CHILI CON CARNE
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aladin- Messages : 115038
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Re: CHILI CON CARNE
Le Chili a été bousculé par l'Australie
Le Chili a été poussé dans ses retranchements par l'Australie pour son premier match au Brésil. Alors qu'ils menaient 2-0 au quart d'heure de jeu, les Chiliens ont été mis sous pression par les Australiens. Ils ont marqué le but de la délivrance dans les arrêts de jeu (3-1).
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Jorge Valdivia a permis au Chili de prendre deux buts d'avance contre l'Australie au quart d'heure de jeu. (Reuters)
Le match :
Outsider de ce groupe B, le Chili a débuté la partie de la meilleure des manières, puisqu’il menait 2-0 après 14 minutes de jeu. Alexis Sanchez a profité de l’apathie de la défense australienne pour ouvrir le score (12e), avant que Jorge Valdivia ne double la mise d’une superbe frappe sur un service… d’Alexis Sanchez. Sonnée, l’Australie n’a pas abdiqué. Elle a rapidement réduit le score grâce à l’inévitable Tim Cahill (35e). En prenant le meilleur sur Gary Medel de la tête, l’Australien est devenu le premier Australien à marquer lors de trois Coupes du monde.
Sur leur lancée, les Australiens se sont vus refuser un but à Tim Cahill, à raison puisqu’il était hors-jeu (53e), tandis que Claudio Bravo a détourné une frappe de Bresciano (57e). Quatre minutes plus tard, le Chili a failli calmer définitivement les ardeurs australiennes, mais Wilkinson a sauvé sur sa ligne la tentative de Sanchez. Tim Cahill a alors continué son travail de sape, mais il n’a pas cadré sa tête (70e) et a été repris alors qu’il s’était infiltré dans la défense (89e). Jean Beausejour a finalement inscrit le but de la délivrance dans les arrêts de jeu (90e+2).
Un homme dans le match : Arturo Vidal
Opéré du genou droit le mois dernier et incertain jusqu'au dernier moment, Arturo Vidal a finalement été titularisé par Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili. Le milieu de la Juventus est resté 60 minutes sur la pelouse, le temps de parcourir 6,51 km, mais il n’a pas été décisif. Lors de sa sortie, il a d’ailleurs lancé une bouteille au sol, vraisemblablement mécontent de sa prestation... Il faudra qu’il élève son niveau de jeu mercredi (21h00) contre une Espagne revancharde après la correction contre les Pays-Bas (1-5).
La statistique : 55.6%
En inscrivant son quatrième but en Coupe du monde, soit davantage que Lionel Messi et Cristiano Ronaldo réunis, Tim Cahill, également auteur d’une passe décisive, est désormais impliqué dans 55,6% des neuf buts de l’Australie dans la compétition internationale. Il pourra améliorer ce total lors des deux prochains matches des Australiens, contre les Pays-Bas et l'Espagne.
A.D.
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Le Chili a été poussé dans ses retranchements par l'Australie pour son premier match au Brésil. Alors qu'ils menaient 2-0 au quart d'heure de jeu, les Chiliens ont été mis sous pression par les Australiens. Ils ont marqué le but de la délivrance dans les arrêts de jeu (3-1).
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Jorge Valdivia a permis au Chili de prendre deux buts d'avance contre l'Australie au quart d'heure de jeu. (Reuters)
Le match :
Outsider de ce groupe B, le Chili a débuté la partie de la meilleure des manières, puisqu’il menait 2-0 après 14 minutes de jeu. Alexis Sanchez a profité de l’apathie de la défense australienne pour ouvrir le score (12e), avant que Jorge Valdivia ne double la mise d’une superbe frappe sur un service… d’Alexis Sanchez. Sonnée, l’Australie n’a pas abdiqué. Elle a rapidement réduit le score grâce à l’inévitable Tim Cahill (35e). En prenant le meilleur sur Gary Medel de la tête, l’Australien est devenu le premier Australien à marquer lors de trois Coupes du monde.
Sur leur lancée, les Australiens se sont vus refuser un but à Tim Cahill, à raison puisqu’il était hors-jeu (53e), tandis que Claudio Bravo a détourné une frappe de Bresciano (57e). Quatre minutes plus tard, le Chili a failli calmer définitivement les ardeurs australiennes, mais Wilkinson a sauvé sur sa ligne la tentative de Sanchez. Tim Cahill a alors continué son travail de sape, mais il n’a pas cadré sa tête (70e) et a été repris alors qu’il s’était infiltré dans la défense (89e). Jean Beausejour a finalement inscrit le but de la délivrance dans les arrêts de jeu (90e+2).
Un homme dans le match : Arturo Vidal
Opéré du genou droit le mois dernier et incertain jusqu'au dernier moment, Arturo Vidal a finalement été titularisé par Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili. Le milieu de la Juventus est resté 60 minutes sur la pelouse, le temps de parcourir 6,51 km, mais il n’a pas été décisif. Lors de sa sortie, il a d’ailleurs lancé une bouteille au sol, vraisemblablement mécontent de sa prestation... Il faudra qu’il élève son niveau de jeu mercredi (21h00) contre une Espagne revancharde après la correction contre les Pays-Bas (1-5).
La statistique : 55.6%
En inscrivant son quatrième but en Coupe du monde, soit davantage que Lionel Messi et Cristiano Ronaldo réunis, Tim Cahill, également auteur d’une passe décisive, est désormais impliqué dans 55,6% des neuf buts de l’Australie dans la compétition internationale. Il pourra améliorer ce total lors des deux prochains matches des Australiens, contre les Pays-Bas et l'Espagne.
A.D.
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bienvenou- Admin
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Re: CHILI CON CARNE
[size=33]Mondial 2014. Le Chili présent au rendez-vous[/size]
Brésil - 02h08
écouter
Le Chili n'a pas raté son entrée en lice en battant l'Australie, l'équipe la plus faible du groupe B, 3-1.
Le Chili a souffert pour battre l'Australie, 3-1, et s'emparer de la deuxième place d'un groupe B sous le choc après la déroute de l'Espagne contre les Pays-Bas (5-1), vendredi, lors de la deuxième journée de la Coupe du monde.
Le match Espagne-Chili, qui aura lieu mercredi au Maracana de Rio, vaudra très cher pour les deux équipes. Le Chili a en tout cas reçu un sérieux avertissement à Cuiaba, face à des « Aussies » moins doués techniquement mais au moral, à la discipline et à la condition physique exemplaires. Cahill, qui avait réduit le score de la tête après la demi-heure de jeu (2-1, 35'), a été tout près d'égaliser, encore de la tête, à la 70'. C'est passé à un cheveu... Il a fallu un troisième but de Beauséjour dans les arrêts de jeu pour libérer les fans chiliens.
Arturo Vidal était bien sur la pelouse au coup d'envoi, en dépit de sa récente opération à un genou. Le joueur à la crête, peu en vue, a été sorti à l'heure de jeu. Sans doute pour le préserver en vue du match contre l'Espagne. L'intéressé ne l'a pas compris et n'a pas caché son mécontentement.
Si tous les yeux étaient braqués sur le milieu de la Juventus, c'est un joueur de Barcelone, Alexis Sanchez, qui a vampirisé la première période, dominée par les Chiliens (68% de possession de balle).
Il s'illustrait d'abord en renard des surfaces pour ouvrir le score (1-0, 12'). Puis le numéro sept faisait tout le travail pour livrer un bijou de ballon à Valdivia, qui trouvait la lucarne (2-0, 14').
Deux buts en deux minutes : beaucoup d'équipes ne s'en seraient pas remises. Pas l'Australie, qui a eu le mérite de ne jamais abandonner en dépit de la forte chaleur de Cuiaba. Et les « Socceroos » finirent par profiter d'une erreur défensive chilienne et Cahill exploitait un centre de Leckie (2-1, 35').
Bresciano obligeait ensuite le gardien chilien, Bravo, à un bel arrêt (57'). Et ses coéquipiers ont fini le match à défendre et à jouer en contre-attaques. Face à une Espagne revancharde, il faudra montrer autre chose.
Fiche technique
CHILI - AUSTRALIE : 3-1 (2-1)
Arbitre : M. Doué (Côte d’Ivoire). À Cuiabá.
BUTS. Chili : Sanchez (11’), Valdivia (13’), Beausejour (90+2’). Australie : Cahill (35’).
AVERTISSEMENTS. Australie : Cahill (44’), Jedinak (58’), Milligan (68’). Chili : Aranguiz (86’).
CHILI : Bravo (cap.) - Isla, Medel, Jara, Mena - Aranguiz, Diaz, Vidal (Gutierrez, 60’)- Valdivia (Beausejour, 68’) - Sanchez, Vargas (Pinilla, 88’). Sélectionneur : Jorge Sampaoli.
AUSTRALIE : Ryan - Franjic (McGowan, 49’), Wilkinson, Spiranovic, Davidson - Leckie, Milligan, Bresciano (Troisi, 78’), Jedinak (cap.), Oar (Halloran, 69’) - Cahill. Sélectionneur :Ange Postecoglou.
Résultats Coupe du Monde 2014 - Groupe B[size=20]Saison 2014
[/size]
[size]
Choix par journéeChoix par poule
[/size]
Brésil - 02h08
écouter
- Alexis Sanchez a mis son équipe sur les bons rails en inscrivant le premier but très tôt dans la partie. | EPA / MaxPPP
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Le Chili n'a pas raté son entrée en lice en battant l'Australie, l'équipe la plus faible du groupe B, 3-1.
Le Chili a souffert pour battre l'Australie, 3-1, et s'emparer de la deuxième place d'un groupe B sous le choc après la déroute de l'Espagne contre les Pays-Bas (5-1), vendredi, lors de la deuxième journée de la Coupe du monde.
Le match Espagne-Chili, qui aura lieu mercredi au Maracana de Rio, vaudra très cher pour les deux équipes. Le Chili a en tout cas reçu un sérieux avertissement à Cuiaba, face à des « Aussies » moins doués techniquement mais au moral, à la discipline et à la condition physique exemplaires. Cahill, qui avait réduit le score de la tête après la demi-heure de jeu (2-1, 35'), a été tout près d'égaliser, encore de la tête, à la 70'. C'est passé à un cheveu... Il a fallu un troisième but de Beauséjour dans les arrêts de jeu pour libérer les fans chiliens.
