LA PAGE MEDICALE DE DOC BIENVENOU

On nous prend pour des gens bons (par MOZAMOZA - 29/01/2012 08:50)
«l'incapacité à apporter des réponses crédibles aux préoccupations des Français».

Parce que l'UMP fait mieux?
Les TURCS en savent quelque chose, il me semble.

"

Le coup de colère des biologistes
contre les restrictions de la Sécu
On nous sanctionne
financièrement quand
on récompense les
médecins." UNEBIOLOGISTE

Les biologistes sont venus à la Caisse Primaire d’Assurance-Maladie remettre les feuilles de Sécu qu’ils
télétransmettent habituellement "
pour montrer qu’ils contribuent aux économies



Les "Experts" ont le blues. Les
biologistes qui réalisent les analyses
précieuses pour votre santé
ont manifesté hier devant le siège
de l a Caisse Primaire
d’Assurance-maladie des Bouches-
du-Rhône, avenue Joseph-
Aiguier, à Marseille. "Nous sommes
venus remettre une semaine
de feuilles de Sécu que nous télétransmettons
habituellement, explique
Mireille Provansal-Cheylan,
membre du syndicat des biologistes,
à la tête d’un petit laboratoire
dans le centre-ville. Il
faut savoir que ces factures sécurisées,
électroniques, représentent
pour chacune d’entre elles une
économie de 2 euros pour
l’assurance-maladie. Et quand
on pense que la biologie représente
150 millions de feuilles de Sécu
par an..!"
Pour les responsables de labos,
ce tombereau de papier,
c’est une manière de manifester
leur colère contre les baisses de
"nomenclature", autrement dit
du prix des actes d’analyse courants,
"imposés par la Caisse Primaire".
"Pour nous, c’est une véritable
injustice car lorsqu’on demande
aux médecins un effort pour restreindre
leurs prescriptions, ils obtiennent
une augmentation du
prix de la v i s i t e , reprend
Mme Provansal. Nous, on nous
demande de nous mettre à niveau
de la qualité des prestations,
avec donc des investissements;
on contribue à réduire les
coûts de la Sécu et on baisse le
prix de nos services, sans concertation."
Dans les faits, les responsables
des quelque 350 laboratoires des
Bouches-du-Rhône ("Nous pesons
tout de même près d’un millier
d’emplois") ne sont pas
contre participer à une maîtrise
des dépenses de santé. Mais
pour eux, on est aujourd’hui
dans une simple logique comptable
et pas une logique "raisonnée
entre biologistes et médecins".
"Il faut mettre en place un véritable
référentiel, après réflexion,
quels sont les examens fondamentaux
en premier niveau."
Ce mouvement survient aussi
alors que le secteur de la biologie
médicale, acteur essentiel de la
chaîne de santé, est en pleine
mutation, avec les incitations au
regroupement des laboratoires
et l’arrivée massive de grands
groupes qui installent des "usinesà
analyses".
"Ces groupes sont contrôlés par
des fonds de pension. Ainsi, entre
une maîtrise aveugle des coûts et
l’économie du secteur qui change,
l’avenir de nos labos est gravement
menacé", conclut Mireille
Provansal-Cheylan.

son regard semble apeuré, il se contredit sans cesse ,il a beaucoup de difficulté à se faire comprendre
de quel mal est il atteint le pauvre nos experts médicaux enquetent


TVA : une mesure, des contradictions
Annoncée par le Président lors de son allocution télévisée, la TVA dite "sociale" reste mal comprise

Assurance maladie: progression de 2,6% des remboursements en 2011
AFP - 31/01/2012 18:22
Les remboursements du régime général de l'assurance maladie (chiffres bruts) ont totalisé 135,96 milliards d'euros, en 2011, soit une progression de 2,6%, ce qui laisse supposer un respect de l'objectif de dépenses de santé l'an dernier, a annoncé mardi la Cnam.

