SPANIA CONFISQUADOR DEL BALLON

[size=36]Espagne : place aux champions d'Europe espoirs[/size]

Publié le 20/06/2014 à 08:30



Champion d'Europe espoirs en 2013, Koke incarne l'avenir de la Roja./ Photo AFP


Après une Coupe du Monde à La Mecque du football bâchée en même pas une semaine, on imagine que les jours qui vont séparer les Espagnols de l'ultime rendez-vous pour du beurre face aux Australiens, tout aussi cabossés par le sort, vont être longs, très longs à vivre.
Vicente Del Bosque, lui, les mettra sans doute à profit pour tirer les enseignements de cette chute pas si imprévisible au vu de l'état des troupes et du palmarès à rallonge des uns et des autres.
Comme souvent en pareille situation, la tentation est grande de faire la révolution. Mais le coach à la moustache, qui laisse planer le doute sur son avenir alors qu'il est encore sous contrat avec sa fédération jusqu'en 2016, n'est pas homme à faire table rase du passé. «Cette génération a un avenir, elle n'est pas en décomposition. Il ne faut pas avoir la mémoire courte, cette génération a tellement donné…», a-t-il dit sitôt l'élimination entérinée. On est bien d'accord avec lui, mais il faudra bien se séparer de quelques historiques pour insuffler du sang neuf. Tout dépend où l'on mettra le curseur. Un peu, beaucoup, à la folie ?
Pour Xavi (34 ans), le dépositaire du jeu du Barça et de la sélection, l'affaire est entendue. Son départ pour le Qatar annonce une retraite dorée. Il a peut-être fait la compétition de trop au Brésil.
A 33 ans, Iker Casillas (155 sélections) a lui aussi son avenir derrière lui et l'option David de Gea, futur gardien du Barça (23 ans) s'impose comme une évidence. Pour le reste, peu de joueurs ont atteint la limite d'âge et tout dépendra de la motivation des uns et des autres. Et des joueurs comme Pique, Torres, Fabregas voire Xabi Alonso ont semblé en manquer cruellement du côté de Rio.
Les espoirs, doubles champions d'Europe
Mais dans son «malheur», l'Espagne n'est pas si mal lotie. Malgré les nombreux joueurs étrangers qui émargent en Liga, la formation n'a pas été oubliée. Les Espagnols restent sur deux titres de champions d'Europe espoirs acquis en 2011 et 2013. Deux d'entre eux, le gardien David de Gea et Koke, le milieu de l'Atletico étaient déjà présents au Brésil et Thiago Alcantara, transféré du Barça au Bayern de Munich aurait dû en être sans une blessure au genou. L'avenir appartient à cette génération et on peut de nouveau s'attendre à une sélection à forte connotation madrilène avec Carvajal, Isco, Illarramendi et Jese, qui devront cependant gagner du temps de jeu en club pour prétendre au plus haut niveau. Muniain (Athletic Bilbao) et Tello (Barcelone) pourraient s'inviter. Prochaine échéance de la Roja : la qualification pour l'Euro 2016. La poule (Ukraine, Slovaquie, Biélorussie, Macédoine et Luxembourg) n'a rien d'insurmontable. Et il n'y a pas les Pays-Bas et encore moins le Chili…

[size=36]pagne: Xabi Alonso arrête la sélection[/size]

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Xabi Alonso a pris sa décision. Après la Coupe du monde, que l'Espagne quittera lundi suite au dernier match du groupe B face à l'Australie, le milieu de terrain du Real Madrid prendra sa retraite internationale. A bientôt 33 ans et 113 capes au compteur, le Merengue explique avoir besoin de souffler. Handicapé par des blessures à répétition ces deux dernières années, le Basque se concentrera donc sur sa fin de carrière en club, quittant une Furia Roja avec laquelle il a remporté deux éditions de l'Euro (2008 et 2012) et un Mondial (2010).

le chiffre
16
C'est le nombre de joueurs espagnols champions du monde en 2010 reconduits dans la liste des vingt-trois de Vicente Del Bosque pour la Coupe du monde 2014. Suite à l'élimination précoce après deux défaites contre les Pays-Bas et le Chili, le sélectionneur est critiqué pour avoir emmené un groupe vieillissant au Brésil, mais s'en est défendu : « Peut-être que trois ou quatre autres joueurs avaient mérité de venir mais cette liste de vingt-trois ne diffère pas beaucoup de celle que chacun d'entre vous aurait faite », a-t-il répliqué à la presse.

