SQUADRA AZZZZZURA ...ITALIA UN PARFUM DU SUD !!

Âgé de 37 ans, Alessandro Del
Piero n’est pas encore à la retraite.
Tout juste auréolé d’un titre de
champion d’Italie avec la Juventus,
qu’il quittera à la fin du mois de
juin, au terme de son contrat, Del
Piero ne manque pas de propositions.
Le club espagnol de Malaga
est venu tâter le terrain; sans succès.
Puis c’est au tour de l’Impact
de Montréal - où Marco Di Vaio
vient de rejoindre Bernardo Corradi
et Matteo Ferrari - de tenter il
Pinturicchio. En vain. "J’aimerais
jouer en Argentine, a-t-il avoué.
Boca et River sont de grands clubs.
Si Trezeguet m’appelle pour me
convaincre de venir à River, pourquoi
pas !"

ITALIE ● Barzagli, le coup dur...Un des défenseurs
centraux de l'Italie, Andrea Barzagli, risque
de déclarer forfait pour l'Euro à cause d'une déchirure
au mollet gauche qui le tiendra écarté des
terrains une vingtaine de jours. "On fera tout
pour qu’il récupère à temps, ça en vaut la peine", a
dit le docteur Enrico Castellacci, mais "ce ne sera
pas possible de le récupérer pour le 1er tour

l'Espagne entame sa quête du triplé par une Italie convalescente
samedi 09 juin 2012 à 15H10

GDANSK (Pologne), 9 juin 2012 (AFP) - L'Espagne, championne du monde et d'Europe, entame dimanche son opération triplé lors de l'Euro-2012 face au gros morceau du groupe C, l'Italie, passée certes par une préparation houleuse, mais qui reste forte de son expérience de championne du monde 2006.

A 18h00 (heures locales et françaises), dimanche, dans l'Arena dorée de Gdansk, Xavi et les siens tenteront de poser la première pierre d'un édifice qu'aucune sélection n'a réussi à construire jusqu'à présent: remporter de rang deux Euro et un Mondial.

L'enjeu est de taille et la réalisation soumise à plusieurs aléas. Celle des absences en équipe d'Espagne tout d'abord.

La Roja est en effet arrivée en Pologne sans Puyol, défenseur central et leader emblématique, ni Villa, meilleur buteur de l'histoire de l'Armada espagnole (51 buts).

Ce dernier forfait est particulièrement préjudiciable à une Espagne qui, si elle possède sans doute les meilleurs milieux de terrain du monde, n'est pas spécialement prolifique en attaque.

Lors du dernier Mondial, la Roja n'avait marqué que 8 buts en 7 matches, et c'était avec David "MaraVilla" dans ses bagages.

Mais à en croire les hommes de Del Bosque, l'absence de l'avant-centre du Barça est certes gênante, mais pas rédhibitoire.

"Le fait que Villa ne soit pas là est important, mais nous avons des solutions pour le remplacer, estimait récemment le milieu offensif Juan Mata. Torres, Negredo et Llorente, nos trois avant-centres sur ce tournoi ont chacun des armes intéressantes à faire valoir."

En réalité, face aux Azzurri, le choix devrait se limiter à Torres ou Negredo. Car Llorente accuse encore un peu de fatigue après sa longue saison avec l'Athletic Bilbao. "El Nino", buteur lors de la finale de l'Euro-2008 contre l'Allemagne, paraît favori, mais Negredo, meilleur dans les petits espaces, paraît plus indiqué pour se faufiler dans la dense défense à cinq des Italiens.

Projet "catenaccio" de l'Italie

Pour le reste, le onze de départ de la Roja ne fait pas l'ombre d'un doute: une association Piqué-Ramos dans l'axe, un milieu renforcé avec Busquets et Xabi Alonso et un "pool" de créateurs enviés par le monde entier avec Xavi, Iniesta et Silva.

