SQUADRA AZZZZZURA ...ITALIA UN PARFUM DU SUD !!

L'attaquant de la Roma Luca Toni titulaire au sein de l'équipe d'Italie sacrée championne du monde en 2006 mais qui n'est plus appelé en sélection depuis plusieurs mois, espère néanmoins disputer le prochain Mondial en Afrique du Sud. «Nous sommes beaucoup à postuler pour une place en sélection, a assuré le joueur de 32 ans, prêté depuis janvier à l'AS Rome par le Bayern Munich. (Le sélectionneur Marcello) Lippi a peut-être déjà son équipe en tête, mais j'espère y aller, d'autant qu'il me connaît bien.»



«Au cours des derniers mois, j'ai fait de bonnes choses et je me suis remis en selle, a-t-il poursuivi. Ce serait un rêve d'y aller (au Mondial, Ndlr). Mais si ce n'est pas le cas, je supporterai quand même l'Italie.» Depuis son retour en Italie, Toni, qui ne jouait plus au Bayern, a apporté un surcroît d'efficacité offensive à la Roma mais n'est pas pour autant un titulaire fixe et indiscutable. Toni (47 sélections, 16 buts) n'a plus été appelé en sélection depuis la Coupe des Confédérations disputée en juin 2009 en Afrique du Sud.

Malgré son acte de candidature, Francesco Totti n'a pas été retenu par Marcello Lippi dans la liste de 30 joueurs présélectionnés diffusée mardi. Fidèle à sa position, le sélectionneur a refusé de sortir le capitaine de la Roma de sa retraite internationale décidée en 2006. En attaque, Lippi a réservé une autre surprise puisqu'il a préféré Giuseppe Rossi (Villarreal) à d'autres attaquants de renom comme Antonio Cassano (Sampdoria), Mario Balotelli (Inter), Luca Toni (AS Roma) ou encore Fabrizio Miccoli, qui a inscrit la bagatelle de 19 buts en Serie A cette saison avec Palerme. En défense, à noter l'absence du Turinois Nicola Legrottaglie, pourtant régulièrement appelé jusque-là.


La présélection de 30 joueurs

Gardiens: Gianluigi Buffon (Juventus), Morgan De Sanctis (Naples), Federico Marchetti (Cagliari), Salvatore Sirigu (Palerme).

Défenseurs: Salvatore Bocchetti (Genoa), Leonardo Bonucci (Bari), Fabio Cannavaro (Juventus), Mattia Cassani (Palerme), Giorgio Chiellini (Juventus), Domenico Criscito (Genoa), Fabio Grosso (Juventus), Christian Maggio (Naples), Gianluca Zambrotta (Milan).

Milieux: Mauro Camoranesi (Juventus), Antonio Candreva (Juventus), Andrea Cossu (Cagliari), Daniele De Rossi (Roma), Gennaro Gattuso (Milan), Claudio Marchisio (Juventus), Riccardo Montolivo (Fiorentina), Angelo Palombo (Sampdoria), Simone Pepe (Udinese), Andrea Pirlo (Milan).

Attaquants: Marco Borriello (Milan), Antonio Di Natale (Udinese), Alberto Gilardino (Fiorentina), Vincenzo Iaquinta (Juventus), Giampaolo Pazzini (Sampdoria), Fabio Quagliarella (Naples), Giuseppe Rossi (Villarreal/ESP).

pas de cassano , pas de miccoli , pas de santon , pas de totti , pas de del piero !!!

