), la direction
du port, sous l'impulsion
de son nouveau directeur
du développement Dirk Becquart,
a totalement revu sa position
sur le sujet.
Il ne s'agit plus seulement désormais
de sauver le Poste
d'inspection frontalier (Pif) de
Marseille, mais bien d'implanter
dans les bassins Est un véritable
pôle d'inspection sanitaire
de rayonnement international.
Il réunirait non seulement le
fameux Pif, mais également le
service d'inspection des produits
végétaux importés (fruits,
bois, plantes, palmiers, etc.),
ainsi que le parc à bestiaux qui
contrôle l'état sanitaire des animaux
vivants (fièvre aphteuse,
grippe aviaire, etc.) et enfin
"l'Action des fraudes", chargée
de vérifier que les normes applicables
aux végétaux destinés à
la consommation humaine
sont respectées.
Ce pôle aux compétences
multiples devrait prendre ses
quartiers à l'horizon 2012-2013
à l'intérieur du hangar 17 (môle
du cap Janet), sur le site de
l'ancienne bourse aux primeurs.
L'établissement public
GPMM sera alors en mesure de
proposer à ses clients un véritable
guichet unique animé par
une quarantaine de personnes,
parmi lesquelles des vétérinaires
de la Direction départementale
de la protection des population.
Mais, en attendant la réalisation
de ce pôle, la direction du
port a prévu d'aménager -comme
elle s'y est d'ailleurs engagée
auprès des professionnels
et notamment du syndicat des
transitaires -, un Pif provisoire
qui puisse être opérationnel
d'ici à la fin du mois de juillet
prochain, ou le début du mois
d'août.
Ce Pif a minima, d'une surface
d'environ 100 m², sera basé
pendant au moins une année
dans le hangar 23, non loin de
la porte 4 (cap Janet), et sera
constitué de trois chambres
froides, d'un laboratoire et de
locaux administratifs ; un investissement
compris entre
250000 et 300000 euros que le
GPMM s'est engagé à assumer
en totalité.
Marseille demeurera ainsi
l'un des très rares ports de la
planète à disposer de deux Pif
(il en existe déjà un à Fos) ; un
atout majeur face à la concurrence
internationale.
PhilippeGALLINI
(1) Déporté depuis 5 ans à l'extérieur du
port, dans les locaux de la société privée
Stef-TFE, le Pif actuel fonctionne grâce à
une dérogation exceptionnelle qui arrive
à échéance le 31 juillet prochain


Thon du Sénégal et volailles d’Israël
Crevettes et thon du Sénégal, sardines du Maroc, volailles d'Israël...
Avec un trafic de seulement 4000 tonnes en 2010, soit l'équivalent de
200 conteneurs, on ne peut pas dire que l'activité du Pif de Marseille
ait un impact déterminant sur le tonnage global du port de Marseille,
surtout quand on la compare à celle du Pif de Fos (400 000 tonnes/an
en moyenne). Mais c'est sur un plan stratégique que le GPMM évalue la
vraie valeur de cet outil. "Ce n'est qu'un début, souligne Dick Becquart.
Ces trafics demandent à être travaillés, d'autant que trop de clients
ignorent encore qu'ils peuvent passer par Marseille pour réaliser leurs
opérations de contrôle sanitaire. Le Pif constitue donc pour nous un
véritable argument marketing." Et certains de prêter déjà au Pif des
vertus en terme de reconquête des marchés perdus, évoquant notamment
l'éventualité d'un retour dans les bassins de Marseille de l'israëlien
Agrexco, aujourd'hui expatrié à Sète

Alpes-de-Haute-Provence : la guerre à la rougeole est déclarée
Publié le mardi 26 avril 2011 à 08H19

La semaine de la vaccination débute aujourd'hui à Manosque, Sisteron et Digne-les-Bains


La semaine européenne de la vaccination se déroule en France pour la cinquième année consécutive à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 2 mai 2011. Un événement né d'une initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et qui se tiendra dans une centaine de pays dans le monde et en France.