Un point sur les incroyables progrès de la génétique médicale Publié le jeudi 02 février 2012 à 19H27


Les assises de génétique humaine et médicale se sont ouvertes aujourd'hui à Marseille et se prolongent jusqu'à samedi. Cette manifestation qui rassemble 1200 médecins et chercheurs est l'occasion de faire le point sur les incroyables avancées dans ce domaine, notamment sur la bio-informatique qui permet désormais de faire en quelques jours le génome d'un individu.

"Au début des recherches, la constitution d'une telle carte génétique coûtait 3 milliards d'euros, explique Christophe Béroud, docteur es-sciences, qui vient d'être recruté au département de génétique de la Timone. Aujourd'hui, on va vers un coût de 1000 euros par personne." Mais les millions de données qu'on va recueillir vont devoir être stockées et surtout elles vont devoir être encadrées par une véritable éthique car on est désormais dans le domaine de la prédiction.

Retrouvez notre dossier demain dans La Provence.

Le programme complet de ces assises est sur www.assises-genetique.org/fr

Vous et vos accessoires contre le froid
Quel accessoire privilégiez-vous pour lutter contre le froid ? VOTEZ

Une écharpe en pilou
Des moufles en daim
Une cagoule bleu nuit
Des moon-boots
Un beardo (une fausse barbe en laine, notre photo)

Au Samu,opération froid extrême
Pour la première fois cette année, les équipes du service social d’urgence sont accompagnées d’un médecin

"Très vite, on devient
des amis. Le plus dur,
c’est la solitude."

Nouveauté cette année: des médecins retraités accompagnent désormais les maraudes du Samu social


Le déclenchement du niveau
3 du plan "Grand
froid" (extrême) hier, accompagne
la démarche du Samu
social, en cette période où
les températures ressenties frôlent
les -18º. Tous les jours, de
6heures à 2 heures, 70 agents du
Samu effectuent leur maraude à
Marseille.
Il est 17 heures, hier, dans le
grand hangar blanc et bleu, où
les équipes sont prêtes. René
Giancarli est directeur du Samu
social à Marseille. Il vient de recevoir
un appel de la Police municipale.
Première "mission".
Un homme a besoin de vêtements
et de boissons chaudes.
Une opération comme les
autres. Mais cette année, Daniel
Liaumon, médecin retraité, accompagne
l’équipe. Une nouveauté
nationale. Désormais, les
équipes de maraude seront accompagnées
d’un médecin. "La
goutte d’eau qui va aider tout le
monde", explique René Giancarli
en souriant. Sous un pont, un
homme est allongé sur un matelas,
avec son chien. Daniel Liaumon
s’approche de lui. Sur son
manteau, le sigle "Médecin" interpelle
le SDF, qui se redresse
aussitôt. Il ne parle pas bien français.
Le dialogue est donc un
peu difficile. Le rapide examen
ne révèle aucun problème. Mais
le médecin le prévient: "Il faut
vous couvrir et remettre des
chaussettes. Il va faire très froid
cette nuit." L’équipe du Samu
s’approche à son tour pour lui
fournir vêtements et tasses de café
chaud. Ils lui proposent
d’aller dormir dans un centre
d’hébergement. Le SDF refuse
catégoriquement. Il ne veut pas
être séparé de son chien. Des négociations
s’engagent alors. Un
centre propose de mettre les
chiens dans un chenil pendant
la nuit. C’est encore non. Il veut
dormir avec lui, ce qui est impossible.
"On repassera ce soir. Ils
changent souvent d’avis," explique
René Giancarli. Alors que
l’équipe s’en va, le SDF lance
"Merci, Médecin !"
D i r e c t i o n l ’ U n i t é
d’hébergement d’urgence
(UHU) de la Madrague. Lorsque
l’équipe arrive, certains
sans-abris saluent René Giancarli.
"Très vite, on devient des amis
pour eux. Le plus dur, c’est la solitude.
Ils ont besoin de parler et
d’être accompagnés", explique-
t-il. Ici, Daniel Liaumon
continue les auscultations. Dès
qu’un sans-abri l’aperçoit, il
l’interpelle. Sa présence est la
bienvenue. La plupart n’aurait
pas fait la démarche d’aller voir
un docteur.
Pour René Giancarli,"les médecins
ont une certaine autorité. Ils
arrivent à convaincre plus facilement".
Cette initiative inédite
évite aussi de mobiliser les pompiers
pour rien.
Clémentine