ATTENTION LIPPI LE GAGNEUR EST LA
SON PALMARES EST TERRIBLE


Nul doute, qu'il a dû y penser. Lorsque, mardi, Marcello Lippi a présenté sa liste de vingt-huit joueurs convoqués au stage en altitude de Sestrière - d'où sortira le groupe définitif de vingt-trois joueurs à porter en Afrique du Sud -, il s'est forcément replongé quatre ans en arrière. Alors, le sélectionneur italien était pris, comme tous les azzurri, dans un véritable ouragan : Calciopoli, ce scandale sans précédent qui mettait à jour le système tentaculaire de contrôle des arbitres, les connivences avec des dirigeants fédéraux et les pressions sur les joueurs, instaurés par Luciano Moggi, le directeur général de la Juve. Aujourd'hui, rien de tout cela, même si le procès pénal de Moggi suit son cours. Dans cette atmosphère de fin du monde, Lippi avait su en 2006 trouver la force, les mots et les hommes pour sublimer une équipe d'Italie qui ira jusqu'au titre suprême.

Qu'en est-il en 2010 ? Les champions du monde sont-ils capables de se répéter ? Et le sélectionneur italien maîtrise-t-il aussi bien la situation que lors du précédent Mondial, alors qu'entre les deux il a quitté l'équipe d'Italie pendant vingt-quatre mois, le temps pour Roberto Donadoni de livrer un Euro 2008 mitigé (Italie sortie en quarts par l'Espagne, après les tirs-au-but) ?

Au revoir Toni, Totti, Del Piero, Grosso...

Comme en 2006, et en 1982, l'Italie a obtenu sa qualification pour la phase finale une journée avant la fin des éliminatoires. Et comme en ces deux occasions, la Nazionale avait finalement été sacrée championne du monde, beaucoup de tifosi se disent que c'est un bon signe du destin. Il n'est pas sûr que cela suffise. L'Italie est arrivée en Afrique du Sud sans perdre une rencontre en éliminatoires. Mais, mis à part en septembre dernier face à la Bulgarie (2-0), elle n'est pas souvent apparue irrésistible. Son billet pour le Mondial 2010, elle l'a d'ailleurs arraché à la toute dernière minute du match en Irlande (2-2) grâce à une tête de Gilardino.

Marcello Lippi n'a pas voulu tomber dans le piège d'Enzo Bearzot, le sélectionneur des « campioni » 1982, qui avait conforté la grande majorité de ses cadres par reconnaissance. Là, le patron azzurro a laissé à la maison quelques têtes couronnées de 2006. Et non des moindres : Totti, Toni, Del Piero, Grosso, Perrotta, Materazzi, plus Nesta qui a décliné la sélection, ainsi que qu'une poignée de remplaçants. Même Mauro Camoranesi risque sa place au cours du stage de Sestrière. De la probable formation titulaire que Lippi alignera en Afrique du Sud, on mettra en avant Giorgio Chiellini en muraille défensive au côté de capitaine Cannavaro, recordman italien des sélections avec 132 capes, le dynamique et brillant Claudio Marchisio dans l'entre jeu et Antonio Di Natale, meilleur buteur de Serie A avec 29 buts, aux avant-postes. Du sang neuf pour tenter de rejoindre le Brésil et ses cinq titres.

Il faut compter avec les italiens ; ils sont tj la c' est des specialistes des coupes du monde
Comme il a fait Lippi ; Raymond aurait du laisser quelques joueurs aussi chez eux

Les joueurs de l'Italie ont été sifflés par leurs supporters dimanche à Turin, ces derniers leur reprochant de ne pas s'arrêter pour les saluer et signer des autographes. En fin de matinée, alors que le sélectionneur Marcello Lippi présentait le stage de préparation que les champions du monde devaient entamer dimanche après-midi, et ce jusqu'au 4 juin à Sestrières.

La très grande majorité des 28 joueurs convoqués ne s'est pas arrêtée auprès des tifosi, massés par centaines derrière des barrières, souvent en famille,
et qui espéraient pouvoir prendre des photos et faire signer des autographes. Une attitude qui a énervé une bonne partie des personnes présentes, lesquelles ont alors commencé à siffler et à hurler «honte» à destination des joueurs avant que ceux-ci ne prennent la route de Sestrières.