Australie-Espagne: partir dignement
L'autre match du groupe B, à Curitiba, à la même heure que le match de Sao Paulo, doit permettre à l'Espagne, cette "Furia Roja" devenue la "Fiasco Roja" de partir dignement après son élimination surprise au premier tour. Reste à savoir dans quel état se présenteront les tenants du titre. Selon la presse espagnole, les propos de Xabi Alonso pointant une équipe qui n'avait plus assez faim ont provoqué des remous dans les vestiaires. Ce qu'ont démenti des partenaires, tandis que le joueur du Real Madrid est revenu sur ses dires. Affronter l'Australie, également éliminée, n'est pas un cadeau. Les "Socceroos" voudraient bien écrire sur leur carte de visite qu'ils ont battu le tenant du titre pour leur dernier match.
© 2014 AFP[/size]

[size=30]L'Espagne veut tourner la page[/size]
23/06/2014 05:38
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L'élimination du mondial brésilien marque la fin d'une époque pour l'Espagne et sa génération dorée, notamment incarnée par Iker Casillas et Xavi Hernández. - (AFP)
D’ores et déjà éliminée, l’Espagne espère honorer une dernière fois son statut de championne en titre contre l’Australie et préparer sereinement l’avenir.

	Deschamps va faire tourner
	Le Brésil doit chasser ses doutes

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Bien finir, tel est l'objectif affiché par les Espagnols après la désillusion des deux déroutes face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0). A l'Arena da Baixada, la portée du match face à l'Australie est essentiellement symbolique : éviter la dernière place du groupe, consoler ses supporteurs et repartir du Brésil la tête haute. « Nous devons prendre les 3 points pour ne pas finir derniers du groupe et parce que nous représentons un pays, un maillot », a souligné le défenseur espagnol Raul Albiol.
  Sans Casillas ni Xavi
En temps normal, la première nation au classement Fifa ne devrait ne faire qu'une bouchée des Australiens, classés au 62^e rang. Sauf que les temps ont changé et que le règne de la Roja, scandé par les sacres à l'Euro 2008, au Mondial 2010 et à l'Euro 2012, a brusquement pris fin au Brésil.
Après sa défaite mercredi contre le Chili, l'Espagne a essayé d'identifier les raisons de cette déchéance. Un début de polémique a même éclaté lorsque le milieu Xabi Alonso a évoqué un possible manque de « faim » de la part du groupe espagnol, avant de revenir sur ses propos. Gagner contre l'Australie, même pour du beurre, serait la meilleure manière de démontrer que l'appétit est toujours là. 
De leur côté, les Australiens, qui ont bousculé le Chili (3-1) puis les Pays-Bas (3-2), ne comptent pas laisser filer la rencontre. Contre les Espagnols, les « Aussies » seront toutefois privés de leur expérimenté buteur Tim Cahill, suspendu. « Ce dernier match est monumental. Si nous battons l'Espagne, ce sera l'un des plus grands moments de l'histoire australienne », a jugé l'attaquant, auteur de deux buts lors de ce Mondial.
Si cette rencontre a tout d'un traquenard pour une Espagne blessée, elle peut aussi permettre à la Roja de terminer sur une note un peu plus positive. C'est l'occasion de donner du temps de jeu aux remplaçants et de rendre hommage à certains cadres dont il n'est pas sûr qu'ils resteront en sélection, comme le Madrilène Xabi Alonso (32 ans). Casillas et Xavi, eux, ne joueront pas, a annoncé le sélectionneur Vicente del Bosque, ce qui laisse entendre que le milieu barcelonais pourrait avoir disputé son dernier match avec l'Espagne contre le Chili. Del Bosque, sous contrat jusqu'à l'Euro 2016 mais en pleine réflexion sur son futur, devrait donc profiter de la rencontre pour ébaucher un nécessaire rajeunissement au profit de joueurs d'avenir, comme le jeune milieu de terrain de l'Atlético Madrid, Koke, âgé de 22 ans.

