SUPPORTERS DES BLEUS

Mondial 2014 : les supporters français y ont cru jusqu'au bout

Publié le Samedi 05/07/2014 à 18H03



La Provence a fait le tour de la région pour capturer les plus belles images des supporters lors de France-Allemagne, en quart de finale du Mondial 2014.
Photo Guillaume Ruoppolo





Après des matches de poule réussis, riches en buts et révélateurs d'une équipe de France prometteuse, les supporters français se sont mis à rêver. Gonflés à bloc, ils ont repris goût à la victoire. 
Hier soir, les supporters étaient des milliers dans les bars et les rues de Provence, maquillés et drapés du maillot tricolore, pour assister au quart de finale contre une solide équipe d'Allemagne. Les Bleus ont été éliminés par la Mannschaft (1-0).
La Provence les a suivis à travers la région, à Marseille, Aix-en-Provence et Avignon, où l'ambiance de folie a laissé place à la frustration, mais aussi à l'espoir.

Toulouse dit adieu aux bleus

 05/07/2014 à 08:25

Toulouse (31)

Environ sept cen ts personnes ont assisté à la retransmission du match sur écran géant../ Photos DDM, Michel Labonne et Didier Pouydeb La déception des supporters français au Connexion Café, au centre de Toulouse./ DDM, Johanna Senpau


700 supporters massés au pied de l'écran géant installé face à la grande esplanade du Stadium. Avec au bout la déception d'une élimination vraiment frustrante.

Ce devait être une belle et grande fête populaire. Ce fut, à l'arrivée, un rassemblement presque académique de supporters, bien moins d'un millier, regroupés devant l'écran géant installé à l'entrée du Stadium. Beaucoup, en entrant, avaient longé le haut mur à la gloire de la Coupe du monde 1998 organisée en France. Heureux présage ? Humm… C'est plutôt le 13, la 13e minute en l'occurrence, qui sera synonyme de malheur pour les supporters, cueillis à froid par le but allemand. Bigre, ils étaient pourtant venus avec l'attirail de rigueur : écharpes tricolores, maillots neufs ou anciens (Zidane a définitivement effacé Platini), peintures sur les joues, perruques, et, bien sûr, drapeaux, comme celui dans lequel était emmailloté André durant tout le match, et où l'on pouvait lire : «Didier (Deschamps), tu nous fais rêver, on te fait confiance.»
Le match ? Un long moment de frustration pour cette foule sentimentale qui ne demandait qu'à s'enflammer, à prolonger le rêve, en levant la tête vers le géant écran, une belle réalisation technique quand même, avec un son à la hauteur, on l'entendait depuis le milieu du pont Pierre-de-Coubertin ! La frustration, la crispation, le suspense, le tout agrémenté d'une pluie orageuse qui s'est invitée en fin de première mi-temps. Sale temps pour les Bleus ! «Moi, je rentre, je le sens mal ce match», lâchera même Nicole, venue avec sa voisine. Elles finiront le match chez elles, au sec.
Au milieu de la seconde mi-temps, à défaut de but égalisateur, l'entrée sur le terrain de Giroud sera saluée par un lâcher de fumigène, le seul du rassemblement. Merci Jérôme pour cet éclair. Comme d'habitude en ce cas, leur équipe a perdu, mais les supporters ont gagné le respect des dieux du football.

[size=30]Les Bleus réconciliés avec le public[/size]
07/07/2014 05:38
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Raphaël Varane et les Bleus ont été chaleureusement accueillis, hier midi au Bourget, à leur retour du Brésil. - (AFP)
Les Bleus sont rentrés hier en France, accueillis à l’aéroport du Bourget par environ deux cents supporteurs malgré l’élimination en quarts de finale.