QUESTIONS à Daniel Liaumon, médecin volontaire du Samu social
"Jecomplète le travail duSamusocial

Quel est votre rôle au sein du Samu?
Je dois répondre à un aspect sanitaire. Je les ausculte,
vérifie que tout va bien et qu’ils ne sont pas en
hypothermie. Je soigne les plaies... Enfin, je complète
le travail social du Samu avec du médical.
❚ Comment qualifieriez-vous votre travail ?
70 % des SDF ne veulent pas bouger. Certains sont
très réticents. Il faut appeler le Samu, puis les pompiers...
En fait, c’est un travail de coordination,
d’équipe. Et c’est avant tout un travail humanitaire.
❚ Comment avez-vous intégré cette opération ?
J’avais participé à la campagne de vaccination H1N1,
l’année dernière. On m’avait proposé de faire partie
de la réserve sanitaire ce que j’ai tout de suite accepté.
❚ Avez-vous eu quelques appréhensions?
Bien sûr. On a beau voir les maraudes du Samu à la
télévision, dans des reportages, la réalité est nettement
plus difficile. Quand on est dedans, c’est très
laborieux. Mais au fond, c’est de l’humanitaire. Et
puis c’est la preuve qu’on sert encore à quelque chose
!

Gare au choc thermique !
Le 05/02/2012 | Mis à jour le 05/02/2012 11:51:50La brusque exposition au froid peut être préjudiciable aux joueurs qui viennent de jouer sous de fortes chaleurs
De +30°C à -10°C, les Africains de la L1 doivent composer avec une amplitude thermique extrême à leur retour de la CAN. Attention, prévient le Dr Simon dans L'Equipe. «Le temps d'adaptation peut être de sept à huit jours.»
Est-il raisonnable d'aligner des joueurs tout juste rentrés de la CAN ? Les Marseillais Souleymane Diawara et Charles Kaboré, ainsi que le Lyonnais Bakary Koné vivent une amplitude thermique de 40°C, avant de prendre part à l'Olympico ce dimanche au Vélodrome (21h00). Samedi, le défenseur central marocain de Montpellier Abdelhamid el-Kaoutari, affecté par le choc thermique, a finalement déclaré forfait. « Il ne faut pas débarquer de la CAN et rejouer tout de suite, il faut reprendre progressivement» , prévient le Dr Alain Simon dans L'Equipe . L'ancien médecin de l'INSEP, du PSG et de l'équipe de France estime que « le temps d'adaptation peut être de sept à huit jours. »
Dans les tribunes aussi



« À la CAN, les joueurs ont perdu beaucoup de sels minéraux. Avec le froid, ils n'ont plus la même sensation de soif et le danger est de ne pas s'hydrater correctement (...) Le plus gros risque est musculaire car il y a eu accumulation de matches à la CAN, donc de la fatigue. Avec la chaleur, le muscle est plus délié et, avec le froid, il met plus de temps à se réchauffer. L'échauffement doit être plus long et il faut mettre les joueurs concernés au repos .» Le Dr Simon pense aussi aux spectateurs en tribunes. « Qu'ils regardent le match à la télévision ! (Rires.) Il faut mettre plusieurs couches, bien se protéger les extrémités et utiliser des vêtements qui gardent la chaleur. » Sans oublier de se bouger à la mi-temps ! « Il ne faut pas débarquer de la CAN et rejouer tout de suite

La moitié des blocs opératoires du centre hospitalier fermés jusqu'à vendredi1 contribution Publié le lundi 06 février 2012 à 17H19


Six des douze blocs opératoires du centre hospitalier Henri-Duffaut ne fonctionneront pas jusqu'à vendredi, a-t-on appris auprès de la direction de l'établissement. C'est une micro-coupure d'électricité (liée aux conditions météo) qui aurait endommagé plusieurs centrales de traitement de l'air nécessaires au bon fonctionnement et à la ventilation des blocs.

