PARIS SANS GERMAINE

Le Paris-SG est incorrigible. En se laissant surprendre par Lyon en toute fin de partie (1-1), en clôture de la 6e journée de Ligue 1, les Parisiens ont encore laissé échapper des points précieux. Une mauvaise habitude qui les empêche de donner de l'épaisseur à leurs ambitions.

5. Voilà le chiffre qui fait mal au Paris-SG. Au terme de la 6e journée de L1, le club de la capitale compte bien cinq longueurs de retard sur le leader bordelais mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Ce chiffre résume la fébrilité de la formation d'Antoine Kombouaré. En six matches de Championnat, les Parisiens ont encaissé cinq buts dans les dix dernières minutes de jeu. Un constat s'impose.


Cette baisse de vigilance est un problème à résoudre rapidement. Après avoir longtemps mené après l'ouverture du score de Ludovic Giuly (30e, 1-0), le PSG a encore craqué en fin de partie, laissant échapper deux points précieux qui l'auraient placé au pied du podium, derrière le trio Bordeaux-Lyon-Marseille. Le Big Four français peut attendre.


Paris n'est pas encore prêt. C CE QUE L ARTICLE D HIER ANNONCAIT

Une égalisation qui fait débat
L'égalisation de Bafé Gomis (85e, 1-1) va faire couler beaucoup d'encre cette semaine. Elle va aussi lancer de nouveaux débats enflammés sur l'arbitrage, après le dispositif à 5 mis à l'essai en Ligue Europa. Hors-jeu sur la déviation de la tête de Lisandro, l'attaquant lyonnais a privé Paris d'une victoire amplement méritée et relancé, bien malgré lui, les polémiques.

COMPLEXITE....

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a proposé, en tant que conciliateur, d'«annuler» la sanction d'un match à huis clos partiel infligée à Paris dans l'affaire PSG-OM du 15 mars 2009. « La proposition du conciliateur a été d'annuler la décision et de ne plus prendre de sanctions contre les clubs, en dehors des amendes, tant qu'une réflexion commune n'aura pas été menée entre les clubs, les pouvoirs publics etc. », a déclaré Jean Lapeyre, directeur général adjoint chargé des affaires juridiques à la FFF, qui a reçu l'avis du CNOSF ce jeudi.

C'est désormais au Conseil fédéral, gouvernement de la FFF, de prendre la décision d'accepter ou non la proposition du conciliateur, lors de sa prochaine réunion, le 2 octobre à Clairefontaine. Le PSG peut ensuite éventuellement se tourner vers le tribunal administratif. Le PSG avait été d'abord condamné par la commission de discipline de la Ligue à un match à huis clos ferme, assorti d'une amende de 35.000 euros pour des jets de fumigènes, de feux de Bengale et de fusées, et l'irruption sur la pelouse d'un supporter lors du PSG-OM. Après le recours du club parisien, la commission supérieure d'appel de la FFF avait réduit le huis clos aux seules tribunes Boulogne et Auteuil du Parc des Princes, et annulé l'amende. Le PSG avait alors demandé la conciliation du CNOSF

Kombouaré : «Taper Lorient»

ANTOINE QUEL TEMPERAMENT


Après la défaite à Monaco (0-2) et le nul contre Lyon (1-1), le message de l'entraîneur du Paris-SG, vendredi, a été très clair. «L'ambition de finir dans les cinq premiers, ça passe par une victoire à Lorient.» Le Kanak annonçait déjà, dimanche, sa volonté de rattraper les points perdu au Moustoir. Il a précisé sa pensée.

«Je veux des gars conquérants, forts techniquement car l'épreuve de force se joue à tous les niveaux. Même si on a du respect pour Lorient, il faut montrer qu'on va là-bas pour gagner, assène-t-il. On a marqué les esprits contre Lyon, il faut maintenant prendre les trois points. Il va falloir un gros PSG car Lorient joue beaucoup le contre. Ils ont des joueurs qui vont vite devant. Il faudra être bon et taper Lorient.»



«Que Sessègnon soit exemplaire»
Antoine Kombouaré ne laissera pas le choix à ses joueurs, et notamment à Stéphane Sessègnon, qui revient de deux matches de suspension après son expulsion à Monaco. Le Béninois est sous surveillance. «Je lui demanderai deux choses. Premièrement qu'il soit déjà exemplaire au niveau de son comportement. Deuxièmement, qu'il nous fasse gagner des matches

Le PSG vient de vivre 3 matches contrastés, de ceux qui vous poussent à la conclusion, qu’il reste encore pas mal de boulot. Ce que l’OL lui a fait la semaine passée, le PSG aurait bien pu le faire à Lorient en fin de rencontre. Encore une fois niveau efficacité, Paris a montré de grosses lacunes. Mais c’est dans le jeu que la prestation parisienne est incompréhensible. Makelélé et Clément avaient été bons face à Lyon, ils se sont fait promener à Lorient. Le capitaine parisien a même frisé le ridicule en ayant une attitude loin d’être exemplaire. Globalement Paris ne mérite pas plus que le nul et encore