ITALIE ● Les supporters
mécontents. Le stage n’avait
même pas encore démarré
que les supporters italiens
commençaient déjà à siffler les
joueurs de la Squadra Azzurra!
Rassemblés à Turin avant de
prendre la direction de Sestrières,
la majorité des champions
du monde en titre n’a pas pris
le temps de répondre aux sollicitations
des centaines de tifosi
présents. Conséquence: une
bordée de sifflets. Ce ne pouvait
pas mieux commencer

ITALIE ● La mise au point de
Zambrotta. Le défenseur latéral
du Milan AC, qui va disputer
sa 3e coupe du monde, a tenu
à défendre la Squadra
Azzurra. "L’équipe est loin
d’être vieille, s’est exclamé
Gianluca Zambrotta. Il y a un
savant mélange de jeunes qui
ont l’envie de bien faire et de
joueurs d'expérience."

ITALIE LES AZZURRI SE PRÉPARENT À SESTRIÈRES, À 28 KMDE LA FRONTIÈRE
Lippi: "En Afrique du Sud pour gagner


Marcello Lippi, le sélectionneur
de l’Italie, se montre ambitieux.
❚ Quel est votre état d'esprit à
quelques jours du coup d'envoi
de la Coupe du monde ?
Je suis très satisfait de l'ambiance
qui y règne dans le groupe.
Les jeunes joueurs s'adaptent
bien à la préparation. Nous insistons
beaucoup sur le travail
physique. J'aime bien lorsque
les joueurs jouent entre eux,
c'est plus bénéfique que des
matches amicaux.
❚ Quelle différence existe-t-il
entre l'Italie championne du
monde en 2006 et celle de 2010?
Je pourrai vous répondre seulement
le 11 juillet prochain.
Pour le moment, il est difficile
de commenter.
❚ Quelles sont selon vous les
chances de l'Italie de réaliser le
doublé ?
L’Italie ne va jamais en Coupe
du monde seulement pour participer,
mais pour gagner. Si les
pronostics ne nous placent pas
vraiment parmi les favoris, j’ai
une totale confiance en mon
équipe.
❚ Quelles sont les chances de
la France au mondial ?
L'Argentine, le Brésil, l'Espagne,
l'Angleterre sont évidemment
favoris et la France, qui
compte sur des joueurs très expérimentés
au niveau international,
l’est aussi. C’est une
équipe redoutable.
❚ Et quelques mots sur Didier
Deschamps, que vous avez entraîné
à la Juventus ?
J'ai une bonne considération à
l’égard de Didier Deschamps
qui a vécu une belle carrière en
tant que joueur à Turin et qui
évolue bien comme entraîneur.

PRANDELLI FUTUR SÉLECTIONNEUR
Marcello Lippi passera la main au terme
du Mondial. Hier, la Fédération italienne
a confirmé que l’entraîneur de la
Fiorentina, Cesare Prandelli, prendrait le
relais. "La Fédération a trouvé la juste
personne", a commenté Lippi.


LES 23 DEMAIN

Marcello Lippi a emmené 28
joueurs en stage, à Sestrières.
La liste, dont ont déjà été écartés
Francesco Totti, Alessandro
Del Piero, Luca Toni et Fabio
Grosso, sera réduite à 23 unités
au plus tard demain, date limite
fixée par la Fifa.
◗ DÉPART LE 8 JUIN
La Squadra Azzurra rejoindra
l’Afrique du Sud le 8 juin, depuis
Milan. D’ici-là, les Italiens se mesureront
en match amical au
Mexique à Bruxelles (3 juin) puis
à la Suisse, à Genève (5 juin).

Marco Borriello ne fait pas partie de la liste des 23 Italiens.


