SUPPORTERS DES BLEUS

Roumanie
Equipe de France de Foot. «S’il vous plaît, les gars, faites quelque chose !»


Football lundi 05 septembre 2011

Comme le sinistre Enver Hodja en Albanie, le spectre du dictateur communiste Nicolae Ceausescu s’efface en Roumanie au fil du temps. Du « Conducator » ne reste plus à Bucarest que le palais présidentiel dément (1100 pièces sur 12 étages), mastodonte de pierres et de marbres, hideux au possible, né en 1984, de l’imagination assez pitoyable d’une jeune architecte, Anca Petrescu, nécessitant la destruction d’un cinquième de la ville, dont une trentaine d’églises, et l’expulsion de 40 000 personnes. Ce sinistre souvenir d’une époque révolue fait encore froid dans le dos malgré la chaleur de septembre. Les Roumains, n’aiment pas trop que leur pays soit associé à cette image de cauchemar, mais il prend trop de place pour être détruit aujourd’hui et c’est devenu le parlement. L’avenue qui passe devant se nomme Boulevard de la Liberté, et leur fierté réside là désormais.

Remarquez qu’un chauffeur de taxi nous a bien parlé de Dominique Strauss-Kahn quand on lui a dit que nous étions Français, ce matin. Au fil du temps, on a fini à se faire à l’idée que la France était le pays de Michel Platini et Christophe Dugarry plutôt que celui de Voltaire, Monet et Berlioz, mais je l’ai trouvé quand même un peu mauvaise, même si cela n’a rien à voir évidemment avec le « Genie des Carpates ». Je crois qu’il va falloir que Karim Benzema, ou Yann M’Vila, ou Hugo Lloris, ou un autre, allez même Franck Ribéry (oui bon, je sais…) fasse un très grand match demain soir contre la Roumanie pour qu’on change vite de référence. S’il vous plaît, les gars, faites quelque chose !

notre coq gaulois était parti en vacances en corse
il a failli se faire kidnappé par des terroristes

je viens de le recuperer pour le mettre en lieu sûr ici

Les Français croient de nouveau aux Bleus

Ce mardi,
un sondage effectué
Cette étude a été réalisée par téléphone les 18 et 19 mai 2012 auprès de 1 009 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Trois questions ont été posées à cet échantillon ? A votre avis, quelle équipe remportera l'Euro ? D'après vous, jusqu'où l'équipe de France va-t-elle aller dans cette compétition ? En qui avez-vous le plus confiance pour être le joueur décisif de l'équipe de France ?

Ce qui ressort de cette étude, c'est d'abord que le regard des Français sur leur équipe n'est plus le même qu'il y a deux ans, avant même que n'ait débuté la Coupe du monde en Afrique du Sud. S'ils ont beaucoup à se faire pardonner, sur le terrain comme dans la coulisse, si, à n'en pas douter, leur comportement sera scruté dans les moindres détails durant les semaines à venir et si l'Euro 2012 dira ce qu'ils ont vraiment dans le ventre, les Bleus inspirent à nouveau confiance. 45% des personnes interrogées se disant intéressées par le football estiment ainsi que l'équipe de France atteindra au moins les demi-finales du Championnat d'Europe, voire plus si affinités

WOUIIIIIII MAIS SUPPORTERS RESTONS PRUDENTS ..