Arturo Vidal était bien sur la pelouse au coup d'envoi, en dépit de sa récente opération à un genou. Le joueur à la crête, peu en vue, a été sorti à l'heure de jeu. Sans doute pour le préserver en vue du match contre l'Espagne. L'intéressé ne l'a pas compris et n'a pas caché son mécontentement.
Si tous les yeux étaient braqués sur le milieu de la Juventus, c'est un joueur de Barcelone, Alexis Sanchez, qui a vampirisé la première période, dominée par les Chiliens (68% de possession de balle).
Il s'illustrait d'abord en renard des surfaces pour ouvrir le score (1-0, 12'). Puis le numéro sept faisait tout le travail pour livrer un bijou de ballon à Valdivia, qui trouvait la lucarne (2-0, 14').
Deux buts en deux minutes : beaucoup d'équipes ne s'en seraient pas remises. Pas l'Australie, qui a eu le mérite de ne jamais abandonner en dépit de la forte chaleur de Cuiaba. Et les « Socceroos » finirent par profiter d'une erreur défensive chilienne et Cahill exploitait un centre de Leckie (2-1, 35').
Bresciano obligeait ensuite le gardien chilien, Bravo, à un bel arrêt (57'). Et ses coéquipiers ont fini le match à défendre et à jouer en contre-attaques. Face à une Espagne revancharde, il faudra montrer autre chose.
Fiche technique
CHILI - AUSTRALIE : 3-1 (2-1)
Arbitre : M. Doué (Côte d’Ivoire). À Cuiabá.
BUTS. Chili : Sanchez (11’), Valdivia (13’), Beausejour (90+2’). Australie : Cahill (35’).
AVERTISSEMENTS. Australie : Cahill (44’), Jedinak (58’), Milligan (68’). Chili : Aranguiz (86’).
CHILI : Bravo (cap.) - Isla, Medel, Jara, Mena - Aranguiz, Diaz, Vidal (Gutierrez, 60’)- Valdivia (Beausejour, 68’) - Sanchez, Vargas (Pinilla, 88’). Sélectionneur : Jorge Sampaoli.
AUSTRALIE : Ryan - Franjic (McGowan, 49’), Wilkinson, Spiranovic, Davidson - Leckie, Milligan, Bresciano (Troisi, 78’), Jedinak (cap.), Oar (Halloran, 69’) - Cahill. Sélectionneur :Ange Postecoglou.
Résultats Coupe du Monde 2014 - Groupe B[size=20]Saison 2014
[/size]
13/06/14 | 21h00 | Espagne | 1-5 | Pays-Bas | Direct | |
14/06/14 | 00h00 | Chili | 3-1 | Australie | Direct | |
18/06/14 | 18h00 | Australie | Pays-Bas | Direct | ||
18/06/14 | 21h00 | Espagne | Chili | Direct | ||
23/06/14 | 18h00 | Pays-Bas | Chili | Direct | ||
23/06/14 | 18h00 | Australie | Espagne | Direc |
Choix par journéeChoix par poule
[/size]
1 | Pays-Bas | 3 | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 | 1 | 4 |
2 | Chili | 3 | 1 | 1 | 0 | 0 | 3 | 1 | 2 |
3 | Australie | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 | 1 | 3 | -2 |
4 | Espagne | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 | 1 | 5 | -4 |
aladin- Messages : 115038
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Re: CHILI CON CARNE
[size=36]Chili: Vidal titulaire face à l'Australie[/size]
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Le miracle a bien eu lieu. Arturo Vidal, le milieu de la Juventus Turin, sera bien titulaire face à l'Australie, dans le match du groupe B qui débute à minuit, heure française. Vidal a été opéré il y a un mois, le 7 mai dernier, à Barcelone, au ménisque externe du genou droit. On pensait alors que sa participation au Mondial était compromise, mais il va donc bien débuter face aux Socceroos. Isla, Sanchez et Vargas sont également bien présents. Le onze chilien: Bravo (c) - Isla, Medel, Jara, Mena - Aranguiz, Diaz, Vidal - Valdivia - Vargas, Sanchez. Le onze australien: Ryan - Franjic, Wilkinson, Spiranovic, Davidson - Milligan, Jedinak - Leckie, Cahill (c), Oar - Bresciano.
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Le miracle a bien eu lieu. Arturo Vidal, le milieu de la Juventus Turin, sera bien titulaire face à l'Australie, dans le match du groupe B qui débute à minuit, heure française. Vidal a été opéré il y a un mois, le 7 mai dernier, à Barcelone, au ménisque externe du genou droit. On pensait alors que sa participation au Mondial était compromise, mais il va donc bien débuter face aux Socceroos. Isla, Sanchez et Vargas sont également bien présents. Le onze chilien: Bravo (c) - Isla, Medel, Jara, Mena - Aranguiz, Diaz, Vidal - Valdivia - Vargas, Sanchez. Le onze australien: Ryan - Franjic, Wilkinson, Spiranovic, Davidson - Milligan, Jedinak - Leckie, Cahill (c), Oar - Bresciano.
aladin- Messages : 115038
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Re: CHILI CON CARNE
[size=36]Le Chili s'en tire bien[/size]
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Après la large et surprenante victoire des Pays-Bas sur l'Espagne (1-5) en ouverture du groupe B de la Coupe du monde, le Chili a pris la deuxième place du classement derrière les Bataves. Ce samedi, la Roja s'est en effet imposée 3-1 contre l'Australie à Cuiaba. Et le grand bonhomme du match aura été Alexis Sanchez, auteur pour son équipe de l'ouverture du score (11e) et d'une passe décisive sur la deuxième réalisation de Valdivia (13e). Mais les Australiens, qui ont réduit l'écart peu après la demi-heure de jeu par l'incontournable Tim Cahill (35e), auraient pu obtenir mieux si Claudio Bravo n'avait par exemple pas repoussé de belle manière une reprise de volée de Bresciano (56e). En fin de match, Jean Beausejour a scellé le sort du match avec un dernier but (90e+3). Au classement de la poule, les Pays-Bas comptent donc le même nombre de points que le Chili mais une meilleure différence de buts générale. L'Australie pointe pour sa part à la 3e place alors que l'Espagne, championne du monde et double championne d'Europe en titre, est bonne dernière après son large revers inaugural.
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Après la large et surprenante victoire des Pays-Bas sur l'Espagne (1-5) en ouverture du groupe B de la Coupe du monde, le Chili a pris la deuxième place du classement derrière les Bataves. Ce samedi, la Roja s'est en effet imposée 3-1 contre l'Australie à Cuiaba. Et le grand bonhomme du match aura été Alexis Sanchez, auteur pour son équipe de l'ouverture du score (11e) et d'une passe décisive sur la deuxième réalisation de Valdivia (13e). Mais les Australiens, qui ont réduit l'écart peu après la demi-heure de jeu par l'incontournable Tim Cahill (35e), auraient pu obtenir mieux si Claudio Bravo n'avait par exemple pas repoussé de belle manière une reprise de volée de Bresciano (56e). En fin de match, Jean Beausejour a scellé le sort du match avec un dernier but (90e+3). Au classement de la poule, les Pays-Bas comptent donc le même nombre de points que le Chili mais une meilleure différence de buts générale. L'Australie pointe pour sa part à la 3e place alors que l'Espagne, championne du monde et double championne d'Europe en titre, est bonne dernière après son large revers inaugural.
aladin- Messages : 115038
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Re: CHILI CON CARNE
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Le Chili peut éliminer l'Espagne ce soir (21 heures), mais perdra gros en cas de défaite. L'équipe ne pense qu'à la première option, voici pourquoi, en quatre points
Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili, espère remporter un match historique face à l'Espagne de Vicente del Bosque.© PHOTO
AFP CLAUDIO REYES
U
[size=13]n match historique. Le Chili avait été battu en poule 2-1 par l'Espagne en 2010 (mais s'était qualifié) et les équipes se ressemblaient beaucoup. Le Mundial espagnol de 1982 laisse un souvenir amer aux Chiliens puisqu'en 1982 la Roja, c'est aussi le surnom de l'équipe nationale sud-américaine, avait connu un naufrage. Et l'Espagne, évidemment, c'est aussi l'ancien colon.
Marcelo Diaz, le milieu de terrain du FC Bâle a résumé la portée de l'enjeu hier :"l'Espagne est toujours un adversaire difficile pour nous, pour des raisons historiques, mais demain, nous pouvons changer l'histoire."
Le meilleur ou le pire moment pour jouer l'Espagne? Pour le sélectionneur Jorge Sampaoli, "les Espagnols sont fatigués par une longue saison, leur équipe a changé par rapport à 2010 mais le 5-1 contre les Pays-Bas était trop dur, ils ne méritaient pas. Ils peuvent toujours ramener la coupe."
Le Chili doit-il changer son système et son état d'esprit, très offensifs? Non dit Sampaoli. "Notre adversaire va essayer de profiter de chaque erreur que nous pourrions commettre. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut changer notre système de jeu et nos habitudes."
"Il y aura de la tension, ce sera difficile pour nous, mais pour eux aussi" renchérit Marcelo Diaz. "Comme l'a dit le coach, ce n'est pas le moment de changer quoi que ce soit, il faut continuer à mettre de la pression sur l'adversaire, jouer haut, aller de l'avant.
[/size]
Les Barcelonais du Chili décisifs?
Pour Marcelo Diaz, "Claudio Bravo (ndlr : gardien de la sélection, qui vient de passer de la Real Sociedad à Barcelone) est l'un des meilleurs gardiens du monde, c'est un plaisir de jouer avec lui, il est dans une forme optimale."
Pour Jorge Sampaloili, l'attaquant Alexis Sanchez "est logiquement plus décisif avec la sélection qu'avec le Barça, qui ne lui offre pas le système qu'il préfère. Alexis a besoin de plus de liberté, alors que Barcelone a une équipe très structurée. Quand il est libre, il a plus d'espace, il est plus créatif, et c'est pourquoi il est meilleur avec nous."
