SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
France/Monde - Après espagne - pays-bas - groupe b
Espagne : la restauration ou l'abdication
15/06/2014 05:35
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Casillas, l'emblématique gardien de la Roja, a symbolisé la faillite défensive lors de la déroute face aux Pays-Bas. - (AFP)
Le règne de l'Espagne sur la planète football a été durement ébranlé vendredi par la débâcle subie face aux Pays-Bas (5-1). Les champions en titre vont devoir retrouver leurs vertus passées s'ils veulent garder un espoir de conserver leur couronne.
La défense délitée. La défense espagnole a encaissé autant de buts sur ce seul match que son total cumulé lors des sept rencontres du Mondial 2010 (2) et des huit matchs des qualifications pour le Brésil (3). Les vifs attaquants néerlandais se sont régalés en contre-attaque alors que la Roja se croyait invulnérable : mis à part le jeune latéral César Azpilicueta, son arrière-garde était la même que celle qui avait remporté la finale de l'Euro 2012 sans prendre de but. Le gardien et capitaine Iker Casillas, l'un des héros de la finale 2010 en Afrique du Sud, déjà face aux Pays-Bas, a symbolisé cette faillite défensive par ses interventions hasardeuses, comme cette relance manquée qui a offert le quatrième but à Van Persie (72).
Les cadres décevants. A l'image de Casillas (33 ans), les cadres espagnols ont semblé dépassés face à la jeunesse néerlandaise. Del Bosque avait pourtant récusé jeudi le qualificatif de « vétérans » pour ces joueurs qui ont remporté coup sur coup l'Euro 2008, le Mondial 2010 et l'Euro 2012.
Mais, dans la chaleur de Salvador, au terme d'une saison intense en Liga, les jambes espagnoles ont semblé lourdes, comme elles l'avaient été il y a un an en finale de la Coupe des confédérations face au Brésil (3-0).
Andres Iniesta (30 ans), peut-être le seul à surnager, a offert plusieurs ballons de but que n'ont pas su concrétiser Diego Costa ou David Silva, lequel a manqué une balle de 2-0 qui aurait mis l'Espagne à l'abri.
Une situation désespérée ? « Réparez-nous ça », a titré le quotidien Marca hier, sur une première page noire de deuil. Nombre de joueurs espagnols ont rappelé vendredi soir que la Roja avait débuté sa campagne victorieuse de 2010 par une défaite inaugurale contre la Suisse (0-1). Mais la situation est différente, en raison de l'ampleur de la déroute : si l'Espagne veut se qualifier en huitièmes de finale, elle doit désormais à tout prix battre le Chili mercredi, puis s'assurer contre l'Australie de combler son lourd retard à la différence de buts générale.
La menace brésilienne. Les largesses défensives affichées par les Chiliens lors de leur succès vendredi contre les « Socceroos » (3-1) laissent l'espoir à l'Espagne d'échapper à la sortie dès le 1er tour. Mais l'affaire reste mal engagée : une Espagne qualifiée risque d'affronter en huitièmes le Brésil à domicile. Et si on ne retrouve pas la Roja souveraine de ces dernières années, le sceptre risque fort de lui glisser très vite des mains.
Espagne : la restauration ou l'abdication
15/06/2014 05:35
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Casillas, l'emblématique gardien de la Roja, a symbolisé la faillite défensive lors de la déroute face aux Pays-Bas. - (AFP)
La Suisse doit assumer |
La défense délitée. La défense espagnole a encaissé autant de buts sur ce seul match que son total cumulé lors des sept rencontres du Mondial 2010 (2) et des huit matchs des qualifications pour le Brésil (3). Les vifs attaquants néerlandais se sont régalés en contre-attaque alors que la Roja se croyait invulnérable : mis à part le jeune latéral César Azpilicueta, son arrière-garde était la même que celle qui avait remporté la finale de l'Euro 2012 sans prendre de but. Le gardien et capitaine Iker Casillas, l'un des héros de la finale 2010 en Afrique du Sud, déjà face aux Pays-Bas, a symbolisé cette faillite défensive par ses interventions hasardeuses, comme cette relance manquée qui a offert le quatrième but à Van Persie (72).
Les cadres décevants. A l'image de Casillas (33 ans), les cadres espagnols ont semblé dépassés face à la jeunesse néerlandaise. Del Bosque avait pourtant récusé jeudi le qualificatif de « vétérans » pour ces joueurs qui ont remporté coup sur coup l'Euro 2008, le Mondial 2010 et l'Euro 2012.
Mais, dans la chaleur de Salvador, au terme d'une saison intense en Liga, les jambes espagnoles ont semblé lourdes, comme elles l'avaient été il y a un an en finale de la Coupe des confédérations face au Brésil (3-0).
Andres Iniesta (30 ans), peut-être le seul à surnager, a offert plusieurs ballons de but que n'ont pas su concrétiser Diego Costa ou David Silva, lequel a manqué une balle de 2-0 qui aurait mis l'Espagne à l'abri.
Une situation désespérée ? « Réparez-nous ça », a titré le quotidien Marca hier, sur une première page noire de deuil. Nombre de joueurs espagnols ont rappelé vendredi soir que la Roja avait débuté sa campagne victorieuse de 2010 par une défaite inaugurale contre la Suisse (0-1). Mais la situation est différente, en raison de l'ampleur de la déroute : si l'Espagne veut se qualifier en huitièmes de finale, elle doit désormais à tout prix battre le Chili mercredi, puis s'assurer contre l'Australie de combler son lourd retard à la différence de buts générale.
La menace brésilienne. Les largesses défensives affichées par les Chiliens lors de leur succès vendredi contre les « Socceroos » (3-1) laissent l'espoir à l'Espagne d'échapper à la sortie dès le 1er tour. Mais l'affaire reste mal engagée : une Espagne qualifiée risque d'affronter en huitièmes le Brésil à domicile. Et si on ne retrouve pas la Roja souveraine de ces dernières années, le sceptre risque fort de lui glisser très vite des mains.
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Espagne : le jour d'après
Publié le 15/06/2014 à 07:25
Séisme. Au lendemain de la débâcle espagnole, tentative d'explication
La presse espagnole s'est déchaînée : Ridicule ! Sinistre total ! Réparez ça !/ clichés DDM
Toute la planète football est encore sous le choc de l'humiliation infligée à l'Espagne, championne du Monde en titre, par les Pays-Bas vendredi soir (1-5).
Les Pays-Bas ont inscrit leur nom dans la légende de la Coupe du Monde en écrasant l'Espagne, ravalée au rang d'équipe banale, style Costa Rica ou Australie. Une claque irrationnelle qui a pris sa source au cours d'une seconde période sans queue ni tête où le collectif et les individualités de la Roja ont sombré corps et biens. Si la formation de Vicente Del Bosque peut encore arracher sa qualification pour les 8es au grattage via la deuxième place en battant le Chili et l'Australie, cette abracadabrantesque défaite pose plusieurs questions.
Les Espagnols sont-ils rassasiés ?
- Champions d'Europe en 2008 et 2012, vainqueurs du Mondial 2010, les Espagnols règnent sans partage sur le monde du ballon rond depuis six ans. Une rare longévité au plus haut niveau qui devait forcément avoir une fin même si rien n'est encore inscrit dans le marbre. Victorieux de la Champions League, les joueurs du Réal Madrid, notamment Iker Casillas et Sergio Ramos y ont peut-être laissé leur motivation. L'argument ne tient pas en revanche pour les éléments du Barça…
Est-ce la fin d'un style de jeu ?
- Le toque, ce jeu de passes courtes dont Barcelone puis la sélection ont fait leur miel, a fait ses preuves sur la plupart des pelouses mondiales et il n'y a aucune raison pour que ça change. Seulement, ce jeu, qui passe par un pressing incessant du porteur du ballon pour une récupération la plus haute et la plus rapide possible, nécessite une débauche d'efforts et surtout une justesse technique qui a fait défaut aux Espagnols vendredi soir.
On a juste entrevu quelques séquences en première mi-temps avec Iniesta, David Silva et Xavi à la baguette, notamment sur ce jeu en triangle qui a abouti au penalty. Mais les Espagnols ont eu trop de déchet pour se dépêtrer de l'imposant milieu de terrain concocté par Louis Van Gaal.
Le match de trop pour quelques tauliers ?
- Hormis David Silva et Andres Iniesta et les deux latéraux César Azpilicueta et Jordi Alba qui ont fait leur match, aucun Espagnol n'a été à la hauteur de l'événement. Surtout pas la défense centrale Piqué-Sergio Ramos, incriminés sur la plupart des buts néerlandais. Le premier, déjà limite avec le Barça, n'a visiblement plus le niveau international.
On sera moins cruel avec le second, nettement plus convaincant avec le Réal depuis l'arrivée d'Ancelotti. L'inquiétude concerne surtout Xavi, qui commence à faire vraiment ses 34 ans.
Del Bosque a-t-il d'autres solutions ?
- Comme Mourinho en son temps, il peut sortir des cages Casillas au profit de Pépé Reina mais cela semble peu plausible. Qui pour remplacer Piqué ? L'expérimenté Raul Albiol, Javi Martinez du Bayern ou Busquets, capable de jouer plus bas ?
Devant, Diego Costa fait débat. David Villa, auteur d'une bonne préparation, peut être une alternative crédible. Mais Vicente Del Bosque misera sans doute sur une réaction d'orgueil des battus de vendredi, à moins que sous la pression de la rue et des médias, il ne se résigne à couper quelques têtes…
Publié le 15/06/2014 à 07:25
Séisme. Au lendemain de la débâcle espagnole, tentative d'explication
La presse espagnole s'est déchaînée : Ridicule ! Sinistre total ! Réparez ça !/ clichés DDM
Toute la planète football est encore sous le choc de l'humiliation infligée à l'Espagne, championne du Monde en titre, par les Pays-Bas vendredi soir (1-5).
Les Pays-Bas ont inscrit leur nom dans la légende de la Coupe du Monde en écrasant l'Espagne, ravalée au rang d'équipe banale, style Costa Rica ou Australie. Une claque irrationnelle qui a pris sa source au cours d'une seconde période sans queue ni tête où le collectif et les individualités de la Roja ont sombré corps et biens. Si la formation de Vicente Del Bosque peut encore arracher sa qualification pour les 8es au grattage via la deuxième place en battant le Chili et l'Australie, cette abracadabrantesque défaite pose plusieurs questions.
Les Espagnols sont-ils rassasiés ?
- Champions d'Europe en 2008 et 2012, vainqueurs du Mondial 2010, les Espagnols règnent sans partage sur le monde du ballon rond depuis six ans. Une rare longévité au plus haut niveau qui devait forcément avoir une fin même si rien n'est encore inscrit dans le marbre. Victorieux de la Champions League, les joueurs du Réal Madrid, notamment Iker Casillas et Sergio Ramos y ont peut-être laissé leur motivation. L'argument ne tient pas en revanche pour les éléments du Barça…
Est-ce la fin d'un style de jeu ?
- Le toque, ce jeu de passes courtes dont Barcelone puis la sélection ont fait leur miel, a fait ses preuves sur la plupart des pelouses mondiales et il n'y a aucune raison pour que ça change. Seulement, ce jeu, qui passe par un pressing incessant du porteur du ballon pour une récupération la plus haute et la plus rapide possible, nécessite une débauche d'efforts et surtout une justesse technique qui a fait défaut aux Espagnols vendredi soir.
On a juste entrevu quelques séquences en première mi-temps avec Iniesta, David Silva et Xavi à la baguette, notamment sur ce jeu en triangle qui a abouti au penalty. Mais les Espagnols ont eu trop de déchet pour se dépêtrer de l'imposant milieu de terrain concocté par Louis Van Gaal.
Le match de trop pour quelques tauliers ?
- Hormis David Silva et Andres Iniesta et les deux latéraux César Azpilicueta et Jordi Alba qui ont fait leur match, aucun Espagnol n'a été à la hauteur de l'événement. Surtout pas la défense centrale Piqué-Sergio Ramos, incriminés sur la plupart des buts néerlandais. Le premier, déjà limite avec le Barça, n'a visiblement plus le niveau international.