Cette fois, c’est du sérieux.
Troisième match de préparation,
troisième victoire,
en faisant chaque fois un
peu mieux: 3-2 face à l’Islande,
2-0 face à la Serbie, 4-0 face à
l’Estonie. Neuf buts au total.
D’accord, ce ne sont que des
matches amicaux, la compétition,
avec lapression, c’est vraiment
autre chose; d’accord,
l’Estonie n’est pas l’Ukraine (elle
vient d’ailleurs d’encaisser
quatre buts contre les partenaires
de Chevchenko), ni la Suède,
ni l’Angleterre, mais elle a
été barragiste pour cet Euro.
Mais qu’avaient fait les Bleus
en 2010 avant d’atterrir en Afrique
du sud ? Victoire difficile
contre le Costa-Rica (2-1), nul
en Tunisie (1-1), défaite contre
la Chine à la Réunion (0-1). Annonciateur,
non ?
Alors, sans élever les Bleus au
rang de l’Espagne ou de
l’Allemagne, saluons avec un
certain plaisir, le retour d’une
série de résultats positifs
(21ematch sans défaite), le désir
de produire du jeu, les occasions
et les buts.
Les Bleus en ont sous le capot.
Hier, ça a vrombi dans la ligne
droite des Hunaudières,
donnant la sensation que ça
peut doubler n’importe qui, au
détour du premier virage anglais
comme plus loin, dans les
derniers tours.
Mais attention à la sortie de
route ! Quelques dérapages défensifs
en début de match, ont
rappelé ce que les Bleus avaient
subi face à l’Islande. Contre des
rivaux de plus haut niveau, ça
pourrait ne pas pardonner. Les
Estoniens, le remuant Ojamaa,
en particulier, n’ont pas profité
d’un mauvais contrôle de
Mexès, d’une mauvaise relance
de Rami ou d’un retard de
Mexès encore sur Ojamaa. Avec
Ashley Young ou Zlatan Ibrahimovic,
ça peut faire ficelle et il
n’est pas dit que les Bleus
soient capables de mettre trois
pions aussi facilement aux Suédois
ou aux Anglais.
Le doublé de Benzema
C’est là toute la limite des
matches amicaux; mais faire le
plein de confiance, c’est déjà se
doter du meilleur carburant qui
soit avant d’aborder l’Euro.
D’autant que dans ces circonstances,
les joueurs qui entrent,
tentent à leur tour et peuvent offrir
des solutions. Fussent-elles
inédites comme Koscielny en
sentinelle devant la défense.
Mais hier, c’est effectivement
devant que les Bleus ont fait forte
impression. Les deux buts de
Karim Benzema doivent donner
du souci eux futurs adversaires.
Lui qui n’avait plus marqué
depuis le 2 septembre dernier
en Albanie, quelques mois
après son dernier but en bleu,
en février contre le Brésil, il en a
mis autant en quelques minutes
qu’en 2011. Et quels buts !
Le deuxième (le troisième de
Bleus) a été facile, à la réception
d’un centre tendu de Ribéry.
Mais son premier, avant la
pause, avait été une merveille
de balle enroulée, qui s’est appuyée
sur le second poteau
avant d’entrer. Si l’on y ajoute
qu’il a offert la passe décisive
sur l’ouvertureduscoredeRibéry,
on comprend où se situe la
puissance française.
Maintenant, il ne va pas falloir
s’endormir sur ces lauriers
artificiels. Aujourd’hui, les
Bleus s’envolent pour Donetsk.
On approche du jour J.
Cinq jours...

Football : l'équipe de France peut-elle remporter l'Euro ?
Merci d'avoir été parmi les premiers à voter. Les résultats seront disponibles prochainement. Voir les résultats sans voter



Oui 32 % Oui 23 427 Votes
Non 56 % Non 40 443 Votes
Sans opinion 12 % Sans opinion 8 646 Votes

moi j'ai voté NON
ET TOI


MOI J AI VOTE OUI PEUCHERE

Les supporters français «à l'aventure»
Le 07/06/2012 | Mis à jour le 07/06/2012 14:55:17


Le supporter français qui se rend en Ukraine se prépare à un vrai parcours du combattant.
Ils seront peut-être moins qu'espérés, mais des centaines tout de même à aller encourager les Bleus en Ukraine. La faute aux conditions d'accueil compliquées, et au manque d'organisation français en la matière.

«On part à l'aventure». Dans quelques heures, lesté de provisions de coca-cola et de tablettes de chocolat en guise de «bakchich pour les polices locales», Yannick Vanhée embarquera dans son camping-car direction l'Ukraine. Comme des dizaines d'autres, des centaines espérées, le président de la Fédération des sections nationales des supporters des Bleus (FANS) se rendra par ses propres moyens à Donetsk pour supporter les hommes de Laurent Blanc. Plus qu'une mission, cette fois-ci, une expédition : «On est complètement fous. On part en camping-car pour un trajet de trois jours et 3 000 km dans un pays qu'on ne connaît pas, avec des problèmes de corruption et de sécurité... » Pas pour l'amour du risque, pour celui du maillot. Forcément, ils ne seront pas des milliers à suivre son exemple.