Le pronostic du jour. Pedro, qui prédisait 2-0 pour le Brésil hier, n'avait pas prévu l'état de grâce d'Ochoa et le super match du Mexique (résultat, 0-0). Aujourd'hui, un couple de touristes de Hong-Kong, Gloria et Marco, disent "Allez la France" et voient 2-1 pour l'Espagne.
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Mondial 2014 : le Chili prêt pour un jour historique face à l'Espagne
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Publié le 17/06/2014 à 22h08 , modifié le 18/06/2014 à 07h33 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Le Chili peut éliminer l'Espagne ce soir (21 heures), mais perdra gros en cas de défaite. L'équipe ne pense qu'à la première option, voici pourquoi, en quatre points
Jorge Sampaoli, le sélectionneur du Chili, espère remporter un match historique face à l'Espagne de Vicente del Bosque.© PHOTO
AFP CLAUDIO REYES
U
[size=13]n match historique. Le Chili avait été battu en poule 2-1 par l'Espagne en 2010 (mais s'était qualifié) et les équipes se ressemblaient beaucoup. Le Mundial espagnol de 1982 laisse un souvenir amer aux Chiliens puisqu'en 1982 la Roja, c'est aussi le surnom de l'équipe nationale sud-américaine, avait connu un naufrage. Et l'Espagne, évidemment, c'est aussi l'ancien colon.
Marcelo Diaz, le milieu de terrain du FC Bâle a résumé la portée de l'enjeu hier :"l'Espagne est toujours un adversaire difficile pour nous, pour des raisons historiques, mais demain, nous pouvons changer l'histoire."
Le meilleur ou le pire moment pour jouer l'Espagne? Pour le sélectionneur Jorge Sampaoli, "les Espagnols sont fatigués par une longue saison, leur équipe a changé par rapport à 2010 mais le 5-1 contre les Pays-Bas était trop dur, ils ne méritaient pas. Ils peuvent toujours ramener la coupe."
Le Chili doit-il changer son système et son état d'esprit, très offensifs? Non dit Sampaoli. "Notre adversaire va essayer de profiter de chaque erreur que nous pourrions commettre. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut changer notre système de jeu et nos habitudes."
"Il y aura de la tension, ce sera difficile pour nous, mais pour eux aussi" renchérit Marcelo Diaz. "Comme l'a dit le coach, ce n'est pas le moment de changer quoi que ce soit, il faut continuer à mettre de la pression sur l'adversaire, jouer haut, aller de l'avant.
[/size]
Les Barcelonais du Chili décisifs?
Pour Marcelo Diaz, "Claudio Bravo (ndlr : gardien de la sélection, qui vient de passer de la Real Sociedad à Barcelone) est l'un des meilleurs gardiens du monde, c'est un plaisir de jouer avec lui, il est dans une forme optimale."
Pour Jorge Sampaloili, l'attaquant Alexis Sanchez "est logiquement plus décisif avec la sélection qu'avec le Barça, qui ne lui offre pas le système qu'il préfère. Alexis a besoin de plus de liberté, alors que Barcelone a une équipe très structurée. Quand il est libre, il a plus d'espace, il est plus créatif, et c'est pourquoi il est meilleur avec nous."
Le pronostic du jour. Pedro, qui prédisait 2-0 pour le Brésil hier, n'avait pas prévu l'état de grâce d'Ochoa et le super match du Mexique (résultat, 0-0). Aujourd'hui, un couple de touristes de Hong-Kong, Gloria et Marco, disent "Allez la France" et voient 2-1 pour l'Espagne.
aladin- Messages : 115038
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Re: CHILI CON CARNE
France/Monde - Mise à jour : 07:28 - Sport
Mondial: l'Espagne en session de rattrapage
18/06/2014 07:28
réagir(0) [url=javascript:window.print();] [/url]
[url=javascript:void(0)]suivante[/url] [url=javascript:void(0)]précédente[/url]
L'attaquant espagnol Fernando Torres (d) parle avec son coéquipier, milieu de terrain, Andres Iniesta, lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, le 17 juin 2014, à la veille du match Espagne-Chili - AFP Lluis Gene
L'Espagne, tenante du titre, doit battre le Chili mercredi à Rio (19h00 GMT, 21h00 françaises) pour effacer la claque reçue face aux Pays-Bas et surtout conserver toutes ses chances d'accéder aux huitièmes de finale et, pourquoi pas, de conserver sa couronne.
Cinq jours près leur démonstration face aux Espagnols (5-1), les Néerlandais pourraient eux devenir les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, en cas de succès sur les modestes australiens (16h00 GMT, 18h00 françaises à Porto Alegre). Enfin, le perdant de Cameroun-Croatie sera éliminé de la course aux huitièmes.
"Il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer". En deux phrases, le milieu de terrain Andres Iniesta a résumé l'objectif de l'Espagne.
Même si un nul face aux Sud-Américains ne la condamnerait pas, le meilleur moyen pour la Roja de ne pas imiter les autres tenants du titre éliminés dès le premier tour (le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010) est de remporter ses deux prochains matches. Si la modeste Australie, adversaire le 23 juin, ne semble pas un obstacle insurmontable, en revanche le Chili est capable de contrarier les plans des Espagnols, inexistants face aux Pays-Bas.
Pour surmonter les effets de la gifle, l'Espagne, championne du monde (2010 et double championne d'Europe 2008 et 2012) a choisi une méthode à trois branches. D'abord ses joueurs, et notamment le capitaine Iker Casillas, ont choisi d'assumer la raclée face aux Pays-Bas.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque a lui apporté son soutien à ses cadres, même s'il envisage de faire quelques changements dans la composition de son équipe.
Enfin, il semble que le plan de jeu ait été simplifié. Le fameux "tiki taka", à base de passes courtes et rapides, pourrait être abandonné au profit d'un football plus direct. "Il faut gagner quelle que soit la manière", soutient Iniesta, pourtant l'un des dépositaires de la méthode, qui nourrit également son club de toujours, le FC Barcelone.
Un coup à jouer pour le Chili
Pour le Chili, vainqueur de l'Australie (3-1) en ouverture, l'occasion est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant pour les huitièmes de finale.
"Si on peut les éliminer ce serait une bonne chose, avance le sélectionneur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier".
Les dégâts provoqués chez les Espagnols seront scrutés avec attention par les Néerlandais, qui affronteront un peu plus tôt l'Australie. Et s'ils font preuve du même sérieux et de la même envie que face à l'Espagne, l'addition s'annonce salée pour les modestes "Socceroos".
En fait, le principal adversaire des Néerlandais est peut-être... eux-mêmes, tant cette équipe cultive historiquement une certaine propension à imploser sous le poids des egos.
Enfin, le Mondial retourne dans la moiteur tropicale de Manaus, à quatre heures d'avion et 2850 km de Rio. Après l'Angleterre et l'Italie, le 14 juin, ce sont la Croatie et le Cameroun qui se frotteront aux conditions de jeu particulières à proximité de la jungle amazonienne (30°c et taux d'humidité voisin de 80%).
Coup de chaud interdit car le perdant sera éliminé de la course aux huitièmes de finale et réduit au rôle d'arbitre lors des derniers matches de la première phase, le 23 juin.
Mondial: l'Espagne en session de rattrapage
18/06/2014 07:28
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L'attaquant espagnol Fernando Torres (d) parle avec son coéquipier, milieu de terrain, Andres Iniesta, lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, le 17 juin 2014, à la veille du match Espagne-Chili - AFP Lluis Gene
L'Espagne, tenante du titre, doit battre le Chili mercredi à Rio (19h00 GMT, 21h00 françaises) pour effacer la claque reçue face aux Pays-Bas et surtout conserver toutes ses chances d'accéder aux huitièmes de finale et, pourquoi pas, de conserver sa couronne.
Cinq jours près leur démonstration face aux Espagnols (5-1), les Néerlandais pourraient eux devenir les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, en cas de succès sur les modestes australiens (16h00 GMT, 18h00 françaises à Porto Alegre). Enfin, le perdant de Cameroun-Croatie sera éliminé de la course aux huitièmes.
"Il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer". En deux phrases, le milieu de terrain Andres Iniesta a résumé l'objectif de l'Espagne.
Même si un nul face aux Sud-Américains ne la condamnerait pas, le meilleur moyen pour la Roja de ne pas imiter les autres tenants du titre éliminés dès le premier tour (le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010) est de remporter ses deux prochains matches. Si la modeste Australie, adversaire le 23 juin, ne semble pas un obstacle insurmontable, en revanche le Chili est capable de contrarier les plans des Espagnols, inexistants face aux Pays-Bas.
Pour surmonter les effets de la gifle, l'Espagne, championne du monde (2010 et double championne d'Europe 2008 et 2012) a choisi une méthode à trois branches. D'abord ses joueurs, et notamment le capitaine Iker Casillas, ont choisi d'assumer la raclée face aux Pays-Bas.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque a lui apporté son soutien à ses cadres, même s'il envisage de faire quelques changements dans la composition de son équipe.
Enfin, il semble que le plan de jeu ait été simplifié. Le fameux "tiki taka", à base de passes courtes et rapides, pourrait être abandonné au profit d'un football plus direct. "Il faut gagner quelle que soit la manière", soutient Iniesta, pourtant l'un des dépositaires de la méthode, qui nourrit également son club de toujours, le FC Barcelone.
Un coup à jouer pour le Chili
Pour le Chili, vainqueur de l'Australie (3-1) en ouverture, l'occasion est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant pour les huitièmes de finale.
"Si on peut les éliminer ce serait une bonne chose, avance le sélectionneur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier".
Les dégâts provoqués chez les Espagnols seront scrutés avec attention par les Néerlandais, qui affronteront un peu plus tôt l'Australie. Et s'ils font preuve du même sérieux et de la même envie que face à l'Espagne, l'addition s'annonce salée pour les modestes "Socceroos".
En fait, le principal adversaire des Néerlandais est peut-être... eux-mêmes, tant cette équipe cultive historiquement une certaine propension à imploser sous le poids des egos.
