PARIS SANS GERMAINE

Quelques minutes après sa première défaite à la tête du PSG, lors de l'Emirates Cup, face aux Glasgow Rangers (0-1), Antoine Kombouaré était contrarié. Car la défaite, ce n'est pas sa tasse de thé, même lorsque le contenu est plutôt satisfaisant. « On a perdu et moi, je n'aime pas ça, a-t-il expliqué. Le contenu n'était pas trop mauvais mais j'ai aussi senti mon équipe sans jus, qui manquait de rythme, de variation et d'agressivité. Mais on a été discipliné et on a respecté le plan de jeu. C'est juste qu'il a manqué un peu de folie. Le match était équilibré mais il y a la déception d'avoir encaissé un but sur coup de pied arrêté. Car au niveau défensif, on n'a pas été trop inquiété et Coupet n'a eu à faire qu'une ou deux sorties dans les pieds. »

« Rothen peut en faire plus »
A désormais une semaine du coup d'envoi officiel de la saison, à Montpellier, l'entraîneur parisien possède quelques certitudes, mais est notamment impatient d'être fixé sur l'avenir de Jérôme Rothen, titulaire ce samedi face aux Ecossais : « C'est clair que j'ai déjà à un ou deux joueurs près l'équipe pour Montpellier. Mais je voulais voir d'autres associations. Rothen a fait un bon match. Mais j'aimerais le voir plus dans la zone de finition. Sur ce que j'ai vu, il peut en faire plus. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs. C'est lui qui a les cartes en main. C'est surtout pour lui que la situation est compliquée car il doit décider s'il veut rester ou partir. »

Coupet : « L'équipe est studieuse »
De son côté, Grégory Coupet n'a pas fait la fine bouche malgré la défaite, estimant que l'équipe parisienne a seulement manqué d'un peu de folie. « On est satisfait d'avoir été en place et difficile à jouer, de s'être mis sous la dent quelques bonne occasions, résume le portier des Rouge et Bleu. On aurait juste aimé mettre un peu plus d'allant car le rythme n'était pas effréné. L'équipe est studieuse. Maintenant il nous faut de la folie. » A Stéphane Sessègnon, par exemple, d'en apporter, dimanche, lors du second match du PSG dans ce tournoi, face à l'Atletico Madrid (15h).

composition du Paris-SG et de l'Atletico Madrid avant leur confrontation, dimanche après-midi à l'Emirates Stadium de Londres, pour le compte de l'Emirates Cup. Samedi, les deux formations se sont inclinées, respectivement devant les Glasgow Rangers (0-1) et Arsenal (1-2). Antoine Kombouaré, l'entraîneur parisien, n'a reconduit aucun joueur présent face aux Ecossais.

Paris-SG: Edel - Ceara, Traoré, Baning, Armand - Giuly, N'goyi, Clément, Sessegnon - Kezman, Luyindula.

Atletico Madrid: Roberto - Valera, Perea, Pablo, Lopez - Koke, Cleber, Jurardo, Rodriguez, Simao - Agüero.


Avec une équipe totalement remaniée par Antoine Kombouaré, le Paris Saint-Germain, sous les yeux de Fabio Capello, a arraché un résultat nul mérité face à l'Atletico Madrid (1-1) lors de son deuxième et dernier match de l'Emirates Cup, dimanche, à Londres. Pourtant, l'entraîneur parisien a bien cru que ce tournoi allait se terminer en eau de boudin pour le PSG, avec l'expulsion d'Albert Baning peu avant la pause pour un tacle par derrière mal maîtrisé sur l'attaquant madrilène Sergio « Kün » Agüero dans la surface. Penalty, expulsion et ouverture du score pour les Matelassiers, signée Agüero lui-même (40e).

Sessègnon est déjà en forme
Réduit à dix, le club de la capitale n'a cependant pas renoncé et est finalement parvenu à revenir au score. Après un petit festival de Stéphane Sessègnon sur le côté gauche, le milieu de terrain béninois centrait en retrait pour Ludovic Giuly, qui n'avait plus qu'à ajuster son plat du pied (71e).