ITA - Sans Borriello ni Rossi


Marcello Lippi a tranché. Après avoir d'abord écarté Fabio Grosso et Andrea Candreva le 18 mai de sa première liste de 30, le sélectionneur a mis de côté les attaquants Marco Borriello (AC Milan), Giuseppe Rossi (Villarreal), le milieu Andrea Cossu (Cagliari), le défenseur Mattia Cassani (Palerme) et le gardien Salvatore Sirigu (Palerme). L'attaquant de Naples Fabio Quagliarella sera donc bien présent malgré une saison en demi-teinte, tout comme Giampaolo Pazzini qui a brillé sous le maillot de la Sampdoria en Serie A (19 buts).

Gardiens : Gianluigi Buffon (Juventus), Morgan De Sanctis (Naples),
Federico Marchetti (Cagliari)
Défenseurs : Salvatore Bocchetti (Genoa), Leonardo Bonucci (Bari), Fabio Cannavaro (Juventus), Giorgio Chiellini (Juventus), Domenico Criscito (Genoa), Christian Maggio (Naples), Gianluca Zambrotta (AC Milan)
Milieux : Mauro Camoranesi (Juventus), Daniele De Rossi (AS Rome), Gennaro Gattuso (AC Milan), Claudio Marchisio (Juventus), Riccardo Montolivo (Fiorentina), Angelo Palombo (Sampdoria), Simone Pepe (Udinese), Andrea Pirlo (AC Milan)
Attaquants : Antonio Di Natale (Udinese), Alberto Gilardino (Fiorentina), Vincenzo Iaquinta (Juventus), Giampaolo Pazzini (Sampdoria), Fabio Quagliarella (Naples)

- L. mondiale - Italie - France : 3-0

OUFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF ....C"EST EN VOLLEY

L'Italien Claudio Marchisio pourrait être l'une des révélations de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Bonucci, Marchisio (Italie),
Ils sont les paris de Marcello Lippi. Dans le nouveau système très offensif de l'Italie, Claudio Marchisio occupe le fameux poste de trequartista (meneur de jeu) derrière le trident d'attaque du 4-2-1-3 de la Nazionale. Le milieu de la Juventus (24 ans, 4 sélections), futur capitaine de la Vieille Dame, est un pur produit de la formation à l'Italienne puisqu'il fréquente les Azzurri depuis les moins de 16 ans. C'est Deschamps qui l'a lancé chez les pros lorsque les Turinois étaient en Serie B.

Leonardo Bonucci, lui, a brillé à Bari toute la saison. Le défenseur central de 23 ans (2 sélections) va évoluer aux côtés de Fabio Cannavaro. Formé par l'Inter, celui qui a connu Trévise et Pise, a même marqué contre le Mexique (1-2).

PIIIIIIIIIIRLO



Le milieu italien Andrea Pirlo, blessé au mollet gauche, a quitté le rassemblement de la Nazionale vendredi à Sestrières et est d'ores et déjà forfait pour le premier match du Mondial face au Paraguay, le 14 juin au Cap,
a rapporté l'encadrement de l'équipe d'Italie.

Le joueur, victime d'une «lésion au mollet gauche» va regagner Milan où il entamera immédiatement un programme de récupération. «Il ne pourra pas jouer contre le Paraguay», a précisé un membre de l'encadrement qui a ajouté que «tout» serait fait pour le remettre sur pied le plus vite possible.

Selon les règlements de la Fifa,
un joueur blessé peut-être remplacé dans le groupe des 23
jusqu'à la veille de l'entrée de la compétition,
soit le 13 juin dans le cas de l'Italie.

AVANT LE MATCH CONTRE LE MEXIQUE
LIPPI DONNE SES CONSIGNES ...
FAUT CROIRE QU "ELLES N" ONT PAS ETE ENTENDUES

Victime d'une blessure musculaire à un mollet jeudi soir à Bruxelles lors du match amical face au Mexique (1-2), le milieu de terrain italien Andrea Pirlo n'a évidemment pas joué face à la Suisse samedi soir à Genève (1-1

). Le joueur du Milan AC sera bien du voyage en Afrique du Sud, mais Marcello Lippi s'est déjà fait à l'idée de devoir se passer de lui pour le début de la Coupe du Monde. « J'espère le récupérer pour le troisième match face à la Slovaquie le 24 juin, ou plus tard », a confié le sélectionneur de la Nazionale.