Enfin, le Mondial retourne dans la moiteur tropicale de Manaus, à quatre heures d'avion et 2850 km de Rio. Après l'Angleterre et l'Italie, le 14 juin, ce sont la Croatie et le Cameroun qui se frotteront aux conditions de jeu particulières à proximité de la jungle amazonienne (30°c et taux d'humidité voisin de 80%).
Coup de chaud interdit car le perdant sera éliminé de la course aux huitièmes de finale et réduit au rôle d'arbitre lors des derniers matches de la première phase, le 23 juin.
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Re: CHILI CON CARNE
L'Espagne, le réveil ou le néant
18/06/2014 05:32
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L'Espagne d'Iniesta va-t-elle avoir un sursaut d'orgueil ? - (AFP)
Espagne - Chili : le champion peut-il tout perdre ? Quelles traces laissera ce naufrage inaugural face aux Pays-Bas (5-1), inédit pour un champion en titre ? Le coach Vicente Del Bosque procédera-t-il à de nombreux changements ? Tous les regards se tournent vers le gardien emblématique de la Roja, Casillas, qui a vécu un calvaire devant la bande à Robben. « San Iker », qui a vécu un enfer, a selon son sélectionneur tenu un discours rassembleur après la déroute, n'hésitant pas à reconnaître sa responsabilité (engagée sur quatre des cinq buts néerlandais). Sera-t-il reconduit dans les buts ?
Le Chili a pour sa part battu l'Australie (3-1) pour commencer. Ce qui a donné des ailes à cette autre Roja, comme le dit sa star Vidal : « Nous espérons bien jouer contre l'Espagne et prendre les trois points. Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde ». Le Maracana sera le lieu d'un rendez-vous entre deux équipes qui se connaissent bien.
18/06/2014 05:32
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L'Espagne d'Iniesta va-t-elle avoir un sursaut d'orgueil ? - (AFP)
Ochoa freine le Brésil |
Le Chili a pour sa part battu l'Australie (3-1) pour commencer. Ce qui a donné des ailes à cette autre Roja, comme le dit sa star Vidal : « Nous espérons bien jouer contre l'Espagne et prendre les trois points. Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde ». Le Maracana sera le lieu d'un rendez-vous entre deux équipes qui se connaissent bien.
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Re: CHILI CON CARNE
Espagne : rouge de colère ou de honte ?
Publié le 18/06/2014 à 08:00
Ce soir. Groupe B. A Rio, l'Espagne doit se révolter face au Chili
Jordi Alba et Sergio Ramos promettent la révolte./ Photo AFP
Au Maracana, un sombre abîme guette les champions du monde : s'ils s'inclinent et si les «Oranje» ne perdent pas devant l'Australie à Porto Alegre, ils auront mathématiquement perdu toute chance de qualification en huitièmes, en même temps que leur couronne planétaire.
Une fois digérée la déroute face aux Pays-Bas, les Espagnols ont assuré qu'ils allaient se racheter.
La mobilisation a débuté dès l'après-match, dans le vestiaire du stade de Salvador : le gardien et capitaine Iker Casillas, pointé du doigt pour sa prestation ratée, a pris la parole devant ses partenaires, «jetant les bases de la réhabilitation dont nous avons besoin» selon Del Bosque.
Même si le sélectionneur a dit qu'il pourrait y avoir «deux ou trois changements» dans son onze de départ, on le voit mal sacrifier ces deux joueurs emblématiques.
Il devrait a priori plutôt compter sur le sursaut d'orgueil de ses cadres et modifier son équipe seulement à la marge, avec les possibles titularisations du rapide Pedro en attaque et de Juanfran, latéral très offensif.
Après tout, l'Espagne a déjà réussi un exploit similaire : battue d'entrée par la Suisse (0-1) au Mondial-2010, elle avait ensuite enchaîné les succès jusqu'au titre suprême. Dont un troisième match de poule remporté 2-1 face au Chili, son adversaire aujourd'hui.
Pour le Chili, l'opportunité est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant en huitièmes.
«Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde», a asséné l'ambitieux milieu de terrain Arturo Vidal.
Au Chili de démontrer qu'il a l'étoffe d'un vainqueur. Et à l'Espagne de prouver qu'elle en a l'orgueil.
Publié le 18/06/2014 à 08:00
Ce soir. Groupe B. A Rio, l'Espagne doit se révolter face au Chili
Jordi Alba et Sergio Ramos promettent la révolte./ Photo AFP
Au Maracana, un sombre abîme guette les champions du monde : s'ils s'inclinent et si les «Oranje» ne perdent pas devant l'Australie à Porto Alegre, ils auront mathématiquement perdu toute chance de qualification en huitièmes, en même temps que leur couronne planétaire.
Une fois digérée la déroute face aux Pays-Bas, les Espagnols ont assuré qu'ils allaient se racheter.
La mobilisation a débuté dès l'après-match, dans le vestiaire du stade de Salvador : le gardien et capitaine Iker Casillas, pointé du doigt pour sa prestation ratée, a pris la parole devant ses partenaires, «jetant les bases de la réhabilitation dont nous avons besoin» selon Del Bosque.
Même si le sélectionneur a dit qu'il pourrait y avoir «deux ou trois changements» dans son onze de départ, on le voit mal sacrifier ces deux joueurs emblématiques.
Il devrait a priori plutôt compter sur le sursaut d'orgueil de ses cadres et modifier son équipe seulement à la marge, avec les possibles titularisations du rapide Pedro en attaque et de Juanfran, latéral très offensif.
Après tout, l'Espagne a déjà réussi un exploit similaire : battue d'entrée par la Suisse (0-1) au Mondial-2010, elle avait ensuite enchaîné les succès jusqu'au titre suprême. Dont un troisième match de poule remporté 2-1 face au Chili, son adversaire aujourd'hui.
Pour le Chili, l'opportunité est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant en huitièmes.
«Ce serait bien de les éliminer, mais nous ne sommes pas venus pour ça, nous sommes venus pour être champions du monde», a asséné l'ambitieux milieu de terrain Arturo Vidal.
Au Chili de démontrer qu'il a l'étoffe d'un vainqueur. Et à l'Espagne de prouver qu'elle en a l'orgueil.
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Re: CHILI CON CARNE
Mondial 2014. L'Espagne à la trappe
Brésil - 18 Juin
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Balayée par les Pays-Bas, l'Espagne a été dominée par le Chili (2-0). Un défaite synonyme d'élimination pour les hommes de Del Bosque.
Le ciel est tombé sur la tête des Espagnols. Après la claque face aux Pays-Bas, la Roja a été surclassée par une séduisante sélection chilienne. Comme la France en 2002, ou encore l'Italie en 2010, les champions du monde en titre quittent donc la compétition dès le premier tour.
Pourtant, dès l'entame du match, la Roja semblait être bien rentrée dans son match. Pourtant, peu après l'heure de jeu (20'), c'est Eduardo Vargas qui ouvre le score à la suite d'un contre rondement mené. L'Espagne offre alors un visage méconnaissable, celui d'une équipe dominée dans tous les domaines. Et c'est logiquement que Aranguiz, juste avant la pause (43'), double le score suite à un coup franc d'Alexis Sanchez renvoyé par Casillas.
Le raté de Busquets
Xabi Alonso remplacé à la pause par Koke, l'Espagne semble alors bien revenue dans le match. À la 53', Busquets rate même une occasion en or de revenir au score. Seul à quelques mètres du but suite à un retourné de Diego Costa, le Barcelonais rate son plat du pied. Comme un symbole.
La suite du match sera une succession de passes espagnoles et de contres chiliens. Les hommes de Del Bosque, au sommet depuis 6 ans, quittent donc la scène internationale par la petite porte, et en ayant encaissé 7 buts en 2 rencontres.
Le Chili peut espérer
De l'autre côté, le Chili apparaît comme un vrai outsider de ce mondial brésilien. Autour d'Alexis Sanchez et d'Arturo Vidal, les deux stars de l'équipe, on retrouve des joueurs très intéressants, comme Eduardo Vargas devant, Gary Medel au milieu ou encore Claudio Bravo dans les buts. Affaire à suivre...
A Rio de Janeiro (Stade Maracana):
Chili bat Espagne 2 à 0 (mi-temps: 2-0)
Spectateurs: 74.101
Arbitre: M. Geiger (USA)
Buts: Chili: Vargas (20), Aranguiz (43)
Avertissements: Espagne: Xabi Alonso (40) Chili: Vidal (26), Mena (61)
Les équipes:
Espagne: Casillas (cap) - Azpilicueta, Javi Martinez, Ramos, Alba - Pedro (Cazorla 76), Busquets, Silva, Xabi Alonso (Koke 46), Iniesta - Diego Costa (Torres 64)
Entraîneur: Vicente Del Bosque
Chili: Bravo (cap) - Silva, Medel, Jara - Isla, Aranguiz (Gutierrez 64), Vidal (Carmona 88), Diaz, Mena - Sanchez, Vargas (Valdivia 85)
Entraîneur: Jorge Sampaoli (ARG)
Les réactions :
Xabi Alonso (milieu de l'Espagne):
"C'est un échec inattendu mais c'est le sport. Il faut savoir l'accepter. On a eu des grandes joies et maintenant une grande tristesse. On n'a pas su maintenir la conviction, la faim, sans doute en raison des nombreuses victoires. On n'a pas pu maintenir ce niveau. On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. On n'avait pas les mêmes sensations sur le terrain que lors des autres championnats. C'est un peu tout. Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes. Donc, tout ca ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions et footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur"
Iker Casillas (capitaine et gardien espagnol):
"L'engagement n'a pas été celui que nous voulions. Nous ne méritions pas de passer au tour suivant. Il faut que nous nous analysions mais ce n'est pas le moment de regarder l'autre et de faire des reproches. Le reproche doit généralisé. C'est comme ça... On a fait le maximum mais on a été battu par des adversaires d'un niveau supérieur. Moi par exemple, je n'ai pas été bien et l'équipe en général non plus. Il ne faut pas chercher la m... chez le coéquipier. Cette équipe a donné beaucoup de joies, on a profité de bons moments. Ce n'est pas le moment de reprocher quelque chose à qui que ce soit. Au contraire, il faut être encore plus unis et terminer de la meilleure manière possible, le plus dignement possible parce que derrière nous il y a des gens qui ont connu de bons moments et qui maintenant connaissent le goût amer de la défaite".