Les opérations qui n'ont pas de caractère d'urgence sont déprogrammées. Une cinquantaine d'interventions sont effectuées chaque jour dans cet établissement. "Une vingtaine ne peuvent avoir actuellement lieu", dit-on au centre hospitalier.

AvignonetMarseille
seliguent contrele cancer
Les institutsdes deux villes renforcent leurpartenariat

je sens qu'entre le froid et cette campagne presidentielle
je sens monter en moi des idées destructrices
domenico
retires de ma vue tous les poignards ou couteaux de cuisine
ca evitera des effusions de sang et moi de terminer mes jours derreire les barreaux

Hépatite C : l'agence sanitaire confirme l'alerte du médecin niçois.Publié le vendredi 10 février 2012 à 07h10 - 2
. Au terme d’une réunion d’urgence, l’Afssaps engage notamment les patients sous ViraferonPeg à se rapprocher de leur médecin et nomme un comité d’experts

Au terme d'une réunion d'urgence à Paris, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a fini, jeudi, par rendre un premier verdict dans l'affaire du ViraferonPeg

Si, pour l'heure, il n'est pas question de retirer du marché ce traitement de référence de l'hépatite C, l'agence a pris acte des dysfonctionnements du stylo injecteur des laboratoires Merck. Elle annonce par ailleurs qu'un comité d'experts sera rapidement « chargé de préciser les risques liés à ces dysfonctionnements et de proposer les mesures adaptées à la garantie de l'efficacité du traitement».

L'alerte que le professeur Albert Tran, chef du service d'hépatologie du CHU de Nice, avait été le premier à donner dès le 3 février 2011, a donc été suivie d'effet. Un an après…

Appel aux patients

À l'hôpital l'Archet, hier, le médecin niçois n'en tirait aucune « gloriole ». « Nous avions pris la décision ici de ne plus prescrire le ViraferonPeg il y a plus d'un an. L'important, c'est la santé de nos patients. Après avoir constaté que le taux de guérison des malades sous ViraferonPeg était anormalement bas à cause d'un problème dysfonctionnement du stylo injecteur, nous n'avons pas hésité. »

Reste que l'affaire n'est pas tout à fait terminée. Dans un premier temps, l'Afssaps incite d'ailleurs tous les patients actuellement sous ViraferonPeg « à reprendre contact avec les professionnels de santé qui les surveillent pour qu'ils s'assurent avec eux de l'utilisation correcte de leur stylo injecteur et de l'efficacité de leur traitement».

L'étrange morale de cette affaire, c'est qu'il aura fallu un an pour que les autorités sanitaires se saisissent du dossier. A Paris, l'Afssaps précise toutefois qu'aucune alerte ne lui était jamais parvenue jusqu'au dévoilement de l'affaire dans la presse.

En février dernier, n'étant pas sûr de la portée scientifique du constat de dysfonctionnement du ViraferonPeg, le professeur Tran s'était, légitimement, contenté de faire remonter ses informations au laboratoire américain. Chez Merck, on s'était penché sur ce cas. Des experts avaient été dépêchés auprès du médecin niçois… mais le dossier n'avait pas connu de suite.

Merck reconnaît les dysfonctionnements

Après que l'affaire eut été révélée mercredi dans Libération, le laboratoire américain avait même démenti avec force tout problème lié à son traitement. Vérité d'un jour n'est manifestement pas celle du lendemain.

Lors de la réunion d'urgence convoquée par l'Afssaps, les représentants du laboratoire Merck - MSD-France - ont mercredi soir finalement «reconnu avoir été destinataire de nombreuses réclamations sur le fonctionnement de ce stylo injecteur (250 en 2011) ». Non sans assurer l'agence de sécurité sanitaire qu'ils « envisageaient d'apporter des modifications techniques, voire de repenser la conception du dispositif».