On sera moins cruel avec le second, nettement plus convaincant avec le Réal depuis l'arrivée d'Ancelotti. L'inquiétude concerne surtout Xavi, qui commence à faire vraiment ses 34 ans.
Del Bosque a-t-il d'autres solutions ?
- Comme Mourinho en son temps, il peut sortir des cages Casillas au profit de Pépé Reina mais cela semble peu plausible. Qui pour remplacer Piqué ? L'expérimenté Raul Albiol, Javi Martinez du Bayern ou Busquets, capable de jouer plus bas ?
Devant, Diego Costa fait débat. David Villa, auteur d'une bonne préparation, peut être une alternative crédible. Mais Vicente Del Bosque misera sans doute sur une réaction d'orgueil des battus de vendredi, à moins que sous la pression de la rue et des médias, il ne se résigne à couper quelques têtes…
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Del Bosque : «Trois ou quatre changements»
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Le sélectionneur Vicente del Bosque a prévu plusieurs changements face au Chili. (Reuters)
Après la débâcle de son équipe face au Pays-Bas (5-1), le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque va effectuer quelques changements dans le onze de départ qui débutera face au Chili mercredi (21h00). «Nous devrions faire trois ou quatre changements», a-t-il révélé à la télévision espagnole Cuatro ce lundi.
Le sélectionneur des champions du monde en titre a toutefois tempéré : «Si j’effectue des changements, aucun joueur ne devra se sentir pointé du doigt. Les joueurs ne doivent pas être inquiets, ils ont toute mon affection. Mais l’équipe doit être plus importante que ma tendresse», a affirmé le technicien de 63 ans. «Nous sommes flexibles, mais nous allons tout de même garder certaines choses en place», a-t-il conclu, visant certainement Iker Casillas, qui devrait être maintenu malgré son match catastrophe face au Pays-Bas.
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Le sélectionneur Vicente del Bosque a prévu plusieurs changements face au Chili. (Reuters)
Après la débâcle de son équipe face au Pays-Bas (5-1), le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque va effectuer quelques changements dans le onze de départ qui débutera face au Chili mercredi (21h00). «Nous devrions faire trois ou quatre changements», a-t-il révélé à la télévision espagnole Cuatro ce lundi.
Le sélectionneur des champions du monde en titre a toutefois tempéré : «Si j’effectue des changements, aucun joueur ne devra se sentir pointé du doigt. Les joueurs ne doivent pas être inquiets, ils ont toute mon affection. Mais l’équipe doit être plus importante que ma tendresse», a affirmé le technicien de 63 ans. «Nous sommes flexibles, mais nous allons tout de même garder certaines choses en place», a-t-il conclu, visant certainement Iker Casillas, qui devrait être maintenu malgré son match catastrophe face au Pays-Bas.
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
[size=40]Un mauvais présage
Avant l'Espagne, qui affronte le Chili mercredi (21h00), quatre autres tenants du titre ont chuté au premier tour du Mondial. Et trois d'entre eux ne s'en sont pas remis ...
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Vicente Del Bosque va lâcher le 4-2-3-1 pour le 4-1-4-1. (Reuters)
[/size]
Quatre précédents ...
Il n’y pas à chercher bien loin pour trouver des tenants du titre qui ont raté la première marche de la Coupe du monde suivante. En tout cas, dans les esprits français, le fiasco de 2002 face au Sénégal (0-1, à Séoul) - qui lui disputait le premier match de son histoire dans la compétition – est loin d’être oublié. Comme les Bleus, l’équipe d’Italie, pourtant double tenant du titre, est mise en échec (2-3) par des amateurs suédois en 1950. Même funeste sort pour l’Argentine lors de la Coupe du monde 1982: Diego Maradona et les siens chutent d’entrée face à la Belgique (0-1) au Camp Nou. Huit ans plus tard, c’est la même histoire : El Pibe de Oro et les siens se font prendre par surprise par le Cameroun d’Omam Biyik (1-0) à Giuseppe Meazza.
...et trois fiascos
Quand un tenant du titre négocie mal son entrée dans la compétition, en général, il précipite sa sortie: en 2002, les Bleus terminent derniers de leur poule. En 1950, l’Italie de Riccardo Carapelle ne passe pas le premier tour. L’Argentine finit 2e de son groupe en 1982, mais est reversée dans une poule de la mort avec l’Italie et le Brésil dont elle ne sort pas vivante. En revanche, elle a connu un sort plus glorieux en 1990: qualifiés in extremis pour les huitièmes de finale au titre de meilleur 3e de la compétition, Maradona et les siens parviennent jusqu’en finale où ils s’inclinent aux dépends de la RFA (0-1).
L'Espagne mise sur le 4-1-4-1
La déroute face aux Pays-Bas (1-5) a été très mal vécue au pays et par les membres de la sélection. «Nous n’avons plus qu’une seule opportunité dans ce Mondial. Il faut mentaliser le fait qu’on ne puisse plus perdre», n’a pas caché Pedro. Vicente Del Bosque, qui n’a jamais perdu deux matches de suite en 88 rencontres dirigées, va forcément procéder à quelques changements : «Il y a 12 joueurs qui n'ont pas joué, qui ont le niveau, qui ont du prestige, qui jouent dans des grands championnats, dans des grands clubs...»
Le 4-2-3-1 sera normalement transformé dans un 4-1-4-1 plus offensif, Xabi Alonso laissant sa place à Pedro. C’est dans ce système que la Roja avait très largement dominé l’Uruguay le 16 juin 2013 lors de la Coupe des Confédérations. Le score (2-1) n’avait pas reflété la physionomie d’un match parfaitement maîtrisé par les Espagnols. Malgré sa mauvaise performance face aux Oranje, Casillas devrait être reconduit dans les buts.
Avant l'Espagne, qui affronte le Chili mercredi (21h00), quatre autres tenants du titre ont chuté au premier tour du Mondial. Et trois d'entre eux ne s'en sont pas remis ...
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Vicente Del Bosque va lâcher le 4-2-3-1 pour le 4-1-4-1. (Reuters)
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Quatre précédents ...
Il n’y pas à chercher bien loin pour trouver des tenants du titre qui ont raté la première marche de la Coupe du monde suivante. En tout cas, dans les esprits français, le fiasco de 2002 face au Sénégal (0-1, à Séoul) - qui lui disputait le premier match de son histoire dans la compétition – est loin d’être oublié. Comme les Bleus, l’équipe d’Italie, pourtant double tenant du titre, est mise en échec (2-3) par des amateurs suédois en 1950. Même funeste sort pour l’Argentine lors de la Coupe du monde 1982: Diego Maradona et les siens chutent d’entrée face à la Belgique (0-1) au Camp Nou. Huit ans plus tard, c’est la même histoire : El Pibe de Oro et les siens se font prendre par surprise par le Cameroun d’Omam Biyik (1-0) à Giuseppe Meazza.
...et trois fiascos
Quand un tenant du titre négocie mal son entrée dans la compétition, en général, il précipite sa sortie: en 2002, les Bleus terminent derniers de leur poule. En 1950, l’Italie de Riccardo Carapelle ne passe pas le premier tour. L’Argentine finit 2e de son groupe en 1982, mais est reversée dans une poule de la mort avec l’Italie et le Brésil dont elle ne sort pas vivante. En revanche, elle a connu un sort plus glorieux en 1990: qualifiés in extremis pour les huitièmes de finale au titre de meilleur 3e de la compétition, Maradona et les siens parviennent jusqu’en finale où ils s’inclinent aux dépends de la RFA (0-1).
L'Espagne mise sur le 4-1-4-1
La déroute face aux Pays-Bas (1-5) a été très mal vécue au pays et par les membres de la sélection. «Nous n’avons plus qu’une seule opportunité dans ce Mondial. Il faut mentaliser le fait qu’on ne puisse plus perdre», n’a pas caché Pedro. Vicente Del Bosque, qui n’a jamais perdu deux matches de suite en 88 rencontres dirigées, va forcément procéder à quelques changements : «Il y a 12 joueurs qui n'ont pas joué, qui ont le niveau, qui ont du prestige, qui jouent dans des grands championnats, dans des grands clubs...»
Le 4-2-3-1 sera normalement transformé dans un 4-1-4-1 plus offensif, Xabi Alonso laissant sa place à Pedro. C’est dans ce système que la Roja avait très largement dominé l’Uruguay le 16 juin 2013 lors de la Coupe des Confédérations. Le score (2-1) n’avait pas reflété la physionomie d’un match parfaitement maîtrisé par les Espagnols. Malgré sa mauvaise performance face aux Oranje, Casillas devrait être reconduit dans les buts.
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
[size=40]Première «finale» pour l'Espagne
Pour Andres Iniesta et Fernando Torres, l'Espagne disputera face au Chili, mercredi (21h00), une première «finale» après la fessée reçue contre les Pays-Bas (1-5) au premier match. Vicente Del Bosque estime lui que la Roja a toujours son destin en mains.
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Andres Iniesta estime que le match face au Chili sera déjà une finale pour l'Espagne. (Reuters)
[/size]
Les Espagnols ne s'attendaient cetrainement pas à recevoir une telle déculottée face aux Pay-bas (1-5) pour leur premier match dans cette Coupe du monde, eux les tenants du titre. Pour les vétérans de 2010 comme Andres Iniesta, la situation est déjà suffisamment grave pour que la rencontrer face au Chili, mercredi (21h00), ait des airs de finale avant l'heure. «C'est notre première finale, a déclaré le milieu du Barça. Et ensuite nous en aurons une autre face à l'Australie. Même si nous avions aussi perdu notre premier match en 2010, cette situation est très délicate. Nous devons absolument gagner, c'est aussi simple que ça.»
Même son de cloche du côté de Fernando Torres, l'attaquant de Chelsea, remplaçant lors du premier match : «Je ne sais pas si je vais débuter la rencontre, vous devriez demander au coach. Mais une chose est sûre : nous gagnerons ensemble ou nous perdrons ensemble, comme une équipe. Un match nul ne nous conviendra pas. C'est une finale et nous devons battre le Chili.» En cas d'élimination, l'Espagne deviendrait le troisième tenant du titre à quitter la compétition dès le premier tour, après le Brésil en 1966 et la France en 2002. Mais le sélectionneur Vicente Del Bosque refuse de se montrer alarmiste. Pour lui, l'Espagne devra se mettre au niveau «de bravoure et d'agressivité»des Chiliens «tout en gardant notre identité mais aussi en faisant des choses moins habituelles pour nous mais qui peuvent les gêner». Avant de souligner que la Roja a encore «son destin en mains.
Pour Andres Iniesta et Fernando Torres, l'Espagne disputera face au Chili, mercredi (21h00), une première «finale» après la fessée reçue contre les Pays-Bas (1-5) au premier match. Vicente Del Bosque estime lui que la Roja a toujours son destin en mains.
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Andres Iniesta estime que le match face au Chili sera déjà une finale pour l'Espagne. (Reuters)
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Les Espagnols ne s'attendaient cetrainement pas à recevoir une telle déculottée face aux Pay-bas (1-5) pour leur premier match dans cette Coupe du monde, eux les tenants du titre. Pour les vétérans de 2010 comme Andres Iniesta, la situation est déjà suffisamment grave pour que la rencontrer face au Chili, mercredi (21h00), ait des airs de finale avant l'heure. «C'est notre première finale, a déclaré le milieu du Barça. Et ensuite nous en aurons une autre face à l'Australie. Même si nous avions aussi perdu notre premier match en 2010, cette situation est très délicate. Nous devons absolument gagner, c'est aussi simple que ça.»