Arturo Vidal (milieu du Chili):
"C'est historique, c'est très important pour nous. On rêve tous d'être champions du monde. Il faut y aller petit à petit mais on a fait un pas de géant en battant l'Espagne. (Battre le champion du monde au Maracana) c'est important pour nous, ça va nous donner de la maturité après avoir battu une équipe de premier niveau. On a beaucoup travaillé. Il y a la qualité du groupe, le travail... On en récolte les fruits. Pour moi (blessé au genou), c'est une réussite. Je joue de plus en plus, je me sens mieux à chaque fois. Et je suis fier de représenter le Chili. Ca m'a traversé l'esprit de rater le Mondial, mais le mental et l'aide du staff font que je suis là".
Jorge Valdivia (milieu du Chili):
"On est heureux et tranquilles. Heureux d'avoir gagné, d'être qualifiés. Et tranquilles parce c'est un jour dont on se souviendra longtemps. On va maintenant se reposer... Sampaoli a pris une sélection qui était un peu dans les cordes, un peu sonnée, mais on a réussi à se qualifier. On a beaucoup travaillé et on l'a montré sur le terrain. Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner. C'est sûr que j'aimerais jouer plus, c'est normal mais il y a un entraîneur qui décide. Et si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on est un groupe. Je travaille, je joue ici (Palmeiras, club de Sao Paulo). Alors, j'ai le soutien de beaucoup de Brésiliens, de supporteurs de Palmeiras. Pour moi, c'est spécial".
Brésil - 18 Juin
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- Sergio Ramos, dépité, n'a rien pu faire pour éviter la défaire de l'Espagne | Photo : Reuters
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Balayée par les Pays-Bas, l'Espagne a été dominée par le Chili (2-0). Un défaite synonyme d'élimination pour les hommes de Del Bosque.
Le ciel est tombé sur la tête des Espagnols. Après la claque face aux Pays-Bas, la Roja a été surclassée par une séduisante sélection chilienne. Comme la France en 2002, ou encore l'Italie en 2010, les champions du monde en titre quittent donc la compétition dès le premier tour.
Pourtant, dès l'entame du match, la Roja semblait être bien rentrée dans son match. Pourtant, peu après l'heure de jeu (20'), c'est Eduardo Vargas qui ouvre le score à la suite d'un contre rondement mené. L'Espagne offre alors un visage méconnaissable, celui d'une équipe dominée dans tous les domaines. Et c'est logiquement que Aranguiz, juste avant la pause (43'), double le score suite à un coup franc d'Alexis Sanchez renvoyé par Casillas.
Le raté de Busquets
Xabi Alonso remplacé à la pause par Koke, l'Espagne semble alors bien revenue dans le match. À la 53', Busquets rate même une occasion en or de revenir au score. Seul à quelques mètres du but suite à un retourné de Diego Costa, le Barcelonais rate son plat du pied. Comme un symbole.
La suite du match sera une succession de passes espagnoles et de contres chiliens. Les hommes de Del Bosque, au sommet depuis 6 ans, quittent donc la scène internationale par la petite porte, et en ayant encaissé 7 buts en 2 rencontres.
Le Chili peut espérer
De l'autre côté, le Chili apparaît comme un vrai outsider de ce mondial brésilien. Autour d'Alexis Sanchez et d'Arturo Vidal, les deux stars de l'équipe, on retrouve des joueurs très intéressants, comme Eduardo Vargas devant, Gary Medel au milieu ou encore Claudio Bravo dans les buts. Affaire à suivre...
A Rio de Janeiro (Stade Maracana):
Chili bat Espagne 2 à 0 (mi-temps: 2-0)
Spectateurs: 74.101
Arbitre: M. Geiger (USA)
Buts: Chili: Vargas (20), Aranguiz (43)
Avertissements: Espagne: Xabi Alonso (40) Chili: Vidal (26), Mena (61)
Les équipes:
Espagne: Casillas (cap) - Azpilicueta, Javi Martinez, Ramos, Alba - Pedro (Cazorla 76), Busquets, Silva, Xabi Alonso (Koke 46), Iniesta - Diego Costa (Torres 64)
Entraîneur: Vicente Del Bosque
Chili: Bravo (cap) - Silva, Medel, Jara - Isla, Aranguiz (Gutierrez 64), Vidal (Carmona 88), Diaz, Mena - Sanchez, Vargas (Valdivia 85)
Entraîneur: Jorge Sampaoli (ARG)
Les réactions :
Xabi Alonso (milieu de l'Espagne):
"C'est un échec inattendu mais c'est le sport. Il faut savoir l'accepter. On a eu des grandes joies et maintenant une grande tristesse. On n'a pas su maintenir la conviction, la faim, sans doute en raison des nombreuses victoires. On n'a pas pu maintenir ce niveau. On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. On n'avait pas les mêmes sensations sur le terrain que lors des autres championnats. C'est un peu tout. Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu justes. Donc, tout ca ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions et footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur"
Iker Casillas (capitaine et gardien espagnol):
"L'engagement n'a pas été celui que nous voulions. Nous ne méritions pas de passer au tour suivant. Il faut que nous nous analysions mais ce n'est pas le moment de regarder l'autre et de faire des reproches. Le reproche doit généralisé. C'est comme ça... On a fait le maximum mais on a été battu par des adversaires d'un niveau supérieur. Moi par exemple, je n'ai pas été bien et l'équipe en général non plus. Il ne faut pas chercher la m... chez le coéquipier. Cette équipe a donné beaucoup de joies, on a profité de bons moments. Ce n'est pas le moment de reprocher quelque chose à qui que ce soit. Au contraire, il faut être encore plus unis et terminer de la meilleure manière possible, le plus dignement possible parce que derrière nous il y a des gens qui ont connu de bons moments et qui maintenant connaissent le goût amer de la défaite".
Arturo Vidal (milieu du Chili):
"C'est historique, c'est très important pour nous. On rêve tous d'être champions du monde. Il faut y aller petit à petit mais on a fait un pas de géant en battant l'Espagne. (Battre le champion du monde au Maracana) c'est important pour nous, ça va nous donner de la maturité après avoir battu une équipe de premier niveau. On a beaucoup travaillé. Il y a la qualité du groupe, le travail... On en récolte les fruits. Pour moi (blessé au genou), c'est une réussite. Je joue de plus en plus, je me sens mieux à chaque fois. Et je suis fier de représenter le Chili. Ca m'a traversé l'esprit de rater le Mondial, mais le mental et l'aide du staff font que je suis là".
Jorge Valdivia (milieu du Chili):
"On est heureux et tranquilles. Heureux d'avoir gagné, d'être qualifiés. Et tranquilles parce c'est un jour dont on se souviendra longtemps. On va maintenant se reposer... Sampaoli a pris une sélection qui était un peu dans les cordes, un peu sonnée, mais on a réussi à se qualifier. On a beaucoup travaillé et on l'a montré sur le terrain. Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner. C'est sûr que j'aimerais jouer plus, c'est normal mais il y a un entraîneur qui décide. Et si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on est un groupe. Je travaille, je joue ici (Palmeiras, club de Sao Paulo). Alors, j'ai le soutien de beaucoup de Brésiliens, de supporteurs de Palmeiras. Pour moi, c'est spécial".
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Re: CHILI CON CARNE
La fin d'un règne
19/06/2014 05:35
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Le capitaine espagnol Iker Casillas est dépité : sa sélection, tenante du titre, est d'ores et déjà éliminée de ce Mondial brésilien après sa défaite (2-0) contre des Chiliens qualifiés pour les 8es. - (AFP)
Espagne - Chili : 0-2 L’Espagne, championne en titre, a été éliminée dès le premier tour du Mondial après sa défaite contre le Chili, qualifié pour les 8 es .
Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas (5-1), sont les quatrièmes champions en titre à être éliminés d'entrée après le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010.
Dans le premier match de la journée, les Pays-Bas avaient difficilement pris le meilleur 3 à 2 sur l'Australie (lire par ailleurs), qui se trouve également éliminée. Chiliens et Néerlandais sont les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale.
Qualifié pour les 8es le Chili devient un dangereux outsider
Méconnaissables, les Espagnols ont encaissé un premier but par Vargas à la 20e minute puis un deuxième par Aranguiz à la 43e.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque avait laissé sur le banc l'un des leaders historiques de la « Roja », le meneur de jeu Xavi, champion du monde et double champion d'Europe, ainsi que le défenseur central Piqué pour tenter de créer un déclic après la déroute initiale face aux Néerlandais. Il avait en revanche conservé sa confiance au gardien Casillas, l'un des principaux responsables de la première défaite.
Mais la réaction attendue ne s'est pas produite. Incapables d'organiser le jeu en milieu de terrain, dépassés physiquement et pratiquement jamais dangereux, ils n'ont à aucun moment donné l'impression de pouvoir renverser la situation. Leurs deux seules grosses occasions ont été gâchées à bout portant par Diego Costa et Busquets en seconde période.
19/06/2014 05:35
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Le capitaine espagnol Iker Casillas est dépité : sa sélection, tenante du titre, est d'ores et déjà éliminée de ce Mondial brésilien après sa défaite (2-0) contre des Chiliens qualifiés pour les 8es. - (AFP)
Espagne - Chili : 0-2 L’Espagne, championne en titre, a été éliminée dès le premier tour du Mondial après sa défaite contre le Chili, qualifié pour les 8 es .
Les Espagnols, déjà battus dans leur premier match par les Pays-Bas (5-1), sont les quatrièmes champions en titre à être éliminés d'entrée après le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010.
Dans le premier match de la journée, les Pays-Bas avaient difficilement pris le meilleur 3 à 2 sur l'Australie (lire par ailleurs), qui se trouve également éliminée. Chiliens et Néerlandais sont les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale.