Exactement, ce que le professeur Tran leur suggérait, il y a un an.

L’amianteplombeencorelacité
La rénovationdesFlamantsàMarseillemarquele pasdepuis ladécouverte d’amianteen 2009

La réhabilitation des Flamants devait s’achever en 2011. La découverte d’amiante a fait exploser le calendrier initial

Le bailleur social,
13 Habitat, assure ne pas
pouvoir assumer seul le
surcoût du chantier

Pour l’Institut national de
recherche et de sécurité
(INRS), le repérage de
l’amiante est "le maillon faible
des opérations de réhabilitation
et démolition" menées en
France: ainsi, en 2009, au lendemain
de la découverte "surprise"
de fibres d’amiante sous
les peintures de la cité des Flamants
(14e), la société de diagnostic
chargée de déceler le
dangereux minerai, admettait
avoir "sûrement raté quelque
chose". Effectivement: trois ans
après, la réhabilitation de cette
cité de 900 logements, lancée
en 2006 dans le cadre du programme
Anru, marque toujours
le pas... alors qu’elle
aurait dû s’achever fin 2011. Ceci
pour une raison simple :
l’absence d’accord sur le partage
du surcoût, entre le bailleur
social 13Habitat, les collectivités
(Ville, Région, Département)
et l’État. Après expertises,
le budget du chantier des
Flamants est donc passé de 100
M¤ à... 150M¤. Bref, un surcoût
de 50M¤.
"Nous devons assurer la moitié
du financement de la réhabilitation,
donc également prendre
à notre charge la moitié de
cet aléa amiante, indique Christophe
Masse, élu PS et président
de 13Habitat. Nous prendrons
notre part, il n’y a pas de
problème là-dessus." Mais "pas
question", selon l’office HLM,
d’aller au-delà : "Payer seuls les
50 M¤, nous ne pouvons tout
simplement pas", assure Christophe
Masse. Qui est donc allé
plaider sa cause auprès du préfet
à l’Égalité des chances afin
d’obtenir "une rallonge" de
l’État: or "il a été clair, les caisses
sont vides", regrette le président
de 13 Habitat. Que faire
alors? Abandonner les Flamants
à leur sort? Impossible.
"Et personne ne le souhaite! La
solution idéale serait que l’Anru
2vienne financer la fin de la première
opération", estime M.
Masse. Or, si l’État semble désormais
d’accord pour donner
son feu vert à cette poursuite
des opérations de réhabilitation
des cités françaises après
2014, ila aussi été clair: saparticipation
y sera bien moins largement
engagée . Il faudra
donc aller chercher l’argent
ailleurs... Ce qui fait dire à
Christophe Masse que l’Anru a
peut-être été "trop ambitieux :
il faut regarder les choses en face,
aucun calendrier n’a
jusqu’ici pu être tenu", soupire-
t-il.
Son souhait est donc, aux Flamants,
de "gérer le mieux possible
l’argent qui reste pour finir
notamment l’îlot central" de la
cité à défaut pour l’instant
d’achever la réhabilitation.
Mais il "serait trop simple de
considérer que l’argent est le
seul problème actuellement",
glisse un autre proche du dossier.
"La question désormais
c’est de savoir comment on va reconfigurer
le projet", alors qu’il
est désormais "certain que la réhabilitation
ne tiendra pas les
délais" (pour disposer des financements
Anru, les chantiers
devaient s’achever en
2013). Le surcoût généré par
l’amiante est tel que l’option
d e s o n c o n f i n e m e n t à
l’intérieur des appartements
semble s’éloigner au profit de
"démolitions supplémentaires",
jamais simples à faire accepter
aux habitants. "Nous avons un
métronome financier, mais aussi
un métronome social dans ce
projet", reconnaît ce familier
du dossier. Déjà ardu, le volet
relogement risque, de fait, de
se complexifier. Les Flamants
seront vendredi au coeur de la
r é u n i o n d u c o n s e i l
d’administration du GIP "Marseille
rénovation urbaine", qui
pilote la réhabilitation.