Même son de cloche du côté de Fernando Torres, l'attaquant de Chelsea, remplaçant lors du premier match : «Je ne sais pas si je vais débuter la rencontre, vous devriez demander au coach. Mais une chose est sûre : nous gagnerons ensemble ou nous perdrons ensemble, comme une équipe. Un match nul ne nous conviendra pas. C'est une finale et nous devons battre le Chili.» En cas d'élimination, l'Espagne deviendrait le troisième tenant du titre à quitter la compétition dès le premier tour, après le Brésil en 1966 et la France en 2002. Mais le sélectionneur Vicente Del Bosque refuse de se montrer alarmiste. Pour lui, l'Espagne devra se mettre au niveau «de bravoure et d'agressivité»des Chiliens «tout en gardant notre identité mais aussi en faisant des choses moins habituelles pour nous mais qui peuvent les gêner». Avant de souligner que la Roja a encore «son destin en mains.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Le Chili peut éliminer l'Espagne ce soir (21 heures), mais perdra gros en cas de défaite. L'équipe ne pense qu'à la première option, voici pourquoi, en quatre points
Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili, espère remporter un match historique face à l'Espagne de Vicente del Bosque.© PHOTO
AFP CLAUDIO REYES
U
[size=13]n match historique. Le Chili avait été battu en poule 2-1 par l'Espagne en 2010 (mais s'était qualifié) et les équipes se ressemblaient beaucoup. Le Mundial espagnol de 1982 laisse un souvenir amer aux Chiliens puisqu'en 1982 la Roja, c'est aussi le surnom de l'équipe nationale sud-américaine, avait connu un naufrage. Et l'Espagne, évidemment, c'est aussi l'ancien colon.
Marcelo Diaz, le milieu de terrain du FC Bâle a résumé la portée de l'enjeu hier :"l'Espagne est toujours un adversaire difficile pour nous, pour des raisons historiques, mais demain, nous pouvons changer l'histoire."
[b]Le meilleur ou le pire moment pour jouer l'Espagne? Pour le sélectionneur Jorge Sampaoli, "[b]les Espagnols sont fatigués par une longue saison, leur équipe a changé par rapport à 2010 mais le 5-1 contre les Pays-Bas était trop dur, ils ne méritaient pas. Ils peuvent toujours ramener la coupe."
[b]Le Chili doit-il changer son système et son état d'esprit, très offensifs? Non dit Sampaoli. "Notre adversaire va essayer de profiter de chaque erreur que nous pourrions commettre. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut changer notre système de jeu et nos habitudes."
"Il y aura de la tension, [b]ce sera difficile pour nous, mais pour eux aussi" renchérit Marcelo Diaz. "Comme l'a dit le coach, ce n'est pas le moment de changer quoi que ce soit, [b]il faut continuer à mettre de la pression sur l'adversaire, jouer haut, aller de l'avant.
[/b][/b][/b][/b][/b][/size]
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Le Chili peut éliminer l'Espagne ce soir (21 heures), mais perdra gros en cas de défaite. L'équipe ne pense qu'à la première option, voici pourquoi, en quatre points
Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili, espère remporter un match historique face à l'Espagne de Vicente del Bosque.© PHOTO
AFP CLAUDIO REYES
U
[size=13]n match historique. Le Chili avait été battu en poule 2-1 par l'Espagne en 2010 (mais s'était qualifié) et les équipes se ressemblaient beaucoup. Le Mundial espagnol de 1982 laisse un souvenir amer aux Chiliens puisqu'en 1982 la Roja, c'est aussi le surnom de l'équipe nationale sud-américaine, avait connu un naufrage. Et l'Espagne, évidemment, c'est aussi l'ancien colon.
Marcelo Diaz, le milieu de terrain du FC Bâle a résumé la portée de l'enjeu hier :"l'Espagne est toujours un adversaire difficile pour nous, pour des raisons historiques, mais demain, nous pouvons changer l'histoire."
[b]Le meilleur ou le pire moment pour jouer l'Espagne? Pour le sélectionneur Jorge Sampaoli, "[b]les Espagnols sont fatigués par une longue saison, leur équipe a changé par rapport à 2010 mais le 5-1 contre les Pays-Bas était trop dur, ils ne méritaient pas. Ils peuvent toujours ramener la coupe."
[b]Le Chili doit-il changer son système et son état d'esprit, très offensifs? Non dit Sampaoli. "Notre adversaire va essayer de profiter de chaque erreur que nous pourrions commettre. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut changer notre système de jeu et nos habitudes."
"Il y aura de la tension, [b]ce sera difficile pour nous, mais pour eux aussi" renchérit Marcelo Diaz. "Comme l'a dit le coach, ce n'est pas le moment de changer quoi que ce soit, [b]il faut continuer à mettre de la pression sur l'adversaire, jouer haut, aller de l'avant.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
es Barcelonais du Chili décisifs?
Pour Marcelo Diaz, "Claudio Bravo (ndlr : gardien de la sélection, qui vient de passer de la Real Sociedad à Barcelone) est l'un des meilleurs gardiens du monde, c'est un plaisir de jouer avec lui, il est dans une forme optimale."
Pour Jorge Sampaloili, l'attaquant Alexis Sanchez "est logiquement plus décisif avec la sélection qu'avec le Barça, qui ne lui offre pas le système qu'il préfère. Alexis a besoin de plus de liberté, alors que Barcelone a une équipe très structurée. Quand il est libre, il a plus d'espace, il est plus créatif, et c'est pourquoi il est meilleur avec nous."
Le pronostic du jour. Pedro, qui prédisait 2-0 pour le Brésil hier, n'avait pas prévu l'état de grâce d'Ochoa et le super match du Mexique (résultat, 0-0). Aujourd'hui, un couple de touristes de Hong-Kong, Gloria et Marco, disent "Allez la France" et voient 2-1 pour l'Espagne.
Pour Marcelo Diaz, "Claudio Bravo (ndlr : gardien de la sélection, qui vient de passer de la Real Sociedad à Barcelone) est l'un des meilleurs gardiens du monde, c'est un plaisir de jouer avec lui, il est dans une forme optimale."
Pour Jorge Sampaloili, l'attaquant Alexis Sanchez "est logiquement plus décisif avec la sélection qu'avec le Barça, qui ne lui offre pas le système qu'il préfère. Alexis a besoin de plus de liberté, alors que Barcelone a une équipe très structurée. Quand il est libre, il a plus d'espace, il est plus créatif, et c'est pourquoi il est meilleur avec nous."
Le pronostic du jour. Pedro, qui prédisait 2-0 pour le Brésil hier, n'avait pas prévu l'état de grâce d'Ochoa et le super match du Mexique (résultat, 0-0). Aujourd'hui, un couple de touristes de Hong-Kong, Gloria et Marco, disent "Allez la France" et voient 2-1 pour l'Espagne.
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
France/Monde - Mise à jour : 07:28 - Sport
Mondial: l'Espagne en session de rattrapage
18/06/2014 07:28
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L'attaquant espagnol Fernando Torres (d) parle avec son coéquipier, milieu de terrain, Andres Iniesta, lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, le 17 juin 2014, à la veille du match Espagne-Chili - AFP Lluis Gene
L'Espagne, tenante du titre, doit battre le Chili mercredi à Rio (19h00 GMT, 21h00 françaises) pour effacer la claque reçue face aux Pays-Bas et surtout conserver toutes ses chances d'accéder aux huitièmes de finale et, pourquoi pas, de conserver sa couronne.
Cinq jours près leur démonstration face aux Espagnols (5-1), les Néerlandais pourraient eux devenir les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, en cas de succès sur les modestes australiens (16h00 GMT, 18h00 françaises à Porto Alegre). Enfin, le perdant de Cameroun-Croatie sera éliminé de la course aux huitièmes.
"Il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer". En deux phrases, le milieu de terrain Andres Iniesta a résumé l'objectif de l'Espagne.
Même si un nul face aux Sud-Américains ne la condamnerait pas, le meilleur moyen pour la Roja de ne pas imiter les autres tenants du titre éliminés dès le premier tour (le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010) est de remporter ses deux prochains matches. Si la modeste Australie, adversaire le 23 juin, ne semble pas un obstacle insurmontable, en revanche le Chili est capable de contrarier les plans des Espagnols, inexistants face aux Pays-Bas.
Pour surmonter les effets de la gifle, l'Espagne, championne du monde (2010 et double championne d'Europe 2008 et 2012) a choisi une méthode à trois branches. D'abord ses joueurs, et notamment le capitaine Iker Casillas, ont choisi d'assumer la raclée face aux Pays-Bas.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque a lui apporté son soutien à ses cadres, même s'il envisage de faire quelques changements dans la composition de son équipe.
Enfin, il semble que le plan de jeu ait été simplifié. Le fameux "tiki taka", à base de passes courtes et rapides, pourrait être abandonné au profit d'un football plus direct. "Il faut gagner quelle que soit la manière", soutient Iniesta, pourtant l'un des dépositaires de la méthode, qui nourrit également son club de toujours, le FC Barcelone.
Un coup à jouer pour le Chili
Pour le Chili, vainqueur de l'Australie (3-1) en ouverture, l'occasion est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant pour les huitièmes de finale.
"Si on peut les éliminer ce serait une bonne chose, avance le sélectionneur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier".
Les dégâts provoqués chez les Espagnols seront scrutés avec attention par les Néerlandais, qui affronteront un peu plus tôt l'Australie. Et s'ils font preuve du même sérieux et de la même envie que face à l'Espagne, l'addition s'annonce salée pour les modestes "Socceroos".
En fait, le principal adversaire des Néerlandais est peut-être... eux-mêmes, tant cette équipe cultive historiquement une certaine propension à imploser sous le poids des egos.
Enfin, le Mondial retourne dans la moiteur tropicale de Manaus, à quatre heures d'avion et 2850 km de Rio. Après l'Angleterre et l'Italie, le 14 juin, ce sont la Croatie et le Cameroun qui se frotteront aux conditions de jeu particulières à proximité de la jungle amazonienne (30°c et taux d'humidité voisin de 80%).
Coup de chaud interdit car le perdant sera éliminé de la course aux huitièmes de finale et réduit au rôle d'arbitre lors des derniers matches de la première phase, le 23 juin.
Mondial: l'Espagne en session de rattrapage
18/06/2014 07:28
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L'attaquant espagnol Fernando Torres (d) parle avec son coéquipier, milieu de terrain, Andres Iniesta, lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, le 17 juin 2014, à la veille du match Espagne-Chili - AFP Lluis Gene
L'Espagne, tenante du titre, doit battre le Chili mercredi à Rio (19h00 GMT, 21h00 françaises) pour effacer la claque reçue face aux Pays-Bas et surtout conserver toutes ses chances d'accéder aux huitièmes de finale et, pourquoi pas, de conserver sa couronne.
Cinq jours près leur démonstration face aux Espagnols (5-1), les Néerlandais pourraient eux devenir les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, en cas de succès sur les modestes australiens (16h00 GMT, 18h00 françaises à Porto Alegre). Enfin, le perdant de Cameroun-Croatie sera éliminé de la course aux huitièmes.
"Il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer". En deux phrases, le milieu de terrain Andres Iniesta a résumé l'objectif de l'Espagne.
Même si un nul face aux Sud-Américains ne la condamnerait pas, le meilleur moyen pour la Roja de ne pas imiter les autres tenants du titre éliminés dès le premier tour (le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010) est de remporter ses deux prochains matches. Si la modeste Australie, adversaire le 23 juin, ne semble pas un obstacle insurmontable, en revanche le Chili est capable de contrarier les plans des Espagnols, inexistants face aux Pays-Bas.
Pour surmonter les effets de la gifle, l'Espagne, championne du monde (2010 et double championne d'Europe 2008 et 2012) a choisi une méthode à trois branches. D'abord ses joueurs, et notamment le capitaine Iker Casillas, ont choisi d'assumer la raclée face aux Pays-Bas.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque a lui apporté son soutien à ses cadres, même s'il envisage de faire quelques changements dans la composition de son équipe.
Enfin, il semble que le plan de jeu ait été simplifié. Le fameux "tiki taka", à base de passes courtes et rapides, pourrait être abandonné au profit d'un football plus direct. "Il faut gagner quelle que soit la manière", soutient Iniesta, pourtant l'un des dépositaires de la méthode, qui nourrit également son club de toujours, le FC Barcelone.
Un coup à jouer pour le Chili
Pour le Chili, vainqueur de l'Australie (3-1) en ouverture, l'occasion est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant pour les huitièmes de finale.
"Si on peut les éliminer ce serait une bonne chose, avance le sélectionneur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier".
Les dégâts provoqués chez les Espagnols seront scrutés avec attention par les Néerlandais, qui affronteront un peu plus tôt l'Australie. Et s'ils font preuve du même sérieux et de la même envie que face à l'Espagne, l'addition s'annonce salée pour les modestes "Socceroos".