LES EQUIPES PROBABLES
SAMEDI 19 H

Paris SG - Nancy (Arbitre: M. Lannoy)

Paris SG : Coupet - Ceara, S.Traoré, M.Sakho, Armand - Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon - Hoarau, Luyindula
Nancy : Bracigliano - Chrétien, Loties, Sami, Lemaitre - Féret, S. André Luiz, Berenguer, Brison - Alo'o Efoulou, Hadji

TJS PSG SANS ERDING

Pas de surprise dans le onze parisien aligné par Antoine Kombouaré, ce samedi au Parc des Princes (19h00), pour affronter Nancy, lors de la 8e journée de Ligue 1.

Le onze parisien :
Coupet -
Ceara, Traoré, Sakho, Armand -
Makélélé, Clément, Giuly, Sessegnon -
Hoarau, Luyindula.

Décidément, le sort s'emble s'acharner sur Guillaume Hoarau. Ecarté des terrains en fin de saison dernière, puis jusqu'au 22 août dernier en raison d'une blessure persistante aux adducteurs, l'attaquant parisien souffre cette fois d'une élongation aux ischio-jambiers. Il sera donc au repos durant « au moins huit jours », annonce le PSG, mardi. Il est donc incertain pour le déplacement à Toulouse, le 18 octobre

Mais l'efficacité fait défaut aux Parisiens. Antoine Kombouaré ne le nie pas. «On a des situations pour marquer. Je serai inquiet si on n'en avait pas», confie-t-il. «Mais il y a de la fatigue, beaucoup de débauches d'énergie, un peu de précipitation et pas mal de déchet dû aussi à un manque de confiance. Dans l'esprit, il y a un jeu collectif qui se met en place, des joueurs qui ont envie de jouer ensemble et qui font les efforts ensemble. Maintenant, il faut apprendre à être efficace et aller provoquer la réussite. C'est ce qui nous manque aujourd'hui.»

OUAIS... SI ON PEUT DIRE
SES JOUEURS POURTANT ILS DOIVENT LE SAVOIR
CAR C LE PRINCIPE DU FOOT ..METTRE UN BALLON DS LES FILETS ADVERSES

MOI JE PENSE QUE LES RESPONSABLES CE SONT AGENTS DE SECURITE QUIFONT PAS BIEN LEUR TRAVIAL

IL FAUT FOUILLER TOUT LES SPECTATEURS COMME IL FAUT

LES DERNIERS MATCHS AVEC DU MONDE AU VELODROME ET A NIMES
J AI ETE FOUILLE DE FOND EN COMBLE...

Le président de la commission de discipline de la Ligue (LFP), Pascal Garibian, a contredit, jeudi, le président du Paris-SG, Robin Leproux. Il a déclaré que le club de la capitale était bien «premier au classement des engins pyrotechniques» et non «quatrième» comme l'indiquait le dirigeant parisien.

«Les chiffres sont têtus et le PSG est bien premier au classement des engins pyrotechniques, a dit M. Garibian à l'issue de la réunion hebdomadaire de la commission. Cette saison, Paris représente 40% de la totalité de ces engins. La saison dernière, le PSG arrivait déjà en tête avec 810 engins pyrotechniques. Le deuxième, Marseille, était à 387».

Le nombre de spectateurs ne change rien
Robin Leproux avait déclaré dans Le Monde la veille : «Pour les fumigènes, nous ne sommes qu'en quatrième position selon les statistiques de la Ligue». Dans un courrier en date de lundi adressé notamment au ministre de l'Intérieur et aux présidents de la FFF et de la LFP, il écrivait qu'il s'agissait du «quatrième rang par millier de spectateurs».

«Même par rapport au nombre de spectateurs, les chiffres entérinent ce classement», a répondu en écho Pascal Garibian. Il précise néanmois que «la démonstration a été faite, lors des deux derniers matches au Parc des Princes, de ce qu'il est possible de faire, avec pratiquement pas d'engins pyrotechniques». Avant le match PSG-Lyon du 20 septembre, «le préfet avait ordonné la fermeture des locaux de supporters, je ne sais pas si ça a un rapport de cause à effet...».

BON COURAGE GUILLAUME ...PAS DE BOL CETTE SAISON
la blessure de Guillaume Hoarau survenue à Toulouse (0-1) était plus sérieuse que prévue. « L'IRM (imagerie par résonance magnétique) effectuée ce jour par Guillaume Hoarau a confirmé une rupture du ligament latéral interne du genou droit. Son état nécessite une immobilisation du genou pendant 5 semaines. Après, le joueur pourra débuter un programme de rééducation », a expliqué le club de la capitale.