Déjà très en jambes, Sessègnon semble prêt à confirmer les promesses de sa saison 2008-2009. Plaque tournante de son équipe, le numéro 10 parisien a régalé le public de l'Emirates Stadium grâce à ses dribbles et ses passes ajustées. A l'heure de faire le bilan de son week-end londonien, Antoine Kombouaré a déjà une certitude. Stéphane Sessègnon sera bien l'homme-clé de la saison du PSG.

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Quel bilan tirez-vous de la préparation avant le 1er match en championnat à Montpellier ?
On finit sur une bonne note. Notre bilan est positif d'abord parce qu'on n'a pas de blessé. On a créé des automatismes. Maintenant, on a une semaine pour retrouver de la fraîcheur et des cannes. Des questions, oui, on en a toujours, mais jamais des doutes. Et je sais que l'on a du potentiel.

Quel est l'enseignement particulier de ce match contre Madrid en vue des joutes du championnat ?
Quand on dispute des matches amicaux, l'idéal c'est de se retrouver face à toutes les situations possibles. De ce point de vue, c'était intéressant de voir quel moral, quel mental on allait avoir alors que l'on était mené. J'ai aimé notre réaction et c'est un résultat plus que positif. Je suis très heureux du comportement des joueurs. On a fait preuve d'une capacité énorme à ne pas sortir du match alors qu'on aurait pu s'en prendre à l'arbitre.

Stéphane Sessegnon a été éblouissant contre l'Atletico. Sera-t-il cette saison le joueur déterminant sans lequel Paris n'atteindra pas ses objectifs ?
Stéphane a été énorme car il est resté rigoureux, discipliné et qu'il a fait les efforts défensivement. Quand il joue avec cet état d'esprit, c'est important pour l'équipe. Il peut jouer partout, à droite, à gauche et même derrière un attaquant. Il a la capacité à faire la différence, à déclencher quelque chose. Mais il faut que ce soit fait dans un sens collectif. Quand il a envie de penser collectif, c'est un très très bon joueur.

Le relatif manque de taille de votre milieu de terrain constitue-t-il le point faible du PSG ?
J'ai envie de répondre par une autre question. Vous avez vu l'équipe d'Espagne, non ? Dans une équipe, il ne faut pas que des petits, ni que des grands. J'ai des joueurs forts mentalement et techniquement. Pour se créer des occasions, il faut jouer. Peut-être que si on avait une moyenne de taille de 1,90 m on axerait tout sur les coups de pied arrêtés mais ce n'est pas le cas.

Ligue 1 : le PSG premier adversaire de Montpellier, samedi à 21 h

Les dirigeants du Paris Saint-Germain ont tenu leur promesse de fin de saison de conserver leurs meilleurs joueurs et de renforcer l'équipe. Guillaume Hoarau, Stéphane Sessegnon et Claude Makelele ont ainsi renouvelé leur contrat tandis que Grégory Coupet, Mevlut Erding et Christophe Jallet sont arrivés. Ils ont aussi et surtout confié les clefs de la gestion sportive à un ancien de la maison : Antoine Kombouaré.

Le nouvel entraîneur qui a succédé à Paul Le Guen, a joué un rôle majeur dans la mise en place de sa nouvelle formation, notamment dans l'arrivée de Christophe Jallet, 25 ans, arrière latéral droit de Lorient qu'il suivait de près.

« C'est une énorme promotion pour moi. On passe d'un monde à un autre en venant à Paris. Le coach a été clair avec moi.

Il y aura de la concurrence et je vais m'attacher à être au top tous les jours. L’ambition du club, c'est de finir dans les cinq premiers et si possible dans les trois premiers. Au vu de la saison passée, ce n'est pas irréalisable », a confié l’ex-Lorientais.

Après le départ de Mickaël Landreau pour Lille, Antoine Kombouaré et le Paris SG ont jeté leur dévolu sur Grégory Coupet, 36 ans.
« C'était mon premier choix et le seul », a affirmé l'entraîneur du PSG lors de la présentation à la presse de l'ancien international lyonnais qui végétait à l'Atletico Madrid. En Espagne, il n’était que remplaçant.