En fait, le principal adversaire des Néerlandais est peut-être... eux-mêmes, tant cette équipe cultive historiquement une certaine propension à imploser sous le poids des egos.
Enfin, le Mondial retourne dans la moiteur tropicale de Manaus, à quatre heures d'avion et 2850 km de Rio. Après l'Angleterre et l'Italie, le 14 juin, ce sont la Croatie et le Cameroun qui se frotteront aux conditions de jeu particulières à proximité de la jungle amazonienne (30°c et taux d'humidité voisin de 80%).
Coup de chaud interdit car le perdant sera éliminé de la course aux huitièmes de finale et réduit au rôle d'arbitre lors des derniers matches de la première phase, le 23 juin.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
L'Espagne, le réveil ou le néant
18/06/2014 05:32
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L'Espagne d'Iniesta va-t-elle avoir un sursaut d'orgueil ? - (AFP)
Espagne - Chili : le champion peut-il tout perdre ? Quelles traces laissera ce naufrage inaugural face aux Pays-Bas (5-1), inédit pour un champion en titre ? Le coach Vicente Del Bosque procédera-t-il à de nombreux changements ? Tous les regards se tournent vers le gardien emblématique de la Roja, Casillas, qui a vécu un calvaire devant la bande à Robben. « San Iker », qui a vécu un enfer, a selon son sélectionneur tenu un discours rassembleur après la déroute, n'hésitant pas à reconnaître sa responsabilité (engagée sur quatre des cinq buts néerlandais). Sera-t-il reconduit dans les buts ?
Le Chili a pour sa part battu l'Australie (3-1) pour commencer. Ce qui a donné des ailes à cette autre Roja, comme le dit sa star Vidal : « Nous espérons bien jouer contre l'Espagne et prendre les trois points. Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde ». Le Maracana sera le lieu d'un rendez-vous entre deux équipes qui se connaissent bien.
18/06/2014 05:32
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L'Espagne d'Iniesta va-t-elle avoir un sursaut d'orgueil ? - (AFP)
Ochoa freine le Brésil |
Le Chili a pour sa part battu l'Australie (3-1) pour commencer. Ce qui a donné des ailes à cette autre Roja, comme le dit sa star Vidal : « Nous espérons bien jouer contre l'Espagne et prendre les trois points. Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde ». Le Maracana sera le lieu d'un rendez-vous entre deux équipes qui se connaissent bien.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Espagne : rouge de colère ou de honte ?
Publié le 18/06/2014 à 08:00
Ce soir. Groupe B. A Rio, l'Espagne doit se révolter face au Chili
Jordi Alba et Sergio Ramos promettent la révolte./ Photo AFP
Au Maracana, un sombre abîme guette les champions du monde : s'ils s'inclinent et si les «Oranje» ne perdent pas devant l'Australie à Porto Alegre, ils auront mathématiquement perdu toute chance de qualification en huitièmes, en même temps que leur couronne planétaire.
Une fois digérée la déroute face aux Pays-Bas, les Espagnols ont assuré qu'ils allaient se racheter.
La mobilisation a débuté dès l'après-match, dans le vestiaire du stade de Salvador : le gardien et capitaine Iker Casillas, pointé du doigt pour sa prestation ratée, a pris la parole devant ses partenaires, «jetant les bases de la réhabilitation dont nous avons besoin» selon Del Bosque.
Même si le sélectionneur a dit qu'il pourrait y avoir «deux ou trois changements» dans son onze de départ, on le voit mal sacrifier ces deux joueurs emblématiques.
Il devrait a priori plutôt compter sur le sursaut d'orgueil de ses cadres et modifier son équipe seulement à la marge, avec les possibles titularisations du rapide Pedro en attaque et de Juanfran, latéral très offensif.
Après tout, l'Espagne a déjà réussi un exploit similaire : battue d'entrée par la Suisse (0-1) au Mondial-2010, elle avait ensuite enchaîné les succès jusqu'au titre suprême. Dont un troisième match de poule remporté 2-1 face au Chili, son adversaire aujourd'hui.
Pour le Chili, l'opportunité est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant en huitièmes.
«Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde», a asséné l'ambitieux milieu de terrain Arturo Vidal.
Au Chili de démontrer qu'il a l'étoffe d'un vainqueur. Et à l'Espagne de prouver qu'elle en a l'orgueil.
Publié le 18/06/2014 à 08:00
Ce soir. Groupe B. A Rio, l'Espagne doit se révolter face au Chili
Jordi Alba et Sergio Ramos promettent la révolte./ Photo AFP
Au Maracana, un sombre abîme guette les champions du monde : s'ils s'inclinent et si les «Oranje» ne perdent pas devant l'Australie à Porto Alegre, ils auront mathématiquement perdu toute chance de qualification en huitièmes, en même temps que leur couronne planétaire.
Une fois digérée la déroute face aux Pays-Bas, les Espagnols ont assuré qu'ils allaient se racheter.
La mobilisation a débuté dès l'après-match, dans le vestiaire du stade de Salvador : le gardien et capitaine Iker Casillas, pointé du doigt pour sa prestation ratée, a pris la parole devant ses partenaires, «jetant les bases de la réhabilitation dont nous avons besoin» selon Del Bosque.
Même si le sélectionneur a dit qu'il pourrait y avoir «deux ou trois changements» dans son onze de départ, on le voit mal sacrifier ces deux joueurs emblématiques.
Il devrait a priori plutôt compter sur le sursaut d'orgueil de ses cadres et modifier son équipe seulement à la marge, avec les possibles titularisations du rapide Pedro en attaque et de Juanfran, latéral très offensif.
Après tout, l'Espagne a déjà réussi un exploit similaire : battue d'entrée par la Suisse (0-1) au Mondial-2010, elle avait ensuite enchaîné les succès jusqu'au titre suprême. Dont un troisième match de poule remporté 2-1 face au Chili, son adversaire aujourd'hui.
Pour le Chili, l'opportunité est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant en huitièmes.
«Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde», a asséné l'ambitieux milieu de terrain Arturo Vidal.
Au Chili de démontrer qu'il a l'étoffe d'un vainqueur. Et à l'Espagne de prouver qu'elle en a l'orgueil.
bienvenou- Admin
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Le 18/06/2014 à 23:08:00 | Mis à jour le 19/06/2014 à 00:11:46
FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEESPDel Bosque : «C'est juste»[/size]
Reconnaissant facilement la supériorité du Chili, les Espagnols vont essayer de rebondir. Del Bosque, sous contrat jusqu'en 2016, ne veut pas que les fans oublient ce qu'a fait son groupe jusqu'à maintenant.
115partagesTweeterPartagerPartager
112
a+a-imprimerRSS
Vicente Del Bosque a défendu son groupe après l'élimination en phase de groupes. (Reuters)
Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne : «Nous avons été très timides en première période. Après la pause, ils se sont repliés et nous n'avons pas pu jouer. Notre élimination est juste, les Chiliens ont joué leur jeu, avec courage et agressivité. Ils ont été meilleurs que nous. Comme les Pays-Bas d'ailleurs. Je trouve que nous avons quand même démontré une certaine force de caractère. Physiquement, nous pensions être au point, mais non en fait... Petit à petit, on va prendre des décisions nécessaires pour la suite. Nous avons le temps de réfléchir et je n'évoquerais pas mon avenir maintenant. Mais cette génération a un avenir, elle n'est pas en décomposition. Il ne faut pas avoir la mémoire courte, ce groupe a tellement donné !»
«Tous responsables, tous déçus»
Iker Casillas, gardien de l'Espagne : «Quand tu ne gagnes pas le premier match et que tu prends une telle claque, c'est très dur par la suite. Nous nous excusons auprès des fans mais ils doivent savoir que nous avons tout donné. Nous sommes tous responsables, mais aussi tous déçus. Maintenant, on peut seulement regarder devant. En tout cas, bravo au Chili, qui a été très bon. Bonne chance à eux pour la suite.»
Xabi Alonso, milieu de l'Espagne : «C'est une échec inattendu, mais c'est le sport et il faut accepter de finir comme ça... Les cycles se terminent sur des défaites, mais là ça fait très mal. Nous n'avons pas su conserver notre état d'esprit, notre conviction. Nous avons eu notre quota de victoires. Nous étions tellement friables... Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes.»
«Le problème n'est pas de ne plus avoir faim de victoires»
Andrés Iniesta, milieu de l'Espagne : «Le problème n'est pas de ne plus avoir faim. Nous n'avons pas été à la hauteur, c'est tout. C'est très cruel, nous voulions tellement gagner encore. Je ne sais pas vraiment quoi dire... Nous avons connu tellement de succès, nous avons marqué l'histoire, et aujourd'hui, nous sommes tellement loin. La déception est énorme.»
Fernando Torres, attaquant de l'Espagne : «Nous avons beaucoup de jeunes qui arrivent. Nous reviendrons au top. Tout le monde est triste ce soir, et nous n'avons pas d'excuses. En Pologne ou en Afrique du Sud, nous étions fatigués aussi mais nous avions gagné.»
CHILI
20eE.Vargas
43eC.Aranguiz
Article suivant
[size=14]L'Espagne n'est pas la première...
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FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEESPDel Bosque : «C'est juste»[/size]
Reconnaissant facilement la supériorité du Chili, les Espagnols vont essayer de rebondir. Del Bosque, sous contrat jusqu'en 2016, ne veut pas que les fans oublient ce qu'a fait son groupe jusqu'à maintenant.
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Vicente Del Bosque a défendu son groupe après l'élimination en phase de groupes. (Reuters)
Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne : «Nous avons été très timides en première période. Après la pause, ils se sont repliés et nous n'avons pas pu jouer. Notre élimination est juste, les Chiliens ont joué leur jeu, avec courage et agressivité. Ils ont été meilleurs que nous. Comme les Pays-Bas d'ailleurs. Je trouve que nous avons quand même démontré une certaine force de caractère. Physiquement, nous pensions être au point, mais non en fait... Petit à petit, on va prendre des décisions nécessaires pour la suite. Nous avons le temps de réfléchir et je n'évoquerais pas mon avenir maintenant. Mais cette génération a un avenir, elle n'est pas en décomposition. Il ne faut pas avoir la mémoire courte, ce groupe a tellement donné !»
«Tous responsables, tous déçus»
Iker Casillas, gardien de l'Espagne : «Quand tu ne gagnes pas le premier match et que tu prends une telle claque, c'est très dur par la suite. Nous nous excusons auprès des fans mais ils doivent savoir que nous avons tout donné. Nous sommes tous responsables, mais aussi tous déçus. Maintenant, on peut seulement regarder devant. En tout cas, bravo au Chili, qui a été très bon. Bonne chance à eux pour la suite.»
Xabi Alonso, milieu de l'Espagne : «C'est une échec inattendu, mais c'est le sport et il faut accepter de finir comme ça... Les cycles se terminent sur des défaites, mais là ça fait très mal. Nous n'avons pas su conserver notre état d'esprit, notre conviction. Nous avons eu notre quota de victoires. Nous étions tellement friables... Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes.»
«Le problème n'est pas de ne plus avoir faim de victoires»
Andrés Iniesta, milieu de l'Espagne : «Le problème n'est pas de ne plus avoir faim. Nous n'avons pas été à la hauteur, c'est tout. C'est très cruel, nous voulions tellement gagner encore. Je ne sais pas vraiment quoi dire... Nous avons connu tellement de succès, nous avons marqué l'histoire, et aujourd'hui, nous sommes tellement loin. La déception est énorme.»
Fernando Torres, attaquant de l'Espagne : «Nous avons beaucoup de jeunes qui arrivent. Nous reviendrons au top. Tout le monde est triste ce soir, et nous n'avons pas d'excuses. En Pologne ou en Afrique du Sud, nous étions fatigués aussi mais nous avions gagné.»
[size=48]0[/size]
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ESPAGNE
CHILI
20eE.Vargas
43eC.Aranguiz
Voir le film du match
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[size=14]L'Espagne n'est pas la première...
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Mondial 2014. L'Espagne à la trappe
Brésil - 18 Juin
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Balayée par les Pays-Bas, l'Espagne a été dominée par le Chili (2-0). Un défaite synonyme d'élimination pour les hommes de Del Bosque.