En avril dernier, le directeur opérationnel de l'UEFA Martin Callen avait cité les Français comme les moins actifs sur les achats de billets pour la compétition. Selon les chiffres de la FFF, on peut s'attendre à près de 2 000 (au maximum) supporters des Bleus à chaque rencontre de la phase de poules. C'est le pays qui aura le moins de fans à l'Euro... Parmi eux, environ 400 «supporters purs et durs», auxquels il faudra donc ajouter les partenaires de l'équipe de France et les autochtones. Si les Bleus se sont un peu réconciliés avec leur public depuis la plaie de Knysna, ils ne pourront pas pour autant compter sur plus d'encouragements, la faute à des conditions d'accueil bien particulières. Au sein de l'association de Clément d'Antibes, sur 60 membres, ils ne seront ainsi que 15 à partir. Et pas pour suivre toute la compétition : «C'est très cher, soupire Clément Tomaszewski. Le 7 juin 2011, pour Ukraine-France, je séjournais à Donetsk et j'avais payé 11 euros la nuit. Ca se chiffre aujourd'hui à 180 euros la nuit, et 250 les jours de match ! On se croirait sur les Champs-Elysées !» Lui a finalement trouvé un appartement sur des forums internet, sinon, ça aurait été «le camping avec tentes dortoir de quarante personnes, à 40 euros la nuit», pour un budget total presque égal à celui dépensé en Afrique du Sud.


A la section des supporters de Dunkerque, les deux membres qui s'étaient rendus à Knysna ne renouvelleront d'ailleurs pas l'expérience cette année. «Il faudra du temps, des résultats, des changements de joueurs», explique Yannick Vanhée, et surtout, un changement d'état d'esprit des instances dirigeantes du foot français. «M. Le Graet avait dit dans son programme électoral qu'il allait nous aider. Là, chaque supporter part de son côté, se débrouille pour trouver son hébergement... Dans les pays étrangers, les fédérations de supporters sont aidées par leurs fédérations nationales, ils ont vingt ans d'avance sur nous. Aujourd'hui, hormis la sortie d'un guide du supporter en Ukraine, que ma mère aurait pu éditer, il n'y a rien. On est les dindons de la farce. On est à 100% derrière eux, mais la Fédération n'a pas encore compris qu'il fallait nous assister dans nos déplacements, car nous sommes tous bénévoles ... Aujourd'hui, j'ai des membres de mon association qui ont trouvé des billets pas chers pour la Pologne, et qui iront donc soutenir la France derrières des écrans géants... C'est dommage !» Pour eux, mais aussi pour les Bleus.

CARTE POSTALE
Cinq Marseillais, Fans Embassy et "Bombasse Arena
CinqMarseillais qui supportent les Bleus en
Ukraine


Deux parasols, deux tables, en plein centre de Donetsk, devant l’office du
tourisme. Fan’s Embassy. Mauve d’un côté, blanc de l’autre. On s’approche
en curieux quand on voit un maillot tricolore. Demi bonne pioche: ce supporter-
là, William, est moitié anglais-moitié français, né à Metz, avec de la famille
près de Vannes, mais vivant près de Manchester. Supporter des Bleus,
venu avec des potes, tous vêtus de la tunique anglaise.
Mais le plus surprenant est derrière ; les t-shirts blancs révèlent un accent
bienvenu: "La Provence? Oh! Mais on est tous Marseillais !" Il y a là Anthony
Nannini et Fabrice Caire de La Pomme, Grégory Chalumeau et "Garri", de
Saint-Loup, accompagnés de Ahmed Nait-Salemt. "Il est Parisien, mais supporter
de l’OM, c’est notre copain !"
Ils sont tous venus pour assister à l’Euro, de Donetsk à Kiev, logent en
banlieue, pour pas cher. Ils aiment certainement plus le foot que ceux qui se
revendiquent supporters de l’OM et anti-équipe de France, histoire de donner
une mauvaise image des Marseillais. Eux, au contraire, ils sont là à la fois
pour le plaisir et pour aider les autres. C’est le cinquième Marseillais de la
bande, Medhi Tazraret, leur ami de La Pomme, parti travailler en Autriche
depuis sept ans, qui est à l’initiative de leur voyage.
"Je fais partie de ’Football Supporter Europe’ un réseau indépendant, depuis
vingt ans, pour briser un peu les barrières entre les supporters de tous
les pays. Nous avons créé Fans Embassy, avec l’aval et l’aide de l’UEFA pour
aider les gens pendant cet Euro. II y a des postes fixes avec des Ukrainiens et
d’autres mobiles, comme le nôtre, pour aller au-devant de supporters ayant
besoin d’aide. Trouver un logement, avoir des infos sur la ville, la culture, les
moyens de transport ; si quelqu’un perd ses papiers ou est perdu, nous sommes
à sa disposition, nous distribuons des plans des villes... Ici, très peu de
gens parlent anglais, il est donc nécessaire d’avoir des interfaces."
Un voyage qu’il avait préparé depuis deux ans, tant en Pologne qu’en
Ukraine; qu’il a vu évoluer, pas toujours pour le meilleur. "Un hôtel où on
avait logé pour 80¤ la nuit, proposait ses chambres à 400 ou 500¤ ces
jours-ci." Néanmoins, nos Marseillais semblent apprécier Donetsk. "C’est
mieux que ce que je pensais", lance l’un d’entre eux. "Et puis, il fait beau. En
novembre, j’dis pas, ça peut pousser au suicide, mais là, c’est chaud. Et puis,
je tombe amoureux quatorze fois par minute. Les Ukrainiennes, c’est Bombasse
Arena, non ?" On ne dénoncera pas ce supporter enthousiaste