Côté italien, on priait pour que les jours agités avant l'Euro-2012 soient maintenant oubliés. Les Azzurri ont en effet connu une des pires phases de préparation de leur histoire. Il y a d'abord eu la tourmente qu'ils ont traversée suite au scandale des matches truqués. Ce "Calcioscommesse", qui a éclaboussé la Serie A, a également touché la sélection italienne: le latéral droit Bonucci sera entendu directement par les enquêteurs, le gardien Buffon comme témoin assisté.

Mais l'Italie - le passé l'a prouvé- a de la ressource: en 2006, un premier scandale de matches truqués n'avait pas empêché les "ragazzi" de Lippi de remporter la quatrième Coupe du monde de leur histoire.

Dans le cas présent, la situation semble pourtant assez compromise. Car aux ennuis judiciaires s'est ajoutée la blessure de dernière minute du défenseur central Barzagli.

En son absence, c'est Daniele de Rossi, un milieu, qui le remplacera au pied levé au sein d'une défense à cinq unités, ce qui en dit long sur les intentions de "catenaccio" (verrou en italien) des Azzurri.

Au milieu, le danger viendra surtout de Pirlo, équivalent transalpin de Xavi. Et devant, le duo Balotteli-Cassano, qui n'a joué que trois fois ensemble, tentera d'exploiter les ballons de contre.

Espagne: Casillas - Arbeloa, Piqué, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Xabi Alonso - Silva, Torres (ou Negredo), Iniesta

Sélectionneur: Vicente Del Bosque



Italie: Buffon - Maggio, Bonucci, D. De Rossi, Chiellini, Balzaretti - Marchisio, Pirlo, Thiago Motta - Cassano, Balotelli

Sélectionneur: Cesare Prandelli

Arbitre: Viktor Kassai (HUN

L’Espagne repart en conquête
GROUPE C Championne du monde et d’Europe en titre,
la Furia Roja entre en compétition face à l’Italie à18h

Je vois un gros match, attaque ( espagnole...) contre défense ( Italienne!) !

Qui profitera des faiblesses de son adversaire?

Qui de
David Villa, Fernando Torres, Fernando Llorente, Roberto Soldado, arrivera à transpercer Buffon et le catenaccio Transalpin nouvelle version ?

S'ils sont aussi mauvais que les Portugais et les Hollandais...
Bah un gros 0-0 se profile...
Sinon:
Gare à la valise !

domenico belli a écrit:Je vois un gros match, attaque ( espagnole...) contre défense ( Italienne!) !

Qui profitera des faiblesses de son adversaire?

Qui de
David Villa, Fernando Torres, Fernando Llorente, Roberto Soldado, arrivera à transpercer Buffon et le catenaccio Transalpin nouvelle version ?

S'ils sont aussi mauvais que les Portugais et les Hollandais...
Bah un gros 0-0 se profile...
Sinon:
Gare à la valise !

heuruesement que nous n'avons pas fait de prono sur cette euro

car
russie 4 tecky1 impossible à trouver
danois bataves 1 0 impossible à trouver
polska grecs 1 :1 impossible à trouver
allemagne portugal 1 0 là encore oui
espagne italie tu vois ou zero à zero ou une valise
en fait tu nages dans le brouillard comme nous tous

la crise de l'euro est aussi la crise de nos pronos ici aussi

09/06/2012 - 20:28
Italie-Buffon: "Représenter la nation tout entière"
Ce samedi, Gianluigi Buffon, le gardien de but de l'Italie, s'est présenté en conférence de presse pour évoquer le premier match de la Squadra Azzurra, dimanche, contre l'Espagne dans le groupe C de l'Euro 2012. Le portier de la Juve veut redorer le blason d'un pays qui s'est vu secoué par le récent scandale des matches présumés truqués (le Calcioscommesse), une affaire qui a coûté sa place dans les 23 à Domenico Criscito, entendu comme témoin assisté par la justice italienne. "La majorité de la population continuera à soutenir l'équipe", est persuadé celui qui gardera les buts de sa sélection contre la Roja. "Nous allons représenter la nation tout entière et, alors que notre football traverse une crise majeure, nous aurons peut-être une énorme occasion de montrer aux supporters qu'ils peuvent toujours être fiers de leur équipe", a ajouté le Transalpin, avant de conclure sur son futur adversaire: "L'Espagne ne nous craindra pas. Ils n'ont à craindre aucune équipe puisqu'ils ont une très grande équipe. Mais ils nous respecteront. Et dans le football, ce n'est pas toujours la meilleure équipe qui l'emporte, mais la plus courageuse."