en bref
Australie et Espagne privées d'entraînement à Curitiba
L'Australie et l'Espagne, toutes deux éliminées du Mondial, n'ont pas pu s'entraîner hier avant de s'affronter aujourd'hui lors du dernier match du groupe B, la pelouse de l'Arena da Baixada de Curitiba étant en mauvais état. « Ce n'est pas l'idéal, mais si nous nous étions entraînés, et l'Espagne aussi, elle ne serait pas bonne pour le spectacle de demain (ajourd'hui) », a expliqué le sélectionneur australien Ange Postecoglou.[/size]

[size=36]Espagne: Casillas et Xavi ne joueront pas[/size]

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Déjà éliminée avant d'affronter l'Australie, ce lundi au Brésil, l'Espagne devrait jouer sans de nombreux habituels titulaires. Vicente Del Bosque a confirmé qu'Iker Casillas laissera sa place à Pepe Reina dans les buts, tandis que Xavi Hernandez est indisponible en raison de problème musculaire. Le sélectionneur de la Furia Roja n'a pas davantage dévoilé son équipe pour ce match sans enjeu. Dans le secteur offensif, Andres Iniesta, pour sa 100e cape, pourrait accompagner les doublures Santi Cazorla, Juan Mata et David Villa, avec des David Silva, Cesc Fabregas, Diego Costa, Pedro Rodriguez et Fernando Torres sur le banc. Derrière, Cesar Azpilicueta et Javi Martinez devraient rejoindre Gerard Piqué sur la touche, pour permettre à Juanfran et Raul Albiol de débuter. Le onze probable de l'Australie: Ryan - McGowan, Wilkinson, Spiranovic, Davidson - Jedinak, McKay - Leckie, Halloran, Oar - Taggart.Le onze probable de l'Espagne: Reina - Juanfran, Albiol, Ramos, Jordi Alba - Koke, Xabi Alonso - Cazorla, Mata, Iniesta - Villa.

L'Espagne part sur une victoire
Eliminée après ses deux défaites initiales (Pays-Bas, Chili), l'Espagne a quitté le Mondial sur une victoire de consolation contre l'Australie, lundi (3-0). Buts : Villa, Torres, Mata.

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David Villa a inscrit son 59e but en sélection : sans doute le dernier, mais pas le plus vilain. (AFP)




Ils ont jeté leurs derniers feux avec la Roja lundi à Cutitiba. David Villa et Fernando Torres, qui jouaient vraisemblablement leur dernier match international, ont lancé le champion du monde 2010 et double champion d'Europe en titre (2008, 2012) vers une victoire plutôt facile contre l'Australie (3-0). En inscrivant chacun un joli but, avant d'être imités par Juan Mata en fin de match (82e), les deux attaquants consolent l'Espagne de son tournoi raté, tandis que les Socceroos terminent quatrièmes du groupe B après trois défaites en autant de matches malgré un total de trois buts inscrits.



Un grand Iniesta pour sa 100e

Villa regrettera de ne pas avoir réussi ce si beau geste - une "Madjer" sur un centre en retrait de Juanfran - dans un match à l'enjeu plus élevé (36e). Au bijou du futur joueur de MLS, Torres a ajouté une belle réalisation du plat du pied sur un service dans le dos de la défense de l'inévitable Iniesta, qui a fêté sa 100e sélection par une nouvelle partie de haut vol (69e). Lui devrait participer à la reconstruction de la sélection après ce coup d'arrêt à six ans de domination. Mais pour Xabi Alonso, c'était aussi un "Adios". Sur une bonne note, en ligne avec le dernier objectif brésilien : «Bien finir».

ondial 2014 : l'Espagne sort du Mondial la tête haute, en battant l'Australie
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Publié le 23/06/2014 à 19h56 , modifié le 23/06/2014 à 20h24 par 
SudOuest.fr