Troisième recrue et pas des moindres, l’international turc Mevlut Erding, 22 ans. Il sera associé à Guillaume Hoarau à la pointe de l'attaque dès que le meilleur buteur parisien de la saison passée sera remis d’une blessure récurrente à la cuisse. Le tandem ne devrait pas être opérationnel contre Montpellier samedi prochain pour l’ouverture de la saison. A La Mosson, Antoine Kombouaré devra trouver un autre complice à Mevlut Erding, auteur de 11 buts la saison dernière avec le FC Sochaux. L’avant-centre serbe Mateja Kezman qui a déjà marqué en match amical pourrait être celui là…

Le Paris SG qui n'aura que le championnat de Ligue 1 et les coupes nationales à disputer cette saison puisque sa sixième place a permis à Toulouse et à Lille de lui souffler la qualification pour l'Europa League, est attendu au virage. Ses supporters se désespèrent de voir leur club immanquablement secoué par les crises et les changements de tête…

Cet été, le Paris SG s’est trouvé un nouveau dirigeant. Robin Leproux, 50 ans, homme de médias, passé entre autre par M6 et RTL, est appelé à devenir « d'ici quelques semaines » président du directoire du PSG à l'occasion d'un changement de gouvernance opéré par Sébastien Bazin, actionnaire majoritaire qui assumait lui-même la présidence depuis février et le départ tumultueux de Charles Villeneuve…






Ce week-end, le PSG a disputé l’Emirates Cup, à Londres. Le club parisien a perdu 1-0 contre les Glsacow Rangers et fait match nul 1-1 avec l’Atletico Madrid, Giuly signant le but égalisateur.

80 PATATES QUAND MEME LEUR BUDGET

QUAND ON DIT QU IL JOUE PAS LE TITRE

Blessé aux adducteurs depuis la fin de saison dernière, Guillaume Hoarau fera son retour dans le groupe parisien pour la réception du Mans, samedi lors de la 2e journée de Ligue 1, a annoncé ce vendredi son entraîneur, Antoine Kombouaré. «Il est de retour dans le groupe mais pour démarrer ce sera très compliqué», a tempéré le technicien, qui pourrait donc maintenir sa confiance en attaque au duo Erding-Luyindula, titularisé à Montpellier (1-1).

Le groupe parisien: Coupet, Edel Apoula - Armand, Bourillon, Ceara, Jallet, Sakho, Traoré, - Chantôme, Clément, Giuly, Makelele, Ngoyi, Sessegnon - Erding, Hoarau, Kezman, Luyindula, Maurice

Le célèbre maillot blanc à pois rouges sera portémais par les Parisiens lors de leurs déplacements.

A l'image d'Erding, son nouvel attaquant vedette, très remuant et auteur du premier but francilien (33e), le PSG n'a rien lâché et s'est entêté pour venir à bout du Mans, samedi (3-1). L'ancien Sochalien, très peu en vue face à Montpellier le week-end dernier (1-1), a su faire parler sa palette technique et offensive dans une rencontre qui avait pourtant bien mal débuté pour les hommes d'Antoine Kombouaré, et qui s'est décantée après l'heure de jeu sur un ''csc'' de Thomas (60e) et le deuxième but de la saison de Giuly (82e). Sans Hoarau, resté sur le banc tout au long du match, le club de la capitale a prouvé qu'il était capable de marquer sans son meilleur buteur de l'exercice précédent.

Emmené notamment par un Maïga très en jambes, Le Mans a réagi par à-coups, mais les joueurs de Paulo Duarte se sont heurtés à un Grégory Coupet bien plus rassurant que pour sa première sortie à la Mosson. La formation mancelle, qui avait marqué sur son unique occasion en première période (Helstad 21e), a su se montrer plus incisive en seconde, mais l'arrière-garde parisienne n'a plus rien laissé passer

. Pour le PSG, la saison est véritablement lancée.

le Serbe Mateja Kezman va être prêté pour un an avec option d'achat au club russe du Zénith Saint-Petersbourg. L'attaquant du Paris-SG - qui possède encore deux ans de contrat - doit se rendre en Russie cet après-midi pour finaliser l'opération. L'ancien joueur de Chelsea et du PSV Eindhoven était récemment en contact avec des clubs espagnols (Malaga, Betis Séville...). Mais il défendra finalement les couleurs du Zénith, vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2008

grace à sa victoire 3 à0 contre LILLE
l e PSG prend momentannement la place de leader de LIGUE 1