DOS A DOS ET BONS AMIS

Suisse et Italie, bons amis




Salvatore Bocchetti et Alexander Frei. (REUT)
Dans un stade de Genève plein et une ambiance festive, la Suisse et l'équipe bis d'Italie se sont séparées sur un score nul (1-1).

La Suisse et l'Italie n'ont sans doute pas les mêmes ambitions à moins d'une semaine du coup d'envoi de la Coupe du Monde, mais elles partagent au moins un point commun avant de s'envoler pour la nation Arc-en-Ciel. Car aucune des deux sélections n'a remporté un seul de ses trois matches amicaux depuis le début de l'année. Quatre jours après une défaite à Sion face au Costa Rica (0-1) jugée inquiétante par la presse helvétique, la Suisse s'était secrètement mise à rêver d'une rédemption bienvenue contre son champion du monde de voisin. La Nati, plus au point physiquement, a entretenu l'illusion d'une huitième victoire en quatre-vingt-dix-ans de confrontations pendant cinq petites minutes, le temps pour Quagliarella d'égaliser de la tête (14e) après l'ouverture du score d'Inler d'une frappe du gauche très pure (9e).

La Squadra Azzura avait laissé une impression plus que mitigée jeudi soir à Bruxelles face au Mexique (1-2), avec une équipe qui devrait ressembler à peu de choses près à celle qui débutera la Coupe du Monde le 14 juin, au Cap, contre le Paraguay. Elle a proposé à peine mieux à Genève, où les coiffeurs ont, au moins, évité à l'Italie de subir une deuxième défaite consécutive qui aurait fait désordre à quelques jours du départ pour l'Afrique du Sud. Marcello Lippi, qui a passé sa seconde mi-temps à multiplier les changements, aurait sans doute apprécié un peu plus d'agressivité de la part de ses remplaçants, encadrés par les deux anciens Zambrotta et Gattuso. Mais l'Italie, menacée en fin de rencontre par Hakan Yakin (87e) et Shaqiri (90e + 2), n'a jamais été une championne des matches amicaux.

Pièce maîtresse du schéma tactique de Marcelo Lippi, Daniele de Rossi s’est hissé au rang de figure emblématique des Azzurri par ses prestations et ses qualités techniques. Il est de ces joueurs irremplaçables, que tout entraîneur veut avoir dans son équipe.

Champion du monde en 2006 et omniprésent en sélection depuis lors, le milieu de la Roma s’est entretenu en exclusivité avec FIFA.com de ses espoirs pour Afrique du Sud 2010 et de la confiance des Italiens en leur capacité à rééditer l’exploit accompli en terres allemandes.

Pourriez-vous analyser pour nous le parcours qualificatif de l’Italie ?
On a réalisé une très belle campagne qui nous a permis d’empocher notre billet dès l’avant-dernière journée. Certains adversaires nous ont compliqué la tâche, comme la Bulgarie à Turin ou le Monténégro, mais c’est contre l’Irlande qu’on a le plus souffert. L’aller s’est révélé particulièrement difficile. Un de nos joueurs s’est fait exclure dès l’entame, ce qui a totalement changé la donne. Après avoir marqué, on a passé le reste du match à défendre. Au retour, on a mieux joué et on a décroché le résultat qu’il nous fallait.

Quelles sont les clés de la réussite italienne ?
Je crois que le grand secret de l’Italie, c’est son groupe. C’est avec la même ossature que la Nazionale a gagné la Coupe du Monde et disputé l’Euro, où elle n'a cédé qu’aux tirs au but face au futur champion espagnol. Pendant les qualifications, plusieurs jeunes joueurs de talent ont rejoint la sélection, mais l’état d’esprit reste le même. C’est cela qui explique nos récents succès.