Vidéo : les Marseillais voient bien les Bleus briller à l'Euro Publié le mercredi 13 juin 2012 à 08H47


Après le match nul de l'équipe de France contre l'Angleterre (1-1), les Marseillais sont partagés quant à la qualité du jeu et l'avenir des Bleus dans la compétition. Les réactions par rapport au comportement de l'ancien Olympien Samir Nasri à la suite de son but sont tout aussi mitigées même si certains reconnaissent le côté déplacé de son geste.

http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/video-les-marseillais-voient-bien-les-bleus-briller-a-leuro

Match France - Ukraine : les Bleus vous ont-ils séduit ?
Merci d'avoir été parmi les premiers à voter. Les résultats seront disponibles prochainement. Voir les résultats sans voter

Oui 58 % Oui
27 438 Votes
Non 42 % Non
19 662 Votes

Réponses: 47 100
Sondage à valeur non scientifique, mis à jour chaque minute.

NE SOYEZ PAS INQUIETS
L ESPAGNE AUSSI A RATE SON MATCH

Sondage
Pensez-vous que la France peut battre l'Espagne en 1/4 de finale de l'Euro ?

Oui, les joueurs vont se remobiliser 11%


Oui, l'Espagne nous sous-estime 6%


Non, l'Espagne est trop forte 45%


Non, mais ce sera serré 12%


Je n'aime pas le football 26%


4076 personnes ont voté

22/06/2012 - 11:44
Costil: "L'équipe va être revancharde" face à l'Espagne
Champion d'Europe U17 avec les Bleus en 2004 en compagnie de Benzema, Ben Arfa, Nasri ou Ménez, actuellement à l'Euro 2012, Costil, le gardien de but du Stade Rennais, a évoqué pour Football.fr pour le match à venir entre la France et l'Espagne en quarts de finale de l'Euro 2012. "Moi, j’y crois vraiment. Je ne dirais pas que je suis super optimiste mais j’y crois. Aujourd’hui, on tape un peu sur l’équipe de France mais, contre l’Angleterre, c’était un bon match, et contre l’Ukraine, on a vu également des bonnes choses même s’il y en avait des mauvaises. Tout est loin d’être négatif. Maintenant, dès qu’il y a quelque chose de négatif sur l’équipe de France, tout le monde se jette dessus. On a la critique facile. Même si, parfois, c’est justifié, je ne suis pas forcément inquiet. Je pense que cette équipe va être revancharde et que l’Espagne n’est pas non plus l’équipe d’il y a deux ans. Mais ça reste quand même une équipe de top niveau. ", nous a-t-il confié.

3 SUR 10 CROIS A LA VICTOIRE DONT MOI
ALLEZ LA FRANCE


Euro 2012 : l'équipe de France peut-elle battre l'Espagne ?
Merci d'avoir été parmi les premiers à voter. Les résultats seront disponibles prochainement. Voir les résultats sans voter

Oui 29 % Oui
20 543 Votes
Non 63 % Non
44 949 Votes
Sans opinion 8 % Sans opinion
5 407 Votes
Voir les résultatsRetour au voteRéponses: 70 899
Sondage à valeur non scientifique, mis à jour chaque minute.