Qualifié pour les 8es le Chili devient un dangereux outsider
Méconnaissables, les Espagnols ont encaissé un premier but par Vargas à la 20e minute puis un deuxième par Aranguiz à la 43e.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque avait laissé sur le banc l'un des leaders historiques de la « Roja », le meneur de jeu Xavi, champion du monde et double champion d'Europe, ainsi que le défenseur central Piqué pour tenter de créer un déclic après la déroute initiale face aux Néerlandais. Il avait en revanche conservé sa confiance au gardien Casillas, l'un des principaux responsables de la première défaite.
Mais la réaction attendue ne s'est pas produite. Incapables d'organiser le jeu en milieu de terrain, dépassés physiquement et pratiquement jamais dangereux, ils n'ont à aucun moment donné l'impression de pouvoir renverser la situation. Leurs deux seules grosses occasions ont été gâchées à bout portant par Diego Costa et Busquets en seconde période.
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Re: CHILI CON CARNE
Mondial: le roi abdique, vive le Chili-Taka
18/06/2014 23:37
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Le défenseur espagnol Sergio Ramos, lors du match perdu contre le Chili au Maracana à Rio, le 18 juin 2014 - AFP Lluis Gene
Championne du monde en titre et double championne d'Europe, l'Espagne vieillissante est sortie du Mondial brésilien après sa deuxième défaite en deux matches face à un Chili (2-0) au football enthousiaste et qualifié pour les huitièmes.
Adieu les vieux centenaires en sélections! Iker Casillas, 33 ans, Xabi Alonso, 32 ans, Xavi Hernandez, 34 ans... Ils ont régné sur le football mondial pendant six ans mais comme leur roi Juan Carlos au pays le 18 juin, ils ont abdiqué dans un palais royal, le mythique Maracana, et vont maintenant passer la main à leurs cadets.
Après la déroute contre les Pays-Bas (5-1), le sélectionneur Vicente Del Bosque avait tenté un électrochoc en écartant Xavi, le maître à jouer de la Roja depuis une dizaine d'années, mais aussi le médiatique Gerard Piqué, compagnon de Shakira, tout en conservant sa confiance à "San Iker" et Xabi Alonso.
Comme un symbole, les deux vétérans sont passés à côte de leur match. Xabi Alonso a notamment raté une occasion de but en échouant sur Bravo à la 15e et surtout c'est lui qui a perdu le ballon sur le premier but chilien, qui a vu les Sud-Américains donner une leçon à l'ex-puissance coloniale en cinq passes courtes et un but de Vargas (20e).
Non pas du Tiqui-Taka espagnol, mais du Chili-Taka! Xabi Alonso est sorti à la pause remplacé par Koke, 22 ans, et l'avenir devant lui.
Quant à Casillas, qui est devenu le joueur espagnol le plus capé en Coupe du monde, il a boxé dans les pieds d'Aranguiz (43) un coup franc d'Alexis Sanchez. Après quatorze ans de haut niveau, d'arrêts miracles et souvent de réussite, la chance a fini par abandonner le portier espagnol, adulé par toute l'Espagne en 2010.
Il faut maintenant reconstruire une nouvelle "Roja" avec ceux qui ont moins de 30 ans tout en faisant appel aussi aux jeunes qui ont été sacrés champions d'Europe des moins de 21 ans en 2011 et 2013.
- Prétendants au trône -
Il faudra écarter, à l'image de Luis Aragones en 2008 qui s'était passé de l'idole Raul, les monstres sacrés pour donner le sceptre aux jeunes. Les Piqué, Iniesta, Sergio Ramos, Fernando Torres, David Villa et Busquets, qui ont tout gagné, resteront-ils? Le nouveau sélectionneur devra faire des choix difficiles.
Autre dossier à aborder: le calendrier... Comme l'avait souligné le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli la veille de la rencontre: les Espagnols sont arrivés à ce Mondial après une saison des plus usantes. Le Real Madrid, qui a aussi remporté la Coupe d'Espagne, a gagné la C1 face à l'Atletico alors que Séville s'est imposé en C3 battant Valence en demi-finale.
Le onze espagnol est apparu émoussé dès la fin de la première mi-temps contre les Pays-Bas. Les Ibériques, qui n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur, ont pris un sacré coup de vieux contre les Chiliens, soutenus par des supporters en folie qui ont envahi Rio et le Maracana.
Une cinquantaine d'entre eux, sans billets, a même tenté de pénétrer de force dans l'enceinte carioca avant la rencontre, réussissant à entrer dans le centre de presse du stade avant d'être maîtrisée par la sécurité.
"Si on gagne, on élimine le champion en titre, ce serait historique pour nous", avait souligné Sampaoli.
Le jour est en effet historique: le champion du monde est éliminé dès le deuxième match avec un bilan de deux défaites, sept buts encaissés et un seul marqué sur penalty.
Le Chili peut se frotter les mains. Il est qualifié avant même de rencontrer les Pays-Bas lors de la dernière journée de la phase de poules. Mais il lui faudra s'imposer face aux Néerlandais s'il veut la première place et éviter probablement le Brésil.
Le roi a abdiqué mais contrairement à la succession réglée de Juan Carlos en Espagne, les candidats sont multiples. Chili et Pays-Bas sont prétendants au trône vacant mais ils sont loin d'êre les seuls. La succession est ouverte.
18/06/2014 23:37
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Le défenseur espagnol Sergio Ramos, lors du match perdu contre le Chili au Maracana à Rio, le 18 juin 2014 - AFP Lluis Gene
Championne du monde en titre et double championne d'Europe, l'Espagne vieillissante est sortie du Mondial brésilien après sa deuxième défaite en deux matches face à un Chili (2-0) au football enthousiaste et qualifié pour les huitièmes.
Adieu les vieux centenaires en sélections! Iker Casillas, 33 ans, Xabi Alonso, 32 ans, Xavi Hernandez, 34 ans... Ils ont régné sur le football mondial pendant six ans mais comme leur roi Juan Carlos au pays le 18 juin, ils ont abdiqué dans un palais royal, le mythique Maracana, et vont maintenant passer la main à leurs cadets.
Après la déroute contre les Pays-Bas (5-1), le sélectionneur Vicente Del Bosque avait tenté un électrochoc en écartant Xavi, le maître à jouer de la Roja depuis une dizaine d'années, mais aussi le médiatique Gerard Piqué, compagnon de Shakira, tout en conservant sa confiance à "San Iker" et Xabi Alonso.
Comme un symbole, les deux vétérans sont passés à côte de leur match. Xabi Alonso a notamment raté une occasion de but en échouant sur Bravo à la 15e et surtout c'est lui qui a perdu le ballon sur le premier but chilien, qui a vu les Sud-Américains donner une leçon à l'ex-puissance coloniale en cinq passes courtes et un but de Vargas (20e).
Non pas du Tiqui-Taka espagnol, mais du Chili-Taka! Xabi Alonso est sorti à la pause remplacé par Koke, 22 ans, et l'avenir devant lui.
Quant à Casillas, qui est devenu le joueur espagnol le plus capé en Coupe du monde, il a boxé dans les pieds d'Aranguiz (43) un coup franc d'Alexis Sanchez. Après quatorze ans de haut niveau, d'arrêts miracles et souvent de réussite, la chance a fini par abandonner le portier espagnol, adulé par toute l'Espagne en 2010.
Il faut maintenant reconstruire une nouvelle "Roja" avec ceux qui ont moins de 30 ans tout en faisant appel aussi aux jeunes qui ont été sacrés champions d'Europe des moins de 21 ans en 2011 et 2013.
- Prétendants au trône -
Il faudra écarter, à l'image de Luis Aragones en 2008 qui s'était passé de l'idole Raul, les monstres sacrés pour donner le sceptre aux jeunes. Les Piqué, Iniesta, Sergio Ramos, Fernando Torres, David Villa et Busquets, qui ont tout gagné, resteront-ils? Le nouveau sélectionneur devra faire des choix difficiles.
Autre dossier à aborder: le calendrier... Comme l'avait souligné le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli la veille de la rencontre: les Espagnols sont arrivés à ce Mondial après une saison des plus usantes. Le Real Madrid, qui a aussi remporté la Coupe d'Espagne, a gagné la C1 face à l'Atletico alors que Séville s'est imposé en C3 battant Valence en demi-finale.
Le onze espagnol est apparu émoussé dès la fin de la première mi-temps contre les Pays-Bas. Les Ibériques, qui n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur, ont pris un sacré coup de vieux contre les Chiliens, soutenus par des supporters en folie qui ont envahi Rio et le Maracana.
Une cinquantaine d'entre eux, sans billets, a même tenté de pénétrer de force dans l'enceinte carioca avant la rencontre, réussissant à entrer dans le centre de presse du stade avant d'être maîtrisée par la sécurité.
"Si on gagne, on élimine le champion en titre, ce serait historique pour nous", avait souligné Sampaoli.
Le jour est en effet historique: le champion du monde est éliminé dès le deuxième match avec un bilan de deux défaites, sept buts encaissés et un seul marqué sur penalty.
Le Chili peut se frotter les mains. Il est qualifié avant même de rencontrer les Pays-Bas lors de la dernière journée de la phase de poules. Mais il lui faudra s'imposer face aux Néerlandais s'il veut la première place et éviter probablement le Brésil.
Le roi a abdiqué mais contrairement à la succession réglée de Juan Carlos en Espagne, les candidats sont multiples. Chili et Pays-Bas sont prétendants au trône vacant mais ils sont loin d'êre les seuls. La succession est ouverte.
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Re: CHILI CON CARNE
L'Espagne à l'arrêt, le Chili passe-partout
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Publié le 19/06/2014 à 00h25 , modifié le 19/06/2014 à 07h51 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Les Espagnols quittent le Mondial avec une équipe et un style à reconstruire. Les Chiliens impressionnent, comme leurs supporters sans billets qui ont réussi à entrer au Maracanã
La joie des Chiliens après leur succès contre l'Espagne.© PHOTO
AFP MARTIN BERNETTI
O
n ne pouvait pas arrêter les Chiliens jeudi soir ! Ni aux abords du stade, ni sur le terrain.