Le ciel est tombé sur la tête des Espagnols. Après la claque face aux Pays-Bas, la Roja a été surclassée par une séduisante sélection chilienne. Comme la France en 2002, ou encore l'Italie en 2010, les champions du monde en titre quittent donc la compétition dès le premier tour.
Pourtant, dès l'entame du match, la Roja semblait être bien rentrée dans son match. Pourtant, peu après l'heure de jeu (20'), c'est Eduardo Vargas qui ouvre le score à la suite d'un contre rondement mené. L'Espagne offre alors un visage méconnaissable, celui d'une équipe dominée dans tous les domaines. Et c'est logiquement que Aranguiz, juste avant la pause (43'), double le score suite à un coup franc d'Alexis Sanchez renvoyé par Casillas.
Le raté de Busquets
Xabi Alonso remplacé à la pause par Koke, l'Espagne semble alors bien revenue dans le match. À la 53', Busquets rate même une occasion en or de revenir au score. Seul à quelques mètres du but suite à un retourné de Diego Costa, le Barcelonais rate son plat du pied. Comme un symbole.
La suite du match sera une succession de passes espagnoles et de contres chiliens. Les hommes de Del Bosque, au sommet depuis 6 ans, quittent donc la scène internationale par la petite porte, et en ayant encaissé 7 buts en 2 rencontres.
Le Chili peut espérer
De l'autre côté, le Chili apparaît comme un vrai outsider de ce mondial brésilien. Autour d'Alexis Sanchez et d'Arturo Vidal, les deux stars de l'équipe, on retrouve des joueurs très intéressants, comme Eduardo Vargas devant, Gary Medel au milieu ou encore Claudio Bravo dans les buts. Affaire à suivre...
A Rio de Janeiro (Stade Maracana):
Chili bat Espagne 2 à 0 (mi-temps: 2-0)
Spectateurs: 74.101
Arbitre: M. Geiger (USA)
Buts: Chili: Vargas (20), Aranguiz (43)
Avertissements: Espagne: Xabi Alonso (40) Chili: Vidal (26), Mena (61)
Les équipes:
Espagne: Casillas (cap) - Azpilicueta, Javi Martinez, Ramos, Alba - Pedro (Cazorla 76), Busquets, Silva, Xabi Alonso (Koke 46), Iniesta - Diego Costa (Torres 64)
Entraîneur: Vicente Del Bosque
Chili: Bravo (cap) - Silva, Medel, Jara - Isla, Aranguiz (Gutierrez 64), Vidal (Carmona 88), Diaz, Mena - Sanchez, Vargas (Valdivia 85)
Entraîneur: Jorge Sampaoli (ARG)
Les réactions :
Xabi Alonso (milieu de l'Espagne):
"C'est un échec inattendu mais c'est le sport. Il faut savoir l'accepter. On a eu des grandes joies et maintenant une grande tristesse. On n'a pas su maintenir la conviction, la faim, sans doute en raison des nombreuses victoires. On n'a pas pu maintenir ce niveau. On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. On n'avait pas les mêmes sensations sur le terrain que lors des autres championnats. C'est un peu tout. Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes. Donc, tout ca ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions et footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur"
Iker Casillas (capitaine et gardien espagnol):
"L'engagement n'a pas été celui que nous voulions. Nous ne méritions pas de passer au tour suivant. Il faut que nous nous analysions mais ce n'est pas le moment de regarder l'autre et de faire des reproches. Le reproche doit généralisé. C'est comme ça... On a fait le maximum mais on a été battu par des adversaires d'un niveau supérieur. Moi par exemple, je n'ai pas été bien et l'équipe en général non plus. Il ne faut pas chercher la m... chez le coéquipier. Cette équipe a donné beaucoup de joies, on a profité de bons moments. Ce n'est pas le moment de reprocher quelque chose à qui que ce soit. Au contraire, il faut être encore plus unis et terminer de la meilleure manière possible, le plus dignement possible parce que derrière nous il y a des gens qui ont connu de bons moments et qui maintenant connaissent le goût amer de la défaite".
Arturo Vidal (milieu du Chili):
"C'est historique, c'est très important pour nous. On rêve tous d'être champions du monde. Il faut y aller petit à petit mais on a fait un pas de géant en battant l'Espagne. (Battre le champion du monde au Maracana) c'est important pour nous, ça va nous donner de la maturité après avoir battu une équipe de premier niveau. On a beaucoup travaillé. Il y a la qualité du groupe, le travail... On en récolte les fruits. Pour moi (blessé au genou), c'est une réussite. Je joue de plus en plus, je me sens mieux à chaque fois. Et je suis fier de représenter le Chili. Ca m'a traversé l'esprit de rater le Mondial, mais le mental et l'aide du staff font que je suis là".
Jorge Valdivia (milieu du Chili):
"On est heureux et tranquilles. Heureux d'avoir gagné, d'être qualifiés. Et tranquilles parce c'est un jour dont on se souviendra longtemps. On va maintenant se reposer... Sampaoli a pris une sélection qui était un peu dans les cordes, un peu sonnée, mais on a réussi à se qualifier. On a beaucoup travaillé et on l'a montré sur le terrain. Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner. C'est sûr que j'aimerais jouer plus, c'est normal mais il y a un entraîneur qui décide. Et si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on est un groupe. Je travaille, je joue ici (Palmeiras, club de Sao Paulo). Alors, j'ai le soutien de beaucoup de Brésiliens, de supporteurs de Palmeiras. Pour moi, c'est spécial".
Brésil - 18 Juin
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- Sergio Ramos, dépité, n'a rien pu faire pour éviter la défaire de l'Espagne | Photo : Reuters
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Balayée par les Pays-Bas, l'Espagne a été dominée par le Chili (2-0). Un défaite synonyme d'élimination pour les hommes de Del Bosque.
Le ciel est tombé sur la tête des Espagnols. Après la claque face aux Pays-Bas, la Roja a été surclassée par une séduisante sélection chilienne. Comme la France en 2002, ou encore l'Italie en 2010, les champions du monde en titre quittent donc la compétition dès le premier tour.
Pourtant, dès l'entame du match, la Roja semblait être bien rentrée dans son match. Pourtant, peu après l'heure de jeu (20'), c'est Eduardo Vargas qui ouvre le score à la suite d'un contre rondement mené. L'Espagne offre alors un visage méconnaissable, celui d'une équipe dominée dans tous les domaines. Et c'est logiquement que Aranguiz, juste avant la pause (43'), double le score suite à un coup franc d'Alexis Sanchez renvoyé par Casillas.
Le raté de Busquets
Xabi Alonso remplacé à la pause par Koke, l'Espagne semble alors bien revenue dans le match. À la 53', Busquets rate même une occasion en or de revenir au score. Seul à quelques mètres du but suite à un retourné de Diego Costa, le Barcelonais rate son plat du pied. Comme un symbole.
La suite du match sera une succession de passes espagnoles et de contres chiliens. Les hommes de Del Bosque, au sommet depuis 6 ans, quittent donc la scène internationale par la petite porte, et en ayant encaissé 7 buts en 2 rencontres.
Le Chili peut espérer
De l'autre côté, le Chili apparaît comme un vrai outsider de ce mondial brésilien. Autour d'Alexis Sanchez et d'Arturo Vidal, les deux stars de l'équipe, on retrouve des joueurs très intéressants, comme Eduardo Vargas devant, Gary Medel au milieu ou encore Claudio Bravo dans les buts. Affaire à suivre...
A Rio de Janeiro (Stade Maracana):
Chili bat Espagne 2 à 0 (mi-temps: 2-0)
Spectateurs: 74.101
Arbitre: M. Geiger (USA)
Buts: Chili: Vargas (20), Aranguiz (43)
Avertissements: Espagne: Xabi Alonso (40) Chili: Vidal (26), Mena (61)
Les équipes:
Espagne: Casillas (cap) - Azpilicueta, Javi Martinez, Ramos, Alba - Pedro (Cazorla 76), Busquets, Silva, Xabi Alonso (Koke 46), Iniesta - Diego Costa (Torres 64)
Entraîneur: Vicente Del Bosque
Chili: Bravo (cap) - Silva, Medel, Jara - Isla, Aranguiz (Gutierrez 64), Vidal (Carmona 88), Diaz, Mena - Sanchez, Vargas (Valdivia 85)
Entraîneur: Jorge Sampaoli (ARG)
Les réactions :
Xabi Alonso (milieu de l'Espagne):
"C'est un échec inattendu mais c'est le sport. Il faut savoir l'accepter. On a eu des grandes joies et maintenant une grande tristesse. On n'a pas su maintenir la conviction, la faim, sans doute en raison des nombreuses victoires. On n'a pas pu maintenir ce niveau. On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. On n'avait pas les mêmes sensations sur le terrain que lors des autres championnats. C'est un peu tout. Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes. Donc, tout ca ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions et footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur"
Iker Casillas (capitaine et gardien espagnol):
"L'engagement n'a pas été celui que nous voulions. Nous ne méritions pas de passer au tour suivant. Il faut que nous nous analysions mais ce n'est pas le moment de regarder l'autre et de faire des reproches. Le reproche doit généralisé. C'est comme ça... On a fait le maximum mais on a été battu par des adversaires d'un niveau supérieur. Moi par exemple, je n'ai pas été bien et l'équipe en général non plus. Il ne faut pas chercher la m... chez le coéquipier. Cette équipe a donné beaucoup de joies, on a profité de bons moments. Ce n'est pas le moment de reprocher quelque chose à qui que ce soit. Au contraire, il faut être encore plus unis et terminer de la meilleure manière possible, le plus dignement possible parce que derrière nous il y a des gens qui ont connu de bons moments et qui maintenant connaissent le goût amer de la défaite".
Arturo Vidal (milieu du Chili):
"C'est historique, c'est très important pour nous. On rêve tous d'être champions du monde. Il faut y aller petit à petit mais on a fait un pas de géant en battant l'Espagne. (Battre le champion du monde au Maracana) c'est important pour nous, ça va nous donner de la maturité après avoir battu une équipe de premier niveau. On a beaucoup travaillé. Il y a la qualité du groupe, le travail... On en récolte les fruits. Pour moi (blessé au genou), c'est une réussite. Je joue de plus en plus, je me sens mieux à chaque fois. Et je suis fier de représenter le Chili. Ca m'a traversé l'esprit de rater le Mondial, mais le mental et l'aide du staff font que je suis là".
Jorge Valdivia (milieu du Chili):
"On est heureux et tranquilles. Heureux d'avoir gagné, d'être qualifiés. Et tranquilles parce c'est un jour dont on se souviendra longtemps. On va maintenant se reposer... Sampaoli a pris une sélection qui était un peu dans les cordes, un peu sonnée, mais on a réussi à se qualifier. On a beaucoup travaillé et on l'a montré sur le terrain. Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner. C'est sûr que j'aimerais jouer plus, c'est normal mais il y a un entraîneur qui décide. Et si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on est un groupe. Je travaille, je joue ici (Palmeiras, club de Sao Paulo). Alors, j'ai le soutien de beaucoup de Brésiliens, de supporteurs de Palmeiras. Pour moi, c'est spécial".
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
La fin d'un règne
19/06/2014 05:35
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Le capitaine espagnol Iker Casillas est dépité : sa sélection, tenante du titre, est d'ores et déjà éliminée de ce Mondial brésilien après sa défaite (2-0) contre des Chiliens qualifiés pour les 8es. - (AFP)
Espagne - Chili : 0-2 L’Espagne, championne en titre, a été éliminée dès le premier tour du Mondial après sa défaite contre le Chili, qualifié pour les 8 es .
Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas (5-1), sont les quatrièmes champions en titre à être éliminés d'entrée après le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010.
Dans le premier match de la journée, les Pays-Bas avaient difficilement pris le meilleur 3 à 2 sur l'Australie (lire par ailleurs), qui se trouve également éliminée. Chiliens et Néerlandais sont les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale.
Qualifié pour les 8es le Chili devient un dangereux outsider
Méconnaissables, les Espagnols ont encaissé un premier but par Vargas à la 20e minute puis un deuxième par Aranguiz à la 43e.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque avait laissé sur le banc l'un des leaders historiques de la « Roja », le meneur de jeu Xavi, champion du monde et double champion d'Europe, ainsi que le défenseur central Piqué pour tenter de créer un déclic après la déroute initiale face aux Néerlandais. Il avait en revanche conservé sa confiance au gardien Casillas, l'un des principaux responsables de la première défaite.