	Quatre survivants et un rêve
	Voir l'infographie en grand format

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Les joueurs, qui avaient quitté samedi leur camp de base de Ribeirao Preto pour rentrer à Paris, via Rio de Janeiro, ont atterri peu après 12 h hier. Après un court moment à l'intérieur de l'aéroport, emmenés par le milieu Mathieu Valbuena, accompagnés du sélectionneur Didier Deschamps et encadrés par les forces de l'ordre, ils sont tous sortis rencontrer les supporteurs, pour signer des autographes.
Les vingt-trois joueurs, en survêtement, ont passé quelques minutes auprès de leur fans, qui avaient afflué tout au long de la matinée, avant de monter chacun dans un taxi. Les joueurs français peuvent partir en vacances la tête haute avec le sentiment du devoir accompli. Pour une nation retombée à la dix-septième place du classement Fifa et qui ne faisait plus peur à personne, il s'agit bel et bien d'une rédemption. Le beau parcours sportif des Bleus, par ailleurs exemplaires dans leur comportement, leur a permis d'effacer, quatre ans après, le terrible souvenir du fiasco sud-africain de Knysna et de la pathétique grève de l'entraînement.
La confiance est revenue pour l'Euro 2016
Rassemblés devant le terminal du Bourget, les supporteurs, parfois maquillés et munis de drapeaux nationaux, avaient bravé le mauvais temps pour saluer leurs idoles en criant : « Allez les Bleus », « Merci les Bleus », fredonnant parfois la Marseillaise.« Ils sont remontés dans notre estime par leur comportement. Ils ont redoré l'image de l'équipe et de la France », se félicitait Leslie Filiatre, 19 ans, enveloppée du drapeau français. 
« On est satisfait, on a retrouvé une ambiance qui n'existait plus depuis des années », s'est réjoui Olivier Morisset, 44 ans, venu avec sa femme et ses trois fils. « C'est une équipe qui est née, qui a un avenir très prometteur », a-t-il estimé. 
« L'Allemagne, c'est notre chat noir », constatait Jean-Luc Merisse, 50 ans, tout en agitant frénétiquement un imposant drapeau tricolore. Les hommes de Didier Deschamps n'ont pas démérité au Brésil, en sortant d'abord premier du groupe E, puis en battant le Nigeria (2-0) en huitième avant de s'incliner (0-1) face à l'Allemagne, véritable référence du football international, en quarts de finale. Rien n'était immédiatement prévu pour eux du côté de l'Élysée. « Peut-être dans quelques semaines, on verra », a-t-on indiqué dans l'entourage de François Hollande. 
A plusieurs reprises, le chef de l'État, amateur de football, avait convié journalistes, collaborateurs, politiques ou lycéens à l'Élysée pour regarder les matchs de l'équipe de France au cours de la compétition. 
Le 4 septembre, les Bleus reviendront au Stade de France pour affronter en amical les Espagnols, avant les matchs de qualification pour l'Euro 2016, qui se jouera en France. En tant que pays hôte, la France est d'ores et déjà qualifiée pour l'Euro.[/size]

[size=36]Terminus au Brésil[/size]

 07/07/2014 à 08:16

Gimont (32)

La Brasserie d'Alsace a vécu au rythme du parcours des Bleus, durant plus de deux semaines…/Photo DDM, J. B.

Pas une âme qui vive, dans les rues de Gimont, vendredi 4 juillet, à l'heure de l'apéritif anisé du soir. Pour voir du monde, il fallait être dans les bars, où tous les supporters d'une équipe de France retrouvée s'étaient réunis pour partager des émotions, et pourquoi pas, un exploit. Si les costumes n'ont pas encore traversé les océans, l'engouement est certain, et tous ont affiché une grande concentration durant le match. Le résultat malheureux final n'entravait toutefois que très modérément la bonne humeur locale, le parcours des hommes à Didier Deschamps étant, au final, des plus honorables…

L’important,
c’est d’aimerLes supporters français et
l’opinion dans son sens le plus
large ont réappris à aimer notre
équipe de France de football.
Aimer se traduisant peut-être
par des notions de fierté, confiance
et d’identification. Des mots
si simples mais qui mettent en résonance
les besoins les plus profonds
des hommes et de leurs
motifs de passion. La fierté
d’appartenance tout d’abord,
peut-être le plus essentiel dès
lors qu’on le couple à un peuple,
à un territoire, un pays, et que
l’on porte attention à ce que raconte
quelque part la couleur du
maillot national.
On a aussi réappris la confiance
en cette équipe qui est redevenue
digne de la nôtre. Digne en
étant tout simplement ce qu’elle
n’aurait jamais dû cesser d’être :
notre délégué narcissique. En
plus clair, celui que l’on choisit
pour nous représenter au monde,
projeter nos imaginaires en
nous fournissant des émotions,
des moteurs de passions et des
motifs d’assouvissement.
Notre équipe qui se bat,
s’engage sans retenue avec courage
et bravoure, et tout le pays
gagne un bienfait psychologique
à se signifier à lui-même et aux
autres que nous pouvons être
meilleurs… Un processus
d’identification enfin, par lequel
les émotions se conjuguent et
nous transforment.
Un moment certes furtif mais
combien nourrissant de transcendance,
qui fait qu’une relation
s’installe faite de dons- on
t’encourage, c’est notre rôle -, et
de contre dons -ne trahis pas cette
promesse et sois-en digne.
Une autre façon peut-être moins
triviale de parler de supportérisme.
Si l’on ne peut que se féliciter
du renouveau de notre équipe,
nul n’oubliera qu’à un moment
de son histoire elle a fait pire
que décevoir, elle a trahi.
Si derrière chaque adorateur
se cachera toujours un bourreau,
dit le poète, la réciproque
est aussi vraie, et c’est pourquoi
jememets dans les mots de Coelho
qui dit "que tout ce qui est fait
dans le présent affecte l’avenir en
conséquence, et le passé par rédemption",
pour dire que désormais
tous les espoirs lui sont permis.
Et vivement 2016…