Euro: l'Italie contrarie l'Espagne, L'Italie, empêtrée dans le scandale des matches truqués, a contrarié les plans du champion d'Europe et du monde en titre, l'Espagne (1-1), dimanche, tandis que dans l'autre match du groupe C, la Croatie a étouffée l'Eire (3-1).

Voilà un résultat inattendu au terme de cette 1re journée du groupe C: ce sont les Croates de Slaven Bilic qui prennent seuls la tête de la poule.

Les descentes de police à l'aube fin mai à Coverciano, le centre d'entraînement de Florence de la "Nazionale", et les multiples procès qui s'annoncent dans le scandale des matches truqués en Italie n'auront donc pas perturbé plus que cela les hommes de Cesare Prandelli.

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures sauces: l'Italie a ouvert le score par Di Natale (34 ans) servi par un bijou de passe de Pirlo (33 ans). Fabregas, titularisé en attaque, a dû sauver les meubles et égaliser.

Chez les Espagnols, on ne s'est pas énervé au coup de sifflet final, gardant sans doute en mémoire un début de compétition bien pire au Mondial-2010, avec une défaite inaugurale contre la Suisse (1-0) qui n'avait pas empêchée le sacre au bout du tournoi.

Dans les rangs italiens, Di Natale a fêté ce nul comme une victoire en écartant les bras de joie à la fin du match.

Une Italie imperméable quand les scandales éclaboussent tout le Calcio, ça ne vous rappelle rien ? Si, 2006, bien sûr, quand des affaires similaires faisaient vaciller les clubs italiens. Et qui gagna la Coupe du monde cette année-là ? Les Italiens de Buffon, toujours dans les buts aujourd'hui.

Au prochain match, jeudi, la "Roja" (la Rouge) rencontrera les Verts de l'Eire de Giovanni Trapattoni


Et Mandzukic a remis ça à la 48e minute, pour un doublé, qui ne sera peut-être pas validé au final par l'UEFA, qui pourrait le transformer en but contre son camp du gardien irlandais Given.

.

L’Espagnefrustrée, l’Italieséduit
GROUPE C Le champion sortant a souffert pour arracher le nul faceàdes Italiens en verve(1-1). Çapromet

Di Natale en challenger
Le 14/06/2012 | Mis à jour le 13/06/2012 20:54:43


Di Natale félicité par Buffon.Buteur contre l'Espagne, Antonio Di Natale pourrait avoir gagné sa place de titulaire contre la Croatie mercredi (20h45) à la place de Mario Balotelli.

Il avait quitté la scène internationale sur un tir au but raté en quart de finale du Mondial 2008 contre l'Espagne. Il l'a retrouvée sur un but rédempteur contre cette même Espagne (1-1) à l'Euro 2012. Antonio Di Natale pourrait désormais ne plus la quitter. A 34 ans, l'attaquant de l'Udinese, décisif sur son premier ballon, est susceptible de chiper sa place de titulaire au (trop) «jeune» Mario Balotelli contre la Croatie mercredi. «Quand on aura décidé comment contrer cette équipe, on choisira les attaquants», a simplement observé Cesare Prandelli, en distillant toutefois quelques indices : «Je vais choisir celui qui est le plus calme, le plus en forme, celui qui est prêt pour ce match décisif pour le groupe».