Avant de parler du déclin et de l'élimination de l'équipe espagnole, il faut parler du match du Chili. La veille de défier l'Espagne, le sélectionneur [size=13]Jorge Sampaoli avait assuré que son équipe devrait "hausser son niveau de jeu pour jouer l'Espagne et les Pays-Bas." C'est chose faite, même si la difficile victoire des Pays-Bas (3-2) contre l'Australie, donne du relief au 3-0 des Chiliens contre les Aussies.
Même sans Valdivia mercredi mais avec un défenseur en plus (Silva) les Chiliens ont fait honneur à leur réputation d'équipe tournée vers l'avant, qui harcèle son adversaire pour aller de l'avant dès que possible. Et qui peut compter sur les hommes aux chaussures orange, Alexis, Vidal, Vargas, supers rapides. La faiblesse occasionnelle de sa relance pourrait lui coûter cher dans des matches plus fermés que celui contre l'Espagne. Mais est-il possible de fermer un match contre cette équipe?
Jouer, et en vitesse, c'est la nature de cette sélection où dominent des joueurs ni trop jeunes ni trop vieux, nés entre 1986 et 1989, évoluant dans des clubs espagnols (4), italiens (2) et brésiliens (2) s'agissant du onze de départ d'hier. Avec Claudio Bravo, énorme hier, l'équipe peut compter sur un très grand gardien, et peut rêver d'un beau parcours. Elle jouera mardi 23 juin à 18 heures contre les Pays-Bas pour la première place du groupe.
L'Espagne battue à Rio a ressemblé à celle perforée par les Pays-Bas à Salvador. Un jeu sans force. Juste après le match, dans leurs premières déclarations, Xabi Alonso et son sélectionneur, Vicente Del Bosque, n'avaient pas la même analyse. Le Madrilène évoquait une sélection fatiguée mentalement et physiquement, le sélectionneur disait le contraire. "Nous étions bien préparés, en forme, c'était même difficile de savoir qui des 23 allait jouer. Je ne m'attendais pas du tout à ça."
Del Bosque souhaitait aussi "prendre le temps d'analyser ces mauvais résultats. Le temps est venu de réfléchir, de penser à ce qui est le meilleur pour le football espagnol, et cela vaut pour moi aussi bien sûr."
Le mouvement risque d'être naturel, puiqu'outre Del Bosque, de nombreux joueurs seront trop vieux pour l'Euro 2016 (Casillas, Xabi Alonso, Xavi) ou en âge de laisser leur place en sélection. Les jeunes prometteurs ne manquent pas (De Gea, Alcantara, Koke, Isco, Illaramendi, Thiago) et ils auront pour les encadrer des piliers encore au niveau (Sergio Ramos, Busquets, Piqué).
Le plus difficile sera peut-être de trouver un style à cette équipe qui aura laissé sa marque sur le jeu mondial pendant presque dix ans. Le jeu a évolué depuis, le Chili l'a montré.
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Place au pronostic du jour. Pedro ne s'était pas trompé hier en annonçant 2-1 pour le Chili, ne manquait que le score.
Grazielle, interrogée près de la Fan Fest de Copacabana, prévoit un 2-1 pour l'Uruguay contre l'Angleterre et a plein de commentaires aimables pour la France
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Publié le 19/06/2014 à 00h25 , modifié le 19/06/2014 à 07h51 par
Patrick Favier, envoyé spécial
Les Espagnols quittent le Mondial avec une équipe et un style à reconstruire. Les Chiliens impressionnent, comme leurs supporters sans billets qui ont réussi à entrer au Maracanã
La joie des Chiliens après leur succès contre l'Espagne.© PHOTO
AFP MARTIN BERNETTI
O
n ne pouvait pas arrêter les Chiliens jeudi soir ! Ni aux abords du stade, ni sur le terrain.
Avant de parler du déclin et de l'élimination de l'équipe espagnole, il faut parler du match du Chili. La veille de défier l'Espagne, le sélectionneur [size=13]Jorge Sampaoli avait assuré que son équipe devrait "hausser son niveau de jeu pour jouer l'Espagne et les Pays-Bas." C'est chose faite, même si la difficile victoire des Pays-Bas (3-2) contre l'Australie, donne du relief au 3-0 des Chiliens contre les Aussies.
Même sans Valdivia mercredi mais avec un défenseur en plus (Silva) les Chiliens ont fait honneur à leur réputation d'équipe tournée vers l'avant, qui harcèle son adversaire pour aller de l'avant dès que possible. Et qui peut compter sur les hommes aux chaussures orange, Alexis, Vidal, Vargas, supers rapides. La faiblesse occasionnelle de sa relance pourrait lui coûter cher dans des matches plus fermés que celui contre l'Espagne. Mais est-il possible de fermer un match contre cette équipe?
Jouer, et en vitesse, c'est la nature de cette sélection où dominent des joueurs ni trop jeunes ni trop vieux, nés entre 1986 et 1989, évoluant dans des clubs espagnols (4), italiens (2) et brésiliens (2) s'agissant du onze de départ d'hier. Avec Claudio Bravo, énorme hier, l'équipe peut compter sur un très grand gardien, et peut rêver d'un beau parcours. Elle jouera mardi 23 juin à 18 heures contre les Pays-Bas pour la première place du groupe.
L'Espagne battue à Rio a ressemblé à celle perforée par les Pays-Bas à Salvador. Un jeu sans force. Juste après le match, dans leurs premières déclarations, Xabi Alonso et son sélectionneur, Vicente Del Bosque, n'avaient pas la même analyse. Le Madrilène évoquait une sélection fatiguée mentalement et physiquement, le sélectionneur disait le contraire. "Nous étions bien préparés, en forme, c'était même difficile de savoir qui des 23 allait jouer. Je ne m'attendais pas du tout à ça."
Del Bosque souhaitait aussi "prendre le temps d'analyser ces mauvais résultats. Le temps est venu de réfléchir, de penser à ce qui est le meilleur pour le football espagnol, et cela vaut pour moi aussi bien sûr."
Le mouvement risque d'être naturel, puiqu'outre Del Bosque, de nombreux joueurs seront trop vieux pour l'Euro 2016 (Casillas, Xabi Alonso, Xavi) ou en âge de laisser leur place en sélection. Les jeunes prometteurs ne manquent pas (De Gea, Alcantara, Koke, Isco, Illaramendi, Thiago) et ils auront pour les encadrer des piliers encore au niveau (Sergio Ramos, Busquets, Piqué).
Le plus difficile sera peut-être de trouver un style à cette équipe qui aura laissé sa marque sur le jeu mondial pendant presque dix ans. Le jeu a évolué depuis, le Chili l'a montré.
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- Le pronostic du jour
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Place au pronostic du jour. Pedro ne s'était pas trompé hier en annonçant 2-1 pour le Chili, ne manquait que le score.
Grazielle, interrogée près de la Fan Fest de Copacabana, prévoit un 2-1 pour l'Uruguay contre l'Angleterre et a plein de commentaires aimables pour la France
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Re: CHILI CON CARNE
Mondial 2014 : les mineurs chiliens ayant passé 70 jours sous terre, hurlent leur soutien à leur équipe
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Publié le 18/06/2014 à 14h45 , modifié le 18/06/2014 à 16h43 par
SudOuest.fr
VIDEO - L'un des sponsors de la sélection du Chili a rassemblé les 33 mineurs qui avaient survécu sous la terre en 2010
© PHOTO
COPIE D'ÉCRAN YOUTUBE
P
our réussir une campagne de communication, il faut soit trouver un slogan porteur, soit associer son nom à quelques personnalités. Les 33 hommes qui apparaissent dans la publicité pour la Banco de Chile ne sont pas spécialement connus à titre individuel, mais ce qu'ils ont vécu ensemble en 2010, le monde entier s'en souvient.
[size=13]"Rien n'est impossible pour les Chiliens" hurlent les rescapés de la mine de San José. Eux qui passé 70 jours sous terre, à l'été 2010 ont bravé la mort. Alors le fait que l'équipe nationale de football soit placée dans le "groupe de la mort", avec l'Espagne, les Pays-Bas et l'Australie, ça ne les effraie pas plus que ça.
Parce que, dans on est Chilien, on a peur de rien.
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Publié le 18/06/2014 à 14h45 , modifié le 18/06/2014 à 16h43 par
SudOuest.fr
VIDEO - L'un des sponsors de la sélection du Chili a rassemblé les 33 mineurs qui avaient survécu sous la terre en 2010
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our réussir une campagne de communication, il faut soit trouver un slogan porteur, soit associer son nom à quelques personnalités. Les 33 hommes qui apparaissent dans la publicité pour la Banco de Chile ne sont pas spécialement connus à titre individuel, mais ce qu'ils ont vécu ensemble en 2010, le monde entier s'en souvient.
[size=13]"Rien n'est impossible pour les Chiliens" hurlent les rescapés de la mine de San José. Eux qui passé 70 jours sous terre, à l'été 2010 ont bravé la mort. Alors le fait que l'équipe nationale de football soit placée dans le "groupe de la mort", avec l'Espagne, les Pays-Bas et l'Australie, ça ne les effraie pas plus que ça.
Parce que, dans on est Chilien, on a peur de rien.
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Re: CHILI CON CARNE
[size=40]Notre rêve : gagner le Mondial»
Déjà qualifiés pour les 8es de finale, les Chiliens rêvent en grand. Je ne veux pas croire qu'une équipe puisse se mettre en travers de notre route», a lâché Alexis Sanchez après la victoire contre l'Espagne (2-0).
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Jorge Sampaoli et le Chili seront encore en 8es du Mondial. (Reuters)
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Arturo Vidal, milieu du Chili : «Nous devons jouer chaque match comme si c'était une finale. Nous pouvons aller au bout. Concernant mon état physique, j'ai un peu mal mais je ne veux pas en parler. J'apprécie tout le soutien que je reçois des fans.»
Alexis Sanchez, attaquant du Chili : «On va tout donner pour réaliser notre rêve qui est de gagner ce Mondial. On y pense depuis tellement longtemps. Je ne veux pas croire qu'une équipe puisse se mettre en travers de notre route.»