Les avancées du cancéropôle
Aujourd’hui et demain, les chercheurs de 180 équipes de la région évoquent leur combat

Pour le Pr Christian Chabanon, directeur du cancéropôle Paca et Clara Ducord, secrétaire générale,
il faut, "fédérer les chercheurs, de Marseille à Nice, et leur trouver des financements

"Un nouveau traitement
ne peut guérir que
si on organise l’accès
aux soins." PR CHABANON

Unmonde entre une molécule
et une société. Voilà
le résumé du cancéropôle
Paca dont le 6e colloque se déroule
aujourd’hui et demain à
l’Hôtel de région. En effet, les
180 équipes de chercheurs de
toute la région qui oeuvrent ensemble
contre le cancer - dans
le cadre de deux universités,
deux CHU, deux centres de lutte,
le CNRS et l’Inserm - ne se
contentent pas des avancées
thérapeutiques.
"Grâce à un traitement innovant,
on peut être capable de guérir,
souligne le Pr Christian Chabanon,
praticien hospitalier et
directeur du cancéropôle. Mais
si ensuite l’accès aux soins est
mal assuré, si les moyens de prél
è v e m e n t s b i o l o g i q u e s ,
d’imagerie, ne sont pas organisés
dans toute la région pour les
ruraux comment les urbains
soient soignés, on ne guérira
pas."
Et en cette période de restrictions
budgétaires, de fermetures
de certains hôpitaux et de
créations de grands plateaux
techniques, il y a là une vraie réflexion
à avoir. Les chercheurs
ne peuvent agir sans un vrai projet
de santé publique, au risque
de décevoir les patients.
Le cancéropôle Paca, désormais
constitué en groupement
d’intérêt public sous la présidence
d’Yvon Berland, qui préside
par ailleurs Aix-Marseille Université,
est donc tout autant un
laboratoire géant d’idées
qu’une "usine à traitements".
Avec aussi un rôle important
de "facilitateur". "Pour leur permettre
d’avancer et parce que ce
n’est pas forcément leur spécialité,
nous aidons les équipesàobtenir
des financements dans le cadre
de projets, indique Clara Ducord,
secrétaire générale. Pour
donner un exemple, pour une
équipe de l’Unité mixte de recherche
911 de l’Inserm qui travaille
s u r u n e a p p r o c h e
d’immunothérapie pour éliminer
les cellules cancéreuses du
pancréas, nous avons pu faire
jouer un programme national
après un échec pour un soutien
financer européen. Et le lien a
été fait avec un géant de
l’industrie pharmaceutique."
On est là dans le "transfert".
Mais il y a aussi le suivi dans le
temps des patients. Un axe portant
sur les sciences humaines
et sociales qui devient fort parmi
les cinq principaux du cancéropôle.
"Deux études sont financées et
lancées, l’une pour connaître la
qualité de vie de personnes qui
ont été traitées pour une leucémie
dans leur enfance, détaille
Le Pr Chabanon. L’autre sur
deux "cohortes" de femmes souffrant
de cancers du sein, la première
sur des patients autour de
la trentaine, la deuxième pour
des plus de soixante ans."

LE PROGRAMME
Des tumeurs cérébrales àFukushima

Les deux jours de colloque du cancéropôle Paca
qui, malheureusement ne sont ouverts qu’aux
spécialistes et comités de patients, verront un
événement clé avec la journée de mercredi sur
les glioblastomes, ces tumeurs cérébrales malignes,
avec la participation des chercheurs de
tous les cancéropôles français. Elle sera ouverte
par Dominique Figarella-Branger, présidente du
comité scientifique avec la participation
d’Olivier Chinot. Tous deux sont des spécialistes
reconnus de ce cancer dont le pronostic ne laisse
que très peu d’espoirs et qui mobilise la communauté
des chercheurs. Toujours avec le souci de
partager les connaissances, la réunion sur "environnement
et cancer" fera découvrir des thèmes
aussi majeurs que "la mesure de l’impact sanitaire
des radiations émises par Fukushima" ou
"l’impact de l’environnement social et affectif
dans le vécu des malades du cancer".
Programme sur www.canceropolepaca-colloque.org