Arménie-France : le coeur partagé http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3076352/armenie-france-le-coeur-partage.html

Publié le Jeudi 09/10/2014 à 21H01

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A quelques jours du match Arménie-France à Erévan, deux Arméniens de Provence, Albert Arstanian (ambassadeur de l'Arménie auprès de la Fifa) et Gilbert Deukmedjian (président du Club central des supporters de l'OM) sont les invités du 18:18.
Ils évoquent ce match si particulier pour eux mais aussi la situation du football arménien et son développement. Mardi, ils assisteront au match dans la capitale arménienne et auront forcément le coeur partagé.

Chers supporters des Bleus, si vous voulez profiter de la Casa Bleue à chaque match de l'équipe de France, sentir la ferveur de la Tribune Supporters, ou encore goûter au privilège de la Place de Rêve, n’attendez plus! Rejoignez le Club des supporters et bénéficiez d’autres avantages! http://po.st/ud5CQq ‪#‎AllezLesBleus‬










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ZOOMSURun supporter pas comme les autres
UnMarseillais suit
les Bleusàla trace UnMarseillais suit
les Bleusàla trace

À 38 ans, Thierry Suavet compte déjà un très grand nombre de
matches internationaux et de Ligue des champions à son "palmarès".
Cet agent administratif de l’hôpital d’Aubagne essaie de poser des
vacances aux moments les plus propices à assouvir sa passion du
foot. Abonné en tribune Ganay, il se déplace avec les Yankee Nord
pour suivre l’OM, à Dortmund, Londres, Naples ou Paris. Pour les
Bleus, il compose ses propres voyages. "Mon premier match a été
France-Afrique du Sud, lors de la coupe du monde 1998 et j’ai enchaîné
avec de nombreux déplacements au stade de France et dans les
pays voisins, Italie, Portugal, Allemagne etc... En 2004, j’avais été
optimiste, j’avais réservé pour la dernière semaine et acheté des
billets pour la demie et la finale; quand je suis arrivé, les Bleus venaient
de se faire éliminer par la Grèce... Cette année, en revanche,
j’ai suivi tout le premier tour de la coupe du monde au Brésil, à Porto
Alegre, Salvador et Rio. Vendredi à Rennes, j’ai d’ailleurs vu un supporter
qui était au même hôtel que moi à Salvador, car nous étions
passés par l’agence de voyage affiliée à la FFF."
Du Portugal au Brésil en passant par l’Afrique du Sud
Et pourtant, quelques mois plus tôt, Thierry ne s’imaginait pas au
Brésil. Il avait effectué le déplacement à Kiev pour suivre le barrage
aller. "C’était plutôt mal engagé ; le voyage et le séjour s’étaient bien
déroulés, j’avais même passé la soirée du lendemain de match avec
Trémoulinas qui, à l’époque, jouait au Dinamo. Ça m’a fait tout drôle,
quelques semaines plus tard quand la situation s’est dégradée dans
le pays et que des endroits où je m’étais baladé sont devenus des
terrains d’affrontements armés."
Marseillais et fier de l’être, Thierry est persuadé que le comportement
et les récents résultats des Bleus ont vraiment changé la donne
et fédèrent désormais des gens venus de tous les coins de l’hexagone
autour de l’équipe nationale. "Moi, je ne suis pas membre du club des
supporters de l’équipe de France ou des ’Irrésistibles’ mais j’ai sympathisé
avec pas mal de supporters des Bleus, qui, par ailleurs sont
supporters d’autres clubs... Les derniers échecs avaient donné une
mauvaise image de la France, désormais, ça a changé et le Vélodrome
sera derrière les Bleus. Marseille est une place forte du foot français,
il y a des joueurs de chez nous, ça va surfer sur la vague de la
coupe du monde, en attendant l’Euro,àMarseille et ailleurs."

Licencié au Cercle des nageurs de Marseille, Florent Manaudou n'a guère apprécié le comportement du public phocéen mardi soir lors de la victoire de l'équipe de France face à la Suède (1-0). Une rencontre amicale où les Lyonnais, comme Alexandre Lacazette, et surtout le défenseur du PSG Lucas Digne ont été conspués par certains spectateurs du Vélodrome. "Quel (sic) honte de siffler les Lyonnais et les Parisiens ! Supporter marseillais ne venez pas au stade si vous ne supporter (sic) pas votre pays !", a écrit le champion olympique du 50 mètres nage libre.

Quel honte de siffler les lyonnais et les parisiens ! Supporter marseillais ne venez pas au stade si vous ne supporter pas votre pays !

— Florent Manaudou (@FlorentManaudou) 18 Novembre 2014