Sampaoli «heureux de la manière» avec laquelle ses joueurs ont battu la Roja
Jorge Sampaoli, sélectionneur du Chili : «Je suis fier de diriger ces joueurs, pour qui le collectif prime toujours sur l'individu. Je n'oublierai jamais cette victoire. Je suis surtout heureux de la manière avec laquelle nous avons fait tomber le champion en titre, avec différents systèmes très bien utilisés. Maintenant, on va se battre pour faire tomber les Pays-Bas.»
Déjà qualifiés pour les 8es de finale, les Chiliens rêvent en grand. Je ne veux pas croire qu'une équipe puisse se mettre en travers de notre route», a lâché Alexis Sanchez après la victoire contre l'Espagne (2-0).
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Jorge Sampaoli et le Chili seront encore en 8es du Mondial. (Reuters)
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Arturo Vidal, milieu du Chili : «Nous devons jouer chaque match comme si c'était une finale. Nous pouvons aller au bout. Concernant mon état physique, j'ai un peu mal mais je ne veux pas en parler. J'apprécie tout le soutien que je reçois des fans.»
Alexis Sanchez, attaquant du Chili : «On va tout donner pour réaliser notre rêve qui est de gagner ce Mondial. On y pense depuis tellement longtemps. Je ne veux pas croire qu'une équipe puisse se mettre en travers de notre route.»
Sampaoli «heureux de la manière» avec laquelle ses joueurs ont battu la Roja
Jorge Sampaoli, sélectionneur du Chili : «Je suis fier de diriger ces joueurs, pour qui le collectif prime toujours sur l'individu. Je n'oublierai jamais cette victoire. Je suis surtout heureux de la manière avec laquelle nous avons fait tomber le champion en titre, avec différents systèmes très bien utilisés. Maintenant, on va se battre pour faire tomber les Pays-Bas.»
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Re: CHILI CON CARNE
[size=40]Les supporters chiliens envahissent le centre de presse[/size]
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Une grosse centaine de supporters chiliens sans billet ont pénétré de force dans le centre de presse jouxtant le Maracana, une heure avant le coup d'envoi du match entre l'Espagne et le Chili (21h00, en direct commenté) comptant pour la deuxième journée du groupe B. Ils ont endommagé la salle où se trouvaient les journalistes du monde entier avant d'être maîtrisés par la polic
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Une grosse centaine de supporters chiliens sans billet ont pénétré de force dans le centre de presse jouxtant le Maracana, une heure avant le coup d'envoi du match entre l'Espagne et le Chili (21h00, en direct commenté) comptant pour la deuxième journée du groupe B. Ils ont endommagé la salle où se trouvaient les journalistes du monde entier avant d'être maîtrisés par la polic
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Re: CHILI CON CARNE
jérôme touboul @touboul_lequipe
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Dégradation du medias center du Maracana par des hooligans chiliens il y a environ 45 minutes #lequipeMONDIAL#CDM2014
8:53 PM - 18 Juin 2014
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Re: CHILI CON CARNE
Eric Frosio @froz91
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Une bonne centaine de supporters chiliens a forcé une porte près de l'entrée media. La police est intervenue #ESPCHI
8:22 PM - 18 Juin 2014
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Re: CHILI CON CARNE
[size=40]Vidal : «Un jour historique»
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Claudio Bravo (gardien du Chili) : «Jouer au Maracana, ça te donne déjà la chair de poule, parce que c’est un stade mythique. Et c’est le match parfait, celui dont tu rêves la veille, je ne parle pas que pour moi mais pour tous mes coéquipiers. On a analysé ce match, on y a beaucoup pensé avant et on l’a envisagé d’une manière différente parce qu’on n’avait jamais battu cet adversaire. C’était un match compliqué, mais on s’on est bien sortis et on est très satisfaits de ce qu’on a réalisé. Pour moi, la première période a été la plus difficile, avec l’occasion de Xabi Alonso, parce que, s’ils avaient pris l’avantage, cela aurait été plus difficile pour nous.»
Arturo Vidal (milieu de terrain du Chili) : «C’est un jour historique pour nous. On sait qu’on doit aller pas à pas si on veut être champions du monde. Mais battre l’Espagne, c’est un pas de géant. C’est quelque chose qui va nous aider avant les prochains matches. On s’est tous sacrifiés et on progresse à chaque match. Notre rêve, on le sait, est difficile, c’est d’être champions du monde, mais on travaille pour ça. Personnellement, je me suis senti bien et je suis de mieux en mieux chaque jour.»
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Claudio Bravo (gardien du Chili) : «Jouer au Maracana, ça te donne déjà la chair de poule, parce que c’est un stade mythique. Et c’est le match parfait, celui dont tu rêves la veille, je ne parle pas que pour moi mais pour tous mes coéquipiers. On a analysé ce match, on y a beaucoup pensé avant et on l’a envisagé d’une manière différente parce qu’on n’avait jamais battu cet adversaire. C’était un match compliqué, mais on s’on est bien sortis et on est très satisfaits de ce qu’on a réalisé. Pour moi, la première période a été la plus difficile, avec l’occasion de Xabi Alonso, parce que, s’ils avaient pris l’avantage, cela aurait été plus difficile pour nous.»
Arturo Vidal (milieu de terrain du Chili) : «C’est un jour historique pour nous. On sait qu’on doit aller pas à pas si on veut être champions du monde. Mais battre l’Espagne, c’est un pas de géant. C’est quelque chose qui va nous aider avant les prochains matches. On s’est tous sacrifiés et on progresse à chaque match. Notre rêve, on le sait, est difficile, c’est d’être champions du monde, mais on travaille pour ça. Personnellement, je me suis senti bien et je suis de mieux en mieux chaque jour.»
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Re: CHILI CON CARNE
[size=36]Une actrice X offre son corps aux supporters chiliens[/size]
voir les photos
Au Chili, la star de cette Coupe du monde 2014 n'est ni Arturo Vidal, ni Alexis Sanchez, ni Eduardo Vargas. Non, il s'agit de Marlen Doll. Depuis le début de la compétition, cette actrice porno vit - et jouit - au rythme des performances de la "Roja" au Brésil. Sa méthode pour faire le buzz ? Offrir des parties de jambes en l'air gratuites aux supporters chiliens, qui sont aujourd'hui plus de 90.000 à la suivre sur son nouveau compte Twitter. Nouveau car l'ancien, trop "hot", a été bloqué (avant d'être rouvert). Il faut dire que la comédienne n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs. Avant le premier match du Chili contre l'Australie (3-1), elle avait fait une belle promesse à ses followers: "8 heures de plaisir avec plusieurs hommes" en cas de victoire. Et elle avait tenu sa parole en publiant, même, des photos de ses prouesses, ce qui lui a donc valu de changer de pseudonyme (@marlen_doll au lieu de @marienchilena). Du coup, pour la deuxième sortie des joueurs de Jorge Sampaoli contre Espagne (2-0), la belle a remis ça. Mais cette fois, celle qui est surnommée "la Novia del Mundial" (la copine du Mondial) a assuré un service continu de... 16 heures, le tout commenté en direct sur son compte Twitter. Ce qui a attiré un paquet de mâles, venus faire la queue devant chez elle. Un succès face aux champions du monde méritait bien ça. Mais que fera-t-elle si, d'aventure, la "Roja" était sacrée le 13 juillet prochain ? "Une semaine entière de sexe", a-t-elle d'ores et déjà annoncé. La balle est dans le camp de Jorge Valdivia et ses coéquipiers.
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Au Chili, la star de cette Coupe du monde 2014 n'est ni Arturo Vidal, ni Alexis Sanchez, ni Eduardo Vargas. Non, il s'agit de Marlen Doll. Depuis le début de la compétition, cette actrice porno vit - et jouit - au rythme des performances de la "Roja" au Brésil. Sa méthode pour faire le buzz ? Offrir des parties de jambes en l'air gratuites aux supporters chiliens, qui sont aujourd'hui plus de 90.000 à la suivre sur son nouveau compte Twitter. Nouveau car l'ancien, trop "hot", a été bloqué (avant d'être rouvert). Il faut dire que la comédienne n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs. Avant le premier match du Chili contre l'Australie (3-1), elle avait fait une belle promesse à ses followers: "8 heures de plaisir avec plusieurs hommes" en cas de victoire. Et elle avait tenu sa parole en publiant, même, des photos de ses prouesses, ce qui lui a donc valu de changer de pseudonyme (@marlen_doll au lieu de @marienchilena). Du coup, pour la deuxième sortie des joueurs de Jorge Sampaoli contre Espagne (2-0), la belle a remis ça. Mais cette fois, celle qui est surnommée "la Novia del Mundial" (la copine du Mondial) a assuré un service continu de... 16 heures, le tout commenté en direct sur son compte Twitter. Ce qui a attiré un paquet de mâles, venus faire la queue devant chez elle. Un succès face aux champions du monde méritait bien ça. Mais que fera-t-elle si, d'aventure, la "Roja" était sacrée le 13 juillet prochain ? "Une semaine entière de sexe", a-t-elle d'ores et déjà annoncé. La balle est dans le camp de Jorge Valdivia et ses coéquipiers.
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Re: CHILI CON CARNE
[size=40]Aranguiz et Vidal incertains[/size]
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Charles Aranguiz et Arturo Vidal sont incertains pour le match face aux Pays-Bas, lundi (18h00), qui décidera de la première place du groupe B. Les deux joueurs se sont blessés lors de la victoire du Chili contre l'Espagne (2-0), qui a permis aux Sud-Américains de se qualifier en huitièmes de finale. Le milieu de la Juventus Turin a reçu sur le tendon d'Achille tandis que son coéquipier souffre d'une légère entorse à un genou. Ce vendredi, tous deux se sont entraînés à l'écart du groupe.
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Charles Aranguiz et Arturo Vidal sont incertains pour le match face aux Pays-Bas, lundi (18h00), qui décidera de la première place du groupe B. Les deux joueurs se sont blessés lors de la victoire du Chili contre l'Espagne (2-0), qui a permis aux Sud-Américains de se qualifier en huitièmes de finale. Le milieu de la Juventus Turin a reçu sur le tendon d'Achille tandis que son coéquipier souffre d'une légère entorse à un genou. Ce vendredi, tous deux se sont entraînés à l'écart du groupe.
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