On s'attendait à mieux" - A la sortie de la pelouse du Trocadéro, les supporteurs français affichent leur dépit. "Je suis très déçu. Ils n'étaient pas offensifs, il faut avouer que l'Espagne est forte", soupire Jordan, un Alsacien de 19 ans en visite à Paris, qui porte un maillot bleu. "On s'attendait à mieux, mais après ce qu'ils ont montré face à la Suède on avait des doutes. On va attendre la Coupe du monde 2014 et peut-être un nouveau selectionneur", poursuit à ses côtés Guillaume.

CARTE POSTALE
Clément: "Jenemesuis jamais autant ennuyé" Clément d’Antibes a assisté hier à son 183e match des Bleus. Sans doute pas
celui qui lui laissera lemeilleur souvenir


Clément d’Antibes est ce supporter bien connu depuis une
quinzaine d’années, pour avoir baladé son coq Balthazar aux
quatre coins du globe, afin d’encourager les Bleus. Plus fidèle
que Francis Lalanne. Il est là.
Assis devant son café, il tire quelques bouffées de son cigarillo,
perplexe. "Tu vois, en 2014, je ne sais pas si j’irai au Brésil
; je fatigue, j’ai 65 piges, maintenant. Et puis, cette année, en
Ukraine, qu’est-ce que je me suis ennuyé! Tu t’es pas ennuyé
toi ?"
Il a déployé son drapeau devant le restau, parce que Clément
d’Antibes aime bien faire sa pub. C’est aussi un signe de ralliement.
Dans cette ville de plus d’un million d’habitants où nous
avons eu toutes les peines du monde à trouver un Français qui
ne soit pas journaliste, avant-hier, Clément permet d’étaler du
bleu-blanc-rouge. Mieux que l’équipe de France, qui, sans
connotation politique, est passée du bleu France au bleu marine.
Et puis, il est sympa, Clément. Même sans coq.
Pas de Balthazarà Donetsk
"Non, trop compliqué. Avec tous ces voyages, le contrôle sanitaire,
c’était difficile."
Parfois, il faut bien avouer que son Balthazar n’avait de français
que la crête et les plumes, grimées pour l’occasion; il lui
est arrivé d’en acheter un au marché de Séoul. Là, il aurait fallu
un passeport au volatile.
"Je suis allé en avion d’Antibes à Francfort, puis, à Kiev. Et
là, une correspondante ukrainienne m’a emmené en camping-
car jusqu’à Donetsk. Quatorze heures de route ! Et là, la
mauvaise surprise: la chambre que j’avais payée 11 euros l’an
dernier, était à 120 euros. Finalement, sur internet, nous
avons trouvé un truc à 50 euros. Après, l’amie d’une amie a pu
nous héberger."
Le problème, c’est qu’entre les matches, Clément n’a pas
trouvé grand-chose à faire, ni à rencontrer. Les supporters des
Bleus sont rares, dispersés en banlieue ou dans des campings.
"C’est mon cinquième Euro, je ne me suis jamais autant ennuyé..."
Au dos de son maillot, il n’a pas encore mis à jour le nombre
de matches des Bleus qu’il a suivis. Il en est resté à 181. Ce soir,
ça fera 183.
"France-Suède, je ne l’ai pas encore compté. Il n’y avait pas
de quoi, non ? "
Il est là, Clément. Mais il est las. Allez, Clément, pense à la
samba, au Pain de Sucre....
"Pour le Brésil, faudra aller en Espagne d’abord. Et en Finlande,
et au Bélarus, et en Georgie..."
Ça va, on prend la note et on le quitte rassuré: Clément a
encore des projets en bleu...

24/06/2012 - 14:03
EdF: Les Bleus atterrissent à 18 heures au Bourget
Battus par l’Espagne samedi soir en quarts de finale de l’Euro 2012 (2-0), les Bleus quittent l’Ukraine ce dimanche. Actuellement en route pour l’aéroport de Donetsk, les joueurs et le staff de l’équipe de France décolleront cet après-midi sur les coups de 15 heures, pour une arrivée prévu au Bourget dès 18h. Pas sûr que le comité d’accueil ne soit très fourni.

il parait entre 50 et 100