Cette semaine de vaccination a plusieurs objectifs: aider les Français à mieux comprendre les bénéfices de la vaccination comme moyen de prévention des maladies infectieuses mais aussi les inciter à faire vérifier leur carnet de santé afin d'éventuellement procéder aux vaccinations et aux rattrapages recommandés.

Cette année, la vaccination contre la rougeole est prioritaire. En effet, une épidémie de rougeole a débuté en 2008 en France. Celle-ci s'est intensifiée en 2009 et s'est étendue sur le tout le territoire en 2010. En 2011, cette épidémie s'est accélérée. "Cette maladie à déclaration obligatoire ne peut être considérée comme une maladie infantile bénigne car elle peut entraîner des complications trop souvent sous-estimées, surtout chez les adultes touchés également pour plus d'un tiers des cas", indique Jean-Louis Bianco, président du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

Pour le Docteur Pascale Grenier-Tisserand, déléguée adjointe de l'agence régionale de la santé (ARS 04): "Le département des Alpes de Haute-Provence, qui semblait jusqu'ici épargné connaît depuis janvier 2011 une augmentation préoccupante du nombre de nouveaux cas. 72 cas ont été déclarés entre le 1er janvier et le 15 avril 2011 alors que sur l'ensemble de l'année 2010, une quinzaine de cas seulement ont été enregistrés." Les Alpes de Haute-Provence est un des départements de Paca où le taux de vaccination est particulièrement faible.

Si la couverture vaccinale augmente chaque année, elle reste nénmoins insuffisante par rapport à l'objectif cible qui est de 95% des enfants vaccinés à 2 ans à une dose. Aujourd'hui la rougeole ne touche plus seulement les enfants: elle atteint les bébés de moins d'un an et les jeunes adultes. "Cette maladie peut avoir desconséquences graves. Elle peut engendrer des pneumonies et des encéphalites pouvant conduire à des hospitalisations voire des décès", prévient le Docteur Pascale Grenier-Tisserand.

La seule solution pour interrompre cette progression rapide reste la vaccination avec deux doses pour les personnes âgées de 1 à 31 ans. "82% des personnes ayant contracté la rougeole en 2010 n'étaient pas vaccinées et 13% n'avaient reçues qu'une dose de vaccin " constate Pascale Grenier-Tisserand. Depuis octobre 2010, l'assurance maladie prend en charge à 100% les deux doses du vaccin pour les enfants jusqu'à 17 ans inclus et à 65% pour tous les autres assurés

17/01/2008 à 17h39 | 5149 vues | 8 réactions

C'est tellement étourdissant qu'on a envie de leur dire :
"SVP pas de nouvelle idée aujourd'hui !!!!"

C'est dans une interview au Parisien que Roselyne BACHELOT a décidé d'apporter sa pierre à l'édifice du pouvoir d'achat. Non, elle n'a pas parlé des franchises médicales qui sont applicables et très probalement irréversibles. La nouveauté c'est : "Les médicaments en "libre service" dans les pharmacies"

Extraits de l'interview

Le Parisien : "Le pouvoir d'achat se défend aussi dans les pharmacies. La ministre de la Santé nous dévoile son plan pour réduire les prix de certains produits. Mesure principale : d'ici avril, ils seront vendus en libre-service.MINI-révolution en vue dans les pharmacies. D'ici trois mois environ, vous pourrez piocher directement dans les linéaires certains médicaments. Jusque-là, seuls les produits de parapharmacie étaient en accès libre.

Un accord a été trouvé avant-hier entre le ministère de la Santé et les professionnels concernés. Objectif de ce coup de pouce à l'automédication : faire bénéficier le patient d'une baisse importante des prix, en faisant jouer la concurrence. Les explications de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.

Qu'attendez-vous de la vente en libre-service de certains médicaments dans les pharmacies ?"

Roselyne Bachelot. Ces médicaments seront en libre-service dans les pharmacies, mais encadrés par un conseil personnalisé de la part du pharmacien ... / ...