Le plus calme ? Cela ne correspond guère à Mario Balotelli, auteur d'un incroyable gâchis à la 51e minute du match contre la Roja, et sorti illico presto par Prandelli. Même si on assura peu après que «ce n'était pas une sanction», cela y ressemblait fortement. «Balo est un garçon de 22 ans, il checrhe le chemin de la maturité, il doit pour la première fois démontrer son potentiel aux yeux du monde entier. Et il sent cette responsabilité.» Un appel d'air possible pour Di Natale, meilleur buteur de la Serie A en 2010 et 2011 et appelé «surprise» du sélectionneur italien qui, dans sa grande entreprise de rajeunissement de la sélection, l'avait oublié depuis deux ans, et essayé vite fait en fin de match contre la Russie en amical (0-3).

Auteur de plus de vingt buts en moyenne lors de ses trois dernières saisons en Serie A, Di Natale a fait parler dimanche sa simplicité et son sens du but. Seulement voilà, le petit avant-centre n'est jamais aussi bon que quand il entre en fin de rencontre face à des défenseurs usés, généreux en espaces. Et cette fois-ci, la paire centrale à défier, Vedran Corluka - Gerald Schildenfeld, culmine à plus d'1m91 de moyenne, ce qui semblerait davantage correspondre à un profil comme Balotelli (1m89). Sa taille et sa puissance prendront-elles le pas sur ses hésitations face à l'Espagne ? Titulaire ou pas, Di Natale, en tout cas, se tient prêt : «Je réserve mes buts pour les prochains matches», a t-il promis. Prandelli passera t-il commande ?

ITALIE
Cassano, c’est pas gay L’attaquant de l’Italie Antonio Cassano a présenté
ses excuses mardi soir pour avoir utilisé un terme
injurieux en conférence de presse, provoquant
l’indignation d’un groupe de défense des
droits des homosexuels. "Je suis sincèrement désolé
que mes propos aient soulevé la controverse,
a regretté Cassano. L’homophobie n’est pas
un sentiment qui m’anime, je n’ai voulu offenser
personne et ne voulais certainement pas remettre
en question le fait de vivre librement sa sexualité
chez qui que ce soit."
Dans l’après-midi, interrogé sur le fait qu’il y
aurait dans la Squadra Azzurra deux joueurs homosexuels
et deux métrosexuels (hommes urbains
très soucieux de leur apparence), Cassano
avait donné une réponse en prononçant le terme
argotique, mais insultant, "frocio" ("pédé").

GROUPE C AUJOURD’HUI
Les Italiens n’en
mènent pas large Même requinquée par sa bonne
sortie contre l’Espagne (1-1),
l’Italie redoute la Croatie, qu’elle
n’a jamais battue et qui l’attend
aujourd’hui, assise dans le fauteuil
de leader du groupe C. "Je
crains la Croatie. Elle fera souffrir
tout le monde, nous compris,
assurait dès le printemps Cesare
Prandelli. C’est le match le plus
important." Le sélectionneur italien
pourrait troquer son 3-5-2
pour un 4-4-2, et préférer Di Natale
à Balotelli. Côté croate, Bilic
a moins de choix sur le banc et
devrait proposer sensiblement
la même équipe, axée autour de
Srna, Modric et Mandzukic.

ITALIE - CROATIE
À 18h, en direct sur beIN Sport. Arbitre : Howard Webb (ANG)
Italie : Buffon (cap) - Bonucci, De Rossi, Chiellini - Maggio, Marchisio, Pirlo, Thiago Motta,
Giaccherini (ou Balzaretti) - Di Natale (ou Balotelli), Cassano. Sél. : Cesare Prandelli.
Croatie : Pletikosa - Srna (cap), Corluka, Schildenfeld, Strinic - Rakitic, Vukojevic, Perisic,
Modric - Mandzukic, Jelavic. Sél. : Slaven Bilic

Euro - Gr. C
Ça se complique pour l'Italie14/06/2012 20:12:32

Les Croates Gordon Schildenfeld et Vedran Corluka à la lutte pour le ballon avec l'Italien Leonardo Bonucci. (Reuters)
Alors qu'elle menait au score, l'Italie a finalement concédé le nul ce jeudi face à la Croatie (1-1), première du groupe C avec quatre points. Les Italiens comptent seulement deux unités après deux journées.