Hoarau devrait donc rester éloigné des terrains durant plusieurs mois, et ne faire son retour qu'au début de l'année 2010. Il n'a débuté que quatre rencontres de L1 cette saison, inscrivant un but. Gêné par ses adducteurs et par sa cuisse en début de saison, l'ancien Havrais ne voit donc toujours pas le bout du tunnel

Sochaux - Paris-SG : 1-4
Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG): «Il ne faut pas que ce soit un feu de paille. Il faut enchaîner le week-end prochain, confirmer, on n'a pas le choix. J'attends beaucoup de mes joueurs, on a un beau potentiel mais cela ne veut pas encore dire grand chose. Je suis satisfait parce qu'il y a quatre buts, la manière, même si on prend un but inutile. Après une semaine mouvementée, difficile, on a répondu présent. Pour nous, c'était important de marquer les premiers et de profiter des espaces dans le dos. On a bien géré ce match. (A propos du changement de système) Stéphane (Sessegnon) demandait souvent si un jour il aurait la possibilité de jouer dans l'axe. J'attendais le meilleur moment. Peguy (Luyindula) sur le côté gauche est capable de faire mal, il a de la vitesse et le retour de Mevlut (Erding) fait vraiment du bien. Je pourrais juger sur la durée si ce système me donne satisfaction.»

Mevlut Erding (attaquant du Paris-SG): «Pour un retour, c'est un bon retour. Je voulais gagner, c'est malheureux pour Sochaux mais c'était important pour nous. J'ai raté un penalty mais j'ai marqué un vrai but et c'est ce que je préfère. Après tous les problèmes que l'on a eus, on voulait prendre les trois points. Durant la semaine, on s'est parlé, on s'est dit qu'il fallait prendre les choses en main. On est toujours content quand on marque même si je suis malheureux pour Sochaux. Je me sentais bien après deux mois d'absence. Cette semaine on s'est tous remobilisés. Mon retour et la victoire avec, ce n'est qu'une coïncidence.»

Francis Gillot (entraîneur de Sochaux): «C'est logique, il n'y a pas de honte à perdre contre Paris. La première période était équilibrée. Le penalty, je n'ai pas vu les images. Mais il y a trop d'éléments extérieurs qui nous pénalisent. Il y avait trop d'écart entre nous et Paris, on ne boxe pas dans la même catégorie. On était dépassé en seconde période, mais ce n'est pas contre Paris que l'on va prendre les points du maintien. Nous, on n'a jamais cru que l'on allait se placer dans le haut du tableau. On est à notre place. On a vu la différence entre une équipe qui veut jouer l'Europe et même la Ligue des champions, et Sochaux.»

Teddy Richert (gardien de but de Sochaux): «C'est très lourd mais mérité. On a beaucoup subi. On a fait des erreurs, on était dépassé par la vitesse, dans l'engagement. Le penalty est le tournant du match et après on a subi les choses et face à une grosse équipe, cela ne pardonne pas. On a beaucoup couru après le ballon. C'est un coup d'arrêt, mais il faut réagir.» (AFP)

Face à Nice, le Paris Saint-Germain a touché trois fois les poteaux pour finalement s'incliner à domicile (0-1) en fin de match sur une réalisation de Loïc Rémy. Sale soirée pour les hommes d'Antoine Kombouaré qui perdent aussi Claude Makelele pour le Clasico.

Entreprenant, le PSG domine outrageusement les vingt premières minutes. D'entrée, Luyindula, très en jambes, frappe des 25 mètres, légèrement au-dessus (3e). Puis sur un centre parfait de Jallet, Chantôme, esseulé au deuxième poteau, reprend de la tête, directement dans les gants d'Ospina (17e). Mais l'emprise parisienne va progressivement se déliter.


Timorés jusque-là, les Aiglons commencent à déployer leurs ailes à l'image de cette belle frappe de Rémy de l'intérieur du droit, parfaitement détournée par Coupet, auteur d'une jolie détente.Paris rejoint les vestiaires sous les sifflets du Parc des Princes.


Makelele suspendu à Marseille

Finalement, la principale information de la première période : c'est le carton jaune reçu par Claude Makelele à la 26e minute pour un tacle décollé. Un carton lourd de conséquence, puisqu'il prive tout simplement le capitaine du PSG du Clasico du 20 novembre, à Marseille


A force de ne pas concrétiser, le PSG se fait punir. Suite à une perte de balle de Sakho, les Niçois orchestrent un contre assassin ponctué par les anciens lyonnais. Mounier adresse un superbe centre pour Loïc Rémy qui marque d'une belle tête (87e). Dur, dur à encaisser pour les Parisiens qui se retrouvent englués dans le ventre mou (12e). Les Aiglons s'envolent en dixième position.

vous avez le melon ou quoi