Par «médicaments en libre-service», il faut comprendre qu'ils seront vendus devant le comptoir, comme l'étaient jusqu'à présent les produits de parapharmacie, «pour comparer les prix plus facilement». Objectif: faire bénéficier le patient d'une baisse des prix en faisant jouer la concurrence. nous explique Libération

Très franchement, on se demande (avec angoisse) à chaque minute quelle nouvelle idée de génie va surgir de la tête de nos ministres. C'est tellement étourdissant qu'on a envie de leur dire : "SVP pas de nouvelle idée aujourd'hui !!!!"

ON VA REVENIR A DES MEDECINES PLUS TRADITIONNELLES DITES DOUCES
HOMEOPATHIE
ACUPUNCTURE

ET REVENIR VERS CE QUE NOS ANCETRES FAISAIENT AVANT LES MEDICAMENTS
CHINOIS INCAS ..

SEUL LE LOBBYING DES LABOS PHARMACEUTIQUES
VOUDRAIT QUE L "EUROPE NOUS L"INTERDISE EN 2014
MAIS LA REVOLTE EN DOUCEUR EST EN MARCHE ..RIEN NE POURRA L" ARRETER

SANTÉ
Évolution des pratiques
psychiatriques : quels
progrès ?
À l’instar des autres spécialités
médicales, la psychiatrie doit
s’adapter aux exigences d’un
système de soin de plus en plus
assujetti aux contraintes économiques,
tenir compte des progrès
techniques, mais également
faire face au défi de la
mondialisation et aux besoins
d’une société en pleine mutation.
Cette évolution des pratiques
psychiatriques est indissociable
de celle de la clinique ;
soumises elles-mêmes aux influences
sociétales, les pathologies
psychiatriques et les patients
qui en souffrent changent
au fil du temps.
Un retour sur images permettra
aux participants de mesurer
l’ampleur des progrès réalisés
en termes de soins ; ces progrès
concernent non seulement la
technique (télémédecine, diversification
de l’offre psychothérapeutique
et pharmacologique,
soins spécialisés pour l’adolescence…)
mais aussi l’espace accordé
aux malades mentaux, reflet
d’une moindre stigmatisation.
Témoins de ces changements,
les participants croiseront
le point de vue du praticien,
quel que soit son statut ou
ses obédiences, du directeur
d’hôpital, du sociologue, de
l’enfant de soignant. Ils interrogeront
également les pratiques
d’ailleurs, s’inscrivant dans
leurs propres représentations
culturelles, et susceptibles d’enrichir
leurs pratiques.
Conférences Autrement Psy
13 & 14 mai 2011, Pôle psychiatrie
Centre, salle de conférences
Antonin Artaud, Hôpital de la
Conception, 145 bd Baille,
13005 Marseille.
Pourunematernité
sans tabac
La consommation de tabac,
d’alcool ou de cannabis des
femmes enceintes représente
un véritable problème de santé
publique : il est désormais reconnu
que les agressions subies
par l’enfant durant la grossesse
peuvent provoquer un
handicap durable. Or, en France,
22% des femmes enceintes
fument pendant toute leur grossesse,
un record en Europe. Et
8 000 enfants naissent chaque
année avec un problème lié à
l’alcoolisation foetale, dont
1000 avec un syndrome d’alcoolisation
foetale (Saf). Ces effets
peuvent être évités. Avec le soutien
du réseau Maternité sans
tabac, de plus en plus de maternités
- et notamment celles de
l’AP-HM - mettent en place des
actions de sensibilisation
auprès des femmes enceintes
et des couples: dépistage précoce
avec mesure du CO expiré,
aide à l’arrêt par la prescription
adaptée de substituts nicotiniques,
réunions d’information
sur les dangers du tabac et les
possibilités de sevrage, etc.
Afin de sensibiliser les acteurs
de santé à ces enjeux, chaque
année l’Appri-Maternité sans
tabac et l’Association nationale
des sages-femmes tabacologues
organisent un congrès réunissant
sages-femmes, gynécologues-
obstétriciens, infirmières,
puéricultrices, spécialistes
de l’addiction, psychiatres et
spécialistes de santé publique.
Ces rencontres auront lieu les
12 et 13 mai à la Timone