Une mi-temps chacun, mais une déception surtout italienne (1-1) : pour n'avoir marqué qu'une fois avant la pause en dépit d'une domination énorme, cet après-midi à Poznan, l'équipe de Cesare Prandelli est toujours à deux points des Croates à l'issue de deux journées. Et elle n'est sûre de rien, à part une évidence : une victoire contre l'Irlande, lundi, dans le même stade, est une condition indispensable pour se qualifier. Mais pas forcément suffisante.


Balotelli n'a pas brillé
La Croatie a pourtant été mangée par l'Italie une mi-temps durant. Incapables de ressortir proprement les ballons, gênés par la précision adverse, les joueurs de Slaven Bilic n'étaient menés que d'un but à la mi-temps, une forme de miracle. Il faut dire que Balotelli n'a encore pas brillé par sa vivacité gestuelle face au but. L'attaquant de Manchester City a obtenu plusieurs occasions, toutes manquées, mais c'est Marchisio qui a eu la plus belle, dans le jeu, sur un merveilleux service de Cassano : le milieu de la Juventus Turin buta deux fois sur Pletikosa (37e), impérial sur cette action, un peu moins sur le coup franc qui suivit. Le gardien croate avait laissé trop d'espace au premier poteau, et Pirlo sut en profiter pour donner un avantage largement mérité aux Italiens (39e, 1-0).


Coaching payant de Bilic


A la mi-temps, Slaven Bilic ne procéda à aucun remplacement, mais il changea d'organisation : défense à trois et surtout positionnement en soutien de ses attaquant. L'effet fut immédiat. Le stratège de Tottenham Luka Modric adressait deux tirs d'affilée (47e, 49e) sans réel danger qui attestaient du renouveau croate. Dans une partie beaucoup plus équilibrée et plus hachée, l'Italie, sous pression, peinait soudain à remonter le ballon proprement. Hormis une frappe au-dessus de Balotelli (61e), elle a subi la rébellion croate et fini par encaisser, via Mandzukic (72e, 1-1), une égalisation qui la place au bord de l'élimination, quatre jours après avoir tenu tête à l'ogre espagnol (1-1).

Luka Modric a estimé jeudi que la sortie de Mario Balotelli (70e) avait changé le cours du match et permis à la Croatie de revenir au score contre l'Italie (1-1), jeudi à Poznan.

Luka Modric (milieu de terrain de la Croatie) : «Quand Balotelli est sorti, on a eu beaucoup moins de problèmes. Il pesait beaucoup sur la défense physiquement, tous les joueurs savent que c'est un grand attaquant, très puissant, qui fait mal aux défenses. Il prenait systématiquement la profondeur et nous a beaucoup gêné. De notre côté, en seconde période on a joué plus haut en seconde période et on a continué à croire que nous pouvions gagner. Ce nul est un bon résultat

L’ItaliecalemalgréPirlo...
GROUPE C LesTransalpins ont faitmatch nul
faceàlaCroatie et joueront leur qualificationfaceàl’Irlande

Aucun pacte avec la Croatie»
Le 16/06/2012 | Mis à jour le 16/06/2012 23:38:47

Pas de "pastelao", de "match arrangé" : le défenseur espagnol Raul Albiol a juré samedi qu'il n'y aurait «aucun pacte entre Espagne et Croatie» autour d'un score nul 2-2 qui qualifierait les deux équipes pour les quarts de finale de l'Euro, aux dépens de l'Italie, lundi lors de la dernière journée du groupe C. De quoi rassurer les Italiens ? La crainte d'un tel arrangement - "biscotto" en italien - transpirait encore samedi dans la presse transalpine. Tuttosport a ainsi rebaptisé l'entraîneur espagnol Vicente Del Bosque en "Vicente Del Biscotto". Les tifosi se souviennent d'un autre 2-2, lors de l'Euro 2004 au Portugal, entre Danois et Suédois, qui avait éliminé la Nazionale en phase de poules...