Les tenants du titre ont dominé l'équipe australienne (3-0) dans ce match sans enjeu




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[size=11][size=11]Stade : Arena da Baixada (Curitiba, Brésil)
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[size=24]ACTIONS


Buts
[/size][/size][/size]

• 36'
  Villa
  
  Passeur Juanfran
  
  
• 69'
  Torres
  
  Passeur Iniesta
  
  
• 82'
  Mata
  
  Passeur Fabregas
  
  

[size][size][size]
Cartons
[/size][/size][/size]

• 89'
  Spiranovic
  62'
  Sergio Ramos
  
• 90'+2
  Jedinak
  

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Remplacements
[/size][/size][/size]

• 46'
  Taggart
  par Halloran
  56'
  Villa
  
  par Mata
  
  
• 61'
  Oar
  par Troisi
  68'
  Santi Cazorla
  
  par Fabregas
  
  
• 72'
  Bozanic
  par Bresciano
  83'
  Xabi Alonso
  
  par Silva
  
  

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[size=24]COMPOSITIONS D'ÉQUIPES

4-2-3-14-3-3
[/size][/size][/size]

• TITULAIRES
  
  
• REMPLAÇANTS
  
  

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Espagne-Villa: "J'aimerais jouer jusqu'à 55 ans"
Espagne-Villa: "J'aimerais jouer jusqu'à 55 ans" voir les photos
Buteur contre l'Australie (3-0) ce lundi, lors du dernier match de l'Espagne dans cette Coupe du monde, David Villa sait qu'il a sûrement connu sa dernière sélection sous les couleurs espagnoles après avoir choisi de rejoindre le New York City FC (MLS) cet été. "J'aimerais jouer avec la sélection jusqu'à 55 ans, parce que je l'aime depuis que j'ai l'usage de la raison, mais je suis conscient que c'est impossible. Je termine le Mondial, j'ai pris la décision d'aller en MLS et je vais rester sans jouer pendant quelques mois...c'est compliqué", a ainsi expliqué l'attaquant de la Furia Roja à l'issue de la rencontre, rapporte Marca. Agé de 32 ans, l'ancien attaquant du FC Barcelone a en tout cas peu de chances de participer au Mondial 2022, en Russie.

[size=36]Espagne: Alba menace un journaliste[/size]

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Au moment où l'Espagne, victorieuse de l'Australie (3-0), quittait la Coupe du monde au Brésil sur une note plus positive, Jordi Alba, lui, ne redorait pas le blason de la Roja. Le latéral du Barça a ouvertement menacé un journaliste en zone mixte en des termes pour le moins violents. A l'instar d'un Samir Nasri, époque Euro 2012, c'est Jordi Alba qui a perdu ses nerfs, adressant à l'un de nos confrères du quotidien sportif AS la phrase suivante à son passage sans s'arrêter devant la presse : "La prochaine fois, je t'arrache la tête...", a-t-il lancé. Face à la surprise de son interlocuteur, la latéral du Barça n'a pas désarmé : "Oui, oui, la prochaine... Je te préviens."

[size=36]Espagne: "Del Bosque est le meilleur", selon Guardiola[/size]

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Invité à donner son avis sur la Coupe du monde 2014 dans l'émission Le Mondial selon Pep à Buenos Aires, Josep Guardiola a évoqué la sélection espagnole. Le coach du Bayern Munich y défend l'actuel sélectionneur Vicente del Bosque. Le technicien catalan a notamment affirmé que l'entraîneur de la Furia Roja est "le meilleur sélectionneur que peut avoir l'Espagne" et a clairement souhaité son maintien à la tête de l'équipe nationale car "il est la personne la plus adéquate pour faire les changements nécessaires à l'équipe". Déçu par l'élimination des doubles champions d'Europe (2008, 2012) et champions du monde (2010) en titre, le vainqueur du sextuplé avec le Barça en 2009 a ajouté: "L'Espagne me fait beaucoup de peine. Le football doit tant à ces joueurs, qui ont fait tant pour lui, ils méritaient d'aller plus loin."