Mais la réaction attendue ne s'est pas produite. Incapables d'organiser le jeu en milieu de terrain, dépassés physiquement et pratiquement jamais dangereux, ils n'ont à aucun moment donné l'impression de pouvoir renverser la situation. Leurs deux seules grosses occasions ont été gâchées à bout portant par Diego Costa et Busquets en seconde période.
19/06/2014 05:35
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Le capitaine espagnol Iker Casillas est dépité : sa sélection, tenante du titre, est d'ores et déjà éliminée de ce Mondial brésilien après sa défaite (2-0) contre des Chiliens qualifiés pour les 8es. - (AFP)
Espagne - Chili : 0-2 L’Espagne, championne en titre, a été éliminée dès le premier tour du Mondial après sa défaite contre le Chili, qualifié pour les 8 es .
Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas (5-1), sont les quatrièmes champions en titre à être éliminés d'entrée après le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010.
Dans le premier match de la journée, les Pays-Bas avaient difficilement pris le meilleur 3 à 2 sur l'Australie (lire par ailleurs), qui se trouve également éliminée. Chiliens et Néerlandais sont les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale.
Qualifié pour les 8es le Chili devient un dangereux outsider
Méconnaissables, les Espagnols ont encaissé un premier but par Vargas à la 20e minute puis un deuxième par Aranguiz à la 43e.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque avait laissé sur le banc l'un des leaders historiques de la « Roja », le meneur de jeu Xavi, champion du monde et double champion d'Europe, ainsi que le défenseur central Piqué pour tenter de créer un déclic après la déroute initiale face aux Néerlandais. Il avait en revanche conservé sa confiance au gardien Casillas, l'un des principaux responsables de la première défaite.
Mais la réaction attendue ne s'est pas produite. Incapables d'organiser le jeu en milieu de terrain, dépassés physiquement et pratiquement jamais dangereux, ils n'ont à aucun moment donné l'impression de pouvoir renverser la situation. Leurs deux seules grosses occasions ont été gâchées à bout portant par Diego Costa et Busquets en seconde période.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
France/Monde - Mise à jour : 23:57 - Sport
"Fracassés!", "Echec mondial": la presse espagnole sous le choc
18/06/2014 23:57
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La déception des supporteurs espagnols pendant le match de l'Espagne contre le Chili, diffusé sur un écran géant le 18 juin 2014 à Séville - AFP Gogo Lobato
"Fracassés!", "Echec mondial": la presse espagnole ne trouvait pas de mots assez forts mercredi soir pour qualifier l'élimination de l'équipe nationale de football du Mondial-2014 après sa défaite (2-0) face au Chili, qui éclipsait en Une l'abdication du roi Juan Carlos.
"Echec mondial", titrait en grosses lettres le quotidien El Mundo, la défaite de la Roja reléguant en seconde position dans son édition en ligne les photos du roi Juan Carlos et de son fils, qui allait devenir à minuit le roi Felipe VI, durant la cérémonie d'abdication.
"Fracassés!": en énormes lettres le titre barrait la Une du journal sportif Marca, qui évoquait le "triste adieu de la championne du monde".
"L'Espagne est une nouvelle fois tombée en offrant une très triste image après avoir été dominée par une sélection chilienne qui s'est à peine forcée. Vargas et Aranguiz (les auteurs des deux buts chiliens) durant la première mi-temps ont montré les carences d'une sélection qui demande à cor et à cris une relève des générations", ajoutait le journal.
Même tonalité pour le quotidien AS, sous le titre "Un coup de Maracana et adieu au Mondial". "L'Espagne est restée sans réaction et devient la première équipe éliminée. Vargas et Aranguiz ont marqué de leur signature le drame espagnol. Le débat s'ouvre sur la fin d'un cycle et la succession", soulignait le journal.
"L'Espagne hors du Mondial après avoir chuté face au Chili", annonçait plus sobrement El Pais. "La sélection de Del Bosque a perdu l'occasion qu'elle avait de rester vivante au Mondial, en chutant avec fracas face au Chili, qui s'est montré toujours très supérieur".
"Deux buts de Vargas et Aranguiz ont suffi à l'équipe chilienne pour écraser la championne du monde, qui signe un jeu calamiteux aggravant la catharsis commencée face aux Pays-Bas", ajoute le journal, évoquant la déroute de la Roja écrasée par cinq buts à un par les Pays-Bas.
Juste en-dessous, El Pais consacrait une large page à l'abdication du roi Juan Carlos et l'avènement de Felipe VI, sous le titre "La fin d'un règne".
"Fracassés!", "Echec mondial": la presse espagnole sous le choc
18/06/2014 23:57
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La déception des supporteurs espagnols pendant le match de l'Espagne contre le Chili, diffusé sur un écran géant le 18 juin 2014 à Séville - AFP Gogo Lobato
"Fracassés!", "Echec mondial": la presse espagnole ne trouvait pas de mots assez forts mercredi soir pour qualifier l'élimination de l'équipe nationale de football du Mondial-2014 après sa défaite (2-0) face au Chili, qui éclipsait en Une l'abdication du roi Juan Carlos.
"Echec mondial", titrait en grosses lettres le quotidien El Mundo, la défaite de la Roja reléguant en seconde position dans son édition en ligne les photos du roi Juan Carlos et de son fils, qui allait devenir à minuit le roi Felipe VI, durant la cérémonie d'abdication.
"Fracassés!": en énormes lettres le titre barrait la Une du journal sportif Marca, qui évoquait le "triste adieu de la championne du monde".
"L'Espagne est une nouvelle fois tombée en offrant une très triste image après avoir été dominée par une sélection chilienne qui s'est à peine forcée. Vargas et Aranguiz (les auteurs des deux buts chiliens) durant la première mi-temps ont montré les carences d'une sélection qui demande à cor et à cris une relève des générations", ajoutait le journal.
Même tonalité pour le quotidien AS, sous le titre "Un coup de Maracana et adieu au Mondial". "L'Espagne est restée sans réaction et devient la première équipe éliminée. Vargas et Aranguiz ont marqué de leur signature le drame espagnol. Le débat s'ouvre sur la fin d'un cycle et la succession", soulignait le journal.
"L'Espagne hors du Mondial après avoir chuté face au Chili", annonçait plus sobrement El Pais. "La sélection de Del Bosque a perdu l'occasion qu'elle avait de rester vivante au Mondial, en chutant avec fracas face au Chili, qui s'est montré toujours très supérieur".
"Deux buts de Vargas et Aranguiz ont suffi à l'équipe chilienne pour écraser la championne du monde, qui signe un jeu calamiteux aggravant la catharsis commencée face aux Pays-Bas", ajoute le journal, évoquant la déroute de la Roja écrasée par cinq buts à un par les Pays-Bas.
Juste en-dessous, El Pais consacrait une large page à l'abdication du roi Juan Carlos et l'avènement de Felipe VI, sous le titre "La fin d'un règne".
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Mondial: le roi abdique, vive le Chili-Taka
18/06/2014 23:37
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Le défenseur espagnol Sergio Ramos, lors du match perdu contre le Chili au Maracana à Rio, le 18 juin 2014 - AFP Lluis Gene
Championne du monde en titre et double championne d'Europe, l'Espagne vieillissante est sortie du Mondial brésilien après sa deuxième défaite en deux matches face à un Chili (2-0) au football enthousiaste et qualifié pour les huitièmes.
Adieu les vieux centenaires en sélections! Iker Casillas, 33 ans, Xabi Alonso, 32 ans, Xavi Hernandez, 34 ans... Ils ont régné sur le football mondial pendant six ans mais comme leur roi Juan Carlos au pays le 18 juin, ils ont abdiqué dans un palais royal, le mythique Maracana, et vont maintenant passer la main à leurs cadets.
Après la déroute contre les Pays-Bas (5-1), le sélectionneur Vicente Del Bosque avait tenté un électrochoc en écartant Xavi, le maître à jouer de la Roja depuis une dizaine d'années, mais aussi le médiatique Gerard Piqué, compagnon de Shakira, tout en conservant sa confiance à "San Iker" et Xabi Alonso.
Comme un symbole, les deux vétérans sont passés à côte de leur match. Xabi Alonso a notamment raté une occasion de but en échouant sur Bravo à la 15e et surtout c'est lui qui a perdu le ballon sur le premier but chilien, qui a vu les Sud-Américains donner une leçon à l'ex-puissance coloniale en cinq passes courtes et un but de Vargas (20e).
Non pas du Tiqui-Taka espagnol, mais du Chili-Taka! Xabi Alonso est sorti à la pause remplacé par Koke, 22 ans, et l'avenir devant lui.
Quant à Casillas, qui est devenu le joueur espagnol le plus capé en Coupe du monde, il a boxé dans les pieds d'Aranguiz (43) un coup franc d'Alexis Sanchez. Après quatorze ans de haut niveau, d'arrêts miracles et souvent de réussite, la chance a fini par abandonner le portier espagnol, adulé par toute l'Espagne en 2010.
Il faut maintenant reconstruire une nouvelle "Roja" avec ceux qui ont moins de 30 ans tout en faisant appel aussi aux jeunes qui ont été sacrés champions d'Europe des moins de 21 ans en 2011 et 2013.
- Prétendants au trône -
Il faudra écarter, à l'image de Luis Aragones en 2008 qui s'était passé de l'idole Raul, les monstres sacrés pour donner le sceptre aux jeunes. Les Piqué, Iniesta, Sergio Ramos, Fernando Torres, David Villa et Busquets, qui ont tout gagné, resteront-ils? Le nouveau sélectionneur devra faire des choix difficiles.
Autre dossier à aborder: le calendrier... Comme l'avait souligné le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli la veille de la rencontre: les Espagnols sont arrivés à ce Mondial après une saison des plus usantes. Le Real Madrid, qui a aussi remporté la Coupe d'Espagne, a gagné la C1 face à l'Atletico alors que Séville s'est imposé en C3 battant Valence en demi-finale.
Le onze espagnol est apparu émoussé dès la fin de la première mi-temps contre les Pays-Bas. Les Ibériques, qui n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur, ont pris un sacré coup de vieux contre les Chiliens, soutenus par des supporters en folie qui ont envahi Rio et le Maracana.
Une cinquantaine d'entre eux, sans billets, a même tenté de pénétrer de force dans l'enceinte carioca avant la rencontre, réussissant à entrer dans le centre de presse du stade avant d'être maîtrisée par la sécurité.
"Si on gagne, on élimine le champion en titre, ce serait historique pour nous", avait souligné Sampaoli.
Le jour est en effet historique: le champion du monde est éliminé dès le deuxième match avec un bilan de deux défaites, sept buts encaissés et un seul marqué sur penalty.
Le Chili peut se frotter les mains. Il est qualifié avant même de rencontrer les Pays-Bas lors de la dernière journée de la phase de poules. Mais il lui faudra s'imposer face aux Néerlandais s'il veut la première place et éviter probablement le Brésil.
Le roi a abdiqué mais contrairement à la succession réglée de Juan Carlos en Espagne, les candidats sont multiples. Chili et Pays-Bas sont prétendants au trône vacant mais ils sont loin d'êre les seuls. La succession est ouverte.
18/06/2014 23:37
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Le défenseur espagnol Sergio Ramos, lors du match perdu contre le Chili au Maracana à Rio, le 18 juin 2014 - AFP Lluis Gene
Championne du monde en titre et double championne d'Europe, l'Espagne vieillissante est sortie du Mondial brésilien après sa deuxième défaite en deux matches face à un Chili (2-0) au football enthousiaste et qualifié pour les huitièmes.
Adieu les vieux centenaires en sélections! Iker Casillas, 33 ans, Xabi Alonso, 32 ans, Xavi Hernandez, 34 ans... Ils ont régné sur le football mondial pendant six ans mais comme leur roi Juan Carlos au pays le 18 juin, ils ont abdiqué dans un palais royal, le mythique Maracana, et vont maintenant passer la main à leurs cadets.