l’Italie tremble

Marchisio, Balotelli et les Italiens n’ont plus
leur destin en main


ITALIE - IRLANDE
À 20h45, à Poznan (Pologne).
En direct sur TF1 ou BeIN Sport.
Arbitre : Cüneyt Çakir (Tur).
Italie : Buffon (cap) - Abate, Barzagli,
Chiellini, Balzaretti - Marchisio, Pirlo,
De Rossi, Thiago Motta - Di Natale,
Cassano. Entraîneur: Cesare
Prandelli.
Irlande : Given - O’Shea, St Ledger,
Dunne, Ward - Mc Geady, Whelan,
Andrews, Duff (cap.) - Keane, Doyle.
Sélectionneur: Giovanni Trapattoni


Les Azzurri craignent donc
une entente entre l’Espagne et la
Croatie (L'arrosuer arrosé le truqueur truqué ).
Mais
pour espérer se qualifier, ils ont
d’abord besoin d’une victoire
contre l’Irlande de… Giovanni
Trapattoni. Des verts déjà éliminés,
mais orgueilleux et soucieux
de ne pas rentrer "les mains vides",
comme l’a clairement fait
savoir leur attaquant Robbie Keane.
Du coup, Cesare Prandelli a
analysé les fins de match fébriles
de son équipe comme le fruit
d’une certaine fragilité mentale,
après avoir d’abord cru à une
panne physique. Le sélectionneuradonc
annoncé "troisàquatre
changements" dans son onze
de départ. La défense à cinq alignée
aux deux premiers matches
reste la plus probable, mais il a
aussi testé ce week-end un schéma
à quatre défenseurs. Barzagli,
de retour de blessure, pourrait
aussi reprendre sa place au
centre de la défense. Prandelli
pourrait également changer ses
latéraux excentrés: Ignazio Abate
pour Christian Maggio à droite,
et Federico Balzaretti pour
Emanuele Giaccherini à gauche.
La grande inconnue concerne
l’attaque. Prandelli croit en Mario
Balotelli, mais n’a pas envie
de "s’époumoner" après lui pour
qu’il respecte la tactique. Si le
boudeur buteur de Manchester
City n’est pas titularisé une troisième
fois de rang, Di Natale
jouera au côté de Cassano.
Les Italiens ne comptent que
deux points. Ils se sont déjà trouvés
dans une telle situation. Au
Mondial 2010, ils étaient passés
à la trappe en perdant contre la
Slovaquie (3-2), mais en 1982 cela
ne les avait pas empêché de
terminer champions du monde.
Au Mondial1994, ils étaient passés
par un chas encore plus
étroit (un point en deux matches,
après une défaite… contre
l’Irlande) pour atteindre la finale.

Un "oui" pour l'Italie
L'Italie, qui devait impérativement s'imposer contre l'Irlande, a fait le travail grâce à Cassano et Balotelli (2-0). La voici en quarts, comme l'Espagne, qui a battu la Croatie (1-0).



L'Italie, qui devait impérativement s'imposer contre l'Irlande, a fait le travail grâce à Cassano et Balotelli (2-0). La voici en quarts, comme l'Espagne, qui a battu la Croatie (1-0).