Il arrive ivre au volant pour déposer plainte à la gendarmerie Publié le mercredi 22 février 2012 à 19H32


Il ne doutait sans doute pas un seul instant d'être dans son bon droit hier matin, ce Sorguais de 56 ans ! Il se rendait en effet à la gendarmerie de Sorgues pour y déposer une plainte. Il assurait ainsi qu'une femme de joie l'avait abusé, quelques jours auparavant, en lui volant des chèques. Sauf qu'en expliquant son souci au gendarme de Sorgues qui se trouvait à l'accueil, il devait tenir des propos si incohérents, que le militaire s'est rapidement aperçu que le quinquagénaire était tout bonnement ivre à 9 h du matin !

Vérification faite, le Sorguais avait effectivement 0,92 g d'alcool dans le sang... Le hic c'est qu'il venait de garer sa voiture sur le parking de la gendarmerie et qu'il ne pouvait décemment pas repartir comme si de rien n'était ! Il a donc été placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue, avant d'être présenté ce matin au Parquet d'Avignon. Quant à sa voiture, elle a passé la nuit sur le parking des gendarmes

François Arnaud est psychiatre, chef du service
de soins psychiatriques ambulatoires aux détenus
de la maison d’arrêt de Luynes et du centre de détention
de Salon-de-Provence.
❚ Y a-t-il un lien entre la maladie mentale et la
commission d’infractions ?
C’est la pathologie qui peut parfois conduire à des
actes criminelsmais, on ne le dira jamais assez, il
n’y a pas plus d’actes criminels chez les malades
mentaux que dans la population générale. En revanche,
ils sont dix à vingt fois plus souvent victimes
d’agressions. La société a besoin de la figure
du monstre, du loup. On parle de sécurité comme
d’un ciment social... Alors, le discours "bouc-émissaire"
les malades mentaux comme les auteurs
d’infractions sexuelles d’ailleurs. La société ne
compare jamais les 10 000 à 12000 passages à
l’acte suicidaire par an aux quatre ou cinq actes
criminels commis par un malade mental et qui,
eux, défraient la chronique. Depuis plus de dix
ans, on assiste à une pénalisation de la folie. La
chute du nombre de cas d’irresponsabilité pénale
est hallucinante. Une partie des psychiatres juge
important que le malade mental doive être
confronté au réel de ses actes. Cela aboutit à une
augmentation de malades incarcérés.
❚ La Cour européenne des droits de l’homme a
condamné hier la France pour avoir imposé à un
malade mental une alternance de séjours en prison
et à l’hôpital. Qu’en est-il de ce nomadisme ?
L’hôpital, la rue, la prison et on repart… C’est la
boucle. Ce nomadisme fait que le patient est perdant
à tous les coups. Il est perdant quand, de la
prison, il arrive à l’hôpital où il est systématiquement
placé en chambre d’isolement, sans télé,
sans tabacs, sans parloir, sans accès au téléphone
pendant plusieurs semaines. Quand le malade est
en prison, il est victime d’humiliations, de racket.
Les prisonniers se servent des malades mentaux
comme "mules" pour garder des téléphones, du
haschich… En prison, le malade est dans une grande
vulnérabilité et beaucoup refusent d’ailleurs
leur traitement car il altère la vigilance, donc augmente
le risque d’être victime d’une agression.
❚ Peut-on soigner la maladie mentale en prison ?
Beaucoup trop de malades sont aujourd’hui incarcérés,
alors qu’ils devraient être hospitalisés. La
prison, ce n’est pas l’hôpital et ça ne doit pas le
devenir. On assiste à un glissement où il faut traiter
les malades mentaux incarcérés, les accompagner
de façon individualisée. Si on développe trop
les moyens de soins en prison - qui sont nécessaires
-, il y aura encore plus d’incarcérations de malades
mentaux. En 2014, doit s’ouvrir à Édouard
Toulouse une Unité hospitalière spécialement
aménagée de soixante places de psychiatrie pour
les détenus. Cela va coûter très cher et il aurait
mieux valu placer ces moyens dans la psychiatrie
générale

H3 N2 C'est son nom
samedi 25 février 2012 18:10
L'épidémie de grippe a fortement tendu l'activité aux urgences
L'épidémie de grippe a conduit à une "saturation" des services d'urgences depuis dix jours en France, selon l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) alors que l'AP-HP observait pour sa part samedi "un retour à la normale" après une semaine qualifiée de "très soutenue".