Après la déroute contre les Pays-Bas (5-1), le sélectionneur Vicente Del Bosque avait tenté un électrochoc en écartant Xavi, le maître à jouer de la Roja depuis une dizaine d'années, mais aussi le médiatique Gerard Piqué, compagnon de Shakira, tout en conservant sa confiance à "San Iker" et Xabi Alonso.
Comme un symbole, les deux vétérans sont passés à côte de leur match. Xabi Alonso a notamment raté une occasion de but en échouant sur Bravo à la 15e et surtout c'est lui qui a perdu le ballon sur le premier but chilien, qui a vu les Sud-Américains donner une leçon à l'ex-puissance coloniale en cinq passes courtes et un but de Vargas (20e).
Non pas du Tiqui-Taka espagnol, mais du Chili-Taka! Xabi Alonso est sorti à la pause remplacé par Koke, 22 ans, et l'avenir devant lui.
Quant à Casillas, qui est devenu le joueur espagnol le plus capé en Coupe du monde, il a boxé dans les pieds d'Aranguiz (43) un coup franc d'Alexis Sanchez. Après quatorze ans de haut niveau, d'arrêts miracles et souvent de réussite, la chance a fini par abandonner le portier espagnol, adulé par toute l'Espagne en 2010.
Il faut maintenant reconstruire une nouvelle "Roja" avec ceux qui ont moins de 30 ans tout en faisant appel aussi aux jeunes qui ont été sacrés champions d'Europe des moins de 21 ans en 2011 et 2013.
- Prétendants au trône -
Il faudra écarter, à l'image de Luis Aragones en 2008 qui s'était passé de l'idole Raul, les monstres sacrés pour donner le sceptre aux jeunes. Les Piqué, Iniesta, Sergio Ramos, Fernando Torres, David Villa et Busquets, qui ont tout gagné, resteront-ils? Le nouveau sélectionneur devra faire des choix difficiles.
Autre dossier à aborder: le calendrier... Comme l'avait souligné le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli la veille de la rencontre: les Espagnols sont arrivés à ce Mondial après une saison des plus usantes. Le Real Madrid, qui a aussi remporté la Coupe d'Espagne, a gagné la C1 face à l'Atletico alors que Séville s'est imposé en C3 battant Valence en demi-finale.
Le onze espagnol est apparu émoussé dès la fin de la première mi-temps contre les Pays-Bas. Les Ibériques, qui n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur, ont pris un sacré coup de vieux contre les Chiliens, soutenus par des supporters en folie qui ont envahi Rio et le Maracana.
Une cinquantaine d'entre eux, sans billets, a même tenté de pénétrer de force dans l'enceinte carioca avant la rencontre, réussissant à entrer dans le centre de presse du stade avant d'être maîtrisée par la sécurité.
"Si on gagne, on élimine le champion en titre, ce serait historique pour nous", avait souligné Sampaoli.
Le jour est en effet historique: le champion du monde est éliminé dès le deuxième match avec un bilan de deux défaites, sept buts encaissés et un seul marqué sur penalty.
Le Chili peut se frotter les mains. Il est qualifié avant même de rencontrer les Pays-Bas lors de la dernière journée de la phase de poules. Mais il lui faudra s'imposer face aux Néerlandais s'il veut la première place et éviter probablement le Brésil.
Le roi a abdiqué mais contrairement à la succession réglée de Juan Carlos en Espagne, les candidats sont multiples. Chili et Pays-Bas sont prétendants au trône vacant mais ils sont loin d'êre les seuls. La succession est ouverte.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Espagne : la fin d’un règne
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Publié le 19/06/2014 à 06h00 , modifié le 19/06/2014 à 08h56 par
Patrick Favier
Le champion du monde en titre est sorti sans gloire du Mondial hier avec une nouvelle déroute contre des Chiliens séduisants. Une page se tourne pour la Roja.
Sergio Ramos et Iker Casillas à terre : tout un symbole. L’Espagne a sombré dans ce Mondial brésilien.© PHOTO
PHOTO MAXPPP
D
ans ce match mata-mata, l'Espagne a terminé son cycle glorieux en posant un genou devant plus jeune et plus brillant. Le Chili, jeu direct, hyper rapide, c'est la foudre, mais une foudre contrôlée, un rayon dévastateur, un rayon orange comme les chaussures de ses attaquants. Del Bosque avait mis Xavi et Piqué sur le banc, remplacés dans les mêmes positions par Javi Martinez (Bayern) et Pedro (Barcelone) mais rien n'y a fait. Si le score est moins élevé que contre les Pays-Bas, l'impasse dans le jeu, une déroute pour cette équipe, était au rendez-vous. Après le Brésil en 1966, la France en 2002, l'Italie en 2010, l'Espagne...
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Publié le 19/06/2014 à 06h00 , modifié le 19/06/2014 à 08h56 par
Patrick Favier
Le champion du monde en titre est sorti sans gloire du Mondial hier avec une nouvelle déroute contre des Chiliens séduisants. Une page se tourne pour la Roja.
Sergio Ramos et Iker Casillas à terre : tout un symbole. L’Espagne a sombré dans ce Mondial brésilien.© PHOTO
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ans ce match mata-mata, l'Espagne a terminé son cycle glorieux en posant un genou devant plus jeune et plus brillant. Le Chili, jeu direct, hyper rapide, c'est la foudre, mais une foudre contrôlée, un rayon dévastateur, un rayon orange comme les chaussures de ses attaquants. Del Bosque avait mis Xavi et Piqué sur le banc, remplacés dans les mêmes positions par Javi Martinez (Bayern) et Pedro (Barcelone) mais rien n'y a fait. Si le score est moins élevé que contre les Pays-Bas, l'impasse dans le jeu, une déroute pour cette équipe, était au rendez-vous. Après le Brésil en 1966, la France en 2002, l'Italie en 2010, l'Espagne...
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
L'Espagne prend la porte !
Publié le 19/06/2014 à 07:36, Mis à jour le 19/06/2014 à 10:20
Hier. Groupe B. Une 2e défaite en autant de rencontres, face au Chili (0-2) qui se qualifie, élimine le tenant avant même son dernier match
Sergio Ramos et tout le peuple ibérique n'ont plus que leurs yeux pour pleurer…/ Photo AFP
Le miracle n'aura donc pas eu lieu. Ou l'accident de parcours face aux Bataves n'en était pas un... Chacun se fera son opinion. Plutôt, il faudra peut-être un peu de recul, dans tous les cas beaucoup de respect, pour lire plus tard l'histoire dans l'un des deux sens.
En attendant, la réalité est là. Bien là. Les chiffres sont froids, implacables. Deux revers et retour à la casa pour le champion en titre et double vainqueur de l'Euro. Une fessée pour commencer, une leçon hier soir, reste une dernière sortie pour l'honneur – encore, ce ne sera pas une promenade de santé, une partie de plaisir, devant des Kangourous australiens qui ont (sans toutefois inscrire un seul point) bien rebondi plus tôt dans la journée. On peut jusqu'à craindre une déroute ibérique.
Résignés puis humiliés
Donc le roi est mort ce soir. Sans contestation durant tout le premier acte (première occasion chilienne dès la 43e seconde !). Avec résignation après l'heure de jeu. Humiliation, in fine : les «olé-olé» descendants des travées à 10min du coup de sifflet final sont à notre avis franchement déplacés.
Eu égard à tout le bonheur qu'a pu nous apporter cette fantastique équipe pendant une décennie quasiment. Le footballeur, le supporter, les deux, sont amnésiques. C'est bien connu.
Revenons à nos moutons – et au coup d'envoi : on ne pourra reprocher à Vicente Del Bosque de ne pas avoir tenté de secouer le cocotier. Il avait procédé à 3 changements : deux hommes et son système. En difficulté devant la Hollande, Gerard Piqué et Xavi étaient suppléés par le Bavarois Martinez et le Barcelonais Pedro.
Même le 4-2-3-1 à la mode ne changea rien
Surtout, le plus célèbre sélectionneur à moustache avait troqué son légendaire 4-3-3 contre un 4-2-3-1. Histoire primo de se redonner des garanties (défensives), deuzio renforcer son entrejeu face au milieu du Chili qui alignait 5 éléments.
Las, ça n'a pas marché. Les mal-intentionnés rétorqueront que l'Espagne n'est pas allée au bout de ses idées. Encore une fois, c'est dur. Parce que la Roja, dos au mur, était obligée de se découvrir. Le Chili, en hérisson, n'attendait que ça pour planter ses banderilles. La première fut un modèle de contre, la deuxième un second ballon. Y'a des jours...
Oui, deux fois oui, le roi est mort ce soir.
Vive le roi !
Le premier champion éliminé après deux matches
Historique. Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas, sont les quatrièmes vainqueurs d'une coupe du monde à être éliminés d'entrée après : le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010. Mais ils sont aussi – et surtout, malheureusement – le premier pays à l'être après deux rencontres de poules seulement.
Publié le 19/06/2014 à 07:36, Mis à jour le 19/06/2014 à 10:20
Hier. Groupe B. Une 2e défaite en autant de rencontres, face au Chili (0-2) qui se qualifie, élimine le tenant avant même son dernier match
Sergio Ramos et tout le peuple ibérique n'ont plus que leurs yeux pour pleurer…/ Photo AFP
Le miracle n'aura donc pas eu lieu. Ou l'accident de parcours face aux Bataves n'en était pas un... Chacun se fera son opinion. Plutôt, il faudra peut-être un peu de recul, dans tous les cas beaucoup de respect, pour lire plus tard l'histoire dans l'un des deux sens.
En attendant, la réalité est là. Bien là. Les chiffres sont froids, implacables. Deux revers et retour à la casa pour le champion en titre et double vainqueur de l'Euro. Une fessée pour commencer, une leçon hier soir, reste une dernière sortie pour l'honneur – encore, ce ne sera pas une promenade de santé, une partie de plaisir, devant des Kangourous australiens qui ont (sans toutefois inscrire un seul point) bien rebondi plus tôt dans la journée. On peut jusqu'à craindre une déroute ibérique.
Résignés puis humiliés
Donc le roi est mort ce soir. Sans contestation durant tout le premier acte (première occasion chilienne dès la 43e seconde !). Avec résignation après l'heure de jeu. Humiliation, in fine : les «olé-olé» descendants des travées à 10min du coup de sifflet final sont à notre avis franchement déplacés.
Eu égard à tout le bonheur qu'a pu nous apporter cette fantastique équipe pendant une décennie quasiment. Le footballeur, le supporter, les deux, sont amnésiques. C'est bien connu.
Revenons à nos moutons – et au coup d'envoi : on ne pourra reprocher à Vicente Del Bosque de ne pas avoir tenté de secouer le cocotier. Il avait procédé à 3 changements : deux hommes et son système. En difficulté devant la Hollande, Gerard Piqué et Xavi étaient suppléés par le Bavarois Martinez et le Barcelonais Pedro.
Même le 4-2-3-1 à la mode ne changea rien
Surtout, le plus célèbre sélectionneur à moustache avait troqué son légendaire 4-3-3 contre un 4-2-3-1. Histoire primo de se redonner des garanties (défensives), deuzio renforcer son entrejeu face au milieu du Chili qui alignait 5 éléments.
Las, ça n'a pas marché. Les mal-intentionnés rétorqueront que l'Espagne n'est pas allée au bout de ses idées. Encore une fois, c'est dur. Parce que la Roja, dos au mur, était obligée de se découvrir. Le Chili, en hérisson, n'attendait que ça pour planter ses banderilles. La première fut un modèle de contre, la deuxième un second ballon. Y'a des jours...
Oui, deux fois oui, le roi est mort ce soir.
Vive le roi !
Le premier champion éliminé après deux matches
Historique. Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas, sont les quatrièmes vainqueurs d'une coupe du monde à être éliminés d'entrée après : le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010. Mais ils sont aussi – et surtout, malheureusement – le premier pays à l'être après deux rencontres de poules seulement.
aladin- Messages : 115038
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
L’Espagne victime de la malédiction Conchita Wurst ?