- Avant-matches : Espagne (4 pts) et Croatie (4 pts) sont qualifiées. L'Italie (2 pts) peut se qualifier si elle bat l'Eire, déjà éliminée, que l'Espagne ou la Croatie perd ou font match nul (0-0). Elle est éliminée si les deux équipes font match nul 2-2.- 35e à Poznan : Antonio Cassano ouvre le score pour l'Italie. Aucun but n'est marqué entre l'Espagne et la Croatie. L'Italie et l'Espagne sont qualifiées.87e à Gdansk : Entré en jeu à la 61e, Jesus Navas ouvre le score pour l'Espagne. Les Espagnols prennent la tête du groupe C et se qualifient pour les quarts de finale en compagnie des Italiens.90e à Poznan : Mario Balotelli double la mise pour l'Italie. Au classement, l'Espagne est toujours première, l'Italie deuxième. La Croatie est éliminée.

L'Italie n'est pas finie. Mal embarquée dans le groupe C, après ses deux nuls contre l'Espagne (1-1) et la Croatie (1-1), la Nazionale a assuré sa qualification pour les quarts de finale en battant l'Irlande (2-0) lundi pour son dernier match de poule. Elle accompagnera l'Espagne, qui a battu la Croatie (1-0) dans le même temps, et affrontera l'équipe qui terminera en tête du groupe D, celui de la France. Alors que Cesare Prandelli avait opté pour un 5-3-2 défensif lors des deux matches précédents de son équipe, il a décidé de jouer plus offensif contre des Irlandais déjà éliminés, en passant en 4-3-1-2, avec Thiago Motta derrière la doublette Di Natale - Cassano. Une stratégie qui n'a pas porté ses fruits en début de match, puisque les Italiens ont eu beaucoup de mal à se trouver et que l'attaquant de l'AC Milan et celui de l'Udinese se marchaient sur les pieds.

Après un penalty non sifflé pour un bras de St Ledger dans la surface (30e), les Italiens ne se sont pas laissé abattre, notamment Cassano qui a failli profiter d'une faute de main de Given pour ouvrir le score sur une frappe pourtant peu dangereuse (34e). Qu'à cela ne tienne, l'attaquant a ouvert le score de la tête sur le corner qui a suivi (35e). Le ballon a touché l'épaule du gardien irlandais, avant de franchir la ligne, malgré le dégagement de Duff. Après ce but, tout est devenu plus simple pour l'Italie. Le jeu était beaucoup plus fluide, Balzaretti multipliait les déboulés sur le côté gauche, et Balotelli doublait la mise en fin de match (90e). Il voulait célébrer son but et commençait à faire des gestes bizarres, mais Bonucci, Balzaretti et Thiago Motta sont venus le freiner dans ses ardeurs pour éviter un dérapage de l'attaquant de City. La seule ombre au tableau est la sortie sur blessure de Giorgio Chiellini (57e), le taulier de la défense italienne.

tu parles que trapattoni aurait battu son pays

ils nous prennent pour des gosses de 4 ans

LEGESTE● Des lasagnes
pour la Squadra Azzurra. Le
chef d’un restaurant italien de
Cracovie, la Trattoria Giancarlo,
a préparé les plus grandes
lasagnes dumonde, en
l’honneur de sa sélectionnationale.
Cette initiative est directement
entrée dans leGuiness
Book des records, puisque le
plat de lasagnes pèse à lui seul
4,8 tonnes et a nécessité plus
de dix heures de cuisson. Les
hommes de Prandelli auront
biendumal à le goûter,
puisqu’ils se sont envolés pour
l’Ukraine.

Angleterre-Italie:duel decadors
QUARTS DE FINALE Anglais et Italiens se retrouventàKiev, cesoir, pour uneplacedans le dernier carré

22/06/2012 - 23:27
Italie-Buffon: "Aucun favori"
Dimanche soir, l'Italie devra se frotter à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro 2012 dans un match a priori très ouvert. Et Gianluigi Buffon ne parvient d'ailleurs pas à dégager un favori de cette opposition. "C'est un match très équilibré, parfaitement équitable", assure le dernier rempart de la Squadra Azzurra. Je ne vois aucun favori. Sur le papier, c'est du 50/50. C'est une rencontre au cours de laquelle de petits détails vont faire la différence".