1 Paris-SG 10 4 3 1 0 10 4 6
2 Lyon 10 4 3 1 0 9 3 6

CE JALLET JE LE CONNAISSAIS PAS BIEN

Pas besoin de dépenser des millions pour remporter des titres. Le Paris Saint-Germain, qui n'avait que 12 millions d'euros pour recruter, s'en sort pour l'instant très bien. Ses trois recrues, Coupet, Jallet et Erding, achetées pour un peu plus de dix millions d'euros, répondent pour l'instant parfaitement aux attentes. Le premier arrête les tirs alors que les deux autres marquent des buts. Plus que l'entraîneur, c'est le comptable parisien qui est content

Antoine Kombouaré, le coach du Paris-SG, a décidé de laisser Mamadou Sakho sur le banc pour le match à Monaco, dimanche (21h00). La défense centrale parisienne sera donc composée de Sammy Traoré et Grégory Bourillon. En attaque, Guillaume Hoarau sera associé à Peguy Luyindula, Mevlut Erding étant absent sur blessure. Du côté de Monaco, l'ancien Barcelonais Eidur Gudjohnsen sera bien titulaire pour son premier match avec l'ASM.

Les équipes :
PARIS-SG : Coupet - Ceara, Traoré, Bourillon, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Luyindula, Hoarau. Remplaçants : Edel, Sakho, Jallet, Ngoyi, Chantôme, Sankharé, Maurice.

MONACO : Ruffier - Adriano, Mongongu, Puygrenier, Traoré - Alonso (cap.), Gosso, Costa, Nene - Park, Gudjohnsen. Remplaçants : Thuram-Ulien, Muratori, Mangani, Lolo, Nkounou, Pino, Nimani.

Retombé à la 5e place de Ligue 1 après les rencontres de samedi, le Paris-SG se déplace ce dimanche à Monaco (12e) (defaite 2 a 0) avec l'espoir de confirmer son excellent début de saison. Pour son 100e match dans le Championnat de France, le milieu de terrain Stéphane Sessegnon (Photo Presse-Sports) estime dans Le Parisien que le PSG possède toutes les armes «pour faire la différence». A l'image de la victoire face à Lille lors de la dernière journée, où les Parisiens se sont montrés séduisants en phase offensive, la défense reste un domaine à améliorer selon le Béninois. «On n'est pas au top, il y a beaucoup trop de déchets dans notre jeu. Même si on a gagné 3-0 contre Lille, on a souffert», assure l'ancien manceau âgé de 25 ans.

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« Le plus important c'est l'équipe »
Repositionné sur le flanc gauche du milieu de terrain par Antoine Kombouaré,
Sessegnon confirme que ce nouveau rôle «n'est pas évident» à tenir.
Pour une raison simple : «Je ne sais pas centrer du pied gauche»

LA QUESTION QUE JE ME POSE EST CE RIBERY DROITIER POSITIONNE A GAUCHE
SAIT IL CENTRER DU GAUCHE ...PAS SI SUR





. Alors qu'il n'a toujours pas trouvé le chemin des filets depuis la reprise du Championnat, Sessegnon, qui ne se définit pas comme un «buteur», reconnaît toutefois préférer «évoluer derrière les deux attaquants». «Le plus important c'est l'équipe, poursuit-t-il. Pour l'instant ce système nous fait gagner, il n'y a aucune raison d'en changer.»

« Je reste sur ma faim »
Un poil agacé lors de certains matches depuis la reprise, le meilleur dribbleur de Ligue 1 la saison passée doit encore contenir ses pulsions pour mettre son immense talent un peu plus au service de sa formation. «Quand je veux bien faire et que ça ne marche pas, ça m'énerve... Il faut que j'apprenne à être plus zen, résume lucidement le Béninois. (...) L'équipe est plus forte. Ma performance ne compte pas. Quand les résultats sont bons, tu te sens bon.» Et de conclure : «Je n'ai pas atteint les objectifs que je me suis fixés en signant à Paris. Je reste sur ma faim. Je ne voudrais pas partir avant d'avoir gagné un titre.»