Que pensez-vous du groupe qui vous attend à Afrique du Sud 2010 ?
Il peut paraître facile à première vue, mais on sait que rien n’est simple en Coupe du Monde. Le Paraguay s’est montré brillant au cours des qualifications, qu’il a terminées devant l’Argentine. On a affronté la Nouvelle-Zélande en amical avant la Coupe des Confédérations et on s’est imposé 4:3 dans la douleur. La Slovaquie est une équipe européenne bien organisée, elle s’appuie sur des joueurs comme Marek Hamsik, qui a fait des différences en Serie A. Aucun de nos adversaires n'est à prendre à la légère.

Quels enseignements avez-vous retirés de votre participation à la Coupe des Confédérations de la FIFA ?
On parle peu de l’altitude en Afrique du Sud et pourtant, c’est un facteur crucial, comme nous l’avons appris lors de la Coupe des Confédérations. On ne joue pas de la même façon à plus de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’expérience a été salutaire et nous nous préparons aujourd’hui à ce type de conditions. Nous avons aussi réalisé qu’il nous faudrait encore élever notre niveau de jeu, car beaucoup d’équipes ont progressé, comme l’Espagne, l’Angleterre, le Brésil ou l’Argentine. Le tournoi s’annonce relevé.

On évoque souvent la moyenne d’âge élevée des Azzurri. Est-ce un problème, à votre avis ?
L’équipe compte pas mal de trentenaires, c’est vrai, mais n’oubliez pas que la Coupe du Monde est une compétition courte, qui ne comprend que sept matches. Même si on peut s'attendre à ce que beaucoup de joueurs présents en Afrique du Sud quittent la sélection à l’issue du tournoi, l’important, c’est qu’en juin, nous nous sentions bien sur le plan mental et footballistique. De plus, Marcello Lippi offre un vrai gage de qualité. Il a joué un rôle décisif tant en 2006 que dans les années précédentes, alors que la sélection était en pleine crise. C’est un homme et un technicien de premier ordre.

A ce jour, seules deux équipes (l’Italie en 1934 et 1938 ; le Brésil en 1958 et 1962) ont réussi à enchaîner deux sacres mondiaux. Pensez-vous pouvoir être la troisième ?
C’est extrêmement difficile, parce qu’il ne suffit pas d’être bon. Il faut conjuguer puissance, condition physique, courage, esprit de groupe, et avoir une petite dose de chance. On sait qu’il est impossible de faire mieux, on peut simplement faire aussi bien. On part en confiance, bien sûr, tout en restant conscient des difficultés.

Pour conclure, quelques mots sur votre avenir : envisagez-vous un transfert à l’étranger, comme on l’a beaucoup dit ?
J’ai pensé à partir jouer à l’étranger, mais pour être franc, la Roma, c’est toute ma vie. Je ne crois pas pouvoir vivre heureux loin de Rome. Il ne faut jamais dire jamais, bien évidemment, toutefois en ce moment, je ne peux pas m’imaginer dans un autre club ou une autre ville.

Pirlo: Lippi s'explique
Marcello Lippi, le sélectionneur italien, a expliqué pourquoi il avait conservé Andrea Pirlo malgré sa blessure au mollet qui l'immobilisera plusieurs jours.

"Pirlo est là car nous avons la conviction qu'il va pouvoir récupérer, et pourquoi pas dès le troisième match. En Allemagne en 2006, Gattuso et Zambrotta étaient également venus blessés. Et aujourd'hui les Pays Bas et la Côte d'Ivoire font la même chose avec Robben et Drogba. L'absence de Pirlo est importante, mais il sera remplacé par quelqu'un qui jouera à sa place mais avec des caractéristiques différentes

VIEILLISSANTS MAIS RUSES LES RITALIENS ..........TROP RUSES

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