"L'hôpital est au bord de la crise de nerf", écrit samedi dans un communiqué l'Amuf qui demande à être reçu "en urgence" par le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand pour "trouver des solutions immédiates".

Selon Patrick Pelloux, président de l'Amuf, la situation est critique dans les services d'urgences depuis "une dizaine de jours dans la plupart des régions" en raison de l'épidémie de grippe et les patients, notamment les plus âgés, "ne peuvent plus être accueillis décemment", a-t-il précisé à l'AFP.

Jointe par l'AFP, la direction générale de l'AP-HP, plus grand centre hospitalier universitaire (CHU) de France avec 37 établissements, affirme "sentir une baisse depuis vendredi". "Nous allons ce samedi vers un retour à la normale après une activité très soutenue aux urgences toute la semaine", précise-t-on.

"Les hôpitaux en difficulté ont réduit les hospitalisations programmées pour faire face à l'activité", explique l'AP-HP alors que l'épidémie de grippe continue à progresser, avec déjà plus de 2 millions de personnes touchées, selon le dernier bulletin du réseau des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).

Il restait samedi des lits disponibles en réanimation, dix pour l'ensemble des hôpitaux, assurait-on, alors que M. Pelloux faisait lui état d'un seul lit vacant en réanimation.

M. Pelloux reproche aux autorités "de n'avoir pas cette année encore anticipé l'épidémie", qui si elle est "assez soutenue" n'a "rien d'exceptionnelle".

Les agences régionales de santé "multiplient les demandes aux hôpitaux d'ouvrir des lits supplémentaires alors que ce sont elles qui ont imposé aux mêmes hôpitaux de réduire leurs capacités ces dernières années", souligne-t-il.

Premier employeur d'Ile-de-France avec 90.000 personnels dont 22.000 médecins, l'AP-HP a pris en charge 7 millions de patients en 2011 dont 1,1 million aux urgences.

medicalement parlant nous mettrons ces propos dans le domanie des reves affabulatoires

Sarkozy promet de
s’occuper de La Réunion
et Florange
Nicolas Sarkozy a promis hier sur
RTL qu’il allait faire des propositions
pour La Réunion, théâtre de
violences urbaines provoquées par
le coût de la vie, et pour le site industriel
de Florange, menacé de
fermeture, "J’aurai l’occasion d’aller à l'île
de la Réunion au mois d’avril. Je
ferai d’autres propositions car je
ne crois qu’à une seule chose, au
développement économique de cette
île, un développement économique
endogène", a déclaré le président-
candidat. M. Sarkozy devrait
également faire "des propositions
très précises dans les prochains
jours" sur l’usine ArcelorMittal de
Florange estimant que "le
haut-fourneau doit pouvoir repartir
au 2e semestre de cette année".

SANTÉ● Grippe saisonnière.
L’Agence régionale de Santé PACA
rappelle les gestes
barrière pour se protéger
contre la grippe. Lavez-vous les
mains, si possible avec du savon
liquide. Servez-vous d’un
mouchoir jetable pour vous
moucher, tousser, éternuer ou
cracher et jetez-le
aussitôt dans une poubelle. Portez
un masque si vous êtes grippé.
Évitez d’emmener un nourrisson
dans les lieux publics.
Ouvrez les fenêtres régulièrement.
Évitez de serrer les
mains ou d’embrasser pour dire
bonjour. Ne touchez pas directement
vos yeux, votre bouche
ou votre nez sans vous être
lavé les mains au préalable