Publié le 19/06/2014 à 14:40, Mis à jour le 19/06/2014 à 15:12
Conchita Wurst lors de la finale de l'Eurovision à Copenhague Jonathan Nackstrand / AFP
L’élimination de la Roja a sonné comme un coup de tonnerre ce mercredi soir en Espagne. Mais au-delà de la performance en demi-teinte de ses joueurs, l’équipe championne du monde en 2010 a-t-elle été victime d’une malédiction liée à la victoire de Conchita Wurst au dernier concours de l’Eurovision ? C’est en tous cas la dernière théorie loufoque qui agite le web.
A l’origine de celle-ci : une histoire qui se répète étrangement pour les Espagnols. En effet, en 1966, l’Autriche avait remporté le grand concours de musique européen, l’Atlético Madrid avait été sacré champion de Liga, le Bétis Séville a été relégué et Deportivo La Corogne promu, tandis que le Real Madrid avait gagné la Ligue des Champions. Dans la foulée, la Roja avait été éliminée dès les phases de poule du Mondial anglais après deux défaites.
Une série d’événements qui se sont reproduits à l’identique cette année. Reste à savoir si 2014 est réellement un remake de 1966. Cette année-là, l’Angleterre, pays hôte, avait triomphé en finale de Coupe du monde face à l’Allemagne…
Publié le 19/06/2014 à 14:40, Mis à jour le 19/06/2014 à 15:12
Conchita Wurst lors de la finale de l'Eurovision à Copenhague Jonathan Nackstrand / AFP
L’élimination de la Roja a sonné comme un coup de tonnerre ce mercredi soir en Espagne. Mais au-delà de la performance en demi-teinte de ses joueurs, l’équipe championne du monde en 2010 a-t-elle été victime d’une malédiction liée à la victoire de Conchita Wurst au dernier concours de l’Eurovision ? C’est en tous cas la dernière théorie loufoque qui agite le web.
A l’origine de celle-ci : une histoire qui se répète étrangement pour les Espagnols. En effet, en 1966, l’Autriche avait remporté le grand concours de musique européen, l’Atlético Madrid avait été sacré champion de Liga, le Bétis Séville a été relégué et Deportivo La Corogne promu, tandis que le Real Madrid avait gagné la Ligue des Champions. Dans la foulée, la Roja avait été éliminée dès les phases de poule du Mondial anglais après deux défaites.
Une série d’événements qui se sont reproduits à l’identique cette année. Reste à savoir si 2014 est réellement un remake de 1966. Cette année-là, l’Angleterre, pays hôte, avait triomphé en finale de Coupe du monde face à l’Allemagne…
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
[size=36]Quand Mourinho critique l'Espagne[/size]
voir les photos
Consultant pour Yahoo Sport en cette période de Coupe du monde, le technicien de Chelsea, José Mourinho, a livré son ressenti sur la Roja, suite à l'élimination prématurée mais "méritée" des troupes de Vicente Del Bosque dès le deuxième match de la phase de poules du Mondial. "Prévisible, lente et triste", voilà les termes choisis entre mille par "Le Mou" pour qualifier la sélection ibérique, double championne du monde en titre.
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Consultant pour Yahoo Sport en cette période de Coupe du monde, le technicien de Chelsea, José Mourinho, a livré son ressenti sur la Roja, suite à l'élimination prématurée mais "méritée" des troupes de Vicente Del Bosque dès le deuxième match de la phase de poules du Mondial. "Prévisible, lente et triste", voilà les termes choisis entre mille par "Le Mou" pour qualifier la sélection ibérique, double championne du monde en titre.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
Le 20/06/2014 à 11:33:00 | Mis à jour le 20/06/2014 à 11:46:23
FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEESPLa Corée du Nord soutient l'Espagne
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Les tenants du titre espagnols, battus mardi par le Chili (2-0), et d’ores et déjà éliminés, ont reçu un soutien surprenant, celui de la Corée du Nord. «Il n'y a pas de règle qui dit qu’une équipe solide ne perd jamais bien sûr, mais je ne peux pas m'empêcher d'être surpris que la meilleure équipe du monde ait subi une défaite aussi dévastatrice, a déclaré Yu Myong Uk, membre de la Fédération nord-coréenne. Cela montre que la durée de vie des tactiques de football se raccourcit, comme c'est le cas dans d'autres domaines». Les médias locaux n’ont relayé la nouvelle qu’un jour plus tard, avec stupeur.
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Les tenants du titre espagnols, battus mardi par le Chili (2-0), et d’ores et déjà éliminés, ont reçu un soutien surprenant, celui de la Corée du Nord. «Il n'y a pas de règle qui dit qu’une équipe solide ne perd jamais bien sûr, mais je ne peux pas m'empêcher d'être surpris que la meilleure équipe du monde ait subi une défaite aussi dévastatrice, a déclaré Yu Myong Uk, membre de la Fédération nord-coréenne. Cela montre que la durée de vie des tactiques de football se raccourcit, comme c'est le cas dans d'autres domaines». Les médias locaux n’ont relayé la nouvelle qu’un jour plus tard, avec stupeur.
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
[size=40]Del Bosque : «Rien n'est décidé»
Deux jours après l'élimination de la Roja, son sélectionneur n'a pas souhaité éclaircir son avenir. «Ce n'est pas le moment d'en parler», a-t-il répété ce vendredi devant les médias.
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Vicente Del Bosque reste flou concernant son avenir. (Reuters)
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De nouveau interrogé sur son avenir ce vendredi, deux jours après l’élimination de l’Espagne au premier tour de la Coupe du monde, Vicente Del Bosque n’a pas voulu se prononcer. «Nous sommes encore en pleine compétition même si le dernier match (contre l’Australie, lundi) n’a pas d’utilité pour la compétition, a-t-il expliqué. Ce n’est pas le moment de parler de mon avenir.»
«Si j'étais un obstacle...»
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Foot - CM - ESP Del Bosque soutenu par sa Fédération
Foot - CM - ESP Les sponsors soutiennent la Roja
Même s’il est sous contrat jusqu’en 2016, Del Bosque (63 ans) entretient donc le flou sur ses intentions, laissant même la porte ouverte à une éventuelle démission : «J’essaierai d’être correct avec la fédération qui m’a toujours très bien traité. Si j’étais un obstacle à son bon fonctionnement, soyez sûrs que je m’en irais. En septembre, nous commencerons les qualifications pour le Championnat d’Europe, ça arrive très vite. Ce que je veux c’est que notre football continue de fonctionner.» Malgré l’insistance des questions sur ce sujet, le sélectionneur espagnol n’est pas allé plus loin. «Rien n’est décidé», a-t-il conclu.
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Deux jours après l'élimination de la Roja, son sélectionneur n'a pas souhaité éclaircir son avenir. «Ce n'est pas le moment d'en parler», a-t-il répété ce vendredi devant les médias.
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Vicente Del Bosque reste flou concernant son avenir. (Reuters)
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De nouveau interrogé sur son avenir ce vendredi, deux jours après l’élimination de l’Espagne au premier tour de la Coupe du monde, Vicente Del Bosque n’a pas voulu se prononcer. «Nous sommes encore en pleine compétition même si le dernier match (contre l’Australie, lundi) n’a pas d’utilité pour la compétition, a-t-il expliqué. Ce n’est pas le moment de parler de mon avenir.»
«Si j'étais un obstacle...»
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Re: SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON
[size=40]C'était impensable»
Deux jours après leur élimination dès le premier tour, les Espagnols, champions du monde en titre, ont toujours du mal à comprendre les raisons de leur échec.
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Santi Cazorla, ici à côté de Koke, ne remet pas en cause le comportement de ses coéquipiers. (Reuters)
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Déjà éliminée, l’Espagne est encore au Brésil jusqu’à lundi, pour son dernier match contre l’Australie, sans aucun enjeu. Du coup, l’actualité de la Roja se concentre autour des raisons d’un échec que ses joueurs n’avaient pas vu venir. Son sélectionneur non plus. «C’est un coup très dur et, comme tout le monde, je suis un peu surpris, a commenté Vicente Del Bosque, ce vendredi. Si vous m’aviez dit, avant le Mondial, que cela allait se passer comme ça… C’était impensable, au vu de l’ambiance qu’il y avait et de ce qui se passait pendant la préparation.»
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Le Chili a éliminé l'Espagne !
Del Bosque : «Rien n'est décidé»
L’analyse de Xabi Alonso, qui évoquait, dès mercredi, un manque d’envie et d’ambition, n’a pas plu à ses partenaires, selon certains médias espagnols. Santi Cazorla a d’abord défendu le milieu du Real Madrid. «On n’a jamais douté de Xabi Alonso, il n’y a pas la moindre polémique à ce sujet», a-t-il assuré. Mais il l’a aussi contredit : «Les Pays-Bas et le Chili ont été meilleurs que nous, c’est le football, mais je ne crois pas que ce soit par manque d’ambition ni d’envie.»
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«Contre les Pays-Bas, on fait une bonne première période et le match change complètement en une minute, juge Cazorla. Si David (Silva) met le but du 2-0 sur son occasion, on parlerait d’autre chose aujourd’hui.» «À partir de la seconde période de ce match, nous sommes un peu entrés en dépression», avance aussi Del Bosque. Avant cela, il n’avait rien vu venir : «À l’entraînement, il y avait du dynamisme, de l’enthousiasme mais, en match, on a eu plus de mal. Nous avons eu moins de contrôle que d’habitude.» «Contre le Chili, c’est vrai que nous n’avons pas réussi à égaler leur intensité», reconnaît Cazorla. Lui et ses coéquipiers ont encore deux jours pour ressasser les raisons de ce fiasco.
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Deux jours après leur élimination dès le premier tour, les Espagnols, champions du monde en titre, ont toujours du mal à comprendre les raisons de leur échec.
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Santi Cazorla, ici à côté de Koke, ne remet pas en cause le comportement de ses coéquipiers. (Reuters)
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Déjà éliminée, l’Espagne est encore au Brésil jusqu’à lundi, pour son dernier match contre l’Australie, sans aucun enjeu. Du coup, l’actualité de la Roja se concentre autour des raisons d’un échec que ses joueurs n’avaient pas vu venir. Son sélectionneur non plus. «C’est un coup très dur et, comme tout le monde, je suis un peu surpris, a commenté Vicente Del Bosque, ce vendredi. Si vous m’aviez dit, avant le Mondial, que cela allait se passer comme ça… C’était impensable, au vu de l’ambiance qu’il y avait et de ce qui se passait pendant la préparation.»
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L’analyse de Xabi Alonso, qui évoquait, dès mercredi, un manque d’envie et d’ambition, n’a pas plu à ses partenaires, selon certains médias espagnols. Santi Cazorla a d’abord défendu le milieu du Real Madrid. «On n’a jamais douté de Xabi Alonso, il n’y a pas la moindre polémique à ce sujet», a-t-il assuré. Mais il l’a aussi contredit : «Les Pays-Bas et le Chili ont été meilleurs que nous, c’est le football, mais je ne crois pas que ce soit par manque d’ambition ni d’envie.»
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«L'ambiance a été fantastique, l'une des meilleures que nous ayons connues.»
[size]De son côté, Del Bosque a aussi soutenu qu’il n’y avait pas d’"affaire" Xabi Alonso. «Cela fait vingt-six ou vingt-sept jours que nous sommes ensemble et l’ambiance a été fantastique, l’une des meilleures que nous ayons connues, a-t-il souligné. Le comportement des joueurs a été parfait et le vestiaire a très bien fonctionné. La vérité, c’est que nous n’avons pas été au niveau de nos dernières performances. Du premier au dernier, notre rendement a été inférieur.»«Contre les Pays-Bas, on fait une bonne première période et le match change complètement en une minute, juge Cazorla. Si David (Silva) met le but du 2-0 sur son occasion, on parlerait d’autre chose aujourd’hui.» «À partir de la seconde période de ce match, nous sommes un peu entrés en dépression», avance aussi Del Bosque. Avant cela, il n’avait rien vu venir : «À l’entraînement, il y avait du dynamisme, de l’enthousiasme mais, en match, on a eu plus de mal. Nous avons eu moins de contrôle que d’habitude.» «Contre le Chili, c’est vrai que nous n’avons pas réussi à égaler leur intensité», reconnaît Cazorla. Lui et ses coéquipiers ont encore deux jours pour ressasser les raisons de ce fiasco.
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